Chapitre 88. Le retour de Luc
La fin de la semaine qui avait été lancé par la grande émission où était intervenue Carla, Angélina et Luc, se conclu sur le départ en voyage de noce de Aaron et Carlos. Le lundi suivant marqua le début des répétitions pour la troupe de danse de Naëlle avec celle-ci, et Luc partit comme prévu pour la Russie à la fin de cette semaine là. Le mois de novembre s'acheva sur les répétitions de Naëlle, le départ en voyage de noce d'Elena et Nino, et la médiatisation de l'affaire des Sept qui continuait.
Le mois passé en Russie fut pour Luc et les démons très chargé comme promis, s'alternant entre les récitals, les missions, et quelques nombreuses sorties en combats clandestins effectuées par Luc. Sorties qui expliquaient son état « légèrement » amoché alors qu'il rentrait sur L.A. Il décida de passer voir Karel en arrivant, tapant chez lui tout en s'allumant une cigarette.
— Luc ? Mais qu'est ce que... souffla Karel juste après avoir ouvert sa porte. Entre. J'viens de faire couler de café.
Luc hocha la tête avant d'entrer, refermant la porte derrière lui.
— J'aurais sûrement dû te prévenir.
— Non. non. Aucun problème. Ça me fait même très plaisir. Sourit-il en se penchant pour l'embrasser. J'ne m'y attendais pas et... c'est surtout... Ton visage... Bordel qu'est ce qu'il s'est passé ?
— Oh.. Ça c'est.. Je me suis un peu trop emportée en combat clandestins en Russie ? Ricana Luc avant de l'embrasser.
— Besoin d'évacuer. Sourit Karel. J'espère que tes adversaires sont dans un état bien pire. Allez viens prendre un café monsieur le combattant clandestin sexy et amoché. Ricana doucement Karel.
— Bah... La majorité sont mort... Ça compte ? Ça comptera pas pour ma sœur mais bon.
— Ça compte. Ricana Karel en allant chercher une deuxième tasse pour Luc. Alors ce voyage ? A part les combats clandestins, c'était bien ?
— Amusant. Ricana Luc. Et le gamin avec qui j'ai fait les récitals avait fait d'énormes progrès, c'était très plaisant. Et toi, comment s'est passé le mois ?
— Oh et bien. Comment dire ça. ricana Karel en posant le café à Luc. Une partie calme et une partie... je sais pas encore comment appeler ça. Mon père a apparemment été kidnapper ma mère en Sicile début novembre et depuis bah.. un message pour dire que tout allez bien.
— Début novembre... Après sa cuite avec ma sœur ? Mais... Ils étaient pas...
— Bah aux dernières nouvelles ils le sont encore, mais les virées avec ta sœur semblent donner à mon père des sacrés coup de pied au cul. Ricana Karel. Donc, je ne sais pas quand ni comment le retour va se faire mais ils vont bien.
— Fort probable ouais. Réfléchit Luc après avoir bu une gorgée de café. Je crois savoir qu'ils se sont pris une sacrée cuite, et ont fait parler d'eux dans les bars de Las Vegas... et dans un resto... Un casino.. Fin bref.. Mais ouais, la connaissant elle a dû secouer le cul à ton père. Même si elle garde une animosité certaine pour ta mère, elle a conscience que c'est une femme importante pour ton père. La connaissant elle a dû se laisser le temps de voir comment tout ça allait évoluer puis comme elle a compris que ça allait stagner... Ça l'a saoulé.
Il s'appuya sur sa main tout en fumant, haussant les épaules.
— Elle est indéniablement douée pour dire les choses telles quelles aux gens, quand il le faut. Il fallait laisser aux deux le temps de digérer tout ça, surtout à ton père. Il n'a sûrement pas eu le choix de faire face à ses propres contradictions avec elle. Ça fait au moins un an sûr que ton père est arrivé ici, il a fait sa vie, s'est refait un entourage, et une réputation de papi nounours au RedWolf... Mais il a l'air autant intéressé par les femmes que John alors bon... Ma sœur a dû finir de trouver ça d'un ridicule sans nom.
— Oui. Sourit Karel. Je ne me suis jamais inquiété de le savoir au Redwolf. Mais j'ai pour habitude de respecter les choix que les deux font. J'ai toujours mon opinion et ne la donne que lorsqu'on me la demande. Et ils font de même pour moi et ma sœur. Maintenant si ça s'arrange, ce sera une très bonne nouvelle et l'ordure n'aura pas gagné. On pourra définitivement tourner cette page.
— Après, je pense que c'est juste un sujet à enterrer... Je pense que c'est ce qu'on fait ma sœur et John. Mais je pense pas que ton père veuille retourner en Sicile... Mais c'est cool qu'ils prennent du temps juste à deux... Je suis étonné qu'ils ne l'aient pas fait avant. Bref... C'est cool qu'ils commencent à avancer.
Il termina son café avant de se lever et de faire le tour du comptoir pour se poser face à Karel.
— Je dois te demander si tu as changé d'avis depuis le circuit.
Karel l'observa en étirant un sourire en coin puis se pencha pour approcher son visage du sien.
— Dans ce cas je dois te répondre que je change rarement, voire jamais d'avis. Te concernant non, rien n'a changé dans mes sentiments et mes envies pour notre relation. Et tu n'as plus qu'à me dire ce que toi tu veux.
— Tu aurais pu, avec le Promise et compagnie...
— Le... Promise. Souffla Karel en se redressant. Et compagnie... Oh.
Il se pencha pour attraper son paquet de cigarette sur son comptoir de cuisine puis s'alluma une cigarette tout en regardant Luc.
— C'est... Je ne pense pas que le Promise m'aurait fait changer d'avis, ni aucun autres Clubs d'ailleurs. Ce que j'y trouvait était juste alimentaire et ce n'est pas ce que je veux avec toi.
— Ce que tu y trouvais... Au passé donc ?
— Ça dépend. Sourit Karel avant de se pincer les lèvres. A partir de combien de temps on peut dire passé ?
— Pourquoi, ça fait combien de temps que t'as pas mis les pieds là-bas ?
— Combien de temps... Pas depuis le week end au circuit. Souffla Karel en se grattant la nuque. Tu reveux un café ?
— Mais... On parle bien du même mec qui me disait qu'une semaine d'abstinence c'était déjà trop ?
— Euh.. disons qu'on parle du mec qui a choisis d'essayer d'avoir une vraie relation plutôt que du loisirs. T'es sûr que tu veux pas un autre café ?
— Tu tiens vraiment à me faire reboire ce café dis donc.. Ricana doucement Luc.
— Disons que je suis un peu à court d'argument. Ricana Karel en se grattant la tête.
— D'argument ? Souffla Luc en se rapprochant. Alors disons que je ne t'empêcherais pas d'aller voir ailleurs si tu en as envie mais je n'apprécierais pas que tu le fasses en face de moi en dehors du Promise. Il y a des situations où je n'ai aucun problème d'assumer avec qui je suis, mais dans le cadre des affaires, ma vie privée reste strictement confidentielle alors jusqu'à présent je n'ai jamais affiché avec qui je partageais ma vie. Pas spécialement par peur de ne pas assumer, mais juste pour ne pas donner une cible aux concurrents et aux médias. Je suis en effet sorti avec Ashkara après Ritchi, et ça s'est terminé parce que l'on considérait que c'était plus viable à terme d'être amis, alors on a gardé cette histoire juste pour nous. J'ai été le pire des enfoirés avec Ritchi, et il a certainement fait un juste retour des choses lui aussi... C'est une relation qui est devenu très toxique l'un pour l'autre, et qui explique le côté aussi ouvertement protecteur de Ash. J'ai été longtemps très marqué par la disparition soudaine de ma famille alors que je m'étais absenté juste une journée, et je préférais fuir plutôt que de trop m'engager. Mais j'ai fini par apprendre que la fuite ne résolvait rien. Je ne t'imposerais pas de limite, c'est à toi de savoir ce que tu as envie de faire ou non.
— Ce que j'ai envie... Je t'avoue que pendant ton absence j'y ai beaucoup réfléchi. Mais je ne suis pas le mieux placé pour savoir comment fonctionne un couple. Surtout sachant qu'il y a une multitude de fonctionnement différents. Alors je me suis dit que j'attendrais de voir ce que toi tu attends de moi. Souffla Karel avant de se passer une main dans ses cheveux. Ne pas aller au Promise était un choix que j'ai fait d'une part, par respect pour toi et de l'autre... Et bien un moyen de pouvoir penser tranquillement sur ce que ton absence pouvait me faire. J'aime n'être qu'avec toi et j'aime aussi aller jouer avec toi au Club. Je ne pense pas y aller si tu n'y es pas honnêtement. Alors non, ni face à toi, ni sans toi. Et je n'ai aucun problème avec le fait que notre relation reste privée et confidentielle. Je ne suis pas connu pour exposer ou parler de ma vie privée. Tout est très nouveau pour moi, mais je veux faire les choses bien.
— Privé et confidentielle c'est dans le cadre de mon travail pour mes entreprises, donc je parle des galas et compagnie. Répondit Luc en haussant un sourcil. Je sais bien que dans le cadre de ton boulot tu scindes toujours ta vie perso et pro. La façon dont j'ai appréhendé ma relation avec Ash n'a pas a être la même avec toi.
— Et comment tu vois la nôtre alors ? sourit Karel en attrapant Luc par la taille.
— Tu voulais pas un café toi ? Sourit en coin Luc.
— Désolé monsieur le requin, ce zig zag a déjà été utilisé. Sourit Karel tout en rapprochant son visage du sien. Et je crois avoir trouvé beaucoup mieux qu'un café.
— Ma sœur risque vraiment de débarquer si elle me voit pas arriver. Tu vas devoir venir à la demeure si tu veux que je m'occupe correctement de toi monsieur Tosetti.
— Dans ce cas, il va me falloir attendre la fin de mon service. Souffla Karel en se redressant tout en relâchant sa prise. Cette journée va me paraitre bien longue.
— Surtout que tu dois être vraiment beaucoup sous pression au bout d'un bon mois. Souffla Luc avant de venir embrasser le cou de Karel.
— Je suis devenu vraiment très sensible à certain contact. Souffla Karel après s'être redressé en inspirant.
— Très réactif oui... Ça va être très amusant ça. Ricana doucement Luc en laissant ses doigts frôler le dos de Karel.
— Oh bordel. Souffla Karel en cambrant son dos alors qu'un frisson venait lui parcourir le corps.
— Ce soir donc ? Hâte de voir ça. Ricana doucement Luc contre la peau de Karel.
— Oh bordel, crois-moi que tu vas le voir. Souffla Karel en continuant d'inspirer alors que son corps réagissait sans qu'il puisse le contrôler. Tu sais que tu viens de me faire gagner une deuxième douche ? ricana Karel.
— Oh ? Oups. Ricana Luc avant de mordre le cou de Karel.
Karel l'agrippa à nouveau plus fermement tout en inversant leur position, plaquant Luc contre le comptoir de la cuisine avant de l'embrasser avec fougue.
Luc débarqua finalement à la demeure en retard, sa sœur l'attendant sur le perron tout en tapant du pied.
— Deux heures de retard. Deux putains d'heure ? Et c'est quoi cette gueule ? Pourquoi t'es amoché ? Hurla t-elle en russe.
— Oui, bonjour aussi ma sœur adorée. Ricana Luc en venant l'enlacer. Tu m'as manquée aussi. Comment se passe tes répétitions ?
— Je vais te défoncer ! Tu vas voir !
Naëlle le laissa finalement rentrer, les enfants venant lui dire bonjour aussi vite avant qu'il ne monte faire le point sur le mois en Russie avec sa sœur, ressortant juste avant le repas du midi du bureau. Il alla frapper à la porte du bureau de Carla, souriant en entrant.
— Madame Gomora, encore au travail à ce que je vois. T'étais caché ici petit brun.
Il attrapa Matthias pour l'embrasser, allant embrasser Carla.
— Ça a été la Russie ? sourit Carla. Et c'est quoi ce visage.
— Les combattants en Russie sont très amusant. Ricana Luc en haussant les épaules. C'était vraiment super sympa. Et toi comment s'est passé ton mois ?
— Oh et bien le dossier est pratiquement bouclé. Je travaille surtout sur l'argumentaire pour la peine de mort. Ça demande une présentation sans faille pour réussir à leur faire voter. Oh pendant que j'y pense. Sourit-elle en ouvrant son tiroir pour en ressortir un dossier pour le tendre à Luc. Ça c'est les papiers officiels pour la milice. La période d'essais est finie et son fonctionnement ainsi que son efficacité ne peux plus être remis en cause avec l'affaire des 7. Toutes frappes ou action du clan est... légale au regard de la loi maintenant. Ricana-t-elle. Tu pourras le transmettre aux démons ?
— Sympa. Ricana Luc. Je vais transmettre ça à ma sœur. Pense aussi à te reposer, t'es pas supposé être de repos pour les fêtes toi ?
— C'est compliqué de se reposer avant ce genre de procès. Je passe mon temps à tout vérifier pour être sûr qu'il ne manque rien et puis j'ai toujours mes cabinets à gérer. Sourit Carla. Mais j'ai promis à Jo de lever le pied une fois l'affaire passée. Du coup j'en profite pour m'avancer un maximum parce que je risque d'être privée de beaucoup de chose après. Plus de grand entrainement, moins de temps de travail... tu connais ton frère.
— En même temps si à chaque fois tu te surmènes... ça lui donne raison tu sais... Vu que sans intervention tu travailles beaucoup trop...
— Je sais bien mais personne ne peut faire ce travail à me place. Et pour être honnête, j'ai toujours fonctionné comme ça. Mais avec mon mini beau brun, j'ai quand même ralenti un peu.
— Oui, mais reconnais que déjà ta première grossesse est tombée dans une période délicate. Jo a sûrement envie que tu aies une grossesse où tu peux profiter un peu plus... Il est sûrement trop protecteur et extrême si on le laisse faire... Mais c'est un truc de John je présume. Ricana Luc.
— Oh oui, clairement un truc de John. Ricana Carla. Il est vraiment trop craquant son côté protecteur. Et je sais qu'il a raison mais ne rien faire... Je risque de ne pas être... très calme et reposé non plus. Faut que je trouve le juste milieu. Y a déjà la première écho qui arrive et je sens que mon temps de travail va en prendre déjà un coup.
— T'en fais pas, tu sais que ma sœur sera de ton côté va. Imagine Elena... Ça va pas être mieux. Ricana Luc.
— Oh ça, Nino a déjà commencé. Ricana-t-elle. Surtout qu'il n'a plus besoin de la kidnapper maintenant. Et puis elle a Carlos en plus de Nino. J'vais clairement pas me plaindre de Jo.
— J'avoue que Nino est clairement quelqu'un d'hyper protecteur tout comme Carlos... Ça doit la rendre dingue. Ricana Luc. Allez Madame, on va manger !
— C'est déjà l'heure ? souffla Carla en regardant sa montre avant de ricaner. Et bien allons manger. Tu gardes Matthias ?
— Tu vois que tu fais pas attention à l'heure ! Faut que tu fasse gaffe à ça. Deux bourreaux de travail et vous vous étonnez de vous faire couver après. Ricana Luc en ressortant du bureau.
— Hey ! Mais je prends le temps pour danser, m'entrainer... Je fais pas que travailler non mais. Ricana Carla.
— Et tu dois savoir prendre le temps de rester à l'écoute de ton corps pour déterminer quand tu as besoin de te poser. Rétorqua Luc en aidant Matthias à marcher.
Il redressa la tête en haussant un sourcil, secouant doucement la tête.
— Déformation d'être sorti avec un médecin on dirait. Ricana Luc. Désolé.
— Évite de sortir avec un gynéco alors. Ricana Carla.
— Pas besoin de sortir avec un gynéco pour très bien connaître l'anatomie féminine madame !
— Oh mais ça j'en doute pas. ricana Carla. J'veux juste éviter la déformation trop détaillée hein.
— Je connais pas de gynéco donc ça tombe bien. Ria Luc.
— Sauvée. Ria Carla.
Ils rejoignirent tranquillement tout le monde pour manger, Luc proposant aux enfants une balade en cheval après le repas.
— Ça te dit ? Souffla Naëlle à John. Ça fera du bien aux chevaux.
— Je dis jamais non à une balade à cheval en famille. Sourit John. Et ça nous fera du bien aussi.
— C'est sûr. Sourit Naëlle.
— Je dois faire un petit tour à la villa. J'en profiterais sur le retour, je devrais pas en avoir pour longtemps. Sourit-il avant de l'embrasser dans le cou.
— Tu serais une femme enceinte tu serais privée de courir partout. Ricana Naëlle.
— Une chance pour moi alors. Ricana doucement John alors qu'il s'attardait dans le cou de Naëlle.
Elle ricana en caressant son visage, observant Luc donner le biberon à Matthias tout en discutant avec les jumeaux.
— Tu as eu le temps de faire le point avec le chaton pour son retour de mission au fait ? Souffla Naëlle.
— Je voulais voir déjà avec Pavel pour avoir son avis. Tu veux t'occuper d'Angie ? souffla-t-il en se redressant.
— Non non, je te laisse faire. Étonnement cela s'est bien passée et elle a bien suivi les ordres.
— C'est plutôt une bonne chose. Ok. Je ferais le point avec elle après avoir parlé à Pavel. Souffla John en hochant la tête. Y a des chances pour qu'elle demande à en faire d'autres.
— Étonnant dis-donc. Ricana Naëlle.
— Oui. Enorme surprise hein. Ricana John.
Le repas continua dans la même ambiance agréable et familiale avant qu'ils ne prennent le temps d'un café où Naëlle reçu à message de Silvio.
« Salut mamie Turlutte. Juste pour te dire, qu'ici tout va bien et qu'on va y rester encore un petit peu. L'endroit est superbe. Encore merci. »
« Salut papi George, contente que le lieu vous plaise et que vous puissiez y passer du bon temps. Je transmets à Salomon pour les ravitaillements. Pensez à manger quand même. Bisous »
— Ils vont pas revenir avant un moment les deux. Ricana Naëlle en rangeant son portable.
— L'avantage d'avoir son propre avion. Sourit John. Bon, je vais aller préparer les chevaux.
— Surtout qu'ils vont pas être dérangés là où ils sont.
— L'endroit donne très envie. Sourit John en se penchant pour l'embrasser.
— Messieurs veulent aussi un voyage sur une île privée ? Sourit en coin Naëlle.
— On adorerait ça. sourit John en levant un sourcil avant de secouer la tête. Oh bordel. Souffla-t-il en se redressant aussi vite.
Naëlle haussa un sourcil en penchant la tête, observant John avant de ricaner doucement.
— Oui, cela vous dit vraiment bien dis donc...
— Femme de tous nos fantasmes. Susurra John en venant frôler ses lèvres. Je te proposerais bien de venir m'aider à préparer les chevaux mais je ne suis pas sûr de ne pas en profiter.
— Ce qui est très risqué vu que les enfants vont sûrement venir aider. Et ton corps te trahit déjà beaucoup.
— Mon corps ne sait pas mentir. Sourit John en se redressant. Il va me falloir être patient alors.
— Mon pauvre petit samurai et mon pauvre démon. Ricana Naëlle. Terrible attente.
— Une vraie torture. Ricana John. T'as pas idée.
— En même temps si vous alimentez l'un l'autre vos idées aussi... Vous en êtes au tenue ou pas encore ?
— Pas de tenue du tout pour le moment. Sourit en coin John. Mais ça ne devrait pas tarder.
— Qu'est ce que ça va être quand tu vas arriver aux tenues alors... Ricana Naëlle.
— J'ai déjà très faim de ma femme et là, ça ne s'arrange pas si on arrive à parler tenue. Ricana John. C'est le moment où je fuis préparer les chevaux.
— Hmhm. Sourit en coin Naëlle. Bonne préparation de chevaux alors.
— Ce que tu peux être cruelle. Ricana John en partant bien plus vite que prévu.
— Très convaincant et crédible. Ria Naëlle.
— J'y travaille encore. Ria John tout en continuant sa marche dans le hall.
Naëlle haussa un sourcil en entendant Luc ricaner alors que Salomon lui proposait un café, les deux regards se braquant sur Luc.
— Tu explique ou.... ? Demanda Naëlle en regardant Luc.
— Non non... Je veux bien du café merci Salomon.
— Cette journée est de plus en plus bizarre. souffla Carla.
— Pourquoi ça ? Souffla Jo.
— John qui prend la fuite et Luc qui rit à cause du café. Tu trouves pas cette journée... étrange ?
— Bah ton frère qui prend la fuite, c'est sûrement pour... laisse tomber. Et Luc... on finira bien par le savoir.
— Pas faux. Ricana Carla avant d'embrasser Jo. Bon je vais retourner travailler. Je prends Matthias ou tu veux le garder ?
— Pas de travail Madame. Balade à cheval. Répondit Jo.
— Oh mais... Attend j'avais pas... Et fais pas ta tête de « c'est pas négociable ». J'peux pas faire la balade plus tard ?
— Tu vas me dire que t'as plein de boulot madame surbooké ?
— Ouais c'est bien ta tête de « c'est pas négociable ça ». Ok, j'vais faire la balade.
— Madame l'avocate se rend de son plein gré ? S'étonna Jo. Tu es malade ? Continua t-il en touchant son front.
— Disons que je prends en compte ma dernière discussion avec ton frère. Mais cries pas victoire non plus monsieur Gomora. Ricana Carla.
— Ok... Ça c'est étrange. Où est ma femme ?
— Continue comme ça beau brun et je remonte travailler. Tu vas voir où elle est ta femme. Râla en sicilien Carla tout en croisant les bras.
— Ahh là je te retrouve ! Ricana Jo.
— T'as vraiment d'la chance d'être aussi craquant monsieur Gomora.
— T'es en train de préparer ta vengeance c'est ça ? Ricana Jo en s'approchant d'elle.
— Exactement. Souffla Carla en levant un sourcil tout en l'observant s'approcher.
— J'ai hâte de voir ça alors. Sourit en coin Jo.
— Oh tu vas le voir crois-moi beau brun. Sourit Carla en l'agrippant par la chemise avant de l'embrasser. Tout craquant et sexy que tu es, tu y échappera pas.
La troupe rejoignit ensuite les chevaux, partant pour une longue balade ensuite. Ils revinrent en milieu d'après-midi, prenant le temps de nettoyer les chevaux et de faire leurs box avant de rentrer prendre le goûter. John revint une vingtaine de minutes plus tard, arrivant à la demeure avec Susanoo après avoir fait son passage à la villa, apercevant Karel rejoindre le perron.
— Monsieur Karel. Ils sont au goûter, entrez. Sourit Salomon en ouvrant.
— Bonjour. Merci Salomon. sourit Karel avant d'entrer dans la demeure, rejoignant tranquillement la salle à manger.
Naëlle se recula par réflexe en plissant le nez, fixant Karel en se demandant ce qui l'agressait autant.
— Un café monsieur Tosetti ? Ricana Luc.
— Un... Euh oui. Merci. Ricana Karel. Pardon bonjour à tous.
Naëlle l'observa passer en hochant la tête, finissant par tilter.
— Mais il pue la faim ! S'exclama Naëlle en russe.
Luc recracha son café, alors que les enfants cherchaient à comprendre.
— Pardon. Marmonna Naëlle.
John qui venait tout juste de rejoindre la salle, se figea aussi vite en se pinçant les lèvres alors que Karel s'était lui, stoppé sans trop comprendre ce qu'il venait de se passer. Naëlle observa John, se pinçant les lèvres avant de ricaner alors que Luc essuyait le café sur la table en marmonnant en russe contre sa sœur.
— Je vais peut-être aller prendre une douche hein. Grimaça en japonais John tout en se grattant la nuque. Désolé.
— Non non, t'en fais pas. Viens là. Ricana Naëlle.
— D'accord. souffla John en la rejoignant avant de l'embrasser.
Naëlle surveilla Luc du coin de l'œil, buvant son café l'air de rien alors que Salomon reversait un café à Luc.
— Je peux savoir pourquoi le mot café vous fait ricaner ?
Karel haussa les sourcils en tournant la tête vers Naëlle, n'osant regarder Luc alors qu'il retenait son rire.
— C'est juste.. Ricana Luc. Il est très fan de café.
— Oui, j'ai un peu augmenté... ma consommation récemment. Ajouta Karel en continuant de se contenir.
— Et la vrai raison ?
— J'ai peut être aussi... proposé... euh insisté pour offrir un café à votre frère en moyen de... d'esquive sur quelques questions.
— Ça rame dur décidément un Tosetti. De père en fils. Marmonna Naëlle.
— Ra... euh non je rame pas. C'est...
— Champion d'aviron ouais. Sourit en coin Shiro en levant un sourcil.
— Oh... T'as capté l'odeur... Souffla Naëlle en tournant la tête vers lui.
— Monsieur Akuma... Vous deviez pas négocier un truc en rapport avec une île ? Lança Luc avec un sourire en coin.
Luc se leva dans la foulée, attrapant la poignet de Karel pour l'entrainer avec lui, embrassant les enfants en passant avant d'emmener Karel à l'étage.
— Je te préviens, j'ai besoin d'une douche, on a été faire une balade en cheval. Ricana Luc.
— La douche c'est bien. ricana Karel. J'aime bien la douche.
Luc ricana tout en le faisant entrer chez lui, refermant derrière eux avant de défaire sa chemise.
— Nouvelle passion pour la douche ? Ricana Luc.
— C'est toujours très agréable une douche et parfois certaines plus que d'autres. Sourit Karel en observant Luc retirer sa chemise.
Luc haussa un sourcil en terminant de retirer sa chemise, ôtant ensuite son pantalon et le reste de ses vêtements.
— Ouais. Je confirme. Celle-ci à l'air vraiment très sympa. Sourit en coin Karel tout en profitant très clairement de la vue. Besoin d'aide ?
— Tu veux pas un verre plutôt ? sourit en coin Luc en s'approchant de lui.
— Pas vraiment soif pour l'instant. Sourit en coin Karel sans quitter Luc du regard.
— Étonnant. Souffla Luc en défaisant la chemise de Karel. Tu sais que tu semble vraiment prêt à bondir là...
— Peut-être parce c'est le cas. Souffla Karel en se laissant faire tout en fixant Luc bien plus intensément.
— Voyons voir jusqu'où tu peux tenir alors. Sourit en coin Luc.
Il laissa ses mains se balader, ses lèvres venant prendre le relais sur certaines parties du corps avant qu'il ne s'occupe vraiment de son envie, l'entrainant ensuite vers la douche qui fut forcément beaucoup plus longue que d'habitude. L'heure d'arrivée de la famille Kanazawa ainsi qu'Uta arriva rapidement et ce fût Shiro et son Dragon qui partirent les récupérer à l'aéroport privé. Ils prirent le temps de les saluer pendant que les bagages étaient chargés, prenant la route ensuite vers la demeure où ils furent accueillis par les enfants.
— Bonjour mes petits dragons. Sourit tendrement Ayako en japonais tout en les enlaçant.
— Ils ont encore bien grandit. Sourit Aiko avant de les embrasser à son tour.
— Oui, ça grandit vraiment trop vite à cet âge là. Sourit Naëlle.
— Et ça doit courir aussi bien plus vite. Ricana-t-elle doucement.
— On est passé au sans couche pour monsieur Hakan, ça a l'air de bien l'éclater sans oui. Ricana Naëlle.
Elle les emmena dans le salon, leur servant à boire alors que tous le monde venait saluer les arrivants.
— Mais tu verras certainement des progrès chez eux c'est sûr. Sourit Naëlle à Aiko.
— J'ai hâte de voir leurs progrès. Sourit Aiko en hochant la tête. Comment se passe l'initiation katana ?
— Ils progressent très bien. C'est John et Shiro qui font principalement leurs cours, le samedi matin.
— Oh, il faudra que je demande à venir y assister alors. Sourit Aiko alors que Soke ricanait doucement.
— Ils sont encore avec ceux en bois, mais ils s'entrainent souvent le soir après le repas si tu veux.
— Oh super. Oui je veux bien. sourit Aiko en inclinant sa tête.
— Comment ça se passe à l'école ?
— Il a fallut s'imposer au début, mais maintenant ça se passe très bien. sourit Aiko. J'en ai profité pour faire ma propre classe aussi. Ça me plait beaucoup.
— Oh c'est sympa ça. J'en déduis que l'idée était bonne non Soke ?
— Elle l'était. Ricana doucement Soke. Elle l'est toujours.
— Comme quoi hein... Ricana Naëlle.
Soke ricana en secouant la tête alors qu'Aiko observait Shiro avec Iris et Hakan.
— Il parait que notre Demon blanc chante et joue de la musique. Sourit-elle en japonais.
— Dis lui Tõhime, elle n'a pas voulu nous croire. Souffla Soke en hochant la tête.
— En effet. Ricana Naëlle. Tu ne l'as jamais vu ?
— À part quand il venait dans ma chambre pour se moquer en m'imitant ? ricana-t-elle. Non.
— Le mariage au Japon... Mais tu étais sûrement trop concentrée à contempler Hakane madame Aiko. Rétorqua Naëlle avec un sourire en coin.
Aiko se redressa en piquant un far avant de se pincer les lèvres.
— Oh... Possible.
— Mais on ne peut qu'admirer ton application à la tâche. Sourit Naëlle.
— Il est très... captivant.
— Tu sais qu'il est vraiment très gay aussi ? Je comprends ton admiration hein... Mais c'est pas très...
— Oui, je sais mais ça fait tellement de temps que je le trouve... C'est difficile de ne pas... l'admirer.
— Oui je le concède, il y a de quoi. Je suis la première à le reconnaître sans mal que c'est quelqu'un de vraiment captivant. Mais cela ne reste pas viable à terme de désirer un homme qui ne te regardera jamais de la même façon.
— Je reconnais que c'est surement un peu tordu. Mais c'est... comme demander à Shiro de trouver une autre femme qu'il pourrait admirer autant que toi. Tu comprends ce que je veux dire ? Je sais que ce n'est pas un homme avec qui je pourrais être, mais il reste ma vision de la perfection. Grimaça-t-elle en souriant.
— Eh bah... T'es vraiment pas dans la merde Ayako. Soupira Naëlle.
— Oh tu ne m'apprends rien. Ricana doucement Ayako.
Naëlle tourna la tête vers Shiro, l'observant en se retenant de hausser un sourcil alors qu'elle le trouvait clairement bien trop sage.
— T'as préparé quoi encore au juste ?
Shiro tourna la tête vers son Dragon, un sourire un coin sur les lèvres et un regard de sale gosse puis ricana doucement.
— Un petit cadeau pour agrémenter ses nuits.
— Je crains le pire... Soupire Naëlle.
— Bah c'est un geste de bienvenue. Sourit-il en levant un sourcil avant de ricaner. J'aurais pu faire pire mais pas assez de temps.
— Pire ? Non, je veux savoir au final....
— Elle va pouvoir réaliser son fantasme. Ricana Shiro. C'est un beau cadeau pour Noël.
— Ok... Non je suis pas rassuré. S'affola Naëlle avant de monter à tout allure vers l'appartement des Kanazawa.
Elle débarqua dans une chambre remplie de photo d'Hakane sous toutes les poses, y trouvant en prime une poupée gonflable homme avec la tête d'hakane dessus.
— Shiro Akuma ! Hurla Naëlle.
— Oh oh ! C'est le moment où je pars me cacher. Grimaça Shiro avant de fuir à l'extérieur de la demeure tout en ricanant.
— Tu sais que si tu te planque, elle va vraiment salement te punir ? Lança Noz l'air de rien.
Shiro glissa dans le hall en stoppant sa fuite avant de regarder Noz puis amena son regard vers les escaliers.
— Je crois vu sa voix que je vais déjà être puni.
— Ah je sais pas ce que t'as fait... Mais tu vas prendre cher. Ricana Noz en repartant.
Naëlle composa le numéro d'Hakane après lui avoir envoyé la photo, lui expliquant la situation avant de raccrocher puis elle embarqua la poupée, allant la poser dans son bureau. Shiro retourna dans le salon, se servant directement un saké tout en gardant un œil sur la porte d'entrée.
— Laisse moi le temps de réfléchir toi, et on en reparle ! Lança Hakane en passant.
Shiro se pinça les lèvres en souriant tout en suivant Hakane du regard alors que John n'arrêtait pas d'hurler. Naëlle redescendit l'air de rien après avoir parlé avec Hakane, se servant un verre tranquillement alors que Shiro l'observait en levant un sourcil.
— Qu'est ce que tu as fait ? sourit en coin Angélina après s'être approché de Shiro.
Shiro tourna la tête vers Angélina avant de ramener à nouveau son regard sur son Dragon puis se pinça les lèvres avec de laisser la place à John qui reposa son verre avant de se mettre en direction des chambres tout en marmonnant en Sicilien.
— Il se débrouillera avec Hakane. Souffla Naëlle l'air de rien.
— Ouais sauf que je vais prendre aussi pour le coup. Râla John en continuant sa marche. Je passe mon temps à prendre pour lui.
Il monta ensuite rapidement jusqu'à l'étage puis entra dans la chambre d'Aiko, écarquillant aussi vite ses yeux tout en haussant ses sourcils.
— Bordel Shiro ! Y a que toi que ça fait rire ce genre de conneries. Grogna John. Et non, c'est ni drôle ni amusant. Tu fais chier sérieux.
— T'as raté la poupée.... De très bon goût d'ailleurs. J'ignorais éveiller ce genre de fantasme chez Shiro. Lança Hakane en croisant les bras.
— Une.... Poupée ? Genre... une poupée pour... Il a toujours passé son temps à taquiner sa sœur. Grogna John en tournant la tête vers Hakane. Je m'excuserais bien mais je ne contrôle pas ses conneries.
— Une poupée pour baiser oui. Avec ma tête dessus.
— Y a des poupées avec ta... non. J'veux pas savoir en fait. Souffla John en se passant une main dans ses cheveux. Je sais pas quoi dire et je ne peux pas te dire de ne pas te venger, j'en suis conscient.
— Nan y'a que vous pour créer ça. Marmonna Hakane en repartant.
John l'observa repartir avant de soupirer en laissant tomber sa tête puis commença à retirer toutes les photos se trouvant sur les murs, redescendant quelques minutes plus tard avec pour aller les brûler à l'extérieur, son froncement de sourcils ne quittant pas son visage.
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