Chapitre 51.


** Point de vue externe**





Les hommes encerclèrent rapidement Carlos qui laissa un sourire en coin se dessiner sur ses lèvres tout en se mettant en position, ne prêtant pas d'intérêt aux propositions que certaines femmes lui criaient dans les gradins. Il les laissa s'élancer sur lui un premier son du gong et les percuta violemment sans prendre le temps de les contrer, puis les projeta contre la grille.

— C'est tout ? râla Carlos en observant les hommes se relever avec difficulté.


Il craqua à nouveau sa nuque puis s'avança lentement vers les deux premiers debout, leur cassant rapidement chaque membre avec leur briser la nuque, répétant ses gestes sur les suivants avant repartir vers la sortie en dévisageant les hommes qui s'y trouvaient.

— Tu m'as dit quoi déjà ? Respire. Ricana Hakane.

— Je respire. Et je vais les buter. Gronda Aaron en se mettant en chasse des chaudasses.


Carlos leva un sourcil en rejoignant le groupe puis tourna la tête à la recherche d'Aaron avant de s'arrêter sur Nino.

— Il est où Aaron ? demanda-t-il.

— Il est en train de se les faire. Hurla de rire Nino.

— De se les... ? Hein ?

— Les filles. Qui mouillaient sur toi. Précisa Hakane.

— Qui quoi ? Sérieux... Mais elles sont... Non mais je... Oh bordel. Souffla Carlos en guettant la foule.

— Monsieur Lorbis vous êtes entrain de me donner faim. Souffla doucement Elena. Ton rire me fait vraiment craquer tu sais.

— Cherche les têtes qui volent. Répondit Hakane.

— Pardon bé. Ria Nino avant de se cacher.

— J'ai mon idée pour te faire pardonner. T'en fais pas. ricana doucement Elena.

— Oh ! Ça vole bien bordel. Souffla Carlos en haussant les sourcils.

— Il est très énervé je crois. Confirma Hakane. Y'en a beaucoup dis donc.

— Et merde. Souffla Carlos.

— L'avantage c'est qu'il va pus rester de femmes à la fin de son tour. Sourit Ashkara.

— Ça me va. Sourit Carlos.


Aaron revint quelques minutes plus tard, se raclant la gorge en voyant Carlos.

— Ça a été ? Sourit Aaron en essuyant discrètement sa lame.

— Pas autant que pour toi si j'en juges par le sang sur ton visage. Ricana doucement Carlos en récoltant une partie du bout du doigt. Mais oui. Un peu rapide mais ça défoule.

— Oh... Ouais. Petite balade...

— Tu veux aller jouer dans l'arène pour finir de te calmer ou tu penses que c'est bon ? sourit Carlos en enroulant ses bras autour de la taille d'Aaron.

— Je me suis déjà emporté je crois. Ricana doucement Aaron.

— Et bien si personne n'y va... sourit Angélina en retirant son haut. Je vais aller jouer un peu.

— Ça m'intéresse. Sourit Elena.

— Oh la petite curieuse. Ricana Angélina avant de regarder Pavel.

— Oui oui je te suis. Protection, tout ça tout ça. Sourit Pavel.



Angélina ricana puis se dirigea vers l'arène tout en provoquant certain du regard. Elle embrassa ensuite Pavel devant l'entrée puis lui fit un clin d'œil en ouvrant la porte, n'entendant pas la fin du combat qui se déroulait.

— Pardon messieurs mais ça fait vraiment un moment que j'attends. Leur sourit-elle.

— Elle est pas possible. Eclata de rire Carla.

— Ça vous embête si on joue à plusieurs ? sourit Angélina en levant un sourcil.

— On dirait que t'as faim ma belle. Sourit le premier combattant.

— Moi j'dirais qu'elle est en chaleur ouais. Ricana l'autre combattant. Hein p'tit chatte.

— Miiaa...ouu. Sourit Angélina. Vous pourriez appelez aussi vos amis. Je m'ennuie vraiment très vite.

Elle s'avança lentement vers le centre de l'arène tout en observant les combattants extérieurs.

— Allez. Pour vous motiver, je retire un vêtement à chaque fois que l'un de vous me touche. C'est honnête non ?

Il ne fallut pas plus pour que plusieurs combattants se précipitent vers l'entrée, la faisant ricaner en reprenant place de l'autre côté de l'arène.

— Pari dangereux. Ricana doucement Elena.

— Je crois pas non. sourit Carla.

— C'te pub de l'arnaque. Ricana Hakane.

— Hm.. souffla Elena en tournant la tête vers Hakane. Intéressant.

— Elle n'est entraînée que par John et Shiro. ricana Carla. C'est pour ça l'arnaque.

— C'est son élève depuis... Deux ans au moins. Confirma Hakane en hochant la tête.

— Deux ans ? s'étonna Elena.

— Et là elle a déjà fini de repérer les faiblesses de chacun vu son sourire. Ajouta Carla.


Les hommes se mirent en position puis un premier combattant s'élança sur Angélina, se retrouvant au sol en quelques secondes alors qu'elle venait de frapper sèchement sa trachée sans se déplacer.

— Il va mourir dans moins d'une minute. Sourit-elle. Au suivant ? Ou vous vous décidez à venir ensemble ?

Les hommes se regardèrent avant de ramener leur regard sur Angélina puis s'élancèrent sur elle, les poings armés.

— Et bah voilà. Souffla-t-elle avec un sourire carnassier.

Elle s'élança à son tour et traversa le groupe sans s'arrêter, retrouvant tous les combattants au sol lorsqu'elle atteignit l'autre bout de l'arène. Elle se retourna pour les regarder puis ricana doucement avant de se mordre les lèvres en levant le regard vers Pavel.

— T'es vraiment pas possible. Ricana doucement Pavel en l'attrapant pour l'embrasser. C'était joli.

— Contente que ça t'ais plu. Sourit-elle en enroulant ses bras autour du cou de Pavel. Un peu trop facile mais amusant.

— C'est... souffla Elena.

— Ouais. Ricana Carla. Et t'en verra pas plus. Règle obligatoire.

— Je vois. Souffla Elena.

— C'est moche de narguer Carlita. Ricana Nino.

— Pour une fois. Ricana Carla.

— Donc John ou Shiro...

— Oh non. Tout comme Naëlle et même beaucoup d'autres, tu ne verras jamais leurs capacités totales. N'est ce pas monsieur Lorbis. Ricana Carla.

— Hé, Carlos fait la même jte signale. Jo aussi hein ! Rétorqua Nino en se redressant. Nan mais oh.

— Moi c'est à cause de mon côté pudique. Se défendit Carlos.

— C'est clair que je sens bien ta pudeur là. Ricana Aaron en gaélique.

Carlos se pinça les lèvres en étouffant son rire alors qu'Elena les insultait en sicilien tout en riant suite aux autres commentaires.

— Je crois que c'est à ton tour. Ricana Carla en regardant Elena.

— Ça tombe très bien tiens. Ricana Elena. Ok. Allons jouer.

Elle retira sa veste, se retrouvant en débardeur puis se dirigea vers l'arène avec Nino.

— Combien de temps tu penses ? Demanda Ashkara.

— Cinq minutes max. Paria Luc.

— Quel manque de confiance dans le calme de notre Nino. ricana Carla.

— Tu paris combien toi ? Demanda Luc.

— Je sais pas trop, vu que le premier qui l'ouvre est mort. Difficile à dire. Sourit Carla.

Elena embrassa Nino devant l'entrée de l'arène tout en jouant avec son bouc puis garda son regard dans le sien pendant que des combattants entraient par l'autre porte.

— Attention à toi quand même. Ils ont l'air bien con. Souffla Nino

— Ils le sont tous de ce que j'ai vu. Sourit Elena.

— Tu crois que c'est le mec ou la bombe qui vient ? demanda l'un des hommes en regardant les autres.

— Si j'ai le choix. Ricana l'un des hommes.

— Il va pas tenir cinq minutes. Souffla Aaron en se détachant de Carlos. On va aller nettoyer de l'autre côté.

— Je t'ai déjà dit que je t'aimais ? sourit Carlos en le suivant.

— Redis pour voir ? Sourit Aaron en haussant un sourcil.

— Et bien. Aaron Powell, je t'aime et je suis complètement dingue de toi. sourit Carlos.

Elena embrassa à nouveau Nino puis se retourna pour entrer dans l'arène faisant forcément sourire les combattants s'y trouvant.

— C'est pas mignon.

— Petit et très mignon ouais.

— On pourrais jouer autrement tu sais. J'ai des coups plus sympas à te donner que tu pourrais adorer chérie.

— Je vais le buter celui-là. Je m'en bats les couilles. Marmonna Nino.

Elena garda son sourire aux lèvres en les regardant puis se mit en position sans leur répondre, attendant le gong.

— Promis je te garde le troisième mon Dragon. Souffla Elena.

— Vendu. Grogna Nino.

— J'adore te faire plaisir. Sourit-elle avant de s'élancer au son du gong.

Elle vint percuter le premier au visage tout en esquivant le troisième qui venait de tenter de l'attraper puis brisa une jambe d'un coup sec du pied au deuxième, retournant ensuite jouer avec le premier.

— Bordel. Viens-là ! s'énerva le troisième qui continuait d'essayer de l'attraper.

Elena finit par briser la nuque du premier lorsqu'il retomba au sol puis s'occupa de la deuxième jambe de l'autre mec, continuant de jouer avec les nerfs du troisième en l'esquivant sans l'attaquer. Nino rentra dans l'arène, chopant le mec par la gorge.

— Touche pas à ma femme toi. Gronda Nino avant d'éclater sa tête contre le sol.

Elena se stoppa pour regarder Nino tout en souriant puis écrasa la nuque du deuxième homme au sol avant de sauter au cou de son Dragon. Le nettoyage débuta peu de temps après, s'effectuant très rapidement grâce au pré-nettoyage d'Aaron, laissant tout le monde rejoindre John et Naëlle à la troisième adresse.

— Ça a été ? Sourit Naëlle.

— Plus rapide que le premier mais amusant. Sourit Angélina.

— T'as pas loupé grand-chose. De vrais boulets. Ricana Carla.

— Il nous reste celui là donc. Allons voir ça. Sourit Naëlle en caressant la main de John.

— Petit détail qui pourrait vous intéresser. Sourit Elena. C'est un couple de combattants.

— Espérons que ce soit pas Shiro et Tohime. Marmonna Naëlle en s'avançant vers l'entrée.

— Non. Mais c'est pas forcément mieux. Souffla Carlos en entamant la marche.



Le groupe entra dans l'entrepôt, prenant le temps d'observer alors que Naëlle s'allumait un mélange en observant les deux arènes.

— Une arène spéciale lame ? sourit aussi vite Carla.

— Jé savais qué ça té plairait. Ricana doucement Elena.

— Très tentant. Sourit en coin Angélina. Ils font en équipe ?

— Allons voir ça pour observer. Souffla Naëlle.

Ils hochèrent la tête puis suivirent Naëlle jusqu'à la deuxième arène, restant en observation sur les combats en court.

— Elle a pas un niveau fou non plus, elle a pas de quoi se la péter. Soupira Naëlle.

— Oh oh ! Encore un combat de gagné ! s'écria le commentateur. A-t-elle gagné le droit d'affronter la Faucheuse ? Ou peut-être y a-t-il encore des candidats pour tenter le titre de ce soir ?

Angélina ricana aussi vite en tournant la tête pour voir Anya qui n'avait pas l'air d'apprécier alors que Carla levait la tête vers Naëlle en étirant un sourire en coin.

— J'ai très envie de lui montrer comme jouer avec une lame. Sourit Carla.

— Vas-y mais fais gaffe avec ce genre de connasse. Tu surveille tout ce qu'il se passe autour de toi. Répondit Naëlle.

— D'accord. souffla Carla en hochant la tête.

Elle embrassa Jo avant de retirer son haut puis sortit deux lames de son dos, jouant avec tout en se rapprochant de l'arène.

— Hey bien. On dirait que nous avons une candidate ! annonça le commentateur.

— C'est pas mignon. Sourit la combattante. Allez monte jouer chérie.

— T'as une grande gueule toi. J'vais peut être commencer par ta langue trop pendue. Sourit Carla en montant sur l'arène.

— C'est qu'elle mordrait. Ricana la femme.

— Fous la paix à Anya toi. Souffla Pavel.

— C'est rare de voir cette tête. Sourit Angélina. Elle a pas l'air contente.

— C'est jamais agréable d'entendre son identité utilisé par quelqu'un d'autre. Je peux la comprendre.

— Clairement. Souffla Carlos.


Carla joua avec ses lames tout en observant son adversaire qui souriait en lui tournant autour. Naëlle poussant un soupir de lassitude.

— Ça va être décevant.

— T'es pas dégueulasse à regarder. Ça m'embête de devoir t'abîmer. Sourit la femme en provoquant Carla. Je te choperais bien dans un coin.

— Oh. Ricana Naëlle. Respire Jo.

— Je vais la chopper et lui éclater la gueule à cte poufiasse. Grogna Jo.

— Je joue ou je fini vite mon cœur ? demanda Carla sans quitter son adversaire des yeux tout en jouant avec ses lames.

— Humilie là. Grogna Jo.

Carla étira alors en sourire en coin tout en se mettant en position puis s'élança au son du gong, taillant rapidement les bras et le visage de la femme avant de bondir en arrière pour la regarder.

— Tu comptes jouer ? sourit Carla avant de lécher ses lames.

— P'tite salope ! Tu m'as abîmé le visage. Hurla la femme.

— Vu ta gueule. J'te rend service. Sourit Carla en haussant les épaules.

La femme sorti une deuxième lame avant de faire signe derrière elle et deux autres femmes entrèrent. Naëlle soupira en ôtant son sweat, le tendant à John avant de faire le tour de l'arène, achevant les deux connasses avant de sourire à l'adversaire de Carla.

— Non non chérie, si tu fais ça, nous aussi on va monter pour jouer, et ça va vraiment être encore plus moche que ta gueule.

— Mais... beugua la femme en alternant son regard entre les corps au sol et Naëlle.

— Et bien. T'ouvre plus ta grande gueule ? sourit Carla en jouant avec ses lames.

— On dirait que notre championne du soir a trouvé une vraie adversaire ! Vous avez encore le temps pour les paris les amis. S'exclama le commentateur.

— Mais quoi ? Tu veux que je t'envoie deux autres adversaires ? Oh ce serait de bonne guerre non ? Angélina et Elena ?

Angélina sortit aussi vite une lame et Elena la suivit en souriant.

— Non mais... hey ! Elles sont trois là ! C'est pas...

— Bah... Appelle tes copines, s'il t'en reste. Ricana Naëlle en rejoignant John.

La femme n'attendit pas plus longtemps et appela du renfort alors qu'Angélina se mordait la lèvre en levant un sourcil, Elena se contentant d'observer les nouvelles arrivantes en souriant.

— C'est de beaux p'tits lots dis donc. Commenta l'une des femmes.

— Et on est super chaude. Sourit Angélina.

Carla leva un sourcil en tournant la tête vers Elena qui ricana doucement en hochant la tête puis elles s'élancèrent toutes deux vers un groupe, laissant Angélina jouer avec l'autre. Le duo taillada synchroniquement leurs adversaires pendant qu'Angélina éviscérait les siennes, ne laissant debout que la première.

— Elles sont toute excitée dis donc. Ricana Naëlle.

— Étonnement. Sourit Pavel.

— Oh bordel c'était magnifique ! s'écria le commentateur. Notre championne va-t-elle s'avouer vaincu ?

Une lame vint atterrir sur la table de l'homme qui tomba aussi vite de sa chaise.

— Ferme-là toi. souffla Angélina. Personne ne sort.

La foule se moqua du commentateur puis hurla en levant les bras pour encourager les filles.

— Allez. Assez joué. Sourit Carla alors que la femme reculait.

— Il vient de se pisser dessus ce con. Soupira Naëlle.

John croisa les bras, faisant signe de la tête à Angélina pour qu'elle se recule, Elena en faisant de même et Carla s'élança à nouveau, taillant plus sévèrement la femme avant de lui enfoncer ses deux lames dans la gorge en plongeant son regard dans le sien.

— T'es vraiment à chier. Sourit-elle après avoir retiré ses lames.

— Je crains le pire avec le niveau de la prétendue championne. Marmonna Naëlle. Allons voir l'autre arène.

John hocha la tête puis glissa ses mains dans ses poches en suivant Naëlle pendant que les filles quittaient l'arène pour rejoindre le groupe. Ils observèrent les combats, Naëlle finissant par s'étirer avant de monter dans l'arène.

— Ouh. Ce morceau. Sourit l'un des hommes en regardant Naëlle.

— Tu viens jouer chérie ? J'adorerais jouer avec toi. Juste le temps de finir ce combat et je suis tout à toi.

John se dirigea directement vers la deuxième entrée en craquant sa nuque, le regard noir et se posa devant la porte en regardant Naëlle.

— Respire mon amour. Tu les veux pour jouer ?

— Oh elle est venu avec son chéri. C'est mignon. Ricana l'un des hommes en se tournant pour regarder John.

— Instinct de survie à moins 100. Ricana Angélina.

John ouvrit la porte avant de s'avancer vers les hommes.

— J'veux juste les buter. Ça vaut pas le coup de jouer. Souffla froidement John en continuant de ne regarder que Naëlle.

Naëlle haussa les épaules en faisant la moue, finissant par hocher la tête. Les deux hommes n'eurent pas le temps d'armer leurs poings que John leur brisait la nuque. Il se pencha ensuite vers les corps et plaça ses mains dans leur bouche avant de leur arracher la mâchoire. Naëlle s'approcha pour embrasser John, le laissant descendre pour rejoindre le groupe alors qu'elle s'allumait une cigarette.

— On peut commencer à jouer ? Sourit Naëlle.

Des combattants montèrent aussi vite dans l'arène en souriant puis encerclèrent Naëlle, certain dirigeant leur regard plus sur son corps que sur ses yeux.

— Tu veux combattre ou ton mec va venir pour te défendre ? demanda l'un d'eux.

— Je suis fasciné. Lâcha Hakane au bout de plusieurs minutes. C'est vraiment fascinant ce manque d'instinct de survie au sein de cette île. Fascinant.

Naëlle se tourna à la recherche d'un arbitre, finissant par le trouver et elle s'approcha de lui en souriant.

— Pardon. Petite vérification. C'est du main nue ou avec accessoire ?

— Disons que c'est du main nue mais ça reste du corps à corps alors il est possible que certain s'équipe d'accessoires.

— Ouais mais je garde mes lames ou pas ?

— Et bien je dirais que si votre adversaire n'est pas main nue. Oui. Vous pouvez pour équilibrer le combat.

— Ça là ? Boaf, je vais les enlever, je reviens.

Elle se dirigea vers la sortie, faisant signe à John de s'approcher, ôtant ses lames en sifflotant.

— J'enlève celles dans le pantalon aussi ? Demanda t-elle à John.

— Vas-y. souffla John en tendant ses mains.

— Ok. Sourit Naëlle en haussant les épaules avant d'ôter son pantalon pour le tendre à John.

— Fais gaffe, tu fais de l'apnée. Ricana Luc en regardant Karel.

— Facile pour toi. grogna Karel.

— Efface-moi leurs sourires et défonce leurs visages. Qu'ils ne ressemblent plus à rien. Souffla John en prenant le pantalon.

— D'accord. Sourit Naëlle avant de l'embrasser.

Elle retourna dans l'arène en sifflotant, finissant tranquillement sa cigarette.

— Je suis prête.

— On voit ça. sourit l'un des hommes en la détaillant.

John alla vers la table de l'arbitre et lui prit le maillet de tambour en le regardant froidement puis frappa le gong aussi vite. Naëlle s'élança au sons du gong, crevant des yeux et brisant des articulations au passage, s'amusant avec des points de pressions sur d'autres avant de retourner terminer les derniers, s'étirant à la fin en gémissant.

— Voilà. Oh, les têtes pardon.

Elle retourna écraser les visages en sautant dessus, sifflotant avant de relever le visage en souriant.

— C'est bon.

John inspira en souriant puis tendit le maillet à l'arbitre, repartant vers l'arène pour rejoindre Naëlle.

— Y'en a pus ? Demanda t-elle déçue en faisant la moue.

— La dame cherche de nouveaux adversaires ! Nos finalistes de la semaine veulent-ils tenter ? demanda l'arbitre au micro.

La patronne fit alors son apparition et vint rejoindre l'arbitre. Elle observa Naëlle dans l'arène en croisant les bras puis fit signe aux finalistes qui hochèrent la tête avant de rejoindre l'arène.

— Une coriace ?

— Pire que ça madame.

— Hm... Voyons ça.

Naëlle laissa un sourire s'étirer à la vu des trois, les observant avant de pencher la tête vers la patronne.

— Hé, si je les défonces, j'aurais le droit de jouer avec toi ? C'est toi la Faucheuse ?

— C'est moi. Ricana doucement la femme. Si tu les défonce chérie, nous jouerons avec plaisir.

— Vendu. J'ai justement quelqu'un qui mouille comme pas possible à l'idée de jouer avec toi. Sourit Naëlle. Messieurs. Essayez de tenir plus longtemps que vos copains.

— Elle me plait beaucoup. Sourit la patronne en regardant Naëlle alors que l'arbitre grimaçait.

— On va faire ce qu'on peut pour te faire plaisir ma belle. Sourit l'un des combattant.

— L'arbitre ? Sourit Naëlle. On t'attend mec.

Il sursauta avant de frapper le gong aussi vite puis s'essuya le front.

— Trois d'un coup ou à la suite ? Sourit Naëlle. Perso les deux me vont.

— On est pas des sauvages. Faisons-ça chacun notre tour même si je compte pas partager. Proposa le premier.

— T'es trop sûr de toi mec. C'est une combattante pas une figurante. Souffla le deuxième en allant dans un coin avec le troisième.

— Eh bien en piste alors. Sourit Naëlle en se mettant en position.

— C'est parti. Sourit l'homme en se mettant en garde.

Il s'élança sur elle juste après en enchainant ses tentatives de frappes, faisant soupirer Naëlle qui n'eut aucun mal à les esquiver, venant lui briser les genoux avant de se reculer.

— Ou pas. Soupira t-elle.

L'homme hurla de douleur en se tenant les genoux sous les regards blasés des deux hommes qui secouèrent lentement leurs têtes. Le troisième vint attraper le premier par son haut et le tira dans un coin pendant que le deuxième venait se mettre en garde.

— Grande gueule. C'était sûr. Souffla-t-il.

— Je pense qu'il est préférable que je ne réponde pas. Sourit Naëlle.

— Je peux comprendre. Ricana doucement l'homme. Certains hommes ont du mal à concevoir qu'une femme peut se battre mieux qu'eux.

— Il parait. En même temps, certains desservent aussi. Une grande gueule et rien qui suit. D'ailleurs pardon.

Elle sortit de l'arène, sortant une lame pour égorger deux femmes avant de remonter tranquillement dans l'arène.

— Ça m'agace qu'on bave sur mon mari. Sourit Naëlle.

— Ma femme est pareil. Ricana-t-il. Vous êtes plus rapide. Je vais essayer de tenir mais... Pensez-vous possible de combattre sans casser ? C'est un peu mon gagne-pain.

— Je crains être trop énervée pour le garantir sans savoir ton niveau. Répondit franchement Naëlle.

— C'est honnête. Sourit l'homme en hochant la tête. Très bien. Nous verrons.

Le gong retentit quelques secondes plus tard et l'homme modifia sa garde, s'approchant progressivement de Naëlle. Elle l'observa avant de hausser les épaules, combattant quelques secondes avant de le faire tomber au sol, le bloquant en s'installant dessus.

— Plus rapide. Souffla l'homme. Très impressionnant.

Elle se releva, lui souriant en le laissant quitter l'arène, tournant le regard vers le troisième qui s'avança en inclinant sa tête puis se mit en position. Naëlle se mit en position, attendant que l'attaquant se lance.

— Je sais ce que vous êtes. Souffla l'homme. Je vais essayer de tenir un peu plus.

— Oh t'es mignon. Je vais essayer de pas te casser, y'a les russes qui sont là.

— J'espérais qu'ils me sélectionnent pour pouvoir vous rencontrer. Mais il semble que c'est déjà fait. Sourit l'homme. Ça restera un honneur de pouvoir vous faire face.

Il s'élança en maintenant sa garde, évitant de donner trop d'occasion de lui briser les membres tout en encaissant comme il pouvait les contre-attaques de Naëlle.

— Je pense que vous pourrez prendre les deux là. Souffla Hakane en venant saluer Andrei et Vadim.

— Bonne mentalité. Acquiesça Andreï. On va les noter. Vous êtes de passage sur l'île ?

— Oui, courte durée. Les proprios finiront pas la soirée par contre. Faudrait que vous vous rapprochiez la prochaine fois de ce numéro quand vous cherchez sur l'île.

— Très bien. sourit Vadim en hochant la tête. Merci.

— On peut rayer La faucheuse et il Diavolo de la liste d'observation dans ce cas. Sourit Andreï.

— Pas de souci. Sourit Hakane.

Naëlle termina son combat, immobilisant son adversaire avant de se pencher à son oreille.

— Tu vas prendre ton copain qui a fait le combat juste avant toi et vous allez voir les russes. Je ne vous conseille pas de finir la soirée ici par contre.

— Merci madame. Souffla l'homme en hochant la tête.

Naëlle le laissa se relever, s'allumant une cigarette en se dirigeant vers la sortie où se trouvait la « patronne. »

— À ton tour donc. Sourit Naëlle.

— Deux survivants. Je suis étonnée. Sourit la patronne en restant assise sur le bord de la table. On m'a fait venir en me parlant de carnage.

Naëlle soupira en s'allumant une cigarette, faisant signe à Anya.

— Vas y, elle est à toi. Elle m'agace déjà.

Anya étira un sourire carnassier avant d'hocher lentement la tête pour remercier Naëlle puis s'approcha de la femme.

— T'es pas très épaisse ma belle. Mais puisque tu veux jouer. Un deal est un deal. Sourit la femme en se redressant avant de rejoindre l'arène.

— Pourquoi la Faucheuse. Demanda Anya en la suivant.

— Parce que ma lame apporte la mort ma belle. Sourit la femme en montant sur l'arène. Je ne serais pas aussi indulgente que ton amie.

— Personnellement, je ne le suis pas quand on utilise mon nom. Il n'y a qu'une seule Faucheuse et ce n'est surement pas toi. Oh et en fait, c'est ma patronne, pas mon amie.

— Toi tu te fais appeler Faucheuse ? ricana la femme en détaillant Anya.

Anya lança une lame sur le gong puis leva un sourcil en fixant la femme.

— C'est parti pour le spectacle. Sourit Carlos en croisant les bras.

— Elle a l'air ravie. Ricana Aaron.

— Oh que oui. Ricana Carlos.

La femme s'élança sur Anya qui lui taillada les poignets aussi vite, la faisant lâcher ses lames. Elle passa rapidement ensuite derrière elle et l'agrippa par les cheveux avant de lui découper le cuir chevelu, jouant avec en retournant dans son coin le temps que la femme reprenne ses lames.

— Espèce de salope ! Sale pute ! J'vais te buter ! hurla la femme.

— Il s'en est fallu d'un cheveu pour que tu réussisses. Ricana Anya en jouant avec le scalp. Ou à un cheveu près ? Tu vas t'arracher les cheveux en essayant. Oups c'est déjà fait.

— Sale pute ! hurla la femme en se jetant à nouveau sur Anya.

— Marrant, elle rit beaucoup moins votre... patronne. Sourit Naëlle à l'arbitre en restant assise sur la table.

L'arbitre garda la bouche ouverte et les sourcils levés alors qu'Anya venait de plaquer la femme ventre au sol et s'asseyait sur sa tête, bloquant ses bras avec ses jambes le temps de lui découper la peau du dos.

— Hmmm bordel ce que tu crie bien. gémit Anya avant de se mordre la lèvre. J'suis toute trempée.

— Ferme la bouche chaton. Sourit Naëlle en refermant la bouche de l'arbitre.

Anya se releva ensuite en passant la peau ensanglantée sur son visage, gémissant de plus belle avant de la jeter dans un coin.

— Maintenant que tu m'as excitée, va falloir que tu assures. Je déteste rester frustrée. Souffla Anya en se léchant les lèvres.

La femme rampa alors au sol jusqu'a sa lame et Anya l'observa en penchant la tête.

— Ça aurait été plus juste de te faire appeler rampeuse plutôt que Faucheuse tu crois pas ?

Elle posa le pied sur la main de la femme avant de la piétiner puis se mit à califourchon sur elle, plantant alors plusieurs lames dans chacun de ses membres. Elle finit par lui relever la tête puis lui trancha lentement la gorge.

— Je suis la seule Faucheuse pétasse. Susurra-t-elle à son oreille avant de lui lécher.

— Elle est adorable. Sourit Naëlle en fumant.


Anya ressortit ensuite de l'arène après avoir récupéré le scalp et la peau du dos puis haussa les épaules en regardant Carlos qui ricanait, venant ensuite voir Naëlle.

— Vous voulez les trophées ? demanda-t-elle en les montrant à Naëlle.

— Tu peux les garder. Ricana Naëlle. Mais merci.

— Merci à vous. sourit aussi vite Anya en repartant montrer ses trophées aux démons.

— Dis donc, on m'as dit que c'était un couple, l'est où son mari ? Se rappela Naëlle en regardant l'arbitre.

— Il Diavolo est dans son bureau. Il... Je peux l'appeler si vous voulez. Paniqua l'arbitre.

— Le quoi ? Demanda Naëlle avec un sourire crispé.

— Il Dia... Le Diable madame. C'est comme ça que... répondit l'arbitre d'une voix tremblante tout en sortant son téléphone.

— Shht. Tu vas m'amener à lui. Exigea Naëlle d'une voix glaciale en attrapant l'arbitre par la gorge.

Il hocha lentement la tête en se relevant doucement puis lui indiqua la direction qu'il devait prendre alors que John venait vers Naëlle en craquant sa nuque, ses muscles totalement contractés.

— Premier escalier, deuxième niveau. Souffla difficilement l'arbitre.

Elle tendit l'arbitre à Ashkara, montant avec John en égorgeant ce qui se trouvait sur son passage, débarquant dans le fameux bureau.

— C'est toi le patron ?

— Anya t'en veut ? Proposa Ashkara en lui tendant l'arbitre.

— C'est bien moi. Sourit en coin l'homme avant d'apercevoir John entrer et refermer la porte.

— Tu peux me rappeler comment tu te fais appeler ?

— C'est pourtant facile à retenir. Il Diavolo. Si c'est pour des inscriptions vous pouvez voir ça en bas.

— Sérieux ? grogna aussi vite John en se tendant de plus belle.

— D'accord d'accord. Sourit Naëlle en faisant le tour du bureau avant d'assommer le mec.

Elle l'attrapa par les cheveux, le tirant hors de son bureau.

— Dégage de mon chemin. Gronda t-elle en envoyant une lame sur un garde.

Elle rejoignit la grande salle où se trouvait les deux arènes, balançant le mec sur une table en regardant autour d'elle.

— C'est ça, ce qui se permet de se faire appeler le diable ?

Carla et Angélina se tendirent aussi vite en fronçant les sourcils, se mettant en position tout en observant les réactions des personnes présentes alors qu'une rangée de gardes faisait son entrée.

— Nettoyez moi ces merdes. Gronda Pavel.

Les démons s'élancèrent aussi vite, semant très rapidement les cadavres avant de s'arrêter quand ils eurent terminé. Naëlle alluma son briquet, venant chauffer sa lame pendant ce temps, posant finalement la lame suffisamment chauffée sur l'œil du proprio avec un visage neutre. . L'homme hurla en se réveillant tout en se débattant sous la douleur alors que les pupilles du samurai se retrouvaient totalement dilatées.

— Re. Lâcha Naëlle en recommençant à reposer la lame chauffée ailleurs.

— J'suis protégé salope ! hurla de plus belle l'homme en continuant de se tordre de douleurs.

— Oh. Et par qui ? Demanda Naëlle en refaisant chauffer sa lame.

— Par la Cosa ! Ça te parle !

Elena tourna la tête vers Carlos qui haussa les épaules en faisant non de la tête puis se rapprocha de Naëlle.

— Je ne suis pas au courant. Sourit Elena en penchant la tête vers l'homme. Avec qui vous avez eu cet accord ?

— Le second ! La deuxième tête de la Cosa ! Vous allez le payer !

— Oh. Et bien, je connais très bien la... première tête. Ricana Elena. Pardon mais le nom m'amuse beaucoup. Mais je n'ai pas souvenir d'un tel accord.

— Laisse moi deviner. Souffla Naëlle en se penchant vers l'homme tout en taillant le visage de l'homme. Amaro ?

— Le nettoyeur oui. C'est à lui qu'on verse notre cotisation pour sa protection. Hurla l'homme. C'est pratiquement lui le parrain bande d'abrutis.

— Oh... Et qui vient chercher la cotisation ? Sourit Naëlle en jouant avec sa lame.

— Un blond ! La... la trentaine... Silvio. Son fils.

Naëlle joua avec sa lame en se redressant, faisant craquer sa nuque.

— Santana, Jarod, vous pouvez embarquer ça. On a encore à parler.

John ferma les yeux en tentant de se calmer alors que Karel fixait l'homme en serrant les poings dans ses poches. L'ensemble du groupe ne se trouvant pas mieux. Naëlle sortit son téléphone, s'éloignant du groupe en s'allumant un mélange.

— Salut Winnie c'est moi. Jpeux te déranger ?

— J'viens de finir une livraison. Tu m'dérange jamais. Sourit Silvio. Tu as besoin de moi ?

— Le collecteur de fond d'Amaro est encore dans la nature. Un trentenaire blond qui se fait passer pour le fils d'Amaro et qui se fait appeler Silvio.

La communication fut aussi vite coupée alors que Silvio venait de jeter son téléphone en hurlant de colère puis il rappela Naëlle dans la foulée avec un autre téléphone

— Pardon. Problème de téléphone. J'suis là dans 20 minutes. Je décolle de Palerme et j'arrive. grogna-t-il. J'te rejoins où ?

— Bonne question. Attends. Carlos ? Appela Naëlle.

Carlos s'avança pour rejoindre Naëlle.

— J'vous écoute.

— T'as un endroit pour interroger l'autre merde ? J'ai Winnie en ligne. Il arrive.

— Emmenez-le à la maison. Grogna John. Mon sous-sol. Carlos va récupérer Silvio.

John prit ensuite une profonde inspiration puis se dirigea vers la sortie.

— On ne quitte pas cette île avant d'en avoir fini avec ça. hurla-t-il en sicilien.

Carlos regarda Naëlle en haussant les sourcils.

— On fait quoi ?

— Pavel et Ashkara, allez chercher Silvio. Répondis-je. Winnie, je t'envoie deux démons pour venir te chercher.

— Ça marche. A tout de suite. Grogna Silvio avant de raccrocher.

— Et pis bah... Faut nettoyer ici quoi. Soupira Naëlle. Je vais vous laisser faire, vous avez l'air bien... motivé.



Carla prit la direction de la sortie avec Jo puis se stoppa à quelques mètres derrière son frère, laissant Naëlle le rejoindre. Naëlle rejoignit John, caressant sa nuque avant de l'enlacer.

— Je m'en occupe mon amour, il sera pas dur à attraper cet abruti là.

— Ce ne sera jamais fini. Je n'ai plus de patience. Souffla-t-il doucement.

John tourna la tête vers Elena qui arrivait près de Carla puis la regarda avec le plus grand sérieux.

— Je sais que vous avez fait un recensement. Je veux la liste. Je veux connaitre le nom de ses maitresses et tous les enfants qu'elles ont pu avoir. Et je ne suis pas entrain de te demander un service.

— Je comprends mais ça peut être compliqué pour certain cas. C'est...

— Ce n'est pas mon problème. Je veux cette liste demain matin.

— Tu sais que ce n'est peut-être même pas réellement son fils ? Lâcha Naëlle en croisant les bras.

— Ça ne changera rien à son sort. Je veux que la lignée Amaro disparaisse totalement comme tout ceux qui travaillent encore pour lui. Cette liste sera une base de départ.

— Je ne peux pas te donner ça John. Cette liste est... Elle ne doit pas être révélée. Expliqua tranquillement Elena. Il y des gens qui ne... Ils ne savent même pas qu'il est leur père.

— N'hésite pas à tuer ta cousine dans ce cas là. Répondit froidement Naëlle.

— Ecoute. Je peux faire juste une chose. Mais ce sera sous condition. Proposa Elena.

— Je t'écoute. souffla John en gardant son regard sur Naëlle.

— Pandora.

Il tourna la tête vers Elena en levant un sourcil.

— Je communique la liste à Pandora et elle seule regardera et fera le tri sur les infos importantes ou pas. C'est tout ce que je peux faire.

Il ramena son regard sur Naëlle en réfléchissant puis se passa la main dans ses cheveux en soupirant.

— D'accord. J'attendrais que Pandora regarde. Souffla-t-il doucement.

— Ça vous convient madame Napoli ? demanda Elena.

— Ça me va. Souffla Naëlle sans décroiser les bras.

— Je vous emmène ça dans la matinée. Souffla Carlos.

— Ok. Merci. J'ai un imposteur à m'occuper maintenant.

Ils hochèrent tous la tête puis se dirigèrent vers les voitures, prenant la route pour la villa. Naëlle salua Silvio, l'emmenant avec elle dans le sous-sol où avait été mis le propriétaire.

— Doc, je peux avoir ma mallette ?

Micky lui apporta la mallette en question, Naëlle préparant deux seringues qu'elle injecta au propriétaire, s'allumant ensuite un mélange.

— C'est cette merde qui dit être protégé par Amaro ? grogna Silvio en tirant sur sa cigarette.

— Ouais. À priori il a continué à payer ses cotisations donc blondinet court toujours.

— Il touche surement à d'autres choses que les entrepôts. Vu ce qu'on a trouvé à Las Vegas, il se peut qu'on puisse aussi trouver des traces dans les bordels. Ce gamin doit mener la belle vie sous les radars.

— Je vais lui faire mener la belle vie à cette sous-merde tu vas voir. Grogna Naëlle.

— Il doit forcément connaitre Amaro pour se faire appeler Silvio. Tout le monde n'est pas au courant. Y a un truc pas normal dans cette histoire. souffla-t-il tout en réfléchissant.

— C'est surtout que cet argent doit bien être donné à quelqu'un vu qu'Amaro est mort.

— Voyons à qui cet abruti donne son argent. Souffla Silvio en hochant la tête.

— Eh sous-merde. Debout. Gronda Naëlle en réveillant l'homme à coup de poing.

Ils commencèrent l'interrogatoire quand l'homme fut réveillé, Santana et Jarod enregistrant tout. Ils obtinrent les dates de ramassages du coursier avec les différents lieux que connaissait l'homme.

— Y a plus qu'à. Souffla Silvio en venant écraser sa cigarette sur la joue de l'homme. T'as toujours l'impression d'être protégé par Amaro grosse merde ?

— Comment tu veux procéder Carlos ?

— Je vous met à dispo un homme de la Cosa par adresse. Ça justifiera votre présence. Karel, Shal et Malik feront l'affaire. Je prends une des adresses aussi. Elena va rester avec Nino. Notre couvrons l'opération mais elle reste à vous, si ça vous convient.

— Faisons ça. Santana, Jarod et Pavel, vous vous en occupez. Vous me tracez le coursier et vous me trouvez qui sont les personnes impliquées dedans.

— Ok. Répondit Santana. Viens Silvio.

— C'est parti. Souffla Silvio en suivant Santana.

— Allons voir cette liste nous. Souffla Naëlle à Carlos.

— Je vais avoir besoin d'un ordi.

— Allons au bâtiment de Peter. Répondit Naëlle.


Carlos hocha la tête en s'allumant une cigarette puis suivit Naëlle jusqu'au bâtiment de Peter, où elle les conduisit dans un des bureaux, laissant Carlos s'installer. Il connecta son téléphone à l'ordinateur après avoir remercier Naëlle puis commença à taper une série de combinaison, ouvrant de multiples accès avant de sélectionner le fichier les intéressant. Il lança ensuite le téléchargement puis soupira avant de laisser la place à Naëlle.

— Comme vous l'avez surement compris, il y a des résultats qui pourraient faire mal à certains. On a pris la décision de garder ça pour nous. Cette merde a causé suffisamment de mal autour de lui.

— Je me doute oui. Souffla Naëlle en s'installant. Ils ne sont pas responsables du comportement de leurs mères. Bordel... Il a vraiment baisé toute la Cosa ce mec...

— J'avoue que j'ai mis du temps à m'en remettre quand j'ai reçu tous les résultats. Avoua Carlos en soupirant. Faut le voir pour le croire.

— La vache... Les pauvres. Souffla Naëlle en lisant.

— Ouais. Souffla Carlos en se grattant la tête.

— Certains sont des cas encore plus complexe qu'Angelina quand même. T'as dû être bien emmerdé.

— Vous avez pas idée. Souffla Carlos. Je ne sais pas du tout quoi faire de ça, si ce n'est l'emmener avec moi dans la tombe.

— Il n'y a que ça à faire oui. La possibilité reste autant valable pour les deux enfants Napoli malheureusement avec ce que l'on sait.

— J'aimerais pas être celui qui leur annonce si ça devait s'avérer vrai.

— On fera jamais les tests. Ricana nerveusement Naëlle. John supporterait pas une telle nouvelle. Tout comme Elena.

— Clairement pas non. Bordel.. non vraiment pas. souffla Carlos en se frottant le visage.

Il inspira avant de s'allumer une cigarette puis se pencha vers l'écran.

— Comme vous pouvez le voir, le reste a été contrôlé et je me suis personnellement déplacé pour ça. Il n'y a rien dans la Cosa qui pourrait créer de nouveau problème le concernant. Pour moi toute cette histoire est externe.

— Je pense aussi, il a pas baisé que la Cosa. Soupira Naëlle en refermant le fichier et en rendant la clé à Carlos.

— L'île a été très longtemps son terrain de jeu pour ne pas dire son royaume quand on connait le personnage. L'histoire des bordels dont Silvio a parlé me parait aussi une bonne piste. Femmes mariées et femmes faciles convient parfaitement avec sa façon d'être.

— Autant se faire tous les bordels de l'île du coup. On ira plus vite. Il a forcément des jouets qui trainent encore.

— Je suis d'accord. souffla Carlos en hochant la tête. Et ce quelque soit l'âge.

— Oh.... Oh. Je vais vomir. Lâcha Naëlle avant de partir en courant pour aller vomir.


Carlos rangea la clé USB dans sa poche puis sortit attendre Naëlle qui revint vers lui cinq minutes plus tard.

— Pardon. Besoin d'un verre, t'en veux ?

— Un double même. Souffla-t-il en hochant la tête.

Naëlle conduisit Carlos dans le salon, lui servant un grand verre de whisky alors que John se gargarisait la bouche, se servant elle aussi un grand verre.

— Oh... Ouais. Désolé. Sale image. S'excusa Naëlle en regardant John.

— Vu l'effet, j'te crois. Souffla John en finissant par se verser un verre de saké pour le boire cul-sec.

— C'est d'ma faute. Désolé. s'excusa Carlos en grimaçant.

— Le principe est abject et... Pardon. S'excusa Naëlle en retenant sa nausée. Mais au moins on se doute de l'endroit où vont atterrir les recherches.

— Donc ça avance. C'est une bonne nouvelle. souffla John en se resservant un verre.

— Les bordels. Répondit Naëlle. Clairement le genre de lieu qu'il devait fréquenter.

— C'est toujours pire bordel. J'me serais bien passé de le savoir. Peut-on être pire que ça ?

— Bah on cramera tout. Pus de bordel, pus de problème.

— Je te laisse gérer ça. souffla-t-il. Désolé par toute à l'heure. Je n'avais pas eu le temps de me calmer. J'irai voir aussi Elena.

— Je comprends n'vous en faites pas. répondit Carlos. Je ne serais pas mieux à votre place.

— Ça reste un sujet qui insupporte tout le monde ne t'en fait pas. Souffla Naëlle. D'autre pensait que c'était réglé aussi et se retrouve de nouveau dedans.

— Je n'ai pas à m'énerver sur les autres et je sais reconnaitre quand j'ai eu tort. Souffla John. C'est important pour moi de m'excuser. Je dois encore travailler sur moi pour pas mal de choses. Merci en tout cas de comprendre.

— Je ne sais pas si je pourrais me maîtriser comme ça.

— C'est pas moi. J'ai juste la chance d'avoir ma femme à mes côtés. Pratique quand je suis à la limite de devenir un connard. Sourit John en regardant Naëlle.

— Ça c'est clair que ta maitrise avec certain sujet est pas ouf. Ricana nerveusement Naëlle. Oh... Faudra que je m'excuse auprès de ta cousine.

— Elle est dans la salle d'entrainement. Pour l'instant elle se défoule. Mais concernant certain sujet, je reconnais ne pas avoir fait beaucoup de progrès. Finit par ricaner doucement John. Du coup, comment ça se passe ? On attend ?

— On a des hommes qui sont partis sur les différents lieux oui. Bon, bah je vais aller la défouler. Soupira Naëlle avant de boire son verre cul sec.

— D'accord. Carlos ?

— Je vais rentrer me prendre une douche. On se tient au courant.

— Tu peux dormir là au pire tu sais. Aaron a sa propre chambre. Proposa Naëlle.

— Je... Ok. Merci. Sourit Carlos. Je fais juste un allez retour pour prendre des affaires dans ce cas.

— Bien. Je vais aller défoncer du chaton feulant maintenant. Soupira Naëlle avant d'embrasser John.

— A tout à l'heure. Sourit John avant de la regarder partir.



Naëlle rejoignit la salle de sport, refermant derrière elle en observant Angélina.

— J'ai été horrible avec toi, pardon. Tu as pris alors que c'était contre John que j'étais énervé.

Angélina s'arrêta de frapper le sac puis pris quelques secondes avant de se tourner vers Naëlle.

— J'imagine que ça fait partie des choses auxquels je ne pourrais jamais échapper. Souffla-t-elle. Tu n'as fait que dire la vérité. Son sang coule dans mes veines et je dois vivre avec ça. C'est juste plus supportable de me croire Salvatore plutôt qu'Amaro.

— Ce qui est le cas. Napoli aussi. C'était juste pour lui faire comprendre l'absurdité de sa demande. Vouloir tuer quiconque aurait son sang est horrible parce que beaucoup ne sont sûrement pas au courant. Ce mec a tellement baisé qu'il en a semé... Ça ne veut pas dire que tout le monde doit prendre pour autant.

— John est blessé et en colère et pourtant ni lui ni Carla ne me font sentir que ma présence les gènes ou leur fait du mal. Je peux comprendre sa réaction, c'était sur le coup. C'est juste très désagréable de se reprendre cette bombe dans la gueule. Mais je sais que ce n'était pas intentionnel de ta part.

— Le package de cet homme était un peu trop salé pour que je puisse gérer avec calme les autres ressentis quand je devais gérer les miens. Sourit Naëlle.

— Tu n'es pas celle qui a été le plus épargnée. Je le sais. Souffla Angélina. Et je te remercie d'être venue me voir. Tu n'étais pas obligée. J'apprécie doublement ta démarche. J'ai juste besoin de me vider la tête et de me dépenser.


Naëlle hocha la tête, laissant Angelina se défouler puis alla se prendre une douche, en profitant ensuite pour aller dormir avec les jumeaux. John resta dans la salle de musique, jouant les morceaux qui venaient à lui tout en fermant les yeux alors que Carla et Jo s'étaient posés avec leur fils dans leur lit. Elena, elle, était retournée chez elle et étudiait à nouveaux sur une carte tous les endroits où pouvait se tenir des bordels, enchainant les cafés les uns après les autres.

— Plus de café. Dodo. Grogna Nino en venant la chercher.

— Je dois encore bosser mon Dragon. C'est arrivé sur mon île et ça n'aurait jamais dû. Nous n'avons pas assez creusé. C'est de ma faute tout ça. répondit-elle en continuant d'entourer des endroits sur la carte.

— Bas les couilles. Sourit Nino. J'ai dit dodo. Termina t-il en la portant.

— Nicolino Lorbis ! hurla Elena en se débattant. Tou... ! Rraahh ! Jé vais té... Jé veux pas dormir ! Tou peux faire ton sourire trop craquant tou vas quand même lé payer !

— Eh bah je t'épuise et tou dor. Bon deal non ? Sourit Nino.

— Tou viens vraiment dé té foutre dé mon accent ? Tou... Attend oun peu monsieur Lorbis. Répondit Elena avant de déchirer la chemise de Nino. Tou vas voir qui va épouiser l'autre.

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