Chapitre 48


** Point de vue Aaron**



Je me versais un verre à boire après avoir versé un verre à Elena, la laissant rejoindre Nino alors que j'allais me poser à côté de Carlos en m'allumant un mélange.

— Faudrait qu'on aille la voir aussi. Soufflais-je à Carlos

— Oui. Tu veux maintenant ?

— Au moins ce sera fait. Ricanais-je doucement en me grattant la nuque.

— Très craquant. Ricana doucement Carlos en l'embrassant. Vraiment.

— Tu te paie vraiment le culot de te moquer là ?

— Ça dépend de la punition si c'est le cas. Sourit Carlos.

— Tss. Allez.

J'allais voir Naëlle, squatté par un pirate forcément, lui demandant si on pouvait la voir et elle nous entraina dans le petit salon, refermant derrière nous.

— Un souci ?

— Non non... C'est juste par rapport au mariage. Soufflais-je.

— Oh, d'accord. Dis moi.

— En fait, j'en ai parlé avec Carlos, et j'aimerais vraiment pouvoir le faire ici et... Que ce soit toi qui la diriges.

— Oh.

Elle prit place dans le canapé, s'allumant une cigarette en laissant Hakan s'asseoir sur le canapé avec son jus de fruit.

— Je ne vois pas d'inconvénient pour la première demande mais pour la deuxième, tu sais que ça va être compliqué. Ça voudrait dire apposer la marque du clan sur Carlos, et ça va être compliqué.

— Qu'est-ce que cela implique ? Pour la marque, je veux dire. Demanda Carlos.

— Tu t'engage à respecter notre code et nos règles. Répondit Naëlle.

— Je pense après je peux me tromper mais... Je crois que c'est déjà le cas. Je suis quelqu'un de loyal et je suis aussi respectueux des règles et des codes quelques soit le clan. Mon cas, je le sais est à part car je ne fais pas partie d'un clan réellement car ma loyauté mise à part pour l'homme que j'aime, n'est que pour Elena, en tant que personne et non en tant que patronne d'un clan. Porter votre marque est une grande responsabilité et un grand honneur. Je pourrais très facilement vous jurer loyauté si celle-ci n'était pas déjà engagé envers Elena. Je ne porte aucune marque mais je sais que c'est important pour Aaron que ce soit vous qui dirigiez notre union et j'ai beaucoup de respect pour vous aussi. Alors si porter votre marque n'implique que le respect de votre code et de vos règles, je crois que cela ne posera pas de problème. Pas pour moi.

— Je dois voir avec Elena et Diego tout de même. Ce sont des circonstances particulières qui sont une première pour moi je dois le reconnaître.

Elle prit le temps de réfléchir, posant son regard sur moi tout en fumant.

— Après il est certain que ta place même a toujours été à part même si ta loyauté au clan est totale.

— Ma loyauté est envers toi, et au-dessus de tout. Je ne l'ai jamais caché, et j'ai affronté ces mêmes chefs qui sont toujours là avec Nino. Répondis-je avec sérieux. J'ai admiré ce clan dès que j'en ai entendu parler, mais tu sais très bien que ma loyauté à toujours été pour toi. Tu m'as permis de venger ma famille, tu m'en as offerte une nouvelle en me permettant de toujours suivre les voies que je voulais librement. C'est toi qui m'as emmené ici la première fois, qui m'as permis d'avancer dans ma propre vie. Ici ou en Sicile, ça m'importe peu tant que c'est avec vous, mais j'aimerais vraiment que ce soit toi qui la préside.

Elle hocha doucement la tête, se rallumant une cigarette en réfléchissant.

— Je peux lui mettre ma marque. Enfin, celle que tu as toi. Si ça te va bien sûr Carlos. Reprit Naëlle au bout de quelques minutes.

— Je la porterai avec un grand honneur et je m'engage à toujours respecter votre code et vos règles. Souffla Carlos en hochant la tête. Je... Dois-je mettre un genou à terre ou prononcer des mots précis pour ça ?

— Un genou à.. Tu sais que mon mari va pas être d'accord si tu fais ça hein ? Pas bonne idée ça. Pourquoi tu...

— Il y a certains rites dans les clans. La Cosa en a un lorsqu'elle prend un nouveau membre et... Je sais pas ce qu'il faut faire dans le vôtre pour... Quand on reçoit votre marque. J'veux pas de problème avec votre mari. C'est pas... enfin vous voyez ou je continu de m'enfoncer ? répondit Carlos en se grattant le front.

— Quand on entre dans le clan, il y a l'entretien sous sérum avec moi. Mais ça m'apprendrait pas grand-chose avec toi déjà. Après, la marque comme Aaron a ou d'autres, est un symbole de confiance que j'ai envers eux, elle contient une promesse aussi qui est entre la personne et moi. Mais si je dois honnête... je n'ai pas d'intérêt à te tester. Je sais déjà qui tu es, ta façon de penser et d'être. Si j'avais eu une promesse à te faire ça aurait été de t'aider à te venger, mais c'est déjà accompli.

— Oui et c'est une chose qui a beaucoup d'importance pour moi. Souffla Carlos. Je ne sais pas quelle promesse je peux vous faire en retour si ce n'est déjà celle d'être là pour vous quel que soit le moment où vous auriez besoin. Vous n'avez qu'à me dire ce que vous attendez de mon engagement.

— Eh bien, c'est surtout ton engagement envers Aaron donc je pense que tu le sais mieux que moi. Ricana Naëlle.

— Celui-ci est total et sans réserve. Souffla-t-il. Mais... je... je ne dois pas vous faire une promesse à vous aussi ?

— Juste veiller sur Sweetie, mais c'est ce que tu fais déjà. Ricana Naëlle avant de se lever. Allez mon acrobate, retournons voir papa.

Je la remerciais avant qu'elle sorte du salon, m'allumant une cigarette avant de ricaner doucement.

— La marque de la patronne hein. Elle doit vraiment t'apprécier l'air de rien.

— Ah ouais ? sourit Carlos en se grattant la nuque, à la limite de rougir. Tu sais, je ne mentais pas quand je disais que c'était un honneur. Mais... vous n'avez pas tous cette marque ?

— Chaque dragon que tu peux voir sur les chefs est unique à chaque fois. Mais je ne suis pas rentré dans le clan comme Nino par exemple. Il a été repéré par Naëlle, mais Jo et Luc lui ont fait leur marque pendant qu'il était encore au Santa Sangre et qu'elle était sur New York. Une fois arrivé ici, il a dû passer par un entretien avec chaque chef de l'époque et être testé. Moi, j'ai fait ma demande à l'époque directement à elle, et j'ai eu mon entretien avec elle en effet. Elle m'a embarqué avec Nino pour la fameuse première mission avec les ombres, et elle en a profité pour nous former comme elle le voulait. Un vrai calvaire, mais j'ai appris à résister même aux tortures du clan. J'avais son dragon sur ma peau, et je n'obéissais qu'à elle. C'est pour ça que pendant des années, quand elle s'est fait passer pour morte, ils considéraient à juste titre que j'étais un homme de la patronne, mais pas du clan.

— Ça veut dire que... Donc si c'est sa marque que je porte, ce n'est qu'envers elle que je m'engage, pas au clan. C'est ça ?

— Oui. Après certains n'ont pas cette marque mais le sont tout autant. John, Shiro, les démons.. Les ombres aussi et sûrement bien d'autres.

— C'est une grande marque de confiance pour moi. C'est... Sache qu'il n'y aura aucun problème pour moi si les autres chefs voulaient quand même me tester ou même me torturer. Si cela posait un souci.

— Ils n'ont rien à y redire surtout. On parle de la patronne. Ricanais-je. Et la torture, c'était parce qu'elle avait disparu du clan et que nous étions avec elle à ce moment là, alors quand on est revenu, on était les seuls à pouvoir les aider à la retrouver. Sauf qu'on avait juré de garder le silence auprès d'elle.

— Oh d'accord. Je comprends mieux. Ricana Carlos. J'avais cru que ça faisait partie du rituel. Quel con.

— Bah, c'est sûr que les nouveaux qu'elle a pris chez les démons ont dû avoir droit chacun à une session avec elle, mais bon... En passant derrière fantôme, c'est rien qui a dû leur faire peur.

— Non. Clairement. Ricana-t-il. J'ai pas été très tendre non plus à l'époque.

— C'est pas dans son caractère non plus crois-moi. C'est vraiment un monstre quand elle le veut. Grimaçais-je.

— C'est juste un putain de leader surtout. Sourit Carlos. Et il faut parfois être un monstre plus qu'un Farfadet. Nous avons tous un monstre ou un démon en nous. Certains le maitrise plus que d'autres et font la différence. Mais je suis sûr que l'équipe a apprécié et est très satisfaite d'avoir rejoint les démons.

— Ils doivent s'éclater comme des gosses, ça c'est clair. Ricanais-je

— Ouais. Les connaissant, pas de doute. Ricana Carlos. Le plus compliqué aurait été avec Faucheuse mais avec Pavel c'est passé nickel. Je suis content pour eux.

— Encore, ils se sont assagis comparés au début.

— Et si nous allions manger cher futur époux. Sourit Carlos en se penchant pour m'embrasser.

— On a pas résolu si on le faisait ici ou en Sicile Monsieur McKinnon.

— Oh ! Oui c'est vrai. Et bien... C'est... Toi t'as pas de préférence ?

Carlos se gratta la nuque tout en réfléchissant.

— C'est en Sicile que je t'ai rencontré mais c'est ici qu'on a débuté notre relation officiel... Hm... La Sicile ?

— Le 27 septembre ? Demandais-je avec un sourire en coin.

— Le 27 ? Oh. Ricana Carlos. Oui. Ça me parait vraiment très bien.

— La vue de ce cul était vraiment sympa ouais. Souriais-je

— Pas que la vue, si je me souviens bien, monsieur le tactile quand il est bourré.

— Fallait que je vérifie si c'était aussi ferme que ça en avait l'air. Me dédouanais-je avec un grand sourire.

— Et du coup ? Ça l'était ? ricana Carlos.

— Ah j'ai pas pus bien tâter comme je le voulais mais j'ai déjà eu du bol de pas m'en prendre une. Ricanais-je.

— Bah j'étais persuadé que t'étais bourré. Vicieux mais plutôt malin.

— J'ai pensé au oups j'ai glissé mais c'était vraiment pas discret comme tentative.

— Non. Ça n'aurait pas fonctionné pareil. Ricana Carlos. On ne m'avait encore jamais fait le coup mais heureux que mes fesses ont pu attirer ton regard.

— Je devais clairement pas être le premier pourtant.

— Pas mal à mater. Homme ou femme. Mais jamais personne n'avait... tâter. Ricana-t-il. Je ne crois pas être quelqu'un qu'on drague.

— Tâter le vigile en même temps c'est risqué. Riais-je. Et quand tu bossais pas ?

— Quand je... Oh. Quand Elena restait chez elle ? Et bien, ce que je continue de faire. Détente, sport, ma sœur... Je ne sortais pas. Et pour l'alimentaire... disons que c'était compliqué vu que je bossais dans le club. Ricana-t-il. Une fois j'ai viré un mec et ce n'est qu'après qu'Elena m'a dit que ce n'était pas pour elle qu'il était venu alors imagine mon taux de drague.

— J'ai vraiment eu du bol en fait ! Riais-je.

— Bah vous étiez les invités d'Elena et accompagnés Carla. J'avais déjà échangé quelques mots avec Nino. Du coup je n'étais pas en mode chien de garde. Et je dois avouer que j'ai beaucoup aimé ton regard de connard joueur, sans compter le fait que... Physiquement... J'aimais beaucoup aussi.

— Le côté connard est très maitrisé chez toi aussi je te signale. Monsieur je roule une pelle sans prévenir.

— Tu m'avais pris pour une proie et j'étais encore très sensible après t'avoir vu dans la salle. Ce soir-là, c'était Fantôme.

— Sensible ? Ricanais-je. Maintenant je bande et t'es reparti. Même Hakane en revenait pas qu'un mec se choppe ce culot là !

— Bah le risque en valait la peine de mon point de vue. Ricana-t-il. On ne m'avait jamais autant énervé et ton comportement m'a plus excité qu'autre chose. Au pire j'allais me prendre une droite.

— Pour ma défense, Nino s'est fait pourrir royal aussi quand je suis remonté. On me dit de pas toucher et on m'envoie le mec au sous-sol. Magnifique.

— J'étais pas au courant qu'on t'avais dit ça et moi je te croyais... en couple. Alors craquer n'était pas une option. Mais c'était vraiment de plus en plus compliqué à gérer.

— Ça aurait été gérable si j'avais pas été énervé et eu ma dose de sang.

— Gérable peut être mais combien de temps... ricana Carlos. Je mentirais si je disais que tu ne me plaisais pas déjà. Alors le mec que je trouve sexy de base se retrouvant couvert de sang en boxer... Bordel. Putain de vision. Mon côté très sensible surement.

— Vu comment tu sentais l'envie, ouais, ton côté très sensible c'est clair. Ricanais-je.

— Je contrôle pas cette partie, j'avoue. Ricana Carlos. Ce n'était pas... habituel pour moi. Aaron Powell m'a retourné la tête et Sweetie m'a vraiment beaucoup excité. Combinaison dangereuse pour Fantôme. J'ai vraiment dû me faire violence pour pas te plaquer contre le mur ce jour-là au sous-sol.

— J'en ai vraiment chier pour me contrôler, et j'ai réussi parce que Nino m'avait dit de pas toucher. Et j'ai mis un moment à réussir à me canaliser assez pour ressortir de la pièce.

— Tu sais pourquoi Nino t'avait demandé ça ?

Je le regardais en coin, hochant finalement la tête.

— Parce qu'il avait bien compris que tu me plaisais, et vu le bordel que c'était l'histoire avec Arno... Il avait pas envie qu'on me fasse encore souffrir. C'était suffisamment rare que j'ai de l'intérêt pour un mec pour que ça se remarque. Il a pas fallu longtemps à Naëlle et Nino pour le capter. Le lendemain même de la boite de nuit j'étais grillé.

— Oh. Souffla Carlos. Et je dois avouer que vous ne me connaissiez pas suffisamment. J'aurais pu être un autre de ces connards. Je comprends.

Carlos m'observa, gardant son regard dans le mien.

— Tu... Tu n'aurais jamais fait le premier pas si je n'étais pas venu te rejoindre sur le parking ?

Je pris le temps de réfléchir, soupirant finalement en posant mon regard sur le plafond tout en fumant.

— Non. J'aurais sûrement été à la salle de sport avant d'aller faire du nettoyage. Et j'aurais sûrement tout fait pour m'occuper l'esprit en me disant que ça allait me passer. J'avais déjà un mec qui trainait son cul partout, jaloux comme un con de la place de Naëlle alors qu'il frétillait toujours sur Luc. T'étais un connard très excitant ça c'est clair, mais ça me donnait pas le droit de te mettre dans ce genre d'histoire. Tu me plaisais sérieusement alors que j'étais avec quelqu'un. J'aurais été du genre à fuir je sais pas où pour me convaincre que je gérais ça. Et elle serait venu me retrouver pour me passer une soufflante ou Nino... Outch.

— Alors je ne regrette pas d'avoir eu ce culot. Souffla Carlos en posant sa main sur ma joue. Et je te promets de ne jamais te faire regretter tout ce que tu me donne. Et ça même sans la menace de mort de Mila. Sourit-il. Tu es la personne la plus importante pour moi. Je veux être celui qui mérite de t'avoir auprès de lui et je ne ferais jamais rien qui puisse te faire souffrir. C'est une des promesses que je peux te faire Aaron Powell.

— Je ne regrette pas que tu l'ai fait non plus. Lui souriais-je. Je n'ai jamais regretté ce que j'ai pus vivre avec toi.

— Et je ferais tout pour que tu n'es jamais à le regretter. Je... Bordel je parle encore trop. Ricana-t-il doucement. Ça je crois que ça ne changera pas. Je risque de mettre les pieds dedans pendant encore de longues années. Mais je veux que tu saches que... Enfin... N'hésite jamais à me dire si une chose que je fais te déplais ou te blesse. Je suis... depuis toi en tout cas, devenu jaloux ou peut être territorial mais je peux travailler dessus si cela te dérangeait. Et je ne parle pas de ta relation avec madame Napoli, ça n'entre pas dedans et n'a rien avoir. C'est surtout pour les autres. Personne n'est parfait mais je veux l'être pour toi, avec mes qualités et mes défauts.

— Oh le coup des strings était pourtant très drôle, même si j'ai pas du tout compris ce que tu foutais sur le coup. J'aurais dû penser à une connerie de Nino et Luc.

— J'ai même pas réfléchis au fait que ça pouvait être une connerie. J'avoue avoir foncé directement sans chercher. Je ferais plus attention à l'avenir.

— Bah je suis étonné que ça ait fonctionné surtout.

— On m'aurait demandé, j'aurais pu affirmer que je n'étais pas comme ça. grimaça-t-il. Je suis hyper protecteur et apparemment jaloux. Et j'ai évité de commenter la réaction de monsieur Napoli concernant les strings parce que très honnêtement, je ne suis pas sûr que je n'aurais réagit comme lui.

— Je vais éviter de te montrer ce que j'ai reçu ouais.

— Tant que tu me dis pas de qui ça vient, je peux gérer. Je suis l'homme d'un dragon mais aussi celui d'un batteur célèbre. C'est à moi de contrôler ça. Je veux pouvoir tout partager avec toi alors au pire on fera ça progressivement. Pas les strings tout de suite hein. Ricana-t-il en se grattant la nuque.

Je sortis mon téléphone, allant dans mes mails afin de trouver le listing.

— Pas les strings... J'ai reçu un tas de photo de candidats pour prendre ta place si tu veux... Ou.. des invitations... Des déclarations.. D'amour... Original. Marmonnais-je.

— Prendre ma... souffla Carlos avant de se redresser en prenant une profonde inspiration. Ok... Je... Oui. Je gère... C'est... souffla-t-il en retenant son craquage de nuque. C'est... spécial mais je vais gérer.

— Photo sexy.... Tu veux voir ? c'est en pièce jointe.

— Pho... en pié... Je... Non. Ça ira je pense. Souffla-t-il en craquant finalement sa nuque. Pas... Non, c'est bon. Je... Ok. J'suis pas très... Je gère pas encore hein. Mais... Je... Qu'est ce que tu appelles par photo sexy ? Bordel, maintenant j'ai peur de la réponse. souffla Carlos en se frottant le visage.

— Aucune idée, c'est ce qu'ils ont notés eux. Ricanais-je en nous faisant rejoindre la salle à manger.

Je pris place à table, lâchant un « oh » en ouvrant le ficher.

— Sexy c'est très... Pas vraiment... C'est ça. Montrais-je à Carlos.

— Oh bordel ! s'écria Carlos en retenant sa main au-dessus du téléphone.

Il palpa aussi vite son pantalon prit attrapa son paquet de cigarette avant de se lever.

— Je... je vais fumer et je reviens.

— Oh y'a un écossais.. Lâchais-je en regardant les photos. Fin si ça a un.. Bébé kilt... c'est écossais ?



Carlos finit par prendre le téléphone puis le glissa dans une poche avant de s'allumer une cigarette.

— Je... Je gère pas encore.... Je... Fumer. J'vais fumer.

Il s'excusa devant les têtes interloquées de la table puis sortit rapidement de la salle.

— Ecossais... bébé kilt... Putain de... Bordel. Marmonna-t-il en gaélique.

— Y pianote dur. Commenta Naëlle.

— Jpeux dire adieux à mon tel c'est ça ? Lui demandais-je.

— Bah si c'est le mail de ce qu'on a reçu par les fans... Ouais. Ria Cole.

— Oups. Ricanais-je.

— L'écossaise est jaloux ? Ricana Naëlle. Oh ça me rappelle le coup du concert !

— Bah on en reparlait justement. Amenant à lui dire que j'allais éviter de lui dire ce que j'avais reçu, et au final j'ai pas pus m'empêcher. Réaction très drôle d'ailleurs, je m'y attendais pas.

— Bah il a pas encore envoyé des hommes. C'est bon signe. Ricana Elena en regardant son téléphone.

— C'est jamais que des photos. Ricana Angélina. Très sensible l'écossais.

— Je ne ferais aucun commentaire perso. Souffla Carla.

— Moi non plus. grogna John.

— Y va pas envoyer des hommes quand même ? Vérifiais-je en me tournant vers Elena.

— Tou veux oun pourcentage dé risque qué oui ? sourit Elena. Vou son état en sortant et si il redescend pas rapidement... Jé dirai que la possibilité qué jé reçois une notif de déploiement est à 80%. Mais lé pourcentage peut diminouer ou... Monter.

— John... Juste supposition... Vraiment juste une supposition... SI Naëlle recevait des photos sexy de fans.. Tu.. Ouais t'enverrais toi..

— Total. Confirma Naëlle.

— Ça craint.

— Ça dépendra de la photo. Possible que je me déplace moi-même ouais. Histoire d'être sûr de lui faire bouffer son téléphone. Grogna John en sicilien.

— Une photo de mini.. Ok respire. Elle a pas reçu ça.

— Oh. Sourit Elena en regardant son téléphone alors que Karel et Shal sortait les leurs. Oune demande dé sourveillance ça compte ? ricana-t-elle.

— Nan sérieux. Merde ce mec. Ricanais-je en me levant. Il va pas me refaire le coup du photographe non.

— Personne ne m'a demandé mes lames cette fois. Ricana Carla. C'est déjà ça.

— Oui enfin, oune demande dé sourveillance par dix hommes jouste pour oun fan, c'est oun peu beaucoup quand même. Ricana Elena.

— C'est sur qui ? Demandais-je en m'approchant de Karel.

— Sur... souffla Karel en montrant son téléphone à Aaron. L'écossais pervers. C'est comme ça qu'il l'a nommé.

— Oh... Mini Kilt... Hm... Bah le mec a tenté hein... Il a dû retenir mon j'adore l'écosse...

— Il aurait pus retenir que t'as dit ça après avoir roulé une pelle à filou surtout. Ria Naëlle.

— Un point pour Naëlle. ricana Carla.

— Euh Elena... Souffla Karel en regardant à nouveau son écran.

— Oui. Eclata-t-elle de rire en montrant son téléphone à Nino. Il vient dé mettre oune prime pour qu'on loui rapporte lé service trois pièces.

— Oh. Il a dû en envoyer plusieurs.

— Rip le faux écossais. Ria Naëlle. Envoie Elena. Jvais me faire un écossais.

Elena continua de rire tout en transférant le mail à Naëlle alors que Shiro venait de prendre place, le sourire bien large.

— Oh... Shiro sérieux ? Soupirais-je avant de sortir de la salle à manger.

Je rejoignis Carlos sur le perron, attrapant mon téléphone avant de regarder Carlos.

— Tu te l'ai transféré ? Sérieux ? Hallucinais-je.

— Je... C'est... J'ai... Ouais. Répondit-il en grimaçant. Et j'ai peut être... demandé à des hommes de... C'est... Mais que celui-là. C'est... Je gère pas trop celui-là. Y a... y a quand même une dizaine d'envoie. C'est... C'est surement un malade tu vois.

— Rentre manger. Soupirais-je

— Mais... souffla Carlos avant laisser tomber sa tête. Ok. Désolé.

Il me rendit mon téléphone en gardant la tête baissée puis retourna dans le hall.

— Une prime pour le service trois pièces... Sérieux. Soupirais-je. Tu gère bien en effet.

— J'ai dit que je gérais pas tout. Et puis il a qu'à pas exposer son service s'il veux pas le perdre. Y a que des malades pour envoyer ça. Ils font quoi après, ils viennent à poil dans vos loges ou devant chez leurs stars. Des grands malades.

— Bah je peux lui donner rendez-vous si tu veux.

— Ok, si tu me laisse m'en occuper. Sourit Carlos. J'ai une nouvelle playlist à tester en plus.

— Moi je me pose une question... Intervint Naëlle. L'écossais, c'est bien Carlos non ?

— Oui. Confirma Cole. Pourquoi ?

— Pourquoi c'est le mail d'Aaron du coup ? Continua Naëlle l'air de rien.

— Oh. Fouineuse. Marmonnais-je en allant m'asseoir.

— Hein ? Attend, attend monsieur Powell. C'est quoi cette histoire ? souffla Carlos en levant un sourcil.

— Un filtre de sécurité ça s'appelle. Répondis-je l'air de rien.

— Un filtre de...

— Ça veut dire que tu as aussi tes propres malades mais que ton homme s'en occupe. Ricana Carla.

— Mes prop... Non ? Sérieux ? Et tu me fais le coup de la surprise que j'ai fait transférer le tiens ? Vous avez un sacré culot monsieur. s'offusqua Carlos en croisant les bras.

— T'as déjà lancé un contrat sur mini kilt je te signale ! Me défendis-je.

— Et t'en as buté combien toi ? demanda Carlos en se penchant vers Aaron en gardant un sourcil levé.

— Y sont pas mort. Rétorquais-je fièrement.

— Bah mini kilt non plus. rétorqua Carlos à son tour.

— Tout va bien du coup.

— Oh non non non. Tu vas pas t'en sortir comme ça. Tu viens de me faire la morale pour l'écossais pervers et moi je me sentais coupable de pas gérer alors que tu gère pas plus que moi. C'est même plus être fourbe ça... C'est... Tien, j'ai même pas de mot.

— C'est vraiment très mignon. Se moqua Angélina. A se demander qui est le plus jaloux. Hm... Je lancerais bien un pari mais cette salle doit être rempli de couple du même genre. Ricana-t-elle.

— J'peux pas te contredire. Souffla Carla en haussant les épaules.

— Continue de te moquer et t'es privé de jeux la chieuse. Ricana Naëlle.

— Je t'ai pas fait la morale. Niais-je

— Tu... Oh bordel. S'offusqua de plus belle Carlos. C'est... Bordel. Tu vois j'ai toujours pas les mots là. J'vais... Euh non rien. J'vais manger hein.

— Tu les a mis où ? Demanda Hakane l'air de rien.

Je relevais la tête de mon assiette en me pinçant les lèvres.

— Chez les sauvages. Z'avaient faim. Finis-je par avouer.

— Chez les... Oh mais... Non. Sérieux ? souffla Carlos.

— J'adore l'idée. Sourit Shiro.

— Quoi ? Voulaient un écossais, bah ils en ont eu. Me défendis-je. On m'a dit pas buter et pas torturer. Je suis bon.

— Ouais grave. Sourit Shiro en hochant la tête.

— Non mais... souffla Carlos en alternant son regard entre Aaron et Shiro. Je... madame Napoli. Vous... Non sérieux. C'est de la mauvaise foi ça. Non ?

— Heu... Bah... Je crains de ne pouvoir aider vu que je me suis déjà fait griller pour les journalistes. Mais l'idée est pas... C'est pas bien.

— C'est... pas bien ? bloqua Carlos en regardant Naëlle.

Elena finit par craquer en éclatant de rire en même temps que Carla et Shiro alors Carlos restait bloquée.

— Tu demandes vraiment à celle qui a pourri la vie entière de deux journalistes qui bavaient sur John son avis ? Sans compter qu'on a en eu une des deux dans le sous sol et la colombienne du studio de prod en sicilienne ? Ria Peter.

— Je... Oh. Souffla Carlos en tournant la tête vers Peter. Vu comme ça... effectivement. Je... du coup c'est... C'est gérable ou pas ce genre de chose ? Non, parce que je veux bien essayer mais si c'est pas possible, j'vais pas non plus me faire violence pour ça.

— Bah c'est juste des photos. Ricana Shiro. Enfin j'dis ça, j'en sais rien.

— Parce que toi t'es pas jaloux ? ricana Carla.

— Bah... Non. Enfin, je crois pas. Si c'est le truc des photos non. Je sais pas donne un exemple.

— Un exemple ? Oh. Euh.. ricana Carla en commençant à réfléchir.

— Mauvaise idée ça va énerver John. Soufflais-je à Carla.

— Je peux bloquer le temps de la conversation. Souffla Shiro en haussant les épaules. J'ai dû faire bien... rien. Mais je ne crois pas l'être. Après suffit de demander à mon Dragon.

— Si elle reçoit des... photos de femmes ou d'hommes à poil ou encore des demandes en mariage et juste des propositions de sexe... Y a plein d'exemple. Demanda alors Carla.

— C'est juste les regards ou les attitudes qui vont l'énerver, mais jaloux c'est pas son genre non. Répondis Hakane.

— Ah ouais ? s'étonna Carla.

— Et comment vous... Comment vous faites ça ? demanda alors Carlos à Shiro.

— Comment je fais quoi ? Tu sais que tu deviens plus bizarre que moi ?

— Certaine personne sont pas jalouse de nature. Confirma Peter. Après pourquoi être jaloux quand tu sais qu'elle va buter le dragueur avant que t'ai le temps de réagir.


Je ricanais dans ma main, toussant pour masquer mon rire.

— Bah y a ça et puis moi j'adore quand elle les bute. Sourit Shiro. Après je peux aussi te demander pourquoi.

— Pourquoi ? répéta Carlos.

— Bah oui. Pourquoi tu serais jaloux ? C'est ton homme et même bientôt ton mari officiel. C'est toi qui est avec lui et tu as confiance non ?

— Oui.

— Bah alors ? souffla Shiro en haussant les épaules.

— Je...

— Présenté comme ça, c'est super logique. Souffla Carla. J'suis... Ouah. T'es... T'as vraiment pas mal de différence avec John au final. Plus que ce que je pensais.

— Même logique, c'est... C'est pas un truc que je réfléchis. C'est... c'est plus une réaction en fait. Expliqua Carlos.

— Bah justement quand tu convoite la femme mariée, t'assume. Marmonna Jo.

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