Chapitre 59.



Après avoir profité de leur séjour au Japon, passant d'une journée massage entre filles, d'une mission pour Naëlle aux côtés de Gozen et de l'anniversaire de Soke, Naëlle et John étaient rentrés à la Demeure avec leur petite troupe, le jeudi 18, passant le lendemain à la réunion d'informations concernant la semaine de survie, Naëlle et Peter donnant le lieu, les règles et la liste des équipes en compétition. Le samedi 20 au soir, Naëlle était aller participer à l'anniversaire de Silvio qu'il fêta comme il se doit au RedWolf.

Se suivit ensuite du 12 au 18 juin, la fameuse semaine de survie, chaque équipe débarquant sur la zone de leur choix après avoir sauté de l'avion en parachute. La majorité des affrontements se passèrent lors du troisième et quatrième jour, laissant pour seuls finalistes l'équipe de Carlos, Aaron et Ashkara, Luc. A La fin du mois de juin commença l'enregistrement sur New York du nouvel album de groupe AC/DC dans lequel furent inclus la participation des BlacksWings et de Naëlle notés en featuring et ce, pendant six bonnes semaines, donnant un résultat que tous validèrent, Angus insistant pour inclure le nom d'Aaron en signature des titres que celui-ci avait composé.

Dans le courant du mois de Juillet eu lieu le récital de Lucas avec Luc, se déroulant sur plusieurs dates, Luc embarquant fin août pour Paris, rejoignant tous le monde en Sicile quatre jours avant le mariage de Nino et Elena.


Ce fut aussi le moment où Nino dû se décider à parler à sa mère et à sa sœur de la réalité de sa vie, ainsi que des personnes composant sa vie quotidienne. Il était parvenu jusqu'à présent à garder le mystère, mais aux vu des deux mariages approchants dont le sien, il était conscient qu'il était temps d'expliquer certaines choses aux deux. Le côté Cosa Nostra, au vu de l'omerta, serait gardé sous silence en respect des règles. Naëlle avait pris le temps de réfléchir elle aussi, et s'était déplacée avec Aaron à la maison familiale d'Elena sur Castelvetrano en début d'après-midi.

— Bonjour. Sourit Carlos en ouvrant aussi vite la portière de la voiture.

— Monsieur McKinnon. Sourit Naëlle en sortant de la voiture.

— Salut toi. Sourit Aaron avant de l'embrasser. Tu t'en sors ?

— J'ai pas encore sorti le fouet ça devrait aller. Sourit-il. Tout le monde a reçu les ordres, je vérifie juste que ce soit bien fait et dans les temps. Suivez-moi, ils sont dans le salon d'été.

— Pour avoir la version féminine à la Villa, je ne peux que me douter que vous devez être casse couille au possible Carlos. Sourit Naëlle en se tournant vers lui.

— Briser des couilles est effectivement une option en cas de travail non satisfaisant. Sourit en coin Carlos tout en les conduisant vers le salon. Pietro ! Fais servir les cafés au salon d'été.

— Oui Monsieur. répondit l'homme avant de partir rapidement dans les cuisines.

— Je les plains vraiment. Soupira Naëlle en observant le personnel courir partout.

— Je ne suis pas un tyran et je les remercie chaque fin de journée pour leur travail. En plus ils n'aimeraient vraiment pas avoir leur patronne face à eux s'il y avait des boulettes fait. Ricana-t-il doucement avant d'ouvrir la porte du salon.

— Tu sais que je suis au courant de ton côté connard tyran ? Ricana Naëlle.

— Tyran connard exigeant mais tyran connard juste. C'est un détail important. Ricana Carlos en les laissant entrer. Nino, les cafés arrivent, n'hésites pas à demander si vous avez besoin d'autres choses.

— Bonjour vous deux. Sourit Nino en rejoignant Naëlle et Aaron.

— Salut ma noiraude. Bonjour Madame Lorbis, Malia. Sourit Aaron en allant les saluer après avoir salué Nino.

Naëlle enlaça Nino en le saluant, discutant un peu avec avant de rejoindre la mère et la sœur de Nino.

— Maman, Malia, je vous présente Naëlle Napoli Gomora, mon autre témoin avec Aaron.

— Heu... Ton témoin est.. la grande patronne de la famille Gomora... Lâcha Malia en clignant des yeux.. Pourquoi tu..

— Bonjour Madame, enchanté. Salua la mère de Nino en se levant.

— Bonjour Madame Lorbis, c'est un honneur. Sourit Naëlle en lui serrant la main. Mademoiselle Lorbis.

Naëlle serra la main de Malia, prenant place avec Nino et Aaron.

— Vous connaissez mon fils depuis longtemps ?

— Eh bien, depuis à peu près 15 ans je crois. Sourit Naëlle. J'ai vécu deux ans sur New-York et c'est à cette occasion que je l'ai rencontré.

— Elle a emménagé dans notre rue sous le nom de Luz Atzalé. C'est ainsi qu'on s'est connu. Quand elle a décidé de repartir de New-York, je les ai suivis. Tu sais que je travaillais pour le Santa Sangre juste pour pouvoir veiller sur la rue où tu habites, mais je ne partageais pas leurs valeurs forcément, et j'avais pas de respect pour ce gang.

— Parce que là oui ? T'as quitté un gang pour un autre ! Ce n'est pas une vie que je voulais pour toi Nicolino ! Grogna sa mère.

— Personne ne souhaite cette vie pour ses enfants, il faut être honnête. Enfin, personne de sensée. Sourit Naëlle. Je ne souhaite pas cette vie à mes enfants non plus. Mais nous qualifier de gang est très loin de la réalité quand on sait que nous dirigeons les Etats-Unis. Je ne chercherais pas à défendre ma vie ou mon clan par respect pour la mère que j'ai en face de moi. Je sais qu'à votre place, je penserais la même chose. Mais une chose est sûre, c'est que Nino n'a jamais eu à renier qui il est, ni ses valeurs à mes côtés. Il n'est pas enchainé à faire des boulots qu'il ne veut pas faire. Il est juste lui, tel qu'il veut l'être. Il ne dépend pas de décisions de bureaucrate ou de personne qui ne savent pas de quoi elle parle. Il travaille réellement en tant que responsable sécurité dans une de nos entreprises déjà, et ensuite, il fait partie des personnes qui ont la gestion de votre ville depuis que nous y avons pris le pouvoir. Nous ne sommes pas parfaits, mais la sécurité et le bien-être de votre fils est réellement une chose qui me tient le plus à cœur.

— Maman, je suis un Dragon. C'est ainsi depuis ma rencontre avec elle, et ça le sera jusqu'à ma mort. Elle n'y peut rien, et personne ne pourra rien y faire. Je n'ai jamais trahi les valeurs que tu m'as appris, et que j'ai toujours défendu en étant à ses côtés. Tu es bien placée pour savoir que être du bon côté est quelque chose de bien plus obscur que ce que disent les gens. Les flics et tout ce beau monde sont ce que les autres nomment les gentils, pourtant nos rues savent que ce n'est pas vrai. Nous avons un code, un honneur, des règles. Et nos rues doivent les suivre. Nous avons rendus à leurs familles des centaines et des centaines de victimes de cette affaire de Washington, nous protégeons et offrons une meilleure vies à tellement de monde dont se fout royalement les mecs haut placés. Je suis fier de ma place et de ce que je fais. Je sais que je suis du bon côté, de celui qui aidera les gens même si ça ne leur apporte rien. Les guerres de gangs, les victimes collatérales, les gosses qui se font buter dans la rue, tu sais que ça a changé. Et c'est parce qu'on a bossé dur pour que ça arrive. Pas les flics, pas l'État, nous. Alors ouais, on tue des gens. Mais crois moi que les pourritures que j'ai pus buter, elles méritaient pas de vivre. Ces personnes font parties de ma famille, et j'en suis fier.

— Nos vies sont complexes, comme pour beaucoup de monde. Sourit Naëlle en caressant le bras de Nino pour le calmer. Et mes paroles doivent sonner comme des paroles de politicards à vos oreilles. Nino fait partie des personnes en qui j'ai une totale confiance depuis de nombreuses années, qui fait partie de ma famille et dont je suis très heureuse d'avoir la chance de le connaître. Nous ne sommes pas là en tant que dirigeant, et les personnes que vous verrez, en tout cas pour la partie à la Villa, seront là pour fêter le mariage d'une personne de leur famille. La seule chose m'important actuellement, est le bonheur de votre fils.

— En quoi êtes vous lié avec l'affaire de Washington ? Releva la sœur de Nino.

— C'était une affaire personnelle en réalité. La sœur de mon mari est avocate et s'intéressait à un dossier en lien avec Washington. L'affaire a commencé à nous toucher quand Washington a envoyé des hommes pour tenter d'éliminer la sœur de mon mari. Quand nous sommes parvenus à retracer l'ensemble du trafic, le FBI avait les mains liées. Nous avons donc mené les opérations pour nous rendre sur les différents lieux de détentions afin de libérer les victimes qui étaient sauvable. Mon mari a créé Phénix afin de leur donner une structure pour les aider à se soigner. Nous avons juste aidé pour permettre au FBI de mener les coupables devant la justice et les victimes à retrouver leurs familles. Tout a était fait en accord avec le FBI afin que la légalité de l'opération soit indéniable.

— Et vous en retirez quoi ? Demanda la mère de Nino.

— Savoir que ce genre de pourri qui enlevait des femmes pour les violer et en faire des esclaves ont été reconnus coupable devant les yeux de tous ? Une très grande satisfaction. Répondit Naëlle avec un grand sourire. Je ne suis pas née dans ce monde comme Nino peut l'être vous savez. Je viens d'un petit village paumé, loin du monde des gangs. Pourtant un jour, mon voisin a débarqué chez moi, à tué ma famille et m'a enlevé. Alors le supplice que peuvent vivre ces femmes, je ne le connais que trop bien. Et je continuerais de nettoyer ce genre de pourriture pour sauver des personnes qui en sont victimes et permettre à d'autre de ne jamais connaître ça.

— L'histoire Tchirkoya. Souffla Malia

Naëlle hocha la tête, s'allumant une cigarette.

— À l'issu de cet enlèvement, on ne peut pas dire que je m'en sois tirée indemne mentalement. Mon frère survivant avait été pris sous l'aile de Monsieur Gomora, le père de John, qui l'avait adopté. J'ai donc rejoint cette famille, qui été bel et bien un petit gang mafieux par ses origines. Les personnes que j'ai rencontré à cette époque-là, avaient tous des idéaux, des envies face à un monde dans lequel ils ne se retrouvaient pas. Alors on a créé le clan du Dragon, pour faire ce monde que nous voulions. Et la Californie a maintenu le plus bas taux de criminalité de l'histoire depuis grâce à notre coopération avec eux. J'ai l'intelligence suffisante pour faire ce que je veux. Alors aider les gens de la façon dont j'ai envie, c'est un luxe que j'ai pris.

— La sœur de votre mari.. Carla Gomora sera présente ? S'exclama Malia.

— C'est la meilleure amie d'Elena en fait. Répondit Nino. Ce sont des amies d'enfance, comme des sœurs. C'est l'un des témoins d'Elena. Et avant même que tu me demandes, ni Naëlle ni moi n'avons de lien avec ton stage. Les affaires et le privés sont des choses distinctes chez nous. Carla t'as prises en stage juste par rapport à toi, ça n'as aucun lien avec moi. Ce n'est pas le genre de personne à prendre des personnes parce qu'on lui dit, très loin de là. Ses sociétés sont quelques choses qu'elle a battit par elle-même, et ça n'a aucun lien avec le clan. Je la connais oui, mais je connais la femme de tous les jours, celle de John Gomora, et sœur de John Napoli. Pas celle que toi tu connais.

— Vous pourrez lui demander si vous avez un doute. Intervint Aaron.




Ils continuèrent leurs discussions encore un petit moment, Naëlle finissant par prendre congé en laissant Aaron sur place alors qu'elle rentrait à la villa.

— Alors ? Demanda Luc à Naëlle quand elle arriva sur la terrasse.

— On a fait le gros du travail, vas falloir un peu de temps pour qu'elles digèrent toutes les informations.

Les deux discutèrent un peu, John venant les rejoindre.

— Ça n'aura pas été trop long. Sourit-il en venant embrasser Naëlle dans le cou. Re toi.

— Deux heures trente tout de même. Souffla Naëlle avant de l'embrasser. Les deux dorment encore ?

— Oui. J'allais chercher les grands avant de monter réveiller notre petit commando. Sourit-il.

— Je vais les chercher. Sourit Naëlle en se levant.

Elle alla réveiller Iris, puis pris le temps de réveiller Hakan, finissant par descendre avec les deux alors qu'Hakan restait à somnoler dans les bras de Naëlle. John posa un doux baiser sur le crâne de son fils puis prit Iris dans ses bras avant de l'embrasser tendrement sur la joue.

— Tu as bien dormi ma princesse ? sourit-il en prenant place avec elle sur ses genoux.

— Oui. Sourit Iris.

Naëlle réveilla doucement Hakan, caressant ses joues en lui souriant, lui donnant ensuite son goûter alors que les jumeaux parlaient du récital que Luc avait fait sur Paris.

— On fera un séance vidéo quand on rentrera. J'aimerais beaucoup le voir. Sourit John.

— On fera ça. Ils étaient très bon, mais ça reste moins parfait que Lucas. Avoua Luc. Même si c'est terrible de dire ça vu qu'ils n'ont pas la même compréhension de la musique. J'ai trouvé ça plus amusant de travailler avec Lucas.

— T'es trop habitué aux génies mec. Ricana Naëlle.

— Sûrement oui. J'ai dû en faire une norme dans ce domaine là.

— Ça reste logique et pas forcément que pour la musique. Sourit John.

— Et tes rendez vous alors ? Demanda Naëlle l'air de rien.

— Pas satisfaisant. Souffla Luc. Mais je m'y attendais. On verra la Russie ce que ça donne.

— De toute façon, tu es en vacance. Donc tu as intérêt d'en profiter. Répondit Naëlle.

— Pour ça que je sors ce soir. Sourit fièrement Luc.

— Un mois à faire que bosser, tu m'étonne. Ricana Naëlle.

— Et sans mes hommes à tes fesses. Sourit John tout en finissant son café.

— J'espère bien. Ricana Luc.

— Aucune raison ici. Sourit John. Club d'Hakane. Clients habituels pour la plupart du temps et sélectionnés. Je suis tranquille.

— Bien, on regarde tout à l'heure si vous avez travaillé sérieusement. Sourit Luc en regardant les jumeaux.

— D'accord. Sourirent les deux.

— Et moi je vais devoir retourner avec la furie sicilienne. Soupira Naëlle.

— Une place que je ne t'envie pas. souffla John en se penchant pour l'embrasser dans le cou.

— Tu ne veux pas me remplacer un peu ? Et moi je joue avec les enfants. Sourit Naëlle.

— Je peux. Si c'est ce que tu veux. Sourit-il. Tu as le droit de souffler aussi et de profiter des enfants.

— C'est surtout que ta sœur est épuisante. Bon courage. Sourit Naëlle.

— Réponse très honnête. Ricana doucement John. Je prends le relais pour aujourd'hui.

— Oh. Dis lui qu'elle devrait passer à la maison d'Elena pour parler à la sœur de Nino. Elle sera de quoi je parle. Se rappela Naëlle.

— D'accord. Il faudrait qu'elle y aille aujourd'hui ?

— Non non, pas forcément.

— Ok. Je lui dirais d'appeler Nino pour voir avec lui dans ce cas. Sourit-il en hochant la tête.

— Bien, et si on se faisait un atelier cuisine pendant ce temps là nous ? Sourit Naëlle. En plus on a Luc.

— Ça se prends en effet. Confirma Luc.

John termina son café avant d'embrasser Naëlle puis souhaita un bon atelier aux enfants après avoir reposé Iris.

— Bon courage. Je te réserve des gâteaux promis.

— A choisir, j'aurais une préférence pour la pâtissière. Ricana-t-il doucement.

— C'est inclus dans le forfait voyons. Sourit en coin Naëlle.

— J'en salive déjà dans ce cas. Sourit-il avant de se mettre en marche pour l'appartement de Carla.




Luc, Naëlle et les enfants rejoignirent la cuisine, se mettant au travail après avoir envoyé le personnel de cuisine ailleurs, y passant finalement plusieurs heures. Ils firent même le repas du soir dans leurs lancées, optant pour un repas Japonais, au grand plaisir d'Hakan. Peu de temps avant le repas du soir, et après de très longue heures d'organisation à aider sa sœur pour le mariage d'Elena et Nino, John rejoignit la cuisine après s'être servi un verre de saké dans le salon.

— Quelle fatigue Monsieur Napoli. Ricana Naëlle en observant John entrer.

— J'ai fini par réorganiser les taches à faire. souffla-t-il en tentant de replacer ses cheveux. Un après-midi pour le placement de table, c'est juste pas possible. Du coup elle a ses tâches et tu choisiras les tiennes. Salomon gérera le bon déroulement de tout. C'est mieux.

— Merci. Sourit Naëlle avant de l'embrasser. Surtout qu'il ne reste plus grand-chose à faire. Le vrai souci c'était le gâteau, vous êtes parvenus à trouver ?

— Le catalogue que j'ai vu ne proposait rien de très personnel, du coup j'ai appelé Mao. Il est en route pour s'occuper de celui de Nino et Elena. Je lui ai dit qu'il verrait avec toi pour celui d'Aaron et Carlos, si ça te va.

— C'est parfait. On regardera ça à deux alors. Merci beaucoup mon amour. Hakan, si tu manges trop maintenant tu n'auras plus faim...

— Hakan aime brochette ! Sourit à pleine dent Hakan.

John ricana en secouant la tête puis attrapa son fils pour le porter.

— Le reste ce sera quand tout le monde sera à table, l'acrobate gourmand. Lui sourit-il avant de regarder l'ensemble des plats. Vous n'avez pas chômé. Sacré atelier cuisine.

— Ah bah avec Luc et les jumeaux, on a été efficaces c'est vrai. Et Iris pour aider à la décoration des pâtisserie. On s'est sûrement un peu emportés. Ricana Naëlle.

— Un peu, mais après y'a du monde à nourrir donc ce n'est pas perdu. Ria Luc.

— Très artistiques les décos. Ricana John. Mais oui, peu de chance que tout ça se perde.

— C'est vraiment pas mal pour une première fois. Sourit Naëlle en caressant les cheveux d'Iris.

— Oui. Et c'est très soigné. On voit que tu t'ai vraiment très appliquée ma princesse. Sourit John en se penchant pour embrasser Iris.

Iris lui fit un grand sourire, et Naëlle observa l'heure avant de regarder les enfants.

— Bien, vous allez appeler tous le monde pendant qu'on met la table ? Demanda t-elle.



Ils sortirent aussi vite de la cuisine, Salomon venant prévenir qu'ils avaient mis la table, Luc et Naëlle terminant la préparation des plats. John les observa faire en restant dans un coin de la pièce tout en gardant Hakan dans ses bras.

— Ça sent bon. Hein mon acrobate. Lui sourit-il doucement alors qu'Hakan gardait un large sourire sur ses lèvres.

— Il a l'air d'avoir un gros faible pour les plats japonais oui. Ricana doucement Luc.

— Surtout les brochettes. Ricana doucement John. Bon, on va laisser maman et parrain finir et on va rejoindre ton frère et tes sœurs monsieur le gourmand.

— Il va avoir tout finit avant que ça arrive sur la table sinon. Ria doucement Naëlle.

— Y a de grandes chances oui. Ricana John avant de venir embrasser Naëlle et de repartir pour la salle à manger.

Tous le monde rejoignit la salle à manger peu de temps après l'appel des enfants, Salomon aidant ensuite Naëlle et Luc pour apporter les plats sur la table.

— Baguettes ou couverts au choix. Sourit Naëlle. Bon appétit.

— Ouaah ! Ça a l'air super bon. Sourit Carla.

— Clairement très appétissant. Sourit Angélina.

— Doucement les brochettes gros bidon. Ricana Naëlle en ralentissant Hakan.

— Hakan... ricana John.

— Il est complètement séduit par les brochettes. Ricana Carla.

— Hakan go bidon ! ria-t-il en regardant sa mère tout en tapotant d'une main sur son petit ventre.

— Tu veux goûter autres choses ? Ricana Naëlle en lui montrant d'autres élément.

Hakan hocha la tête en regardant ce que Naëlle lui montrait puis tendit sa main vers un bol de ramen.

— Oh, pas le plus simple. Viens là. Ricana Naëlle en le portant.

Elle prit un bol de ramen, prenant le temps de souffler pour refroidir un peu les éléments avant de les donner à Hakan, lui faisant goûter plusieurs choses. Hakan enchaîna alors une multitude d'expressions sur son visage, souriant les yeux grands ouverts tout en tapotant dans ses mains à chaque bouchée.

— Il a bien pris le côté culture japonaise chez vous. Ricana Naëlle en regardant John.

— Apparemment. Ricana John.

— C'est surtout un estomac en couche ouais. Ria Angelo.

— Aussi. Concéda Naëlle.

— En même temps, il évolue avec la cuisine de Salomon. Difficile de pas en faire un gourmand. Ricana Carla. Oh, je passe demain pour voir nos futurs mariés. John m'a dit qu'il fallait que je discute avec la sœur de Nino.

— Oui, elle a appris que Nino et Elena te connaissaient, donc elle aura sûrement des questions par rapport à son stage. Confirma Naëlle.

— Je vois. C'est donc en tant que patronne que je devrais y aller... J'essayerais d'y aller dans la matinée dans ce cas.

— C'est plus prudent oui, même si Nino lui a bien dit qu'il n'y était pour rien et que ce n'était pas le genre de chose que tu auras fait. L'entendre de ta bouche la rassurera toujours plus je pense.

— Le but n'est pas qu'elle doute de ses capacités. Et elle avait été sélectionnée bien avant par ma firme de New York. Je ne pensais pas qu'elle pourrait se poser ce genre de questions.

— Ils ne sont pas de ce monde là, au mieux, c'est l'univers des gangs New-Yorkais qu'elles connaissent tu sais. Je peux comprendre qu'elles ne soient pas enthousiaste face à tout ça, c'est une réaction logique.

— Et bien il me faudra faire un effort de diplomatie dans ce cas. Souffla Carla. Je verrais bien les questions qu'elle aura à poser.

— Je doutes qu'elle se permettent de te manquer de respect avec des questions déplacées. Je pense que les questions plus ambiguës elle a dû les réserver à son frère quand on est partis. Par contre, l'appartenance du côté Elena sont restés confidentielles, on a appliqué la règle. Plus confortable pour une fois. Ricana Naëlle.

— L'omerta est effectivement essentielle. Tu as bien fait. Sourit Carla.

— C'est vrai que je ne t'ai pas demandé comment ça c'était passé avec la mère et la sœur de Nino. Elles l'ont pris comment ? demanda John.

— Sa mère n'approuve pas forcément le choix de vie de Nino d'être dans ce monde là, ce que je comprends en tant que mère. Expliqua Naëlle en reposant Hakan sur sa chaise afin de s'allumer une cigarette. C'est Nino qui a le plus grogné, il détestait ouvertement avoir cette impression que je me justifiais. Ça l'a vraiment pas mis de bonne humeur je pense d'ailleurs. Mais je pense que si une nana débarquait la bouche en cœur en ayant la vie d'un de mes enfants entre ses mains... Je réagirais beaucoup moins posément qu'elle. Elle vit dans l'une des rues qui a connu le plus d'affrontements de gangs depuis des années, et les gamins de ce genre de quartiers, c'est pas des vies très réjouissantes qui les attendaient. Je pense que si elle était vraiment contre, vu la femme que c'est, je l'aurais su en direct et sans détour. Pour sa sœur, je pense qui lui fallait le temps d'analyser tout ce qu'elle a appris donc si ça trouve quand tu iras la voir la discussion sera très rapide.

— Nino est quelqu'un de bien et c'est aussi un homme qui a son libre arbitre. C'est très bien qu'il n'est plus à cacher tout ça. souffla John.

— Je ne comptais pas discuter trois heures sur le sujet de toute façon. Souffla Carla à Naëlle. Je ne suis pas là en tant que patronne et contrairement aux raisons du recrutement, ce n'est que parce qu'elle est sa sœur que je vais faire l'effort demain de me déplacer pour répondre à ses questions.

— Je t'ai dit de lui parler. Et je n'ai jamais dit que c'était urgent. Je ne sais même pas si elle aura des questions. Je ne la connais pas et je n'ai pas assez échangée avec elle pour cela.

— Je sais. Je préfère juste faire ça au plus vite. Et s'il y a des questions, les régler pour pouvoir profiter ensuite de l'évènement.

— Mais du coup... Vous avez annoncé pour toi, Carla... Mais.. Elles savent qui est Aaron ? Demanda Luc l'air de rien.

— Bah Aaron c'est Aaron... Répondit Naëlle en haussant un sourcil. Qu'est ce que tu veux que.... Oh... Tilta t-elle en posant son regard sur Cole. Non. Complètement zappée... Bah au moins je crois que le coup de la mafia, ça va être largement oublié....

— Elles vont clairement avoir de quoi occuper leur tête. Ricana Angélina. Pour peu que sa sœur soit aussi une fan.

— Je serais toi, je ne rigolerais pas trop vite. Répondit John. Elles sont de New York hein.

— A côté de tout ce qu'elles vont découvrir, je pense être tranquille. Ricana Angélina. Deux groupes connus dont un batteur pote de Nino, un tigre domestique... Non vraiment, je suis d'accord avec Naëlle.

— Je me ranges à l'avis de...Monsieur Moore... Pfiouu... Les pauvres...

John hocha lentement la tête pour acquiescer alors que Carla et Angélina se regardaient en haussant leurs sourcils.

— Oups. Soufflèrent-elles en même temps avant de ricaner.

— C'était bon Monsieur Hakan ? Sourit Naëlle en essuyant les lèvres d'Hakan. Garde de la place pour le dessert hein.

Hakan hocha la tête en souriant à sa mère puis la tourna pour regarder Salomon, venu débarrasser le repas.

— Omon ! Gâteau maman ?

— Ça arrive, Ça arrive. Ricana Salomon.

— Il sait déjà choisir ses amis. Ricana John en secouant lentement la tête.

— Étonnement. Ricana Naëlle.

Le dessert, composés de plusieurs types de pâtisseries différentes, fut servis quelques minutes plus tard par Salomon, Naëlle le faisant rasseoir ensuite.

— On est gâtés ce soir. Sourit Carla.

— Et c'est les enfants qui ont aidés à les faire. Les décorations signé Iris. Sourit John.

— Ouaahh. C'est vraiment très joli. Félicita Carla à Iris en lui souriant. Et bravo aussi, Aylan et Mila, très bon travail.

— Merci beaucoup. Répondirent les trois.

— Et Hakan pour la dégustation... Juste la dégustation. Ricana Luc.

— Tu m'étonnes. Ricana Angélina. Et vu les yeux qu'il fait, elles ont toutes été validées.

— Ce n'est pas un critique très difficile je le concède. Soupira Luc. Tout est bon avec lui. Cru ou cuit...

— Critique culinaire en futur métier ? ricana Carla.

— Bah en pas bon on as... Le citron cru... L'oignon... Le vinaigre... Et après je sais pas, Luc m'as arrêtée. Ricana Naëlle. Je voulais voir s'il connaissait que le mot bon... Les têtes étaient magnifique aussi.

— Le pauvre. ria Carla.

— Oui, mais c'était vraiment très drôle. Avoua Mila.

— Avec de la chance, il se rappellera des trois. Ricana Angélina.

— On réessayera. Ricana Naëlle. Mais faut faire gaffe, il est susceptible.

— Bien. Et si nous goûtions les desserts maintenant. Sourit John.

La dégustation se fit aussi vite, Hakan ne se faisant pas prier.

— Eh bien vous avez vraiment bien travaillé. C'était très bon. Sourit Angelo.

— Hmhm. Répondit John en hochant la tête tout en mâchant.

— Tel père tel fils. Ricana Naëlle en alternant son regard entre John et Hakan.

— Encore une photo à ajouter dans l'album père fils. Ricana Carla en sortant son téléphone.

— À priori le dessert est sacré chez les deux. Confirma Naëlle en ricanant.



John tourna la tête vers son fils qui le regarda à son tour puis haussa ses épaules en lui souriant, Hakan mimant aussi vite son père avant de ramener son regard sur la table en pointant une nouvelle pâtisserie du doigt. Naëlle ria doucement alors que Luc lui donnait une autre part, se reculant pour fumer tout en observant la tablée, chacun riant et discutant dans une ambiance agréable et familiale.

Plus tard dans la soirée, quand les enfants furent endormis, Luc alla se changer et se mit en route pour sa sortie. Sa nuit fut longue et très intense au sein du Promise dont il repartit au petit matin, enchainant sur une journée à s'occuper des enfants alors que Naëlle et Shiro se faisaient une journée en amoureux afin de fêter leur anniversaire de mariage.

Carla, elle, s'était mise à route pour la demeure Castello juste après le petit déjeuner pour la fameuse discussion, venant après un peu de route se garer aux pieds du perron. Elle salua les gardes en descendant de sa voiture puis se dirigea directement vers la terrasse du jardin d'été où Elena et Nino terminaient leurs cafés en compagnie de madame Lorbis et sa fille.

— Bonjour Carlita. Sourit Nino en venant l'embrasser. Ça se passe bien à la villa ?

— Bonjour monsieur le futur marié. Lui sourit-elle. Ça va. John a mis les pieds dans l'organisation, du coup je ressemble un peu moins à un tyran. Comment va ma sœur ?

— Si tou mé dit qué jé n'ai plou dé rendez vous jusqu'au mariage, jé té répondrais qué ça va. Ricana Elena en venant l'enlacer.

— Promis. Ricana Carla.

— En même temps, je suis pas certains que ceux que tu avais envoyé acceptent de revenir. Sourit Nino.

— J'avoue que je m'en doutais un peu. Ricana-t-elle. Mais je savais que tu saurais prendre les choses en mains.

— Ça oui. Très efficace. Sourit Elena en regardant en coin Nino.

— Le talent que veux tu. Ricana Nino. Carla, je te présente ma mère, Caryn Lorbis, et ma sœur, Malia. Maman, Malia, Carla Gomora Napoli, la sœur de cœur d'Elena et l'une de ses témoins.

— Oh c'est la dame qui a fait râler Elena depuis lundi avec tous les rendez vous. Ria doucement la mère de Nino. Je n'aurais jamais penser l'entendre autant râler dis donc.

— Bonjour madame Lorbis. Sourit Carla en lui serrant la main. Je reconnais avoir aussi ce talent. Mais c'était surtout pour être sûre qu'elle ne cherche pas à travailler.

Elle tourna ensuite la tête vers la sœur de Nino en tendant sa main.

— Bonjour Maila. Comment trouvez-vous la Sicile ?

— Bonjour Madame. Je n'ai pas encore eu le temps de tout visiter mais la ville est vraiment très jolie. Sourit Malia en lui serrant la main.

— Comme l'île toute entière. Mais je ne suis pas très neutre sur ce point. Sourit Carla avant de remercier Pietro qui venait lui servir un café.

Carla prit ensuite place autour de la table avec eux puis amena sa tasse à ses lèvres en regardant Nino.

— Naëlle m'a dit qu'il y avait peut être des questions auxquels je devais répondre.

— Ouais. Mais t'y as répondu en disant qu'il y aurait pus un de ces casse couilles qui viendrait avec ses robes ou ses bijoux. Je sais pas comment vous faites pour aimer ça. Marmonna Nino.

— Non. Il n'y en aura plus. ricana doucement Carla avant de regarder Elena. Et avant que tu poses la question, le VIP et l'Exclusive vont très bien. J'y ai fait un tour et j'y retourne demain soir.

— Merci. Sourit Elena.

— Il y a possibilité de sortir danser d'ailleurs ? Demanda Malia.

— Bien sûr. Je peux vous proposer de m'accompagner demain si vous voulez. Ma cousine sera aussi présente. Pour l'Exclusive si ça vous convient.

— Tant qu'il y a pas mon frère, pas de problème. Sourit Malia. Merci beaucoup.

Nino se tendit sans rien dire, sa mère se contentant de rire doucement alors qu'il s'allumait une cigarette.

— Carlos viendra pour s'occuper dé la sécourité. Sourit Elena en posant sa main sur la jambe de Nino. Et il séra sourment avec Aaron.

— Ah c'est pas vraiment la sécurité qui l'inquiète, c'est qu'un homme approche sa sœur. Ria la mère de Nino.

— Peu de chance que ça arrive. sourit Carla. Le service de sécurité sera averti de notre venu.

— Mon Dragon est toujours plou rassuré quand c'est loui qui s'en occoupe. Ricana doucement Elena.

— Et bien pour cette fois, il devra se faire violence. Ricana Carla. Au pire, il passera la soirée au téléphone avec Aaron.

— Blague à part, tu veux sortir danser avec elles ? Danser, pas travailler hein. Demanda Nino. Une sortie entre fille avant le mariage ça peut vous faire du bien.

— Tou sais qué j'adorerai ça. sourit Elena.

— Interdiction de bosser. J'te préviens. Répondit Carla.

— Toute façon Carlos t'empêchera de bosser. Ricana Nino avant de l'embrasser.

— Jé peux même pas 5 minoutes ?

— Non. Sinon je te remets le programme de Carlita.

— Oh ! Tou mé ménace ? C'est bas ça monsieur Nicolino Lorbis.

— C'est plous oune promesse. Répondit Nino avec un grand sourire.

— Tou... ? Tou té fou encore dé mon accent ? Oh toi, tou vas...

— Je crois que c'est devenu son nouveau jeu préféré. Ricana Carla.

— Clairement. Confirma Nino.

— Tu serais vraiment triste si elle perdait son accent. Ricana Carla.

— Clairement. Souffla Elena en croisant les bras.

— Ce serait dommage de perdre l'incompréhension face aux expressions entre botter le cul et tordre le cou... Ria Nino.

— Mais y a pas dé... d'incompréhension. Botter lé cou c'est pas la mêmé chose.

Carla ricana en secouant la tête puis ramena son regard sur Malia, l'observant tout en buvant son café.

— Y avait-il d'autres questions ? Malia ou peut être madame Lorbis ?

— C'est par rapport à la discussion d'hier. Devina Malia en reposant sa tasse. J'ai eu le temps d'en parler avec mon frère. C'est vrai que c'est beaucoup d'information à intégrer mais j'ai cru comprendre que la sphère privée et le travail sont des choses que vous ne mélangez pas.

— Jamais. C'est une règle. Je me suis construite toute seule et j'ai pris l'habitude de gérer ma vie professionnelle comme je le souhaite. Les arrangements et les facilités ne font pas partie de ma vie. Et je pense que la plus belle réussite et celle du mérite. Je ne regarde jamais d'où viennent les gens qui travaille pour moi mais leur parcours et leur motivation oui. Si je veux être clair et j'aurais même tendance à être connu pour être quelqu'un de franc, votre candidature a été retenu et sélectionnée en interne. Ce n'est qu'après que parmi d'autres, elle m'a été soumis pour validation. Votre demande de stage a été validé parce que votre parcours et vos motivations m'ont plu. Ce n'est qu'après que j'ai posé la question a votre frère, à savoir si Malia Lorbis faisait partie de sa famille. La seule chose qui a fait que je me suis déplacée personnellement pour votre entretien a été ma curiosité et la volonté de vous avoir en entretien pour me faire ma propre idée.

— D'accord. Sourit Malia.

— Très bien. J'espère que votre stage dans ma firme vous permettra d'atteindre vos objectifs professionnels et que vous pourrez en tirer de bons atouts. Maintenant que ce point est réglé, nous pouvons profiter et nous concentrer sur le côté plus festif. Je vais vous laisser et rentrer à la villa. On se voit pour L'Exclusive.

— Avec plaisir. Sourit Malia.

Carla se leva ensuite et serra la main de madame Lorbis et de sa fille en leur souhaitant une bonne journée puis embrassa Nino et Elena avant de repartir pour rejoindre sa voiture.

— Hey McKinnon ! Tu bosses demain soir ! cria-t-elle en apercevant Carlos.

— Ok ! Mais compte pas sur moi pour t'appeler patronne !

— Quel dommage ! ricana-t-elle en continuant de marcher.

— Même pas en rêve ! ricana-t-il avant de reprendre sa discussion avec ses hommes.

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