Chapitre 52.



** Point de vue Externe**





La journée fut occupée de façon différente pour chacun, Naëlle recevant finalement des informations du bordel où était déposé l'argent en fin d'après-midi, se mettant en route avec Aaron et Carlos.

Ils rejoignirent Silvio et Santana qui étaient accompagné par Karel, rentrant dans le bordel à la recherche de la fameuse « Maria ». Silvio agrippa aussi vite la patronne par les cheveux puis lui mit une lame sous un de ses yeux.

— On cherche Maria. T'as le droit qu'à une réponse. La menaça Silvio.

— Au pire on se fait toutes les pièces. Sourit Santana en faisant signe aux faucons.

Silvio suivit Santana en trainant la femme par les cheveux et elle finit par lui indiquer la dernière pièce au fond du couloir. Il la releva ensuite en tirant par ses cheveux et lui planta sa lame dans l'œil avant de l'enfoncer pour la clouer au mur.

— Pas assez rapide. Souffla-t-il avant de partir avec les faucons vers la pièce.

— Eh c'est super pratique. C'est con jpeux pas faire ça moi. Lâcha Naëlle en jouant avec la lame.

— Il est pour les côtés pratique ouais. Souffla Karel en observant la femme contre le mur.

— Bah ouais, ça traine pas par terre au moins. C'est classe. Sourit Naëlle.

— T'en ai à combien de mélange ? Demanda Santana.

— J'ai oublié de compter. Avoua Naëlle.

— Jcomprends mieux. Soupira Santana.

Silvio ressortit de la pièce quelques secondes plus tard en trainant la fameuse Maria par les cheveux puis récupéra sa lame avant de tendre les cheveux de la femme à Naëlle.

— Elle t'a griffé ? observa Karel en regardant la joue de son père.

— C'est pour ça que je lui ai arraché tous les ongles. Répondit Silvio.

— Oh le vilain petit chat. Gronda Naëlle doucement. À qui tu donne l'argent ? Demanda t-elle en regardant la chose.

— A Silvio. Répondit-elle en pleurant.

— A.. Bordel. S'énerva de plus belle Silvio.

— Silvio... Silvio qui ? Demanda Naëlle en essayant de pas rire.

— Arrête tes conneries ! Hurla Silvio en attrapant l'une des oreilles de la femme avant de la couper net. Son vrai nom ! Tu entends mieux là ?

— Bah non si tu hurle et que tu coupes c'est pas... Faut la laisser répondre... Fume un mélange Winnie. Promis c'est sans paillette.


Silvio prit le mélange en grognant puis alla le fumer dehors, laissant Naëlle s'occuper de la femme.

— Antonio, il s'appelle Antonio. Pleura en tremblant la femme. Je connais pas son nom de famille. Je sais juste qu'il se présente comme le fils de Vi... d'Amaro.

— Et il va venir prendre son argent non ?

— Oui. Il doit passer dans 20 minutes. Pleura-t-elle.

— On va l'attendre toute les deux. D'accord ? Bien sûr que t'es d'accord. Sourit Naëlle en repartant dans le fond. Faite en sorte que rien ne paraisse suspect. Oh... Ramène Winnie, le chaton pailleté.

Karel alla se poser sur un des canapés de l'entrée, puis attrapa un journal alors que Silvio revenait avec Santana et alla se mettre dans une des chambres. Chacun jouant le jeu alors que Carlos restait assis au sol derrière le comptoir en menaçant l'une des femmes qui faisait office d'accueil.

— Winnie viens ici. L'appela Naëlle.

Silvio ressorti de la pièce et rejoignit Naëlle en continuant de fumer le mélange. Elle referma derrière eux, attachant la demoiselle en lui foutant un bâillon, s'allumant ensuite une cigarette. Silvio garda son regard sur la femme tout en fumant puis sortit son téléphone avant de la prendre en photo sous plusieurs angles.

— Ton côté fétichiste ?

— Tu peux l'envoyer à ... ton... spécialiste ? J'aimerais vérifier un truc. Souffla Silvio en observant les photos avant de tendre son téléphone à Naëlle. Faudrait qu'il fasse un comparatif facial.

— Bien sur. Sourit Naëlle en s'allumant un mélange. Hm, c'est gerbant. C'est dégueulasse. Ça va loin dans le fantasme d'Œdipe quand même.

— Ça fait un moment que je ne mets plus de limite aux merdes qu'il a pu faire.

— Ouais fin là... C'est un peu beaucoup dégueulasse quand même... C'est le côté ça reste en famille ou ?

— Le côté rien à foutre. Il ne l'a sûrement jamais reconnu et elle ne doit même pas savoir cette abrutie. Râla Silvio.

— Nous avons un profil compatible qui vient d'entrer. Murmura Karel à l'oreillette tout en continuant de lire son journal.

— Ok. Laissez le se diriger vers ici. Soufflais-je à l'oreillette en me positionnant à côté de la porte.

L'homme observa les lieux tout en se dirigeant vers le couloir où se trouvaient les salles passa tranquillement devant les portes jusqu'à la dernière où il frappa doucement.

— Maria, c'est moi.

— Faut ouvrir Maria. Souriais-je en regardant la prostituée. Oh, tu veux que je le fasse pour toi ? Ohh je suis timide tu sais ? Bon ok... Juste cette fois hein.

Naëlle remit correctement sa veste, ouvrant la porte en faisant un sourire aguicheur, faisant entrer le monsieur puis le plaqua au sol, le bloquant.

— Bonjour bonjour. C'est pas la police.

— Hey c'est quoi c'bordel. J'suis pas client ! se défendit l'homme avant de tourner la tête. Putain ! Maria ça va ? Qu'est ce que vous lui avait fait ?

— Tu peux me rappeler ton joli ptit prénom avant que je te réponde ?

Naëlle fouilla dans les poches de l'homme, en ressortant son portefeuille qu'elle examina, se retenant de rire.

— Oh merde Winnie. Ricana Naëlle en lui tendant le portefeuille de l'homme.

Silvio le prit en fronçant les sourcils puis le consulta avant de relever lentement la tête vers l'homme.

— Vous voulez quoi bordel ? s'énerva l'homme.

— Je vais commencer par me présenter p'tite merde. Grogna Silvio en plaçant une lame sur la gorge de la femme. Je suis Silvio Tosetti, ça te dit quelque chose ?

— Tos... Je... Oui. Vous êtes... vous mon oncle. Enlevez votre lame de ma sœur !

— Ah bah ça va pas le calmer ça. Ricanais-je. À qui donnes tu l'argent ?

— L'argent ? C'est pour ça que vous êtes là ? Lau... Maria donne leur.

— C'est pas ce que la dame t'a demandé ! s'énerva Silvio. Avant de se pencher vers la femme en appuyant sa lame. Comment il allait t'appeler ?

— C'est ma mère ! On donne l'argent à ma mère ! Laissez-la !

— C'est usant ces conneries. Soupira Naëlle avant de décrocher son téléphone. Trouves moi les informations sur la mère de Maria et Silvio Rocciti. Oh sérieux...

— Je t'envoie ça dans trois minutes. Souffla Peter.

— Vendu. Merci. Sourit Naëlle avant de raccrocher. Bien, on embarque ces deux là. Vous pouvez tout nettoyer messieurs. Termina t-elle à l'oreillette.

Carlos s'occupa aussi vite de la femme à l'accueil alors que Karel se lançait dans le nettoyage avec les autres. Silvio se redressa en maintenant sa lame sous la gorge de la fameuse Maria tout en la tenant par les cheveux puis attendit que Naëlle ouvre la porte. Carlos s'occupa aussi vite de la femme à l'accueil alors que Karel se lançait dans le nettoyage avec les autres. Silvio se redressa en maintenant sa lame sous la gorge de la fameuse Maria tout en la tenant par les cheveux puis attendit que Naëlle ouvre la porte.

— Allez, on va chercher maman maintenant. Sourit Naëlle en trainant l'homme. Tiens sweetie. Prends moi ça.

— Ok. Souffla Aaron en assommant le mec. Je le mets dans le van.

— Ah j'ai l'adresse. Sourit Naëlle en regardant son téléphone.

— J'te débarrasse Silvio ? demanda Carlos en venant vers lui.

Silvio jeta la femme vers Carlos qui l'assomma violemment d'un coup de poing au visage avant de rejoindre le van avec Aaron.

— Vous feriez un malheur dans une équipe de baseball. Sourit Naëlle.

— J'ai été pro au lycée. Ricana Carlos avant de jeter la femme dans le van.

— Je préfère le post de batteur. Grogna Silvio avant de tourner sa tête vers Karel. C'est pas la famille et c'est pas tes cousins ok !

— J'ai rien dit. Souffla Karel.

— Ok. grogna Silvio avant de s'allumer une cigarette en se dirigeant vers la voiture.

— Tu veux un câlin ? Proposa Naëlle à Karel.

— Un... ? Euh.. non. Non merci. C'est... c'est gentil. Je... Non. Ça va aller. Souffla Karel avant de regarder Santana.

— Oublie moi. Je peux rien faire quand elle est dans cet état là. Marmonna Santana en secouant la tête.

— J'veux pas de problème avec monsieur Napoli moi. Souffla Karel en se grattant la nuque.

— Un câlin Winnie ? Sans me péter la colonne, si possible. Proposa Naëlle avec un sourire de sale gosse.

— T'as fumé quoi ? Pourquoi tu veux me faire un câlin ? demanda Silvio en levant un sourcil. Tu veux un câlin ?

— Tu sais que si tu veux mordre je peux mordre aussi hein. Nan mais oh. La maman on a dit. Se rappela Naëlle avant de sortir du bordel.

— Pourquoi tu veux me mordre maintenant ? J'te préviens Mamie, j'ai encore toutes mes dents. Finit par ricaner Silvio en la suivant.

— Elle a dû faire le dosage elle-même ouais. Souffla Santana en se grattant la nuque. Je vois que ça.

— Oh ? souffla Karel. Ça a l'air corsé.

— Ouais. Pis elle en a fumé plusieurs. Ça promet avec la mère.

— Oh bordel. Souffla Karel en rejoignant les voitures avec Santana.

Aaron referma les portes du van, observant Naëlle monter dans l'une des voitures plus loin en s'allumant une cigarette.

— Je crains le pire sur son état véritable pour qu'elle ait besoin de fumer autant. Ça sent vraiment mauvais.

— Toute cette histoire pu depuis le début. Soupira Karel.

— Reste en garde du van quand on sera là-bas. C'est préférable. Souffla Carlos en tirant sur sa cigarette.

Aaron consulta son téléphone, haussant un sourcil alors qu'il recevait un message de Peter contenant les informations sur la fameuse femme, une grimace s'imprimant finalement sur son visage.

— On va tous se faire virer de la maison la connaissant. Ça va être sale. Lâcha Aaron.

Carlos vint se pencher au-dessus de l'épaule d'Aaron pour regarder ce qu'il lisait puis se redressa lentement en haussant les sourcils.

— Sérieux ? Bordel de merde. Mais c'est quoi cette famille. C'était vraiment un grand malade. C'est pas possible d'aller jusque-là.

— Ah bah apparemment... Si. Marmonna Aaron.

Carlos secoua lentement la tête en soupirant puis rejoignit la voiture, montant avec Aaron avant que tous se mettent en chemin pour la maison en question. Silvio resta silencieux sur le trajet, tirant sur le mélange qu'on lui avait donné alors que toutes ses pensées étaient concentrées sur sa colère.




Ils arrivèrent à l'adresse communiquée par Peter, apercevant un simple garde devant la porte alors que trois hommes faisaient déjà la queue au portail. Naëlle termina son mélange le temps du trajet, descendant de la voiture quand ils arrivèrent à destination, observant les hommes en question.

— Pute de mère en fille forcément. Lâcha Naëlle en s'approchant de la maison.

— Hm... grogna Silvio en la suivant.

Elle se contenta de lancer une lame pour tuer le garde, observant ses hommes attraper les clients, rentrant dans la maison, laissant son regard parcourir l'intérieur tout en se dirigeant vers le bruit. Elle parvint dans la chambre, le visage neutre tout en se dirigeant vers le client qui se faisait finir par madame, l'égorgeant dès qu'il fut à sa portée.

— Viens avec moi la pute. Ordonna Naëlle d'un ton glacial en l'attrapant pour la trainer au salon.

Elle la traina au salon, l'attachant en lui foutant un bâillon, observant l'intérieur.

— Aaron, amènes moi les deux autres merdes dans le van, mais laisse les attachés.

— Je viens avec toi. souffla Carlos.

Aaron hocha la tête, ressortant de la maison alors que Naëlle s'était mis à fouiller, s'allumant une cigarette avant de regarder sa main, songeuse.

— Oh, évidemment. Soupira Naëlle d'une voix neutre. Je vais devoir te demander d'aller dehors le temps que je m'occupe de ce truc. Termina t-elle en reposant son regard sur Silvio. Je crains de ne pas me montrer sous mon meilleur jour.

— Parce que tu penses que cela pourrait me faire peur ? répondit Silvio avant d'aller s'asseoir dans un fauteuil tout en terminant le mélange.

— Non, je m'en contrebalance que ça puisse te faire peur. C'est une simple politesse.

— C'est très aimable alors. Souffla Silvio. Commence je t'en prie.



Aaron et Carlos revinrent quelques minutes plus tard, amenant les deux près de la femme puis se reculèrent. Naëlle les remercia avant d'ôter sa veste, allant la poser plus loin, ôtant une par une ses lames qu'elle posa sur la table, avant de tendre la main vers Santana qui lui tendis une sacoche qu'elle déplia sur la même table, révélant différents types de lames et d'objet de torture. Elle attrapa son baladeur dans son sac, naviguant dessus avant de lancer Carmina Burana en fond sonore, fermant les yeux tout en s'allumant une nouvelle cigarette alors qu'elle en profitait pour faire le point mentalement sur son état d'esprit. Autant dire qu'elle avait dépassé le stade de la rage ou de la colère.

Elle prit une brève inspiration, puis attrapa une lame en rouvrant les yeux, s'approchant de la fameuse Maria, l'empêchant de bouger alors qu'elle venait découper ses vêtements. Elle la mit sur le ventre alors qu'elle virait les lambeaux de ses vêtements plus loin, son regard venant se poser sur un tatouage de dragon.

— Oh. Tu es donc l'une des candidates utilisées. Tu n'as pas fait que te faire baiser par lui, tu as aussi voulu baiser John. En même temps, Amaro aurait pus comparer si tu le suçais mieux lui ou John. Avec qui tu criais le mieux. Pas con. Voir un duo sur la même fille. Il adorait faire ça. Enfin, on peut aussi partir sur le plan à je ne sais combien. Tu baise aussi ce monsieur ou c'est seulement les jours de fêtes ? Avec maman ?

Naëlle pencha la tête, n'attendant pas vraiment de réponses qu'elle écartait les jambes de la fille, venant enfoncer une lame d'un coup sec dans son vagin, avant de se relever pour prendre une autre lame, qu'elle alla mettre de l'autre côté.

— Hurle pour moi tu veux ? Souffla Naëlle en ôtant le bâillon de la fille, se mettant en mouvement avec les deux lames.

Les hurlements qui étaient étouffés par le bâillon se firent alors bien plus audibles, tout comme les cris de l'homme et de la mère.

— Montre leurs donc l'effet que ça te fait. Continua Naëlle en forçant la fille à regarder l'homme et la mère.

Naëlle continua un bon moment, finissant par se relever afin d'aller essuyer ses mains, observant la mère.

— J'ai beau chercher, je n'ai absolument aucun élément qui puisse me rendre... Comment dit-on déjà... Ce truc de trouver des éléments atténuants... Bref. Ton prénom déjà, Angélica. Pas terrible hein. T'as l'air de t'être fait baiser par lui depuis un moment vu la gueule de ces deux là. Sans parler de leurs prénoms... Glauque. Vraiment glauque. Baiser sa sœur à travers sa fille... Vache. Ça donne une dimension très.. hilarante à la situation si je disposais d'un sens de l'humour adapté.

Naëlle pencha la tête en voyant que la femme essayait de répondre, lui faisant signe de se taire.

— Ce n'est pas un vrai dialogue tu sais ? La dernière catin qu'il a baisé m'a suffisamment brisé les oreilles, ce n'est pas une expérience que l'on va reproduire. Vous avez trop tendance à ouvrir votre gueule parce qu'il vous a fourré. C'est d'un désagréable. Vraiment. Ce n'est pas comme si il avait l'air d'avoir un talent dingue dans le sexe en plus... Enfin bref. Je m'égare, je réfléchis, mais avec tout ça, on avance pas. On va reprendre avec la... chose.

Naëlle reprit sa séance en prenant d'autre lames, retournant s'occuper de la fille pendant quelques heures. Elle s'alluma une cigarette en laissant finalement la fille agonir, ordonnant juste au doc de la faire tenir le plus longtemps possible. Naëlle s'étira, laissant un sourire glacial s'étirer sur ses lèvres.

— À nous deux.

Naëlle laissa s'exprimer son talent, humiliant au maximum et torturant de différentes façons pendant plusieurs heures la femme, prenant des pauses cigarette de temps à autre. La femme finit par mourir, le Doc ne parvenant pas à la ramener sous le regard blasé de Naëlle.

— C'est plus ce que c'était les jouets.

— Une sous gamme clairement. Marmonna Carlos en regardant le corps au sol.

— Bien, vous pouvez reprendre Monsieur. La chef de la Cosa sera enchantée de pouvoir avoir une discussion avec.

— Allez, le caïd proxénète. Souffla Carlos en attrapant l'homme d'une main par le pantalon. Y a une autre femme charmante qui sera ravie de te voir.

Naëlle observa les deux corps, se grattant la tempe avant de tourner le regard vers Pavel.

— Boaf, on reprend, je verrais comment les dissoudre à la maison.

Pavel hocha la tête, embarquant les deux cadavres et Naëlle pris le temps de nettoyer ses lames, laissant tout le monde sortir. Silvio fini par se lever tout en gardant son regard sur les corps que Pavel attrapait puis se dirigea vers la sortie avec les autres. Aaron en profita pour s'approcher de Naëlle, l'observant avant de se décider à parler.

— Ça va aller ?

— Bien sûr. J'ai laissé le pire des monstres entrer dans ma demeure, s'approcher de mes enfants et des personnes qui me sont chères, en ayant connaissance du fait que ça en était probablement un. Mais comme d'habitude, je me suis dit qu'il avait peut-être des bons côtés. Tout va bien. Pourquoi ça n'irait pas ?

Elle termina de ranger ses lames, prenant sa veste au passage puis sortit de la maison, observant les hommes toujours détenus par les faucons. Elle haussa les épaules, se dirigeant vers eux puis les tua tour à tour à coup de poings, n'en laissant que des tas méconnaissables. Elle se redressa en remettant correctement ses habits, s'allumant un mélange en rejoignant la voiture.

Inévitablement, ils trouvèrent John sur le perron en arrivant à la villa, les mains dans les poches et le regard noir, observant les voitures se garer. Naëlle descendit de la voiture, observant John en fumant son mélange, s'approchant de lui avant de l'enlacer.

— Je pense que c'est le bon moment pour la raclée avec vous deux.

Il enroula ses bras autour de sa taille tout en venant la sentir dans le cou puis releva la tête avant de la hocher en plongeant ses yeux dans les siens. Il se redressa ensuite lentement en jetant un regard vers les voitures, observant Silvio qui fumait contre l'une d'elles.

— Vous pouvez rester manger ce soir si vous le désirez. Souffla-t-il avant de prendre la main de Naëlle pour descendre au sous-sol.

Aaron soupira en les observant rentrer, posant son regard sur Silvio.

— Un verre ?

Silvio tourna la tête vers Aaron, encore surprit de l'invitation de John puis hocha la tête en s'allumant une cigarette.

— J'veux bien.

— Re Salomon. On reste manger avec Carlos, Karel et Silvio. Informa Aaron en rentrant.

— Très bien, je le note. Sourit Salomon.

Aaron servit des verres à tout le monde, les tendant ensuite aux concernés avant de s'allumer un mélange en se frottant la tempe.

— Oula. C'était à ce point ? Souffla Luc en entrant dans le salon. Bonsoir.

— Bonsoir. Répondit Silvio.

— Salut. Souffla Karel.

— Dans le répertoire déjà bien tordu de cet abruti, ouais, on a encore passé une ligne là. Souffla Carlos avant de boire une gorgée.

— C'est possible ça ? S'étonna Luc.

— Laura et Silvio Rocciti, gérant un business avec les entrepôts et des bordels avec leur mère Angélica sous couvert d'une protection de monsieur Amaro de la Cosa. Ouais c'est possible. Répondit Carlos.

— Tu oublies que la plus jeune avait un tatouage de Dragon dans le dos. Ajouta Silvio en grognant.

— Je te demanderais bien si tu plaisante mais... je crois que c'est pas ton genre. Finit par lâcher Luc au bout de plusieurs secondes de blanc. Ma sœur ?

— On peut pas dire qu'elle ait bien digérée la chose. Elle est partit avec John se défouler, espérons qu'ils se cassent rien. Répondit Aaron en fumant.

— Ils sont pas partie pour faire dans la dentelle. Souffla Karel en s'allumant une cigarette. C'est pas l'impression que j'ai eu en tout cas.

— C'était à quel stade son énervement ? Demanda Luc.

— Hm. Réfléchit Aaron. Ça ressemblait à la troisième. Mais version quand Logan a débarqué devant la grille.

— Ok. Souffla Luc.

— Surtout malgré les mélanges qu'elle a enchaînés. Souffla Karel avant de boire son verre.

— Oh. Ok. Soupira Luc en allant se servir un verre.


Il observa les démons dans le jardin, haussant un sourcil en s'allumant une cigarette.

— C'est elle qui s'est occupé des deux trucs ?

— Ouais. D'où la tête des démons. Répondit Aaron.



Naëlle et John passèrent le reste de la soirée du jeudi ainsi que la nuit à se combattre, finissant sans grand étonnement par se dévorer l'un l'autre dans des ébats tout aussi intense ne faisant leurs retours qu'au matin dans un états sans nom. Silvio était rentré avec Karel à la ruche alors que Carlos était resté avec Aaron, laissant Elena avec Nino chez elle.

— La vache, vous avez pas fait semblant. Lâcha Aaron en regardant l'état de John et Naëlle.

John tourna la tête pour regarder Naëlle, s'observant tous les deux avant de se pincer les lèvres et de hausser les épaules.

— On fait jamais semblant en même temps. Souffla John.

— Le doute est difficile. Souffla Carlos en haussant les sourcils tout en les détaillant.

— C'est musclé vos scènes de ménages l'air de rien. Ricana Luc.

— On s'engueule pas. On passe à la phase réconciliation direct. Sourit Naëlle en haussant un sourcil.

John étira un sourire en se repinçant les lèvres tout en hochant la tête puis tenta sa tête d'innocent en allant servir un café à Naëlle, lui ramenant avant de s'asseoir près d'elle.

— Oh, je te laisse jouer avec l'abruti. Je me suis un peu emporté sur les deux trucs hier. Se rappela Naëlle après avoir remercié John pour le café.

— J'irai jouer avec tout à l'heure. Répondit John en se versant son café avant de ricaner des douleurs dans son bras.

— Vous vous êtes rien cassé au moins ? Soupira Salomon. Non parce que vous avez vraiment une sale gueule.

— Merci Salomon. Ricana Naëlle. Ça me touche.

John ricana à son tour tout en tentant de boire son café malgré sa lèvre fendu alors que Carlos se grattait le front en les observant.

— Ah mais cherche pas. Ils sont complètement atteints. Répondit Luc à Carlos.

— Je vais éviter tout commentaire. Souffla Carlos.

— N'empêche j'ai gagné. Marmonna Naëlle.

— Comment ça t'as gagné ? s'offusqua John. T'as triché en enlevant ton... intervint Shiro en ricanant.

— T'as abandonné le combat. Rétorqua Naëlle avec un sourire en coin.

— Bah je... attend ! Tu sais très bien que... Non mais je peux pas combattre et b.... rahh... Ok tu m'a eu.

— Bah si. Si si. Répondit Aaron en haussant un sourcil. Pourquoi on pourrait pas...

— Parce qu'on peut pas continuer un combat quand on a envie de passer à la réconciliation. Répondit John en croisant les bras.

Aaron se gratta la tempe, regardant en coin Carlos avant de hausser les épaules.

— Ça dépend des gens apparemment. Ricana Naëlle.

— Cinquième amendement. Souffla Carlos en évitant le regard d'Aaron.

— Et tu parles de mon soutien après. Je retiens. Souffla Aaron.

— Bah quoi j'vais pas dire que plus on se bat plus je b... répondit Carlos en tournant la tête vers Aaron avant de se stopper. Non. J'dirai rien.

Naëlle se cacha dans ses bras pour masquer son fou rire alors que le reste de la tablée avait bloquée.

— Alors en fait... Non laissez tomber Monsieur Carlos. Soupira Salomon en repartant.

— Qu'est ce que j'ai dit ? demanda Carlos en alternant son regard entre Salomon et le reste de la table.

— C'est bon. T'as rien dit. Hurla de rire Naëlle. Imagine si t'avais parlé.

John commença à changer de posture alors que Shiro prenait place, s'accoudant à la table tout en posant son menton sur ses mains puis leva un sourcil en regardant Carlos.

— Shiro non ! Ria Aaron.

— Bah la question est intéressante. Sourit-il en coin tout en gardant un sourcil levé face à Carlos qui cherchait encore ce qu'il avait pu dire.

— La question du cinquième amendement ? Y a rien à dire, c'est le principe. Anticipa-t-il.

— Bah essaye et tu verras. C'est comme quand tu veux manger mais tu peux pas manger tout de suite, bah t'as encore plus faim après. Ricana Aaron.

— Oh ! sourit Shiro en se redressant. Ah ouais j'connais ça. C'est dur.

Carlos plaqua ses deux mains sur la bouche de Aaron alors que Naëlle riait de plus belle dans ses bras, Salomon repartant aussi vite vers la cuisine.

— C'est... Dur... Hm. Hurla de rire Naëlle.

— Bah oui c'est... Oh. Ce dur-là ? se stoppa Shiro alors que John venait de lui expliquer.

Naëlle se redressa en essuyant ses yeux, s'excusant en ricanant.

— Pardon. J'irais voir Elena après pour faire le point avec elle.

— Elle ne bouge pas de chez elle normalement. Répondit Carlos en reprenant son café.

— D'accord. Sourit Naëlle.



Ils terminèrent tranquillement leur déjeuner, Carla et Jo les rejoignant tardivement, bloquant quelques secondes sur l'état de son frère et de Naëlle avant de ricaner en prenant place.

— Bon je vais aller me doucher et me changer avant d'aller voir le jouet. Souffla John après avoir embrassé Naëlle dans le cou.

— Prends lui le cul ! Sourit fièrement Naëlle avant de se pincer les lèvres face au regard perplexe de John.

Aaron et Luc ne purent retenir leur fou rire, se masquant le visage dans leurs mains.

— Euh... Non rien. Souffla John en se grattant la nuque avant de se mettre en route pour l'appartement.

— Mon samurai ?... Non ?

Il se retourna en ouvrant la bouche alors que Carla étouffait son rire contre Jo puis il se remit en chemin en marmonnant en sicilien.

— J'fais pas dans... J'prend pas son...

— Un ptit empalement. De rien du tout... Allezzzz !

— Izanami ! geint John.

— J'vais défoncer sa prostate mon Dragon. Finit par lâcher Shiro en s'éloignant. Que pour toi. Ouais bon gros bâton pour mon Dragon hein l'samurai.

— T'es le plus fort mon démon ! L'encouragea Naëlle avant de se rappeler la présence de la tablée. Jvais aller... voir Elena.

Carlos hocha lentement la tête alors qu'il avait encore les sourcils levés, les autres continuant de rire de plus belle puis se gratta la nuque en regardant Naëlle partir de la terrasse.

— Demande pas. Hurla de rire Aaron.

— Ouais j'vais faire ça. souffla Carlos avant de ricaner.

Naëlle revint quelques minutes plus tard, s'allumant une cigarette après avoir mis sa veste.

— En route les gros chats.



Aaron et Carlos la suivirent jusqu'à la voiture, se mettant aussi vite en route pour la maison d'Elena où ils se garèrent avant de saluer Karel et Shal devant le portail. Naëlle regarda Karel, saluant les deux avant d'envoyer un message à Karel afin de demander comment allait Silvio, tout en marchant. Elle salua ensuite Elena en entrant qui l'invita à venir s'installer avec elle et Nino sur sa terrasse alors que Karel lui envoyait un message retour.

« Pas dormi de la nuit, partit tôt pour parler avec ma mère »

— Hé. Je reviens.

Naëlle se leva, ressortant de la maison pour se diriger vers Karel.

— T'es sûr que c'est parler qu'il a dit ? J'ai un tout petit doute. Tout petit.

— J'avoue ne pas lui avoir posé plus de question. Répondit Karel. C'est ce qu'il a dit en partant, c'est pas forcément ce qu'il va faire.

— Ok. Au pire... Bref on s'en fout. On va dire qu'il va bien quoi.

— Besoin d'exploser. C'est l'effet que ça donnait en tout cas.

— Bah... La limite était loin quand même. Pas trop tôt.

— Oui. Il a tenu tant qu'il a pu. Reconnu Karel. Au pire il sortira ce soir pour se calmer.

— Y va pas encore aller faire le papi gâteau avec mes filles quand même ? S'offusqua Naëlle.

— J'suis pas au courant et je préfère que ça reste comme ça. souffla Karel en levant les sourcils.

— Foutu chouchou des strip teaseuses.

— Grave. Souffla Shal de dépit.

— Toi c'est parce que tu sais pas draguer. Rétorqua Naëlle.

— C'est pas faute d'essayer pourtant. Il doit avoir un secret mais il veut pas m'le dire.

— Sérieux mec ? râla Karel en tournant la tête vers son binôme.

— C'est sûrement parce qu'il les drague pas du tout et qu'il s'en fout de les baiser. Tu devrais demander au fous aux paillettes, plus efficaces.

— Le fou aux paillettes ? s'étonna Shal. Allez, j'suis chaud.

— T'es chaud de rien du tout ouais. Marmonna Karel.

— Boaf... Tu pourrais partager. Paf peinard.

— J'fais pas ça moi. Ce mec sent à des kilomètres, j'y peux rien. Et j'le vois pas au Promise.

— Bah viens au Redwolf avec moi. Au moins une fois sérieux. Tu me montre ton truc une fois et après j'te laisse. Tenta Shal.

— Y te montre son truc.... Hm. Ricana Naëlle. Pas besoin du...Enfin si toi tu préfères... Je juge pas.

— Oh hey non ! Je... Pas ce truc-là. Je... Hey mec tu sais hein. Paniqua Shal.

— Je sais que tu fuis très vite les toilettes. Rétorqua Karel. Et je vais presque jamais au Redwolf.

— Vous avez un vrai problème avec votre cul les mecs quand même. Soupira Naëlle.

— Pas moi. Ricana Karel. Et puis de toute façon c'est pas demain que tu pourras y aller.

— Le faute à qui enfoiré. Râla Shal.


Naëlle bloqua quelques secondes, se grattant la tempe.

— Que tu pourras aller où ? Pour être sûre...

— Bah au Redwolf ou même au Promise. Répondit Shal.

— Oh. Vous êtes punis ?

— À la diète. Zéro distraction ouais. Souffla Karel en haussant les épaules.

— Oh. Faut que j'en informe le mordeur de cul.

— Oh euh non. C'est juste pour les sorties hein. Répondit aussi vite Karel avant de se pincer les lèvres. C'est pas... Vous voyez.

— Je vois quoi ? Demanda Naëlle en haussant un sourcil.

— C'est pas une sortie ou une distraction là. C'est... pas pareil. On a juste pas le droit de sortir dans un club.

— Ouais bah ça change rien pour moi. Marmonna Shal. J'ai pas de mordeuse de cul.

— J'en ai une... Mais je la garde. Ricana Naëlle en haussant les épaules.

— Sérieux ? Y en a pas une autre ?

— Tu vois. C'est mort avec toi. T'es cramé direct. Répondit Karel.

— Et si jte prive du mordeur de cul ?

— Bah ça fera qu'une punition supplémentaire. J'peux rien dire. Répondit Karel.

— Mais ceci dit il a pas tort, on dirait que t'as pas mangé depuis des siècles mecs. Respire.

— Des siècles non mais c'est pas aussi souvent que lui peut le faire. J'suis pas un sauvage mais... Sinon tant pis j'essayerais le Promise.

— Et merde. Soupira Karel.

— Bah ouais mais déso mec, mais pour baiser, c'est le Promise, pas le bar à strip hein. T'as qu'à instaurer des règles entre vous dans ces cas là.


Shal hocha la tête en souriant avant de la tourner vers Karel qui se passait la main sur le visage.

— Excellent ça. On va faire ça ouais. Continu de sourire Shal. Merci madame Napoli.

— Juste... T'es... pudique ? Finit par tilter Naëlle.

— Pudique ? J'fais pas ça que la lumière éteinte non.

— Boulet. Elle te demande si ça te gène d'être à poil au milieu d'une salle. Sérieux... soupira Karel.

— Oh ! Genre avec tout le monde ?

— Genre ouais.

— Ah. Euh. Jamais fait. Avoua Shal.

— Beh... C'est quand même... T'as déjà fait quoi ?

— J'adorerai avec deux femmes. J'avoue que c'est un vrai fantasme mais sinon c'est... normal quoi. Avec une femme.

— Oh c'est trop mignooon ! Il est tout innocent. Mais t'sais qu'il y a plus que deux.. C'est bien à plein aussi.

Karel hocha la tête en souriant alors que Shal haussait les sourcils en alternant son regard entre les deux.

— Tu fais ça toi ?

— Moi je dis rien. Esquiva Karel.

— Bah deux femmes.. Faut que le mec parvienne à bien s'occuper des deux, sinon il devient vite en trop quoi. Ricana Naëlle en haussant les épaules.

— C'est déjà pas évident avec une... souffla Shal en réfléchissant. Mais faut essayer hein. Ouais j'vais voir si deux femmes seraient d'accord ou alors il faut que ce soit elle qui demande ? Comment on fait ?

— Pitié. Gémit finalement Karel. Ecoute vas-y et tu verras hein.

— Faut demander ? Tilta Naëlle. J'ai jamais demandé...

— Vous... C'est... beugua Shal alors que Karel planquait son visage dans ses mains. Vous l'avez déjà fait avec... Deux femmes ? Merde. Bordel. C'est... Non. Sérieux ?

— Bah oui. C'était sympa. Grave sympa. Pourquoi je l'aurais pas fait ?

— Je sais pas... C'est... Vous...

— Ferme-là. Pitié arrête tu t'enfonces-là. Soupira Karel, le visage toujours caché dans ses mains.

— Je savais pas que... j'veux dire... Même les femmes en plus de votre mari.

— Mais t'es con ou ? Lâcha Naëlle en clignant des yeux. J'ai bien vécu avant d'épouser mon mari hein...

— J'vous avez prévenu. Soupira Karel.

— Oh oui bien sûr. C'est... Ouais c'est con. Désolé.

— Bah c'est pas comme si c'était un secret ce vice là chez moi...

— C'est pas le genre de chose que je me serais permis de me renseigner. Mais... Pardon mais c'est vraiment très... Je trouve ça très sexy quand y a... les femmes ensembles. C'est...


Karel finit par s'allumer une cigarette tirant dessus aussi vite avant de lever la tête vers le balcon terrasse.

— Je crois qu'on vous attend madame Napoli.

— Oh oui c'est vrai. À plus tard. Tilta Naëlle en repartant vers la maison d'Elena

Elle rejoignit tout le monde, s'excusant en prenant place et Elena lui servit le café, chacun se retenant de poser la question.

— Vous parliez de quoi pour qu'ils fassent ces têtes là ? Demanda Aaron d'un coup.

— Heu... De cul. Et c'est beau à quel point Karel et Shal sont des parfaits opposés là-dessus.

— Concernant ce domaine, ils n'ont pas du tout la même expérience. Confirma Carlos.

— T'es plous au courant qué moi. Ricana Elena. C'est pas lé trouc qué jé veux savoir. Mais l'oun dégage plous qué l'autre.

— En même l'oun fait puceau et pas l'autre. Ricana Nino.

— Monsieur Lorbis ! Tou viens dé récommencer à té foutre dé mon accent ! C'est... On réglera ça plou tard.

— Madame Napoli voulait voir avec toi concernant l'opération. Souffla Carlos en se retenant de rire.

— Oh mais j'ai hâte que tou t'occupe de mon cou Mademoiselle. Répondit Nino avec un sourire de sale gosse.

— Désolé. C'est son nouveau jeu. S'excusa Elena à Naëlle avant de sourire en coin tout en regardant Nino.

— J'ai rien fait. Nia Nino en regardant Naëlle.

— Sinon on fait le point par mail.. C'est bien les mails aussi.

— Faisons ça. sourit Elena en acquiesçant de la tête.

— Ouais. Mieux. Confirma Naëlle en finissant son café. Du coup... J'y vais. Je te laisse les deux, j'en ai pas besoin.

— Moi non plou. Sourit Elena en regardant Nino le sourcil levé. On sé contacte par mail.

— Si personne à besoin de nous... On va... On verra. Sourit Carlos.

— On va s'occuper t'inquiète. Ricana Aaron en se levant.



Naëlle salua les deux avant de sortir de chez Elena, saluant Karel et Shal en ricanant avant de remonter en voiture, rejoignant la Villa. Elle descendit directement au sous-sol en arrivant, s'allumant une cigarette en regardant John jouer.

— J'suis pas aussi doué en dessin que ma femme mais pour toi j'vais faire beaucoup d'effort. Souffla John en sicilien tout en retirant les lambeaux de peau qu'il avait commencé à dessiner.

— Toujours pas pris le cul ? Demanda Naëlle l'air de rien.

John se stoppa aussi vite avant de tourner la tête vers Naëlle.

— Oh mon Dragon est là. Sourit Shiro. On va pouvoir passer au plus drôle.

Il alla embrasser Naëlle sans attendre puis partit vers la table d'accessoires, revenant ensuite vers l'homme avec un bâton clouté.

— Oh c'est classe. S'excita Naëlle.

— Et regarde. Sourit plus large Shiro en revenant vers elle avec le bâton. Quand tu tourne la poignée, les clous ressortent plus.

— Faut que j'en mette un dans ma mallette !

— J'en ai fait un portatif. Sourit comme un gosse Shiro. Normalement c'était pour la gorge mais tu peux le prendre.

Il alla récupérer le deuxième plus petit sur la table, le donnant ensuite à son Dragon puis retourna vers l'homme qui tentait de se débattre en hurlant.

— Hey si tu bouges... Va falloir que je m'y reprenne en plusieurs fois. Grogna Shiro en frappant le services trois pièces de l'homme avec le bâton clouté.

Naëlle s'approcha du jouet de Shiro, prenant le bâton en souriant avant de l'enfoncer d'un coup sec dans le jouet.

— Et paf. Voilà. Sourit Naëlle.

— Oh la classe. Sourit Shiro. T'as vu comment elle est douée ? Attend.

Il alla rapidement vers l'armoire puis revint vers l'homme qui hurlait, lui plantant une seringue dans le cou avant de lui injecter un produit.

— Voilà. Maintenant voyons si ça stimule ta prostate. Sourit-il avant de jouer avec la poignée du bâton.

— J'en connais un qui avait bien aimé. Ricana Naëlle l'air de rien en allant s'asseoir sur la table.

— Il a pas l'air lui. Souffla Shiro en penchant la tête pour regarder l'homme tout en continuant ses mouvements de poignée. Mais il cri bien.

Il retira ensuite sa chemise déjà bien couverte de sang puis étira ses muscles en tournant autour de l'homme avant de prendre une lame dans son dos et lui planta entre les jambes, l'homme tombant dans les vapes après avoir hurlé de douleurs. Shiro réveilla aussi vite l'homme en appuyant sur un point de pression puis lui fit face en souriant.

— Tout le monde ne peut pas prétendre s'appeler le Diable. Et t'es loin de pouvoir le faire.

Il enfonça un peu plus sa lame, finissant par trancher le service trois pièces puis l'éventra légèrement avant de plonger sa main dans son ventre, remontant lentement sans le quitter du regard. Naëlle se ralluma une cigarette, observant Shiro faire.

— Tu as l'air de t'amuser. Sourit-elle.

— J'avais envie de lui faire voir un peu l'enfer. Normal pour un Diable hein. Sourit Shiro. Mais c'est une grosse merde. Rien à voir avec le père de ma beauté. Je crois qu'il est temps de finir.



Il commença a retirer sa main, sortant tranquillement un à un les organes de l'homme avant de déchirer brutalement son abdomen pour venir lui arracher les côtes. Naëlle vint se glisser derrière Shiro, caressant doucement son torse tout en le laissant continuer et il étira un sourire en fermant les yeux, finissant par saisir le cœur. Il se retourna ensuite lentement avant de poser tendrement sa main sur la joue de Naëlle puis se pencha pour l'embrasser.

— Tu veux lui retirer ? susurra-t-il contre ses lèvres.

— Je pense te dévorer en premier.

— J'adore cette idée. Souffla-t-il en lui retirant son haut.

Naëlle défit le pantalon de Shiro sans quitter ses lèvres, descendant le boxer avec le pantalon tout en laissant ses lèvres parcourir son corps, s'occupant ensuite longuement de l'envie de Shiro qui grogna de plaisir aussi vite, se laissant dévorer par son Dragon.

Ils assouvirent un bon moment leur désir, John reprenant place en parcourant le corps de Naëlle de ses lèvres puis l'embrasser longuement avant de la garder dans ses bras.

— Il faudra m'expliquer cette histoire de prostate un jour. Souffla-t-il doucement en lui caressant le dos.

— Je préfère montrer qu'expliquer. Rétorqua Naëlle avec un sourire en coin.

— Montrer ? souffla-t-il en levant un sourcil. Je... d'accord. Du moment que ça répond à la question. Je ne te cache pas que je suis très curieux.

— Tu es sûr de toi ? Souffla Naëlle en grimpant sur lui.

— Sûr, je sais pas vu que je ne sais pas exactement de quoi on parle. Souffla-t-il en glissant ses mains sur ses hanches.

Naëlle l'embrassa longuement, se redressant avant de détendre les muscles de John par point de pression, retournant s'occuper de l'envie de John longuement, prenant le temps de préparer John avant de stimuler sa prostate tout en s'occupant de son envie.

— Izanami, je... Oh bordel de.... C'est... tenta de souffler John tout en lâchant des gémissements saccadés alors qu'elle continuait de le savourer.

Elle continua de s'appliquer à stimuler les deux, laissant John avoir plusieurs orgasmes différents avant de remonter le long de son corps, réactivant son corps avant de l'embrasser. Il resta silencieux quelques secondes, gardant son regard sur elle alors que ses muscles se remettaient doucement en fonction, ne trouvant pas de mots à dire.

— Non je ne te referais pas le coup sauf si tu le demande. Répondit Naëlle en l'embrassant dans le cou. Et oui, tu as le droit d'avoir des choses que tu n'aime pas.

— Tu... Il suffisait que tu m'expliques. Souffla-t-il doucement en enroulant ses bras autour d'elle. Pourquoi tu... Tu voulais... C'est... compliqué parce que je ne peux pas dire que... C'est pas que je n'ai pas aimé. Tu restes très doué pour me donner du plaisir c'est juste... pas... mon truc.

Il remonta doucement une main le long de son dos jusqu'à la glisser dans ses cheveux, resserrant son étreinte de l'autre.

— C'est ce que tu fais avec Shiro ?

— C'est juste qu'on a eu la discussion une fois suite à une séance de torture, et je lui ai expliqué que la prostate était un élément chez vous qui vous permettait d'avoir un autre type de plaisir. Purement physique, aucun rapport avec une quelconque orientation ou préférence sexuelle, donc il avait voulu essayer. Mais ça restait son envie à lui, et il savait que ça n'était pas la tienne, donc il a gardé ça pour lui.

— Mais tu as quand même préféré me montrer plutôt que m'expliquer ce que tu viens de me dire. Tu voulais... essayer avec moi ? C'est pour ça ?

— C'est pas ton truc parce que tu te dis que c'est un truc de gay. C'est pas pareil. Maintenant tu peux dire que ça ne l'est pas.

— C'est... plus une question de... Je suis pas quelqu'un de macho mais... disons qu'avec Shiro, ont a certains points qui diffèrent concernant ce genre de chose. Il peut mettre une tenue de femme juste pour s'amuser ou pour un pari alors que moi c'est... J'ai encore des restes de mon éducation de l'époque de mon père. Tu restes la seule femme à qui appartient mon corps, mon cœur et mon âme mais j'avoue que ce n'est pas une demande que j'aurais pu faire. Je ne sais pas comment prendre le fait d'avoir aimé ce que tu m'as fait et en être un peu gêné en même temps. Souffla-t-il en la serrant contre lui.

— Je comprends que tu puisses ne pas être à l'aise avec ça, c'est assez normal et ça l'est pour beaucoup d'homme. Maintenant tu sais ce que ça peut te faire, et je te laisserais faire le pas si tu veux retenter un jour.

Elle l'embrassa tendrement, caressant doucement sa joue et il lui rendit son baiser en gardant sa main dans ses cheveux prenant plusieurs minutes pour un échange des gestes et de baisers tendres puis allèrent tous deux prendre une douche avant de rejoindre le salon pour se prendre un verre.

— Je sens ton amusement d'ici petit démon.

Shiro se pinça les lèvres, bloquant aussi vite la conversation à John avant de répondre à son Dragon.

— Il l'a pas trop mal pris. Ricana-t-il doucement.

— Non, mais il est logique que son éducation fasse que ça le rende mal à l'aise. Il y a beaucoup de choses où de prime abord il dirait non si ce n'était pas toi qui faisais le pas. C'est une différence de curiosité et d'ouverture.

— Notre éducation est différente et ni mon père ni ma mère ne m'ont rabâché qu'il fallait être un homme en toute circonstance. Ma virilité n'est pas une chose qui me travaille, je suis seulement ton homme et ça me suffit. C'est pour moi plus une chance de pouvoir apprendre avec toi et je continu de penser qu'il n'y a rien que tu me fais que je n'aime pas. J'ai aussi mes limites mais oui, c'est pas les mêmes que le samurai. Moi j'ai adoré ce que tu nous as fait, c'est vraiment... différent mais excitant aussi.

— En même temps, il n'y a pas du tout matière à remettre en question votre virilité. Ricana Naëlle en haussant un sourcil. Et tu sens encore la faim petit démon.

— Tu m'as vraiment donné très faim en même temps. Ricana-t-il en se grattant la nuque.

— Et c'est moi l'insatiable. Souffla Naëlle en venant grimper sur lui.

— C'est communicatif ? tenta-t-il avant de se pincer les lèvres en levant un sourcil.

— De mémoire tu l'as été dès le départ mon petit démon. Tu as juste travaillé ton endurance depuis.

— La découverte plus cette nouvelle odeur que je ne connaissais pas, c'est vrai que j'y suis devenu vite accro. Et je ne suis endurant que parce que tu m'as appris beaucoup de chose pour l'être. Souffla-t-il avec un sourire gourmand avant de venir savourer son cou.

— Tu sais qu'on ferait mieux de monter avant que je ne te redévore ici ? Gémit doucement Naëlle en tendant le cou.

— Tes désirs sont des ordres mon Dragon. Susurra-t-il contre sa peau en prenant la direction de leur appartement tout en la portant.

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