Chapitre 53. Chaleur de Sicile
Elle prit le temps de dévorer Shiro de nouveau, les rôles s'inversant ensuite, ne faisant réapparaître le couple que pour le repas du soir. Luc en profita lui pour prendre un panier avec lui, débarquant chez Karel où il sonna tout en fumant sa cigarette.
— Oui ? souffla Karel en ouvrant sa porte. Oh je... Agréable surprise. sourit-il avant de se décaler. Entre.
— Je me suis dit qu'un repas te ferait pas de mal avec tout ce qu'il y a eut. Sourit Luc.
— Un repas ? Carrément ! sourit Karel en refermant derrière Luc. J'me sens privilégié d'un coup. C'est sympa.
— Vu le bordel que ça doit être pour toi, c'est normal. Répondit Luc en déballant le panier dans la cuisine.
— Tout le monde ne vient pas avec un panier repas non plus. sourit Karel en observant faire Luc. Pardon je t'offre un verre ?
— Bah faut bien les ingrédients pour cuisiner non ? Ricana Luc. Je veux bien un verre oui s'il te plait.
— Monsieur pas que PDG et chasseur va faire à manger dans ma cuisine, ça reste une surprise très agréable. Sourit Karel en allant à son bar. Whisky, Vodka ?
— Whisky s'il te plait.
Karel prépara les verres, revenant tendre à Luc le sien puis s'adossa contre l'îlot en s'allumant une cigarette avant de prendre une gorgée de son verre.
— Merci. Sourit Luc tout en préparant son plat. Comment tu vas alors ?
— Pas mal de chose à remettre en ordre, j'essaye de ne pas me laisser déborder.
— Tu m'étonnes. Entre le boulot, la prochaine connerie de Naëlle dans deux mois, et le perso... Ça en fait ouais. Souffla Luc.
— Le boulot ça va encore. J'ai merdé à Florence et ça ne me fera pas de mal de faire la formation à Principe. Pour le perso, c'est plus l'histoire de mes parents mais c'est vrai que ça fait chier. On a une image du couple et on ne pense jamais qu'une connerie peut arriver et foutre autant le bordel.
— Ils se sont séparés c'est ça ? C'est sûrement juste le temps de digérer ça et de remettre les choses à plats. Autant pour l'un que pour l'autre, c'est vraiment énormément à gérer sans savoir quoi en faire. Plein de j'aurais dû et ce genre de choses très certainement.
— Je ne m'en mêle pas même si je suis clairement du côté de mon père pour cette histoire. Mais il a quand même pris un appart sur Los Angeles, je ne sais pas ce que ça va donner. Il en a pris plein la gueule de tous les côtés. Ta sœur l'a vraiment beaucoup aidée l'air de rien.
— Elle le connaît depuis un paquet de temps de ce que j'ai compris. Fin connaître... Puis le fait qu'il n'ait de yeux que pour ta mère fait qu'elle n'a pas à absolument contrôler ce qu'elle peut dire ou faire, à mon avis. Il n'y a pas d'ambiguïté, elle l'apprécie pour ce qu'il est et le respecte indéniablement. Elle a fait mettre des hommes pour protéger sa maison, Ali travaille avec. Ce n'est pas pour tous le monde qu'elle prendrait cette peine. Son faible pour les papas ours je présume. Réfléchit Luc avant de hausser les épaules. Certaines ressemblances avec Angelo doivent jouer.
— Je ne suis pas très impartial quand ça concerne mon père, je le vois toujours comme le meilleur modèle mais je sais qu'il adore ta sœur pour beaucoup de raisons. Il ne se confie pas à tout le monde, voir même personne en général et vu les conneries qu'ils peuvent faire aussi ensemble, c'est clair qu'il la voit plus comme une amie que tout autre chose. Il a son propre code et je respecte ça.
— Elle a beau avoir beaucoup de personne de confiance autour d'elle, les tréfonds de ce que peut ressentir ma sœur de tout ça et comment elle vie ça réellement sont un mystère pour tout le monde. Même si John et Shiro ont l'avantage indéniable de parvenir à savoir ce qu'elle ressent, elle est tout autant capable de parvenir à bloquer certaines choses. Alors d'une personne qui s'ouvre très rarement à une autre... Ils doivent sûrement se comprendre.
— Les deux prennent beaucoup sur eux pour les autres et sont aussi très à l'écoute. Mais je ne suis pas très neutre non plus concernant ta sœur. Avant même de la respecter, j'ai d'abord été fan de la légende. Rencontrer rien qu'un Dragon c'était une chose que je n'imaginais pas possible. Sourit-il en prenant une nouvelle gorgée. Aujourd'hui j'en connais plein et j'en ai un très sexy dans ma cuisine ce soir. J'suis vernis.
— Ton côté fangirl fait son retour fait gaffe. Ricana Luc avant de lancer la cuisson. Une légende... Ouais je peux pas nier que ma sœur est à ce stade là. C'est même carrément une déesse vénérée pour les personnes du clan, dont la parole est sacrée. Elle fait des guerres, gère les business et les alliances comme si c'était la chose la plus facile du monde. La même nana qui est la criminelle la plus redoutée par les autorités du monde, qui se paye le culot de se faire des concerts ouvertement avec des stars du rock comme si elle l'avait toujours fait. Ma sœur quoi.
— Comment tu veux que mon côté fan girl ne fasse pas son retour quand tu cites tout ça. ricana Karel.
Il vint ensuite s'adosser près de Luc, tirant sur sa cigarette en l'observant.
— Et toi alors. Comment tu gères depuis le procès ? C'est facile de voir à quel point tu es fusionnel avec ta sœur, ça doit pas être facile de ne pas t'inquiéter pour elle.
— John et Shiro sont un sacré garde fous pour elle en fait. L'équilibre entre eux fait qu'elle parvient à tenir malgré tout ce qu'elle a pus apprendre. Mais ça reste complétement dingue de regarder cette histoire d'un point de vue extérieur. Je comprends qu'elle ait refermée sa bulle sans le vouloir, la folie de ce monde l'a déjà trop abimée par le passé. Pourtant elle essaye vraiment de parvenir à ne pas enfermer les gnomes dans une cage en prenant beaucoup sur elle pour leur laisser le temps de s'acclimater au reste du monde. Mais je suis tout autant conscient que le reste de la Demeure qu'elle peut tout aussi bien en avoir assez et disparaître avec eux. Et on ne pourra rien faire si ça arrive. C'est compliqué à gérer. Mais ce n'est pas nouveau...
— Les enfants sont toujours un sujet sensible surtout pour nous qui connaissons ce monde et tout le mal qu'il peut générer. Ta sœur est clairement celle qui le connait le plus. Mais ils sont plutôt bien entourés et je ne doute pas qu'une fois lâché au reste du monde, il y aura toujours des personnes de votre clan pour les protéger si on oublie aussi le fait qu'ils vont eux-mêmes être redoutable. Souffla Karel. Tu ferais quoi toi si elle décidait de partir ?
— Je ne pourrais que respecter sa décision. Elle est celle qui a donné le plus depuis des années. On l'a mis à cette place, elle a fait de ce clan ce qu'il est, parvenant à s'entourer d'allié improbable, encore et encore. Qu'importe ce qu'elle pouvait ressentir, être derrière tout ses masques, elle a toujours protégée des milliers de vies sans faillir. Peut-on affirmer la même chose vis-à-vis d'elle ? Certains te diraient que nous avons même fait l'inverse souvent, en pensant bien faire. On l'a déjà laissé partir... Mais je ne peux qu'avouer que je préfère la garder près de moi, même si c'est égoïste.
— Mais tu ne demanderais pas de partir avec elle ? Tu la laisserais juste partir en respectant son choix ?
— Les entreprises, le clan, la famille Gomora. Je ne peux pas abandonner Jo et Diego non plus alors qu'ils m'ont accueillis. Si ma sœur venait à s'éloigner de tout ça, elle ne serait pas seule, et on pourrait toujours avoir l'occasion de les voir.
Karel sourit en hochant la tête, appréciant clairement la réponse de Luc puis sortit de ses pensées en se décollant de la cuisine, ouvrant un placard après avoir laissé sa cigarette entre ses lèvres.
— J'vais mettre la table. Tu bois quelques choses pour le repas ?
— De l'eau ce sera très bien. Sourit Luc.
— Ça marche. Sourit Karel en allant préparer une carafe d'eau.
Luc l'observa faire tout en surveillant la fin de cuisson, s'allumant une cigarette.
— C'est quoi Principe au fait ?
— L'île de Principe face à la Guinée équatoriale. Nous y avons une structure de formation. Les nouvelles recrues viennent de là et y passent un bon moment.
— Oh. Et vous y retournez avec Carlos ? C'était le piège de faire équipe avec ma sœur je présume.
— Carlos y va de temps en temps pour sélectionner les nouveaux ou comme là, faire une formation de remise à niveau. Je me suis relâché, j'ai merdé pendant le jeu. Ça n'aurait pas dû arriver. Du coup on a le droit à une semaine d'entraînement spécial McKinnon. Expliqua Karel en dressant la table.
— S'il est aussi tordu que Santana, je te plains. Ricana doucement Luc.
— Je sais pas pour Santana mais ouais, c'est jamais des vacances avec Fantôme. Faut aimer les côtés sadiques et connard. Ricana Karel en revenant prendre son verre.
— Ce qui est visiblement ton cas. Rétorqua Luc avec un sourire en coin.
— Je plaide coupable. Sourit Karel. Ce sont des traits de caractère qui m'attirent j'avoue.
— Si c'est pas du masochisme ça. Ricana Luc.
— C'est pas comme ça que je le vois. Ricana Karel. Mais t'as peut-être pas tort. Les tout doux sont bien trop lisses pour moi.
— En femme aussi je présume ?
— Oui. Ça fonctionne pour les deux. Les seules différences restent au niveau du physique et du sexe. Tu touches aussi aux femmes parfois ?
— En effet. Mais ça reste une chasse beaucoup plus facile et qui surprend rarement. Même si je peux trouver certaines femmes très attirante par leur façons d'être, je préfère les regarder de loin. Certaines ont tendance à paraître innocente pour cacher qu'elles sont des trainées.
— Je suis assez d'accord avec toi. Et je ne trouve pas que l'innocence soit très attirant. Les trainées non plus d'ailleurs. Ce n'est pas un truc qui me ferait craquer, tout physique attirant qu'il ou elle peut avoir.
— Ouais mais certains le cachent très bien. Après, y'a des cas qui sont connus mais leur place dans la société fait qu'ils sont protégés. Même dans nos boites on doit en avoir, même si c'est un truc qu'on surveille. Bien, à table. Sourit Luc en prenant le plat.
— L'odeur est déjà très sympa. Sourit Karel en le suivant jusqu'à la table.
— Goûtons ça alors.
Luc servit les assiettes avant de prendre place, souhaitant un bon appétit puis ils se mirent à manger, discutant en même temps de tout et de rien, arrivant rapidement au café.
— C'était vraiment très bon. T'es très doué. Sourit Karel avant de boire une gorgée de café. Tu sais que ça fait deux fois que tu m'invites à manger un de tes plats. Je vais ajouter ça à mon ardoise.
— La deuxième c'est surtout que je me suis invité, très différent tout de même. Rétorqua Luc en haussant un sourcil.
— Mais en venant avec de quoi préparer le repas. Et la visite est très appréciable et agréable. Sourit Karel en s'adossant à sa chaise. Mais je vais mettre un repas et une cigarette pour le moment, je garde la deuxième de côté.
— Au cas où tu tombes à court d'excuse ? Ricana Luc.
— Exactement. Ricana Karel. Pourquoi crois-tu que je ne t'ai toujours pas rendu de cigarette.
— Pour les cas de disette extrêmes je présume ? Ria Luc.
— Ce ne serait pas très respectueux de te prendre pour une disette même extrême, ça je le garde pour le club. Tu restes plutôt un met et une compagnie d'une qualité plus appréciable avec la notif « sans modération ». Sourit en coin Karel tout en levant un sourcil.
— Ouh. On sent la maitrise de la flatterie Monsieur le non simple garde du corps ! Ricana Luc.
— Je ne te vois pas comme un casse-croute, je ne prends jamais le temps de parler ou de connaitre mes casse-croutes. J'aime sincèrement ta compagnie autant que nos discussions. Souffla Karel en l'observant. Et si j'avais voulu me lancer dans la flatterie je serais parti sur un tout autre sujet.
— T'es punie de sortie jusqu'à quand au fait ?
— Et bien je dirai jusqu'au retour de Principe sauf si Carlos donne son accord avant de partir. Une quinzaine de jours en gros.
— Ça va ce n'est pas le plus dur de la punition. Tu auras tout le loisir de te rattraper ensuite. Je passerais occuper tes amants et amantes au Promise pendant ta punition. Réfléchit Luc avec un sourire en coin.
— C'est une pensée plutôt excitante. Ça risque d'être le plus dur de la punition ça. ricana Karel. Oh pendant que j'y pense.
Il sortit son téléphone puis navigua rapidement dessus avant de lancer un envoie sur celui de Luc.
— Je t'en devais une aussi. Sourit-il en coin en reposant son téléphone.
— Oh, merci pour le cadeau. Sourit Luc en regardant son téléphone. Je tâcherais de faire des rapports de la situation alors.
— J'ai déjà hâte de les voir. Sourit Karel.
— Eh bien, si je dois être précis, il faudrait que je commence cette nuit c'est ça ?
— C'est important d'être précis je trouve.
Luc passa un appel pour savoir si personne n'avait réservé ce soir au Promise, enregistrant son passage dans la nuit avant de raccrocher.
— Ça tombe bien, j'avais pas encore testé celle-là. Sourit en coin Luc.
— Faut effectivement corriger ça. sourit Karel avant d'observer Luc. Cette soirée est de plus en plus agréable et frôle la perfection.
— Surtout que de mémoire, ta punition est levée exceptionnellement à partir de minuit jusqu'à la fin de cette journée du samedi. Une vague histoire d'anniversaire justifiant cet accord de ton chef. Répondit d'un ton sérieux Luc.
Karel haussa les sourcils avant d'étirer un sourire en coin puis se leva en gardant son regard sur Luc. Il vint ensuite se poser face à lui en s'asseyant sur le bord de la table.
— Tu en as fait la demande ?
— Un bon requin vient toujours en ayant préparé son dossier Monsieur Tosetti. Rétorqua Luc en le regardant dans les yeux.
— Je vois ça. souffla doucement Karel en le fixant.
Il se pencha ensuite vers Luc en approchant son visage au plus près.
— Tu es vraiment très excitant monsieur le requin et tout ça ne me donne aucune envie sage ou raisonnables.
— J'en déduis que la proposition t'intéresse ?
— Beaucoup oui. Souffla Karel avant de se redresser.
— Du coup. Reprit Luc en se levant. C'est le moment où je t'annonce qu'on peut y aller sans attendre minuit ?
— Sans attendre ? Attend... Tu... Carlos t'as donné son accord pour ça aussi ? Putain t'es... Ok. Juste le temps de me changer.
— Doué ? Efficace ? Ricana Luc en s'allumant une cigarette.
— Doué, efficace, surprenant, exc... J'arrive. souffla Karel tout en marchant vers sa chambre.
— Excellent ? Excessif ? Ex... travageant ?
Karel ressorti la tête de sa chambre en ricanant puis retourna finir de se changer.
— Je pensais plus à excitant ou extrêmement bandant. Répondit-il de sa chambre.
— J'y étais presque.
Karel continua de ricaner en finissant d'enfiler sa chemise puis rejoignit Luc en la boutonnant avant d'attraper sa veste.
— je suis prêt.
— T'as jeté tes fringues à la hâte avoue.
— J'ai pas regardé où ils atterrissaient. Ricana Karel. J'aurais le temps de ranger plus tard.
— Très motivé dis donc.
— Tu es très motivant en même temps. Sourit Karel en résistant à l'envie de dévorer Luc sans attendre. Et plus on va rester ici moins je vais pouvoir tenir.
— Ce serait dommage de rater ta sortie. Ricana Luc en jouant avec ses clés de voiture.
— Elle ne serait pas raté de mon point de vue mais c'est une sortie que je n'espérais pas alors. Répondit Karel avant d'attraper les clés en se penchant vers Luc.
— En route alors. Souffla Luc en approchant son visage de Karel.
Karel étira un sourire en coin en reposant les clés dans la main de Luc puis se redressa lentement.
— En route...
Luc ricana en attrapant sa veste, ressortant de chez Karel pour se diriger vers sa voiture, attendant Karel qui le rejoignit quelques secondes plus tard, et ils prirent la route pour le Promise. Ils arrivèrent après un peu de route, se garant directement au parking du clan, où ils saluèrent le garde avant d'entrer.
— Tu veux qu'on prenne un verre ? demanda Karel tout en saluant de la tête certains clients et clientes.
— On peut oui. Allons voir au bar. Sourit Luc. T'en connais déjà ici ? Ricana t-il.
— Il y a pas mal d'habitué et j'ai déjà fait mon inauguration. Ricana Karel en se dirigeant vers le bar. Je ne manque jamais une petite visite quand on vient sur l'île.
— Hm. Que voilà une délicieuse créature. Sourit Luc en s'accoudant au bar. Toujours réservée ?
Lulu ricana en se retournant, secouant la tête en s'approchant.
— Défaite cuisante que tu ne digère pas hein. Ricana Lulu. Bonsoir Luc.
— Comment digérer une telle perte. Ricana Luc. Bonsoir Lulu, tu es de passage aussi ?
— Je contrôle les installations oui. C'est le mois de l'Europe.
— Les petites chanceuses.
Elle haussa les épaules avec un sourire en coin, prenant les commandes après avoir salué Karel, repartant travailler.
— Ce serait ton genre de femme ? demanda Karel en observant Lulu repartir.
— Propriété de ma sœur surtout. Ricana Luc.
— C'est pas c'que j'demande. Ricana Karel.
— C'est une très jolie femme avec son caractère. Je la connais depuis un bon moment, le pire rateau de ma vie. Elle est lesbienne. Ria Luc.
— Ça aide pas c'est sûr. Ricana Karel. Mais oui, ça reste une jolie femme très agréable à regarder. Choix pas très étonnant connaissant ta sœur.
— Grave injuste. Soupira Luc avant de hausser les épaules.
— Pauvre petit requin pas juste PDG. Se moqua Karel en riant.
— Pas grave je lui ai piqué d'autre jouet depuis. Ricana Luc. Bien, voyons donc votre style de femme Monsieur le non simple garde.
— Oh curieux. Ricana Karel en se tournant vers la salle pour regarder.
Il fit le tour de la salle des yeux, souriant en repérant des regards intéressés puis s'alluma une cigarette.
— La brune au fond de la salle, celle aux cheveux noirs sur la droite et celle qui est déjà pas mal entourée juste devant nous.
Luc suivit son regard, terminant son verre en même temps avant de rappeler Lulu.
— Quelle pièce au fait ?
— Rouge. Répondit Lulu après avoir consulté son écran.
— Parfait merci.
Il laissa son regard trainer de nouveau dans la salle, s'allumant une cigarette.
— Allons voir le petit lapin au fond de la salle. Le reste viendra tout seul. Souffla Luc en recrachant sa fumée tout en se levant.
Karel se leva en étirant un sourire en coin puis suivit Luc jusqu'au fameux petit lapin. Ils prirent place avec la demoiselle après lui avoir demandé, discutant un peu alors qu'ils avaient recommandé des verres. Luc attendit quelques minutes, s'assurant que les choses étaient claires l'air de rien au fil de la conversation, s'amusant ensuite à « tester la marchandise ». Karel l'observa faire avec intérêt puis se joignit à Luc, faisant grimper les réactions de la femme aussi vite. Sans étonnement, la scène ainsi que les gémissements de la femme attirèrent les deux autres femmes que Karel avait repéré plus tôt, venant joindre à eux après leur avoir demandé alors que quelques hommes venaient tenter aussi leur chance.
— Et si nous montions ? On pourra se mettre à l'aise au moins.
Luc emmena le groupe vers la salle rouge, saluant le garde avant de lancer les autres commandes de boissons, s'installant en s'allumant un mélange. Karel déboutonna sa chemise tout en fixant Luc alors qu'une femme commençait à lui défaire sa ceinture pendant qu'un homme l'embrassait dans le cou.
Un sourire en coin s'étira sur les lèvres de Luc qui observa faire, faisant signe aux deux autres demoiselles de s'occuper de Karel d'abord, continuant de fumer en même temps. Karel laissa alors les femmes finir de lui retirer ses vêtements tout en gardant son regard sur Luc puis commença à jouer avec elles pendant que deux hommes s'agenouillaient devant Luc pour venir le savourer. Luc continua de fumer, terminant son mélange avant de se lever, défaisant ses vêtements qu'il alla poser dans un coin. Il revint ensuite vers les deux hommes, se penchant pour les embrasser avant de les laisser s'occuper de lui. Karel se tarda pas à le rejoindre, venant se coller derrière lui, parcourant son corps de ses mains tout en baladant ses lèvres dans son cou.
— Te voilà bien gourmand alors que tu as du monde qui s'occupe de toi. Souffla Luc.
— Quel que soit la taille du buffet, il y a toujours un met plus appréciable que les autres. Murmura Karel contre le cou de Luc tout en glissant sa main vers ses fesses.
— Et tu devras patienter pour celui là. Ricana Luc en tournant la tête vers lui.
Karel plaqua aussi vite ses lèvres sur celles de Luc puis se décolla de lui lentement.
— Très bien. souffla-t-il avant d'agripper l'une des femmes à ses genoux par les cheveux pour la placer à quatre pattes avant de venir s'en occuper.
Luc ricana en observant Karel faire, reposant ensuite son regard sur les deux demoiselles restantes, allant s'occuper d'elle avec soin. Les jeux continuèrent un moment, Karel enchaînant en venant s'occuper d'un des hommes tout en jouant avec la femme qui elle en savourait un autre. Luc finit par venir s'occuper de Karel, le préparant avant de s'en occuper pendant un moment, laissant ensuite le groupe jouer ensemble alors qu'il allait boire un verre et fumer une cigarette. Karel le rejoignit aussi vite, lui dégageant le verre et la cigarette avant de le plaquer contre un mur pour s'occuper de lui à son tour.
— Jme disais aussi que tu étais bien sage, chaton. Le provoqua Luc.
— J'attends ça depuis le repas et je compte bien me rattraper monsieur le requin. Grogna Karel avant de prendre plus durement Luc tout en venant lui mordre le cou.
— Et je dois reconnaître que tu as bien tenu. Gémit Luc.
Le reste de la nuit, et de journée se passa dans la pièce rouge, Karel et Luc alternant entre jeux avec le groupe et à deux, finissant par s'endormir. Ce fut de nouveau Naëlle qui vint dans la pièce, ayant croisée Lulu au RedWolf avec Shiro, ils avaient terminé eux aussi au Promise. Luc ouvrit un œil en sentant une présence, ricanant doucement en recoiffant sa sœur qui observa l'état de la pièce.
— Raisonnable. Bonjour bé'.
— Qu'est ce que tu fais là ? Ricana doucement Luc. Je suis de repos.
— Bah j'étais là aussi, qu'est ce que tu crois. Murmura Naëlle en lui tendant un café.
La main d'un homme vint se poser sur Luc alors qu'il attrapait le café tendu par Naëlle et une voix étouffée par le corps d'une des femmes couchées sur celui de l'homme se fit entendre.
— Bordel, tu sens déjà la faim. Souffla la voix étouffé.
L'autre main de l'homme servit à dégager la femme sur lui et il se bascula vers Luc en enroulant son bras autour de son corps, les yeux toujours fermés et le visage contre sa peau.
— J'adore ton odeur monsieur le requin.
Naëlle pencha la tête en haussant un sourcil, se pinçant les lèvres avant de se pencher pour regarder par-dessus Karel pour regarder la demoiselle, un sourire en coin s'étirant sur ses lèvres.
— Salut toi. Sourit en coin Naëlle.
— Hé, tu me pique pas ma bouffe. S'offusqua Luc.
Naëlle ricana doucement en continuant d'observer la demoiselle, tournant le regard en entendant entrer, souriant à Lulu qui entrait, venant embrasser Naëlle.
— Mon Dragon. Madame Lulu demande si on retourne jouer. Demanda Shiro en passant la tête dans la salle. Oh salut p'tit frère.
— C'est quoi ce... oh bordel. Souffla Karel après avoir ouvert d'un coup les yeux avant d'alterner son regard sur chacune des nouvelles personnes présentes.
— Fermes les yeux, ça va passer. Ricana doucement Luc en masquant le visage de Karel. Bonjour Shiro.
— T'es encore prête pour un autre round mademoiselle ? Souffla Naëlle à Lulu.
— Si je te dis non tu vas prendre celle-là, et c'est mort. Répondit Lulu en lançant un regard noir à la demoiselle.
— Ça me dérange pas de partager. Sourit la femme en se redressant vers Naëlle.
Shiro observa la femme avant de ramener son regard sur Lulu alors que Karel marmonnait en Sicilien, les yeux toujours masqués par Luc.
— Naë sérieux. Soupira Luc.
— Moi ça me dérange. Marmonna Lulu. Si t'as faim t'as de quoi bouffer ici.
Naëlle ricana en voyant Lulu se lever et ressortir de la pièce, entrainant Shiro avec elle en refermant la porte.
— Déso. Bé, tu pense à l'heure de rentrée du Monsieur. Le café est là.
Elle ôta la main de Luc du visage de Karel, se penchant pour l'embrasser sur la joue.
— Désolé pour le réveil, j'avais oublié que t'étais là. Bon anniversaire.
— Je... Ok. Merci. Souffla Karel en haussant les sourcils.
— Votre amie n'a pas l'air partageuse. Dommage. Sourit la femme en dévorant Naëlle des yeux.
— T'as l'air bien gourmande pour quelqu'un qui as pas mal de monde avec elle encore. Ricana Naëlle en regardant la femme.
— Je le suis. Sourit la femme avant de se mordre la lèvre en se rapprochant de Naëlle. Et j'adorerais pouvoir jouer avec vous.
Karel garda les sourcils levés en observant la femme puis tourna la tête vers Luc. Luc soupira en se redressant, versant un café avant de tendre la tasse à Karel. Naëlle se leva, faisant le tour pour se pencher au dessus de la femme, regardant en coin Luc avec un sourire en coin avant de glisser sa main entre les cuisses de la femme, l'amenant très rapidement à deux orgasmes consécutifs. Elle se redressa ensuite, ressortant de la pièce l'air de rien pour rejoindre Shiro et Lulu alors que Luc soupirait.
— Désolé pour le réveil. Puis-je me rattraper ? S'excusa Luc.
— Avec plaisir. Souffla Karel après avoir pris une gorgée de café alors que la femme se remettait doucement de l'intervention de Naëlle.
— Y'avait... Pardon on s'en fout. Souffla Luc avant d'embrasser Karel.
Karel profita alors de la suite de son réveil, bien plus agréable prenant soin de virer ceux qui tentaient de les rejoindre après s'être réveillé à leur tour. Ils finirent finalement à deux dans la pièce, prenant un repas en début de soirée.
— On a du mal à se dire que tu vas tenir la diète. Ricana doucement Luc.
— Aucune tentation sur l'île et je ne me sers jamais dans le clan. Sourit Karel. J'ne peux que tenir.
— Je sens que tu vas bien te rattraper quand tu seras plus punie toi. Ria Luc.
— Clairement de grandes possibilités. Ricana Karel.
— Une semaine au Promise, au moins.
— C'est ce que j'appelle une vraie semaine de détente ouais. Ricana Karel avant d'observer Luc en réfléchissant. J'peux te poser une question ? Libre à toi d'y répondre ou pas.
— Vas y, pose.
— Bon en fait j'en ai plusieurs mais je vais déjà poser celle-là. Sourit Karel. Notre relation, comment tu la qualifierai ?
— Je n'en sais rien. Je ne me suis pas posé cette question, pourquoi ?
— Et bien, j'aime vraiment beaucoup être avec toi, nos discussions et tout le reste. Je n'arrive pas à définir précisément tout ça. Tu penses possible que l'on soit... J'aimerais vraiment qu'on puisse être des amis pas seulement des amants ou des connaissances ayant des relations. Mais est ce que des amis peuvent coucher ensemble, je n'sais pas. Je n'te trouve pas dangereux pour moi et je n'ai pas la prétention de te vouloir rien qu'à moi. T'avoir autrement que seulement en amant, je t'avoue que j'aimerais beaucoup mais je voulais savoir ce que toi tu en pensais.
— Pourquoi des amis pourraient pas coucher ensemble ? Fin je couche pas avec tout mes potes non plus c'est sûr. Mais ça ne me pose pas de problème qu'on soit amis non.
— Je n'ai pas beaucoup de relations... personnelles, beaucoup professionnelles en général et les amis sont une chose rare et précieuse pour moi. Et être ami peut peut-être empêcher d'avoir d'autres sentiments. Je n'veux pas être un problème pour toi, juste pouvoir être là si t'as besoin. Quel que soit le besoin. Sourit Karel. Ça me fait plaisir que tu sois d'accord. Mon ami le requin.
— Tu avais d'autres questions ?
— J'en ai vraiment pleins. Ricana Karel. T'es sûr que... Bon ok. Il y a celle où je me demande ce qui fait que tu sois comme tu es avec moi. Celle concernant les apparitions de ta sœur au réveil. Très perturbant au passage. Ce serait les deux premières.
— Les réveils de ma sœur... T'as pas eu les pires. Ricana Luc. Avant elle venait finir sa nuit avec moi, juste en boxer. Et te concernant... Je dirais qu'il y a eu la curiosité vu que ma sœur avait l'air de bien aimer t'embêter. Donc j'ai voulu voir ce qu'elle aimait titiller. Et puis ton parcours professionnel est assez impressionnant l'air de rien, tu as surmonté pas mal d'épreuves en gardant la tête froide. Je ne sais pas si on peut mettre sur le dos de ton boulot ta difficulté à t'entourer. Ne pas avoir beaucoup de personne sur qui compter doit aussi réduire le risque d'être déçu ou trahi dans un sens. Et t'as souvent tendance à t'isoler. Avec ce qu'il y a eu, et en sachant que ton anniversaire était là, je trouvais ça dommage de te laisser seul.
— C'est une sacrée analyse que tu as fait. S'étonna Karel en souriant. Surmonter des épreuves vient surement de mon éducation, mon père reste un modèle indétrônable pour moi et ma formation professionnelle a été assez riche. J'avoue que m'isoler est aussi une manière de me protéger. Beaucoup de gens ont tendance à avoir des exigences ou se servent des autres pour avoir ce qu'ils veulent. Je suis quelqu'un d'entier et je ne joue pas avec les gens. Je ne cache pas qui je suis mais je sais qu'il est difficile pour certain d'en faire autant. Toi tu es venu pour mon anniversaire avec simplicité et les meilleures intentions. Peu de gens le font et j'apprécie d'autant plus d'avoir ces intentions de ta part. Je ne sais pas comment ou si notre relation va évoluer mais je peux te promettre de ne jamais devenir un problème pour toi. Simplement parce que je respecte la personne que tu es tout comme tes choix.
Luc sourit en s'allumant une cigarette, penchant finalement la tête.
— Il te reste donc des questions ?
— Tu vas réussir à me disséquer en une soirée. Ricana Karel en se grattant la nuque.
Il s'alluma une cigarette après avoir posé ses couverts puis recracha lentement la fumée tout en réfléchissant à celles qui pourraient encore poser, finissant par se lancer.
— Tu penses finir par céder à Ashkara ? J'veux dire finir par être en couple avec lui.
Luc haussa un sourcil avant de ricaner, s'excusant juste après.
— Je tiens beaucoup à lui c'est vrai. C'est quelqu'un de vraiment précieux dans ma vie qui m'as appris à moins me prendre la tête sur beaucoup de choses. Faut dire qu'Iblis était pas le genre à se prendre la tête pendant des lustres non plus dans son genre. Réfléchit Luc. On a essayé en fait, au début, et on a fini par comprendre qu'être ami était mieux pour nous. Plus durable. J'aime beaucoup l'avoir dans ma vie, mais je pense vraiment pas qu'on se mettra en couple.
— J'ai tendance à penser que l'amitié est aussi fragile que l'amour et peut tout autant faire souffrir. Différemment surement mais peut donner le même sentiment de trahison et de déception. Mon vécu n'aide pas des masses je dois le reconnaitre. Perso je me suis risqué une fois à avoir des sentiments et je n'ai jamais été en couple. Mais je m'interroge souvent sur ce qui peut faire qu'on choisisse de n'être qu'avec une seule personne et totalement. Une discussion avec ta sœur a ravivé ce genre de question.
— Elle a essayé. Beaucoup. Et elle s'est fracassée quasiment tout autant ouais. Souffla Luc. Le genre d'exemple qui me donne pas envie d'essayer clairement. Jamais compris comment elle faisait pour retenter à chaque fois... Sa façon de ressentir les sentiments peut-être. Après, faut être réaliste... Elle a connu John et Shiro au Japon quand elle avait 21 ans... Même en perdant de vue les gens, ça n'empêche jamais qu'elle continue de garder ces mêmes sentiments. Une vrai malédiction la majorité du temps, sauf pour ces deux là vu qu'ils n'ont jamais aimés qu'elle. Il a passé des années à continuer de l'aimer sans même savoir comment ils se retrouveraient. On peut comprendre que pour ce genre de dingue elle se laisse plonger. Mais si ce n'était pas eux, ce ne serait personne. Elle les aimes autant parce qu'elle les aimes depuis longtemps. Après, j'ai connu peu de trahison en amitié.
— Contrairement qu'en amour. Souffla Karel par déduction. J'avoue que leur couple est... l'exception pour moi. Que ce soit les regards qu'ils s'échangent, leur complicité et tout ce que j'ai pu voir. Si je veux être totalement honnête avec toi en espérant ne pas te faire fuir, je crois que je pourrais avoir des sentiments très forts pour toi, tomber peut-être même amoureux parce que tu me plais vraiment beaucoup et plus je te découvre plus j'ai envie d'en connaitre plus mais je ne mettrai jamais notre amitié en danger. C'est une vraie et sincère promesse. J'aime beaucoup trop notre relation pour risquer de la perdre.
Il se stoppa ensuite avant de se gratter la tête tout en regardant Luc.
— Excuse-moi. Je... entre mon père et Carlos, j'ai pris l'habitude de dire les choses sans réserve et... Je vais un peu trop loin. Je ne veux pas que... J'espère que ça ne va pas te faire fuir. Mais je comprendrais dans le cas contraire.
Luc prit le temps de réfléchir tout en fumant, se passant une main dans les cheveux.
— En étant franc, je peux pas te conseiller de tomber amoureux de moi. J'ai une peur panique de l'abandon et de ce principe que du jour au lendemain, ta vie peut disparaître et te laisser complétement seul. J'ai conscience d'avoir une relation très ou trop fusionnelle avec ma sœur, mais c'est ma grande sœur et rien peut changer ça. J'ai une grande tendance à me renfermer et à faire toute les conneries dès que je veux éloigner les gens de moi. La dernière personne dont j'ai été sincèrement amoureux, a été au final la relation la plus toxique. Après, on est humain, et on peut pas s'empêcher de ressentir, alors si ça doit arriver, on avisera à ce moment là.
— Je suis bien trop ignorant sur ce genre de relation, c'était surtout pour être honnête et anticiper une possibilité. Si je devais n'avoir qu'une exigence ce serait la franchise et c'est ce que tu fais déjà. Merci pour ta réponse.
Il lui sourit tout en gardant son regard sur lui puis inspira avant de ricaner doucement.
— Je crois qu'on va arrêter les questions pour ce soir. J'ai envie qu'on prenne le temps d'apprendre à se connaitre vraiment même si je me rends compte que tu me vois plutôt très bien. C'est très... nouveau ça aussi. Un café ?
Luc ricana doucement, posant les assiettes sur le côté avant de grimper sur Karel pour l'empêcher de fuir.
— Tu vas me dire que tu avais encore d'autre questions ?
— Je ne t'ai pas menti quand je t'ai dit que j'en avais plein. Ricana doucement Karel en posant ses mains sur les cuisses de Luc. Vraiment plein.
Luc surveilla l'heure avant de reposer son regard sur Karel, réfléchissant.
— On ferait mieux de rentrer chez toi avant de déraper de nouveau et que ma sœur ne débarque comme une dingue parce qu'on a pas vu l'heure. Et là, tu pourras dire que c'est gênant, parce qu'elle s'en foutra royal qu'on baise ou pas.
— On va rentrer. Ouais. Souffla aussi vite Karel en retirant ses mains.
— Oh putain, surtout que Shiro est là aussi. Tilta Luc en se redressant.
— Doublement motivant pour rentrer ouais. Répondit Karel avant de se lever avec Luc.
Les deux finirent de se rhabiller, reprenant ensuite le chemin vers chez Karel.
— Et pourquoi autant de question que tu te poses ? Demanda Luc en conduisant.
— Question légitime vu le nombre que je t'ai déjà posé. Ricana doucement Karel avant de s'allumer une cigarette. Pourquoi... Et bien j'imagine que ça vient du fait de... Toi et d'une relation très nouvelle pour moi. Coucher avec toi et pouvoir passer des heures à discuter ou à dire des conneries, me confier. Tout ça éveille beaucoup de question. Je n'avais jamais fait ça avec personne alors je suis vraiment curieux de t'apprendre et de connaitre tes avis ou tes pensées.
— D'accord. Logique en effet.
Ils arrivèrent peu de temps après chez Karel, qui se tourna vers Luc tout en posant sa main sur la poignée de la portière.
— Tu veux prendre un café ?
— Tu sais que si tu bosses demain, tu vas clairement manquer de sommeil si je te suis chez toi ?
— Sachant que j'avais quartier libre jusqu'à minuit et que demain c'est dimanche, je suis de repos. Pas le droit de sortie mais totalement libre avant lundi matin. Sourit Karel en levant un sourcil. Et je fais un très bon café. Convainquant ?
— C'est un très bon argumentaire en effet. Du coup, on aura le temps de l'avion du retour pour dormir. J'accepte le café.
— Parfait. Sourit Karel en ouvrant la portière. Et peut-être pas ce soir mais quand tu le voudras, tu as le droit de me poser des questions si tu en as. Juste retour des choses.
— Eh bien, il y en a une mais c'est une question pratique, donc on va voir ça. Sourit Luc en sortant de la voiture.
— Tu viens de me rendre très curieux. Ricana Karel en allant ouvrir son portillon.
Il laissa Luc passer puis le suivit jusqu'à sa porte qu'il ouvrit, le refermant ensuite derrière eux avant de monter à l'étage.
— J'vais lancer le café. Sourit Karel en retirant sa veste.
Luc le suivit, retirant sa veste avant de rejoindre Karel dans la cuisine, attendant qu'il finisse de préparer le café avant de le plaquer contre le rebord en le déshabillant.
— Bien, voyons maintenant à quel point il te reste de la force Monsieur le non simple garde. Souffla Luc dans son cou.
— Assez. Souffla Karel en agrippant aussi vite la nuque de Luc. Il m'en reste assez monsieur le... Oh bordel.
— Monsieur le Oh Bordel c'est pas mal aussi en effet. Ricana doucement Luc. Mais je sais que tu peux faire mieux.
Karel lança alors une série de nom pour Luc tout en le déshabillant à son tour, mêlant alors plaisir et jeu avec Luc pendant le reste de la nuit et du dimanche avant de rejoindre l'avion retour pour L.A où ils ne tardèrent pas à s'endormir.
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(Pas le ptit frère pour rien notre Luc dis donc)
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