Chapitre 34.



Bien des heures plus tard, je rejoignis tout le monde avec Shiro autour du feu de camp, observant les deux à l'écart avant de regarder Noz qui hocha la tête, et je poussais un soupir aussi vite.


— Pas trop tôt bordel. Fallait vraiment taper dans le tas avec ces deux là.

— Et c'est une nouvelle victoire du Dragon. Ricana Carla.

— Ça faisait oun moment en même temps qué ça tournait. Ricana Elena.

— Y'a quand même que c'est deux là qui avait pas compris hein. Marmonnais-je.

— C'est souvent comme ça. ricana Elena. J'en connais d'autres.

— Cite nous donc des exemples de personne se tournant autour avant de se décider dis donc ? Répondis-je avec un sourire en coin.

— Oh et bien, Carla et son beau brun... Voyons oun peu... Aaron et son Fantôme... sourit-elle. Mon Dragon pas mal non plou, qui a arrêté dé fouir grâce à oune blague d'Aaron. Pour vous... Je sais pas trop.

— Oh moi ? John. Avouais-je sans hésitation. Clairement John. Sinon on y serait encore le pauvre.

— Mais je serais toujours là, quitte à tourner toute une vie. Sourit John alors que Shiro venait de lui laisser la place.

— On en serait en beaucoup de kidnapping. Réfléchis-je. J'aurais vraiment dû innover dans les excuses à la con.

— Et je t'aurais sûrement aidé. Ricana doucement John. Ça me fait penser à mon premier cadeau d'anniversaire. Sourit-il plus largement avant de secouer la tête. Mais c'est pas le sujet hein.

— Une sombre histoire de ruban. Ricana Luc.

— Hors-sujet. Riais-je.

— J'aurais pas dit sombre.. ricana John.

— Ok c'est encore une histoire de... Bref... Question d'habitude avec vous deux. Ricana Carla.


J'observais certains qui se levaient, suivant du regard Noz et Suri qui allaient discuter avec les Démons, s'éloignant ensuite avec eux. Aaron et Nino semblèrent avoir suivi la même chose que moi puisque les deux suivirent le groupe, embarquant sans grand étonnement Carlos.


Je m'allumais un mélange, croisant le regard de Luc et je me levais en même temps que lui, cédant à la curiosité en allant voir ce qu'ils foutaient. Je m'appuyais contre Luc quelques mètres plus loin alors qu'un autre feu avait été fait, et surtout que onze très gros tambours prenaient place. L'un plus gros encore trônait face au feu, deux tambours venant l'entourer de chaque côté alors que trois autres tambours étaient posés à droite et à gauche du feu.


— Oh. Je me rappelle de ça. Soufflais-je en m'avançant.

— La danse du Diable. Sourit Ezio.

— Sur la musique d'un autre Diable et de ses démons. Complétais-je en hochant la tête. C'est une des soirées qui m'a le plus marquée avec vous. La première, et cette rencontre de deux univers... On avait en commun que le goût du sang et notre folie.

— Le diable a un goût insatiable pour le sang, tous les péchés de ce monde, indéchiffrable et mystérieux. Tout le monde pense le connaître, tout le monde se trompe. Des masques, des rumeurs, changeant au fil des mots, jamais le même en fonction de la personne. Il est un simple mythe pour certains, il est une réalité pour d'autre. Intervint Ashkara.


C'est l'odeur du sang qui me fit me tourner vers lui et je haussais un sourcil en observant ce qu'il tenait, approchant mon visage avant de goûter.


— J'enlève mon pantalon, y'a mes clopes et tout dedans. Ricanais-je en ôtant mon pantalon.

Je restais en simple short de sport, ôtant mes chaussures et mon haut pour être en brassière de sport.

— Ok c'est bon. Confirmais-je en faisant le tour de moi-même.

— Sûre ? Ricana Ezio en me tendant un verre de sang.

— Danse version Dragon des grands jours dis donc. Souriais-je en buvant le verre.

Ezio tendit un verre à Shiro qui arrivait vers nous, et je m'approchais du tonneau en ricanant.

— La vache, ils ont bien servis nos nettoyages.

— Oh, on en a deux autres t'inquiète. Celui-là, c'est pas pour boire vraiment. Me répondit Ash.


Je haussais un sourcil, les observant porter le tonneau avant de le pencher pour le déverser sur moi et je me laissais faire, prenant la douche de sang en fermant les yeux. Je me léchais les lèvres, récoltant le reste de sang pour le boire, les observant s'écarter pour aller prendre place derrière les tambours alors que Luc, Aaron, Carlos et Nino avait pris place eux aussi.

Noz et Suri vinrent se mettre à côté de moi, Aaron commençant à jouer alors qu'il avait pris des bâtons, jouant sur le plus gros des tambours. Un sourire narquois s'étira aussi vite sur mes lèvres alors que je reconnaissais ce regard de défi, me tapant le buste avant de commencer à danser, suivant son rythme alors même que l'odeur du sang m'emplissait, venant faire prendre à notre danse des allures bien plus différentes de d'habitude.

L'appel du sang, de la guerre, de la mort. L'appel du Diable, du Dragon. Jamais rassasié, on en voulait toujours plus. Nous étions l'enfer, les Dieux à vénérer.

Je finis par faire signe à Pavel, lui faisant prendre la place de Carlos alors que j'attrapais un verre de sang, me penchant vers lui en lui tendant.

— Et si le Fantôme venait jouer ?

Carlos prit le verre alors que l'odeur du sang lui dilatait les pupilles aussi vite et il l'amena à ses lèvres, buvant lentement le breuvage en étirant un sourire en coin.

— Alors tu viens jouer ou je dois en déverser sur toi pour te convaincre ? Le provoquais-je en haussant un sourcil.

Carlos ricana en se léchant les lèvres puis retira son haut en s'avançant plus près de moi.

— Me voilà. Sourit-il sans me quitter du regard.

— Comment se faire voler son mec en une leçon. Ricana Aaron.

— Oh Sweetie, je chauffe le lit et je te laisse la place. Souriais-je en penchant la tête.


Carlos tourna lentement la tête vers Aaron en levant un sourcil, un sourire provocateur sur les lèvres puis ramena son regard sur moi en se faisant craquer la nuque.

— Que la danse commence alors.

— Il a l'air déjà super chaud le lit ceci dit. Ricanais-je en me mettant en position.

— Rarement froid pour tout dire. souffla Fantôme en prenant position à son tour. Honneur aux femmes. Sourit-il en coin en la fixant.

— Ouais, pareil en fait. Concédais-je en m'élançant pour le frapper. Avec ou sans préli ? Ricanais-je en le frappant.

— C'est marrant, j'ai du mal à vous voir faire des préli. Sourit Fantôme en envoyant ses coups tout en la contrant. Mais vous avez l'air d'opter pour la douceur. Je vais m'adapter alors. Ricana-t-il.

— Je suis super douée pour mes préli pourtant. Rétorquais-je avec un sourire en coin. Mais c'est vrai que toi t'aime plutôt quand c'est sauvage non ? Sautons les préli.


Je passais directement aux attaques les plus violentes et rapide, gardant un sourire en coin tout en l'attaquant.

— Tellement plus excitant. Sourit en coin Fantôme en prenant le rythme.


On combattit pendant plusieurs minutes et je finis par laisser la place à Aaron alors que mon regard se posait aussi vite sur mon démon, lançant le combat contre lui en passant au-dessus du feu. Shiro contre-attaqua aussi vite, relaçant ses coups avec violence alors qu'il souriait des coups qu'il laissait passer, se délectant visiblement de ma brutalité.


— Tu es tellement excitante dans cette couleur mon Dragon. Grogna-t-il en me dévorant des yeux tout en augmentant le rythme du combat.

— Et tu sens vraiment très bon mon démon. Soufflais-je en suivant son rythme.


Il recula ensuite en glissant sous l'effet d'un coup brutal de ma part puis se lécha la lèvre avant de déchirer son haut en me fixant plus intensément.

— Ton odeur me donne envie de sentir tes griffes sur ma peau mon Dragon. Souffla-t-il avant de s'élancer vers moi encore plus rapidement.

— Alors si t'es suffisamment sage je peux même te mordre. Le provoquais-je en le frappant encore plus fort.

— Oh bordel, je vais être super sage alors. Grogna-t-il aussi vite en la percutant de ses poings alors que je faisais de même.

— Tu sais qu'il reste au moins un tonneau de sang ? Souriais-je en coin.


Il leva un sourcil en étirant un sourire en coin avant de me faire chuter puis me bloqua au sol le temps de venir lui lécher lentement le cou, bondissant ensuite rapidement en arrière tout en me fixant intensément.

— Je suis déjà sous le charme et très tenté par ta proposition mon amour. Même si cela me donne envie de l'utiliser pour le gage que j'ai gagné. Sourit-il en coin.

— Ohh. Voilà une proposition très intéressante. Susurrais-je en me remettant en position. Voyons donc comment tu comptes utiliser ça.

— Ça fait un moment que j'attend l'occasion de le faire. susurra-t-il en japonais avant de prendre un grande inspiration en se mettant en position. Bordel, j'ai déjà les images.

— C'est moche de m'exciter comme ça. Gémis-je en reprenant mes attaques, augmentant encore la brutalité et la rapidité des coups.

— Alors j'espère pouvoir t'exciter encore plus avec ma demande. Sourit-il en coin en devenant plus violent.

Je finis par lui sauter dessus, plantant mes ongles dans ses épaules en les griffant durement, me retenant de justesse de le mordre avant de planter mon regard dans le sien.

— Et si on allait voir ça alors.

— Alors faut faire amener le tonneau dans notre tente. Murmura-t-il en venant frôler mes lèvres des siennes.

— Je vais chercher ça alors.

Je descendis lentement de lui, ôtant mes ongles en le fixant, me décidant finalement à aller voir pour l'un des tonneaux, m'arrêtant à côté d'Angélina.

— Es-tu parvenue à avancer finalement ?

— Le terme plongé est plus adapté. Sourit Angélina. Je suis officiellement avec Pavel et on se laisse le temps de mettre un nom sur notre relation.

— Alors tu gagne le tonneau restant. Soufflais-je en reprenant ma route.




Je m'arrêtais devant l'un des deux tonneaux, deux des démons venant le porter pour l'amener à ma tente et je m'allumais une cigarette en les suivant, reprenant au passage mes affaires. Shiro les remercia en les observant poser le tonneau au sol puis attendit qu'ils ressortent de la tente pour préparer son envie, allant vider le tonneau dans une baignoire avant de se mettre nu et d'y entrer en me fixant après avoir plongé la tête dedans. J'ôtais mes vêtements, le rejoignant dans la baignoire et je m'installais sur lui, l'embrassant aussi vite.

On ne réapparut qu'en fin d'après-midi le lendemain, allant boire un café. Luc prit place à côté de moi, m'observant en fumant avant de regarder vers le conteneur.

— Tu comptes en faire quoi ? Lui demandais-je.

— J'attends juste que tu te décides à jouer avec. Sourit-il. Et je me disais que John aurait peut-être envie de jouer avant qu'on la termine.

— John a déjà son idée la concernant mais il respecte le fait qu'elle soit à toi. répondit Shiro en buvant tranquillement son café.

— C'est-à-dire ? Demanda Luc.

— La bouffer. Du moins, une partie d'elle tout en lui donnant aussi sa part. sourit en coin Shiro. John peut être partageur des fois.

— Bah je vois pas le souci. S'étonna Luc. Fin.. Elle doit avoir un goût dégueu ceci dit. Va falloir des épices... T'en veux ?

— Pourquoi pas. Tu crois que... Tu te souviens des courses que vous avez organisé avec les mercenaires ? Ça pourrait être drôle d'en faire une ici.

— Y'a clairement moyen. J'ai même amené de quoi reproduire un baiser du dragon. Ricana Luc.

— Ça c'est pour Izanami. sourit John en hochant la tête. Tu veux participer mon amour ?

— Monsieur Napoli ! M'exclamais-je. Tu faisais la sieste pour te rattraper de ta longue nuit ? Souriais-je. Moi je suis d'accord pour lui cramer le cul.

— Je ne l'ai pas trouvé assez longue si tu veux mon avis. Sourit John en levant un sourcil. Très bien. Je dois finir de préparer mon petit souvenir et je me mets aux fourneaux. Course après le repas et on ouvre les paris ? demanda-t-il en regardant Luc.

— Ça me va. Sourit Luc.

— Ok. Je vais aller jouer un peu avec avant de la cramer alors.



Je terminais mon café, embrassant John avant de rejoindre le conteneur, attrapant la chose puis la paralysa. Je la trainais ensuite sur le sol, la positionnant puis j'attrapais une de mes lames, m'installant avant de me mettre à découper sa peau, m'amusant à créer des motifs tout en sifflotant. Carla vint s'installer près de moi et m'observa faire en souriant. Je tournais le regard vers elle, lui tendant une lame en me décalant et Carla étira un plus large sourire en prenant la lame avant de se placer de l'autre côté du jouet, puis elle commença ses motifs, le visage concentré. Je retournais la chose quand on termina un côté, souriant à la chose avant de me remettre au jeu avec Carla.

— Oh. Ça me rappelle un super souvenir ça. sourit John en arrivant.

— Ouais, elle se mord la langue comme toi aussi. Confirmais-je en continuant.

— Je me mo... ? Possible. Ricana John.

— Tu l'as gardé ? sourit Carla en levant la tête pour regarder son frère.

— Bien sûr. Un magnifique cadre dans ma salle. Sourit John. Tout comme celui de...

— J'aimerai les voir en rentrant. Souffla Angélina.

— On fera ça. répondit John en hochant la tête. Je les ferai amener de Sicile.

— Elle a l'air contente de te voir dis donc. Souriais-je en me penchant pour croiser le regard de la chose. Tu es contente de le revoir ?

Le regard terrifié de Paola fut la seule réponse à cette question, ne pouvant plus bouger un seul de ses membres, s'accompagnant d'un bruit s'échappant de sa bouche.

— AH bah tu frétille beaucoup moins maintenant hein. C'est marrant comme sa queue a plus l'air de t'intéresser autant hein. Souriais-je en haussant un sourcil. Pourtant t'étais super résolu à te le taper hein. Même en étant prisonnière dis donc...

— Sérieux ! s'offusqua Carla en plantant sa lame dans l'épaule du jouet par réflexe. Oups.. Déso. Souffla-t-elle ne se pinçant les lèvres.

— Ouais hein. Souriais-je en enfonçant la lame après avoir réactivé ses nerfs. Débats toi pour voir. J'adorerais voir à quel point ça peut se déchirer.

Un hurlement résonna aussi vite alors que le jouet se redressait par réflexe, et je la plaquais sur le sol en soupirant, reprenant le jeu. John finit par venir s'accroupir près de moi en se penchant à mon oreille.

— Tu crois que je pourrais en avoir un bout pour ma collection ? me demanda-t-il doucement.

— Bien sûr, mais faut que tu m'amène de quoi cautériser sinon elle sera crevée avant le jeu.

— Je te ramène ça. sourit John en m'embrassant dans le cou avant de se relever.

— Bien, découpage donc. Alors... Commençais-je en mettant la chose sur le ventre. On va commencer à découper comme ça... Expliquais-je à Carla. Et on reste sur la même profondeur en faisant attention pour ne pas abimer la partie nous intéressant. Tu vois ce que je veux dire ?

Carla hocha vivement la tête en étirant son sourire le plus largement possible puis se pencha pour observer de plus près.

— Y a une profondeur idéale ou c'est au choix ? demanda-t-elle.

— Ça dépend si tu veux que le corps ait aussi le dessin sur lui ou pas, dans ce cas là c'est une découpe plus fine, comme Amaro avait par exemple. Là on s'en fou, vu qu'elle va crever.

— Oh je vois. Sourit Carla.

— Et voiiillààà. Chantonna John en revenant avec le matériel. J'ai rien loupé ?

— C'est dans ces moments là, qu'on voit vraiment qu'ils sont frère et sœur non Angélina ? Ricanais-je en découpant.

— Sans conteste. Ricana-t-elle en voyant John et Carla se regarder en souriant comme des gosses.

Je repris mon découpage, secouant la tête en ricanant, finissant par attraper le morceau de peau en me redressant pour aller le poser sur une surface propre.

— Je te laisse la cautériser.

— C'est parti. Sourit John avant d'enfiler des gants.


Il allumant aussi vite son chalumeau puis alla chauffer une plaque de fer souple avant de la saisir pour la poser sur le dos du jouet, grognant de plaisir en fermant les yeux sous les hurlements de douleurs qui suivirent. Je refermais le linge sur la peau, allant l'enfermer dans une malle hermétique pour éviter qu'elle s'abîme avant que John n'ait eu le temps de s'en occuper. Je m'allumais ensuite une cigarette, ricanant doucement en voyant mon frère observer la scène.

— Tu m'apprendras à cautériser ? Et embaumer et tout quoi ? demanda Carla en souriant à son frère.

— Ça demande vraiment une grande connaissance tu sais. Hésita faussement John en prenant un air sérieux. Faudra être studieuse et bien écouter...

— Hey c'est ce que je fais tout le temps. Allez !!

— Vous êtes pas possible vous deux. Ricana Angélina.

— T'imagine à sa prochaine interview ? C'est quoi vos loisirs Madame Gomora ? Ricanais-je

— Ooh j'adooore découper des gens et cautériser les plaies, les entendre hurler de douleur. Minauda Luc.

— Hey je parle pas comme ça ! s'offusqua Carla en jetant un bout de peau sur Luc avant de grimacer face au regard de son frère. Euh, tu peux cautériser ça aussi ?

— Et je balance des bouts de chair quand je suis pas contente. Minauda Luc de plus belle.

— Mon dieu Madame Gomora. C'est répréhensible par la loi ça vous le savez ? M'offusquais-je faussement.

— Hmhm. Minauda Luc en repoussant sa chevelure en arrière. La loi c'est moi.

— Oh pas faux. C'est bien ça en titre. La loi c'est moi. Je l'explose la loi. M'exclamais-je en notant.

— Hmhm. Avec du TNT. Compléta Luc en hochant la tête tout en se trémoussant.

— Hey j'me trémousse pas comme une pouffiasse ! Attend un peu monsieur T.N.T ! ricana Carla en s'élançant pour poursuivre Luc avec un morceau de fesse qu'elle venait de découper.

— Sinon j'adoooore courir après les hommes. Minauda de plus belle Luc avant de partir en riant.

— Hey ! J'vais pas passer la soirée à cautériser ! Râla John en la regardant poursuivre Luc.

— Oh pardon mon amour. Un bisou ? Souriais-je innocemment.

— C'est pas... grogna John en tournant la tête vers moi , étirant aussi vite un sourire. C'est pas grave. J'veux bien un bisou oui.

— Oh merde. Ria Angélina avant de placer sa main devant sa bouche.

— Ouais. Fonctionne aussi bien que pour les enfants t'as vu. Souriais-je de plus belle à Angie.

— Oui mais c'est pas les mêmes bisous. Sourit John alors qu'Angélina continuait de rire.

— J'appelle ça le talent. Ria Angélina.



Je ricanais en m'avançant vers John, l'embrassant tendrement avant de me redresser et il alla finir de cautériser le sourire bien large sur les lèvres.

— Ok, je le dis pas souvent mais là, je m'incline. Ricana Angélina. Bon, je vous laisse.

— C'est ça le talent.

Je riais de plus belle en voyant mon frère passer, continuant ses conneries, toujours poursuivi par Carla, relançant aussi vite le rire d'Angélina. Je m'avançais pour les regarder courir, ricanant ouvertement.


— Madameee, un commentaire sur votre poursuivante ? M'écriais-je.

— La rançon de la gloire ma pauvre ! Une jalouse de mon charisme ! Minauda de plus belle Luc.

— Mais quel enfoiré ! ricana Carla en lui jetant le morceau de fesse. Beau brun !

— Heu... Non. Je suis suisse perso.

— J'ai une alliance qui prouve le contraire ! Tu me le paieras !

— C'est mon frère ! S'offusqua Jo.

— Et moi, j'suis quoi ? s'offusqua en riant Carla tout en continuant de poursuivre Luc. Je prends note monsieur Beau brun.

— Ma chieuse favorite. Pour ça que je suis suisse. Sourit Jo.

— Il dit quoi Pumba dans ces cas-là ? ria Angélina. Faut laisser les fesses faire !

Je croisais le regard de Luc, un grand sourire s'étirant sur nos lèvres alors que Jo poussait un gémissement plaintif.

— Ohh non... Elle vient pas de dire ça. Gémit Jo.

— Quand le monde entier te persécute... Tu te dois de persécuter le monde ! M'exclamais-je en faisant de grand geste.

— C'est pas ce qu'on m'as appris. Soupira Luc.

— Il te faut peut-être une autre méthode.. Répète après moi... Hakuna.. Matata.


Je me mis à chanter avec Luc, ricanant de plus belle alors qu'on dansait en même temps, reprenant avec fidélité la scène.

— Nous avons un long chemin à faire. Soupira Luc à la fin de la chanson.

J'attrapais un bâton, le lançant à Luc, lançant le combat d'escrime en attrapant un autre bâton, chantant « Comme un homme », Luc faisant les voix des personnages.

Je me plaçais en hauteur à la fin de la chanson, gardant mon bâton en main tout en fixant Luc.

— Attends, hé, regarde bien, ça va t'amuser. Souriais-je avant de tapoter sur l'endroit où je me trouvais. Higitus figitus zomba kazom....On vous demande toute votre attention ! Continuais-je en faisant de grands gestes.

— Oh ! s'exclama Carlos en allant voir Luc, finissant par craquer. Gauche, droite comme nuit et jour.. c'est c'qui fait qu'tout tourne rond ! chantonna-t-il.

— Non ! Sérieux ! éclata de rire Angélina.

— tu veux que je la pique ?.... Répondit Carlos en regardant Luc.

Luc lui répondit aussi vite et je ricanais de plus belle, descendant avant de commencer une autre chanson.

— Tout le monde veut devenir un cat, Parce qu'un chat, quand il est cat Retombe sur ses pattes. C'est vrai !

— Tout le monde est piqué de c'pas si bien rythmé. Tout semble auprès d'lui très démodé. Ajouta Carlos en se dandinant.

— C'est comme les bottines à boutons ! Une cloche dès qu'il joue De sa trompette vous rend fou. Ça swingue comme un pied ! Mais oui, c'est pire que l'ennui. Oh, là, là ! Mes amis ! Quelle calamité ! Za, za, za, za ! Ollé ! Chantonnais-je en me dandinant comme un chat.

— C'est comme parmi ces gars qui veulent chanter. Ben c'est un cat. Le seul qui sache... s'acharne à swinguer. Chantonna Carlos en suivant ma chorégraphie tout en chantant en cœur avec moi.

— Qui donc danserait encore la gigue avec des nattes ? Quand tout le monde veut devenir un cat. Une cloche, quoi qu'il joue. Bientôt, ça vous rend fou ! Ça swingue comme un pied ! Oh ! rinky ! tinky ! tinky ! Oui, c'est pire que l'ennui, Oh là là ! Mes amis ! Quelle calamité ! Oh ! rinky ! tinky ! tinky ! Oui !

On termina la chanson, enchainant sur « Heigh-Ho », faisant de la chorégraphie et Carlos commença une nouvelle danse en souriant.

— C'est... Supercalifragilisticexpialidocious. C'est vrai que ce mot trop long est parfaitement atroce mais faut le dire et vous serez à la page et plus précoce ! Supercalifragilisticexpialidocious !



Je continuais de chanter avec lui, faisant de plus belle la chorégraphie avec lui et Luc. J'attrapais mon violon que me tendait Noz à la fin de la chanson, ricanant avant de me mettre en position, Suri filant son violon à Luc, et je commençais à jouer « T.N.T », me mettant à chanter, sautillant de plus belle alors que Carlos se lançait dans du air guitare en secouant la tête.

On finit par se stopper au bout d'un moment, laissant tout le monde retourner à ses activités, John étant visiblement parti jouer avec la chose vu les hurlements. Je laissais Luc aller voir ça, allant ranger mon violon avant d'aller faire un tour, observant les personnes et les gardes tout en faisant le point avec Pavel. Je hochais la tête tout en fumant, rejoignant avec eux les trois nouveaux, faisant venir Anya alors qu'on s'isolait dans la tente des Démons, la laissant gardé par eux pour éviter les oreilles indiscrètes.

— Bien. Il est évident que de passer de juste vous à autant de monde, ça crée forcément de l'inconnu. Surtout quand visiblement, vous ne connaissez pas les visages de la mafia et d'ailleurs. La demoiselle brune avec qui Anya a parlé dernièrement, est la patronne de la Cosa Nostra. Le grand balaise que vous connaissez, est son bras droit. Les deux autres l'accompagnant sont ses gardes les plus proches. Vous avez vu mes deux frères. John et Luc. PDG et aussi bras droit du clan. Les membres les plus important du clan portent un dragon en tatouage sur le torse et le bras. La demoiselle qui a pissé partout quand Anya s'est approché de Pavel, est la cousine de mon mari. Pas la plus posé de ce que vous avez pus remarquer. La sœur étant Carla, marié à l'un de mes frères. Pas plus calme quand on approche mon frère je vous préviens. Inverse tout aussi vrai. Il est essentiel et honnête de vous prévenir que vous entrez dans une période délicate. Nous avons eu une année très chargée, beaucoup de nettoyage, de trahisons et de linges sales. Autant vous dire que tout le monde est très susceptible, alors moins vous leur parlez, mieux ça sera pour vous.

— C'est effectivement plus clair comme ça. répondit l'Enjôleur en hochant la tête.

— C'est vrai qu'on est pas habitué et être avec autant de monde mais savoir qui ils sont, ça aide. On va rester concentré sur les missions données. Ajouta Shooter.

— Désolé pour le coup. Je ne savais pas qui étaient tous ces gens et je respecterais la hiérarchie. Répondit Anya.

— Fantôme et... Oh. K, sont de la Cosa alors ? souffla le Magicien en levant les sourcils. Belle reconversion.

— K appartient bien à la Cosa. Pas le bras droit non. Il est fidèle qu'à la patronne de la Cosa. Un peu comme les Démons avec moi. C'est surtout pour ton cas vraiment très risqué. Parce que la chose dans le conteneur, a participé à ruiner des tas de vies juste parce qu'elle frétillait face à la pire des pourritures, et as plongé tout un clan dans la honte face au reste de la mafia mondiale. Elle a subit la disgrâce en piétinant le code de la Cosa et surtout parce qu'elle a convoité mon mari. Une personne qui se faisait passer pour un gentil petit vieux lui, a passer des années à tout organiser parce qu'il me convoitait, et il était vraiment prêt à tout. En dehors des missions, pendant votre temps libre, vous êtes libre de faire ce que vous voulez tant que vous respectez le code des Démons. Mais n'oubliez pas que tout comme on doit mériter votre respect et votre confiance, l'inverse est tout aussi vrai pour eux.

Les quatre hochèrent la tête après s'être regardé puis me remercièrent pour l'éclaircissement.

— On est conscient d'être déjà chanceux que vous nous testiez alors on fera ce qu'il faut pour mériter d'intégrer cette nouvelle famille. Sourit Shooter en nous regardant.

— Tu as un très bon dossier, avec un passif qui t'es propre. Tu as sûrement passé beaucoup de temps à être celle qui paraissait être la plus dingue de toute au vu de tes goûts, mais c'est plus une norme chez nous. Tu peux emmerder les démons autant que tu veux, il en faut plus pour leurs faire peur, et en plus ça te permettra de les connaître. Continuais-je en regardant Anya. Est-ce que cela te conviens ?

— Si j'ai le droit d'emmerder mes nouveaux frères et de continuer à participer à des missions, oui. Ça me convient très bien. sourit Anya.

— Pour ce qui est de votre appétit sexuel, il existe toujours une possibilité de vous faire connaître nos clubs en fonctions de vos besoins.

— Vous avez des Clubs spéciaux ? sourit Anya. Alors là, c'est parfait.

— Ce sera très bien oui. Merci. Ricana Shooter.

— On fera le point en tête à tête pour ça. Ça permettra de voir ce qui pourra vous convenir.

— D'accord. répondirent les quatre en souriant. Merci.

— Oh, vous pouvez me ramener cinq proies je dirais, vivantes ? Me rappelais-je en me tournant vers Pavel. J'en ai besoin pour une course.

— Ok, on va aller chercher ça. Des préférences ?

— Nan, je vous laisse choisir. Souriais-je. Il te reste ton alcool super fort ?

— Celui pour allumer les feux ? Ouais.

— J'en ai besoin aussi.

— Qu'est ce que tu vas foutre encore. Soupira Pavel en allant chercher ça.

— T'inquiète. Souriais-je.



Il revint avec deux bouteilles, et je les pris en le remerciant, saluant les quatre avant de ressortir de la tente, allant poser ça dans la mienne. J'allais ensuite voir où en était John, m'installant contre la paroi en m'allumant une cigarette alors qu'il finissait de cautériser sa proie évanouie sous la douleur. Il se lécha ensuite les lèvres tout en retirant la peau de la cuisse puis attrapa le morceau en se relevant.

— Coucou toi. sourit-il en venant m'embrasser dans le cou.

— Re. Ayé tu as pus prendre ce que tu voulais ?

— Hmhm. Sourit John en levant le morceau. Et toi ?

— Oui. Souriais-je avant de l'embrasser dans le cou. Les démons vont nous ramener cinq jouets pour la course.

— Oh super. Tu sais qui veut y participer ?

— Allons voir ça. Au moins je donnerais le bon nombre à Pavel. Répondis-je en l'embrassant. Tu sais que tu es juste torse nue, et couvert de sang ?

— Bah j'voulais pas salir mes vêtements. Sourit John en se grattant la nuque. Je vais me passer un coup rapide sur le chemin.

— Hmhm. Soufflais-je en continuant d'embrasser son cou.

— Tu sais que tu sens vraiment très bon. Grogna doucement John en basculant lentement sa tête en arrière.

J'entendis Angélina parler, l'ignorant alors que j'étais trop occupée à goûter la peau de John, et je finis par appuyer ma tête sur la paroi du conteneur, observant John en contrôlant ma respiration.

— Plus prudent de reprendre ça plus tard.

John secoua plusieurs fois la tête en grognant puis alla attraper son débardeur rapidement.

— Ok. Sortons tout de suite.

Je hochais la tête, m'allumant une cigarette avant de sortir du conteneur, allant dans notre tente pour me passer un coup d'eau après avoir expliqué à Luc l'idée, le laissant voir qui serait intéressé.

Je retrouvais John dans la tente, allant observer le travail de Carla avec la peau avant d'aller voir le mélange d'épice de Luc que je goûtais pour tenter de les reconnaître, finissant par hausser les épaules.

— Les saveurs seront plus marquante après la cuisson. Sourit John avant de prendre de l'eau dans ses mains pour venir se frotter le visage.

— Je me doute. C'est surtout qu'il est largement plus calé que moi sur la cuisine. Ricanais-je. Il connaît vraiment beaucoup de cuisine du monde avec ses voyages, et comme il préfère cuisiner lui-même en voyage pour pas prendre de risque...

— Chacun ses talents. Ricana doucement John. Mais je peux te dire que ce sera ensuite flambée à la Vodka. On s'est échangé quelques recettes.

— Eh je veux goûter aussi !


John ricana en venant près de moi puis sorti une lame et découpa un petit morceau de la cuisse, l'imbibant rapidement de Vodka. Il plongea son regard dans le mien tout en glissant sa main dans mon décolleté, en ressortant un briquet puis plaça le morceau de viande au-dessus de la flamme. Il souffla ensuite doucement dessus en l'amena à mes lèvres.

— Première à goûter. Susurra-t-il en gardant ses yeux dans les miens.

Je pris le morceau entre ses doigts, mâchant le morceau avant de lécher ses doigts sans quitter son regard.

— Vraiment très bon oui.

John baissa les yeux pour observer ses doigts en étirant un sourire en coin avant de ramener son regard dans le mien.

— C'est prévu pour nous.

— Parfait alors. Soufflais-je avant de l'embrasser.

Il enroula ses bras autour de moi tout en maintenant la bouteille de Vodka dans sa main puis me souleva en continuant de m'embrasser et alla se poser avec moi sur notre lit. Il me retira mon haut puis déversa de la Vodka sur mon corps avant de venir la récolter avec ses lèvres, couvrant ma peau de baisers.





********

Note de l'auteur : ce chapitre est à la fois d'un glauque pas possible... Et contient des passages qui me font toujours autant rire...

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top