Chapitre 66. Tombstone Arizona
Aujourd'hui, John et Naëlle embarquaient pour l'Arizona, accompagnés de Cole, Luc, Carla et Jo, Aaron et Carlos, Elena et Nino, Angélina, Pavel, Cole et les jumeaux qui fêteraient leur anniversaire le lendemain, ainsi que Karel qui s'était joint au voyage et des Démons pour la protection. Tout ce petit monde décollant à bord d'un jet à destination de Tombstone où avait lieu les enchères et ventes d'un grand ranch en liquidation, l'occasion pour certains d'acquérir un cheval. La ville en question avait gardé l'esprit du Far West que ce soit au niveau des bâtisses comme des choix vestimentaires de ses habitants, amenant alors nos voyageurs à se mettre en tenue local.
— Je te préviens tu gardes ta chemise Napoli. Le prévins Naëlle. Sinon je fais sauter mon haut aussi.
— Oh... mais... il va faire ch... Bon d'accord. Je garde ma chemise. Souffla John.
— Comptes là-dessus ouais. Marmonna Naëlle en prenant des lames.
— Après on dit que c'est moi le jaloux. Marmonna John à son tour tout en boutonnant sa chemise.
— Ah bah on peut faire un concours de déshabillage si tu veux !
— Hey j'ai dis d'accord. Pas la peine de me menacer hein. Souffla John en attrapant son stetson pour le mettre sur sa tête.
Naëlle termina de mettre ses lames avant de s'approcher de John, lui piquant son stetson avec un sourire en coin. Il leva un sourcil en la regardant puis ricana doucement en se penchant pour l'embrasser dans le cou.
— Il te va mieux qu'à moi. Sourit-il en l'observant.
— T'en fais pas. Hakane m'en a pris un assorti au tiens. Souffla Naëlle avant de l'embrasser.
— Oh ? Encore mieux alors. Sourit-il.
Naëlle lui rendit son stetson avant d'aller prendre le sien et de le mettre, revenant vers John en s'allumant une cigarette.
— Hmhm. Sourit-il en levant un sourcil. Vraiment très sympa. Et très sexy.
— Heureuse que ça te plaise. Sourit Naëlle
— Le contraire serait difficile avec toi. sourit-il. J'ai déjà chaud rien qu'en te regardant.
— En même temps votre sensibilité aux tenues n'est plus à prouver. Sourit en coin Naëlle.
— Alors oui mais seulement les tiennes. Sourit John avant de poser ses mains sur les hanches de Naëlle. Du coup, tu crois qu'on peut négocier que tu gardes ton chapeau ce soir ?
— Un rodéo c'est forcément avec le chapeau non ?
— Un... rodéo ? Oh, dans ce cas je vais garder un lasso alors.
— Tu vas finir attaché oui, on verra si tu pourras utiliser ton lasso. Ricana Naëlle.
— Dans les deux cas, je trouve ça très sympa. Sourit-il avant de l'embrasser. Bien, allons rejoindre les autres avant que je ne cède à mes envies.
Naëlle ricana avant de sortir de la chambre, rejoignant l'ensemble du groupe qui avait eu le temps de se changer.
— Les Dragons en hors-la-loi, la classe. Sourit Carla.
— Je sens que les coyotes vont hurler. Ricana Angélina en regardant Naëlle.
— Adieu les coyotes alors. Ricana Elena en regardant la réaction de John.
— C'est toi qui dit ça. Rétorqua Naëlle en haussant un sourcil.
— Pas sûr qu'ils aient le temps d'hurler avec monsieur. sourit en coin Angélina en regardant Pavel.
— J'adore entendre hurler au contraire. Sourit Pavel en haussant un sourcil.
— Très sexy ça. sourit Angélina.
— Et personne ne remarque la grande classe d'Aylan et Mila. Sourit John en rajustant le stetson d'Aylan. Vous êtes tous les deux superbes.
— Vous êtes magnifique mes aliens. Sourit Naëlle en les embrassant. Surtout, vous ne vous éloignez pas, vous restez toujours avec nous. Je suis très sérieuse.
— Oui maman. Répondirent les deux.
— J'ai réservé des chevaux pour aller jusqu'au ranch. Ça convient à tout le monde ? demanda John. Sinon y a la calèche.
— Tu veux la calèche ou tu sais chevaucher aussi ? Souffla Luc avec un sourire en coin à Karel.
— On m'a dit que je montais plutôt bien. sourit en coin Karel. Et j'adore chevaucher.
— Le chevaucheur de l'extrême. Sourit en coin Luc tout en marchant.
— L'extrême c'est tout de suite plus sympa, Cowboy. Sourit Karel en matant ouvertement les fesses de Luc.
Luc ricana en secouant la tête, rejoignant le groupe où il refusa la selle, montant sur le cheval avant de se perdre dans la vue de demoiselle qui passait.
— Vraiment sympa cette ville.
— Et il parait que les soirées sont chaudes dans cette région. Sourit Karel en levant son chapeau pour saluer les jeunes femmes avant de monter sur son cheval.
Luc fit approcher son cheval du groupe de jeunes femmes alors que Naëlle ricanait doucement en secouant la tête tout en l'observant, et il se pencha vers elles avec un regard charmeur, se renseignant sur leurs soirées et discutant un peu avec puis revint vers le groupe l'air de rien en s'allumant une cigarette. Karel ricana doucement alors que Carlos observait les alentours et John lançant le départ pour le ranch.
— T'en fais pas, vu les personnes présentes, il doit y avoir vraiment beaucoup d'hommes pour la sécurité se faisant passer pour des civils. Et c'est sans compter les démons. Souffla Aaron à Carlos.
— C'est un réflexe. Désolé. sourit Carlos. Compliqué de faire sans. Mais je vais essayer. Promis.
— C'est normal t'inquiète. Même en le sachant, la majorité a quand même l'œil qui traine partout. Surtout avec les enfants avec nous. Répondit Aaron en gaélique.
— Ta seule présence suffit à me mettre aux aguets. Alors si j'ajoute Elena, madame Napoli et les enfants, mon instinct prend aussi vite le dessus. répondit Carlos en gaélique.
Aaron lui sourit tendrement, reposant ensuite son regard sur le groupe alors que les jumeaux avaient été mis au centre, Luc s'étant mis à côté de Aylan alors que l'autre côté avait été pris par Cole.
— Vous n'oubliez pas ce qu'on a dit. Rappela Luc en russe aux jumeaux. Toujours dans le champ de vision de votre mère et avec nous. Et vous ne laissez personne vous approcher. Si vous voulez voir quelque chose, vous demandez à l'un de nous. Ok ?
— Toujours à côté de maman et papa. Confirmèrent les jumeaux.
Luc hocha doucement la tête, tendant l'air de rien une petite lame aux deux avant de s'allumer une cigarette, discutant de l'Arizona avec eux. John tourna la tête pour les regarder, souriant en hochant la tête puis ramena son regard devant lui, indiquant du doigt à Naëlle, le ranch qu'on pouvait apercevoir au loin.
— C'est celui-là. Souffla-t-il. Il y a l'air d'y avoir déjà pas mal de monde.
— D'accord. Sourit Naëlle. En même temps la vente est intéressante, surtout dans cette région.
— Oui et il a bonne réputation concernant leurs chevaux. J'espère qu'on trouvera ce qu'on cherche. Sourit John.
Arrivé à quelques mètres du ranch, John fronça les sourcils et Carla talonna doucement son cheval pour venir prêt de lui.
— Tu les as vu ? demanda-t-elle en Sicilien.
— Oui... répondit-il en se redressant avant de se tourner vers les autres. Restez là pour l'instant.
Il regarda ensuite Naëlle sérieusement.
— Rien de méchant mais je préfère être prudent. Aaron, Nino, vous venez avec moi et Naëlle, on en a pas pour longtemps.
— Luc, Pavel, dites aux démons de se tenir prêt au cas où. Ordonna Naëlle.
Les jumeaux firent reculer leurs chevaux pour venir se faire masquer derrière leurs oncles, Pavel transmettant aux démons l'ordre de Naëlle.
— Ils sont en place. Transmis Luc à Naëlle.
— Merci. Allons y alors. Sourit Naëlle à John.
— C'est parti. Sourit John en hochant la tête, les sourcils toujours froncés. Le but est de rester cordial tout en étant suffisamment menaçant pour qu'ils dégagent.
Ils arrivèrent tranquillement à la hauteur d'un homme d'une soixantaine d'années entouré de plusieurs gardes du corps et l'homme étira un sourire en faisant signe à ses hommes de ne pas bouger.
— John Napoli. C'est difficile de vous rencontrer.
— Monsieur Di Viera. Répondit John en restant sur son cheval tout en jugeant les hommes de mains. Surement parce que je refuse systématiquement de vous rencontrer.
— Le digne fils de son père. Ricana doucement l'homme tout en observant Naëlle. Madame.
— Je n'ai rien à voir avec mon père ni avec sa façon de faire des affaires. Rétorqua John. Vous êtes là pour truquer les ventes ?
— Un franc parlé que votre père n'avait pas. Je dois le reconnaitre. Souffla l'homme en réajustant sa veste. Mais je viens juste là où l'on peut faire de bonnes affaires. Rien de plus.
Naëlle se contenta de hocher la tête, observant les hommes de mains alors qu'Aaron et Nino se tenait prêt au cas où.
— Tout en restant le plus cordial possible, je vous demanderais... Et bien, d'aller ailleurs qu'ici pour vos affaires. Répondit John en fixant l'homme.
— Oh ? Mais c'est un endroit ouvert au public. Sourit l'homme. Et je ne trouve pas cela très cordial.
— Vous n'aimeriez pas mon autre façon de le demander. Et contrairement à mon père, les lieux publics de m'empêche pas d'agir. Me comprenez-vous ?
L'homme ricana doucement avant d'observer Naëlle en souriant.
— Nous n'avons pas été présenté. Vous êtes bien plus que charmante madame.
Naëlle haussa un sourcil en faisant un signe de main, un sourire polit s'étirant sur ses lèvres alors qu'elle se penchait vers l'homme.
— Juste Madame. Et je vais cordialement vous informer que mon sniper vous a déjà dans son viseur et que ce magnifique point rouge le prouve. Ne comptez pas trop sur vos gardes...Ils sont aussi dans le viseur de mes hommes. Alors, toujours très poliment, dégage. Sourit Naëlle.
L'homme leva les sourcils, son sourire disparaissant aussi vite alors qu'il tournait la tête pour regarder les environs, John ne le lâchant pas du regard. L'homme hocha ensuite la tête en levant légèrement les mains.
— Je crois que je ne vais pas insister et repartir tranquillement. Nous nous croiserons peut-être une prochaine.
— Dans ce cas, ce serait très certainement la dernière fois. Souffla froidement John en Sicilien. Une autre chose que je ne tiens pas de mon père... Je tiens parole et mets toujours mes menaces à exécution. Je ne vous souhaite pas bon retour monsieur Di Viera.
Naëlle garda son sourire cordial, observant l'homme s'éloigner avant qu'ils n'aillent rejoindre le groupe, Aaron ricanant doucement.
— Alors ? demanda Carla alors que John prenait son téléphone.
— Bah sûrement paf le sicilien. Répondit Naëlle en haussant les épaules.
— Di Viera. Suisse. Nettoyage complet. Ordonna John en Japonais avant de raccrocher. Bien, je pense que nous pouvons y aller maintenant.
— Tu vois je l'avais dit. Ricana Naëlle.
— Impressionnant don de divination. Ricana Carla.
— Allez en route. Ricana doucement John en relançant la marche.
Ils entrèrent alors tranquillement dans la propriété, allant placer leurs chevaux près des abreuvoirs, puis descendirent des chevaux tout en observant les lieux alors que bons nombres d'acheteurs potentiels étaient présents, tournant un peu partout à la recherche de bonnes affaires sur fond de musique d'un groupe de la région.
— On commence par aller voir les chevaux ? proposa John en tapotant l'encolure de son cheval.
— Oui faisons ça. On verra ce qu'il y a au moins. Sourit Naëlle en prenant la main de Aylan alors que Mila avait pris la main de Aaron.
— Je vais chercher la liste à côté, je vous rejoins. Sourit John en venant embrasser le cou de Naëlle.
— Je t'accompagne. Sourit Luc.
— Attention à toi. Souffla Naëlle en embrassant John.
— Oui madame. Sourit John en hochant la tête tout en posant une main sur son Stetson. A toute de suite.
Il partit alors vers le stand réservé aux enchères tout en laissant le sourire charmeur de Luc opérer, se frayant un chemin à travers la foule.
— Sérieusement ce mec... Ricana Naëlle en secouant la tête.
— Il fait quoi tonton ? Murmura Aylan.
— Il se sert de ses charmes pour avancer plus vite. Ricana Naëlle.
— On sent l'expérience. Ricana Angélina en le regardant faire.
John salua ensuite le responsable, ignorant les regards que les jeunes femmes destinées à lui et à Luc, posant quelques questions sur le déroulement tout en récupérant la liste puis repartit rejoindre le groupe tout en consultant avec Luc la liste avec attention.
— Le terrain peut être intéressant à avoir au cas où l'air de rien. Souffla Luc en sicilien. Entre la surface, l'emplacement et la structure...
— J'avoue que ça peut être un bon investissement et l'emplacement n'est pas trop proche de la ville. Souffla John en Sicilien tout en regardant les détails du domaine. A voir ce qu'en penses Jo mais je suis assez d'accord avec toi.
Il donna à Luc le document concernant la propriété puis distribua à chacun la liste des chevaux, donnant la sienne à Naëlle.
— On a tout. On va pouvoir rejoindre les clôtures des chevaux. Sourit-il. Aylan, Mila, s'il y en a qui vous plaisent ou s'il y a quelques choses qui vous ferais plaisir, dites-le. Ok. C'est votre week end.
Les jumeaux hochèrent la tête et Luc profita du trajet pour aller voir les chevaux pour discuter avec Jo, prenant soin ensuite d'observer les lieux alors que le groupe observait les chevaux.
— Pourquoi ils vendent au fait ? Demanda Luc à John.
— Le couple prend leur retraite et pas d'héritiers. Répondit John. Si tu regardes les infos de la propriété, les comptes sont nickels.
— Ça doit pas être simple de tout vendre comme ça. Soupira Luc en lisant les documents.
— Non. C'est d'une vie entière qu'ils se séparent. Souffla John en hochant la tête. Un peu comme si Soke devait céder son école à des étrangers.
Luc hocha la tête puis reprit la lecture des documents, partant finalement faire le tour tout en prenant des notes, allant voir les propriétaires pour discuter avec eux. Naëlle de son côté observait les chevaux, portant son attention sur les chevaux sauvages en prenant le temps de les observer.
— Ils sont magnifiques. sourit Carla en s'appuyant contre l'enclos. John. Comment sait-on qui ils sont sur la liste ?
— Ceux-là ne sont pas sur la première liste. Ils n'ont pas de nom. C'est à voir avec l'homme que tu vois vers eux.
— Ça en fait un paquet. Observa Naëlle avant d'embrasser Aylan sur le crâne.
Elle passa au dessus de la clôture, enlevant son stetson avant de le poser sur la tête de Aylan, puis se dirigea tranquillement vers le troupeau. Elle s'arrêta à quelques mètres d'eux quand elle fut suffisamment éloignée des barrières, observant plus tranquillement les chevaux autour d'elle.
— Au pire, on les prend tous. Souffla Luc en haussant les épaules tout en venant s'appuyer sur la barrière à côté d'Aylan. Les sauvages je parles. Maikan pourra toujours leur avoir de la place pour les laisser libre.
— Rien que pour pouvoir profiter de cette magnifique vue, je pourrais valider l'idée. Sourit John en observant Naëlle au milieu des chevaux.
— Bonjour m'dame. Sourit l'homme responsable en la saluant de son chapeau. Vous avez l'air de vous y connaitre. Je peux vous renseigner ?
— Bonjour. Vous êtes le propriétaire ? Sourit Naëlle.
— Seulement leur plus vieil employé. Sourit-il. Je suis responsable des chevaux sauvages.
— Ça fait un sacré cheptel. Vous pensez que c'est possible d'acheter l'ensemble ? Demanda Naëlle. En les payant à leurs justes valeurs bien sûr.
— Oh ? Et bien, nous n'avons pas eu une telle offre encore. Il faudrait que je vous conduise auprès des propriétaires pour voir avec eux. Souffla l'homme en se grattant la tête. Je peux vous demander pour quel usage ?
— Les laisser libre. Avoua Naëlle en haussant les épaules.
— Oh ! Dans ce cas je crois que vous avez toutes vos chances. Sourit l'homme en remettant son chapeau sur la tête. J'vais vous conduire. Cody ! Remplace-moi, je dois allez voir les patrons. Et.. Aucune vente pour l'instant.
— Ça marche. Répondit le jeune homme en passant en dessus de l'enclos pour prendre la place.
— Si vous voulez bien me suivre m'dame. Sourit l'homme en se mettant en marche.
John se redressa en voyant Naëlle suivre l'homme, ricanant doucement alors que les chevaux la suivaient tranquillement.
— heu... Je reviens. Souffla John en sautant la barrière pour la rejoindre.
— Papa... Y'a les chevaux qui suivent maman... Ricana Mila.
— Apparemment... Ils ont choisi leurs camps ouais. Ria Cole.
— Attendez. Ricana Naëlle en voyant John les rejoindre.
L'homme s'arrêta en se tournant, observant John arriver.
— Pardon. Bonjour. Sourit-il à l'homme avant de regarder Naëlle. Merci.
— On allait voir les propriétaires pour le cheptel de sauvage. Expliqua Naëlle en suivant l'homme.
— T'es sûr que vous êtes pas jumeaux avec ton frère. Ricana doucement John.
— Bonjour. Vous êtes le mari de madame ?
— Oui. Excusez-moi. Sourit John. On vous suit.
— Allons y. Sourit Naëlle.
L'homme hocha la tête puis ouvrit la porte de l'enclos, laissant passer Naëlle et John avant de la refermer.
— Eh bah. On dirait que vous avez eu du succès. Ricana-t-il en voyant les chevaux se stopper.
— Oui ils sont adorables. Sourit Naëlle en venant en caresser un. On revient vous en faite pas.
Il se dirigea ensuite vers une petite allée avec eux puis retira son chapeau en s'approchant du propriétaire.
— Monsieur Kandall, ces personnes souhaiteraient discuter avec vous. Ils souhaiteraient acheter le lot de mon parc.
— Le lot ? Et bien vous êtes soit des passionnés soit une entreprise, ma réponse va dépendre de la vôtre. Bonjour, je suis Nil Kandall.
— John Napoli. sourit-il en lui serrant la main. Et voici ma femme. Nous sommes des passionnés monsieur.
— Bonjour Monsieur. Vous avez parlé avec mon frère je présume, Luc Gomora. J'aimerais en effet savoir si c'est possible d'acheter l'ensemble du cheptel encore sauvage, l'ensemble ira très certainement dans la réserve Navajo au nord de l'état. Répondit Naëlle en lui serrant la main.
— Oui oui... Le jeune de tout à l'heure. Sourit l'homme en serrant la main à Naëlle. Et bien entrons pour en discuter.
Il alla ouvrir la porte de sa maison, les laissant entrer avant de remercier son employé puis referma la porte en les invitant à le suivre au salon.
— Annie ! Nous avons de la visite !
— Nil Kandall ! Si tu veux pouvoir manger ma tarte, il faut que... Oh excusez-moi. Souffla la femme un peu gênée. Quand tu dis qu'on a de la visite tu pourrais préciser que les personnes sont déjà dans la maison.
— Ils souhaiteraient prendre le lot de nos chevaux sauvages. Expliqua l'homme tout en faisant signe à Naëlle et John de s'asseoir. Ils veulent les mettre dans la réserve Navajo au nord de l'état si j'ai bien compris.
— Bonjour. Sourit Naëlle. C'est ça. Quelques uns rejoindrait nos chevaux mais la majorité ira certainement sur Tsaile pour qu'ils aient la place de vivre tranquillement. Vu le nombre j'ai beau avoir de la place... ça risque de faire un peu juste pour eux notre terrain...
— A Tsaile... Oui le choix me plait beaucoup. Sourit la femme. Vous avez combien de chevaux chez vous ?
— On en a dix chez nous qui sont en liberté continuellement, dont trois jeunes. Des mustangs.
— C'est ce que j'appelle avoir du goût. Sourit la femme. Je ne vous cache pas que votre démarche est de loin celle qui me plait le plus. Je vais aller chercher les papiers et nous pourrons discuter de la vente. Désirez-vous un café ? Je vous proposerais bien ma tarte mais je ne suis pas sûr d'arriver à la finir aujourd'hui.
— Non merci. Sourit John.
— Ce serait avec plaisir. Sourit Naëlle. Vous avez l'air d'avoir les mêmes employés depuis longtemps. Si je peux me permettre, vous allez vivre où si vous vendez tout ?
— Je vous avoue qu'on n'y a pas encore réfléchi. Répondit le vieil homme. Ne sachant pas comment ce week end va se passer ni ce que nous réussirons à vendre, on a préféré ne pas se projeter trop.
— Presque tous nos employés étaient avec nous depuis le début de ce grand rêve que nous avions. Sourit la femme en revenant avec le café. Pour les plus jeune, ce sont leurs enfants pour la plupart. Un petit côté entreprise familiale.
— Et c'est un rêve de presque 50 ans. Sourit tendrement le vieil homme en regardant sa femme qui servait les cafés.
Naëlle hocha doucement la tête, prenant les papiers que John lui avait amené pour les relire, réfléchissant en même temps.
— Mon frère a dû vous parler de racheter l'ensemble, terrain et bâtiment à mon avis, non ? L'ensemble de votre propriété serait à quel prix ?
— Oui, il m'en a parlé et nous n'avons pas vraiment eu le temps de voir cela. C'est une offre à laquelle nous ne nous attendions pas. sourit l'homme en tournant la tête vers sa femme.
— Tu sais que je ne peux pas mettre un prix sur tout ça Nil. Sourit-elle en posant sa main sur celle de son mari avant de regarder Naëlle. Vous avez l'air de personnes vraiment très bien, très loin de ceux dont nous avons l'habitude de voir venir avec leur chéquier en main.
— Nous serions très heureux de vous céder nos terres et notre propriété. Sourit l'homme en regardant John et Naëlle. Ce serait plus un choix de confiance qu'un choix financier. Tant que nous aurons de quoi nous installer quelque part pour profiter de notre retraite... Combien voudriez-vous mettre ?
Naëlle envoya un message à Luc qui haussa un sourcil en le recevant, et il tourna le regard vers Jo aussi vite.
— On va les rejoindre vers la maison des propriétaires. On doit parler affaires.
— Ok, allons y. Répondit Jo.
Le groupe se mit en marche pour rejoindre Naëlle et John, parvenant quelques minutes plus tard devant la maison.
— Pour la question du prix, c'est plus mon frère qui pourra vous donner la valeur. Sourit Naëlle. Je peux le faire venir ?
— Oui bien sûr. Sourit la femme en se levant. Je vais chercher de nouvelles tasses pour le café. Nil, tu vas accueillir le frère de madame.
Luc s'avança à la porte quand l'homme ouvrit la porte, saluant de nouveau l'homme en lui souriant avant de venir à côté de Naëlle.
— La valeur réelle de tout ça, le ranch dans son ensemble, tu l'estime à combien ?
— Eh bien, vu la superficie du terrain, les différentes structures et la qualité des chevaux y vivant... 600 millions me parait être une bonne base de départ. Après il faut voir les à côtés comme la gestion de la propriété et les employés qui travaillent ici.
— C'est très familial en effet. Confirma Naëlle. En soit, je propose de racheter l'ensemble de la propriété et vous pouvez rester y vivre si vous le désirez. Sauf souci avec l'un de vos employés, on peut garder l'équipe en l'état pour qu'ils continuent de s'occuper de l'entretien.
Le couple se regarda en haussant les sourcils puis ramenèrent leurs regards sur Naëlle, hallucinant totalement de l'offre.
— Vous... vous proposez de racheter... vous prenez tout et on peut rester pour s'occuper de... et les employés aussi ? souffla le vieil homme avant de s'adosser contre le dossier de sa chaise.
— C'est... On ne s'attendait pas à ça. continua la femme. Madame si j'y croyais je dirais que vous êtes un ange tombé du ciel. Finit-elle par sourire. Pouvoir rester vivre ici, s'occuper de la propriété et des chevaux tout en gardant les personnes y travaillant... On n'espérait pas autant.
— C'est une offre que nous ne pouvons pas refuser madame. C'est... Merci. Merci infiniment. Sourit le vieil homme en serrant la main de sa femme dans la sienne.
— Faisons cela alors. Sourit Naëlle. Tu souhaite le rachat de l'ensemble des chevaux, autre que les sauvages j'entends ? Demanda t-elle à John.
— Et bien je... Oui. J'aimerais beaucoup. Sourit John comme un gosse.
— D'accord. Sourit Naëlle. Disons dans ce cas 700 millions pour l'ensemble dans ce cas. Cela vous parait cohérent ? Demanda Naëlle en sortant son téléphone.
— C'est même une superbe offre. Sourit l'homme. Je n'ai plus qu'à vous dire, vendu madame.
— Je vais chercher les papiers. Sourit la femme en se levant.
Naëlle hocha la tête en se connectant sur son téléphone, attendant que le couple revienne avec les papiers, en profitant pour pincer John. Il sursauta avant de tourner la tête vers elle, un sourire toujours très large sur les lèvres.
— C'est pour anticiper le « pince moi pour voir si c'est réel ». Répondit Naëlle en préparant le virement sur son téléphone.
— Ça reste un rêve. Sourit-il. Tu viens d'acheter un ranch. Je crois que tu vas pouvoir me pincer encore toute la journée avant que je m'en remette.
— Bah tu voulais un ranch non ? Rétorqua Naëlle en posant son regard sur lui. C'était l'occasion, ça aurait été dommage de passer à côté.
— C'est un rêve de gosse que je ne pensais pas réaliser un jour. Sourit-il en se passant la main dans ses cheveux.
La femme revint avec les papiers de la propriété, les déposant devant Luc avant de se rasseoir, ricanant doucement en remarquant la tête de John. Luc prit le temps de lire les papiers, les remplissant fur et à mesure au nom de sa sœur et de John, marquant la somme proposée par Naëlle avant de lui tendre les papiers et elle les signa après les avoir relus, tendant les documents au couple.
Ils firent une lecture de l'acte après avoir mis leurs lunettes puis hochèrent la tête avant que chacun ne signe le contrat de vente, souriant en relevant leur tête face à Naëlle et John.
— Je crois que tout est bon. Sourit l'homme en tendant la main vers eux alors que la femme redonnait le contrat à Luc.
— C'est un plaisir. Merci beaucoup. Sourit Naëlle en serrant sa main. Il me faut vos coordonnées bancaires aussi.
— Oui bien sûr. Sourit l'homme avant de se lever pour aller prendre le document dans son bureau.
Il revint quelques minutes plus tard puis tendit la feuille à Naëlle en lui souriant.
— Les voilà.
— Merci. Sourit-elle en prenant le document.
Elle termina de remplir l'ordre de virement en rentrant les coordonnées du couple, validant ensuite le virement. Elle photographia ensuite les documents, les envoyant par mail à son avocat en mettant John et Luc en copie.
— Le virement est effectif. Votre banquier risque de faire une attaque, vous avez un avocat pour éviter de vous faire avoir ?
— Il risque de nous appeler dès lundi oui. Ricana doucement le vieil homme. Pour l'avocat, on va en chercher un. C'est effectivement plus prudent.
— J'ai les coordonnées du cabinet s'occupant du ranch de Maikan sur le territoire Apache si cela vous dit. On ne peut proposer le notre pour éviter le conflit d'intérêt mais c'est le même cabinet depuis très longtemps et ils sont respectés dans la profession. Proposa Luc en regardant dans son téléphone. Je les ai régulièrement au téléphone, ils sont très professionnels.
— Je pense que ce sera parfait oui. Merci beaucoup. Sourit l'homme en serrant la main de Luc.
— Et bien, il nous faut maintenant prévenir tout le monde que les enchères sont finies. Sourit la femme.
Luc nota les coordonnées sur un papier, rajoutant de préciser que le cabinet avait été recommandé par Luc Tchirkoya avant de donner le papier à l'homme. Naëlle serra la main au couple avant d'entrainer John dehors, lui tendant le contrat.
— Félicitation mon samurai, tu as un ranch.
— Bordel Izanami. sourit John en prenant le contrat pour le regarder rapidement. C'est... J'ai... J'ai un ranch...
Il l'embrassa aussi vite en enroulant ses bras autour de sa taille puis la souleva avant de tourner sur lui-même en gardant ses lèvres contre les siennes, reculant ensuite son visage pour la regarder.
— Tu viens de réaliser un rêve de gosse. Je ne sais pas s'il est possible de t'aimer encore plus que je ne t'aime déjà. C'est... Merci mon amour.
— Je suis heureuse d'avoir pus réaliser ce souhait là. Sourit tendrement Naëlle. Il va falloir laisser ta sœur et ta cousine choisir leurs chevaux à présent. On doit regarder les poulains aussi.
— Oh oui. Pour Iris et Matthias. Sourit-il en la reposant doucement. Et euh... Oui. Elles peuvent aller en choisir un. C'est... Bordel, on a un ranch.
Naëlle l'embrassa tendrement avant de rejoindre le groupe, s'allumant une cigarette après avoir récupéré son stetson en embrassant les jumeaux.
— Merci mes amours. Vous avez été sage ?
— Oui. Répondit Cole en souriant. Alors tu as pus acheter les chevaux ?
— J'ai acheté le ranch tout court en fait. Avoua Naëlle avec un sourire goguenard.
— Tu as... Oh... un bon sens des proportions décidément. Lâcha Cole en se grattant la tempe.
— Eh bien on est « juste » propriétaire, on laisse le couple continuer de s'occuper des chevaux et les employés restent en postes. On retourne voir les chevaux pour voir si l'un d'eux vous plait pour la demeure ? Termina Naëlle en regardant Carla et Angélina.
— Et comment ! sourit Carla en hochant la tête.
— C'est juste la grande classe. Sourit Angélina. C'est parti.
Les employés qui venaient de prendre leurs ordres, commencèrent tranquillement à faire évacuer les visiteurs, les remerciant poliment tout en gérant ceux qui étaient les plus récalcitrant alors que le groupe rejoignait l'enclos en question.
— Ça va être dure de choisir. Ils sont vraiment tous magnifique. Sourit Carla.
— Moi j'ai déjà trouvé le mien. Sourit Angélina avant de regarder Naëlle. On peut choisir celui qu'on veut hein ?
— Oui oui bien sûr. Sourit Naëlle avant d'aller voir dans l'enclos. Je t'avais dit que je revenais. Ricana t-elle en caressant le cheval. On va voir ces dames ?
— Oui. Allons voir ses splendeurs. Sourit John.
L 'homme responsable de l'enclos que Naëlle avait vu peu de temps avant, avait rejoint les juments et distribuait le fourrage non loin des abreuvoirs, relevant la tête en voyant du monde s'approcher et les rejoignit.
— Elles sont vraiment superbes aussi. Souffla Naëlle. Vous laissez tout le temps les poulains à part ou c'était pour la vente ?
— C'était juste pour la vente. On préfère les laisser avec leurs mères en général.
— Vous pouvez les remettre avec elles alors, la vente est clôturée. Ça a l'air de stresser les mères vu comment elles s'agitent.
— Oui. C'était la première fois qu'on les séparaient. Sourit l'homme avant de faire signe pour que l'on ouvre l'enclos aux poulains. Cody ! Méfis-toi ! ricana-t-il.
— Ouais, j'l'ais vu. Ricana le jeune homme en se plaçant aussi vite derrière l'enclos alors qu'une magnifique jument s'approchait l'air de rien.
Naëlle ricana en entrant dans l'enclos, s'approchant tout en fumant de la jument en question, suivant son regard.
— Ah y'a ton bébé là bas ma pauvre. Ça a dû être long pour toi.
Elle observa le poulain revenir vers la jument, haussant un sourcil en penchant la tête.
— C'est un jeune encore en effet. Kirin ne lâchait pas Divine non plus à cet âge là. Ça va mieux ?
La jument bougea les oreilles comme pour écouter Naëlle tout baissant sa tête pour couver son poulain puis la releva avant de l'approcher de Naëlle pour la sentir. Naëlle présenta sa main à la jument, l'observant en souriant.
— T'as l'air d'avoir un bon caractère toi aussi. Ricana doucement Naëlle.
— Très douce et protectrice avec son petit mais aussi méfiante et vicieuse. Sourit l'homme. Par contre c'est un vrai plaisir de la voir galoper.
— Oui ma jument à un caractère similaire. Une vraie peste avec tout le monde mais c'est un véritable amour en réalité. Sourit Naëlle. Elle s'amuse à faire peur à mes gardes avec le mâle dominant... De vrai chiens de garde. Ricana t-elle.
— Oui. Sauvages, ces chevaux sont bien mieux que des gardes du corps. Ricana l'homme. Mon fils apprend doucement mais il n'y a que moi qui peut les approcher. Nous avons l'habitude de ne laisser qu'une seule personne en charge d'un enclos. C'est plus simple et rassurant pour les chevaux. Et votre jument vous avez réussi à la monter sans la dresser ?
— Bien sûr. Je ne la monte que parce qu'elle le veut. Tout comme le mâle a son caractère. Le reste a été dressé avant leurs achats par mon mari mais le mâle été resté sauvage. Il l'es toujours, il n'y a que mon mari ou moi qui le montons. Faut juste respecter leurs choix et prendre le temps de faire connaissance. Après j'ai l'avantage de monter à cru donc ça doit aider.
— Et bien il semble que les patrons aient très bien choisi leurs acheteurs. Sourit l'homme. Je suis vraiment rassuré. Vous vouliez en prendre pour chez vous ?
— Oui. Sourit Naëlle en caressant la jument. T'es vraiment sublime tu sais.
— Oui, c'est une beauté. Sourit l'homme. Bien. N'hésitez pas à demander si vous avez du mal à choisir, ils ont tous leur caractère bien à eux. Je vous laisse choisir, je vais finir de leur donner leur fourrage. Les petits doivent avoir faim.
— D'accord merci.
Naëlle caressa encore un peu la femelle avant d'aller rejoindre le groupe pour laisser les femelles manger, s'allumant une cigarette en regardant Carla.
— Tu arrives à choisir alors ?
— C'est super dur. Ils sont tous vraiment beau. Souffla-t-elle. J'aime beaucoup la isabelle argenté.
— Après il faut voir avec lequel tu t'entendrais le mieux. Sourit Naëlle. John tu as trouvé ?
— La jeune Palomino là-bas pour Iris. Sourit-il en la montrant du doigt. Tu en penses quoi ?
— Elle a l'air bien énergique en effet. Ricana Naëlle avant de tourner la tête en sentant un contact.
Le jeune poulain qu'elle avait vu plus tôt était revenu vers elle, venant la sentir alors que les jumeaux riaient doucement.
— Il est vraiment adorable. Sourit Luc en voyant le poulain jouer avec Naëlle.
— Je pense qu'on va prendre ce duo là oui. J'aime bien le caractère de la femelle, elle s'entendra bien avec Divine. Sourit Naëlle en s'amusant avec le poulain.
— Et un copain de jeu pour Kirin. Ricana doucement John en observant Naëlle jouer avec le poulain. Bien, il reste à voir pour Matthias. Jo une idée ?
— Comme ça non j'avoue. Réfléchit Jo.
— Carla ?
— On peut voir plus tard. C'est gentil mais je préfère voir le caractère. On reviendra pour choisir quand il aura 2, 3 ans. Sourit-elle.
— Comme vous voulez. Sourit John en hochant la tête. Bien, nous avons donc la Palomino, l'Isabelle argenté, le duo... Angie ?
— L'Appaloosa blanc et gris. L'étalon là-bas. Sourit-elle.
— Très joli choix. Sourit Naëlle en caressant le poulain.
— J'aime ce qu'il dégage. Sourit Angélina.
— Je vais les réserver dans ce cas. Sourit John. Reste à voir comment et quand on les ramène.
— On regardera ça demain, ils vont avoir besoin de la journée pour se calmer de l'agitation de ce matin.
Nino observait plus loin les chevaux avec Elena, se penchant à son oreille.
— Tu n'en veux pas un ?
— C'est très tentant. Sourit-elle.
— Tu peux, c'est pas comme si il n'y avait pas la place et qu'il ou elle va se retrouver seul. Ricana doucement Nino.
— Lé noir et blanc mé plait beaucoup. Sourit-elle.
— Matriochka ?
Naëlle tourna la tête vers les deux avant de les rejoindre, s'appuyant sur la barrière tout en fumant.
— Oui ?
— Est-ce qu'il serait possible de prendre un cheval pour Elena ? Je te le paie bien sûr.
— Alors oui pour la première question et vas te faire foutre pour la proposition. Répondit Naëlle. Il y en a un qui te plait ?
— Lé noir et Blanc au fond. Céloui qui est tacheté. Jé lé trouve très beau.
— John, faut rajouter Monsieur en costard, celui qui fait le mateur au fond. Il doit être écossais ce cheval. Faudrait lui rajouter un kilt pour voir.
— Le Pie. Sourit John en redressant la tête pour observer le cheval. Ok, je le note.
— Mateur ? Un mateur alors c'est un... Alors là c'est gratuit ça. J'suis pas un mateur. S'offusqua Carlos avant de tourner la tête vers Aaron. J'suis mateur ?
— Ouais. Ricana Aaron alors que les jumeaux riaient.
— Sinon on peut dire qu'il est sicilien. Ça a l'air d'être un trait commun. Sourit Naëlle.
— Alors je vais taire ma réponse vu ce que viens de me dire Shiro. souffla John en continuant de noter.
— Il vient de dire quoi le pervers Akuma ? S'exclama Naëlle en croisant les bras.
— Qu'il y aurait des mateurs qui ne seraient ni écossais ni sicilien. Une histoire de... vestiaire il me semble. Souffla-t-il en relevant la tête tout en haussant un sourcil. Ça te dit quelque chose ?
— Putain et j'ai raté ça ! S'offusqua Luc.
— Ouais déso. Ricana Naëlle en haussant les épaules. Mais pour notre part, on a rien maté, on s'en foutait royal de la tenue. On était là pour les recruter pas pour mater. Mais je peux prendre le temps d'analyser la marchandise si tu veux. Sourit Naëlle en regardant John.
— Je veux rien. Je dis juste que tous les siciliens sont pas des mateurs. Sourit-il en se penchant vers elle.
— Alors ceux que je connais... Si. Sourit Naëlle en coin.
— Regarder sa femme compte comme du matage selon toi ?
— Oui. Ricana Naëlle.
— Dans ce cas cite-moi une personne qui ne matte pas hm. Sourit-il en coin tout en relevant son sourcil.
— Je crains de ne pouvoir te répondre sans que cela passe pour de la mauvaise foi. Ricana Naëlle avant de l'embrasser. On va voir les autres chevaux ?
— Oui. Ricana-t-il. Allons les voir.
Ils se dirigèrent tranquillement vers les écuries où avait été mis les quarter horse, les jumeaux ouvrant de grands yeux tout en parcourant aussi vite les allées avec Cole et Aaron alors que Luc s'était stoppé devant un box. Il ouvrit la porte pour entrer dans le box, observant le quater horse dont la robe était un buttermilk bucksin, ce dernier observant Luc lui aussi.
— Oh tu as trouvé Keo en premier. Sourit Naëlle.
— Il a été réservé ? Demanda Luc.
— Oui. Par un faucon dès la première heure sous mon ordre. C'est pour ton anniversaire.
— Il est vraiment sublime, merci beaucoup. Sourit Luc sans lâcher le cheval des yeux.
— Très joli choix. Sourit John en observant le cheval pencher sa tête pour sentir Luc. Il est magnifique.
— Ils ont juste commencé à le débourrer, il a deux ans et demi. Sourit Naëlle en hochant la tête. Je sais qu'il aime beaucoup sortir en promenade avec les chevaux alors je me suis dit que si j'en trouvais un qui pouvait lui plaire je le prendrais. C'est Ashkara qui m'avait parlé de celui là après l'un de leur repérage donc je l'ai réservé à l'achat. Et c'est vrai qu'il n'a pas menti, il a vraiment une allure dingue.
— Oui. Nos ballades vont être vraiment superbe avec tous ces magnifiques chevaux. J'ai hâte de les voir galoper. Sourit John tout en ajoutant le cheval sur sa liste.
— Ça va vraiment être superbe à voir c'est sûr. Encore heureux que Didi a repris du terrain.
Naëlle repris sa marche avec John, Luc restant à caresser son cheval alors que Pavel venait le voir.
— Ash s'est dit qu'il te plairait, il a l'air d'avoir son caractère aussi. Sourit Pavel.
— C'est vraiment un très bon choix oui. Sourit Luc en hochant la tête. On a bien fait de prévoir en construisant une écurie plus grande l'air de rien.
— Ça va faire un sacré troupeau en effet. Ricana Pavel en partant rejoindre Angie.
— Les poulains sont mignons. Sourit Carla en craquant complément après être entrée dans l'un des box.
— Y a des chances qu'on en ai aussi plus tard, maintenant qu'il va y avoir d'autres jument en plus de Divine. Sourit Angélina.
— Euh on surveillera ça. souffla John avant de ricaner. Laissons les naissances au Ranch hein.
— Étonnant. Ria doucement Naëlle.
— N'est ce pas. ricana John tout en observant la propreté des litières et la qualité du fourrage.
— C'est surtout qu'on ne peut ignorer que si on ne fait pas attention et que la femelle en chaleur n'est pas isolé, on va avoir des affrontements entre les mâles qui voudront y aller. Et ça sera pas beau à voir. Soupira Naëlle.
— Clairement. Et les blessures pourraient être très grave. Acquiesça John. On fera comme pour Divine, ce sera très bien. Par contre mesdames, cheval veut dire que vous êtes toutes responsables de l'entretien. Je vous laisse vous organiser mais tout le monde devra participer.
— Aucun problème. Sourit Angélina.
— Ça marche. Au pire on le fera ensemble. Sourit Carla en hochant la tête.
— Du moment que les corvées sont faites.. sourit John.
— Je plains d'avance mes gardes moi. Ricana Naëlle en repartant pour observer le matériel. Certaines choses vont avoir besoin d'être mis à niveau pour le matériel. Il faudra prendre le temps de revenir pour faire le point avec eux.
— Oui. On va organiser ça. sourit John avant de lever la tête pour voir arriver Nil Kandall.
— Annie demande si vous voulez vous joindre à nous pour le repas. C'est pas grande chose, on mange tous ensemble autour d'une grande table et on relâche tous les chevaux ensuite dans la pâture. C'est toujours très beau à voir.
— Ce serait avec plaisir si ça ne vous dérange pas. Vous avez besoin d'aide ?
— Ça ferait plaisir à tout le monde. Un autre moyen pour vous remercier une nouvelle fois. Sourit le vieil homme. Pour l'aide, nous avons l'équipe au barbecue, Annie qui termine ses tartes et les couverts à mettre. C'est comme vous voulez.
— On va aller voir ça alors. Sourit Naëlle. Mais nous avons des personnes qui ne vont pas tarder à arriver, 3 adultes et deux enfants et demi, ça irait ?
— C'est pas les tables et les rations qui manquent. Ricana Nil. Avec plaisir.
— Nil ! On a sellé les chevaux, on va y aller. Sourit l'un des employés. On en prend combien ?
— Prenez en six, ça devrait aller. Sourit le vieil homme.
Le portable de Naëlle vibra à ce moment là et elle le sortit pour lire le message, y répondant aussi vite.
— Je vais aller voir votre femme alors. Tu viens mon amour ?
Elle rejoignit l'entrée du ranch avec John après avoir prévenu Cole et les jumeaux, une voiture se garant avant que les deux grands pères n'en sortent avec Hakan et Iris, Oliver les accompagnant. Diego protégea Matthias avant de le sortir de la voiture, rejoignant la troupe alors qu'ils avaient pris le temps de changer les enfants dans l'avion pour les assortir à l'ambiance.
— T'es trop craquant mon acrobate. Sourit Naëlle en attrapant Hakan pour le porter. Bonjour mon amour. T'es trop jolie aussi ma diablesse.
Elle embrassa Iris puis embrassa Angelo, Diego et Oliver, le remerciant d'être là.
— Les terreurs sont dans les écuries.
— Je vais aller voir ça. Sourit Oliver après avoir dit bonjour à John.
— Tu l'as acheté je paris ? Ricana doucement Diego en observant le ranch.
— Ouais, j'avoue. On laisse les employés et les anciens propriétaires pour s'occuper des lieux.
— Ma princesse, je crois que tu es la plus jolie cowgirl que j'ai jamais vu. Sourit John après avoir prit Iris dans ses bras.
Le vieil homme rejoignit Naëlle et John pour saluer les nouveaux arrivés puis prévint que certains membres de leur groupe se joignaient aux employés pour aller attraper les bœufs.
— Pas étonnant. Ricana doucement Naëlle.
Naëlle rejoignit la vieille femme pour l'aider, Hakan l'accompagnant alors qu'Angelo et Diego allaient faire la surprise aux enfants qui furent plus que ravi de la surprise. Luc, Karel et Carlos étant partis avec les employés pour attraper les bœufs.
— Oh mon trésor. Sourit Jo en prenant Matthias.
— Je le récupère après hein, j'ai sa garde tout le weekend je te rappelle. Ricana Diego.
— Impossible de casser le contrat. Ricana Carla avant d'embrasser son fils tout en lui caressant les cheveux.
— Ça c'est clair. Confirma Diego.
— Il est trop craquant habillé comme ça. Mon ptit cow boy. Sourit Jo.
— Autant que son papa. Sourit Carla. Hein mon mini beau brun du Far West.
De leur côté, nos cowboys commençaient à encercler un troupeau de Bœuf criollo tout en repérant les plus intéressant. Le meneur indiqua alors les meilleurs choix, laissant des équipes de deux à trois cowboys pour s'en charger, chacun se saisissant de leur lasso.
— C'est l'heure de vérité. Sourit en coin Karel en regardant Luc. Voyons si le pas que PDG sait jouer du lasso.
— Et moi qui voulait garder ma part de mystère. Ricana doucement en Luc en se préparant.
Il attrapa le bœuf avec son lasso, le tenant alors qu'un second venait l'aider à le bloquer, un sourire en coin s'étirant sur les lèvres de Luc.
— Allez l'écossaise. Montre nous ta maitrise du rodéo bovin.
— Faut pas l'demander deux fois. Sourit Carlos en bondissant de son cheval pour venir plaquer l'animal au sol, attrapant fermement les cordes en lui abaissant la tête.
— Joli maîtrise. Ricana le meneur.
— Allez Cody ! rirent deux autres en voyant le jeune homme se retrouver en rodéo avec un autre bœuf tout en essayant de la maîtriser.
— Celui-là est pour moi ! Bordel ! ria Cody en s'accrochant à l'animal. Hihaaa !
— C'est bon pour toi Carlos ? Ricana Luc en filant la corde à Karel. Je vais aller aider le gamin.
— Vas-y. Celui-là bougera plus. ricana Carlos.
Luc ria en s'approchant de Cody, l'observant galérer avant de se décider à l'aider, venant sauter sur le bœuf pour le mettre au sol, le maitrisant avant de laisser le gamin finir.
— Merci. Ricana Cody en enroulant son cordage autour des pattes de l'animal. Très beau blocage.
— Jim ! On en a cinq !
— Nickel ! Plus qu'un ! ricana l'homme avant de lancer un galop pour attraper le dernier.
Une fois les six animaux récupérés, chacun renforça leurs attaches après avoir libéré les pattes des bœufs et reprirent la route pour le ranch, encerclant tous ensemble les bêtes, Jim, le meneur restant en tête du convoi. Nos cowboys revinrent finalement avec les six bœufs alors que le reste de la troupe avait été aider à finir de préparer les tables pour le repas. Naëlle rejoignant tout le monde une fois qu'elle eut finit d'aider la femme, s'installant pour fumer alors que Hakan restait avec elle.
— Je reviens. Sourit John en se levant avant d'embrasser Naëlle.
— Bon découpage. Ricana Naëlle.
— Des bonnes pièces bien saignantes. Sourit John en embrassant Iris et Hakan. J'en salive déjà.
Elle embrassa Hakan dans le cou, se levant finalement avec lui pour aller voir les chevaux dans l'enclos, Iris les accompagnant, tout comme Angelo et les jumeaux.
— Sasanoo ! s'écria Hakan en ouvrant grand ses yeux tout en souriant.
— Chevaux. Rectifia Naëlle en ricanant. Des mustang comme à la maison oui.
— Stang plein ! sourit Hakan en levant ses petits bras.
— Ça c'est clair. Ria doucement Angelo. Ils sont vraiment magnifiques.
— Oui ce sont vraiment de très beaux chevaux qu'ils ont. Sourit Naëlle en posant Hakan assis sur la barrière tout en le tenant.
— Beauuuu. Sourit Hakan en observant partout.
John les rejoignit quelques minutes plus tard, le sourire d'un homme content de son travail puis embrassa Naëlle dans le cou.
— T'as commencé la visite. Sourit-il.
— Juste les mâles pour l'instant. Hakan sait déjà plus où donner de la tête. Ricana Naëlle en attrapant Hakan. Allons voir les femelles.
Ils allèrent voir l'enclos des femelles, montrant un poulain à Iris.
— Papa t'as choisi celui là pour toi. Il est bébé comme toi.
Iris regarda sa mère en coin pour vérifier qu'elle ne plaisantait pas, puis alla faire un gros câlin à John pour le remercier alors que Hakan riait en regardant les poulains.
— Il te plait ma princesse ? sourit John en enlaçant sa fille.
— Oui. S'écria Iris avec un grand sourire.
— Je suis content alors. Sourit-il en l'embrassant avant de la porter. Il viendra bientôt à la maison. Le temps avec maman d'organiser le voyage.
— Vous en ramenez combien du coup ? Demanda Angelo.
— Sept. Trois femelles dont la pouliche d'Iris et quatre mâles. Il y en a qui est en box pour l'instant, celui de Luc. Répondit Naëlle en désignant les chevaux.
— Elle a l'air d'avoir un bon caractère celle là. Ricana Angelo en regardant la jument gris souris.
— Oui, j'ai craqué dessus en la voyant. Je pense qu'elle plaira à Uta aussi.
La bout du nez du poulain qui venait de reconnaître la voix de Naëlle apparu au-dessus de la porte du box, faisant éclater de rire Hakan qui le désignait du doigt. Naëlle ouvrit la porte du box en souriant, venant caresser la mère qui suivit son poulain aussi vite.
— Tu vas pouvoir retourner courir après t'en fais pas. Sourit Naëlle en caressant la jument. Il m'a l'air bien hyperactif ton fils, je compatis... Termina t-elle de ricaner en voyant Hakan sauter en même temps que le poulain en riant.
— Il promet celui-là. Ricana doucement John alors que la jument soupirait en observant son poulain bondir tout autour d'elle.
— J'avoue, ça va être drôle à la maison avec les trois jeunes. Ria Angelo.
L'un des employés entra dans les écuries puis retira son chapeau en souriant au petit groupe.
— M'dame Annie dit que le repas va être prêt.
— D'accord merci. Sourit Angelo alors que Naëlle retenait la jument.
— Nan nan ptite chieuse, laisse le tranquille. Ricana Naëlle en la faisant rentrer alors qu'Angelo attrapait Hakan. À table les enfants.
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