Chapitre 87.Questions, Intervention.
L'assistant donna alors le compte à rebord à l'oreillette et l'émission reprit.
— Nous voilà de retour pour cette dernière partie d'émission spécial concernant l'affaire du réseau des 7 actuellement dont les membres sont incarcérés dans l'attente du procès. Nous avons eu la chance de recevoir trois invités d'exception qui, de par leur témoignage et intervention, nous ont apporté une quantité d'informations incroyables. Encore merci à vous trois. Commença Marie. Pour cette dernière partie, nos invités ont accepté de répondre à quelques questions que vous aimeriez leur poser. Bien sûr, ce seront des questions sur l'affaire. Vous pouvez voir un numéro apparaître en bas de vos écrans.
Elle ramena son regard vers ses invités puis enchaîna en leur souriant.
— En attendant le premier appel, je vais en profiter pour poser une question. Sourit Marie. Qu'attendez-vous de la justice pour ces hommes et femmes qui sont actuellement en attente du procès.
Luc pris quelques secondes pour réfléchir, se retenant de peu de soupirer.
— C'est un processus qui est nécessaire autant pour les victimes que pour les familles des victimes. Que la justice de ce pays dise haut et fort que oui, ces monstres sont coupables de choses atroces, et que personne ne viendra les protéger. Personne ne viendra chercher à récupérer les victimes pour les remettre à d'autres monstres en toute impunité, que ce cauchemar est enfin terminé. Nous mettrons des années sûrement à remettre sur pied ces personnes, à ce qu'ils arrêtent de regarder autour d'eux avec la peur qu'on vienne les reprendre, à ce qu'ils parviennent à dormir sans revivre tout ça... à juste vivre en profitant de la vie. Pour beaucoup de personne qui ont quelqu'un chez nous... Ce ne sera pas assez. La souffrance ne sera pas rendue à sa juste valeur... Mais c'est un premier pas essentiel que la justice reconnaisse officiellement cette affaire. Pour tout le travail qui a été fait par tout le monde au moins, qu'elle dise qu'on avait tous raison de s'acharner à les débusquer au grand jour.
— C'est aussi l'occasion pour la justice de montrer qu'elle protège ses citoyens et sait punir comme chacun peut l'attendre, les coupables. Acquiesça Marie avant de relever la tête. Ah, il semble que nous avons déjà un auditeur en ligne. Bonsoir.
— « Bonsoir »
— A qui voulez-vous poser votre question ? Monsieur ?
— « Simon. Simon Lewis. Je voudrais poser une question à monsieur Gomora »
— Bonsoir Monsieur Lewis. Sourit Luc. Je vous écoute.
— « Merci. Voilà, je voulais savoir pourquoi une milice ? »
— Ricane pas abruti je te préviens. Souffla Naëlle en relevant la tête de l'ordinateur.
— C'était nos conditions. Il était hors de question, avec tout le respect que j'ai pour nos forces de l'ordre, que nous les laissions intervenir sans être certains que tout se passerait correctement. Reconnaître aux personnes qui ont aidés un statut particulier a donné toute autorité pour les arrestations, la validité des preuves prélevées selon les règles en vigueur. Nous avons passé des années à faire le boulot, à fouiller et à trouver les pourritures de cette organisation, nous avons apporté aux FBI des noms, des preuves, de quoi leur permettre d'intervenir alors qu'ils étaient bloqués... Et j'aurai dû juste avoir foi en eux en restant chez moi ? Sans même pouvoir être là pour accueillir correctement les personnes, les laissant débarquer et traumatiser encore plus ?
Il prit une profonde inspiration, fermant brièvement les yeux.
— Pardon Monsieur Lewis, mon agacement ne vous est pas du tout destiné et je comprend la légitimité de votre question. Reprit plus calmement Luc. Nous voulions tout libérer en une nuit, dans le monde, selon une méthodologie très précise afin qu'une intervention musclée ne traumatise pas plus. Notre collaboration, notre aide, était basé sur une négociation très précise, qu'ils ont fini par accepter. Cela se serait fait avec ou sans eux.
— La réponse vous convient-elle monsieur Lewis ? demanda Marie.
— Oui. Parfaitement. Merci pour votre réponse monsieur Gomora. Nous avons besoin de plus de personnes comme vous. J'ai deux enfants et je me sens très concerné par cette affaire. Un grand merci à vous et vos équipes.
— Merci beaucoup Monsieur Lewis, une très bonne soirée à vous. Sourit Luc.
Naëlle resta beuguée, alors que Ashkara masquait son visage en riant silencieusement, Aaron et Nino se pinçant fortement les lèvres.
— Je vais le buter. Souffla Naëlle.
— Très bien. Nous avons une nouvelle question. Enchaina Marie. Bonsoir.
— « Bonsoir. Je suis Caroline Hall. J'aimerais poser une question à Maître Gomora ».
— Nous vous écoutons. Sourit Marie.
— Bonsoir Maître. J'aurais voulu savoir pourquoi la Cour Suprême ?
Carla hocha lentement la tête en croisant ses jambes tout en se redressant.
— Bonsoir madame Hall. Sourit Carla. C'est une question qui demanderait un certain temps pour y répondre complètement mais je vais tenter d'y répondre au mieux. Alors pour ceux qui ne connaisse pas exactement notre système, la Cour suprême est celle qui contrôle notre constitution. Nos droits fondamentaux. Elle décide le plus souvent de juger des affaires impliquant l'un des Etats de l'Union, un diplomate étranger... En résumé, pour les affaires les plus importantes. L'affaire Washington, aurait pu en faire partie par exemple. Aujourd'hui, je la sollicite pour plusieurs raisons, d'une part parce que cela ne concerne pas seulement un Etat mais plusieurs dans notre pays ainsi que d'autres pays, comme l'a expliqué monsieur Gomora tout à l'heure. Et c'est ce qui me donne le droit à cette demande. Ensuite... commença Carla avant d'inspirer.
Elle se pencha par prendre son verre, en buvant une gorgée avant de s'excuser.
— Donc, une autre des raisons, est que celle-ci décide de réviser une loi lorsqu'elle semble ne pas être juste ou qu'elle puisse porter atteinte à ses citoyens. Et la constitution est très clair là-dessus. Pourquoi je vous parle de loi ? Tout simplement parce que j'ai l'intention de demander la révision de celle qui a abolie la peine de mort. C'est un sujet vaste et qui soulève beaucoup de désaccord, mais je défis ce soir quiconque de m'appeler pour me dire que ces... monstres qui ont commis pendant des années et des années toutes ces horreurs à ces enfants. Osez me dire que ces... personnes ont des droits. La constitution protège ces citoyens, eu ne sont même pas humain. Je ne leur reconnais aucun droit. Et il est hors de question qu'ils profitent de nos institutions, alors que leurs victimes ne voient encore aucun avenir si tant est qu'ils puissent un jour en avoir un à nouveau.
— Je vais buter les deux. Je vais buter tout le monde. Marmonna Naëlle en russe. Remuez vous le fion, ça va sonner sévère. Gueula Naëlle.
Elle tourna le regard vers John, prenant quelques secondes à tilter.
— Pardon... L'habitude. Je.. m'y remets..
John posa sa main sur celle de Naëlle tout en continuant de lire les questions envoyées par le standard.
— Tiens. Choisit la prochaine question. Souffla John en posant l'ordinateur devant Naëlle. Vois pour ce soit Angie qui puisse y répondre, je crois que Luc et Carla sont à leur maximum. Je veux pas leur demander plus. Je vais aller voir le standard pour prendre la température.
— Je vais les buter. Marmonna Naëlle. Ok, bon courage. Tiens envoie Claire Collins.
— Claire Collins Ok. souffla John.
Il l'embrassa avant de se lever puis rejoignit le standard alors que Marie remerciait l'auditrice, attendant l'appel suivant.
— Bien. Avons-nous une autre question ?
— « Bonsoir ».
— Bonsoir vous êtes ?
— « Claire Collins ».
— Nous vous écoutons Claire.
— « Je souhaiterais poser une question à mademoiselle Panetti ».
— C'est... commença Marie un peu gênée.
— Aucun problème Marie. Intervint Angélina. Bonsoir Claire. Puis-je vous poser moi-même une question avant que vous me posiez la vôtre ?
— Oh bordel... souffla John en relevant sa tête vers le plateau.
— Bien Claire. Avez-vous regardé l'émission depuis le début ? Je vous demande ça parce que si vous n'avez déjà pas compris mon nom, je doute de votre question. Donc reprenons les choses correctement. Je suis Angélina Napoli Salvatore.
— « Oui pardon. Toutes mes excuses. J'ai toujours suivi votre émission et... »
— Posez-moi votre question Claire.
— « Oui. Voilà. Je voulais savoir pourquoi est-ce HOPE et Phenix qui ont accueillis et prennent en charge les victimes ? »
— On dirait que c'est ma soirée. Ricana nerveusement Angélina. Bien, comme l'a dit monsieur Gomora avec le plus grand soin et la plus grande patience. Cela fait des années que HOPE accueille les victimes de ce genre de trafic, et PHENIX a ouvert par la suite pour épauler car le travail est de plus en plus important. Nous découvrons malheureusement chaque jour de nouvelles victimes et réseaux tous plus écœurants les uns que les autres. C'est un travail très long, et qui demande un investissement des plus sérieux. Il était donc logique que les multiples victimes de ce réseau soient accueillies par des gens compétents et investi que ce soit pour les familles ou pour les enfants. C'est une continuité. Du moment où l'on les sort de leur enfer jusqu'au moment où l'on fait le point de tout ce qui a été brisé en eux. Physique, mental, aides psychologiques pour les victimes et leurs familles. Je ne connais pas d'institution comme celle de HOPE. Et vous ?
— Nous ne disons pas que ce pays n'est pas composé de personnel tout autant compétent que nos institutions pour les accueillir, et nous travaillons d'ailleurs aussi avec du personnel extérieur afin d'aider les personnes accueillis. Mais il faut avoir conscience de la quantité de personne que nous avons sortis de là, de l'environnement très précis qu'il faut, du suivi tout aussi délicat, et nos deux instituts sont spécialisé là-dedans. Nous parlons de milliers d'enfants, de tout âge. Il faut retrouver l'identité de ces enfants, leur famille, enquêter sur les familles afin de s'assurer qu'elles sont viables... Notre personnel est en lien constant avec les autorités pour tout cela. C'est leur travail, et ils ne s'occupent que de ces enfants. C'était la solution la plus humaine pour tout le monde. Compléta Luc.
— Le réseau des 7 est le premier à vraiment être médiatisé à ce point, mais vous devez savoir que cela fait des années que Hope accueille et soigne les enfants provenant de bons nombres d'autres réseaux, trafic humains, esclaves sexuels, n'ayons pas peur des mots, la plupart des gens lisent plus souvent des magazines peoples plutôt que des journaux relatant ce genre de choses. Nous pensons qu'il est temps que les pays se réveillent et prennent conscience de tous ces prédateurs et monstres qui vivent au grand jour sans être jamais inquiété. Termina Carla.
— « Merci pour vos réponses. Ce que vous faites est vraiment incroyable. »
— Et bien je pense qu'avec ces réponses, nous pouvons clôturer cette émission. Sourit Marie. Un grand merci à vous trois pour votre temps et vos réponses.
Naëlle referma l'ordinateur en soufflant, s'allumant une cigarette dans la foulée.
— Besoin d'une vodka moi.
— Sacrée soirée. Souffla un assistant en venant tendre un verre à Naëlle. Monsieur Napoli m'a demandé de vous emmener un verre.
Naëlle haussa un sourcil tout en alternant son regard entre le verre et l'assistant.
— Merci.... Je pense que vous allez tous avoir besoin d'un verre après ça. Souffla Naëlle en prenant le verre.
— La salle de réception a été prévu pour ça oui. Sourit l'assistant. Un des bons côtés quand le patron est là.
— On rend l'antenne ! annonça la régie au micro.
Luc laissa tomber sa tête en arrière, tapant dans la main d'Angelina et de Carla, prenant de profondes inspirations.
— T'as géré. Sourit Jo en lui tapotant l'épaule.
— Oui. T'as été super. Quel exercice... Sourit Carla avant de tourner la tête vers Angélina. Et tu faisais ça tous les jours toi.
— On prend vite l'habitude. Vous vous en êtes sorti comme des pros.
— Ouais bah, je suis quand même plus à l'aise dans un tribunal hein. Ricana Carla.
— Vas te faire, je fais pas ça tous les jours. Marmonna Luc.
— Très bonne idée. Ricana Angélina en se levant pour rejoindre Pavel, laissant une nouvelle fois Marie en plein beug, faisant ricaner aussi vite Carla.
— Nan mais pas maintenant la perverse ! S'écria Luc.
Naëlle recracha son verre, s'excusant tout en regardant vers Luc.
— Je le connais pas. Je sais même pas qui est ce mec. Nia Naëlle avant de partir.
— Oh ? s'étonna l'assistant en la regardant partir.
Ashkara vint chercher Luc en ricanant, l'emmenant boire un verre alors que Diego rejoignait l'étage tout en portant Matthias endormi en dessous de son manteau, tenant la main à Hakan alors que Ezio tenait Iris dans ses bras.
— Oh mes amours, pas couché ? Sourit Naëlle en s'accroupissant.
— Maman ! sourit Hakan en lâchant la main de Diego pour aller se blottir dans les bras de sa mère.
Elle l'enlaça en l'embrassant, attrapant Iris qu'Ezio avait relâché.
— Merci. Sourit Naëlle.
Diego discuta un peu avec elle avant de partir à la recherche de Carla et Jo, Naëlle embarquant Hakan et Iris avec elle.
— Oh oh, mon pirate ! Sourit Luc.
— Rain ! Hakan pas dodo apès hein ?
— Son côté patron qui reprend le dessus face à toi ? Demanda Naëlle en haussant un sourcil.
— Eh bien, un câlin et j'y réfléchirais monsieur Napoli Kanazawa Gomora T. Répondit Luc avec un sourire en coin.
Hakan prit quelques secondes pour réfléchir puis tendit ses petits bras vers Luc. Il ricana en l'attrapant, le portant pour l'embrasser sur le front.
— On va regarder papa travailler ? Sourit Naëlle.
— Ouiii. Sourit Hakan tout en baladant son regard à la recherche de son père.
Naëlle entraina Iris avec elle, Luc la suivant pour aller voir John vers le stand téléphonique, l'y trouvant d'ailleurs à travailler.
— Chut, papa travaille.
— Suuuttt. Souffla doucement Hakan en mettant son petit doigt devant sa bouche.
Luc ricana doucement en hochant la tête pendant que Naëlle baladait son regard sur les personnes du standard. Elle attrapa Iris pour la mettre dans les bras de Ashkara, embrassant doucement celle-ci avant de se diriger vers l'une des standardistes. Elle posa sa main sur l'épaule de cette dernière, s'accroupissant à sa hauteur.
— Un souci ? Murmura Naëlle.
La femme hocha doucement la tête, le visage pâle puis tapa rapidement sur son clavier pour expliquer à Naëlle, lui pointant ensuite l'écran du doigt.
— D'accord. Deux secondes.
Elle attrapa son téléphone, appelant Peter pour lui demander de localiser au plus vite l'adresse du numéro qu'elle donnait et d'envoyer des hommes au plus vite sur place.
— Je vais prendre l'appel, tu peux la basculer sur mon téléphone ? Tiens, c'est mon numéro. Explique à l'enfant que tu passe l'appel à quelqu'un qui vient la chercher pour la sortir de là.
La femme prit le numéro de Naëlle en hochant la tête puis activa son micro.
— Elise, je vais te passer une gentille dame pour que tu lui explique. On envoie quelqu'un pour venir te chercher.
— Mais je peux pas partir, y a ma petite sœur. Faut que je reste avec elle.
— Je te passe la dame ma chérie. Raconte-lui tout. Répondit la standardiste avant de faire basculer l'appel sur Naëlle.
Naëlle décrocha en se redressant, remerciant la standardiste alors que Aaron et Nino recevait l'adresse.
— John, on doit s'absenter. Souffla Nino. Une petite a appelé et apparemment y'a un souci chez elle. Naëlle a demandé à Peter d'envoyer des hommes dès qu'il a l'adresse et elle va vouloir s'y rendre.
John fronça les sourcils en se redressant puis hocha la tête avant de se diriger vers Naëlle pour en savoir plus.
— Bonsoir Elise, je m'appelle Naëlle, je suis la créatrice de Hope. La dame que tu as eu au téléphone m'as expliqué que tu as des soucis à la maison, et il est partit s'acheter à boire donc tu as peu de temps pour ton appel, c'est ça ?
— Oui. Il est parti au magasin mais après j'aime pas quand il revient. Maman travaille et je sais pas quoi faire. Il va faire du mal à ma petite sœur si je parle. Vous aidez les enfants ?
— Bien sûr chaton. Je vais venir d'accord ? Et on va t'emmener en sécurité avec ta petite sœur. Je me mets en route, on reste au téléphone tout le long, et tu m'explique ce qui se passe.
— Tu veux la suivre ? Demanda Luc à John. Je garde Iris et Hakan.
— Oui. Merci. Souffla John en posant sa main sur l'épaule de Luc. Tu peux dire à Angélina de prendre le relais ici. Elle sait ce qu'il y a à faire.
— Ok, on fait ça. Souffla Ashkara en bipant Pavel.
John chercha à attirer le regard de Naëlle avant de lui faire signe de rejoindre le toit de l'immeuble.
— On a un hélico. On ira plus vite. Souffla-t-il.
Elle hocha la tête avant de le suivre jusqu'à l'hélico, laissant Nino lui montrer l'adresse.
— Nos hommes sont sur places et surveilles.
— Ok. On a pas pour longtemps. Souffla John avant d'ouvrir la porte du toit. On y va.
Nino tendit une arme à Naëlle, la glissant dans son dos avant de monter à bord de l'hélico, prenant place avec tout le monde pour se diriger vers l'adresse. Ce fut John qui pilota l'hélico, accédant à l'adresse après quelques minutes de vol. Naëlle descendit aussi vite de l'hélico alors que l'appel venait de se couper, dévalant au plus vite les escaliers tout en vérifiant les numéros d'étages. Elle entra sans s'arrêter à l'étage correspondant à l'appel, vérifiant le numéro de porte avant de frapper à celle-ci en faisant signe aux autres de rester où ils étaient.
— Sérieux, c'est pas une heure. Râla une voix derrière la porte avant de l'ouvrir. Qu'est ce qu... Oh. Salut. Tu t'es perdu ?
— Bonsoir. Sourit Naëlle avant d'envoyer son poing à pleine puissance dans la tête de l'homme.
Elle se contenta de passer au dessus de l'homme inconscient, cherchant du regard.
— Elise ? C'est Naëlle.
— C'est la dame du téléphone ? demanda une petite voix.
— Oui c'est moi chaton. Tu peux venir avec ta sœur ?
La porte d'un petit débarra s'ouvrit lentement, faisant apparaître la petite Elise en pyjama, portant sa petite sœur dans ses bras.
— Il est parti ?
— Il fait dodo. Sourit Naëlle en s'approchant d'elle. Tu vas bien ?
— Je me suis caché avant qu'il arrive. Il me cherchait quand ça a frappé à la porte. Répondit la petite fille en hochant la tête.
— Tu as bien fait ma puce. On va aller à Hope pour faire un bilan de santé pour vous deux d'abord, tu veux prendre quelque chose pour ta sœur et toi ? Des doudous ou des vêtements ?
La petite fille hocha la tête avant de repartir vers la débarra tout en gardant sa sœur dans ses bras puis en ressortie avec une couverture et une peluche, les deux accroché à un petit sac à dos.
— J'ai pris que un biberon pour Nelly et puis je sais pas choisir ses habits. Souffla Elise un peu gênée.
— D'accord. Souffla Naëlle en enlaçant l'enfant. Tu veux que je t'aide à porter ta sœur ou ça va ?
— Je peux la garder ? Je suis grande, j'ai presque 8 ans et maman m'a appris à bien la tenir.
— Bien sûr chérie, tu me dis si c'est un peu lourd pour toi.
Elle se redressa en tournant la tête vers l'homme assommé, caressant la tête de l'enfant.
— Nino, attache le et fais le transporter par l'une de voiture jusqu'à HOPE, qu'on le mette dans une cellule d'isolation en lui enlevant tout ce qui peut lui permettre de se blesser. Demanda t-elle en russe.
Elle reposa ensuite son regard sur l'enfant, cherchant son manteau du regard.
— Tu as un manteau chaton ? On doit te couvrir avant de sortir, et ta sœur aussi.
— C'est dans la chambre. Répondit la petite fille en reculant après avoir vu Nino. Je vais... les chercher.
— Je sais chaton, ils vous approcheront pas t'en fait pas. Ils ne vous feront pas de mal, ils sont là pour embarquer le monsieur. Je vais t'aider ok ?
— D'accord. souffla l'enfant en hochant la tête. Je vous montre ma chambre.
Naëlle suivit l'enfant pour l'aider à s'habiller, Nino en profitant avec Aaron pour attacher l'homme avant de le balancer à l'un des hommes pour qu'il l'embarque en voiture.
— Faites gaffe, elle va sûrement appeler les flics si les dire de l'enfant sont confirmé à Hope. Donc vous l'abimez pas même si c'est tentant. Grogna Nino.
Aaron pencha la tête en entendant son prénom, rentrant dans la chambre en haussant les sourcils.
— Oh. Souffla Aaron. Ça fait étrange. Tu aimes bien ce groupe ?
— Oui. Je les aadooore. Sourit la petite fille. Et l'Ange, il est trop beaauu. Des fois je rêve qu'il vient nous chercher avec ses ailes. Et maintenant y a Perséphone, elle, elle est trop beellle aussi. Tu aimes la musique ?
Aaron ricana doucement en s'accroupissant, sortant son téléphone alors que Naëlle couvrait la plus petite des deux.
— Je vais même te dire un secret, je les connais. Sourit Aaron en montrant une photo de coulisse avec le groupe.
— Oooh tu as trop de la chance ! sourit la petite fille en haussant les sourcils tout en fixant la photo. Tu sais quand je serais plus grande, j'irais les voir. Parce que là je peux pas. Maman dit que je dois pas écouter leurs chansons mais moi j'aime bien.
— Eh bien, je peux m'arranger pour qu'ils viennent te voir, mais avant ça, on va devoir partir. On va faire un tour en hélico et aller à HOPE. Là bas, il y aura des médecins qui vont te faire des examens qui ne font pas mal. On va devoir aussi appeler la police pour que tu leur raconte ce que vous a fait le monsieur et tu vas devoir tout leur expliquer même si c'est très dur. Tu as été très courageuse, il va falloir l'être encore un peu d'accord ma puce ? Souffla doucement Aaron.
— Toi tu es très gentil. Je t'aime bien. sourit la petite fille avant de lui faire un bisou sur la joue. Oh mais, je suis jamais aller dans un... hélico. Ça fait peur ? Pourquoi on va à HOPE ? Maman, elle va nous chercher et puis pourquoi il dormait ? Il dort jamais d'habitude. Faut que je dise quoi à la police ? Je crois que j'ai un peu peur monsieur.
— Maman nous retrouvera à HOPE. Sourit tendrement Naëlle en endormant la petite. Le bruit de l'hélico fait un peu peur, tu veux de la musique dans les oreilles ? Aaron va te porter d'accord, il a pas ses ailes mais il fera l'affaire sans non ?
La petite fille hocha lentement la tête, haussant à nouveau ses sourcils en regardant Aaron puis tourna la tête vers ses affiches au mur avant de ramener son regard vers lui.
— Je savais que tu viendrais nous chercher. Sourit-elle en venant se blottir contre lui, laissant ses larmes couler. Merci.
Aaron l'enlaça pour la porter en se redressant, attrapant ses écouteurs pour les mettre dans les oreilles de la petite avant d'enclencher sa musique, ressortant de l'appartement alors que Naëlle tenait les affaires que voulait prendre la petite ainsi que la plus petite.
— Allons à Hope. Souffla Naëlle à John.
John hocha la tête tout en regardant les enfants puis se mit en marche pour l'hélico. Il laissa Naëlle et Aaron s'installer avec les deux petites puis prit place aux commandes avant de démarrer l'appareil sans plus attendre. La petite resta blotti contre Aaron tout en fermant les yeux, laissant la musique atténuer ses peurs alors que John fonçait en direction de HOPE.
— On arrive. souffla-t-il après 10 minutes de vol.
— L'équipe nous attends. Informa Nino. Ce sera une majorité de femme pour ne pas stresser plus les deux.
Naëlle hocha doucement la tête en berçant la petite, alors qu'Aaron gardait la grande serrait contre lui. Ils rejoignirent ensuite l'équipe de Hope, laissant les deux petites aller faire les examens tout en restant dans leur champ de vision alors que Naëlle s'allumait une cigarette.
— Préviens les flics.. Ça m'étonnerait que ça soit une fausse alerte. Souffla Naëlle.
— Je m'en charge. Répondit Nino en s'éloignant.
— Pourquoi... Non rien. Souffla John avant de glisser ses mains dans ses poches.
— Pourquoi quoi ? Demanda Naëlle en tournant le regard vers lui.
— Pourquoi les flics ? Ce n'est pas eux que la petite a appelé.
— Je sais mon amour, mais ils doivent enquêter pour savoir si la mère était au courant ou pas. HOPE et PHENIX ont l'autorité pour garder les enfants pour ce genre d'affaire, c'est aux autorités de mener l'enquête après. Ça ne veut pas dire qu'il aura une vie en prison tranquille.
— Il aura quand même une vie. Soupira John tout en regardant les petites. Tu sais ce que je pense des... autorités. Ces ordures y réfléchiraient à deux fois si c'était la « Milice » qui se chargeait d'eux. Ils ne craignent pas les flics. Combien de gosses ne sont pas entendu ni cru ?
— Dans tous les cas il faut une enquête sur la mère. Souffla Naëlle en caressant la joue de John. C'est un appel qui a été enregistré à ton studio, où je dis clairement que je m'y rends. Je ne peux pas ne pas passer par les autorités, mais non, il n'aura pas une vie en prison.
— D'accord. souffla-t-il en se penchant pour l'embrasser. Je vais demander à ce que l'on laisse le numéro du standard ouvert et recruter le personnel nécessaire pour répondre au cas où. L'émission va être retransmise toute la semaine. Si ça peut aider d'autres gosses...
— D'accord, merci. Répondit Naëlle avant de l'embrasser.
La médecin en charge revint vers Naëlle après avoir fini les deux auscultation, l'emmenant dans son bureau pour lui montrer les résultats.
— Je suis désolé... Au vu des lésions de la plus grande... Cela fait certainement un moment qu'il abuse d'elle. La petite n'a pas de lésion, mais ça ne prouve pas qu'il n'y ait pas touché. Expliqua la médecin.
Aaron profita que la petite avait fini ses examens pour l'envelopper dans une couverture, s'installant à côté d'elle dans le lit tout en prenant son téléphone.
— On va appeler quelqu'un.
Il appela Cole, lui faisant décrocher en visio afin d'avoir une conversation avec la petite, changeant un peu les idées de l'enfant alors que la police rejoignait Naëlle dans le bureau du médecin afin de savoir ce qu'il se passait.
— Bonsoir. Souffla en hochant la tête l'un des policiers.
— Bonsoir. Souffla Naëlle en leur serrant la main. Nous venions de finir l'émission quand le standard a eu l'appel de la petite fille, elle expliquait la situation à la standardiste et nous avons décidé de nous y rendre au plus vite pour les emmener ici. Elles sont dans une chambre, et on vient de terminer les examens médicaux. Il y a bien sévices sexuels au moins sur l'enfant de sept ans... Aucune lésion physique sur la petite de moins d'un an mais d'après les dire de la grande... Il avait commencé à la toucher aussi. La mère travaille de nuit apparemment, et lui en profite.
— Il va nous falloir les rapports médicaux, le nom des enfants et nous aurons aussi besoin de vos dépositions. Répondit l'un des policiers en hochant la tête.
— C'est le père des enfants ? demanda un autre tout en prenant des notes.
— Non, ce n'est pas le père de ce que m'a dit la fille. C'est le petit ami de sa mère. Répondit Naëlle alors que la médecin donnait une copie des deux rapports médicaux.
— Nous allons garder les deux enfants en observation le temps de votre enquête, c'est la procédure. Informa la médecin en rédigeant le papier. Il n'y a pas de marque de violence physique, sûrement pour éviter d'alerter la mère ou l'école. Il doit savoir comment faire sans laisser de marque. Il y a eu violence plus tôt dans la soirée pour les deux par contre. Nous avons retrouvé des traces de spermes qui sont partie en analyse. L'homme a été placé en cellule d'isolement, le voulez-vous ?
— Vous avez procédé à.. l'arrestation ?
— C'est notre droit en tant que milice. Intervint John en sortant une carte de son portefeuille. Pour les détails, vous pouvez toujours contacter l'avocate qui a fait l'inscription. Maître Gomora.
— Non, non. Aucun problème. Nous allons prendre en charge cet homme et le placer en détention. Répondit le policier en ramenant son regard vers Naëlle. Pouvez-vous venir dans la journée pour votre déposition ?
— Bien sûr. Confirma Naëlle. Vous voulez parler à la petite ou vous préférez attendre demain ?
— Je pense que nous avons de quoi commencer la procédure. Nous reviendrons la voir demain, si les médecins sont d'accord bien sûr.
— D'accord. Il faut prévenir la mère par contre, nous n'avons pas eu le temps de le faire.
— On va récupérer le suspect et envoyer des agents à l'adresse pour attendre la mère. Elle voudra surement venir ici.
— D'accord, merci. Bon courage à vous. Souffla Naëlle.
— Merci. Souffla le policier avant d'envoyer deux hommes pour récupérer le suspect pendant qu'il contactait par radio ses collègues pour le domicile de la mère.
Naëlle alla voir la chambre des deux enfants, la petite s'étant rendormie alors que la deuxième avait fini par s'endormir elle aussi contre Aaron.
— Je vais rester un peu. Souffla Aaron.
— D'accord, on va retourner au studio. Je te laisse des hommes au cas où.
Ils reprirent le chemin du studio, y retrouvant Hakan et Iris que Naëlle enlaça en les serrant contre elle. John soupira en souriant tout en regardant Naëlle et les enfants puis jeta un coup d'œil à sa montre.
— On va rentrer. La soirée a été bien remplie.
— Faut rassurer la standardiste pour lui dire que tout va bien. Souffla Naëlle.
— D'accord. Je vais dire à Angie que c'est bon pour ce soir. Je te rejoins.
Naëlle hocha la tête en gardant les deux contre elle, Luc l'observant avant de suivre John.
— C'était quoi l'appel ?
— Une gosse de 7 ans qui a profité de l'absence du petit ami de sa mère pour nous appeler à l'aide. On a été la chercher avec sa sœur. Le rapport médical de HOPE fait froid dans le dos.
Luc hocha doucement la tête, tendant un mélange à John.
— J'imagine pas l'horreur ouais. Souffla doucement Luc. Ça va aller toi ?
— Compliqué de ne pas avoir eu ce mec entre les mains. Répondit John en prenant le mélange. Je déteste avoir ce sentiment de... être divisé entre une colère qui n'attend que d'exploser et le besoin d'être sûr que... Je n'aime pas tout ce qui peut atteindre ou faire souffrir Izana... Naëlle.
— Tu dois surtout avouer que tu le ressent du point de vue d'un père aussi.
— Je ne comprendrais jamais comment on peut... Ce ne sont que des enfants. Comment ne pas avoir envie de massacrer tous ces gens. Être père ne fait qu'augmenter mon dégout pour ce monde et craindre le moment où ils y mettront les pieds. Ça me met en colère et fait accroître mon envie de tout brûler.
— Ouais, c'est super compliqué et très angoissant c'est clair. Confirma Luc alors qu'ils arrivaient au standard téléphonique.
— John. J'ai tout mis sur ton bureau et fais transmettre les rapports sur ta boite mail. Souffla Angélina en venant vers lui et Luc. Ça a été ?
— Oui. Merci. Souffla John. Vous pouvez rentrer, on va pas tarder non plus.
— Ok.
Il hocha la tête avant de regarder l'ensemble des standardistes.
— Vous avez tous fait un super et énorme travail ce soir. Merci beaucoup. Commença-t-il. Une nouvelle organisation va être mis en place à partir de demain. Je vous enverrais tous ça dans la journée. Rentrez chez vous et profitez des vôtres. Encore merci à tous.
Luc rattrapa l'air de rien Hakan, ricanant doucement en le portant pour le tendre à John.
— Acrobate fugueur pour vous Monsieur Napoli.
— Toujours pas sommeil toi hein. Ricana John en prenant Hakan tout en l'embrassant sur le front.
— Maman, papa. Apès dodo. Sourit Hakan en prenant le visage de son père entre ses petites mains.
— Va falloir qu'on parle de cette nouvelle habitude de négociation monsieur l'acrobate. Ricana John.
— Laisse le croire qu'il négocie va. Ricana Luc. Il était inquiet de vous voir partir c'est pour ça.
— On est parti un peu vite c'est vrai. Pardon. sourit John en enlaçant son fils.
— Bon qu'il te fasse pas le coup de la larmichette... Il en a profité pour faire de grand sourire charmeur à toutes les femmes qu'il croisait. Précisa Luc l'air de rien
— Ah bah bravo monsieur Hakan. Ricana John. C'est sûr que ça vient pas de moi ça. Allons rejoindre maman.
— Clairement, t'as raté Luc qui se retient de donner des coups de dents tout en restant courtois. Ricana Ashkara.
— Bah quoi, il est mignon mais de loin. Pas besoin de toucher un gosse que tu connais pas non. Marmonna Luc.
— Mon fils est parfaitement protégé par son parrain. Ricana John. De loin c'est très bien.
La soirée et la nuit fut plus calme pour beaucoup de monde alors que Luc avait décidé de la passer sur HOPE à New-York pour voir les enfants. Cole, Angelo et les enfants profitèrent d'ailleurs de la nuit pour venir jusqu'à New-York, les deux autres membres des BlacksWings habitant toujours sur New-York. La police revint dans la matinée afin d'interroger la fillette en présence d'une psychologue et d'une assistante sociale nommée provisoirement le temps de l'enquête. Dans la même matinée, Naëlle reçut un message de Silvio pour lui confirmer qu'il était bien arrivé sur l'île avec Laura.
Ce fut en début d'après-midi pendant la sieste d'Hakan et d'Iris que le groupe vint à Hope, y retrouvant la fillette.
— Elise ? J'ai de la visite pour toi. L'informa l'infirmière. Je peux les faire entrer ?
— De la visite ? Oui d'accord. sourit poliment la petite fille.
Aaron entra en souriant, venant embrasser la petite sur le front.
— Salut ma puce, comme promis, je suis venue avec des amis.
Cole entra doucement avec les filles alors que Naëlle entrait derrière eux pour refermer la porte, laissant la petite découvrir le groupe.
— Oooh mais.. Ouaahh... C'est... s'exclama en souriant la fillette en ouvrant grand ses yeux avant d'essuyer quelques larmes. Je suis trop contente.
— Je t'avais promis. Sourit Aaron. Tu as été très courageuse.
Elise continua d'essuyer ses yeux en hochant la tête alors que son sourire ne quittait pas ses lèvres.
— Tu as dit que je devais être courageuse alors j'ai essayé. Et j'ai même réussi à m'endormir parce que l'infirmière elle était d'accord pour que j'écoute vos chansons. Alors j'ai fait plein de rêves qui faisaient pas peur. Sourit-elle. J'arrive pas à croire que vous êtes là. Ma copine, elle va pas me croire. Elle, elle est amoureuse de Perséphone.
— Amoureuse de Perséphone carrément ? Sourit Cole en s'asseyant.
— Avant elle était amoureuse de Katharina parce qu'elle très jolie mais après quand elle a vu Perséphone, roh lala. Elle a même crié quand on a regardé le concert. Parce Perséphone elle est trooop belle et elle fait plein de truc troop bien. Moi, je préfère mon ange et encore plus parce qu'il est venu me chercher. Mais toi aussi tu es super beau. Tu sais, plus beau que à la télé.
— Merci. Sourit Cole alors que Naëlle masquait comme elle pouvait son ricanement. Tu veux qu'on fasses une photo pour montrer à tes copines ?
— C'est vrai ? sourit la petite. Oh oui. Chloé va être trooop jalouse.
— Faisons ça alors. Ricana doucement Cole. Tu fais la photo Alan ?
— Pas de problème. Allez madame Perséphone, photo aussi... Parce que Chloé va être trop jalouuuuse.
— Rooohh lala comment vous êtes trooop belle. Ah bah là Chloé elle va dire que je suis sa meilleuuuuure amie pour la vie. Et quand je serais grande je ferais plus de truc comme vous.
— On peut danser après la photo si tu veux ? Proposa Naëlle derrière son masque avec un sourire.
La petite fille haussa bien haut ses sourcils en gardant son regard sur Naëlle puis regarda Aaron et le groupe avant de ramener son regard à nouveau sur elle.
— Tu es la dame qui est... Alors là, je crois que je fais encore un rêve. Souffla-t-elle en étirant un large sourire. Alors oui, je veux bien danser avec toi parce qu'on peut tout faire dans un rêve, mais je danse pas aussi bien que toi hein, faut que j'apprends encore.
— T'en fais pas, je danse pas comme elle non plus. Ricana doucement Cole. Photo mademoiselle ?
— Non mais toi tu joue suupperr bien de la musique et t'es trop beau et en plus ta voix elle est trop belle. Sourit-elle avant de se redresser d'un coup. Oh ouiii ! Photo !
Ils prirent la photo ensemble, puis Naëlle emmena la petite ensuite vers l'une des salles de jeux où ils avaient fait mettre leurs instruments alors que Luc arrivait avec les autres enfants de différents âges.
— On va jouer un peu, ça te dit ? Sourit Katharina.
— C'est le plus beau jour que j'ai jamais eu. Sourit Elise en hochant la tête.
Ils branchèrent les instruments, Naëlle attrapant son violon électrique en laissant Cole lancer l'intro avant de le rejoindre avec le son de son violon. Ils firent quelques chansons devant les enfants, choisissant les plus softs de leurs répertoires, sous le regard attentif d'Ashkara et de John.
— Ça a l'air de leur faire beaucoup de bien. Souffla doucement Ashkara. Aaron a eu raison.
— La musique à beaucoup de pouvoir oui. Souffla John. Ça fait du bien de voir tous ces petits visages sourires. Et c'est une chance qu'ils y arrivent encore.
— Ouais... Il va y avoir un sacré boulot pour eux...
— On a des nouvelles de l'autre connard ? Tu pourras te renseigner ? J'adorerais apprendre qu'ils l'on laissé sortir.
— Je me doute. Ricana Ashkara. Mais non, toujours en cellule au commissariat. Il va pas ressortir avec les preuves apportées par Hope.
— Oui. C'est sûr. Souffla John en haussant les épaules.
— Je sens ta déception. Ricana doucement Ashkara.
John ricana doucement en hochant la tête tout en continuant d'observer le groupe et les enfants. Naëlle enchaina ensuite à montrer des pas de danses aux enfants, prenant leur temps de leur apprendre.
— Ils sont vraiment doués avec les enfants les deux, autant le frère que la sœur... Ça reste toujours aussi impressionnant à voir le naturel avec lequel ils interagissent avec eux.
— Oui. J'arrive pas à savoir si c'est leur côté rassurant ou leurs part d'enfants qui leur donne cette facilité. Mais c'est vraiment très agréable à voir. J'ai adoré voir Izanami avec ses enfants la première fois et Luc est super avec les gosses.
L'heure du goûter arriva très vite et après avoir reçu les remerciements des enfants qui gardèrent un long moment leurs sourires, Naëlle et le reste de leurs visiteurs surprises rentrèrent à l'immeuble. Carla profita d'ailleurs du goûter pour annoncer qu'elle avait eu le juge Glad au téléphone, et qu'il confirmait que l'affaire passerait à la cour suprême. Le coup de pression médiatique y était clairement pour quelque chose face à la rapidité de la décision, les retombées de l'émission se faisant sentir depuis hier soir déjà auprès des entreprises Gomora, Hope, Phenix ainsi que des cabinets d'avocats de Carla.
— Eh bien, nous avons hâte de voir ça alors. Carla Gomora Napoli va plaider à la cour suprême. Sourit Naëlle en trinquant.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top