Naëlle secoua la tête avant de reporter son regard sur Uta, le remerciant pour le combat puis elle alla nettoyer son katana, le rangeant ensuite dans son fourreau. Elle regagna tranquillement la villa, se déshabillant dans leur appartement puis se dirigea vers la douche. Shiro leva un sourcil en penchant la tête en voyant passer Naëlle alors qu'il était encore dans le dressing puis étira un sourire en coin en se redressant avant de rejoindre la salle de bain, observant ensuite son Dragon se déshabiller tout en restant adossé à la porte.
— Je sens ton regard sans même me retourner.
Il s'approcha alors avant de se placer derrière elle puis glissa ses mains sur ses hanches tout en venant faire parcourir ses lèvres sur sa nuque.
— Est-il possible de t'accompagner ? susurra-t-il en continuant de parcourir le cou de son Dragon.
— Ce serait vraiment dommage de dire non... Murmura Naëlle.
Il l'aida alors à finir de retirer ses vêtements tout en parcourant sa peau de ses lèvres puis profita de la douche avec elle.
De son côté Jo observait Carla qui venait de terminer son entrainement, s'appuyant sur sa main avant de l'attraper, l'amenant dans leur chambre tout en l'embrassant.
— Je n'aime pas sentir que tu n'es pas à l'aise avec ton corps alors que tu as donné la vie à des jumeaux il y a peu. Je trouve ce corps superbe et désirable, je comprends que tu ai besoin de reprendre l'exercice pour te défouler mais je t'interdis de perdre confiance en toi parce que tu n'as pas retrouvé le corps que tu veux avoir dans ta tête...D'accord ? Souffla Jo tout en embrassant son corps.
— Je n'ai pas l'habitude... de me laisser aller, et l'activité, le sport... la danse, tout ça fait partie de moi, j'en ai besoin... Retrouver... mon corps... c'est un nouvel objectif que j'atteindrais... souffla Carla avant de se mordre la lèvre sous les effets des baisers de son beau brun. Reprendre l'exercice me fait... du bien, mentalement et physi... Je suis vraiment très sensible à ce que tu es en train de... faire.
— Tu ne te laisse pas aller, tu as laissé le temps à ton corps de se remettre d'un accouchement de deux bébés. Tu as été vraiment très fatigué après l'accouchement, et ça a vraiment inquiété ton frère aussi, c'est pour ça qu'il est aussi protecteur. Arrête de juger aussi sévèrement ton corps, il a eu besoin de ces deux mois, tu vas reprendre tout ça, petit à petit. Moi je te trouve toujours aussi sublime et j'ai hâte de t'épouser à nouveaux. Souffla Jo avant de l'embrasser.
— J'ai vraiment beaucoup de chance de t'avoir à mes côtés en tant qu'époux et père de nos enfants, en plus d'être vraiment très sexy. Sourit-elle en passant sa main dans les cheveux de Jo. Toi qui ne savais pas comment gérer une femme comme moi, je trouve que tu t'en sors plus que très bien et je serais toujours fière d'être ta femme mon beau brun.
— Beaucoup d'observation et d'application. Sourit Jo en reprenant ses baisers.
Luc lui, avait profité de sa matinée pour travailler en empruntant le bureau de sa sœur, ressortant de celui-ci pour donner le biberon à Kyra, Caleb s'occupant d'Ezio pendant que les grands-pères surveillaient les enfants dans la salle de jeux.
— T'es pas supposé être en vacances toi ? Ria doucement Caleb.
— Faut bien répondre aux mails tout de même. Sourit Luc. Ça permet à Jo de profiter un peu plus des enfants.
— Oh c'est mignon ça. ricana Angélina en sortant de la salle de jeux. Deux grands hommes d'affaires qui pouponnent, ça ferait vendre quelques magazines.
— Ça c'est clair. Ricana Caleb. Ils avaient déjà bien profité de mon divorce à l'époque. Mais évitons de mettre ces petits bouts sous les flashs des fouilles merdes...
— Tu peux parler madame la journaliste. Sourit Luc. Tu as toujours autant de demande d'interview ?
— Oui, toujours. Mais j'ai l'avantage de savoir comment gérer ce genre de journalisme. Sourit Angélina en attrapant une bouteille d'eau avant de s'asseoir. Je ne les appréciais pas déjà à l'époque alors maintenant...
Caleb reposa le biberon avant de faire son rot à Ezio, l'embrassant sur le front puis le tendit à Angelina.
— Ils sont à l'affût de tout c'est certains... On a bien vu avec le groupe de Cole... Les pires fouilles merdes.
— C'est parce qu'ils ont eu une réputation sulfureuse à une période, alors la presse espère toujours de nouveaux dérapages... Soupira Caleb.
— C'est ce genre de presse qui entache ce métier. Mais c'est comme pour tout. Tant qu'il y aura des gens pour lire ce genre d'article, ce genre de journalisme continuera. Souffla Angélina tout en regardant Ezio.
— Ma sœur adore les utiliser quand elle en a besoin, mais c'est clair que là, ça rajoute du stress à la tournée. Mais bon, c'est bientôt fini.
— C'est tellement facile de les utiliser ou de les manipuler. Souffla Angélina tout en souriant à Ezio avant de relever la tête vers Luc et Caleb. Vous avez reçu les invitations pour le gala ?
— Lequel ? Souffla Caleb. Il y a des tas de galas toutes les semaines.
— C'est apparemment une soirée de gala destinée à financer une école de musique pour les enfants qui n'en n'ont pas les moyens. Une sorte de collecte où artistes, musiciens célèbres et bien sûr PDG d'entreprises y sont conviés. J'en ai reçu une par rapport à mon poste chez Phenix.
— Oh celui-là. Je l'ai reçu en effet, je n'ai pas encore confirmé ma présence, j'attends le retour de l'enquête sur tout ça. Certains ne font ça que pour se faire mousser, quand d'autres le font réellement pour la cause qu'ils défendent. Le principe est intéressant, mais à voir où les écoles seront montés, et avec quels professeurs.
— Ce serait quand ? Demanda Luc.
— La mi-octobre de mémoire. Souffla Angélina. D'après ce que je vu sur mes premières recherches, la première école ouvrirait sur New York.
— Très bien, nous irons alors. Souffla Luc. Je t'accompagnerais.
— Aller à un gala aux bras d'un des PDG célibataire le plus convoité.. Va falloir que je trouve une robe à la hauteur. Ricana Angélina.
— Je sens que tu vas narguer Karel avec ça toi. Ricana Luc.
— Depuis que j'ai vu ses réactions à la demeure Castello, j'avoue que ça va beaucoup m'amuser. Ricana Angélina. Je tenterais de le rassurer quand même en lui disant que je ne couche pas dès le premier soir.
— C'est un très mauvais mensonge Mademoiselle Salvatore. Souffla Pavel en se penchant à son oreille derrière elle.
— Il y a effectivement eu une exception même si au final c'était le lendemain matin pour toi. souflla doucement Angélina avec un petit sourire en coin.
Luc tourna le regard pour observer arriver sa sœur par la tour de jeux, et elle salua tout le monde, prenant place après s'être versé un café.
— Tu as reçu une invitation pour un gala mi-octobre au sujet de l'ouverture d'écoles de musiques pour les personnes défavorisés ? Demanda Luc.
Elle prit le temps de réfléchir, sortant son téléphone pour naviguer dessus puis hocha finalement la tête.
— En effet. Répondit finalement Naëlle. C'est la femme d'un des producteurs de la maison Plays. Elle a assisté à certains récitals et à des concerts. À priori elle a pris le temps de se pencher sur le sujet avant de se décider à ouvrir des écoles pour les passionnés qui n'ont pas les moyens de se payer ce genre de cours. Le gala permettrait de collecter les fonds pour équiper les différentes écoles.
— Ce genre de gala devra donc être refait si elle compte sur ça pour faire tourner l'école. Soupira Caleb.
— Et son mari aurait au cas où un vivier de talent... Souffla Luc. Tu comptes y aller ?
— Eh bien, quand on regarde le cas de Lucas... On se dit qu'il en existe beaucoup d'autre qui ont ce don inné mais pas les moyens de le développer. Ces mêmes talents bruts se voient dans la danse, des jeunes de quartiers difficiles qui ont cette flamme et qui montrent une hargne dingue pour en vivre...
— Pouvoir combiner instruments et danses serait plus ambitieux mais sûrement plus viables sur le temps. Après, il faut trouver des professeurs qui seront se faire respecter là où ils enseigneront. Pas un mec qui se pissera dessus en tremblant face à deux trois voyous. Sourit Caleb.
— Ça ne devrait pas être une chose à penser. S'ils souhaitent apprendre et profiter de la chance qu'une école peut leur offrir, ils devront se conduire autrement que comme des voyous. Souffla John en venant embrasser Naëlle dans le cou avant de se mettre en route pour sa salle d'entrainement.
— Ça.. C'est la vision de quelqu'un qui ne connaît pas la rue. Ricana doucement Naëlle. Si c'était aussi simple.
— John en prof, ça pourrait être très drôle. Ricana Angélina.
— Je t'entends et non j'suis pas intéressé. Souffla John en continuant de marcher.
— J'adorerais avoir un prof pareil pourtant moi. Sourit en coin Naëlle tout en le matant.
— Oui aucun doute sur ton assiduité au cours. Ricana Angélina. Après reste à voir quel genre de cours.
— On va censurer cette partie en effet. Lâcha Naëlle en sortant de sa contemplation.
— Vous étiez passé où d'ailleurs hier ? On va a pas vu de la journée. Sourit Angélina en levant un sourcil. Un cours censuré ?
— Non. Sourit Naëlle. Il m'a emmené voir l'un de ses avions, un avion de chasse, j'ai même eu le droit à un cours et de le piloter.
— Un cours de... John pilote et à un... un avion de chasse ? souffla Angélina en haussant les sourcils avant de tourner la tête vers la salle de sport. Bah merde alors.
— Tu as dû être comme une gosse. Ricana Luc.
— C'était monumentale et un pied pas possible. Sourit en grand Naëlle.
— Tu m'étonnes. Ricana Angélina. Bordel, je crois qu'il ne cessera jamais de me surprendre. J'en reviens pas. T'as piloté un avion de chasse.
— Oh je dois narguer l'ourson ! Tilta Naëlle en envoyant les photos à Silvio. C'était clairement un pied pas possible.
— Qu'est ce qui était un pied pas possible ? ricana doucement Carla en rejoignant la table avec Jo.
— Piloter l'avion de ton frère. Et je parle bien d'un avion hein.. de chasse. Sourit Naëlle.
— Oh. Encore un privilège exclusivement réservé à son Izanami. sourit Carla en venant embrasser Ezio et Kyra avant de s'installer sur Jo.
— Tu savais que John pilotait ?
— Il n'y a pas grand-chose que John en pilote pas. sourit Carla en hochant la tête. Je ne sais pas tout sur mon frère mais oui, ça je le savais.
— Na mais un avion de chasse. C'est...
— Alors ça, si je me souviens bien, c'est le... Izanami numéro 5. Ricana Carla.
Naëlle recracha son café avant de s'excuser, Caleb haussant un sourcil.
— Je ne comprends pas. Avoua Caleb.
— C'est le nom qu'a donné John à certains de ses véhicules. Sourit Carla. Il y a... Izanami 1 et 2 qui sont des Hors-bord plutôt rapide, un hélicoptère, ça c'est le 3... Le 4 je ne sais plus mais l'avion de chasse c'est le 5.
— Oh oui, je l'ai vu à New-York. Souffla Naëlle tout en épongeant.
— Izanami est ton surnom non ? Demanda Pavel.
— Oui. Sourit Naëlle. Depuis le japon... Il avait trouvé la comparaison amusante. C'est la déesse de la création et de la mort.. C'est les dieux primitifs qui ont donné naissance à deux dieux, Izanagi et Izanami. De ces deux là, naitront les autres divinités japonaises. Bon elle a une fin pas très jojo mais bon...
— C'est plus pour ce qu'elle représente que pour son histoire mais à l'époque quand je lui avais demandé, c'était sa façon de penser à la femme qu'il cherchait à revoir. Sourit Carla.
— Je me suis toujours demandé.. C'est pour ça que nous avions fait cette halte au Japon pour faire tes tatouages ? Intervint Pavel.
— Oh... Oui. Prendre un artiste local permettait de s'assurer qu'il ne prendrait pas de libertés artistiques avec l'œuvre que je demandais. Le temple, la phrase ou le samurai.
— Vous avez eu chacun votre façon de vous rappeler de l'autre. Sourit Carla. Au final vous êtes de sacrés super romantiques tous les deux.
— C'est pas... S'offusqua Naëlle en croisant les bras. Je vois pas en quoi c'est romantique. Marmonna t-elle en russe.
— Vous êtes vraiment pareil quand il est question de votre romantisme. Ricana Carla.
Naëlle marmonna en haussant les épaules, faisant doucement rire Jo contre Carla.
— Vous avez toujours su ce qu'étaient ses tatouages ? Demanda Luc à Pavel.
— Absolument pas. Elle a été les faire avec Iblis et nous n'avions pas eu le droit de les accompagner. Ensuite... Disons qu'Iblis devenait très féroce quand on approchait un peu trop la dame. Ricana doucement Pavel. Il se défendait d'être jaloux, mais ça y ressemblait grandement.
— Disons qu'il n'avait pas forcément confiance vu votre capacité aux conneries plutôt. Sourit en coin Naëlle.
— Un point pour toi, mais c'était amusant de le taquiner pour notre défense. Sourit Pavel.
— Du coup, lequel est le plus jaloux ? sourit Angélina.
— Entre qui et qui ? S'étonna Naëlle.
— John, Iblis et Shiro.
Naëlle s'alluma une cigarette, prenant le temps de réfléchir tout en fumant.
— John et Shiro ne sont pas jaloux réellement, ils réagissent de façon sanguine face à ce qu'ils prennent pour un manque de respect pour moi... C'est compliqué de comparer... Il s'agit de trois façons de penser qui n'ont pas atteint le même stade de... maturité si je puis dire. Je dirais John, même si ce n'est pas vraiment de la jalousie.
— Pour Shiro j'avoue que je sais pas mais pour John, je suis assez d'accord. Ses réactions et ses comportements sont ce qui ressemble le plus à de la jalousie mais il a pas mon level. Ricana Carla.
— Je pense que sur certaines choses, c'est comme pour Karel... Ils ne captent pas que c'est de la jalousie. Répondit Luc. C'est juste quelque chose qui les fait tiquer, et ils réagissent instinctivement. Il n'y a pas de logique ou de pensées derrière, c'est juste instinctif.
— Shiro n'est pas jaloux... Il est plus comme Iblis dans sa façon de se comporter. Il est juste plus jeune dans son expérience. Compléta Naëlle pensivement.
— Shiro à l'air de s'amuser de tout. Oui. Ricana Angélina avant de se tourner vers la salle de sport en entendant râler John en japonais.
John sortit quelques secondes plus tard de la salle, continuant de marmonner en japonais tout en rejoignant la villa.
— Vengeance de Shiro. Présuma Naëlle.
— Oh ? souffla Angélina tout en observant John arriver.
— C'est trop facile sérieux. Râla John. Des fois j'aimerais pouvoir t'en foutre une. Oh si t'inquiète pas que j'y arriverais monsieur je joue pas réglo.
Caleb garda les sourcils haussés, posant finalement son regard sur Naëlle.
— Oui, c'est des gosses l'un envers l'autre. Sourit Naëlle.
— On peut dire qu'ils ont une relation... spéciale tous les deux. Ricana Angélina avant de se pincer les lèvres en croisant le regard de John. Oups.
— T'en prends pas à elle. C'est pour le coup de l'île ? Demanda Naëlle.
— Apparemment oui. Grogna John.
— Si t'es rancunier, tu sais qu'il l'est aussi.
— Ouais je sais. Soupira John. Bon, je vais prendre une douche.
Naëlle haussa un sourcil avant de lever le deuxième.
— Vous avez besoin de parler tous les deux de toute évidence. Lâcha Naëlle en japonais.
— Pourquoi ? C'est pas nouveau qu'il me cherche.
— Parce que je ne sais pas ce qu'il se passe entre vous deux, mais il est semble clair qu'il y a un souci quand une simple douche est caché à l'autre. Répondit Naëlle d'un ton sérieux en s'approchant de lui.
— Une douche ? Quelle... Sérieux ? s'exclama John en haussant les sourcils.
— Je ne plaisante pas Shiro. Si c'est à ce jeux là que tu veux jouer, alors aucun des deux ne me toucheras tant que vous n'aurez pas réglé ça.
— T'avais dit que j'avais le droit d'avoir mes moments à moi.
— Et ça n'empêche pas la communication entre vous ! Oui vous avez chacun ce droit là, mais c'est pas pour le faire dans le dos de l'autre !
Shiro ouvrit la bouche avant de tourner la tête vers les autres puis soupira avant de rendre la place à John qui haussa les sourcils alors que les images de la douche venaient de lui arriver.
— Oh... J'vais juste me passer un coup et me changer alors. Souffla-t-il.
Naëlle soupira avant de l'accompagner, Luc s'allumant une cigarette en soupirant avant de lancer un tout autre sujet de conversation volontairement.
— Je ne peux pas me défaire de l'impression que quelque chose t'agace et je ne peux pas savoir ce que c'est si tu me le dit pas Shiro ! Accusa Naëlle en arrivant dans l'appartement.
— Je lui laisse la place bien plus que je ne la prends en me contentant de ne faire que des apparitions, les prolongeant un peu plus parfois et c'est comme ça que j'ai toujours laissé fonctionner. Je suis toujours celui qui ne fait qu'apparaitre et maintenant il faut que je demande pour avoir mes propres moments. Ce n'est pas juste. Souffla Shiro en allant s'asseoir sur leur canapé.
— Je dis simplement que l'autre doit être au courant de ce que l'autre veut justement. Vous êtes déjà conscient que votre curiosité n'est pas la même, mais oui, il est légitime que chacun veuille aussi ses moments. L'un ou l'autre n'est pas obligé de tout révéler de ses moments, mais au moins que chacun sache ce qu'il en est... Ne pas vous parler sur vos envies et laisser tout cela gangréner est dangereux pour votre équilibre. Tu as envie d'être là plus souvent ? Alors tu dois lui en parler, comme lui dire quand tu veux un moment juste pour toi, et inversement.
— Le peu que je prenne en plus, ça lui donne toujours du retard sur son travail ou sur ce qu'il voulait faire. Moi je me mets toujours en retrait et à part quand mes parents viennent ou que tu m'appelles, je ne fais que de courtes interventions. Il ne m'a jamais demandé si ça me plairait d'avoir la journée pour moi comme lui peut en avoir. J'ai l'impression de devoir voler des moments pour pouvoir être plus présent. Alors oui, après lui avoir laissé toute la journée d'hier j'avais envie d'avoir ce moment de douche avec toi rien que pour moi.
— Donc c'est bien ce que je dis. Vous avez besoin de parler toi et lui. Je ne peux pas trancher pour vous, il n'y a que toi et John pour régler cela.
— Oui mais c'est moi que tu grondes pour une douche, c'est moi qui dois demander un moment... Comment ne pas avoir l'impression d'être tout le temps le second, celui qui ne peut pas passer une journée entière avec ses enfants ou sa femme sans en faire la demande ? Comment je dois faire ?
— Shiro... Soupira Naëlle en venant s'asseoir sur lui. Comme je te l'ai dit je ne peux pas savoir ce que tu penses ou ressent si tu ne me le dis pas. Tout comme John ne peut pas le deviner. Me l'aurais tu dit si je ne t'avais pas poussé à le dire ?
— Non parce que tant que tu es heureuse ça me va et je sais que des journées comme celle d'hier te font plaisir. J'aimerais pouvoir en avoir aussi mais je veux pas passer pour un gosse qui demande ou faire un caprice. Il a acheté une île à mon nom sans me demander et tu ne l'as pas grondé lui. C'est de petites choses oui, mais ça fait partie des différences. Moi je n'ai jamais rien fait en son nom. Tu comprends ? Je ne voulais pas t'embêter avec ça.
— Tu ne m'embêtes pas, tu es honnête. On s'est connu au Japon, tu étais à ce moment là la personnalité dominante face à John. Tu as ensuite été en sommeil, avant de revenir progressivement avec moi. Cela n'empêche pas que pendant plus de 15 ans il a du coup été seul et toi en sommeil. Je n'ai pas cela. Je suis mes personnalités, et l'une de nous a toujours accès à tout parce qu'elle n'est pas influencé par les sentiments... Je ne comprends pas en quoi le fait d'exposer à John que juste des moments ce n'est plus assez pour toi, faire des choses sans te demander quand c'est ton nom qu'il utilise, c'est blessant... En quoi dire tout ça, fait de toi un enfant qui fait un caprice. Vous devez parler, vraiment. Ce n'est pas une punition, c'est une nécessité entre vous pour que vous vous compreniez. Ta façon de fonctionner à fait que Tu connais John, mais John ne te connais pas aussi bien parce que tu ne le laisse pas faire.
— Ça pourrait paraître être un caprice parce que je ne l'avais jamais fait avant et je n'ai toujours eu qu'une fonction pour John... le protéger et prendre tout ce que pourrais le faire souffrir. Je suis né pour ça. Mais cette nouvelle vie que tu m'as offert à tes côtés, les enfants, les gens qui pensent à moi pour les anniversaires, les fêtes, donner mon nom à leur enfant et même me demander à être un parrain, tout ça m'a donné envie de plus. Seulement en voulant plus, je le prends à John.
— Et qu'en pense John ?
— Je... Je ne savais pas que... Je ne pensais pas que ça... souffla John en passant sa main dans ses cheveux. J'avoue avoir continué de faire les choses sans me poser de question et je suis désolé que ça ait pu mettre Shiro dans cette situation et ce genre de ressenti. Bien plus que mon meilleur ami, il est ce qui ressemble le plus à un frère pour moi, pas simplement un soutien en cas de problème. Je n'avais vraiment pas conscience de tout ça. Et je suis désolé pour l'île, c'est très maladroit de ma part.
— Voilà pourquoi je vous dis que vous devez parler. J'ai vraiment l'impression que vous ne vous connaissez pas l'un l'autre comme vous le devriez alors que vous partagez le même corps. Vous avez forcément des différences et des choses communes, et oui... vous avez aussi besoin d'être présent. Je n'ai pas de préférence entre l'un et l'autre, je vous aime tout autant et vous êtes tous les deux essentiels pour moi, tout comme pour les enfants. Vous vous inquiétez de comment vont les autres, et c'est très bien, mais vous allez tout d'abord travailler sur vous, l'un avec l'autre avant de vous focaliser sur les autres. D'accord ?
— Ça va être un exercice difficile ça. ricana doucement John.
— Ouais bah quand tu t'inquiètes pour les autres, moi je m'inquiète pour toi j'te signale petit malin. Répondit Shiro en tapant doucement du poing sur sa tête.
Naëlle caressa doucement les joues de Shiro, lui souriant avant de l'embrasser.
— Tu dois le laisser te connaître autant que tu le connais, tu n'as pas le choix mon démon.
— Je sais pas comment on fait ça... Tu crois qu'il faut que je lui ouvre ma mémoire ?
— Heu.. Que tu lui parles... Parler c'est mieux. Souffla Naëlle en se rappelant des soirées privées avec Shiro.
— Mais je peux quand même garder mes moments avec toi ? J'ai pas forcément envie de lui dire tout... J'veux dire, c'est quoi que je dois lui dire pour qu'il me connaisse ? Jusqu'à présent il n'y a que toi qui me connaisse vraiment. Sinon, j'attend qu'il me pose des questions, c'est bien ça aussi et puis c'est plus simple.
Naëlle se gratta la tempe... s'allumant un mélange en cherchant ses mots.
— Vous pouvez gardez vos moments pour vous en effet. Mais la discussion est souvent un bon moyen de faire connaissance non ?
— On est pas des grands parleurs mais on peut essayer oui. Souffla Shiro avant de laisser la place à John.
— D'accord sur ce point, mais oublie pas que Shiro à l'avantage sur moi. Lui il peut anticiper mes réactions ou mes ressentis sur n'importe quelle situation, chose que moi je suis incapable de faire.
— Tout l'intérêt de parler pour que tu puisses le faire à l'avenir. Ricana Naëlle.
— Ok. ricana John. On va se prendre du temps pour ça. Tiens pour me faire pardonner et vu que j'ai eu mon après-midi, avion de chasse, je laisse ma place pour la journée sensation à Shiro. Si ça lui va bien sûr.
— Bah oui, mais tu adores ça aussi. Répondit Shiro. Je peux pas... Bon d'accord merci la samurai.
— Bien, j'ai des gnomes à faire sortir de la salle de jeux pour le repas moi. Ricana Naëlle en se levant.
— Je vais laisser John se changer et te rejoindre alors. Sourit Shiro en hochant la tête.
— D'accord. Sourit Naëlle avant de l'embrasser.
Elle rejoignit ensuite tranquillement les enfants dans la zone de jeux, les faisant aller se laver les mains avant de rejoindre tout le monde sur la terrasse.
— Au fait Monsieur Angley.. Tu joues toujours ? Sourit Naëlle.
Caleb haussa les sourcils avant de hocher la tête, ricanant doucement.
— T'as cru qu'elle avait oublié avoue. Ria Jo.
— Je reconnais que... Oui. Ricana Caleb. Je pensais qu'elle avait oublié.
— Oublié quoi ? sourit Carla.
— Je suis curieuse aussi. Sourit Angélina.
— Bande de commères. Ricana Luc. Le piano. Monsieur est un joueur de piano, ce n'est plus un secret depuis... Oh un gala pour la nouvelle championne de pole danse mondiale il y a des années de cela. Ce vil séducteur avait joué en public avec l'ancienne championne d'ailleurs... Quel était donc le nom de la demoiselle ?
— Aucune idée. Sourit Naëlle.
— Ok pas besoin de préciser. Ricana Carla.
— Monsieur Angley serait donc habile de ses doigts ? sourit en coin Angélina.
— Le nombre de conquête satisfaite que je laisse derrière moi parle pour moi Mademoiselle. Sourit Caleb.
— Juste en pianotant habilement sur un clavier ? Impressionnant effectivement. Ricana doucement Angélina. La journaliste d'investigation pourrait être tentée de voir ça mais je devrais me contenter de vous croire sur parole. Sourit-elle en levant un sourcil.
— Vous ne savez pas tout ce qu'on peut faire en pianotant habilement sur un clavier. Sourit Caleb.
Cole masqua son rire par une toux, masquant son sourire en coin dans sa main sous le regard interrogateur des jumeaux.
— Je sais ce qu'on peut faire habilement sur un piano entre les mains d'un artiste de talent. Mais en pianotant. Ça pousse à la curiosité.
— Et je ne crains de devoir laisser cette curiosité inassouvie. Répondit Caleb.
— Merci. Ricana Cole.
— Un plaisir très cher. Ricana Caleb en trinquant avec lui.
— Me regardez pas, je sais pas, et je veux pas savoir... Vous non plus d'ailleurs. Certaines choses de votre père doivent rester un mystère. Ricana Naëlle face au regard des jumeaux.
— On peut savoir de quel piano tu parles ? souffla John en regardant Angélina tout en levant un sourcil alors qu'il revenait.
— Bonne question, de quel piano parlais tu donc Angelina ? Sourit Caleb.
— Mais quel enfoi.. ricana Angélina avant de grimacer en regardant John qui attendait la réponse.
Naëlle se pinça les lèvres pour contenir son rire, buvant innocemment son verre.
— Et bien... tu es sûr que tu veux savoir ? tenta Angélina alors que John prenait place sans la lâcher du regard.
— Tu es sûr de pouvoir me répondre ? souffla-t-il.
— Pouvoir oui vouloir ça c'est une autre question. Ricana Carla.
— Je trouverais ne t'en fait pas. souffla John en se servant un verre. Après tout j'ai aussi une formation de journaliste.
Naëlle ricana malgré elle, se pinçant les lèvres aussi vite.
— Pardon. Le journalisme est décidément le sujet du jour entre vous deux.
— Pourquoi ? De quel journaliste vous avez aussi parlé ? demanda John en tournant la tête vers Naëlle.
— Angelina et son journalisme... d'investigation. Ria Naëlle.
— Hm.. Oui, elle avait un niveau plutôt correct. Et de quelle investigation il est question ? sourit John en ramenant son regard sur Angélina.
— Comment ça plutôt correct ? Tu... On parlait de l'habilité des doigts de Caleb au piano et du nombre de conquête satisfaite qu'il laisse derrière lui...
John observa Caleb puis bu son verre sans commenter, Shiro reprenant discrètement la place l'air de rien.
— Plutôt correct parce que tu n'as jamais réussi à la battre, ni réussi à remarquer sa présence sur chacune de tes sorties. Sourit en coin Shiro.
— Cette partie, c'était de la filature mais oui, j'avoue qu'à chaque défi il a gagné. Reconnu Angélina.
— Quel est souci avec le sujet du piano ? Demanda Naëlle en japonais à Shiro.
— Une mauvaise alliance de mots. Rien de méchant. Souffla doucement Shiro en japonais. Piano et conquête lui ont rappelé un mauvais souvenir. Ça va passer.
Naëlle haussa les sourcils sans comprendre, secouant la tête.
— Je ne comprends pas j'avoue.
— Une des techniques favorites de celui qu'il ne veut plus prononcer le nom mon Dragon. Répondit-il toujours en japonais tout en se penchant à l'oreille de Naëlle.
Elle se tendit alors que ses pupilles se dilataient, et pris une profonde inspiration en fermant les yeux, hochant doucement la tête.
— Non là, la blague est partie de l'habileté des doigts... Aucune comparaison possible.
— Il ne compare pas, c'est juste que ça lui a fait revenir ce souvenir. Souffla Shiro. Rien à voir avec Caleb. Je pense que je prendrais le temps de voir avec lui s'il veut que j'efface ce souvenir. Faut juste que je trouve le bon moment pour aborder le sujet.
— Vous pouvez toujours les verrouiller, pas les effacer.
— Jusqu'à présent il refuse que j'y touche. J'en discuterais avec lui.
Naëlle hocha la tête, reposant son regard sur la table tout en caressant le crâne de Hakan, lui souriant.
— Mais son habileté au piano n'est pas liée à son succès avec les femmes. Répondit Naëlle à Angelina. Et pour la vanne du clavier, vu le sourire de Cole... Je pense qu'il ne vaut mieux pas creuser.
— Je n'ai jamais pensé à utiliser l'habileté de mes doigts... Songea Caleb en regardant ses mains.
Naëlle lui foutu une claque derrière le crâne, secouant la sienne en soupirant.
— Arrête de détourner la conversation, donc tu en joue toujours ?
— En effet, c'est un bon moyen de se détendre pour moi.
— Y a qu'une façon de savoir si le niveau est toujours bon... sourit Angélina.
— Il n'a jamais dit que son niveau était bon. Rétorqua Jo en haussant un sourcil.
— Naëlle ne lui demanderait pas s'il joue encore, s'il n'avait pas un bon niveau. Sourit Angélina.
— Bon ou pas, la qualité du niveau dépend du choix de la comparaison. Souffla Shiro en haussant les épaules. Toi par exemple, je peux dire que tu as un bon niveau de combat mais si je compare avec mon Dragon, ton niveau va se trouver bien bas.
— Hm... pas faux. Acquiesça Angélina. Du coup ? Allons-nous pouvoir entendre monsieur Angley au piano ?
— Pourquoi voudrais tu m'entendre ? S'étonna Caleb.
— Eh bien... Une pincée de curiosité ajouté au fait que je ne suis pas musicienne mais que j'aime beaucoup la musique. Lever un peu le voile sur monsieur Angley.
— La journaliste est de retour. Ria Luc.
— Grillée. Ricana Angélina.
— Prochaine étape, l'interview. Ricana Naëlle.
— Ça c'est un challenge. Ricana Angélina.
Caleb préféra s'allumer une cigarette en reculant sa chaise pour ne pas commenter cela, Jo se mettant doucement à rire.
— Je pense pas que c'est un challenge que je te laisserais accomplir. Souffla l'air de rien Pavel.
Angélina tourna la tête vers Pavel en haussant un sourcil puis étira un sourire en coin avant de ramener son regard vers Caleb.
— J'ai hâte que tu m'explique pourquoi mon démon. Souffla-t-elle en glissant sa main sur la jambe de Pavel.
— Parce que de toute évidence, tu ne connais vraiment pas Caleb Angley. Répondit l'air de rien Pavel.
— D'où ma curiosité. Mais je ne suis plus journaliste alors y a peu de chance que ça arrive.
— Disons simplement que les journalistes qui ont essayés... n'ont jamais pu publier leurs articles vus que leurs crédibilités étaient ruinées. Sourit l'air de rien Caleb.
— Oh mais je n'ai jamais publié ce genre d'article et concernant ma crédibilité, je n'ai jamais eu à m'en inquiéter. Mais mon domaine de travail n'avait rien à voir avec les hommes d'affaires sauf si bien sûr ils étaient mêlés à des histoires de kidnapping ou de disparition d'enfant.
— Aucunement mon cas désolé. Ricana Caleb.
— D'où le fait que nous ne nous soyons jamais rencontrés à l'époque. C'est plutôt une bonne chose. Ricana Angélina.
Naëlle se pencha dans le cou de Shiro, l'embrassant tendrement tout en passant une main dans ses cheveux, observant la tablée. Le repas fut servi peu de temps après, se déroulant entre conversations et rire, Hakan venant s'installer sur sa mère alors qu'elle buvait son café alors qu'Iris avait sombré contre Uta.
— Vous avez vraiment pas dû dormir beaucoup tous les deux. Souffla Naëlle en caressant le crâne d'Hakan.
— Maman pas maison... Hakan pas dodo apès dodo avec Iiris. Souffla doucement Hakan en se frottant les yeux.
— On aurait dû prévenir mais c'était pour faire une surprise à maman mon acrobate. Sourit tendrement John.
— On vous préviendra la prochaine fois. Souffla Naëlle. Désolé de t'avoir inquiété.
Hakan leva les yeux vers sa mère après avoir arrêté de se les frotter puis lui sourit avant de sombrer aussi vite. Elle ricana en le serrant tendrement, posant sa joue contre sa tête alors que Caleb rentrait avec Diego et Luc pour coucher les jumeaux et Matthias.
— Tu devrais en profiter pour faire une séance avec Carla. Murmura Naëlle en japonais.
— Tu crois qu'elle... commença John avant de se reprendre. Oui bien sûr. Quelle question.
Il l'embrassa dans le cou avant de poser un baiser sur le crâne de son fils puis se leva en regardant Carla.
— Ça te dis un peu d'exercice ? lui sourit-il.
Un large sourire s'étira sur les lèvres de Carla puis elle embrassa son beau brun avec fougue avant de se reprendre en se levant.
— Ça me dit grave. Sourit-elle.
— Ok. ricana doucement John. Va te changer, je vais t'attendre dans la salle.
— Vous bougez aujourd'hui ? Demanda Pavel.
— Non. Sourit Naëlle.
— D'accord. On va en profiter pour faire des entrainements alors. Souffla Pavel en s'étirant.
— Je peux me joindre à vous ? Demanda Uta.
— Bien sûr. Sourit Pavel.
— Et toi, tu vas faire quoi ? demanda John en regardant Naëlle.
— Violon je pense. Sourit Naëlle.
— Très bonne idée. Sourit John en se penchant pour l'embrasser. A tout à l'heure alors.
— À tout à l'heure. Souffla Naëlle avant de l'embrasser.
John se mit ensuite en marche vers la salle de sport tout en gardant son sourire, se faisant étonnement rapidement rejoindre par une Carla surexcitée. Angélina ricana en la suivant du regard puis quitta la table à son tour pour rejoindre la zone d'entrainement des démons, s'étirant tout en marchant tranquillement. Naëlle ricana doucement, l'observant partir avant de reporter son regard sur Caleb.
— Allez vil petit chieur, viens donc me montrer si t'as rien perdu de ton talent au piano.
Caleb ricana doucement en hochant la tête, et Cole vint prendre Hakan, le gardant avec lui alors qu'Angelo avait été installer Iris dans le canapé à l'intérieur. Naëlle emmena la petite troupe vers la pièce contenant son piano, ouvrant les fenêtres alors que Caleb s'installait au piano. Il commença par un morceau doux, Naëlle s'installant dans l'un des fauteuils tout en s'allumant une cigarette, fermant les yeux pour écouter Caleb jouer. Elle l'écouta ainsi jouer quelques morceaux, rouvrant les yeux à la fin en le remerciant avant de se lever et d'aller prendre son violon.
Ils ressortirent tranquillement sur la terrasse, et elle embrassa le crâne d'Hakan avant de rejoindre les arbres, se mettant à jouer tout en fermant les yeux. De son côté, après avoir nourrit son fils Ayden, Elena était partie faire un peu de tir après avoir fait le point avec Carlos qui se chargerait des convocations ainsi que du choix du terrain de jeu. Elle alterna les distances sur cibles mobiles au bout d'une petite heure puis vérifia l'heure avant de changer d'arme, prenant alors ses arbalètes. Lorsqu'une deuxième heure se termina, elle alla ranger ses armes puis retourna chez elle, l'esprit vidé et détendu.
— Ça fait du bien ? Ricana Nino.
— Un bien fou. Rien de tel pour se vider la tête. À part bien sûr avec mon époux. Ricana Elena en venant l'embrasser. Notre petit dragon dort encore ?
— Oui, tu as encore un peu de temps. Sourit Nino en l'attrapant pour la mettre sur lui. C'est quand ton jeu du coup ?
— On a voté pour lé 17 octobre. Ça laissera lé temps d'envoyer les convocations et pour les familles dé choisir lé membre qui les réprésentéra. sourit-elle en enroulant ses bras autour du cou de Nino.
— Tu as le droit de sortir danser tu penses ?
Elena leva un sourcil en observant Nino tout en lui souriant puis vint l'embrasser langoureusement avant de reculer lentement son visage.
— J'ai lé droit. Et si les deux parrains sont d'accord pour faire la nounou, jé peux être à toi pour toute la nouit. Il faudra jouste qué j'ai tire mon lait au cas où. Susurra-t-elle contre ses lèvres.
— Tu penses vraiment que les parrains diraient non ? Ricana Nino en plaquant plus fermement Elena contre lui.
— Tout l'intérêt dé leur proposer. Sourit-elle tout en caressant les lèvres de Nino avec les siennes. Oune façon dé s'assourer la soirée et la nouit.
— Tu sais que si tu continue comme ça, je suis pas sûr qu'on va quitter cette maison. Souffla Nino.
— Oune pétite encas ? sourit-elle avant de venir lui mordiller son lobe. Mon Dragon mé donne très faim.
— Je crains que monsieur Ayden nous interrompt mais je lui expliquerais que papa devait s'occuper de la faim de maman. Gronda Nino en basculant Elena sur le sol.
Elena retira aussi vite le haut de Nino, profitant sans plus attendre de ce moment avec lui, parvenant à ne pas trop retarder le repas de leur fils malgré une faim toujours persistante.
— C'est moche de regarder ton fils comme si tu lui en voulais. Ricana doucement Nino en lui embrassant le cou.
— Va donc prévénir les parrains au lieu dé té moquer. Ricana Elena.
Nino sortit son portable, envoyant un message à Carlos pour lui demander avant de reposer son téléphone.
— Oh bordel ! s'exclama Carlos en lisant le message sur son téléphone avant de se lever d'un bond de son bureau. Beau cul ! On nous demande de garder Ayden pour ce soir !
Il se mit rapidement en marche, se stoppant au bout de quelques seconde avant de retourner éteindre son ordinateur, repartant de plus belle ensuite pour se diriger vers le salon en continuant d'appeler Aaron. Celui-ci émergea derrière Fantôme, s'essuyant le visage en baillant.
— Pardon ?
— Nino nous demande si on veut garder Ayden ce soir. Ils vont sortir. Sourit Carlos en récupérant des affaires tout en cherchant un sac en parcourant son salon.
— Pourquoi tu prends un sac ? Bailla Aaron.
Carlos se stoppa en regardant le sac puis releva la tête vers Aaron avant de le balancer.
— Ouais t'as raison. J'en sais rien. Souffla-t-il en le rejoignant pour l'embrasser. Je lui répond qu'on arrive.
— On habite juste à côté. Ricana Aaron en se levant pour aller se faire un café. Et tu sais que je vis dans cette maison, donc je sais que tu as fait installer des trucs pour un bébé. Et en plus... Je connais trop ces deux là pour prendre le risque de dormir chez eux.
— Vrai, vrai et... pas faux ouais. Sourit Carlos avant de ricaner. Ok, je leur réponds qu'on les attend à la maison alors.
— Et oui je sais... tu vas finir par y aller quand même. Ricana Aaron après avoir bu une gorgée de café.
— Je peux leur envoyer un autre message sinon en disant qu'on les attend avec impatience. Sourit Carlos en reposant son regard sur son téléphone alors qu'il venait d'envoyer le premier message. Ça fait peut-être insistant...
— Tu crois ? Sourit Aaron en haussant un sourcil. En plus c'est l'heure du repas du petit à cette heure-ci.
— Oh oui c'est vrai. Sourit Carlos en se grattant la tête. T'as raison. J'peux peut être prendre un café avec toi en attendant.
— Trop aimable Monsieur McKinnon. Vais-je suffire à combler l'attente de votre filleul ?
— Toi tu combles toutes mes attentes. Sourit-il en le rejoignant avant d'enrouler ses bras autour d'Aaron. Il parait qu'il faut battre le fer avant qu'il soit chaud.. ou pendant... Bref, là j'suis super chaud.
— Sérieusement toi... Ricana Aaron. Tu sais qu'on ne sait pas dans combien de temps ils vont arriver ?
— Normalement depuis la dernière fois, Elena frappe avant d'entrer. Sourit-il tout en soulevant Aaron pour l'asseoir sur l'îlot de la cuisine.
— Le Normalement est très rassurant. Ria doucement Aaron entre deux baisers.
— Bah au pire elle aura déjà vu. Y aura moins de surprise. Ricana Carlos tout en retirant le haut d'Aaron avant de l'observer en souriant. J'adore vraiment ce corps et son propriétaire qui me donne toujours très faim.
— Tu vas vraiment finir par m'épuiser à ce rythme là tu sais ? Murmura Aaron en le déshabillant.
— J'y peux rien si je suis toujours aussi sensible à mon époux. Souffla-t-il en plongeant ses lèvres dans son cou tout en se laissant déshabiller. Et j'ai vraiment très envie de mon époux.
— Ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre. Ricana doucement Aaron.
— Une chance pour moi. Sourit Carlos avant de basculer lentement Aaron en arrière en parcourant son torse de baisers gourmand tout en lui déboutonnant le pantalon.
— Tu sais que tu vas devoir... te tenir sage ce soir du coup ?
— Même pendant qu'il dormira ? sourit Carlos en relevant sa tête avant de retirer le pantalon d'Aaron.
— Tu es vraiment un obsédé... Ria Aaron en se redressant pour l'embrasser.
— Je vais prendre ça comme un compliment. Ricana Carlos avant de plaquer le bassin d'Aaron contre son envie.
Le souffle d'Aaron se coupa brièvement avant qu'il n'embrasse Carlos avec passion, encerclant le bassin de Carlos avec ses jambes pour le plaquer un peu plus contre lui en grondant de désir, relançant pour la énième fois de la journée les ébats.
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