Chapitre 35. Surprise ?


Après la fameuse course d'unijambiste remportée par Luc et le dernier jeu du Dragon qui s'était conclut par la mise à mort de Paola, s'accompagnant de nettoyages et d'autres missions liées aux infrastructures des lieux, le séjour en Afrique pris fin. Tous avaient embarqués pour leur retour pour la Demeure et comme convenu avec Soke, la famille Kanazawa embarquait du Japon avec Uta qui faisait son grand retour pour les fêtes de fin d'année. La présence de ces personnes étant une surprise que j'avais gardé secrète jusqu'à la dernière minute. Ainsi, on fut les premiers à arriver, l'autre avion arrivant juste derrière et je laissais les hommes se disperser pour sécuriser le tout, observant l'escalier s'ouvrir en souriant.

J'attrapais au vol un Uta qui était descendu en courant aussi vite, l'enlaçant en l'embrassant sur la joue.

— Bonjour mon bébé dragon. Heureuse de te revoir aussi.

— On devrait mettre des photos de Tõhime sur chaque cible pour qu'il les atteigne aussi rapidement pendant sa course. Ricana Soke en venant me saluer.

— Bonjour Soke. C'est un plaisir de te revoir. Souriais-je en allant l'enlacer. Shiiiirrrooooooo. Y'a des personnes pour toi.


John qui était en train de surveiller le chargement de ses souvenirs précieux eut juste le temps de tourner la tête que le Démon avait pris place, ouvrant grand les yeux en étirant un large sourire avant de venir me rejoindre. Il attrapa alors sa mère et sa sœur dans ses bras tout en les soulevant pendant qu'il tournait sur lui-même puis les posa avant d'aller enlacer son père, finissant par s'incliner devant Uta.

— Content de te revoir, Kusanagi.

— Merci. Content de te revoir aussi. Vous avez l'air d'avoir bien pris le soleil. Sourit Uta.

— Ça c'est quand on est propre, sinon on était plutôt rouge. Ricana Shiro en se redressant.



J'allais saluer Ayako et Aiko, discutant avec elles. Elena et Carlos vinrent les saluer à leur tour puis rentrèrent à la ruche après nous avoir remerciés pour le séjour, n'oubliant pas de prendre le temps d'embrasser chacun leur moitié puis laissèrent Karel et Shal en faire de même, puis on ne lança le retour vers la Demeure. Demeure étonnement bien réveillée alors que nous étions le dimanche aux alentours de 8h du matin, Hakane enlaçant aussi vite Uta dès qu'il le vit alors que je saluais tout le monde, m'excusant avant de monter à notre appartement, entrant dans la chambre d'Iris pour l'y trouver endormis avec Hakan. Je souriais à John, m'asseyant avec lui sur le lit, caressant tendrement les cheveux d'Iris avant de caresser le cou d'Hakan.

— Bonjour mes amours. Soufflais-je en russe.

Les deux se frottèrent leurs yeux en étirant doucement leur sourire puis les ouvrèrent en m'attrapant sous des cris de joie. John savoura aussi vite cette scène, les regardant tendrement en leur caressant leurs cheveux. Je les embrassais tendrement, les serrant avant de les laisser sauter sur John, en profitant pour aller réveiller les jumeaux, me faisant attraper par les deux aussi vite. Je pris le temps de les câliner, ressortant finalement de la chambre avec eux, attrapant Hakan pour l'embrasser dans le cou.

— Oui oui je suis toujours là t'en fais pas. Ricanais-je en l'embrassant dans le cou. Ça a dû être très long pour toi aussi gueule d'ange.

Hakan pris alors mon visage entre ses petites mains en me souriant puis enroula à nouveau ses bras autour de mon cou en me serrant plus fort.

— T'aime.

— Je t'aime aussi mon acrobate. Soufflais-je en russe. Bien, petit déjeuner ? Mon samurai ?

— On arrive ! répondit John en ricanant alors qu'il jouait à chatouiller Iris.

Il nous rejoignit en portant sa princesse dans ses bras puis m'embrassa dans le cou.

— Nous voilà. Sourit-il.

Il se pencha pour embrasser Aylan et Mila en leur souriant tendrement.

— Bonjour les Dragons.

— Bonjour John. Sourirent les deux en l'enlaçant.

— En route alors. Souriais-je en suivant les jumeaux.

L'arrivée dans la salle à manger fut forcément ponctué par les jumeaux qui sautait sur leurs oncles, Hakan saluant de loin alors qu'il était visiblement vraiment très décidé à ne pas me lâcher. On se fit rejoindre par Jo et Carla qui revenait accompagnés de leur fils, John allant l'embrasser aussi vite.

— Bonjour ptit brun. Souriais-je en embrassant le crâne de Matthias.

Je m'installais à table, laissant Hakan prendre son petit déjeuner sur moi avant de l'embrasser dans le cou.

— Tu sais que tu n'as été dire bonjour à Mamie Ayako et Soke, gueule d'ange. Elle va être triste.

Hakan tourna la tête vers Ayako, le biberon en bouche puis fit signe à sa grand-mère de la main en l'ouvrant et la fermant en lui souriant, Ayako lui faisant signe à son tour en lui souriant tendrement.

— Le côté p'tit con j'm'en bats les couilles, c'est toi ou c'est moi ? Demandais-je en tournant le regard vers John.

— Quel dur jugement après à peine trente minutes de retrouvailles. Ricana John. Difficile de répondre à cette question.

— Je viens de lui dire qu'il a pas dit bonjour à ses grands parents et que Ayako va être triste. Il fait quoi ? Un signe de main. Le jugement est fondé Monsieur Napoli. Rétorquais-je en haussant un sourcil.

— Disons qu'il a déjà un certain sens de ses priorités et tu es clairement l'une d'elle. Ricana John en se penchant vers le visage de son fils.

Hakan tourna le regard vers son père en retirant le biberon de sa bouche puis lui fit un grand sourire en se penchant aussi vers lui.

— Ok. Je vote pour Shiro. éclata de rire John.

— Le mélange des trois va vraiment être sympa. Soufflais-je en m'allumant une cigarette. On est dans la merde.

Ayako sorti alors un objet d'une de ses poches, le laissant faire un léger bruit qui attira aussi vite l'attention d'Hakan qui ramena son regard sur elle. Il finit par descendre de moi alors que sa grand-mère continuait le bruit en le regardant puis vint près d'elle en lui lançant un grand sourire.

— Chan !

— O bāchan, oui. Sourit Ayako en se penchant pour l'embrasser en lui tendant l'objet.

Hakan prit aussi vite l'objet avant de le secouer et éclata de rire au son qui en sortait.

— Je suis admirative de la technique ! Riais-je. Du grand art.

— Attirer l'attention de Shiro fut un bon entraînement. Ricana Ayako.


Je finis par capter que les fameux bruits en sortant étaient des bruits de douleur et je tournais le regard vers John.

— C'est vraiment ton fils hein.

— C'est drôle comme bruit avoue. Ricana John.

J'alternais mon regard entre lui et un Hakan mort de rire, soupirant tout en fumant.

— Iris rit quand quelqu'un tombe et lui quand quelqu'un a mal. Nan mais c'est cool... Tout va bien.

— Je pourrais argumenter sur les avantages qu'ils en tireront mais je vais opter pour le silence hein. Sourit John avant de se pincer les lèvres.

— Oui. Surtout que la première a cette manie grâce à toi et Shiro. Souriais-je.

— Et tu oublie Susanoo. Ricana doucement John en embrassant le cou d'Iris.

— Oh. Les chevaux ! M'exclamais-je en sautant sur mes pieds.


Je sortis de la salle à manger, allant dehors en attrapant une veste, sifflant doucement. Il ne fallut pas longtemps pour voir arriver la troupe et j'enlaçais le cou de Divine, la caressant avant de faire de même avec Susanoo qui tenta bien de faire son boudeur mais céda aux gratouilles. Je me retournais en voyant Susanoo se redresser, m'accroupissant pour attraper Hakan alors que les jumeaux me rejoignait avec.

— C'est quoi ces yeux tout humide chéri ?

Je caressais le dos d'Hakan en me redressant, attrapant la main d'Iris alors qu'on allait voir les deux nouveaux chevaux avec les jumeaux, et je restais à l'écart, observant les progrès des jumeaux avec leur chevaux. Ils étaient visiblement parvenus à les approcher, prenant le temps d'apprendre à se connaître alors qu'ils pouvaient déjà les toucher et parlaient avec eux tout en s'en occupant.

— Ils ont bien avancés. Souriais-je en tournant la tête vers John.

— C'est une belle progression, oui. Sourit-il en hochant la tête.

— Tu sais pourquoi Hakan renifle ? Y'a eu quoi ?

— L'effet de la rapide et soudaine disparition de sa mère. Sourit John. Vite géré par son super grand frère.

— Oh. J'y avais pas pensé. Désolé. Grimaçais-je.

— Tu ne pouvais pas prévoir et fuir la salle en même temps. Sourit John. Tu fuyais quoi au fait ?

— Je fuyais pas. C'est juste que si je mettais trop de temps à venir les voir ils allaient vraiment faire une gueule d'enfer. M'étonnais-je.

— Quelques minutes de plus après plus d'un mois, je suis pas sûr que cela fasse une grande différence pour eux et tu es parti vraiment très vite. Mais d'accord, pas de fuite. Sourit-il en venant caresser son cheval.

— Bah je comptais revenir aussi vite surtout. Ricanais-je. J'étais juste venu leur dire bonjour.

— Je n'en doute pas. ricana John. C'est plus compliqué pour un acrobate de 2 ans c'est tout. Aylan a très bien géré t'en fais pas.

— Allez, rentrons les enfants. On reviendra les voir plus tard.

On rentra dans la demeure, et je repris place dans la salle à manger en m'excusant, gardant Hakan contre moi, le chatouillant doucement alors qu'Iris remontait sur les jambes de John qui se reprenait un café.

— Tu vas tester Uta du coup ?

— Je pensais que tu aimerais le faire d'abord. Sourit John en se penchant pour l'embrasser dans le cou.

— Je ferais ça demain matin alors. Je pense qu'on va le laisser profiter de ses pères aujourd'hui. Souriais-je en l'observant discuter avec Hakane et Grey.

— Oui. Je pense que c'est bien aussi. Sourit John. Il a vraiment beaucoup grandi. Ton bébé Dragon est un vrai jeune homme.

— Ouais. Vu le regard de Mila... Clairement jeune homme... Répondis-je en sicilien.

— Oh ? sourit John en se redressant.

— Clairement ouais. Ricanais-je. T'avais pas fait gaffe ?

— Pas à ce genre de regard. Non. ricana doucement John.

— Et comment tu feras pour reconnaître ceux d'Iris hein ?

— Oh mais je vais me pencher sur la question très rapidement du coup.

— Oui, fin... Rapidement... Elle a que quatre ans hein. Pis vu les Démons... Pas sûr de la durée de son amoureux pour le coup...

— Plus tôt je travaille dessus plus vite je pourrais voir. Pour les fois où les Démons seraient pas là.

— Et comment comptes tu travailler ça ?

— L'observation voyons. Faut que j'apprenne à décoder ses regards. Et avec un peu de chance il y en aura des semblables à ceux de sa mère. Sourit il en japonais.

— Hm. Compte là-dessus oui. Ricanais-je.

— Pourquoi j'ai l'impression que tu ne vas pas m'aider ? ricana-t-il.

— Parce que c'est le cas. Souriais-je en haussant un sourcil. Beaucoup trop de monde déjà sur la tâche.

— Tu ne m'aiderais même pas un p'tit peu pour mon rôle de père ? s'offusqua faussement John.

— Oh, nul doute qu'entre John et compagnie tu vas pas être seul va. Rétorquais-je.

— Hm... N'empêche que les femmes ont plus le truc avec ce genre de chose. Mais ok. Je vais me débrouiller.

— C'est vraiment très craquant cette moue. Et qu'en pense Shiro ?

— J'fais pas la... commença John. Moi, j'ai pas besoin de tout ça. Elle regardera qui elle veut. Sourit fièrement Shiro.

— Mais... ? Devinais-je en me penchant vers lui.

— Mais si je sens une odeur sur elle qui ne me plait pas, je chercherais à qui elle appartient. J'trouve ça plus simple. Sourit-il. Hein ma beauté.

— Eh bah ma pauvre fille... Ricanais-je en me redressant.

— Dis ma Beauté. C'est qui ton amoureux ? sourit Shiro en penchant la tête vers Iris.

— Ash. Sourit aussi vite Iris.


J'entendis Luc recracher son café, se mettant à tousser en s'excusant.

— Outch. Riais-je.

— Oh. Ok. Ash c'est bien. sourit Shiro.

— Boah... La différence est quand même... Pfiouu...

— Oui mais ça me laisse du temps avant qu'elle en prenne conscience. Ash c'est très bien. sourit Shiro.

— Hm. Putain de diablesse. Et toi mon acrobate, t'as déjà une amoureuse ?

Hakan en leva la tête vers sa mère en lui souriant puis lui tendit un de ses gâteaux.

— Reuse ?

— Qui tu aimes mon guerrier ?

— Mamaaa ! s'écria-t-il aussi vite en levant ses petits bras.

— Question bien simple. Riais-je. Et qui d'autre mon acrobate ?

— Ris... ila, ylan... sourit Hakan en regardant ses doigts qui s'arrêtait à deux tout en semblant les compter.

— Espérons que ça reste ainsi. Souriais-je en embrassant son crâne.

— Comme tu le dis souvent, on a bien le temps de voir. Sourit Shiro.

— La première qui l'approche je la bute de toute façon. Hein mon amour. Souriais-je en russe en caressant ses joues.

— Clairement très différent de John effectivement. Ricana Shiro.

— Je ne vois pas du tout de quoi tu parles. Souriais-je à Shiro.

— Je parle de ta mauvaise foi qui te rend vraiment très craquante. Sourit Shiro en venant poser un baiser dans mon cou.

— Peut-être, mais il s'en fout, il comprend pas.

— C'est vrai. Un point pour toi. ricana Shiro.

— Tant qu'il retient qu'il y a que maman pour les bisous sur la bouche. C'est l'important. Souriais-je en regardant Hakan manger son gâteau.

— Comme son père. Sourit fièrement Shiro.

— Je suis désolé mon acrobate, tes parents sont dingues. Ricanais-je.



Carla termina son café tout en gardant Matthias qui s'était endormi contre elle puis se leva après avoir embrassé Jo, faisant signe à tout le monde tout en repartant pour son appartement. Jo la suivit aussi vite, embarquant un autre café au passage.

— Bien, et si nous nous allions voir ce que vous avez fait pendant notre absence en terme d'entrainement les enfants ? Proposais-je en souriant.

Sans grande surprise ce fut un grand oui, et ils montèrent aussi vite se changer.

— Tu viens avec Maman pour qu'elle se change ou tu vas avec mamie ? Demandais-je à Hakan.

Il s'agrippa aussi vite à mon cou et me serra en y plongeant sa tête.

— Ok. Soufflais-je. Intéressé par la séance Ayako et Soke ?

— Avec grand plaisir. Sourit Ayako.

— Nous attendions juste l'invitation. Sourit Soke.

— Tu fais l'entrainement des deux terreurs ? Demandais-je à Shiro.

— Je vais laisser John s'en occuper. Sourit-il avant d'embrasser Iris.

— On va se mettre en tenue ma Princesse ? sourit John.

— Ça te va mon chéri ? Souriais-je en attrapant le menton d'Hakan. On se change et Papa joue avec vous dans la même salle pendant que Maman s'occupe de Aylan et Mila.

— Maman, papa. Sourit Hakan.

— Oui. On va tous jouer dans la même salle. Sourit John en se penchant pour embrasser son fils.

— Joue ! sourit Hakan.

— C'est donc un oui. En piste alors. Ricanais-je en me levant.



John prit Iris dans ses bras en la couvrant de baiser dans le cou pour la chatouiller et me suivit jusqu'à notre appartement, allant ensuite prendre une tenue pour sa Princesse. On habilla les deux avant de nous changer puis l'on redescendit vers la salle d'entrainement où on retrouva les deux grands.

— Bien, échauffement donc. Vous aussi les deux gnomes.

Je me retins de ricaner en voyant les deux petits s'avancer pour rejoindre Aylan et Mila, commençant à m'échauffer en même temps.

— Tu feras gaffe, tes adversaires ont l'air redoutable. Soufflais-je sérieusement à John.

— J'essaye de ne pas leur montrer ma peur. Mais ça va être dur. Répondit John en se retenant de sourire.

— Clairement. On sent tout le danger de ces deux là...

— Tu sais que je puise vraiment dans mon contrôle max pour ne pas éclater de rire. Souffla John avant de prendre une grande inspiration. Tu m'aides pas tu sais.

— Je compatis. Souriais-je en tapotant son dos. Essaye de retenir leurs mouvements, peut-être pourront nous en tirer des enseignements.

— Oh, tu cherches à t'inspirer de l'adversaire. Souffla John en prenant un air mystérieux. Très bonne stratégie.

— On sait jamais. Toujours aller là où on nous attend le moins. Confirmais-je sérieusement avant de me mettre à imiter Hakan et Iris.

— Izanami non ! souffla John avant d'éclater de rire en se tournant vers le mur.

— Eh ! On sait jamais ! M'offusquais-je faussement.

— Bordel, j'vais jamais y arriver. Ria John en s'essuyant les yeux.

— Mais si. Fais comme moi.


John secoua la tête en finissant d'essuyer ses yeux puis commença à me suivre en se pinçant les lèvres alors qu'Ayako et Soke couvraient leur bouche avec leurs mains. On finit par arrêter « l'échauffement » plusieurs minutes plus tard, et j'embrassais les deux gnomes avant d'aller un peu plus loin avec Aylan et Mila, commençant un entrainement plus sérieux afin d'évaluer leurs progrès.


— Tu as de la chance que ce sont des enfants sinon je me ferais un plaisir de leur dire ton point faible. Ricana Ayako.

— Oh non. C'est top secret ça ! ria John alors que Hakan et Iris continuait leur jeu sur lui.

— Les pieds ! hurlais-je en russe tout en continuant mon combat.

— Ce serait trop simple. Ria John alors que les deux pieds attaquaient ses pieds.

— Sinon, y'a mamie qui sait les gnomes ! Riais-je en russes.

— Oh Tõhime ne l'a pas encore trouvée ? ria Ayako.

— Non, non. Maman ! T'as pas le droit ! s'exclama aussi vite Shiro.

— Hai ! Je veux savoir ! M'exclamais-je avec un grand sourire.

— Non, non. Toi tu fais l'entrainement. Ricana Shiro tout en surveillant sa mère.

— Oh mais tu ne dois pas avoir de secret pour ta femme non ? sourit Ayako en s'avançant.

— C'est pas un vrai secret. Nonnn. Maman ! ria Shiro alors que les enfants continuaient leurs attaques. Les enfants attendez ! Papa doit pouvoir se défendre.

— Moi je dis faut aider Mamie. Lançais-je à Mila et Aylan.

Les deux rejoignirent aussi vite les deux petits, les aidant à attaquer Shiro alors que je riais de plus belle en regardant la scène.

— Hey bien, va falloir le retourner alors. Ricana Ayako alors que Shiro s'était figé sur le dos en contractant ses muscles pour se raidir.

Je m'approchais avec un sourire en coin, haussant un sourcil en regardant Shiro.

— Alors les enfants. Comment retournez un corps inerte qui fait beaucoup plus que votre poids ?

— Oh ! Je sais ! Je sais ! S'exclamèrent les deux grands.

— Mon Dragon ! Non ! Tu triches ! ria Shiro en tentant de se concentrer sur sa position.

— Allez, Mamie va vous aider. Sourit Ayako avant de détendre certains muscles du Démon par points de pressions rapides.

— Bande de tricheuses ! s'exclama Shiro alors que les enfants commençaient à le retourner.


Je souriais innocemment à Shiro, sortant mon téléphone pour filmer la scène et Ayako vint s'asseoir sur le dos de son fils une fois retourné puis se frotta les mains.

— Bien, maintenant le plus drôle. Sourit-elle avant de venir le chatouiller juste sous les fesses.

Shiro éclata de rire aussi vite en tapant du poing sur le tapis alors que le reste de son corps était assaillis par les enfants et Ayako les laissa continuer la torture.

— Oh. Rip le temple sacré.

— Oh j'me vengerais ! s'exclama Shiro en continuant de rire aux larmes.

— Bah perso j'ai rien fait.

— Incitation et non assistance ! éclata de rire Shiro.

— Très crédible en hurlant de rire. Ricanais-je

— J'voudrais bien t'y voir. Ria Shiro. Hey qui me malaxe les fesses !

— Fesse ! ria Hakan.

— Ton fils. Même obsession dis donc

— Même... Quoi ? Non ! ria Shiro. Mon guerrier ! Aide papa !

— Fesse !

— Même sens de compassion que sa mère aussi.

— Va falloir le laisser respirer au bout d'un moment. Ria Soke tout en restant en retrait.

— Oh quelle compassion papa ! ria Shiro.

— Ta mère connais le mien. Désolé mon fils. Ria Soke.


Je fis signe aux deux grands de s'écarter, stoppant Iris avant d'attraper Hakan, le portant pour laisser respirer Shiro. Ayako réactiva ses muscles avant de bondir rapidement en arrière. Shiro se retourna aussi vite sur le dos en reprenant sa respiration et s'essuya les yeux d'un revers de main tout en posant l'autre sur son ventre.

— Un peu d'eau mon démon ?

— J'vais vider la bouteille. Souffla-t-il en se redressant doucement pour s'asseoir.

J'allais lui chercher ça, revenant vers lui pour lui donner, reposant Hakan au sol pour le laisser aller jouer avec les deux grands. Il la vida aussi vite après l'avoir remerciée prit reprit une profonde inspiration avant de tourner la tête vers sa mère.

— Ça va se payer tu le sais hein. Ricana Shiro.

— Surtout que Hakan va malaxer tes fesses maintenant. Riais-je en me reculant.

— Tu as été complice toi aussi. Ricana Shiro en se relevant lentement.

Il termina de se redresser en commençant de s'avancer vers moi puis bifurqua à toute vitesse pour foncer sur sa mère, lui bloquant les bras en la plaçant autour de son cou.

— Mais on va commencer par celle qui a révélé mon point faible. Ricana Shiro en se dirigeant vers la porte de la salle

— Shiro Akuma Kanazawa ! ria Ayako.

— J'entend rien. Ricana Shiro en sortant de la salle tout en maintenant sa mère.

J'observais les deux sortir, posant ensuite mon regard sur Soke.

— Entrainement c'est bien aussi. Surveiller, tout ça tout ça. Lâchais-je en m'allumant une cigarette.

— L'entrainement c'est le plus important. Ricana Soke en hochant la tête.

Shiro revint un bon moment plus tard, et je l'observais avant de m'offusquer.

— T'as pris ta douche sans moi !

— Juste rincer. Je venais justement te chercher pour y aller. Sourit-il en levant un sourcil.

— Eh bah je te laisse négocier avec ton fils alors. Ricanais-je.

— Hm... Dans ce cas je serais patient. Sourit-il.

Je ricanais doucement, m'appuyant contre lui en observant les enfants jouer, caressant doucement ses bras.

— C'est pour ça que ton temple est sacré ?

— Moque toi. ricana Shiro.

— J'oserais pas. Ricanais-je.



On finit par reprendre l'entrainement, échangeant nos places avec Shiro au bout d'un moment alors que j'allais jouer à la bagarre avec les deux petits, laissant Shiro s'amuser avec les deux grands. Je commençais à apprendre aux deux à retenir leur respiration juste avant un coup qui les faisait voler, ricanant de la tête de Hakan quand il y parvint, se relevant en poussant un cri avec un grand sourire.

— Bravo mes amours. Souriais-je. On recommence avant de montrer à papa ?

Les deux s'élancèrent aussi vite et je ricanais de plus belle en préparant mon coup, riant en les voyant voler sur le tapis, éclatant de rire en s'asseyant en se regardant.

— Ouais, nouveau jeu favori... Comme les jumeaux.

Je jouais encore un peu avec, appelant ensuite Shiro, restant assise en lui souriant.

— Tu veux voir leur dernier apprentissage ?

— Oh. Ça m'intéresse beaucoup oui. Sourit-il.

— Bien, on fait voir à papa ! Souriais-je.

Les deux gnomes crièrent de joie avant de se mettre à courir vers moi et je les envoyais voler dès qu'ils furent à porter, ricanant en les voyant voler plus loin. Un cri s'échappa de mes lèvres avant que je n'applaudisse quand Hakan fit sa roulade dans le mouvement, se relevant franchement fier de lui.

— C'est qui les plus forts ! M'exclamais-je avec un grand sourire

— C'est nous ! S'excitèrent les deux.

— Hakan ! s'écria-t-il en levant ses petits bras. Dagon !

— Dragon en couche culotte. Ricanais-je. Tu veux essayer ? Demandais-je en tournant le regard vers Shiro.

— Oh je... j'aurais trop peur de leur faire mal. Sourit-il en se grattant la nuque. Mais je vais laisser John faire, il va adorer.

— Sinon tu peux aussi demander à John de t'aiguiller pour t'aider. Rétorquais-je en le faisant s'asseoir.

— Oh ? On n'a jamais fait ça dans ce sens avant mais... Ok. sourit-il avant de fermer les yeux quelques secondes.

Il ricana doucement en rouvrant les yeux puis inspira en regardant les deux petits.

— Ok. On va essayer.

— On essaye avec Papa ? Allez, en position.



Je ricanais en voyant Hakan secouer de la couche en se préparant, me levant pour me reculer de quelques pas avant de sortir mon téléphone, filmant la scène avec un sourire tendre. Shiro hocha la tête en leur souriant pour leur donner le départ puis les fit voler plus loin, se levant aussi vite en grimaçant puis ria de bon cœur quand les deux se relevèrent en poussant des cris de joie.

— Ils ont l'air d'aimer ouais. Riais-je en éteignant la vidéo avant de ranger mon téléphone.

— Ça fait peur quand même. Ricana Shiro.

— Ouais au début j'avoue. J'avais toujours peur de faire mal aux jumeaux, mais eux ça les éclatait grave. Surtout quand Angelo les rattrapait au vol.

— Eh c'était trop bien arrête ! Ria Aylan. On faisait l'avion !

— Hey ! C'est encore faisable. Sourit Shiro en levant un sourcil. Qu'est-ce que t'en penses ? Maman fait le décollage et je gère la réception ?

— Grave ! Crièrent les deux aussi vite.

— Ok ok. Ricanais-je.

Je tournais la tête pour voir justement entrer Angelo, ricanant de plus belle.

— Tu tombe bien p'pa. Tu te souviens de l'avion en écosse ? Tu pense pouvoir le refaire avec un des deux quand Shiro s'occupe de l'autre ?

— Pas de souci. Ricana Angelo en s'avançant. Vol de dragon donc.

Je me mis en position, prenant de profonde inspiration alors qu'Angelo et Shiro se positionnaient, hochant la tête et Aylan fut le premier à s'avancer en courant, se faisant projeter vers Shiro, vite suivis par Mila qui fut projetée vers Angelo, les deux riant aux éclats.

Je penchais la tête pour observer Hakan, ricanant en lui faisant signe de venir et je pris dans mes bras, l'embrassant dans le cou en me rasseyant, le chatouillant pour écouter son rire avant de le laisser reprendre sa respiration.

— Sinon, j'étais venu prévenir que ça va être l'heure de manger. Ricana Angelo.

— Oh, déjà ? Eh bah, à la douche les enfants ! On demande à mamie pour toi petit pirate ? Maman doit se changer aussi.

Il fronça les sourcils et j'embrassais son bout de nez, lui souriant tendrement.

— Je sais qu'on a été absents très longtemps pour toi, et on vient seulement de rentrer. Mais papa et maman vont pas bouger tout de suite tu sais. Vous nous avez manqué aussi. Même si tu fais dodo, Maman et papa seront pas loin, et on sera là à ton réveil.

— T'aime maman.

— Très fort mon acrobate.

Je l'observais aller vers Ayako, souriant tendrement en me relevant, tournant le regard vers Shiro.

— À la douche donc.



On monta prendre notre douche, rejoignant le salon de l'appartement quand on fut changé, les deux gnomes nous attendant de pied ferme avec Ayako, et l'on descendit prendre l'apéro avec la troupe. Carla et Jo arrivèrent peu de temps après avoir couché Matthias et allèrent se servir un verre, les enfants buvant leurs jus de fruits alors que je me fumais une cigarette à la fenêtre, observant la salle. Carla alla parler quelques minutes avant de venir vers une fenêtre, sortant son téléphone pour passer un appel.

— Bonjour Erik. Désolé de te déranger un dimanche... Je dois venir sur New York mercredi. Pourriez-vous m'organiser l'entretien pour la demande de stage de mademoiselle Malia Lorbis. Je viens de voir sa candidature et j'aimerais lui faire passer moi-même l'entretien....... Disons début d'après-midi se sera parfait...... Merci. Bon dimanche Erik.

Je haussais les sourcils d'étonnement, continuant de fumer en me disant qu'en effet ça faisait quelques temps que j'avais pas vu son nom dans une entreprise de droit avec ses études qu'elle avait visiblement repris.

Carla raccrocha avant de ranger son téléphone puis s'approcha de moi.

— Je dois aller sur New York mercredi, tu veux que je prenne quelqu'un avec moi ou je vois avec Jo ? sourit elle.

— Tu peux prendre Santana et Jarod, au moins tu seras tranquille. Proposais-je

— Oui. Parfait. Merci. Sourit Carla. Ce sera que pour la journée. Nous rentrerons le soir même.

— Pas de souci t'en fais pas.

— C'est juste par réflexe. Sourit Carla. Mon beau brun ne me laisserait pas y aller seule. Nino m'a dit que tu connaissais sa sœur.

— Connaître est un très grand mot. Je sais qui c'est en effet, pourquoi ?

— Et bien en plus de découvrir qu'elle fait du droit, je viens de voir qu'elle a fait une demande de stage chez moi à New York et que... Apparemment je la ferais bander comme un orque si elle était un homme. Finit par ricaner Carla. Je suis curieuse et je vais la recevoir pour son entretien du coup.

— Elle avait la petite vingtaine quand je l'ai croisée tu sais, et nous n'avons pas vraiment discuté. Mais de ce que j'ai pus voir sur son parcours, on ne peut pas nier qu'elle a l'air d'avoir un sacré tempérament. Elle a l'air d'avoir beaucoup de traits ressemblant à son frère, même s'il l'avouera jamais même sous la torture. Après, il est certain qu'il n'y qu'avec en entretien que tu pourras juger de la personne. Je peux juste te fournir son dossier avec les copies des avis pro sur elle.

— Je veux bien les voir. Mais L'entretien ne me sert que dans un premier temps à voir comment le candidat s'exprime, voir ses motivations, pourquoi ma firme... La base. Je les juge ensuite sur des dossiers. C'est beaucoup plus viable pour la suite je trouve. Je ne suis pas pour le piston donc ce sera au mérite. La seule différence c'est que je ne me déplace pas d'habitude pour ce genre d'entretien. Ça c'est vraiment parce qu'elle est la sœur de Nino.

— Je t'envoie son dossier par mail après alors, tu pourras te faire une idée déjà.

— Merci. Sourit Carla. Ça fait vraiment du bien d'être de retour chez nous.

— C'est vrai. Ça a paru long aux plus petits vu leurs comportements. Souriais-je en voyant les deux collé à John.

— Je crois que ça a été long pour nous aussi même si cela nous a vraiment fait du bien ce voyage.

— C'est vrai que c'était votre premier depuis sa naissance. Vous avez dû... Pardon, deux secondes.


Je sortis mon téléphone en grimaçant alors qu'il n'arrêtait pas de vibrer, grimaçant de plus belle en voyant mes notifications de mails et d'appels s'emballer.

— C'est quoi ce... Marmonnais-je avant de parcourir du regard les mails.... Demande d'interview pour la bombe humaine... Concert... Interview.. Concert... Oh bordel... Ils s'y sont tous mis en même temps bordel de... Luc Gomora Tchirkoya ! Hurlais-je finalement avant de l'insulter en russe.

— Il court plutôt vite dis donc. Ricana Carla.

— Je vais chasser le lapin explosif je reviens. Grondais-je en sortant des lames.


Je me mis à la poursuite de Luc aussi vite, revenant plusieurs minutes plus tard en essuyant ma lame, baissant la tête en sentant un poids venir à ma rencontre et je rangeais ma lame, attrapant Hakan pour le porter. Je caressais son visage, allant dans la bibliothèque avec lui et je le posais pour attraper un livre en hauteur à la couverture noire et dorée, m'asseyant en aidant Hakan à s'asseoir aussi, posant le livre sur mes jambes et je l'ouvrais, révélant un album photo que Diego gardait précieusement et qui contenait les photos de notre enfance avec Luc. Je laissais Hakan regarder les photos tout en lui répondant quand il me demandait qui c'était, mon regard finissant par s'arrêter sur une photo et je penchais la tête, m'allumant distraitement une cigarette tout en fixant la photo, regardant finalement Hakan.

— C'est vrai, tu lui ressemble vraiment énormément. Soufflais-je finalement.

— Hakan ?

— Raté. Ricanais-je doucement. Léone. C'était le petit frère de maman et de parrain. Lui non plus il aimait pas quand on le prenait pas avec nous, alors il était toujours dans nos jambes.

— Et on se faisait pourrir par les parents quand on le laissait seul à la maison. Intervint doucement Luc. C'te pleurnicheur.


Je hochais la tête en ricanant doucement, reprenant le feuilletage alors que les pages avaient été apparemment complété depuis la fois que je l'avais vu, ricanant en voyant les photos en Écosse avec les jumeaux et Angelo.

— Il l'a continué au fur et à mesure... Murmurais-je. Je savais pas.

— Il continue le mien aussi de ce que j'ai vu, comme celui de Jo. M'expliqua Luc. Illya avait tellement aimé l'idée de maman qu'elle avait fait le même pour Jo, avec un mot. Il va sûrement lui remettre à noël.

— Oh. Nul doute qu'il va adorer.


Je rangeais l'album à sa place, embrassant le front de Hakan avant de le porter, retournant avec Luc vers le salon, passant finalement à table peu de temps après. J'allais me poser dans le salon contenant les instruments, allumant la musique alors qu'Hakan venait s'allonger en posant sa tête sur ma jambe et je laissais s'installer, le recouvrant d'une couverture avant d'attraper mon bloc de dessin, chantonnant doucement tout en crayonnant. Je refis le dessin de mon dragon, réfléchissant tout en m'allumant un mélange, cherchant avant de me remettre à dessiner, incorporant dans une partie du dragon en fond le rond rouge du Japon. Je fis ensuite d'un côté le samurai de John, modifiant sa posture pour l'incorporer au tatouage de base, passant au deuxième dessin en me mettant à faire le démon blanc, le mettant dans une position parallèle à celle du samurai, reculant le dessin pour l'observer, le peaufinant avant d'y ajouter de la couleur.

J'observais Angelo entrer quelques minutes plus tard et il observa le dessin avant de hocher la tête, allant chercher tout le matériel avant de bouger différents canapés, installant le matériel et j'en profitais pour ôter mon haut, prenant un coussin pour le mettre dans le haut, venant poser la tête d'Hakan dessus. Je caressais tendrement ses cheveux, gardant sa main dans la mienne avant de m'installer sur le fauteuil, défaisant mon soutien-gorge avant de me caler correctement. Je posais mon regard sur Hakan tout en me fumant un mélange, l'observant dormir alors qu'Angelo reproduisait le dessin dans mon dos. 


— Tu sais que s'ils sont très sensibles à ce que tu ressens, ils vont débarquer à un moment donné. Souffla doucement Angelo. Surtout vue l'emplacement de certaines de tes modifications.

— Ça va aller t'en fait pas. Souriais-je en prenant sa main. C'est bien plus supportable qu'à l'époque.

— Fais pas ta maligne... Je sais ce que ça te fait.


Je ricanais doucement, finissant mon mélange avant de me réinstaller correctement, et il commença à me piquer quelques secondes plus tard. Il fallut un moment avant que mon corps ne se tende, et je retins de justesse un hurlement de douleur alors qu'il était sur le centre de mon dragon, mes ongles se plantant dans l'assise. Je me forçais à garder les yeux ouverts, focalisant mon esprit sur Hakan endormi pour ne pas me laisser submerger par la douleur.

Il fallut bien des heures, et je finis apparemment par m'endormir quand il passa sur d'autre zone de mon dos, le sommeil l'emportant alors que la douleur irradiait mon dos. Il me réveilla doucement, me tendant un café et je le remerciais, découvrant que nous étions en début de soirée.

— Tu veux voir le rendu maintenant ?

— Je veux bien. Souriais-je doucement.

Il prit en photo le tatouage, me le montrant et je l'embrassais pour le remercier, m'étirant en grimaçant.

— OK, tu avais raison, ça a vraiment fait mal, mais ça valait la peine.

J'attrapais mon haut après avoir finit mon café, le tenant pour masquer ma poitrine avant de sortir du salon, partant à la recherche de mon mari que je retrouvais dans sa salle. J'entrais doucement, refermant derrière moi.

— Je peux te déranger deux minutes ?

— Tu ne me dérange jamais mon amour. Souffla doucement Shiro avant de rouvrir les yeux.

Il salua traditionnellement sa statue puis tourna la tête vers moi en me souriant. Je l'observais avant de me pincer les lèvres, me grattant la nuque.

— Vu l'état de tes muscles, ça fonctionne donc aussi pour la douleur... Désolé je savais pas. Je devais faire des modifications, et j'en ai profité du coup.

Je me grattais la nuque avant de me tourner, lui montrant le tatouage modifié.

— C'est... Je sais pas quoi dire. C'est nous. Souffla-t-il en continuant d'observer. Il est... magnifique mon amour. Ça me...

Il posa un doux baiser sur mon épaule puis ramena une nouvelle fois son regard sur le tatouage, plaçant sa main devant sans y toucher.

— C'est à cause de nous que tu as eu si mal ?

— Non non, c'est l'emplacement de la tête et d'une partie du corps, c'est la zone où ma peau a été brulée du coup je dois reconnaître que ce n'est pas du tout agréable quand il est dessus. Le samurai et le démon ne sont pas sur des zones marquées ne t'en fait pas. Souriais-je en tournant le visage vers lui.

— J'aimerais pouvoir prendre tes douleurs dans ces moments-là. Souffla-t-il tendrement en posant sa main sur ma joue. Ça me touche vraiment beaucoup que tu nous aies mis avec toi.

— Je suis heureuse que ça vous plaise. Souriais-je avant de l'embrasser.

— Ça nous plait vraiment beaucoup. Nous n'aurions pas voulu être ailleurs qu'avec toi. Et... grimaça-t-il en se contractant à nouveau. Ça te brule. Tu veux que je te prépare un remède ou que je te mette une crème.

— Angelo en a mis une, c'est juste le temps que ça fasse effet. Grimaçais-je. Désolé.

— Ne t'en fait pas. J'aurais aimé tout prendre plutôt que seulement la partager. Sourit-il avant de l'embrasser tendrement. Tu voudrais modifier le nôtre ?

— Vous voulez le modifier ?

— Oui. John est d'accord. Il a son Izanami et moi j'aimerais avoir mon Dragon. Mais seulement si tu es d'accord. Je sais que c'est surtout pour ton clan.

— Mon dragon n'est pas la marque de mon clan. Même si c'est devenu le symbole. Je peux regarder pour l'incorporer à ton tatouage si tu veux oui. Souriais-je.


Il étira aussi vite un large sourire en hochant la tête puis pris son visage entre ses mains et m'embrassa.

— J'ai déjà quelques idées. Je ne dessine pas aussi bien que toi mais peut être que ça peut te donner l'idée. Ou alors je te laisse me faire la surprise. Les deux me vont.

— Non je suis preneuse de vos idées ne t'en fait pas, c'est vous qui allez le porter aussi.

Il hocha la tête en souriant puis partit rapidement vers la statue et récupéra une feuille sous un coussin, revenant vers moi en me la tendant tout en se frottant la nuque.

— Quelque chose comme ça. sourit-il en se pinçant les lèvres.

— T'as déjà bien réfléchit je vois. Ricanais-je en regardant le dessin. D'accord, je vais travailler sur ça et je te montrerais le résultat, ça te va ?

— Oui. Sourit-il en hochant la tête. Je... Je peux revoir le tien ?

— Bien sûr.


Je me tournais de nouveau, regardant le dessin avant de le replier pour le ranger dans ma poche. Shiro posa un genou à terre, levant les yeux sur le tatouage, le sourire toujours sur ses lèvres. Il posa ensuite doucement ses mains sur mes hanches et posa un doux baiser sur une partie non tatouée avant de se relever en la tournant doucement.

— Il est vraiment magnifique.

Je glissais mes mains dans ses cheveux, me penchant pour l'embrasser et je l'embrassais tendrement et longuement.

— Je suis vraiment heureuse qu'il te plaise, c'est vrai que je ne vous ai pas demandé avant, je trouvais ça juste... Important pour moi de vous y mettre d'une autre façon et plus clairement.

— En plus du simple geste de le faire, c'est pour nous tout un symbole. Nous sommes totalement à toi et tu n'as pas besoin de nous demander. La surprise est aussi agréable. Je t'aime plus que tout mon Dragon.

— Je t'aime plus que tout mon démon. Soufflais-je avant de l'embrasser. Et qu'en dit John ?

— Il dit qu'il t'aime encore plus. susurra John en glissant ses mains vers le creux de mes reins. Et j'aurais du mal à trouver les mots justes pour exprimer ce que je ressens de ce cadeau. Je l'adore et je peux sentir toute la joie et la fierté du Démon. C'est une façon de faire partie de toi que j'aime énormément.

— Je t'aime plus que tout mon samurai.

Je lui souriais tendrement, l'embrassant longuement en m'asseyant sur lui, finissant par me rappeler que j'allais devoir monter me rhabiller avant le repas.

— Oh faut que je monte me changer avant de devoir passer devant tout le monde comme ça. Tu nous fait monter ?

— Accroche-toi mon Dragon koala. Sourit John en se relevant tout en la portant contre lui. Je dois aussi détendre un peu mes muscles. Shiro n'a pas fait semblant.

— Qu'est ce qu'il a fait ? M'étonnais-je

— Il est venu dans la salle pour gérer la douleur et Aiko a voulu se joindre à l'entrainement. Souffla-t-il en se pinçant les lèvres tout en sortant de sa salle.

— Oh. Pauvre Aiko. Elle va bien ?

— De ce que j'ai vu, pas mal d'hématomes. Elle a réussi à éviter de justesse des côtes fêlées. Il a essayé de la prévenir mais elle est aussi têtue que lui.

— Oh. Je pensais pas que vous alliez le ressentir. Mais bon, elle va sûrement être contente...

— Ta douleur est ce qu'on ressent de plus fort à côté du reste. Je ne saurais te l'expliquer mais oui, elle est repartie en souriant. Ce n'est pas le premier ni le dernier combat qu'elle fera avec lui. C'est comme ça depuis l'enfance. Sourit John en ouvrant la porte de leur appartement.

— Tu sais que vraiment aucune de tes sœurs n'est nettes ? Constatais-je. Les deux se prennent de putain de raclées, et elles sont en kiff !

— Oh. Et c'est ma femme qui dit ça ? ricana doucement John en me reposant au sol. C'est vrai que ton rapport à la douleur est totalement différent.

— Je ne t'autorise pas le comparatif. Moi je me prends pas de raclée Monsieur Napoli. Rétorquais-je avec un grand sourire.

— Effectivement madame Napoli. Toutes mes excuses pour cette malheureuse comparaison. Ricana-t-il en s'inclinant.

J'allais chercher un dos nu dans le dressing en ricanant, l'enfilant avant de revenir vers John, l'embrassant tendrement.

— Apéro Monsieur Napoli ?

Il leva un sourcil en étirant un sourire en coin puis hocha lentement la tête.

— Apéro.

— Qu'est ce que c'est que cette tête Monsieur Napoli. À quoi pensez vous donc ?

— À une version pas très sage. Ricana-t-il doucement en se penchant pour m'embrasser dans le cou. Mais je dois me passer un coup rapide et me mettre d'autres vêtements aussi alors ce sera la version sage.

— Il reste toujours le dessert et le reste de la nuit. Susurrais-je à son oreille.

— J'adore le dessert et le reste de la nuit. Murmura-t-il en fermant les yeux.

Il prit ensuite une profonde inspiration en se redressant puis alla chercher de quoi se changer, en profitant pour se passer un coup avant de se recoiffer rapidement puis revint vers moi en enfilant un sweat.

— Prêt. sourit-il.

Je rangeais la feuille avec mon bloc à dessin, allant ensuite avec lui jusqu'au salon, souriant en embrassant Hakan dans le cou.

— Tu vois que je suis toujours là.

— Maman là. Sourit Hakan.

Je l'embrassais sur le bout du nez, me redressant en m'allumant une cigarette, observant l'état d'Aiko.

— Ah ouais... Putain de raclée là.


John se pinça les lèvres en haussant les épaules alors que Shiro ne faisait étonnement pas d'apparition.

— Je vais peut-être aller m'excuser. C'est mieux. Souffla-t-il en se grattant la tempe.

— Bah s'il l'avait prévenu en même temps. Ricanais-je

— Oui. Avant d'entrer dans la salle. Confirma John.

— Il a peur de se faire engueuler qu'il reste planqué ? Me moquais-je.

— Les restes de l'enfance quand Ayako découvrait les résultats. Ricana doucement John

— Ooh. Ça peut compter pour sa vengeance de la zone chatouilleuse.

— Et y a pas encore la mienne. Sourit John.

— Je crains le pire....

Un sourire sadique s'étira sur les lèvres de John qui hocha lentement la tête en levant un sourcil.

— Parce que le pire est à craindre. Et elle le sait.

— C'est le pelotage de cul c'est ça. Devinais-je d'un ton sérieux.

— Disons que ça s'ajoute ouais. Maintenant il est persuadé que ça me fait rire. C'est foutu.

Je hochais la tête en me pinçant les lèvres, prenant un air compréhensif en me retenant de rire comme je pouvais.

— Tu sais que ça aussi, je le ressens. Souffla-t-il en se penchant à mon oreille.

— Bonsoir. Sourit Elena en arrivant avec Carlos. Oh souperbe lé tatouage.

Sauvé par la Sicile.

Je ricanais en me tournant vers les deux, leur souriant.

— Bonsoir et merci. Ça a été la reprise ?

— Oh pas mal de boulot. Mais on s'y attendait. Sourit Carlos.

— D'ailleurs, J'aurais bésoin de voir avec vous si John pourrait sé joindre à la prochaine grande réunion avec les cinq.

— Je n'interviens pas dans la Cosa. Répondit John.

— C'est sûrement pour ça et pour attester d'une mort je suppose.

— Oui. Tout à fait. Sourit Elena en hochant la tête.

— Oh. Souffla John en faisant craquer sa nuque. Je vois. Très bien. Je viendrais.

— Merci. J'aurais préféré ne pas vous le demander mais...

— Je comprends. Puisqu'il le faut. Souffla John avant de partir chercher de quoi boire.


Je soupirais doucement, caressant l'épaule d'Elena avant de poser mon regard sur Carlos.

— J'ai cru voir dans mes mails que l'annonce a été faite, ça doit être la folie pour ton oncle là.

— Grave ! sourit Carlos. Tout est lancé et ils sont en train de voir les créneaux pour les répèt. Les BlacksWings ont dû recevoir les propositions. Ça va être énorme.

— À priori, ça a l'air de promettre du vraiment lourd oui. Tu vas faire la sécurité ? Oublie pas de mettre un kilt. Le narguais-je avec un sourire en coin.

— Oh non. Pas de Kilt pour ce genre de représentation. Nop. Non négociable. Souffla Carlos en secouant vivement la tête.

— Ohhh, allez ! Pour le public féminin au moins ! M'offusquais-je.

— Elles seront là pour les deux groupes. Nop. Pas d'agent de sécurité en amuse-gueule. Pas moyen. Parole d'écossais.

— Oh. Je sais ! M'exclamais-je ! Le prochain concours, si tu perds, ce sera ça ton gage.

— Hey ! Bordel non ! C'est pas du jeu ça ! s'offusqua Carlos alors qu'Elena riait. Surtout maintenant qu'Elena vous à montrer pour les alcools. Sérieux. Aaron !

— Mon écossaise ? C'est quoi cette tête paniquée ? Ria Aaron.

— C'est la tête où je viens de lui annoncer son gage s'il perd le prochain concours. Hé, tu sais quoi, je suis bonne joueuse, c'est Hakane et Salomon qui feront les verres !

John revint avec son verre, me tendant le mien tout en observant Carlos.

— Qu'est ce que tu lui as fait. Ricana doucement John.

— Hakane et Salomon ? Pourquoi ça me rassure pas ça. souffla Carlos.

— J'ai annoncé son gage pour le prochain concours ! Souriais-je fièrement.

— Qui est ? Demanda Aaron.

— Faire la sécurité en kilt à votre tournée. Expliquais-je très fière de moi.

— Oh. Outch. Ria Aaron.

— Hey attendez. Vous avez une technique monsieur Napoli. Vous avez gagné l'année dernière.

— C'était Shiro. Pas moi. Ricana John.

— Votre prix sera le mien sérieux !

— Alors pour être le plus honnête possible. Je ne pourrais pas t'aider même si je le voulais et évite ce genre d'offre avec le Démon. C'est vraiment très risqué.

— Temple sacré ! Chantonnais-je. Et moi qui croyais qu'un Écossais ça avait peur de rien.

— Oh la. J'y suis pour rien moi. Souffla John en agitant son doigt devant Naëlle.

— Bordel, j'vais tenir. Mieux encore, C't'année je gagne. Vous allez voir. Souffla Carlos.

— Tu vas pas marcher dans son jeu nan ? Ricana Aaron.

— Ah bah ça serait con de prouver que les écossais sont des froussards.

— T'entend ça ! C'est mort ! J'vais gagner quitte à vider votre réserve !

— Naëlle, sérieux ! S'offusqua Aaron. C'est super bas ça.

— Je ne fais qu'énoncer des faits. Souriais-je fièrement.

— C'est magnifiquement bien joué. Ria Elena. Dé toute beauté.

— Merci. Souriais-je avant de lui faire une révérence.


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