Chapitre 63. Réunion & bouteille d'eau.
Note de l'auteur : je dois vous présenter mes excuses pour l'absence totale de publications depuis fin janvier. Je vous mets plusieurs chapitres pour rattraper ça. Je dois vous prévenir qu'en l'état ce livre est stoppé après le chapitre 106 (vous avez de la marge... un peu).
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Les deux couples jeunes mariés ne réapparurent pas les jours qui suivirent le mariage d'Aaron et Carlos. Nos cinq musiciens eux, avaient fait la fête jusqu'au lendemain midi du mariage, envoyés finalement au lit par Naëlle sous le rire de Salomon. Les membres d'ACDC étaient finalement repartis le vendredi vers la maison d'invités de Carlos après une bonne nuit de sommeil, Steven lui avait repris l'avion de retour après avoir été remercié par Naëlle. C'est le samedi matin que tout le monde fit finalement sa réapparition, la journée s'annonçant très chargée du côté Cosa. Elena et Nino terminaient tranquillement leur petit déjeuner sur la terrasse d'été de la demeure Castello alors que Shal venait annoncer que les premières demandes d'audiences attendaient dans le hall d'entrée.
— Ça promet des suceurs à longueurs de journées ça. Souffla Nino.
— J'ai un planning à tenir pour la journée. Sourit en sicilien Elena tout en terminant son café. Ils n'ont que la matinée pour plaider leur cause ou sucer comme tu le dis.
— Ohh. Toi qui adores tellement ça, j'aurais pensé que tu y passerais la journée pourtant. Ricana Nino.
— Peu de personne peuvent se vanter de me satisfaire au point que j'ai envie de faire durer. Sourit Elena. Shal, tu as fait le point des demandes ?
— Oui, les premiers arrivés sont là pour des demandes de dissolutions de mariage, les autres sont là pour réitérer leur allégeance ou vous présenter leurs excuses.
— Le troisième point à l'air très amusant. Sourit Elena.
— J'avoue que le troisième point m'intéresse grave aussi. Confirma Nino. Surtout quand ce besoin se fait ressentir. Même si l'ensemble de ces rendez vous est très amusant.
— J'ai cette image de rats courants partout en cherchant une issue en voyant leur bateau couler. Sourit Elena. Très amusant oui.
— Je les ai fait patienter dans le hall. Ils ne courent pas partout mais ils n'ont pas l'air détendu pour autant. Je retourne les voir en attendant que vous les receviez. Souffla Shal.
— Tu n'oublies rien ? souffla Elena en levant un sourcil. Je peux me tromper mais ça reste très rare.
— Oh... euh... C'est... Oui. Mais c'est pour une audience à part.
— Hmhm. Je vais la recevoir en premier.
— Je sens que je passe mon tour sur celui là. Soupira Nino en s'allumant une cigarette.
— Comme tu veux. Le point de vu Dragon aurait été intéressant pour cette discussion mais je peux comprendre. Sourit Elena alors que Shal repartait vers le hall.
— Tu veux que j'y assiste ?
— Tu as clairement exprimé le fait que tu ne désirais pas y assister mon Dragon. Sourit-elle en l'attrapant doucement par le bouc. Je peux m'en occuper et exposer le point de vue des Dragons sans que tu ais besoin de venir. Ne t'en fait pas pour ça.
— Si elle lui ressemble tant que ça, c'est certain que ça aurait été compliqué pour beaucoup de garder leur calme. Même si elle n'y peut rien. Et je suis pas certain de garder mon calme en fonction de ce qu'elle dira.
— C'est pour ça que je t'ai dit que je comprenais monsieur Lorbis. Sourit-elle avant de l'embrasser. Et puis ne sachant pas quand ta mère et ta sœur vont se lever. Il est surement préférable que tu sois là quand elles viendront pour déjeuner. Les mondes dans le hall risquent de les interpeller. Cette mission te convient ?
— Oui mais tu vas y assister seule ?
— Carlos ne va pas tarder pour les autres mais oui, avec elle, je serais seule. Sourit-elle. Cela concerne seulement ma relation avec elle et son absence désirée à notre mariage. Rien de bien difficile et compliqué.
Nino l'observa quelques secondes en fumant, secouant finalement la tête.
— C'est mort alors. Je viens avec toi. Je ne la connais pas et je n'ai pas envie qu'elle te balance des saloperies.
— Ce n'est pas son genre mon dragon. Ricana doucement Elena en posant une main sur la joue de Nino. Elle ressemble beaucoup à ma mère mais ce n'est que physiquement tu sais. Et j'ai supporté bien plus de choses avec la mienne. Alors même si je trouve vraiment très craquant ton côté protecteur qui en plus me donne très envie de te dévorer, je peux gérer sans te l'imposer.
— Tu me l'impose pas déjà et je note le rendez vous pour retourner à cette très intéressante proposition. Mais, je préfère venir, même si c'est pour rien.
Elle l'observa en levant un sourcil puis ricana doucement en hochant la tête.
— Très bien. Si c'est une demande en tant qu'époux, je n'y vois pas d'inconvénient. Sourit-elle avant de l'embrasser à nouveau. Allons-y alors.
— Le dragon ne se permettra jamais d'intervenir tu le sais bien. Souffla Nino en caressant sa joue.
— Je le sais oui, tout comme je sais que tu as totalement conscience de qui je suis et c'est un point que j'adore. Susurra-t-elle contre ses lèvres.
Il l'embrassa tendrement puis termina son café, la suivant finalement pour son premier rendez vous. Elle passa avec lui devant l'ensemble des personnes attendant dans le hall puis entra dans son bureau avant de récupérer ses dossiers en s'installant.
— Tu reveux quelque chose à boire ? Lui demanda Nino.
— Je prendrais bien un autre café, merci. Sourit-elle. Doit y avoir des bouteilles d'eau dans le bar au cas où pour la suite.
Nino posa une bouteille d'eau sur le bureau d'Elena en l'embrassant puis alla rechercher des cafés. Il en profita pour demander à ce que sa mère et sa sœur ne passent pas par le Hall auprès du personnel de maison, revenant ensuite dans le bureau d'Elena avec une réserve de café, lui servant son café.
— Votre café madame.
— Merci beaucoup monsieur. Sourit-elle avant d'un boire une gorgée.
Après avoir attendu 5 minutes, Shal frappa à la porte avant de faire entrer le premier rendez-vous qui n'était autre que la mère de ce dernier.
— Bonjour Claudia. Sourit Elena après que Shal ait refermé la porte.
— Bonjour Elena. Monsieur Lorbis, enchantée de vous rencontrer et tous mes vœux à vous deux.
— Bonjour Madame. Enchanté et merci. Sourit Nino.
La femme hocha la tête en lui souriant puis prit place après qu'Elena l'y ai invité de la main.
— Je t'écoute. sourit Elena en s'adossant contre son siège.
— Et bien, je venais pour faire le point avec toi. Je n'ai pas eu l'occasion de le faire depuis le procès et je voulais clarifier ma position.
— Je comprends. Et j'imagine que ma demande concernant ta présence à mon mariage a pu te faire te poser pas mal de questions.
— Shal m'a dit que c'était par rapport au clan du Dragon et au fait que je ressemblais à ta mère.
— C'est en effet un point qui aurait pu créer quelques tensions.
— C'est assez dérangeant et j'espère que tu sais que je n'ai jamais été d'accord avec ce qu'il s'est passé.
— Dans le cas contraire, tu ne serais pas face à moi aujourd'hui Claudia. Je peux prendre du temps pour certaines représailles mais jamais autant.
— Et je te remercie de ne pas m'y avoir associé.
— Puisque tu abordes ce sujet, je vais ajouter que ton lien avec Amaro a été une autre raison de réflexion et de décision, que ce soit concernant ta présence au mariage ou le fait qu'il y ai représailles ou pas.
Nino s'alluma une cigarette, allant s'appuyer dans un coin tout en observant la femme.
— Qu'entend-tu par mon lien ?
— Nous avons eu accès aux archives d'Amaro et je suis désolé de te le dire comme ça mais il avait tendance à notifier ses conquêtes ainsi que de garder des vidéos de ses parties de jambes en l'air avec elles.
— La vache ça devait être un entrepôt le truc. Ricana Nino avant de poser son regard sur Elena. Pardon.
— Je te rassure, aucune vidéo n'a été révélée lors du procès. Continua Elena après avoir regardé Nino. Nous sommes en vérité très peu à en avoir connaissance.
La femme qui avait blanchi aussi vite, observait Elena en gardant les sourcils levés puis attrapa le café qu'Elena lui tendait.
— Merci. Souffla-t-elle avant d'en prendre une gorgée. J'ai... Oui, j'ai couché avec lui mais c'était avant de me marier et ce n'était que...
— Pour le sexe. J'vais compris. Mais tu comprendras que cela soit quand même dérangeant.
— Mais je t'assure que cela n'a aucune conséquence. Il n'y avait pas de sentiment, seulement des personnes qui...
— Pour être la plus honnête possible avec toi Claudia et parce que de toute évidence tu n'as pas l'air de comprendre l'ensemble des choses, je vais te laisser lire ceci. souffla Elena en posant son dossier devant sa tante.
La femme prit alors le dossier en regardant Elena puis baissa la tête pour le lire, relevant aussi vite ses sourcils en ramenant son regard sur Elena.
— Il n'y a que trois personnes au courant et non, nous n'en avons pas parlé avec Shal. Je n'y vois aucun intérêt. Mais je pense que maintenant tu peux comprendre ce que ta présence au mariage pouvait engendrer. Expliqua Elena avant de reprendre une gorgée de son café. Tu n'es pas la seule dans ce cas mais tu es une Ferretti et directement lié aux Castello alors ce travers à un peu plus de conséquence que pour les autres.
— Je n'ai jamais fait de... de test et Shal n'est pas...
— Il l'est, mais seulement sur la question de l'ADN. Il n'a rien à voir avec Amaro et je n'ai jamais rien eu à dire de négatif le concernant. Sa place, qu'elle soit professionnelle ou personnelle reste inchangé pour moi. Et s'il doit l'apprendre ce ne sera que par ta bouche, pas la mienne.
— Ne faite pas ça. Jamais. Intervint Nino. Il ne mérite vraiment pas de porter un tel poids. Il ne l'aimait déjà pas, alors avec tout ce qu'il a appris...
— Il me détesterait aussi. Souffla Claudia en redonnant le dossier à Elena avant de regarder Nino. Monsieur Lorbis, je ne peux pas revenir sur les erreurs que j'ai pu faire dans ma jeunesse et comme toutes bêtises, je n'ai pas pensé aux conséquences. Je ne me suis jamais immiscée dans les affaires de ma sœur et j'aurai beaucoup de mal à présenter mes excuses pour ce qu'elle seule a pu faire ou même dire. Mais si cela est nécessaire pour me permettre de ne pas être écartée de la famille qu'il me reste, je suis prête à rencontrer votre patronne pour m'en excuser tout de même.
— Elle a conscience que vous n'avez pas à payer pour les erreurs de votre sœur. Pour autant, le sujet Amaro est bien trop grave et encore bien trop présent pour que ce soit le moment d'espérer de la part de beaucoup de monde d'y passer l'éponge. C'est votre passif, et c'est à vous de vivre avec. Nous n'avons jamais mis dans le même sac les personnes sauf si l'implication était évidente avec les affaires de monsieur Amaro. Tout ça mis à part, je ne vois pas en quoi l'opinion que le clan du dragon peut avoir de vous à un quelconque rapport avec ma femme et votre fils. Répondit sérieusement Nino.
— Et bien votre mariage avec ma nièce en est un. Et s'il doit y avoir d'autres évènements familials en présence de votre clan, il me semblait important de faire cette démarche mais je comprends ce que vous dites. Il y a votre union, mais il peut arriver qu'un jour mon fils se mari aussi et je ne doute pas qu'il ait le souhait à ce moment-là que vous et votre patronne y soit présent et je ne parle pas du jour où vous et ma nièce aurait votre premier enfant.
Elena tourna le regard vers Nino tout en attrapant doucement une bouteille d'eau puis commença à boire tout en le laissant répondre.
— Et le clan se pliera à la volonté de la patronne de la Cosa dans ces cas là. Répondit Nino sans ciller. Je ne vois pas où est la difficulté.
— Très bien. Nous verrons dans ce cas quand le moment se présentera. Répondit la femme en hochant la tête.
— J'ai mis en avant le clan du Dragon pour justifier ma décision et mon époux a totalement raison sur le fait que la femme au Dragon prendrait certainement sur elle dans le cas où tu serais conviée à un évènement quel qu'il soit mais je n'aurais pas autant de certitudes concernant son mari. Le temps à malheureusement peu de chance d'atténuer ses ressentis. Ton lien, ton apparence... même avec la meilleure volonté du monde tu ne pourrais ni lui parler ni l'approcher sans prendre le risque qu'il ne te tue. Et je ne dis pas ça avec légèreté. Crois-moi. Je suis sincèrement désolé de la situation dans laquelle tu te trouves et je sais que tu n'y es pour rien mais je n'imposerais jamais cela ni à lui ni à sa femme.
— Je n'ai donc aucun moyen d'arranger ça. souffla Claudia en hochant lentement la tête.
— Te concernant cela me parait difficile oui. Mais soit rassurée concernant ton fils. Shal n'a aucun problème et à la chance de ne pas y être assimilé. Maintenant, je ne voudrais pas être impoli mais comme tu as pu le voir, j'ai encore pas mal de rendez-vous qui attendent dans le hall.
— Oui bien sûr. Sourit Claudia en se levant. Je te remercie de m'avoir reçu.
Elena hocha la tête en lui souriant poliment puis referma le dossier avant de le ranger dans un tiroir alors que Claudia quittait le bureau après avoir salué Nino. Nino attendit qu'elle referme la porte, puis secoua doucement la tête avant de venir embrasser Elena.
— Ça né c'est pas passé trop mal. Sourit Elena.
— C'est vrai. Sourit Nino en lui caressant la joue. Reste tous les suceurs maintenant.
Elle se leva juste après puis alla ouvrir la porte de son bureau, Shal venant la voir aussi vite.
— Fait entrer tous ceux qui sont là pour une dissolution de mariage et dis à Carlos qu'il peut venir quand il veut.
Elle referma ensuite sa porte et Shal lança sans attendre le rassemblement tout en faisant signe à Carlos quand il le vit. Carlos hocha la tête puis se dirigea vers le bureau en s'allumant une cigarette, jetant un regard aux personnes attendant dans le hall puis frappa à la porte.
— Ça fait un beau tas de flippé dis-donc. Sourit-il en entrant. Salut Nino.
— Bonjour Carlos. Ricana Nino. Café ? Je fais la secrétaire sexy de la patronne aujourd'hui.
— Oui je veux bien merci. Ricana Carlos. Méfie-toi du harcèlement sexuel. Il parait qu'elle a un faible pour le bouc sexy.
— Toujours se méfier du harcèlement sexuel. Ouhh. Frémit Nino en versant trois cafés.
— Sourtout faites commé-ci jé n'étais pas là hein. Ricana doucement Elena avant de frapper les fesses de Nino.
— Qu'est ce que je disais. Ricana Carlos.
— T'es témoin hein ! Ricana Nino en donnant les deux cafés avant de boire le sien.
— Une chance que je sois là. Imagine sans ma présence, ton pantalon aurait déjà sauté c'est sûr. Ricana Carlos.
— Je peux encore t'envoyer faire un truc ailleurs. Sourit Elena en levant un sourcil.
— Pas que l'idée me plaise pas, bien au contraire, mais on a les suceurs à voir. Ricana Nino.
Shal vint frapper quelques secondes plus tard à la porte puis l'ouvra pour faire entrer les femmes après qu'Elena l'y ai autorisé puis reparti s'occuper des autres.
— Mesdames. Bonjour. Sourit Elena en attrapant un stylo et un bloc note. Pour éviter un bruit désagréable et un entretien bien trop long aux vues de la raison de votre présence, je vais vous demander d'être directe et concise.
Les femmes hochèrent la tête avant de désigner celle qui parlerait pour les autres et Carlos alla prendre des fiches dans un tiroir, leurs distribuant tranquillement pendant que la discussion démarrait.
— Tout d'abord, merci de nous recevoir aussi vite. Nous avons conscience que cela n'est pas habituel ni prioritaire mais la situation dans laquelle nous nous trouvons nous parait urgent.
— Votre urgence est de divorcer, quitter vos époux ? C'est ainsi que vous me présentez les choses ?
— Et bien... Ils ont créé une situation offensante lors de votre mariage et nous ne souhaitons être prises à partie pour le manque de respect auquel ils se sont associés. Répondit la femme.
— Alors effectivement, pour certains d'entre eux, le comportement lors de mon mariage va demander réparation mais pour que les choses soient claires et limpides... Aucun adultère, aucun comportement violent à votre égard ni aucune violation de nos règles concernant vos mariages. C'est bien ça ?
Nino se concentra pour ne pas rire, s'allumant l'air de rien une cigarette alors que Carlos fumait tranquillement, un sourire en coin sur les lèvres.
— Je... Nos règles ?... Euh non.
— Donc et excusez-moi si je me trompe, ça ne fait pas longtemps que je suis moi-même mariée mais pour être très honnête avec vous, je trouve que votre présence ainsi que la raison pour laquelle vous vous présentez devant moi aujourd'hui est... comme dire... lâche et indigne d'une épouse.
— Nous n'avons enfreint aucune règle concernant nos mariages madame Lorbis. Ce n'est que...
— En tant qu'épouse et quoi que mon mari puisse faire, je me suis engagée à le suivre quoi qu'il puisse arriver. Vous ne vous êtes pas engagée de la même façon ? Vous avez peut-être un contrat de mariage précisant cette partie ?
— Vos époux sont au courant de la raison de votre présence ici ? Demanda l'air de rien Nino.
— Nos... Non. Nous nous sommes concertées entre nous lorsqu'on a vu que la situation prenait ce tournant. Répondit la femme en tournant la tête vers Nino.
— Votre mariage n'est pas un contrat avec un partenaire que l'on peut lâcher parce qu'il a fait une mauvaise affaire mesdames. Et si mon époux devait se retrouver dans la situation des vôtres, j'accepterai les représailles et resterais à ses côtés jusqu'au bout. Je trouve votre démarche d'une grande lâcheté et vous êtes pour ma part, une honte en tant qu'épouse et modèle de mère pour vos enfants, aussi, je n'ais pas besoin d'en entendre plus et vous refuse la dissolution. Vous ne serez pas puni pour ce que vos époux ont fait.
— Merci. Nous...
— Mais vous serez puni pour ce que vous venez de faire aujourd'hui. Pardon, je n'avais pas terminé ma phrase. Sourit Elena. Ce n'est pas un adultère mais cela reste une trahison. Monsieur McKinnon ?
— Je m'occupe d'organiser ça. sourit-il en regardant les femmes. Vous laisserez vos fiches avant de partir et je prendrais soin de les étudier.
— Bien. Je pense que nous en avons fini. Sourit Elena. Bonne journée à vous et on se voit bientôt. Au revoir mesdames.
Ce fut les mains tremblantes et les visages visiblement très pâles que les femmes déposèrent leurs fiches avant de quitter le bureau d'Elena qui soupira en prenant des notes tout en finissant son café.
— Y'avait peut-être la clause sauf s'il est con ? Demanda Nino tout en fumant. On sait pas.
— Je pense que c'est un point qu'elles devaient savoir depuis le début. Répondit Carlos avant de regarder Elena. T'as une idée pour la punition ?
— J'hésite pour le moment mais elles mériteraient que je laisse leurs époux s'occuper d'elles. Répondit Elena en terminant d'écrire.
— Vas être sympa la surprise. Ria Nino malgré lui.
— Oh mais jé souis sour qu'elles né s'en vanteront pas et qué ces messieurs vont rester sour lé cou quand ils l'apprendront.
— Hâte de voir leurs têtes. Ria Nino.
— Et bien né té faisons pas attendre alors. Ricana doucement Elena avant de demander à Carlos de faire entrer ces messieurs.
— Clairement hâte d'apprendre la raison de leurs présences oui. Confirma Nino avant d'embrasser rapidement Elena.
Carlos ouvrit alors la porte avant de faire signe aux hommes d'entrer puis la referma avant de tapoter l'épaule de l'un deux, l'amenant ensuite devant les autres, en première ligne face à Elena.
— Vu la marque encore présente, j'en déduis que vous avez parlé avec ma patronne. Souffla froidement Nino en s'approchant.
— Je... euh oui. Elle... elle est venu pendant notre... réunion.
— Quelle belle entrée en matière. Sourit Elena. Cette fameuse réunion que vous avez imposé à monsieur McKinnon, votre supérieur et ce pendant mon mariage. Oui, vraiment j'aime beaucoup.
— Et j'ai vraiment hâte d'entendre ce qui a amené ma patronne à vous faire cette jolie marque. Sourit Nino. Encore plus quand je vois le sourire de Monsieur McKinnon.
— Donc... sourit Elena en attrapant une bouteille d'eau. Je vous écoute.
— Et bien je... enfin nous... C'est... Lorsque l'on a découvert que la femme au Dragon était l'un de vos témoins de mariage, nous avons... On a souhaité poser certaines questions et ne voulant pas vous déranger, il nous a semblait préférable de les poser à monsieur McKinnon.
— Qui n'est autre que mon bras droit, votre supérieur et mon témoin de mariage. Trois raisons de ne pas le déranger non plus il me semble. Sourit Elena.
Nino haussa un sourcil en observant les cinq, puis reposa son regard sur la marque que Naëlle avait laissé autour du cou de celui devant lui avant de retourner vers Elena en se rallumant une cigarette, se retenant de tout commentaires.
— Mais monsieur McKinnon a accepté. Il pouvait très bien refuser et nous demander d'attendre un jour plus...
— Attendez. Excusez-moi. Interrompit Elena. C'est donc la faute de monsieur McKinnon ?
— Et bien... je... non pas pour les questions mais... Nous n'aurions pas eu de réunion au mariage s'il n'avait pas accepté de nous voir.
— C'est plutôt culotté. Sourit Carlos tout en fumant. Mais bien tenté je dois le reconnaitre.
— Une explication sur ce point monsieur McKinnon ? demanda Elena.
— Une explication ? Non. Je dirai plutôt une précision, car présenté ainsi je ne peux qu'être d'accord avec monsieur. Le problème c'est qu'il a oublié de dire comment la demande de réunion a été faites.
— Si vous pouviez retrouver votre paire de couilles en passant. Intervint Nino. Parce que vous aviez l'air d'en avoir une sacrée paire pour faire une réunion de la Cosa pendant notre mariage.
— Et bien je... Nous sommes allés voir monsieur McKinnon et nous avons tout simplement demandé à nous entretenir avec lui.
— Ce à quoi je vous ais dit que ce n'était pas le moment et que sauf cas urgent, nous aurions cette réunion sur les prochains jours. Que m'avez-vous répondu ?
— Que... que c'était urgent et important pour le clan.
— C'est ça. Beaucoup mieux hein. Alors pour faire simple. Le sujet aurait effectivement été urgent et important pour le clan, demandant à ce que j'intervienne au plus vite, vous ne seriez pas présent aujourd'hui pour justifier cette réunion. Malheureusement pour vous, je ne considère pas que vos questions concernant la femme et le clan du Dragon soit une urgence ni même d'une importance pour la Cosa.
Nino s'appuya sur le mur derrière Elena, s'allumant finalement un mélange en comprenant que l'entretien n'allait vraiment pas lui plaire après avoir redonné une bouteille d'eau à Elena en passant.
— Je reconnais que... effectivement il n'y avait pas urgence et que cela nous a permis d'avoir la réunion. Mais cela restait important.
— Développez. Je commence à perdre patience. Sourit Elena avant d'ouvrir la nouvelle bouteille d'eau.
— La dernière fois que nous vous l'avons demandé et parce que nous avions trouvé que le clan du Dragon était assez présent dans nos actions, vous nous avez répondu que votre relation était courtoise et amicale.
— Ce qui est toujours vrai. Que ce soit professionnellement ou privé. Et je pense ne pas avoir à vous rappeler l'importance de l'aide des Dragons à un grand nombre d'occasion.
— Nous pensions nos questions légitimes. Et savoir si plus qu'un partenariat mais une association de nos deux clans existait nous semblez important.
— Depuis quand faisons-nous notre business avec un autre clan ?
— Mais vos clubs...
— Mes Clubs ? sourit plus large Elena. Mes Clubs n'ont rien à voir avec la Cosa. Ce sont des biens personnels que j'ai acquises seule en étant associée avec Madame Carla Gomora Napoli. Et si vous faites référence aux derniers en date, ils sont la propriété de monsieur Leon et je ne suis que partenaire pas associée. Mais encore une fois, ça ne regarde pas le clan et je déteste que l'on me force à me justifier surtout quand cela concerne le privé.
— J'ai hâte d'avoir la version de ma patronne vu le sourire de Monsieur McKinnon. Soupira Nino.
— Et bien pour ce que j'en ai compris. Commença Carlos. Mais ce sera à vérifier avec ce qu'a compris madame Napoli...
— Nous avons demandé pourquoi nous n'avions pas été mis au courant que la femme au dragon était l'un des témoins. Ce choix implique pour nous et même si monsieur McKinnon nous l'a présenté comme un choix privé, que cela touchait aussi au clan et que cela pouvait être considéré comme une alliance amenant peut-être aussi un changement et de nouveaux business que nous pourrions avoir en commun.
— Et lorsque madame Napoli s'est jointe à la réunion vous avez eu l'arrogance et le non-respect de lui demander de justifier sa présence. Ajouta Carlos.
Nino observa les cinq, puis posa son regard sur Elena.
— Je lui demande de venir après ?
— Seulement si cela ne la dérange pas. Elle est tout comme nous censé profiter de ses vacances. Souffla Elena en fixant les hommes. Mais je ne peux retirer le fait qu'en plus d'avoir manqué de respect à mon bras droit ainsi qu'à mon mariage, l'ajout du manque total de respect envers mon invité, amie, témoin de mon mari et patronne du clan du dragon.
Nino hocha la tête, puis sortit son portable afin d'envoyer un message à Naëlle, lui expliquant la réunion et lui demanda si elle avait la possibilité de venir quand elle avait du temps. La réponse ne tarda pas, et Nino se pencha vers Elena en lui montrant l'écran.
— 10 minutes.
— Très bien. sourit Elena. Nous allons l'attendre pour la suite dans ce cas. Messieurs, nous suspendons l'entretien pour 10 minutes.
— Madame. Nous n'avons pas...
— Shuuut. Gardez ça pour la suite. Et soyez aimable, on aimerait ne pas vous entendre. Sourit Carlos en se rapprochant du bureau. On va se prendre un café en attendant.
— Je vais aller rechercher du café. Sourit Nino avant d'embrasser Elena. Une autre bouteille ? Ouais...
Pendant ce temps là à la mini demeure, Naëlle sortait de son bureau pour entrer dans la pièce juste en face, le bureau de John.
— Je vais à la demeure de la patronne, ils sont en entretiens avec les cinq trouducs.
— Pour le problème lors du mariage d'Elena et Nino ?
— Oui. Sourit Naëlle. Tu veux venir ?
— Pour avoir le plaisir de t'accompagner et de te voir en entretien avec eux. Oui, bien sûr que je veux. Sourit John en fermant son dossier avant d'éteindre son ordinateur.
— En route alors. Sourit Naëlle en ressortant du bureau.
Elle prévint Salomon de leur absence, rejoignant ensuite le garage avec John puis se mirent en route pour le lieu de rendez vous, y parvenant dans les temps. Naëlle aperçut Shal à l'entrée qui discutait avec une femme, et elle tourna le regard vers John.
— Shiro, prends la place un peu s'il te plait. Y'a la mère de Shal.
Shiro prit aussi vite la place, se penchant ensuite pour regarder dans la direction de Shal puis ferma les yeux en secouant la tête alors que ses pupilles s'étaient dilatées d'un coup. Il prit ensuite une profonde inspiration en se redressant puis rouvrit les yeux lentement.
— Bordel, y a pas idée d'avoir cette gueule. Souffla-t-il. Ok. Je gère le temps qu'il faudra.
— Bah pour le coup, elle y peut rien elle. Ricana Naëlle avant de l'embrasser.
— J'comprend mais c'est vraiment pas un cadeau. Souffla-t-il en haussant les épaules.
— Dit juste bonjour et rien d'autre. Ricana Naëlle en sortant de la voiture.
— D'accord. souffla-t-il avant de sortir à son tour.
Naëlle s'approcha de l'entrée, saluant de la tête la mère de Shal avant de tourner son regard vers Shal.
— Bonjour Shal, ta patronne m'attends.
— Bonjour madame Napoli. Monsieur Akuma. sourit Shal avant de faire signe à l'un de ses hommes. Je vais vous faire accompagner.
Shiro garda son regard sur la mère de Shal alors qu'un homme venait les saluer.
— Bonjour monsieur et madame Napoli. Si vous voulez bien me suivre.
— Merci Shal.
Elle tira Shiro avec elle, haussant un sourcil en voyant le nombre de femme dans le hall tout en s'allumant une cigarette, suivant le garde et notre Démon se redressa d'un coup en étirant en sourire coin alors que l'odeur de la peur venait lui caresser le nez, lui faisant lâcher un petit grognement de plaisir. Nino vint ouvrir quand on toqua à la porte, remerciant le garde avant de regarder Shiro et Naëlle.
— Bonjour Matriochka, bonjour Shiro. Merci d'être venu.
— Bonjour Nino. Sourit Naëlle en l'embrassant sur la joue. Madame Lorbis, Monsieur McKinnon.
— Juste bonjour. Sourit Shiro.
— Bonjour madame Napoli, monsieur Akuma. sourit Carlos en leur amenant deux sièges.
— Bonjour. Sourit Elena. Merci d'être venu.
Naëlle haussa un sourcil, et tourna lentement son regard sur Shiro, lui désignant un siège en soupirant.
— Pas de souci ne t'en fait pas. J'étais disponible justement.
Elle s'avança de quelques pas, croisant le regard de celui avec qui elle avait parlé au mariage, son regard descendant sur le cou de ce dernier.
— Comme nous nous retrouvons. Les chiennes puant la peur à l'entrée sont à vous ou c'est pour une soirée après ?
— Bonjour madame. Euhh... ce sont nos femmes.
Carlos garda un sourire en coin tout en récupérant les cafés qu'on venait de leur amener puis alla les déposer sur le bureau d'Elena.
— Oh. Et cette fois vous n'avez pas exigé de comptes auprès de Monsieur McKinnon je présume ? Sourit Naëlle froidement en observant les cinq.
— Ces messieurs avaient justement beaucoup de mal à expliquer le contenu de la réunion. Sourit Carlos en s'allumant une cigarette.
— Vous ne sembliez avoir aucun mal à demander des comptes à Monsieur pourtant. N'est-ce- pas la première raison de cette marque autour de votre cou ?
— Et bien je... C'est la raison que vous avez évoquée en me saisissant oui.
— Mais nous ne vous avions rien dit. Madame Napoli l'a saisi au cou sans que l'on ait eu même le temps de lui dire quoi que ce soit. Tenta le deuxième homme. Et j'ajouterai qu'elle nous a agressée et traité de coq et de sombre merde.
— Pardon mais soyons précis, exiger des réponses auprès de votre supérieur, en déclarant vos préoccupations plus urgentes que le mariage de votre patronne, en plein milieu du vin d'honneur, et cela en plus, pour demander des comptes précis sur la raison de ma présence en tant que témoin... Vous appelez cela, ne rien avoir dit ? Je saisis bien ? Sourit Naëlle.
— De ce que j'ai compris. J'ai eu le sentiment que ces messieurs cherchaient à savoir s'ils pouvaient tirer avantage d'une sous-entendu alliance entre nos deux clans. Sourit Elena. Mais je n'avais pas saisi qu'il y avait aussi des questions sur votre présence. Je trouve que cette histoire est de plus en plus intéressante.
— Eh bien j'en suis venu à me demander s'ils étaient réellement contents pour le mariage ou si c'était surtout pour le statut du marié. Souffla Carlos en simulant une réflexion.
— Je ne vous entends pas messieurs. Sourit Naëlle. Oui ou non, avez-vous exigé des réponses auprès de Monsieur McKinnon alors que le vin d'honneur se déroulait ? Avez-vous oui ou non questionné au sujet de ma présence et de ce que cela voulait dire ? M'avez-vous oui ou non posé la question sur le côté privé ou non de notre présence ?
— Oui. Nous avons effectivement demandé tout ça. Et nous nous excusons de cette maladresse. Nous ne cherchions pas à manquer de respect.
— Je ne crois pas que vos statuts et vos grades puisses faire passer votre comportement pour de la maladresse. Sourit Elena. Vous ne seriez pas en train d'ajouter à tout ça un....
— Foutage de gueule ou un j'vous prends royalement pour des cons. Moi je crois que si. S'énerva Carlos en venant écraser sa cigarette sur le front de l'homme.
L'homme hurla de douleur alors que Carlos le maintenait par la nuque le temps de finir d'écraser sa cigarette, le lâchant juste après avant de s'en rallumer une. Naëlle se ralluma une cigarette, se reculant pour observer les cinq.
— Donc, Monsieur ? Sourit-elle à celui qui l'avait traité de menteuse.
— Madame, je... je vous présente... Nous vous présentons toutes nos excuses. Le moment choisit ainsi que... nos questions et notre manière de faire était déplacé. Cette situation n'était pas souhaitée.
— Elle te demande ton nom sale connard. Vu que tu viens d'essayer de la faire passer pour une menteuse et une folle furieuse. Gronda Nino.
— Costa... Dario Costa. Répondit l'homme.
— Donc Monsieur Dario Costa, si j'ai bien saisis l'ensemble de la situation. Reprit Nino avec un sourire carnassier. Non seulement vous vous permettez à mon mariage de parler business, en plus vous vous permettez de croire que vous avez des choses à exiger auprès du bras droit, vous pensez sur la même ligne de conduite pouvoir demander à la patronne du clan des dragons des comptes... Mais en plus... Vous venez vraiment de l'insulter de cette façon face à nous ?
— Je... Monsieur Lorbis, je... Je m'excuse. Je n'ai pas pris la mesure de ce que j'avais pu dire ou faire et... et je me rends compte d'avoir dépassé réellement la ligne de conduite que j'aurais dû avoir. Je ne peux qu'implorer votre pardon à vous et votre épouse ainsi que celui de votre patronne et à monsieur McKinnon.
Naëlle haussa un sourcil, un sourire mauvais s'étirant sur ses lèvres avant qu'elle ne prennes une profonde inspiration, tournant son regard vers Elena qui hocha la tête en lui souriant.
— Et bien pour ne parler que de votre cas monsieur Costa, je vais mettre votre destin aux mains de la femme au Dragon qui contrairement à vous, suit toujours les règles et les codes quel que soit le clan qu'elle visite et votre manque de respect la concernant est pour ma part placé bien au-dessus des autres dont vous vous êtes porté coupable. Un affront est toujours suivi d'une réparation et ce sera à elle d'en déterminer le terme.
— Puis-je vous demander que ma femme soit épargnée ? Qu'elle ne soit pas punie pour mes fautes.
— Oh ! souffla Elena avant de ricaner doucement. Pardon. Cela m'arrive très rarement mais... Donc, votre femme. Alors je ne sais pas qu'elle est la meilleure façon de vous répondre mais ce que je peux dire pour le moment, c'est que votre femme est déjà en attente de sanction. Pas encore vraiment choisi mais si cela peut vous rassurer, ce n'est pas pour vos fautes mais seulement pour la sienne et pendant que nous y sommes, c'est le cas pour toutes vos femmes messieurs.
— Les démons ont faim si tu veux. Souffla Naëlle.
— C'est une idée. Sourit Carlos.
— Pour être plus clair et pour expliquer aussi à madame Napoli, vos femmes sont toutes venus me demander audience ce matin mais contrairement à ce que vous devez penser, le sujet les amenant concernait des demandes de dissolution de mariage. Vos chères femmes souhaitaient quitter le navire et vous laisser subir les représailles sans en être inquiétées.
Naëlle ricana en allant se poser derrière Shiro, caressant doucement sa nuque avant de se pencher à son oreille.
— Tu veux jouer avec ?
Shiro étira un large sourire en tournant doucement son visage vers son dragon avant d'hocher lentement la tête.
— J'aimerais beaucoup oui.
Naëlle étira un sourire avant de l'embrasser, se redressant en caressant ses épaules.
— Ce serait dommage de salir le bureau de Madame Lorbis. Nous allons attendre un peu.
— Je crois que Carla vous a déjà donné l'adresse de l'un de nos entrepôts. Je crois que c'était pour votre cadeau de mariage si j'ai bonne mémoire. Sourit Elena. Je peux vous le laisser à disposition.
— Ce sera parfait, merci. Sourit Naëlle.
— Très bien. Donc madame Napoli va disposer de ces messieurs et pour leurs chères épouses et bien... Commençons par les mettre dans l'entrepôt 4, juste à côté.
— Je m'occupe de ça. sourit Carlos.
— Oh j'ai tout le lot ? Chouette. Ça fait 2 chacun entre toi et John. Termina t-elle en japonais. Et un pour moi.
— Si tu veux je t'en laisse un autre. Sourit Shiro en japonais. Ou alors on en prend un tous les deux, c'est bien aussi.
— On verra. Ricana Naëlle.
Elena ricana doucement en secouant la tête puis leva les yeux vers Nino.
— Monsieur Lorbis je tiens à vous faire remarquer que je viens de boucler mes rendez-vous de la journée en une matinée. J'espère mériter une récompense. Sourit Elena.
— Je pense que nous pouvons passer à la phase de dégustation en effet. Sourit Nino.
— J'éviterai de commenter les effets que me font ce mot. Sourit Elena en levant un sourcil.
— Bien, je crois que je vais aller m'occuper du chargement moi. Souffla Carlos. Madame Napoli ? Vous avez besoin pour le vôtre ou vos hommes vont s'en charger ?
— On va faire le package. On te suit. Ricana Naëlle. À plus tard vous deux, et merci pour le cadeau.
— Toujours un plaisir. Ricana Elena. A plus tard.
Carlos ricana en embarquant les hommes pour les faire sortir du bureau alors qu'Elena s'asseyait sur son bureau et fit signe à ses hommes pour qu'ils le suivent avec les femmes.
— On charge tout ça dans le camion.
Les hommes hochèrent la tête avant d'attraper les femmes qui partaient en sanglots et gémissements plaintifs puis suivirent Carlos jusqu'au camion.
— Messieurs profitaient du voyage pour avoir une sérieuse discussion avec vos femmes. Je pense que c'est vraiment important. Vous savez, la communication dans le couple tout ça tout ça. sourit Carlos en balançant les hommes un à un dans le camion avant de refermer les portes.
— Pleurez pas mesdames. Parait que votre patronne est une femme très douce. Sourit Naëlle. Vous m'en direz des nouvelles.
— Oh bordel, je viens d'avoir les images des dernières. Gardez vos larmes, je crois que vous allez en avoir besoin. Ricana Carlos en tapant sur les portes du camion. Allez c'est parti.
Naëlle ricana en rejoignant la voiture, démarrant pour suivre le camion alors qu'elle se rallumait une cigarette.
— Je te sens très énervé mon samurai.
— Disons que tu as bien fait de faire venir Shiro pour l'ensemble de la visite. Souffla John en faisant craquer sa nuque.
— Étonnant. Mais c'est surtout Shiro qui a dû se dire que c'était plus prudent. Ricana Naëlle. Mais le culot de ces hommes était éblouissant en effet.
— Ce genre de mecs pensent toujours que leur statut et leur position leur donne des droits et des protections sur les gens extérieurs à leur clan. Ils ont tendance à oublier que leur patronne suit les règles sans aucun passe-droit. Vous êtes tous vraiment très patient pour les écouter aussi longtemps balancer leur merde. Je compte bien voir à quel point ils vont encore pouvoir être loquace dans l'entrepôt.
— J'aime juste voir les gens se débattre inutilement. Sourit en coin Naëlle en haussant les épaules. Tellement lamentable et tellement prévisible.
— Du moment que tu t'amuses ça me va. Souffla-t-il en se penchant pour l'embrasser dans le cou. J'espère qu'ils vont se débattre encore dans ce cas.
Après une quinzaine de minutes de route, Carlos gara le camion au milieu des entrepôt 3 et 4, en descendant tout en fredonnant l'une des chansons qu'Aaron avait écrit puis alla ouvrir les portes des entrepôts avant de faire de même avec celles du camion.
— Terminus. Tout le monde descend.
— Qui commence ? Toi ou Shiro ? Demanda Naëlle en s'appuyant contre la voiture.
— Il me laisse commencer. Souffla John tout en observant les hommes descendre du camion.
— Youhou. Sourit en coin Naëlle. Un samurai en entrée, un.
— Sous entends tu que le Démon est pour le dessert ? sourit en coin John en plaçant ses mains sur la voiture tout approchant son visage du sien.
— Quelque soit le sens, j'adore avoir un repas composé avec vous. Rétorqua Naëlle en approchant son visage de celui de John.
— C'est le genre de réponse qui met en appétit ça. sourit-il avant de se mordre la lèvre en fixant son regard.
— Livraison faites ! lança Carlos avant d'aller s'occuper des femmes. Allez mesdames, bienvenue au club très spécial de la patronne. Ne vous précipitez pas, y aura de la place pour tout le monde hein.
— Du coup, que me proposez vous en menu ? Susurra Naëlle.
— Que diriez-vous d'une longue... murmura-t-il en posant un baiser dans son cou. Progressive... continua-t-il en parcourant son cou de ses lèvres jusqu'à remonter à sa bouche. Et variée dégustation. Finit-il avant de mordiller la lèvre de Naëlle.
— J'en dit que c'est une proposition très alléchante. Souffla Naëlle avant de mordre la lèvre de John.
Les pupilles de John se dilatèrent aussi vite sous les effets de la morsure et il agrippa Naëlle par la taille avant de l'embrasser avec passion.
— Oh... euh... Ok... souffla Carlos en alternant son regard entre eux et son jeu de clés.
— Effet bas les couilles de ce qu'il y a autour garanti. Ricana Pavel. Je prends.
— Ouais. J'en avais entendu parler. Fallait bien que ça m'arrive un jour hein. Ricana Carlos en donnant les clés à Pavel. Merci.
— De rien. Bon retour. Ricana Pavel.
— Ouais. Surtout qu'ils viennent de me filer la dalle là. Ricana Carlos en se dirigeant vers le camion. J'te souhaite pas bon courage t'as l'air habitué hein.
— Ouais. Ricana Pavel en allant s'appuyer contre la porte du Hangar.
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