Chapitre 82.
Luc commença à jouer, suivant les mains d'Hakan tout en appuyant sur les touches pour lui, le guidant pour la mélodie alors qu'il gardait les lèvres sur le crâne d'Hakan, jouant en fermant les yeux. Naëlle observa la scène, s'appuyant contre John en serrant les bras de celui-ci, laissant les larmes couler sans s'en rendre compte face au trop plein d'émotions. Les jumeaux se joignirent rapidement à la mélodie, le son de leurs violons venant se joindre au piano alors qu'ils s'étaient placés près de Hakan, lui souriant.
— Ça vient de devenir une de mes versions préférées. Sourit tendrement John en resserrant son étreinte tout en posant sa tête contre celle de Naëlle.
— Oui, elle est vraiment magnifique. Souffla Naëlle.
Les jumeaux enchainèrent sur « Kreutzer », le sourire de Luc s'étirant contre le crâne de Hakan alors qu'il recommençait à faire suivre la mélodie à Hakan en le guidant avec ses mains, ce dernier se laissant faire avec un grand sourire.
— On voit avec qui ils apprennent. Sourit Cole.
— Luc ? demanda Silvio.
— Le violon oui. Confirma Cole. Pour le piano c'est Jo. Depuis pas mal de temps d'ailleurs. Ils voulaient à tout prix pouvoir jouer avec leur mère, et ils ont finit par vraiment y prendre goût. Ils s'entrainent dur.
— Ça se voit. Sourit Silvio. Et vu le résultat, c'est un travail qui paye.
— Tu apprendras à Matthias ? sourit Carla en levant la tête vers son beau brun. J'adorerai vous entendre jouer tous les deux ensembles un jour.
— Bien sûr. Sourit Jo en l'embrassant.
Le quatuor fit quelques musiques ensembles, se faisant finalement applaudir par tous le monde à la fin, Luc en profitant pour parler à l'oreille de Aylan et Mila qui hochèrent la tête.
— Si tu veux, Aylan et Mila peuvent chanter la chanson avec toi. Iris aussi. Ça te dit ? Murmura Luc à Hakan.
— Oui. Sourit Hakan en hochant la tête tout en regardant son frère et ses sœurs. Avec Hakan.
Luc l'embrassa sur le crâne puis fit signe à Angelo de s'approcher, attrapant Iris pour la prendre avec eux avant de lui expliquer. Il attrapa ensuite deux micros, les allumant avant d'en donner un chacun aux jumeaux qui s'assirent sur le sol pour que cela soit plus pratique pour les deux petits, Luc en profitant pour descendre.
Naëlle haussa les sourcils alors que les quatre se mettaient à chanter la berceuse en russe, les petits s'appliquant avec l'aide des deux grands.
— Ça c'est vraiment trop craquant. Fondit Angelo.
— Oui. C'est trop mignon. Sourit Angélina.
— Ça vaut tous les je t'aime maman ça. sourit tendrement John alors qu'il continuait de serrer Naëlle contre lui.
— C'est sûr. Sourit tendrement Naëlle.
Elle embrassa John avant de s'approcher de la scène à la fin de la chanson, enlaçant tendrement les quatre en les embrassant.
— Ça me touche beaucoup, merci. Souffla Naëlle en les embrassant.
Un câlin collectif se lança alors, les quatre venant enlacer leur mère tendrement alors que John et Peter prenaient des photos de la scène.
— C'est un agrandissement qu'il me faudra dans mon bureau et ma salle. Souffla doucement John en souriant
— Je te ferais ça oui. Mais va falloir me trouver une place. Ricana Peter.
— J'te trouverais ça. ricana John. S'il faut je ferais monter un mur supplémentaire. Hors de question de ne pas avoir cette photo en cadre.
— T'es capable, c'est ça le pire. Ria Peter. Faire un mur juste pour pouvoir mettre la photo.
Naëlle prit place sur la scène, s'asseyant en laissant les deux petits s'installer sur elle alors que les jumeaux venaient de chaque côté, chantant la berceuse tout en caressant le crâne de Hakan et Iris. Les deux petits s'endormirent en cours de route, faisant doucement ricaner Luc.
— Endormir des enfants en une fois. Ricana Luc.
— Grave. Ria doucement Jo en voyant Matthias dormir.
— On ne peut que reconnaitre la maîtrise. Ricana doucement Carla avant d'embrasser le crâne de Matthias.
— Je te laisse prendre Hakan, Ayako ? Souffla Angelo en se penchant vers elle.
— Avec plaisir. Oui. Sourit-elle en inclinant sa tête.
Luc se pencha vers Karel, glissant sa main dans son dos.
— On en profites pour monter ? Tu me dois encore un dessert.
— C'est une proposition qui me plait. Sourit Karel. Allons nous occuper du dessert.
— J'ai hâte de voir l'effet que te font les mélanges de ma sœur en plus. Ricana Luc doucement.
— Oh merde. Je les avais oubliés. Ricana Karel. Sachant ce que font les tiens...
— Je risque de ne pas venir à bout de cet appétit c'est clair. Ricana doucement Luc en français.
Luc alla embrasser tout le monde, discutant un peu avec sa sœur alors que les jumeaux en profitaient pour lui faire un câlin qu'il prit volontiers. Cole embarqua ensuite les jumeaux pour aller les coucher, en profitant pour souhaiter une bonne nuit à tout le monde. Naëlle donna le rendez vous pour le lendemain à partir de 10h, laissant tous le monde se reposer un peu.
— Tu vas tenir de faire ta soirée sans mes strip-teaseuses Winnie ? Ricana Naëlle.
— Je devrais y arriver. Ricana Silvio avant de sortir son téléphone en le sentant vibrer, le rangeant après avoir lu son message. Je vais rester encore un peu en bas, un bon cigare et un verre après cette journée remplit de surprise et je monterai après. 10h demain. Sourit-il en lui faisant un clin d'œil.
Naëlle l'observa, hochant doucement la tête avant de se lever de la scène pour s'approcher de lui, attrapant une bouteille afin de leur servir un verre.
— Tu sais que je suis là si l'envie folle te prend d'avoir besoin de parler ? Ou même juste pour faire des conneries d'ailleurs. Souffla Naëlle en versant les verres.
— C'est possible que je te prenne au mot. Ricana Silvio. Mais pense d'abord à profiter de ton week end avec tes maris et ta petite famille. De nous deux c'est toi qui en a le plus besoin et en plus tu as une grosse tournée qui t'attends. T'en fais pas, je note la proposition. Je ne serais surement pas là lundi soir. Mais je t'appelle dans la semaine si ça te rassure. Sourit-il avant de boire cul sec son verre.
— Pourquoi y'a quoi lundi soir ?
— Rien de spécial. J'vais juste aller me détendre à Las Vegas. Sourit-il. Faut bien que je me fasse un peu désirer au Redwolf. J'ai une place de Chouchou à maintenir tu comprends.
— Je t'ai connu meilleur au jeu du masque tu sais ? Sourit en coin Naëlle en lui reversant un verre. Surtout pour trouver des excuses vaseuses en vérité.
— Je manque d'entrainement tu crois ? ricana Silvio avant de l'observer en reprenant son téléphone pour lui tendre. Et bien pour tout te dire, comme tu peux le lire, tu as en face de toi un sicilien célibataire. Il parait que ça se fête alors Las Vegas me parait bien.
Naëlle haussa un sourcil avant de lire le message, gardant le sourcil haussé tout en s'allumant un mélange.
— Ouais bah je viendrais avec toi m'sieur le sicilien célibataire.
— Tu... Quoi que je dise, c'est décidé c'est ça ? sourit Silvio en levant un sourcil.
— Toi, seul à Vegas ? Déjà rien que L.A c'est pas le cas ! Tu vas finir complètement.. Je sais même pas d'ailleurs. Ça me fera pas de mal une sortie là-bas.
— Si c'est pour que tu te détendes, dans ce cas j'accepte. Sourit Silvio en levant son verre. Lundi soir, Vegas alors.
— Ok, je note. Ricana Naëlle en trinquant avec lui.
— Nul doute que cette ville se rappellera de nous après cette soirée. Ricana Silvio.
— Tiens, t'en veux une bonne ? J'ai vu ton fils frétiller mec.
— Frétiller ? Karel ? C'est quoi encore cette histoire ? Il s'est passé quoi ?
— Je lui ai dit ce que Luc avait dit à Anya. Et non mec... Une vraie midinette sans même qu'il s'en rende compte. Ria Naëlle. Un grand sourire avec un magnifique beug...
— J'avoue que la journée a été très remplit niveau surprise avec lui. Ricana Silvio. Mais de là à frétiller, non là c'est trop. Bordel. Au moins je serais pas mort avant d'avoir entendu ça. Frétiller. Non mais sérieux.
Naëlle ria en hochant la tête, reconnaissant que c'était la journée des surprises.
— Putain on est loin de monsieur l'amour pouah jamais. Hurla de rire Naëlle en recrachant sa fumée.
— Loin ? Tu rigoles ? Pire que ça. ria Silvio. La quatrième dimension oui. Mais au moins quand il se décide, il fait pas semblant. Boom cadeau papa, voilà le paquet entier. Tu pouvais t'y attendre toi ?
— Ça aurait pus être pire et t'amener un petit enfant ! J'ai fait le coup à Angelo mec. Un beau jour devant sa porte avec les deux bébés... Bordel ça a tellement chauffé ! Ria Naëlle.
— Oh merde ! T'as fait ça ? hurla de rire Silvio après s'être retenu de recracher son verre.
— Ouais... Coucou p'pa, comment ça va, ça faisait longtemps...avec les deux dans des couffins et un pote qui m'accompagnait... bon lui... il a volé par la fenêtre sous un florilège de menace de mort... Alors qu'il y était pour rien..
— Ça ressemble bien à Angelo. Ria Silvio. Est-ce qu'au moins ton pote à bien volé ?
— Ah bah il a compris qu'Oliver déconnait pas sur le caractère d'Angelo. Ria Naëlle.
— Tu m'étonnes. Ria Silvio. Pour l'instant j'suis au moins tranquille avec ça. Peu de chance que ça arrive avec Karia. Et j'vais pas m'en plaindre.
— Mais oui, je m'en doutais qu'il allait se faire avoir sans s'en rendre compte. Y'a bien que lui qui n'y a pas pensé. Il a l'habitude des relations d'une nuit, c'est tout. C'est le risque évident de regoûter très régulièrement au même plat et que l'alchimie soit là.
— Mais c'est pour ça qu'il n'allait s'alimenter qu'en Club. Pour ne pas avoir à créer de lien. Là où il s'est fait avoir, c'est surement en apprenant à connaitre ton frère. La nouveauté d'avoir quelqu'un avec qui parler. Et à ma grande surprise Luc arrive à faire tomber les barrières une à une. Tu te rends compte qu'il en sait presque plus que moi sur Karel. C'est lui qui m'a appris qu'il avait eu une petite amie au lycée. Bon une semaine apparemment mais quand même. Et entre la journée et ce soir, crois-moi, c'est vraiment dingue.
— Ils ont certainement du parler de leur relations et comparer leurs expériences. Ricana Naëlle. Mais il est assez droit et assez... déjanté pour lui convenir l'air de rien. Ils feront certainement leurs relations selon leurs propres règles au fur et à mesure, ce qui est le mieux pour les deux.
— Oh je n'm'inquiètes pas pour ça. Karel à l'air de vraiment tenir à ton frère et il attendra que Luc lui dise ce qu'il veut ou ce qu'il ne veut pas. Karel à besoin de règles, de structures de base pour évoluer quand il s'engage dans quelques choses. Alors même si c'est une putain de surprise, elle est agréable pour moi.
— Tu m'étonnes. Ricana Naëlle. Les incasables qui se casent... Où va le monde.
Elle sortit son téléphone, naviguant dessus avant de ricaner, observant la page de Perséphone sur les réseaux sociaux.
— Ils continuent les live ces sales gosses. Ricana Naëlle.
Silvio se pencha pour regarder en ricanant avant d'hausser les sourcils.
— Bordel, t'as un sacré nombre de fans. Ricana-t-il. Oh au fait, j'ai vu ça avec Angelo l'autre jour et je vais me débrouiller pour venir vous voir pendant la tournée.
— Tu parles c'est par rapport aux live de ces sales vieux ouais ! Marmonna Naëlle. Les mecs se retrouvent tous le jours là-dessus pour se raconter leur conneries, nan mais t'imagines toi ! C'est le rendez vous des ptits vieux cte page ! Regarde moi toute ces vidéos !
Elle leva les yeux de son téléphone alors que la phrase de Silvio arrivait à son cerveau, clignant des yeux.
— Tu vas venir voir le concert ? S'étonna Naëlle.
— Angelo m'a convaincu oui. Sourit Silvio. J'vais pas encore me contenter d'une vidéo quand même. Je dois juste regarder mes dates avec vos étapes. Mais j'ai déjà réussi à caler la première.
— Faut que tu me dises quand tu viens, qu'on te réserve une place VIP. Ricana Naëlle.
— VIP ? Ouah, la classe. Ricana Silvio. Bah normalement c'est l'ouverture si je me suis pas trompé. Votre première date. On m'a conseillé de ne pas la manquer.
— Le 23 février ? On fait le lancement à L.A justement avant de partir pour l'Europe avec trois dates.
— Oui c'est ça, le 23. Sourit Silvio après avoir vérifié sur son téléphone. Tu me conseilles quoi pour les autres dates ?
— Eh bien, mars nous sommes en Europe, avril en Russie, mai au Japon, début juin en Australie, l'autre partie du mois de juin en Sicile.. Et enfin juillet aux Etats-Unis. Enuméra Naëlle. Quelques éléments du décor et les costumes seront propres aux pays.
— Sympa ça. sourit Silvio tout en regardant son planning. Alors... j'ai une date en avril... Juin... ah là je pourrais prendre qu'une seule date... Juillet... Oui, juillet je devrais pouvoir aussi, juste une grosse livraison à faire. Ça me fait trois dates en plus. sourit-il en relevant la tête. Qui s'occupe de la sécurité ?
— Beaucoup trop d'hommes déjà ! Ria Naëlle. Entre les miens, ceux de Jo, ceux de mon frère, ceux de Carlos... Ceux de mon mari.. On est bien...
— Effectivement. Ria Silvio en rangeant son téléphone. Ça va être sympa.
— Espérons ! Ricana Naëlle en rallumant son mélange. Y'a encore du taff mais ça devrait être fun.
— J'en doute pas. ricana-t-il. Bon, faudrait que tu ailles rejoindre ton mari et que tu te reposes. J'voudrais pas te battre demain parce que tu seras trop fatigué ou pas au meilleur de ta forme. J'vais monter aussi.
— Même les yeux fermés je te fous une raclée mec. Ricana Naëlle avant de l'embrasser sur la joue. Bonne nuit Winnie.
Elle monta rejoindre John, lui volant sa tablette pour l'éteindre avant de la lancer à l'autre bout de la pièce.
— C'est moche de bosser discrétos monsieur Napoli. Je peux me dévouer sans problème pour occuper vos mains si vous voulez.
— Proposé comme ça, difficile de refuser. Sourit-il en l'attrapant par la taille pour l'amener sur lui. C'est le genre d'occupation qui retient toute mon attention madame Napoli.
— Surtout que vous n'avez fait que m'allumer aujourd'hui tous les deux. Souffla Naëlle avant de l'embrasser.
Le reste de la nuit fut passé par beaucoup entre partage de moments à deux, et repos bien mérité, le dimanche matin voyant les personnes se réveiller au compte-gouttes alors que la majorité prenait leur petit déjeuner dans leurs suites. Les jumeaux en profitèrent pour jouer aux échecs, affrontant Diego et Grey, pendant que Uta jouait avec Iris et Hakan. Après un réveil savouré avec son samouraï, les deux avaient rejoins les enfants, Naëlle regardant l'heure avant d'envoyer un message à son frère pour lui rappeler l'heure.
Ce dernier tâtonna avant de trouver son portable, il lut son message puis regarda l'heure, haussant un sourcil.
— Oups. On a failli être en retard. Ricana Luc avant de grimacer en regardant son état. Ok... Les mélanges de Naé sont vraiment trop terribles pour toi.
— J'ai pourtant pas réussi à t'épuiser. Sourit Karel en attrapant le téléphone de Luc tout en venant sur lui. Tu sembles avoir encore un p'tit peu de place pour un autre dessert ou petit déj.
— Et toi tu sembles encore plus loin d'être épuisé. Je crois même que tu vas devoir te passer de conduite pour l'instant, tes pupilles sont encore éclatées... Tu vas faire la rock star...
— Pas très discret. J'espère qu'il y aura assez de soleil pour que ça passe inaperçue. Ricana doucement Karel avant d'embrasser Luc, descendant ensuite lentement le long de son corps tout en parcourant sa peau de ses lèvres.
— Pas très discret.. On peut.. parler de l'état de mon torse monsieur le sauvage ? Gémit Luc.
Karel releva lentement la tête en levant un sourcil, un sourire en coin puis observa le torse de Luc.
— Je le trouve très... appétissant. Souffla-t-il avant de reprendre sa descente, savourant aussi vite la partie qui l'intéressait.
Luc se laissa faire en gémissant, oubliant totalement l'heure, et par conséquent... sa sœur. Sa sœur qui au vu de l'heure qui tournait, avait fini par s'inquiéter, et donc... débarquer dans la suite. Naëlle donc, figé à l'entrée de la chambre, qui avait eu tout le loisir de se demander ce qui c'était passé dans cette suite vu le bordel, et surtout au vu de l'odeur encore très présente de ses mélanges.
— Oh... Réveillé... Occupé... Souffla Naëlle.
— C'est... Tes... mélanges. Gémit Luc.
— Me parle pas en gémissant c'est bizarre. Marmonna Naëlle.
Karel se contenta de lever sa main pour saluer Naëlle, continuant de savourer Luc avec application, puis la replaça sans se préoccuper du reste. Naëlle haussa les sourcils en fixant Karel, se demandant s'il était sérieux, repartant comme elle était venue. Elle débarqua dans la suite où se trouvait la majorité du groupe, Aaron ne pouvant retenir son fou rire face à la tête de Naëlle.
— Izanami ? Ça va ?
Elle posa son regard sur John, toujours complètement halluciné avant de se diriger vers le bar de la suite, attrapant une bouteille de vodka pour la boire.
— Heu.. Nani ? S'étonna Angelo.
Elle termina la bouteille en levant la main pour faire attendre, la reposant ensuite.
— Winnie...
— Oui ? Un problème ? s'étonna Silvio en venant vers elle.
Le dragon finit par prendre la place, se pliant en deux en hurlant de rire aussi vite, s'excusant en essayant de reprendre vainement son sérieux. Silvio leva aussi vite les sourcils en la regardant alors que dans la foulée, Shiro venait de prendre place, ricanant en observant son Dragon.
— Ton... Fils.. Tenta d'expliquer le dragon en riant.
Elle lui fit signe de le suivre après avoir embrassé Shiro, embarquant Silvio dans la suite de Luc.
— Y a eu une tornade ici. Souffla Silvio en observant les lieux tout en suivant le Dragon.
Elle se pinça les lèvres pour se retenir de rire, lui montrant la chambre de la main. Silvio leva un sourcil en l'observant puis dirigea son regard dans la direction qu'elle lui indiquait, s'y dirigeant juste après en gardant son sourcil levé avant d'hausser le deuxième en arrivant à l'entrée de la chambre. Il tourna la tête aussi vite vers elle, revenant ensuite sur la scène que se déroulait sous ses yeux, alternant ainsi plusieurs fois avant de revenir vers elle, la tête totalement beugué alors qu'il tendait son doigt vers la chambre sans pouvoir dire un seul mot.
— J'ai besoin d'un verre. Finit-il par réussir à dire avant de se diriger vers la sortie de la suite.
— Il t'a fait coucou aussi ? Hurla de rire le dragon en le suivant.
— Bordel... Les deux... J'ai eu le droit à un coucou des deux... afin je crois... souffla Silvio en marchant d'un pas décidé. Enfin... je crois... pas la... même main... Bordel, j'vais en chier pour virer ça de ma tête.
Elle hurla de rire de plus belle, revenant en l'état dans la suite.
— Mais y'a quoi bordel ? S'étonna Jo.
— Vu leur état, ça va être difficile à savoir pour l'instant. Ricana Angélina.
— Moi j'dis qu'il faut aller voir. Sourit en coin Shiro.
— Non non. Ria le dragon. On va juste.. y aller.. Sans eux. Hurla t-elle de rire.
— Je crains le pire... souffla Carlos avant de tourner la tête vers Aaron.
— Quoi ? Tu veux que j'aille voir ? Ricana Aaron.
— Euh non. Non, je préfère pas. Vu l'état des deux... c'est surement qu'ils les ont pas trouvé en train de jouer d'la flûte. On va faire comme elle a dit et y aller.
Aaron n'eut pas le temps de stopper Carlos que le dragon hurlait de rire de plus belle au mot flûte, et il se frotta le visage en comprenant. Silvio lui avait tourné la tête vers Carlos avant d'attraper la première bouteille qu'il trouva dans le bar, la buvant dans la foulée.
— Hey Silvio ! L'appela le dragon.
Silvio tourna alors sa tête vers elle tout en gardant la bouteille à la bouche. Elle lui fit un signe de main avant de hurler de rire de nouveau, Aaron alternant son regard entre les deux avant de se lever.
— Laisse, je vais aller voir. Ricana Ashkara.
— Non sérieux ! Bordel ! s'exclama Silvio alors qu'il venait de recracher sa boisson. Pas les mains !
Ashkara sortit de la suite, entrant quelques minutes plus tard dans celle de Luc avant de refermer derrière lui, haussant un sourcil en découvrant l'état de la suite. Il se dirigea vers la chambre, comprenant sans mal la raison de la tête des deux avant, soupirant avant d'en ressortir pour faire couler du café, aérant la suite, puis ressortit pour garder la porte.
Le départ fut finalement donné pour le reste du groupe, rejoignant le circuit comme prévu, et Luc finit par émerger en regardant son téléphone deux bonne heures plus tard.
— On est très en retard. Ricana Luc. Bravo monsieur.
— Retard très agréable je trouve. Ricana Karel après avoir vérifié l'heure à son tour.
— Pas sûr que tu penses encore ça quand tu croiseras ma sœur et.. Oh merde putain... Ton père... Souffla Luc en se laissant retomber dans le lit. Oh putain...
— Quoi mon père ? souffla Karel en se redressant pour regarder Luc. Il gère pas mes retards tu sais.
— La deuxième visite... C'était ton père mec.... Ricana Luc en se frottant le visage.
— La deuxième... Oh. Souffla Karel avant de ricaner à son tour. C'était lui.
— On est pas bien mec... On est vraiment pas bien.
— Bah quoi qu'il ai pu voir, y a rien qu'il ne connait pas. ricana Karel avant d'embrasser Luc. Et c'est pas lui qui viendra m'en parler. Allons nous préparer.
— Tu connais vraiment pas ma sœur mec...
— Bah j'ai souvenir de deux réveils avec toi où elle était là, alors un de plus. ricana Karel avant de sortir du lit. Allez à la douche monsieur le requin, je vais nous préparer du café.
— Ça sent déjà le café monsieur le défoncé. Ricana Luc en sortant du lit.
Il se dirigea vers la cuisine, passant ouvrir la porte à Ashkara pour le faire entrer avant de préparer les trois tasses, y versant le café après avoir enfilé un boxer que lui avait lancé Ashkara. Karel enfila son boxer en ricanant puis rejoignit Luc tout en finissant de boutonner son pantalon, apercevant Ashkara en arrivant.
— Oh salut Ash. Sourit-il en plissant les yeux. Merci pour le café, c'est sympa.
— Mélange de ta sœur ? Devina Ashkara.
— Ouais. Ricana Luc. Très très corsé...
— Bonjour Karel. Soupira Ashkara. Faut pas qu'on tarde.
— Ok. J'avale ça vite fait. J'reprendrais un café une fois sur place. Sourit Karel en repartant pour chercher sa veste tout en embarquant sa tasse de café, la buvant en marchant.
Luc ricana en buvant son café, observant l'état de la suite en se pinçant les lèvres.
— Vas falloir ranger tout ça ce soir. Souffla Luc.
— J'm'en occuperais si tu veux. Sourit Karel en revenant.
— Tu m'étonnes. Ria Luc. Je vais me doucher rapidement et on y va.
Luc alla prendre une douche rapide, revenant peu de temps après habillé, lançant le départ pour rejoindre le circuit alors que Karel avait finalement enfilé des lunettes de soleils.
— Ça devrait passer dans quelques heures. Ricana Luc. On arrive pile pour manger bordel.
— Cool, j'ai vraiment très faim. Ricana Karel en se grattant la nuque. Quelques heures tu dis hein.
— Ouais... Souffla Luc. Vraiment très dangereux les mélanges sur toi...
— Tu connaissais déjà les effets avec les tiens. Je sais pas ce qu'il y a dans ceux de ta sœur mais c'est clairement pas pour dormir. Pas pour moi. Sourit-il en haussant les épaules.
— Un cocktail assez balaise, c'est Ali qui les fait. Ça lui permet de ralentir son cerveau de temps en temps. Et désolé, mais tu étais pire qu'avec les miens ! Ria Luc.
— Oh ! souffla Karel en haussant les sourcils. Pire comment ? Non, répond pas. Entre la suite et... les marques que je t'ai fait, je crois que j'ai la réponse...
— Et... T'as juste fait coucou à ma sœur tout en me... Ton père aussi.. Mais ça.. Bordel..
Karel se pinça les lèvres en se grattant la joue puis éclata de rire en imaginant la scène puis regarda Luc en souriant.
— On m'a appris à être poli alors la main m'a semblait une bonne idée. Pas sûr qu'elle aurait compris mon bonjour si j'avais dû parler en même temps. Finit-il avant d'éclater de rire à nouveau. Bordel, encore quelques heures... J'crois que j'vais rester loin de tout le monde le temps de redescendre.
Luc se gara sur le parking à ce moment là, tournant le visage vers lui.
— Ouais... on est bien... Eh bah... Rejoignons tout le monde hein..
Karel se pinça à nouveau les lèvres, retenant un nouvel éclat de rire puis sortit de la voiture en plissant les yeux, tentant de voir s'il apercevait quelqu'un tout en s'allumant une cigarette. Luc remit correctement les lunettes de Karel, l'observant avant de l'entrainer vers l'endroit où tout le monde finissait de manger. Il salua l'ensemble en s'excusant de son retard, prenant place l'air de rien, Karel en faisant de même tout en évitant de croiser les regards des autres. Naëlle vint les voir alors que les enfants partaient au karting, ôtant les lunettes de Karel pour l'observer avant d'observer son frère.
— Pas de conduite pour vous deux. Passager si vous voulez, mais vous conduisez rien. Vous n'êtes pas en état. Ordonna Naëlle. Prenez votre temps pour manger, ça vous fera du bien.
Karel hocha la tête tout en plissant encore les yeux sous l'effet de la lumière puis lui demanda s'il pouvait récupérer les lunettes avant de se pincer les lèvres.
— Tu vas mettre des heures à redescendre, mes mélanges sont sûrement bien trop puissants pour quelqu'un comme toi désolé. Répondit Naëlle en lui rendant ses lunettes. J'aurais dû penser au fait qu'ils avaient été modifiés récemment.
— T'inquiète. J'ai bien profité hier, ça vaut mieux que je tente pas le circuit si je suis pas en pleine possession de mes moyens. Souffla Luc.
— Je t'emprunte la Senna, je vais jouer avec. Ricana Naëlle en sortant.
Luc hocha la tête en se mettant à manger, observant en coin Karel avant de ricaner.
— T'as au moins réussi à garder ton sérieux.
— Et t'imagine pas l'effort que ça m'a demandé. Ria Karel. J'ai les yeux défoncés.
— Ouais, les mélanges de ma sœur sont comme elle... ça défonce beaucoup plus que tu penserais au départ. Ria Luc en attrapant les lunettes de Karel pour observer ses yeux. Ça te fait un regard très... particulier.
— Particulier ? ricana Karel. Bordel, j'ai même pas vérifié à quoi je ressemblais avant de descendre.
Luc ricana en se retenant de répondre à sa question, finissant son plat avant de prendre un café avec Karel, lui tendant une cigarette.
— Tu veux le boire dehors ?
— Un peu d'air ça peut que faire du bien. sourit Karel. Tant que je garde les lunettes ça va.
— S'il te plait. Ricana Luc en se levant. T'as le regard qui appelle au sexe en permanence, c'est vraiment très... déstabilisant.
— Sympa. Sourit plus large Karel avant de ricaner en se levant.
— Connard. Ricana Luc en sortant.
Il prit place sur les gradins face à la piste, fumant sa cigarette tout en observant les enfants s'amuser au karting, tentant de redescendre un peu. Karel fuma tranquillement sa cigarette avant de suivre le regard de Luc.
— C'est plutôt sympa de te voir avec les gosses. Un vrai tonton poule. Sourit Karel.
— J'aurais jamais pensé être tonton surtout. Ricana Luc. Le passif fait que ouais.. Chacun est un miracle et puis... ce sont vraiment des amours. On a tous des emplois du temps de dingue mais c'est toujours des parenthèses de tranquillité très apprécié avec les enfants. Même Carlos en profite pleinement avec sa sœur et les deux petits.
— Oh lui, c'est le mec le plus protecteur que je connaisse. Ricana Karel. Bon c'était vrai avant de connaitre les Dragons. Mais j'avoue qu'ils sont aussi adorables que redoutables. Même le dernier. Bordel il promet lui.
— J'avoue. Ricana Luc. C'est une vrai terreur le pirate, mais Iris est vraiment pas mieux en vérité. Elle est aussi fourbe que ma sœur. Ma sœur qui désespère déjà du numéro de charme de son dernier d'ailleurs.
— Tant qu'on lui apprend à en avoir conscience. C'est toujours ça de gagné. Ricana Karel. À espérer que ta sœur se penche dessus parce que s'il est comme son père, vous êtes pas dans la merde.
— Hm. Elle commence juste à ouvrir le monde aux jumeaux, alors on a le temps pour Hakan. Mais oui, je doute pas qu'avec sa façon de voir les choses... Ses enfants vont vraiment être incroyable. Rien que Uta est déjà magnifique.
— Le changement est assez impressionnant, j'avoue. Les Kanazawa... Ils sont assez surprenants non ?
— Sans aucun doute. Ricana Luc. Ils ont élevés John pendant des années après tout et ma sœur les respectes vraiment énormément.
— Ils n'ont l'air de rien mais puent le danger. Ricana Karel. Ta sœur et son ou ses maris, je sais pas trop comment on dit. Ils ont vraiment un niveau de dingue aussi. C'est quoi, des années et des années d'entrainements et d'apprentissages. C'est fou.
— C'est le refus d'être faible. Et clairement beaucoup d'heures à apprendre et s'entrainer. Mais ce n'est pas très étonnant pour John et Shiro... Ils ont passé une grande partie de leurs vies à apprendre et à s'entrainer encore et encore en ne faisant quasiment que ça... La seule distraction les intéressant, c'est ma sœur. Ricana Luc.
— Ils sont plus compliqué à déchiffrer, à part bien sûr avec ta sœur c'est clair. Ricana Karel. Mais vous êtes beaucoup dans ce cas.
— On s'y fait. Ricana Luc en haussant les épaules. Mais Carlos et Elena sont beaucoup plus complexes aussi qu'ils le laissent penser. Ton père aussi... Sacré phénomène clairement.
— Oh lui, Il est encore à part. ricana Karel. Mais oui. Elena est presque impossible à déchiffré même si je dois reconnaitre que Nino s'en sort vraiment bien.
— En même temps on parle d'un mec qui connaît toutes les expressions de ma sœur pour répondre au plus juste au besoin depuis des années. Ria Luc.
— C'est valable pour ta sœur aussi. Ricana Karel. Quand tu prends le temps de les observer, l'un est la moitié de l'autre. Elle les distingue à une vitesse de dingue, anticipe, devine ce qu'ils vont faire ou pense faire... Et encore je crois que j'ai pas fini de tout voir. Tu y crois toi au truc des gens fait pour être ensemble ?
— Je sais pas.. Je pense que c'est à force d'observation et de décortiquer les gens... Iblis faisait ça avec elle, toujours un temps d'avance sur elle, ce qui était complètement dingue de parvenir déjà à la suivre alors l'anticiper à ce point... Les deux y parviennent très bien à deux, ils se complètent sur ce qu'ils lui apportent. Est-ce qu'ils étaient destinés... je sais pas... Je sais qu'ils se sont vraiment battus en tout cas pour être à ses côtés. Sans même être certains que ça arriverait. Je pense que pour eux, c'est juste elle.. une évidence qu'ils auraient du mal à expliquer. Mais ça a l'air d'être ça pour pas mal de couple... Nino, Aaron, Jo... Juste une évidence pour eux.
— Hmm... ça doit être ça. souffla Karel en observant tout le monde tout en continuant de fumer.
— Je reviens.
Luc alla attraper Matthias, envoyant Diego aller plutôt faire une course de voiture avec Angelo et Silvio sous les encouragements de certains, revenant s'installer en laissant Matthias observer la piste. Karel tourna la tête pour observer Luc, amenant ensuite son regard sur Matthias puis revint sur la course qui se déroulait.
— C'est ce que je disais, pas que PDG, requin et tonton poule. Sourit Karel sans lâcher la course des yeux.
— Faut juste savoir les enlever quand on le peut. Ricana Luc. T'as pas vu la guerre qu'on se faisait pour Hakan entre Carla, John et moi !
— Si un peu. Ricana Karel. Au plus rapide de ce que j'ai vu.
— Grave ! Iris c'était même pas négociable, les démons étaient toujours plus rapide ! L'avantage que Hakan soit fusionnel avec sa mère, elle a plus besoin de courir après, c'est lui qui lui cours après.
— Pratique. Ricana Karel.
— C'est un gps très pratique pour trouver ses parents, mais il ne faut pas avoir peur des détours. Ria Luc en laissant Matthias se dégourdir les jambes tout en le tenant. Tu cherches maman ?
— Mama ! sourit Matthias en tournant la tête de partout.
— Elle est là-bas. Sourit Luc en lui montrant. Avec marraine sur les motos.
Matthias entama alors sa marche, titubant avant de préférer se mettre à quatre pattes tout en souriant.
— Ton otage prend la fuite. Ricana doucement Karel.
— Terrible fuite. Ricana Luc en se levant pour l'attraper. Debout le sicilien.
Il essuya ses mains et son pantalon avant de prendre ses mains, l'aidant à marcher puis le mis sur ses épaules pour qu'il observe la course.
— Oublie pas qu'il faut que tu te reposes. A la base ta sœur m'avait demandé de faire attention à ce que tu dormes.
— On a dormi... peu. Et je tiens à rappeler que tu avais aussi très faim monsieur le non simple garde ! Rétorqua Luc avec un sourire en coin.
— C'est encore le cas. Sourit en coin Karel. Mais je commence à pouvoir reprendre le contrôle. Quelques minutes encore et je pourrais même faire le doudou si tu veux.
— Toi faire le doudou... Ça a un côté improbable de ta part quand on y pense non ? Ricana Luc en tournant le regard vers lui.
— Bah je crois que c'est le thème du week end pour moi. Ricana Karel. Il suffit que tu entres dans l'équation. Et puis, je te l'ai dit, tu n'es pas alimentaire pour moi. J'aime être juste là, discuter, rire ou même simplement regarder les courses. J'ai jamais fais le doudou pour être honnête, mais je peux essayer pour toi.
Luc attrapa les lunettes de Karel pour lui ôter, se penchant vers lui pour l'observer dans les yeux.
— Monsieur le doudou carrément... Je vais être très envié dis donc si ça se sait au Promise.. Souffla t-il avec un sourire en coin.
— Pas besoin que ça se sache, vu que ça n'est réservé qu'à toi. sourit-t-il en levant un sourcil, plissant encore légèrement ses yeux.
— Ça pique hein ? Ria Luc en couvrant les yeux de Karel de sa main.
— Un peu ouais. Ria Karel. Mais ça se calme un peu non ?
— Ouais, les effets s'estomperont petit à petit. Ricana Luc en gardant les yeux de Karel couvert. Pourquoi tu as changé d'avis ? Sur ta façon de voir les relations je veux dire.
— J'ai pas changé d'avis sur les relations. Seulement celle que j'ai avec toi. sourit Karel en haussant les épaules. J'ai découvert que j'aimais de plus en plus être là où tu étais. J'adore nos conversations, apprendre à te connaitre et je me surprends encore à me révéler avec toi. C'est la première fois que quelqu'un fait sauter mes murs sans résistance.
Luc ôta sa main pour croiser le regard de Karel, hochant doucement la tête.
— C'est réciproque.
— C'est... ré... sourit plus large Karel. C'est vraiment très agréable à entendre. Ouais. Ça y est, un nouveau mot que j'adore, réciproque. Il est vraiment sympa ce mot.
Luc haussa un sourcil en le regardant, se pinçant les lèvres avant de rire.
— Appétit démesuré et euphorie donc. Ok. Ria Luc.
— C'est un bon résumé. Ria Karel. J'ai au moins évité le mal de crâne.
— Non, ça c'est l'alcool mec. Mais si jamais tu fais un concours du nouvel an... Aucun doute que tu sera ce que c'est.
— Oh non. Je ne prends jamais de risque non calculé. Ria Karel. Pas de concours pour moi. Je suis plutôt dans l'équipe, alcool raisonnable.
— Bah, le risque est assez raisonnable, tu dois t'arrêter quand tu sais que tu atteins tes limites. Et le gagnant a le droit de demander quelque chose au perdant. Tradition qui fait que beaucoup continuent d'essayer. Ricana Luc.
— Ça à l'air risqué pour moi ça. ricana Karel. C'est genre demander quelque chose que tu ne peux pas refuser. C'est ça ?
— Dans la limite du raisonnable oui. Et comme le dernier challenger est souvent la patronne elle-même ou même Carlos dernièrement... C'est pas rien.
— Clairement. Ricana Karel. Aucune chance que je gagne ce genre de concours.
— C'est surtout que tu sais pas du tout comment tu es bourré avoue. Ria Luc.
— Un point pour toi. ria Karel. Aucune idée. Et bizarrement, pas curieux de le savoir.
— Hm. Ton père a pourtant l'air d'être le même genre que ma sœur à apprendre à l'autre de savoir garder le contrôle même bourré, non ?
— Oui, mais perdre le contrôle avec lui, je t'avoue que j'en avais pas très envie. Ricana Karel en secouant la tête. Il m'a expliqué que les gens ne réagissaient tous de la même façon. Lui c'est plutôt conneries multipliées par 100. Moi je sais que j'ai très certainement plusieurs façons de réagir, vu mon caractère et ma façon de penser. Et puis y a la formation de la Cosa qui entre en jeu. Les règles y sont très claires. Je ne peux pas me permettre de ne pas être maître de moi, pas avec la sécurité d'Elena. Il faudrait que je ne sois pas de service et encore, ne sachant pas mes réactions, c'est presque flippant. Rieur, joueur, agressif... y a tellement de possibilités. C'est quoi les effets pour toi ?
— Ça dépend de l'humeur mais je perd pas le contrôle, quelque soit l'alcool que je bois. On a très tôt appris avec Jo à rester maitre de nous-même quelque soit la quantité d'alcool ingurgité. Être capable de garder les idées claires et cohérentes... On est, très souvent, amené à boire par pure.. politesse. Dans les affaires, les galas, et souvent en fonction de la culture du pays. Et il est très important de garder la tête froide, sinon, on peut se retrouver en posture... Fâcheuse... Mais je peux avoir l'alcool festif.
— Ça reste un très bon avantage j'avoue. Moi, je commence seulement avec le côté affaire. C'est plus Carlos et Elena qui se chargent de ça.
— Tu t'en sors avec ça ? C'est très différent de ce à quoi vous étiez habitué, autant toi que Shal.
— Bah disons que je ne suis pas très habitué à plier et faire des sourires de politesses. Ricana Karel. Pour l'instant, Carlos nous apprend à analyser notre interlocuteur tout en restant vigilant. On doit écouter puis trouver comment les emmener à aller dans notre sens. C'est vraiment très complexe, mais j'adore les nouveaux challenges et apprendre de nouvelles choses. L'évolution est importante pour moi.
— De ce que j'ai pus voir en réunion, il est très observateur en effet. Confirma Luc. Ça doit être amusant de négocier contre lui.
— Il est assez impressionnant, oui. Mais le personnage en entier l'est. Confirma Karel avant de ricaner. Toi, t'es tenté de le tester vu ta tête.
— Mon côté homme d'affaire j'avoue. Concéda Luc en haussant les épaules. Mais d'expériences je sais que les écossais ne sont pas simple.
— Un challenge pour toi. ricana Karel. Il doit aller en Russie bientôt.
— Il va sûrement être très occupé le pauvre. Je le croiserais peut-être chez le Russe.
— Possible oui. Et c'est très tentant de demander à l'accompagner.
— Tu as déjà rencontré Mogirovitch ?
— Aperçu, serait un terme plus juste.
— Oh, les tournois internationaux ? Devina Luc.
— C'est ça. sourit Karel en hochant la tête. D'ailleurs monsieur Napoli n'avait pas l'air très fan.
— Oh, il le déteste serait un terme plus.. approprié. Lors d'une réunion, après l'affaire des Ganterah, afin de faire le point avec les différents intervenants, ils se sont rencontrés. Et à cette occasion, ma sœur.. a fait ce qu'elle fait toujours... La femme au Dragon quoi. Une partie de roulette russe avec le parrain de la mafia russe. Si tu trouves ton père frappé, ce mec l'est vraiment plus... Alors forcément il s'entend aussi à merveille avec elle.
— Oh... Peu de chance qu'il entre en négociation avec lui alors. Ricana Karel. Roulette Russe ? Sérieusement ?
— Ouais ouais sérieux. Le bol qu'on a eu c'est que Noz la connaît trop et avait fait en sorte de neutraliser l'arme mais bon... Le pire étant qu'elle a pas compris sur le coup la panique de John et la notre... Elle, elle a juste vu qu'elle avait négocié un truc, et elle utilisait la réunion pour sceller l'accord. Très.. Fidèle à elle-même.
— C'est compréhensible des deux côtés. Compliqué, mais compréhensible.
— C'est du passé, c'est juste que John est quelqu'un de très rancunier. Ricana Luc en haussant les épaules. Il n'a pas confiance en cet homme, mais dans le principe... C'est pas un monde où on peut faire vraiment confiance donc bon. C'est un monde complexe, mais très simple aux yeux de ma sœur. Je crois qu'elle a même plus de respect pour ce monde là, et certaines organisations, que pour le monde plus... commun dirons-nous. Quoi qu'elle serait capable de te dire que c'est la même merde dans les deux cas... Ce qui n'est pas faux. La différence c'est l'éventail de possibilité qu'on a.
— C'est aussi les règles que l'on a. Notre monde est bien mieux structuré que celui des communs. C'est une foire sans contrôle. Notre monde n'est pas simple, mais les codes y sont importants. Je ne pourrais pas vivre autrement que dans notre monde.
Luc observa le regard de Karel, se penchant en observant ses yeux avant de se redresser.
— Ça commence à aller un peu mieux. Ah, voilà maman et marraine champion. On va les féliciter ?
— Oui ! sourit Matthias en regardant Luc.
Luc rejoignit tranquillement Carla et Elena, aidant Matthias à marcher pour les rejoindre.
— Vous aviez un grand supporter. Sourit Luc.
— Oh mon p'tit amour. Sourit Carla en s'accroupissant tout en ouvrant ses bras. Ton parrain a réussi à t'avoir.
— Ouais, j'ai envoyé les vieux jouer avec les voitures. Ricana Luc en lâchant les mains de Matthias. Allez champion.
— Malin parrain. Ricana Carla.
— Le chemin n'est pas encore très droit, mais le but est de mieux en mieux atteint. Sourit Elena en Sicilien alors que Matthias progressait vers sa mère.
— L'instinct de survie est pas incroyable par contre, il voulait vous rejoindre sur la piste. Ria Luc.
— Ce serait pas le style de sa mère ça ? ricana Elena en sicilien. Dans mes souvenirs, y avait pas grande chose qui t'arrêtait non plus.
— Hey ! Ricana Carla. Des risques toujours calculés.
— Chanceuse d'être encore en vie alors ! Ria Luc. Mais Hakan est pas mieux, alors on va dire que c'est la génération qui veut ça... oh bon courage Elena du coup.
— Oune enfance avec Carla souffit comme formation. Ricana-t-elle.
— Ah bah super. Ricana Carla en enlaçant Matthias après l'avoir réceptionné. Tu entends ça mon chéri ?
— Je comprends bien mais... Je parlais de ton enfant. Ricana Luc.
— Mon mini Dragon n'est pas encore là. Ricana Elena. N'anticipons pas trop.
— Ne serait-ce pas un début de panique Madame Lorbis ? Se moqua Luc.
— Jouste l'habitoude dé gérer lé moment vénou. Ricana Elena. Encore oun peu dé temps avant la panique.
— Hmhm. La fouite est moche. Ria Luc en se reculant.
— Oh ! Tou oses aussi ? ricana Elena avant de sortir une lame. Attend oun peu monsieur Gomora !
— Vas y, je suis prêt ! La défia Luc en sortant une lame.
— Parfait. Sourit Elena en levant un sourcil.
Nino se contenta de s'arrêter derrière Elena, croisant les bras en haussant un sourcil alors qu'il tapait lentement du pied et Luc se pencha avec un sourire de sale gosse pour le regarder.
— Mon Dragon. Sourit-elle. Nous allions jouste jouer oun peu.
Nino se contenta d'attraper la lame dans les mains d'Elena, lui prenant ses autres lames avant de se reculer en souriant. Elena se pinça les lèvres en l'observant, puis étira un plus large sourire en se dirigeant vers sa moto, attrapant rapidement une nouvelle lame avant de partir en courant.
— Tou veux celle-là aussi ? ricana-t-elle en agitant sa lame tout en courant.
Nino rangea les lames l'air de rien, puis se mit à courir après Elena, Luc les observant en riant en rattrapant Hakan qui voulait lui aussi jouer à la course.
— Monsieur le pirate. Vas être l'heure du dodo sieste non ?
Hakan secoua la tête avant de montrer les voitures du doigts à Luc.
— Rain couses ? sourit-il. Apès Hakan dodo.
— Ah désolé pirate, pas le droit pour moi aujourd'hui. Ricana Luc. Mais bien tenté. J'ai un deal pour toi... Je dois faire un petit dodo aussi. Tu m'accompagne au dodo, et à ton réveil Tu fais une course avec Maman ou Papa. Deal ?
Hakan se tordit la bouche tout en réfléchissant puis regarda Luc avant d'hocher la tête.
— Dodo rain apès couses maman et papa. Sourit-il.
— Pas d'arnaque hein ?
— Pas anaque. Rain dodo, apès couses maman et papa. Sourit Hakan en hochant la tête.
— Ok. Sourit Luc en lui tendant la main. Deal.
— Deal ! sourit Hakan en donnant sa main à Luc.
— De toute façon on sera envoyé au dodo tous les deux donc bon. Ricana Luc en se redressant.
Il rejoignit John et Naëlle, négociant avec sa sœur une course accompagné d'Hakan.
— On peut faire ça ensemble. Proposa Naëlle à John. Iris est déjà endormi donc avec les jumeaux et Hakan, dans la même voiture.
— Oui. On peut faire ça. sourit John. Ça va être super.
— Tu conduis ou je conduis ? Sourit Naëlle.
— Comme tu veux. Sourit John. Tu sais que j'adore quand tu conduis. Les deux me vont.
— C'est pas une réponse ça ! S'offusqua Naëlle en attrapant Hakan.
Luc ricana en s'éloignant, s'allumant une cigarette tout en rejoignant le bâtiment pour aller se poser.
— D'accord, alors tu conduis. Ricana John avant de l'embrasser dans le cou.
— Étonnant. Ricana Naëlle.
Elle se tourna vers Luc, portant ensuite son regard plus loin sur Karel.
— Eh le chaton. L'interpella t-elle avant de lui désigner Luc.
Karel tourna la tête pour suivre le mouvement de Naëlle puis la regarda en hochant la tête avant de se mettre en route pour rejoindre Luc tranquillement.
— Fais pas ce sourire, t'échapperas pas à la sieste mon acrobate.
— Maman to fort. Souffla Hakan en haussant les épaules.
— T'es prévisible mon fils surtout. Ria Naëlle.
Luc était en train d'ôter sa chemise quand il leva le regard pour observer Karel entrer, ne masquant pas son étonnement.
— Tu plaisantais pas pour le doudou ?
— Je prends toujours chacun de mes rôles très au sérieux. Sourit Karel. Mais ce n'est qu'une offre. Libre à toi d'accepter ou de refuser.
— Non non, avec plaisir. Sourit Luc. Je ne voulais pas t'embêter avec ça si toi tu n'avais pas sommeil.
— Je sais aussi me reposer quand il le faut. Et ça ne m'embêtes pas de continuer de passer de temps avec toi. Surtout avec l'arrivée de ta future absence. Autant que j'en profite.
— Avec le boulot que t'as, tu la verras sûrement pas passer. Ricana Luc.
— Ce sera une nouvelle fois l'inconnu pour moi. Je le saurais à ce moment-là. Sourit Karel en retirant sa veste. Bien, alors, Je dois faire quoi en tant que doudou ?
Luc ricana doucement avant de le tirer pour l'allonger sur le lit, retirant ensuite ses chaussures puis s'allongea contre lui après avoir fermé la porte.
— Juste ça. Souffla Luc. Ça te va ce côté ou tu préfères l'autre ?
— J'ai pas de préférence. Sourit Karel en enroulant son bras autour de Luc. Comme ça c'est bien.
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