Chapitre 46. Tsaile



** Point de vue Naëlle**




Après que le groupe d'Angus fut reparti de Los Angeles, la demeure avait terminée de préparer leur attaque en Colombie, se soldant par un nettoyage rapide de trois jours. Evidemment, Carlos rentra avec ses invités et en profita comme à son habitude, finissant par clore définitivement sa vengeance. La Cosa avait elle aussi put clôturer son grand nettoyage après un recensement total du clan avec résultat ADN a l'appui. Toutes traces Amaro, enfants illégitimes compris avait donné lieu à un examen complet du potentiel risque pour le clan et certains dossiers furent soigneusement archivé par Elena et Carlos lorsque cela ne présentait aucun risque, ne communiquant pas forcément le résultat à tous.

Février et Mars furent marqué par les anniversaires de John, Shiro et le mien. On se fit un cadeau commun, participer à une course de Stock Car sur le circuit Las Vegas Motor SpeedWay. Peter, lui, avait offert au Samurai et au Demon, un magnifique appareil photo qui fut aussi vite grandement utilisé sans surprise. Nous étions maintenant en avril, et aujourd'hui marquait notre arrivée de à Tsaile où nous allions célébrer notre union à la tradition amérindienne avec Maikan en maître de cérémonie. Voulant que cela reste intime et familial, nous étions partis avec les enfants, Angelo, Diego, Jo, Carla, Luc, Peter, Cole, Angélina, Nino et Aaron.

Nous étions arrivés Tsaile en début d'après-midi, débarquant avec les chevaux. On se chargea de les libérer avec John dans l'immense zone clôturée alors que la majorité prenait possessions des préfabriqués que Diego et Luc avaient fait venir pour l'occasion.

— Pour les chevaux manquants nous en emprunteront à Maikan si on fait tous une balade. Ils ont l'air d'aimer l'idée d'avoir changé de lieux de balade.

— De grands espaces respirant la totale liberté, ils ne peuvent qu'aimer. Ricana doucement John. Et l'idée de la balade me plait tout autant.

— Oui. C'est plaisant à regarder. Souriais-je.

Il enroula tendrement ses bras autour de ma taille en me souriant, posant son regard dans le mien avant de se pencher pour m'embrasser.

— Tu es heureuse, Izanami ?

— Ça fait étrange d'être ici et de voir nos chevaux galoper sur ces mêmes terres... De se dire que l'on est ici pour se marier aussi. Je ne pensais pas pouvoir le faire un jour.

— Je suis heureux que l'on puisse faire ça ici. Pour toi et pour tout ce que ce lieu peut représenter... On aime te savoir bien et... heureuse. C'est un cadeau merveilleux pour nous de te voir sourire tu sais. Souffla-t-il tendrement. Quoi que tu ais encore envie dans ce monde, nous voulons pouvoir te le donner.

— Et vous alors ? Ricanais-je doucement.

— Nous ?

— C'est une question trop compliquée pour Monsieur le samurai et le petit démon peut-être . Mes excuses. Ricanais-je en haussant un sourcil.

— Non... C'est pas... souffla John avant de ricaner doucement. C'est... Nous sommes heureux d'être là avec toi, de partager ta vie comme nous l'avons toujours voulu, si c'était ta question.

— Je suis très heureuse que vous partagiez ma vie. Souriais-je en caressant tendrement sa joue.

— Tu es ce plus, ce toujours plus que je voulais sans savoir ce que c'était vraiment. Aujourd'hui je peux le dire, c'est simplement toi et le plus que tu m'apportes chaque jour. Souffla-t-il tendrement en venant poser son front contre le mien. Je t'aime Izanami.

— Hey les amoureux ! sourit Carla en venant vers nous. On a le droit à une petite visite ?

— C'était étonnant que tu tiennes en place encore. Ricanais-je. Mais tu sais que Diego est sûrement le plus adapté vu qu'il connaît mieux la ville. Il est venu bien plus souvent que moi.

— Oh ok, je vois. Dans ce cas je vous laisse vous dire tes trucs trop mignons. Ricana-t-elle en faisant demi-tour pour aller voir Diego. Je m'incline quand même devant la technique.

— Bah c'est surtout que tu dois aussi convaincre ton cheval de la balade Carlita. Ricanais-je en haussant un sourcil.

— Papa ! J'ai besoin de toi ! s'écria aussi vite Carla après avoir ricané.

— Si y en a bien une qui ne changera jamais c'est bien elle. Ricana John en secouant la tête.

— Si tu veux te balader, tu convaincs ton cheval toi-même. Rétorqua Diego sans bouger.

— Papaaaa ! gémit Carla avant de bifurquer vers l'enclos.

— Brave petite. Riais-je doucement.

— Bien. Et toi. Que veux-tu faire ? sourit John en ramenant son regard sur Naëlle.

— On va attendre de voir combien de temps elle met bien sûr. Ricanais-je

— C'est pas des photos qu'il va falloir c'est une vidéo alors. Ricana John en relevant la tête pour observer sa sœur.


Carla passa alors la clôture après avoir récupéré un sac de pomme puis s'avança plus près des chevaux, se faisant suivre par Susanoo, Divine et leurs troupes. Angélina monta alors pour savoir, ricanant en l'observant faire. Carla passa alors un moment à distribuer ses pommes qui avaient un réel grand succès puis finit par repartir avec une légère moue, faisant aussi vite éclater de rire sa cousine.

— Tu peux pas m'aider toi au lieu de rire. Râla Carla en montrant son sac vide.

— Pourquoi tu veux que je t'aide, t'en à un qui te suit. Ria Angélina.

Carla leva alors les sourcils avant de tourner la tête puis étira un sourire en revenant vers le cheval en question.

— Salut toi. T'as eu pitié de moi ? souffla-t-elle doucement.

— Où alors il vient voir si tu te ravitaille. Ria Angélina.

— Mauvaise langue. Ricana Carla

— Plus de pommes les voraces. Vous avez pété le score là. Ricanais-je.

— Hey ! s'exclama Carla alors qu'Apple faisait demi-tour.

— Eh ouais... Estomac sur patte un jour, estomac sur patte toujours.


John ricana en regardant ses chevaux faire et Angélina se décida à venir aider Carla. Elle s'avança dans l'enclos, venant tranquillement caresser les chevaux puis vint prendre la main de Carla pour la tendre vers eux. Ce fut Dolce qui céda finalement et Carla ne se fit pas prier pour monter.

— Eh bah. C'était pas gagné. Ricana John.

— Papaaa ! C'est bon ! sourit Carla en avançant avec Dolce vers Diego.

— C'est bon ? Donc nous y allons en l'état ? Demanda Diego l'air de rien.

— Euh en l'état ?... C'est mieux si on met une selle. Sourit-elle en grimaçant. Tu m'aides ?

— Elle a peur que si elle descend, son cheval part ? Ricanais-je.

— Très clairement. Oui. Ricana John.

— Tu sais que tu peux descendre et l'amener vers le matériel pour l'équiper, Carlita ? Il va pas te lâcher, c'est pas dans son caractère.

Carla tourna la tête vers Naëlle puis descendit de Dolce en se pinçant les lèvres, avant de l'amener tranquillement vers la sellerie.

— Bonne patte. Ricana doucement John.

— Je ne sais pas le pire. Qu'elle ne l'ai toujours pas compris, ou que son frère ne se donne pas la peine de lui dire ? Ou encore que Diego la laisser ramer ? Ou que.... Vous êtes désespérant en fait.

— Tu ne l'as pas aidé non plus. ricana John en levant un sourcil.

— Elle a pas demandé d'aide.

— Alors je répondrais pareil. Ricana-t-il.

— T'aurais pas bougé même si elle t'avait demandé menteur. Ricanais-je

— On le saura jamais. Sourit-il en haussant les épaules.

— Si. Je vous connais.

— Mieux que n'importe qui. Ricana-t-il. Bien, et maintenant. Tu veux faire quoi ?

— Allez en balade bien sûr. Ricana

— Très bien. sourit-il avant de l'embrasser. Allons chercher nos chevaux alors.

— Eh ashkii, je crois que John croit t'avoir du premier coup. Ricanais-je

Susanoo leva la tête en redressant ses oreilles et John s'avança de quelques pas en le regardant avant d'amener ses doigts à sa bouche et se fut Shiro qui siffla, faisant s'approcher son cheval.

— On va se promener. Ça te dit Saikõ no où je prends quelqu'un d'autre. Demanda l'air de rien Shiro.

— Petit soumis. Ricanais-je avant de siffler. Allez viens ma belle, ça a du te manquer de galoper ici.


Je m'allumais une cigarette en allant chercher le tapis, le posant sur Divine qui m'avait rejoint puis je montais sur elle, attendant les autres. Shiro laissa ensuite la place à John lorsque récupéra le tapis de selle et Susanoo lui piqua aussi vite avant de fuir en hennissant.

— T'es pas sérieux là ! râla John avant de soupirer.

— Fallait pas tricher. Souriais-je l'air de rien.

— Mais j'ai pas... Bon ok. souffla John en croisant les bras. Et bien pas de balade pour vous, monsieur je fais des différences.

— T'es mignon quand tu boudes. Ricanais-je.

John leva la tête pour me regarder tout en continuant de faire la moue puis ramena son regard sur son cheval qui venait lui tourner autour.

— Tu sais que si tu vexes celui qui est le plus sympa avec toi, t'auras deux pas sympa Ashkii ?

Susanoo releva à nouveau les oreilles avant de venir près de moi puis posa le tapis sur la tête de John.

— Ce cheval ne me respecte même pas. grogna John en récupérant le tapis de selle.

— Bah au pire, Shadow est partant.

— Très bonne idée. Souffla John en allant poser le tapis sur Shadow. On va aller faire un tour.

John monta ensuite dessus après lui avoir caressé l'encolure, amenant à un boudage de Susanoo qui tapa du sabot aussi vite en agitant la tête.

— Quoi, tu joues, tu gagnes ou tu perds. C'est le jeu non ? Il cède toujours à tes caprices contrairement à Shiro.

Angélina arriva ensuite avec Canaille alors que Susanoo continuait de bouder et Carla les rejoignit avec Diego.

— On est prêt. sourit-elle avant de lever un sourcil en regardant John. Tu... Bon, ok.

— Susanoo a l'air d'avoir perdu la bataille. Ricana Angélina.

— Bon allons-y. souffla John en donnant un léger coup de talon.


La promenade fut lancée et bien évidemment, Susanoo se joignit à la sortie, s'amusant à dépasser John et à lui tourner autour pendant le trajet, alors que notre samurai continuait de l'ignorer.

— Tu sais que la ville ira vite à visiter. Ricana Diego. Les alentours par contre, ça met beaucoup plus de temps.

— Tu as refait des promenades ici ? M'étonnais-je.

— Ça m'est arrivé oui. Parfois pour faire des rondes avec Maikan.

— On se fera une journée de promenade, il faudra équiper les chevaux en conséquence par contre. Et penser à la selle pour la majorité.

— On se laisse guider. Montre-nous papa. Sourit Carla.

Je caressais au passage Kirin qui venait à côté de sa mère, observant le paysage avant de tourner le regard vers John alors que Diego entamait le tour de la ville.

— Tu te souviens du lac ?

— Comment l'oublier. Sourit John.

— On se rejoins au Lac Didi. Lançais-je à Diego.

— Pas de problème. Sourit Diego.

— Allons voir ça alors. Allez Shadow.




Je lançais le galop avec Divine, Shadow la suivant aussi vite alors qu'on prenait un autre trajet, Kirin semblant s'en donner à cœur joie lui aussi. J'évitais de passer par la ville, préférant rester plus loin alors qu'on la contournait, parvenant au Lac vingt bonne minutes plus tard. Je descendis de Divine en ôtant son tapis, la laissant aller s'amuser alors que je m'allumais une cigarette.

— Le temps a passé depuis notre visite ici. Souriais-je à John.

— Oui. Certaines choses ont changé, d'autres évoluées. Sourit-il en reposant son tapis. Mais il y a aussi des choses qui n'ont pas bougé. Et cet endroit est toujours aussi... magnifique et paisible.

— C'est vrai. Tu n'étais ici qu'en vacance quand nous sommes venus. Tu n'es jamais reparti au final. Ricanais-je doucement. Depuis il y a eu un acrobate et.. au moins deux mariages.

— Oui. Tu m'as fait la surprise de m'amener ici et ça m'a beaucoup touché. Sourit-il. Il n'y a rien à ça que je voudrais changer. Une nouvelle vie a commencé pour moi le jour où je t'ai retrouvé, même si au final, c'est toi qui m'as retrouvé. Ricana-t-il.

— C'est toi qui es venu me retrouver aussi. Cette fois là en Finlande.

— Oui. Et je remercie Peter de m'avoir prévenu. J'aurais pu ne pas savoir et ne pas être là pour toi. souffla-t-il en s'asseyant au sol. Je m'en serais voulu et c'est à ce moment-là que je n'ai plus voulu être trop loin de toi.

— Je pensais que c'était une malédiction pour les hommes d'entrer dans ma vie. Soufflais-je en regardant les chevaux jouer dans le lac. Je ne voyais que des morts à perte de vue ou des hommes prêt à tout sacrifier juste pour moi. Et même le diable y avait laissé la peau. Je ne sais pas qui a le plus sauvé qui entre vous et moi. Souriais-je doucement en reposant mon regard sur lui. Probablement autant l'un que l'autre.

John se releva avant de venir l'enlacer, la serrant contre lui en plongeant un tendre regard dans le sien.

— Nous sommes beaucoup à aimer cette malédiction si ça en est une. Sourit-t-il tendrement. Je ne sais pas si nous t'avons sauvé et j'ai manqué à ma promesse de ne laisser personne te faire du mal. C'est une chose que je vais devoir apprendre à me pardonner. Mais cela n'arrivera plus.

— Et tu ne pouvais pas prévoir toi non plus. Tu as bien plus souffert de tout ça. Murmurais-je en caressant sa joue.

— Oui. C'est une souffrance et un sentiment de... trahison que je refuse de ressentir à nouveau. Je ne laisserais plus personne entrer ainsi dans ma vie. J'ai été aveugle et faible mais la leçon est prise. Souffla-t-il en posant son front contre le sien.

— Je sais, je comprends. Souriais-je. Je ne peux pas t'en vouloir de t'être refermé après tout ce qu'on a vécu. Mais je suis au moins contente que les parents Salvatore aient pus avoir la vérité et vous revoir au moins une fois. Pour le reste, nous verrons avec le temps, et puis il y a tout ce qu'on doit transmettre aux enfants.

— Ils ont perdu beaucoup eux aussi et je n'ai malheureusement aucun réel souvenir avec eux. Murmura-t-il. Mais oui, je transmettrai tout ce qu'il est possible de transmettre à nos enfants pour leur bien comme pour leurs protections contre ce monde. J'espère leur apporter autant qu'ils m'apportent.

Je tournais la tête en entendant arriver, ricanant doucement en voyant arriver la troupe.

— Ça a été ?

— Oui, on a de la chance, c'était calme à cette heure-ci. Sourit Diego en descendant de Sun.

— C'est vraiment très joli et calme. Sourit Carla en arrêtant Dolce.

— Cet endroit est vraiment superbe. Sourit Angélina en tournant la tête tout autour d'elle. C'est incroyable.

— Oui, ce sont des terres sauvages où l'on se sent plus libre que jamais.

Je riais en voyant Shadow tourner, devinant que Monsieur cherchait l'ombre.

— Ouais garçon, dur à trouver là hein. Ricanais-je en le voyant se foutre à côté d'un buisson.

— J'avoue que c'est pas le plus simple pour lui. Ricana John.

— Contrairement à Sun. Riais-je. Et je crois que Kirin adore l'idée de ce lac... Même si je crains le nettoyage de la troupe après...

— Oh oui. Le retour va être bien plus poussiéreux. Ria John.

— Et notre Susanoo boude toujours ? ricana Angélina.

— Pour l'instant non, il est trop occupé à faire le fou avec Divine et Kirin. Et il doit se dire qu'il va faire le retour.

— Oh ! John va-t-il céder ? ricana Carla.

— John est-il connu pour ça ? sourit-il en coin tout en regardant sa sœur.

— Pas vraiment non. ria Carla.

— Il va être épique ce retour. Ricanais-je en fumant.



On laissa aux chevaux le temps de s'amuser, finissant par siffler le retour, Divine ne m'épargnant pas la roulade dans la terre tout comme les autres chevaux. Susanoo tenta le numéro de charme avec John, se faisant ignorer alors que John remettait le tapis sur Shadow avant de regrimper sur lui, me faisant doucement rire alors que je grimpais sur Divine. Le trajet du retour fut l'occasion de laisser les chevaux galoper, et on les laissa repartir dans l'enclos alors que les gnomes venaient de se réveiller.

Carla rejoignit Jo qui commençait à donner le biberon à leur fils alors que nous allions voir Iris et Hakan qui avaient été récupéré par leur grand-père, les deux grands restant près de lui.

— La sieste fut bonne ? Souriais-je en embrassant les deux.

On profita au calme du reste de la journée, passant la journée du lendemain en promenade avec tout le monde alors que nous avions emprunté des chevaux à Maikan pour compléter. Frimeur et Odin, les deux chevaux des jumeaux, effectuèrent ainsi leurs premières promenades avec nous, montés par les jumeaux, s'acclimatant assez facilement vu qu'ils se trouvaient avec le troupeau. Ils restèrent à proximité de Divine et Susanoo, ce qui allait très bien à leur cavalier. Vu la durée de la balade, nous avions opté exceptionnellement avec John pour une selle, Hakan ayant fini dans un porte bébé contre moi alors qu'Iris avait eu le droit à son harnais contre John. Pour le plus grand plaisir des deux, forcément.



On termina la promenade alors que la nuit était tombée, le ciel étoilé se révélant sans l'ombre d'un nuage alors que l'on s'était posé en haut d'une montagne.

— C'est vraiment magnifique. Sourit John en contemplant le panorama.

— Oui, vraiment. Souriais-je en caressant le crâne d'Hakan qui s'était endormi. C'était une journée vraiment très plaisante. Ça fait du bien.

— Oui. Depuis le temps que je rêvais de cette balade en famille, c'est vraiment le lieu idéal pour ça.

— On pourrait rester à regarder ce paysage pendant des heures. J'ai adoré cette journée. Sourit Carla.

— Impossible de ne pas aimer. Merci de nous avoir fait partager ça. sourit Angélina.

— Je n'aurais jamais pensé pouvoir refaire ça. Ça faisait longtemps. Sourit Luc en caressant les chevaux de Aylan.

— J'ai mal au cul, mais c'était une très belle balade c'est vrai. Ricana Angelo.

On resta un petit moment à discuter, lançant finalement le retour une petite heure après. On prit le temps de laver les gnomes, les couchants ensuite et je tendis une bière à John, m'installant à côté de lui en m'allumant un mélange.

— Je suis tellement heureux qu'on ait pu venir ici, en famille. Je ne pensais pas que cela me ferait autant de bien... souffla-t-il doucement après avoir bu une gorgée. Et ce sourire sur les lèvres des enfants... Ce que j'aime le voir.

— Ils ont l'air d'avoir vraiment aimé cette journée oui. Souriais-je. Même Carla a l'air de vraiment aimer être ici. Ça a vraiment l'air de lui plaire de découvrir où a grandi Diego.

— Oui. Elle a eu le regard d'une gosse toute la journée et elle ne quitte pas Diego d'un pouce. Sourit John. Je suis content qu'elle ait quelqu'un comme lui pour réel figure paternel.

Je hochais doucement la tête, m'appuyant contre John.

— C'est vrai que ça fait du bien. Et qu'en pense Shiro ?

— Que c'est un magnifique endroit mon amour. Souffla Shiro en posant doucement sa tête sur la mienne. Ce lieu te ressemble tellement.

— Il est quand même beaucoup plus tranquille que moi. Ricanais-je

— Oh j'imagine que parfois quelques tornades viennent briser ce calme aussi. Ricana-t-il doucement. Mais il reste sauvage et respire la liberté. Tout comme sa beauté peut aussi cacher certains dangers. Non vraiment, je maintiens les ressemblances.

— Hm. Pas faux. Ricanais-je.

— Ah tu vois. Ricana-t-il. Je ne sais pas si c'est le lieu qui nous ressemble ou nous qui devenons comme le lieu où nous grandissons mais avec toi, ça fonctionne dans les deux cas et j'aime beaucoup.

Il posa un baiser sur mon crâne avant de reposer sa tête contre la mienne, un sourire apaisé sur les lèvres.

— Je suis aussi très heureux de l'idée de John et que tu puisses apprécier.

— Ça fait étrange de vous épouser ici. Mais c'est vraiment très plaisant comme idée.

— Oui. Très plaisant.

Le lendemain fut consacré à Iris alors que c'était son anniversaire, les démons venant exceptionnellement nous rejoindre pour fêter cela, ils repartirent à leurs postes le soir même alors qu'Iris avait sombré dans le sommeil. Deux jours après la journée de balade, le samedi, nous avions convenu de faire en fin de journée la cérémonie pour le mariage. J'avais opté pour une tenue simple, l'agrémentant simplement suite aux conseils de Maikan, laissant la tenue dans sa housse en attendant l'heure de nous préparer alors que j'étais grimpé sur les hauteurs, observant le paysage et surtout la maison où nous avions grandi.

— Et dire que la première fois que j'ai entendu que tu devais venir ici, tu fuyais l'idée comme une dingue. Ricana doucement Angelo en venant s'asseoir à côté de moi.

— Je n'imaginais pas remettre un pied ici à ce moment là c'est vrai. Je me sentais la dernière à en avoir le droit. J'ai appris à comprendre son choix de nous éloigner de ce monde pour essayer de nous préserver, même si la leçon fut que quoi qu'on fasse... Le mal n'était pas seulement dans ce monde-là.

— Tu as été tenté de faire le même pourtant. Ricana Angelo.

— Il y a des choix que je regrette, d'autre non. Si certains choix avaient été différents, est-ce qu'il y aurait eu moins de dégâts ou non ? Moi qui pensais tout comprendre quand j'étais enfant, j'étais vraiment trop présomptueuse hein.

— Et tes enfants seront sûrement du même genre.

— Bien pire que nous au même âge. Très ressemblant à cet environnement sauvage.

— Tu ne vas pas y aller ?

— Je devrais hein. Ricanais-je doucement.

— Les enfants aimeront sûrement y retourner, et Hakan découvrir ça.

Je hochais doucement la tête, le suivant pour rejoindre tout le monde pour le repas, attrapant Hakan qui se précipitait vers moi.

— Tu voudrais voir où Maman et parrain ont grandis mon acrobate ?

— Maman gandis. Sourit Hakan.

— Tu veux voir la maison de maman quand elle était petite ? sourit John avant d'embrasser Naëlle dans le cou.

— Maman pitite !

— Et parrain.

Hakan tourna la tête pour regarder Luc puis ramena son regard sur sa mère en lui souriant puis hocha la tête.

— Merci, j'ai échappé de peu à la liste. Ricanais-je avant d'embrasser John.

— Je le sentais venir. Ricana John.

Il caressa doucement la joue de son fils avant de me regarder.

— Tu es sûr que ça va aller ? Tu sais, ce n'est pas obligé.

— Au pire si ça va pas je resterais dehors.

— Je resterais avec toi. sourit tendrement John .



Je hochais doucement la tête, l'embrassant tendrement avant de reposer Hakan au sol, allant finalement rejoindre tout le monde pour le repas. On profita tous de ce moment convivial et familial puis l'on prit tranquillement le café, laissant anecdotes et souvenirs joyeux emplir les discussions.

— On va à la maison après, tu veux venir ? Soufflais-je à Luc.

Il hocha la tête et je m'allumais une cigarette en observant le reste de la tablée.

— Vous allez faire quoi en attendant du coup ?

— Je sais pas encore. On verra. Sourit Carla.

— Moi, je vais sûrement passer un petit coup de fil. Sourit Angélina.




On prit les voitures peu de temps après, parvenant quelques minutes plus tard devant la maison alors que j'avais laissé la clé à Luc, le laissant entrer avec les enfants alors que je m'allumais une cigarette, Peter restant devant avec Angelo. John s'adossa contre l'une des voitures sans rien dire et je me frottais nerveusement la nuque, posant mon regard sur lui avant de tendre la main vers lui. John se décolla alors de la voiture puis vint prendre ma main avant de se pencher pour m'embrasser.

— Ce n'est pas le but de notre venu alors ne fait rien que tu n'aies pas envie de faire. D'accord mon amour ? Quoi que tu décides, je reste avec toi.

— D'accord. Soufflais-je.

Il me sourit tendrement en hochant doucement la tête puis embrassa ma main, me laissant ensuite décider de ce que je voulais faire tout en gardant sa main dans la mienne. J'inspirais discrètement, me mettant finalement en marche pour entrer dans la maison, souriant doucement à Mila qui regardait les photos avec Aylan, Luc gardant avec lui Hakan et Iris vers le salon. Les jumeaux allèrent finalement dans le salon, observant le piano et le violon. John resserra doucement ma main tout en se penchant pour poser un baiser dans mon cou puis se redressa lentement en ramenant son regard sur les jumeaux.

— Ça fait étrange de voir Hakan aussi calme, mais c'est vrai que ça fait beaucoup de chose qu'il ne connaît pas.

— Ce n'est pas son cadre habituel et il se cale très certainement sur les ressentis de tout le monde. Mais c'est vrai qu'on a pas l'habitude de le voir comme ça. souffla doucement John.

Je hochais doucement la tête, observant les jumeaux s'approcher du piano avant qu'ils ne prennent place derrière, se mettant à jouer à deux. Je m'approchais de la fenêtre, l'ouvrant avant de me rallumer une cigarette, observant les jumeaux jouer.

— Les cours de Jo et Luc payent. Ricanais-je doucement.

— Ils ont fait vraiment d'énormes progrès, oui. Sourit John.

— On sent qu'ils ont bossés c'est sûr. Ils jouent déjà très bien. Soufflais-je en m'appuyant contre John.

— J'ai hâte d'avoir un concert privé où ils joueraient avec toi et Luc. Ce serait vraiment magnifique à voir et à entendre. Sourit-il tendrement en enroulant ses bras autour de sa taille.

— Ce serait à faire un jour oui.

On les écouta jouer pendant un moment, les jumeaux posant finalement leur regard sur Luc.

— Parrain, vous dormiez où ? Demanda Mila.

— On avait nos chambres à l'étage. Mais il n'y a plus les meubles tu sais. Tu veux voir la chambre de maman ?

Les deux hochèrent la tête et je restais figé, incapable de bouger. Luc sembla le deviner puisqu'il me sourit doucement, les emmenant vers l'étage en gardant Hakan dans ses bras tout en tenant la main d'Iris.

— C'est la première porte. Expliqua Luc.

— Tu veux qu'on retourne dehors ? demanda John en venant poser doucement sa tête sur mon épaule.

Je hochais la tête, le suivant dehors en tenant sa main, retrouvant Peter qui n'avait finalement pas bougé, appuyé sur une voiture en fumant.

— Ils sont où ? Souffla Angelo.

— Monté voir ma chambre et celle de Luc. Murmurais-je.

— D'accord, je vais les rejoindre. Sourit Angelo en m'embrassant sur la joue.

Je l'observais rentrer, posant finalement mon regard sur le paysage autour de nous. John caressa doucement ma main de son pouce et je serrais doucement sa main, me grattant la joue.

— La cérémonie se passe sur les terres sacrées. Là où ils sont aussi enterrés, une sorte de continuité des choses. Pour avoir la bénédiction des esprits de ces terres je présume.

John leva les sourcils et tourna la tête vers moi puis chercha ses mots alors qu'il gardait son regard sur moi. Il ramena finalement ses yeux sur la maison puis hocha lentement la tête en inspirant.

— Ce n'est pas... C'est pas grave hein. Ricanais-je doucement. C'est étrange à se dire mais c'est normal pour ce genre de cérémonie. Ça ne se passe pas dans les tombes non plus, c'est pas loin c'est tout.

— O... Ok. souffla John timidement en se grattant la nuque. C'est... Ok. J'imagine que... c'est traditionnel.

Je posais mon regard sur lui, caressant tendrement sa joue.

— Ça va aller, si je n'avais pas voulu nous ne serions pas là.

— Je voulais que... C'était... Tant que ça ne te fait pas de mal, c'est tout ce qu'il compte. Je n'm'attendais juste pas à ce que ce soit...

Il se stoppa alors d'un coup en se redressant tout en levant les sourcils, ses yeux fixés dans le vide puis secoua la tête avant de ramener son regard sur moi.

— C'est... Il se passe quoi si... si y a pas la bénédiction ? paniqua-t-il, très certainement à cause de Shiro.

— Pourquoi y'aurais pas bénédiction ?

— Je.. Je sais pas. Si... S'ils sont pas... d'accord ou que je... Si tes parents sont pas... Comment on sait qu'on à la bénédiction ?

— Shiro... Sérieux.. Soupirais-je.

Le Démon se pinça aussi vite les lèvres en faisant une mine de gosse prit en flagrant délit puis tenta un sourire.

— Ça t'amuse ?

— Bah c'est... C'est une vraie question. Répondit-il en haussant les épaules. C'est pas quelque chose qu'on peut prendre à la légère. Je posais juste les questions à John.

— Si on se prend un ouragan dans la gueule, je présume que ce sera non. Répondit Peter.

— Oh ! souffla Shiro en tournant la tête vers lui.

— Oh bordel... souffla John en se frottant le front.

— Je plaisante. Soupira Peter. Pourquoi ils seraient pas d'accord ?

— Je sais pas. Parce que... Peut être qu'ils ne m'aimeront pas ou que... Raahaa.. j'en sais rien. C'est Shiro qui m'a mit ça dans la tête.

Peter évita mon regard alors que John et Shiro prenaient tout au sérieux, et je me penchais, attrapant Hakan qui venait nous rejoindre.

— Ça a été mon acrobate ?

Hakan enroula ses petits bras autour de mon cou puis blotti sa tête contre moi sous le regard de John. Je caressais doucement le dos d'Hakan, les enfants nous rejoignant quelques secondes plus tard avec Luc et Angelo, et on lança le retour vers l'endroit où nous logions, y parvenant après quelques minutes de routes. Les jumeaux allèrent rejoindre Cole et Aaron, Iris s'étant endormis contre Luc alors que Hakan était resté contre moi. Je remerciais Diego qui nous apportait des cafés, m'installant avec John. Le reste de la petite troupe les rejoignit et s'installèrent avec eux.

— Ça a été ? sourit Carla.

— Oui et vous ?

— Oui. Petite balade à pied et détente. Sourit Carla.

— Il a réussi à s'endormir finalement ?

— La balade et le grand air ont bien aidé, oui. Sourit Carla.

Je hochais la tête, caressant le dos d'Hakan qui s'était finalement endormis contre moi.

— Ça n'a pas été facile je présume. Souffla Diego.

— Les aliens ont demandés où on dormait... C'est Luc qui leur a montré. Murmurais-je. Vu comment il est sensible, il a dû sentir que nous n'étions pas à l'aise.

— Il a l'air bien accroché oui. Ricana doucement Diego. Ça va John ?

— Hm ? Euh oui. Ça va. Répondit-il avant de reprendre une gorgée de son café.

— Tu cherches les ouragans ? Ricanais-je doucement.

— Les... non. Enfin je... Tu crois que c'est la saison ?

— Ça n'arrivera pas tu sais. Il a juste dit ça comme ça, il s'attendait pas à ce que vous le preniez au sérieux.

— Oh euh... D'accord. ricana doucement John en se grattant la nuque. J'espère quand même.

— Pourquoi il y aurait un ouragan ? Demanda Diego.

— Et depuis quand tu les crains ? ajouta Carla en ricanant.

— Depuis que... C'est... Avec les terres sacrées et la bénédiction tu vois. Souffla John.

— Je sais qu'ils sont balaise mais pas au point de créer un ouragan quand même. S'étonna Diego.

— Nan c'est parce que Shiro demandait comment on savait si on avait la bénédiction ou pas... Et Peter a dit que si on se prend un ouragan dans la gueule c'est qu'on l'a pas... Sauf que les deux l'ont pris au sérieux... Expliquais-je.

— Vous êtes déjà plus marié que la plupart des gens. C'est plus un renouvellement de vœux. Ricana Carla.

— Oui mais c'est... On pense que c'est important d'avoir leur bénédiction. C'est... C'est important je trouve.

— Je ne vois pas pourquoi vous ne l'auriez pas surtout. Répondit Diego.

— J'avoue que je dois avoir l'air complètement dingue. Mais c'est un lieu qui... J'espère qu'on leurs aurait plu.

— Le mec qui a passé sa vie obsédée par une seule femme ? Ricana Diego en haussant un sourcil. C'est certain.

— Pas... Je... Pas obsédée. Souffla John en se redressant. C'est... C'est mon premier et seul a.... enfin vous voyez. Ça fait obsédé vous trouvez ?

— Tu lui as dit où ça se déroulait ? Devina Diego.

— Ouais. J'aurais pas dû apparemment. Grimaçais-je en m'allumant une cigarette.

— Non. Je... Je préfère savoir, c'est juste que... C'est... ça m'a surpris c'est tout et ça reste une terre sacrée du coup...

Il inspira après s'être gratté le crane puis se leva doucement.

— Je vais aller voir les chevaux.

— Ça s'appelle une fuite ça Monsieur Napoli. Ricanais-je doucement.

Il se pinça les lèvres en me souriant puis se pencha pour m'embrasser dans le cou.

— Si tu viens avec moi, ce sera plus une fuite.

— Faudrait que tu prennes le koala sicilien surtout. Je dois aller au petit coin.

— Oh ! Oui bien sûr. Sourit-il en prenant son fils pour le porter. Je vais aller le coucher en attendant.

— Bon courage. Ricanais-je

Il décrocha doucement Hakan de mon cou puis le plaça aussi vite contre lui en posant sa main derrière sa tête tout en l'embrassant tendrement.

— Au dodo mon acrobate. Souffla-t-il doucement en repartant.

— Au fait Carla, pour l'anniversaire d'Elena cette année, je me disais que ça pourrait être bien de se refaire un jeu d'affrontement comme on avait pus faire en Sicile, mais sur Florence. Faire différentes équipes qui s'affrontent. Ça lui plairait tu penses ?

— Sans aucun doute oui. Sourit Carla. C'est une superbe idée. Elle va adorer.

— On regardera ça lundi en rentrant alors, pour laisser aux équipes le temps de se faire.

— Ça va être un vrai carnage vous connaissant surtout. Ricana Diego. Tu sais avec qui tu vas te mettre ?

— J'avais promis une partie à Shal, donc sûrement avec le duo. Ricanais-je en haussant les épaules.

— Et cette fois, tu ne seras pas enceinte. Ricana Carla. Ça risque d'être vraiment dingue.

— Qu'est ce qui va être dingue ? demanda John en arrivant le sourcil levé.

— Un jeu d'affrontement en équipe à Florence pour l'anniversaire d'Elena. Répondis-je avec un sourire en coin. Vous aurez la semaine pour faire vos équipes.

— Un jeu d'affrontement ? sourit John. Je prend Noz.

— Je le fais avec Kisu Kisu ! sourit plus large Shiro.

— Ça va vraiment être sauvage les équipes je sens. Ricana Diego.

— La mienne est faites. Sourit Carla en rangeant son téléphone.

— Vous êtes pas possible sérieux ! Ricanais-je

— Oh Angie ! Viens t'asseoir ! ricana Carla en la voyant arriver.

— Cette tête me fait peur. Ricana Angélina en venant prendre place.

— Je te comprends. Ricanais-je en prenant le téléphone de John. J'ai dit Lundi.

— Hey mais elle a déjà son équipe. Se défendit John.

— Equipe ? releva Angélina.

— Imagine, Florence, équipe, battle. Sourit Carla en levant un sourcil.

— Oh... Je vois. Ricana Angélina. Très sympa effectivement. Gage ?

— Vous verrez ça entre vous. Ricanais-je. Vu qu'à priori les couples vont s'affronter.

— Vendu. Ricana Jo en tapant dans ma main.

— J'ai déjà un gage rien que pour toi mon cœur. Sourit Carla.

— Ça sent encore un truc pervers. Éclata de rire Angélina.

— Hey ! Pour qui tu me prends ? s'offusqua faussement Carla.

— Pour une perverse. Ricanais-je

— Et c'est toi qui dit ça ? éclata de rire Carla. J'imagine même pas ce que tu réserves à John.

— Hey ! Et moi ! râla Shiro.

— Laisse moi le temps de réfléchir pour ces deux là.

Shiro se redressa fièrement en étirant un large sourire, faisant rire de plus belle Angélina et Carla.

— Ça va encore être n'importe quoi... Ricana Diego.

— Clairement. C'est ça qui est bien. ricana Carla. Et J'ai ma revanche à prendre pour le coup de Marsala, j'vous préviens.

— En même temps t'as fait le pinpin sur les toits aussi... Ria Jo. À gambader toute joyeuse.

— Ouais bah, joyeuse jusqu'à ce que vous me cassiez toute ma joie. Ricana Carla.

— Eh bin. On dirait que j'ai loupé de grands moments. Ricana Angélina.

— Cinq minutes de jeux, tout le monde en position, sniper contre terrain. Qui va sur les toits toute sautillante ? Carlita ! Eh bah... Carlita a été recouverte de peinture. Riais-je.

— Oh merde. Ria Angélina en imaginant la scène.

— Ouais. Paf Carlita. Ria Carla.



On discuta un moment, jusqu'au réveil de la sieste des enfants, profitant encore d'eux ensuite avant que l'heure d'aller me préparer ne vienne. C'est Diego qui m'aida à finir de me préparer, disposant des plumes dans ma coiffure en m'expliquant la signification de chacune, discutant de tout et de rien avant de me laisser rejoindre John qui avait enfilé un blazer par-dessus sa chemise assortie à son pantalon.

— Re vous deux. Souriais-je.

John étira alors un sourire en me voyant, ses yeux d'ado amoureux faisant aussi vite leur apparition.

— Re mon... Tu es vraiment magnifique. Souffla-t-il doucement.

— Tu es très beau aussi. Souriais-je en venant caresser sa joue.

— Ça reste une tenue assez normale alors que toi... C'est... J'innove pas vraiment beaucoup mais je crois ne pas avoir assez de mots pour... Est-il possible d'aimer autant sa femme que moi...

— Que nous. Repris Shiro avant de se pencher pour m'embrasser.

— C'est une robe très simple tu sais. Souriais-je. Et je suis vraiment très chanceuse de vous avoir, et je vous aimes plus que tout.

— Nous t'aimons plus que tout et plus encore mon amour. Sourit Shiro en m'enlaçant pour me serrer contre lui.

— Et si nous y allions ? Souriais-je tendrement.

Shiro hocha doucement la tête en me souriant puis John proposa son bras.

— Allons-y.

J'attrapais doucement son bras, le suivant dehors pour rejoindre tout le monde, grimpant sur nos chevaux avant de se mettre en route pour le lieu où nous avions rendez-vous pour la cérémonie.

— Maman, pourquoi tu appelle ça les terres sacrées ? Demanda Mila.

— Oh, c'est parce que c'est comme ça que les personnes qui sont originaires d'ici les nomment. Pour eux, les montagnes, ces terres, sont sacrées. Pour eux, tout a un esprit. La terre, le vent, les arbres, les animaux. Chaque chose est sacrée et tout a un lien. Chaque tribu a sa culture, qu'ils ont tenté de garder comme ils pouvaient face à l'homme blanc qui n'as jamais été capable de respecter les autres cultures. L'argent est la seule religion de l'homme blanc. C'est une lutte constante l'air de rien pour préserver ces terres, les garder loin des touristes qui viendraient salir sans comprendre.

— Pourquoi ils saliraient tout ?

— Parce que l'homme salit toujours tout. Murmurais-je.

— Les hommes ne respectent déjà pas leurs propres lieux d'habitation alors celle des autres encore moins. Souffla doucement John.

— Pourquoi ? Demanda Aylan.

— Parce que l'homme pense toujours être celui qui as raison. Il juge l'autre si sa culture ou son mode de pensée est différent, il se considère au dessus de tout. Répondit Cole.

— Les hommes sont les maux de ce monde jeune Dragon et on se doit d'être meilleur en respectant tout ce qui nous entoure. Souffla Shiro

Les jumeaux hochèrent la tête, le reste du trajet se faisant dans le silence alors que j'observais le paysage, apercevant au bout de plusieurs minutes l'impressionnant feu.

— Nous y sommes.

— C'est ce qu'on appelle un feu. Sourit John.



Je tapotais l'encolure de Divine pour la rassurer après avoir mis pied à terre, rejoignant Maikan et les anciens pour les saluer avec John. Maikan prit le temps de nous réexpliquer comment allait se dérouler la cérémonie, plaçant ensuite tout le monde avant qu'on ne commence la cérémonie. Chaque pas que nous effectuâmes avec John représentait un vœu que nous faisions, procédant à un total de sept vœux alors que les autres formaient un cercle autour d'eux et tournaient dans le sens des aiguilles du montre. Maikan prononça ensuite l'union et sans plus attendre John m'embrassa longuement sous les applaudissements des leurs.

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