Chapitre 30. Chasse.



Les jours et les semaines s'étaient enchaînées rapidement, temps qu'on pris pour profiter grandement des enfants. On avait pu aussi se défouler lors du grand tournoi international dont la finale ne surprenait plus personne puis chacun s'était préparé pour le grand départ qui se suivrait du voyage pour l'Afrique. John et Shiro s'étaient concentré sur la formation de Carla, aiguisant son instinct de chasse et les réflexes qu'elle allait devoir acquérir.

La journée servit aux dernières préparations et John passa la journée à tout organiser avec ses hommes déjà sur place, vérifiant les installations et stocks de nourritures et munitions. Il termina par faire un dossier pour chacun, contenant carte et topographie des lieux, finissant par tout ranger dans son sac puis alla faire sa valise, me retrouvant l'appartement.

— J'ai fait des sacs. Du donjon. Au cas où.

— C'est bien pensé. J'ai fait construire un Donjon là-bas. Au cas où. Sourit-il en levant un sourcil.

— Ohhh. J'adore l'idée. Soufflais-je en l'attrapant par la chemise pour l'embrasser.

— Il fallait bien ça pour inaugurer notre première grande chasse et l'île que j'ai achetée pour nous. Susurra-t-il contre mes lèvres. Un petit cadeau pour mon Izanami.

— Hâte de faire le repérage de ce donjon alors. Murmurais-je en le deshabillant.

— Très hâte aussi. Souffla-t-il en se penchant pour m'embrasser dans le cou tout en me déshabillant aussi.

Après avoir profité de ce petit encas qui se termina dans la douche, on se rhabilla, descendant rejoindre tout le monde, allant tout d'abord embrasser les enfants, prenant le temps de les enlacer longuement. On fut ensuite rejoints par Elena, Carlos et Karel qui arrivèrent quelques minutes avant l'heure du départ, venant saluer tout le monde en souriant.

— Oh ! Je sais ce que j'ai oublié ! Tiltais-je en sortant mon téléphone.

J'ouvris la page dans mes favoris, me dirigeant vers Carlos et Karel avant que mon portable ne disparaisse de mes mains, le retrouvant dans les mains de Aaron qui écarquilla les yeux, Nino lui étant complètement mort de rire.

— Nan mais ça va pas bien hein ! S'offusqua Aaron.

— Beh tu veux jamais répondre. Peut-être que lui si. Souriais-je innocemment.

— Répondre à quoi ? sourit Carlos en penchant la tête vers Aaron.

Je repris mon portable, me penchant vers Carlos en montrant le site.

— C'est lesquelles que vous faites ?

— Oh ! souffla Carlos en levant les sourcils avant de pencher la tête vers l'écran. C'est quoi ce site ? Sympa. Oh y a celle-là qui est... Bah y en a pas mal en faites. Oh ! Hey Beau cul ! Tu crois qu'on peut mélanger ces deux-là ? sourit-il en montrant l'écran du doigt.

— Oh bordel... souffla Karel en s'éloignant discrètement.

Je rattrapais Karel par le col alors que Aaron fuyait ouvertement, souriant en tapotant le torse de Karel.

— Bien tenté le chaton. Pas assez rapide. Alors ?

— Oh bordel, je... souffla Karel avant de pencher la tête vers l'écran. Oh... Ah non, celle-là est bien mais faut qu'il soit vraiment bien mon... euh.. Pas pour tout le monde. Mais sympa. Oh j'adore celle-là aussi...

Il secoua ensuite la tête pour reprendre ses esprits puis tourna la tête vers moi en se pinçant les lèvres.

— Presque toutes en vérité. Souffla-t-il avant de reculer. Je... Je vais aller boire un verre avant de partir.

Je gardais la main sur son col, relevant le regard vers Carlos.

— Tu prends des notes toi ou je rêve ? Ricanais-je.

— Bah y en a des vraiment sympa. Ricana Carlos. Oh non.. Celle-là c'est pas...

— Si mais faut une femme en plus. Lâcha Karel avant de mettre sa main devant sa bouche. Désolé.

— Oh celle là c'est bien mais... Nan laisse... Pas qu'à deux. Marmonnais-je.

— Hm ? souffla alors Shiro en se penchant au-dessus de mon épaule en souriant. A tester si elle te plait. Murmura-t-il en japonais à son oreille.

— Tiens le moi. Merci. Regarde, celle-là..Oh... Celle-là... Celle-là mais je dois m'échauffer...

— Avec celle-là à côté ça peut faire l'échauffement. Sourit Shiro en enroulant son bras autour du cou de Karel qui rougissait à vue d'œil. Oh ! tu peux les mettre en favori ? Oh bordel celle-là... avec ta souplesse...

— Au pire on retente tout. 8h y'a moyen. Large.

Je tournais la tête vers Karel, haussant un sourcil.

— Ouais. Allumeur. Déso. Mais t'es sensible aussi toi.

— Il sent aussi très... fort. Souffla Karel alors que Shiro tournait la tête vers lui en se penchant à son oreille.

— C'est vrai que t'as l'air sensible. Souffla-t-il à son oreille. Tu feras gaffe, t'es entrain de bander. J'ai pas envie que John hurle « Temple sacré » hein.

Karel hocha la tête rapidement et Shiro ricana avant de reposer sa tête sur l'épaule de Naëlle.

— On doit même avoir le temps de refaire celles qu'on aura aimé.

— Je peux te papouiller vu qu'à priori c'est le moment papouille ? Lâchais-je en regardant Carlos qui essayait vraiment de rester sérieux.

Shiro leva la tête pour regarder Carlos qui se pinça les lèvres pour retenir son rire puis relâcha Karel en se redressant.

— Je le papouille pas, et puis c'est quoi des papouilles ?

— Euh Aaron ? Oh je crois qu'il m'appelle. Souffla Carlos en fuyant vers le salon.

Je tournais la tête pour observer Karel partir en courant, penchant la tête.

— Comme quoi, ça court vite les chatons.

— Mais je l'ai pas papouillé. Marmonna Shiro en japonais alors qu'une moue se dessinait sur ses lèvres.

— Bi. Clairement sensible aux odeurs. Et à ton charme. Et contrairement à John, tu t'en fous d'être tactile. Imagine si je lui avais fait ça le pauvre.

— Ça serait marrant. Sourit Shiro. On verrait de qui il est le plus sensible. Mais c'est un garçon, ça me dérange pas de... d'être tactile. Tant que c'est pas une femme et que c'est pas lui qui me touche, ça me fait rien. Souffla-t-il en haussant les épaules. Mais si c'est pas bien de le faire, je le ferais plus si tu veux.

— Oh. Pas con. Ce serait amusant. On va attendre l'avion, il pourra plus fuir. Ricanais-je. Bah c'est surtout que certaine personne peuvent être gêné par ça. Pis Tu vas avoir une crise de kisu kisu.

— Hey Kisu Kisu c'est pas pareil. Bon, je veux pas que... Non. Je le fais plus si ça embête Kisu Kisu. Lui c'est mon chouchou. Sourit Shiro.

— Ah bah sûr. Kisu kisu a le droit à des laps dance. Pas pareil. Ricanais-je.

— Hey c'était pour les répet pour ton Show. Je l'aurais pas sinon. C'est... Non, c'est pas juste de dire ça. s'offusqua-t-il. Et il a pas mon temple sacré hein.



Salomon vint prévenir que les voitures étaient prêtes et Carla s'essuya les yeux en se relevant alors que Nino tendait la main à Elena qui ricanait encore de la scène, les deux filles éclatant à nouveau de rire lorsque Karel refit son apparition. Shiro laissa ensuite la place à John qui lança le départ, allant embrasser une nouvelle fois les enfants avant de sourire à Angelo.

— Tout sera fini quand nous reviendrons. Sourit-il.

J'enlaçais Hakan en le serrant contre moi, attrapant les trois autres en restant sur le sol, profitant du câlin de longues minutes tout en parlant avec eux. Je finis par me relever, Hakan fermement accroché contre moi alors que j'allais rejoindre Angelo et John.

— Ça va aller avec lui ?

— Bah on va se servir de vos vêtements en doudous et il dormira avec moi. Vous êtes juste bon à appeler tout les jours. Répondit Angelo

Je hochais la tête, caressant le dos de Hakan en l'embrassant dans le cou alors qu'Iris était partie s'accrocher à Pavel.

— Les deux sont les moins coopératifs dis donc.. Soupirais-je

— Si notre acrobate est comme sa mère, je suis pas sûr que les vêtements suffisent. Souffla John en caressant les cheveux de son fils. On appellera tous les jours et si c'est trop compliqué... N'hésitez pas à appeler... Jour ou nuit si besoin.

Angelo hocha la tête, observant les deux petits alors qu'Iris semblait bien accroché aussi à son oncle.

— Ça te va bien. ricana Angélina en regardant Pavel.

— Elle m'a pas l'air coopérative à te lâcher cette femme là. Ricanais-je

— Nan. En plus elle utilise son air de petit chaton, je peux pas la brusquer. Marmonna Pavel.

— C'est donc ça la technique. Sourit Angélina en levant un sourcil.

— Est-ce que vous pensez qu'on puisse les emmener avec nous au moins pour la semaine ? Vous viendriez avec nous et comme on ne sera pas très présent, ça peut déjà les préparer. Demanda John à Angelo tout en réfléchissant. Il y a ce qu'il faut en sécurité sur place. T'en penses quoi mon amour ?

— Pas comme si on arriverait à les détacher de là de toute façon. Et les jumeaux viennent déjà de partir à l'étage. Soupira Angelo.

— Je vous accompagne. Ricana Salomon.

— Parfait. Sourit John en hochant la tête.

Il se pencha pour embrasser la joue d'Hakan puis le regarda avec tendresse alors qu'il serrait sa mère.

— Tu peux aller à la voiture. Je vais aller préparer leurs sacs avec Salomon. sourit-il à Naëlle avant de l'embrasser dans le cou. Princesse ? Tu restes avec tonton ? sourit-il à Iris.

— Ouais. Elle est jalouse la princesse. Ricana le doc en passant.

— Hein ? Mais de quoi ?

J'alternais mon regard entre les deux, ouvrant la bouche en « o » en comprenant, à l'inverse de Pavel qui semblait ne pas piger lui.

— Ouais. Je vais dans la voiture. Reste accroché l'acrobate. Ricanais-je en attrapant mon sac avant de me tourner vers Luc. Eh.... Bé'...

— Ouais... Je pourrais. Tu m'aides à faire ça ?



Je hochais la tête, passant Hakan à son père pour monter avec Luc, allant dans l'appartement de Jo pour préparer tout ce qu'il fallait, faisant tout transporter aux gardes alors qu'on préparait deux sacs à part pour l'avion, prenant de quoi faire les bib, redescendant avec monsieur prêt alors que Luc était parti se faire une valise et rassembler ses dossiers et ordi pour bosser depuis l'île. Je gardais Matthias contre moi, m'approchant de la voiture en remerciant un garde qui m'ouvrait la portière.

— Carlita ?

— Oh ! Mon cœur. Sourit Carla en tendant ses bras. On peut l'emmener ?

— Luc est en train de finir de faire ses affaires pour bosser depuis l'île. Souriais-je en tendant Matthias à sa mère. On a deux terreurs qui ont négocié dur chez nous et... du coup on a une cargaison en plus pour la semaine quoi. Je me suis dit que ça vous irez de l'avoir une semaine de plus.

— Clairement. Sourit Jo. Merci.

Je laissais les deux avec leurs fils, ricanant en regardant Pavel passer avec Iris dans les bras, qui ne daigna le lâcher que quand Angie fut monté dans sa voiture.

— Ouais... Une vraie diablesse.

Elle me fit un grand sourire innocent, suivant fièrement Pavel jusqu'au véhicule des démons alors que Luc arrivait avec ses affaires, suivis par les affaires des enfants et d'Angelo. John revint avec Salomon pour charger les sacs dans la voiture puis le laissa aller s'installer, allant rejoindre Naëlle, un sourire étiré sur les lèvres, ricanant en voyant les jumeaux sauter dans la voiture.

— Tu embarque Salomon ? Mais vous êtes pas possible !

— Une idée de Shiro. sourit John. Mais j'suis d'accord aussi. Il part jamais à part pour les vacances d'été et lui aussi a subit tout ça l'air de rien.

— Je vais te laisser le temps de bosser l'argumentaire. Soupirais-je en me grattant la tempe. Ali, tu prends le relais de la Demeure avec Peter. Le moindre problème vous nous contactez.

— Très bien patronne.

On lança enfin le départ, rejoignant l'avion où le temps fut pris pour charger tout alors qu'on laissait tout le monde monter à bord avec les enfants et j'en profitais pour me fumer un mélange en observant le chargement alors que John venait m'enlacer en calant son dos contre lui.

— Ça va être une superbe semaine. Souffla-t-il doucement.

— Oui. Souriais-je en caressant ses bras.

— Mille quatre cent cinquante plus deux. Susurra John à mon oreille. Mon Dragon va pouvoir s'amuser. Finit Shiro en la serrant plus fort contre lui.

Je sentis mes pupilles se dilater aussi vite, frissonnant d'anticipation pour la chasse à venir.

— Hâte de jouer avec les proies. Vraiment hâte.

— J'adore ressentir ton état. Sourit Shiro alors qu'il était dans le même état d'excitation. J'ai hâte de te voir jouer.

Je tournais le visage vers lui, caressant ses lèvres avec les miennes.

— Beaucoup de sang et de traque. Qui arrivera en premier à attraper le jouet ? Il va tellement sentir la peur...

Shiro étira un large sourire en prenant une grande inspiration tout en plongeant son regard dans le sien, les pupilles dilatées.

— J'ai beaucoup d'images en tête pour ce grand final et elles sont toutes très excitantes.

— J'avoue. Cela va être vraiment très bon quoi qu'il arrive. Susurrais-je.

— Toute cette attente en valait vraiment la peine. J'adore l'idée du Samurai. sourit Shiro avant de m'embrasser son Dragon. Allons-y.


Je hochais la tête alors que le chargement venait de se finir, montant avec lui à bord de l'avion, laissant mon pilote lancer le décollage quelques minutes plus tard. Hakan vint aussi vite s'installer sur Shiro, et je ricanais doucement en l'observant faire.

— Il aura la semaine pour se faire à notre absence d'un mois au moins...

— Nous aussi. Sourit Shiro en enroulant ses bras autour de son fils.

Carla embrassa Jo avant de lui prendre la main et se leva avec lui lorsque l'avion fut en vol, allant tout deux se placer au centre avec leur fils.

— Il y a une annonce que nous avons tardé à faire. sourit Carla. Avec tout ce qui c'est passé, trouver le bon moment n'était pas simple.

— Un autre bébé ? sourit Shiro en levant un sourcil.

— Laisses les déjà peaufiner le premier. Riais-je.

— Ouais. Laisse-nous profiter. Ricana Carla.

Elle embrassa son fils en se calant contre Jo puis reprit son annonce en souriant.

— Nous allons commencer par toi Naëlle. Tu as une place que personne ne peut avoir pour nous et nous serions très heureux si tu acceptais prendre cette même place pour Matthias en devenant sa marraine.

— Oh. M'étonnais-je. Bien sûr. Ce serait un honneur. Souriais-je en me levant pour aller les embrasser.

— Ça nous tenait à cœur et on est vraiment heureux que tu acceptes. Sourit Carla en enlaçant Naëlle d'un bras.

J'embrassais le crâne de Matthias, embrassant la joue de Jo avant d'aller me rasseoir, ricanant alors que Hakan venait grimper sur moi.

— Jaloux. Ricanais-je en embrassant son cou.

— Lou ! ricana Hakan en posant ses petites mains sur mes joues.

— Et t'es fier de toi en plus ptit démon. Ricanais-je en haussant un sourcil.

— Il est vraiment trop craquant. Sourit Shiro en penchant sa tête.

— C'est maintenant à ton tour. Sourit Carla en regardant Elena. Toi, ma sœur, ma meilleure amie. J'aimerais que tu sois la marraine de Matthias.

— Je... Oui. Bien sour qué oui. Sourit Elena en se levant aussi vite pour enlacer Carla. Tou sais qué jé l'aurais protégé et aimé même sans cé titre, mais oui. C'est oun grand honneur et bonheur de... J'accepte oui.

— Deux femmes pour lui. Vraiment le tombeur de ces dames. T'as de la concurrence Hakan. Ricana Luc.

Hakan tourna la tête vers Luc, boudant visiblement en cachant son visage dans mon cou et je ne parvins pas à masquer mon fous rire tout comme Luc. Shiro observa tout le monde en se grattant la joue puis laissa la place à John qui ricana aussi vite en se penchant pour embrasser son fils.

— C'est pas la quantité qui compte mon fils. Maman les vaut toutes. T'es le plus chanceux, t'en fais pas.

Je riais de plus belle, consciente que Hakan boudait deux fois plus, finissant par chatouiller Hakan qui parvint à se retenir quelques pauvres secondes avant d'éclater de rire.

— Fais pas ton méchant. Carla est bien ta marraine, pourtant c'est aussi la maman de Matthias. Et bien là je suis la marraine de Matthias mais ta maman aussi. Ça change pas ta place ni la sienne. EN plus, il est plus jeune que toi, alors faudra que tu le protège et tu lui apprennes des trucs. Comme les jumeaux avec toi ou Iris.

Hakan observa sa mère avant de tourner la tête vers son cousin puis me relâcha avant de descendre et alla vers Carla qui s'accroupi doucement en lui souriant.

— Tiass. Sourit Hakan en faisant un bisou à son cousin avant de repartir en courant vers sa mère.

— C'est déjà mieux. Souriais-je en embrassant le front de Hakan.

— Bien. Souris Jo. C'est à mon tour. En fait, on s'est dit que puisqu'on ne parvenait pas à choisir, autant ne pas le faire, et prendre les personnes qui nous semblait les plus importantes pour notre fils. Ainsi, on serait vraiment très honoré si Luc et John vous acceptiez d'être les parrains de Matthias.

John leva aussi vite les sourcils, alternant son regard entre Jo et Carla avant de tourner la tête vers Naëlle puis se leva en se grattant la nuque puis se dirigea vers eux.

— Je... Oui. Avec plaisir. Souffla-t-il. C'est... c'est très nouveau pour moi mais... Ça me touche vraiment beaucoup. Sourit-il en serrant la main de Jo avant de l'étreindre.

— Tu seras un très bon parrain. Sourit Carla.

— Je ferais tout pour. Sourit John en venant l'enlacer à son tour avant de poser un tendre baiser sur le front de Matthias.

— Heu... Pardon. Oui avec plaisir. Sursauta Luc en se levant.

Il alla enlacer Jo et Carla, embrassant Matthias.

— Parrain pour ton frère et ta sœur. Ça nous semblait logique. Te voilà avec un beau duo. Sourit Carla en posant tendrement sa main sur la joue de Luc.

— J'avais pas du tout réfléchi à ça. Merci beaucoup. Sourit Luc.

— Non toi t'es plutôt le genre à réfléchir sur qui va aller dans ton lit. Lâcha Ritchi plus loin en japonais.

— Au moins lui il a l'embarras du choix. Rétorqua Ashkara.

— Outch. Ricanais-je malgré moi.

Jo se pinça les lèvres, se retenant visiblement de rire alors que Luc ignorait les deux. J'observais du coin de l'œil Karel s'allumer une cigarette, allant se servir un verre et je reposais mon regard sur les deux se chamaillant, échangeant un regard las avec Micky.

— Et les deux. Vos gueules ou je vous balance de l'avion je suis claire ? Même les gosses sont moins bruyant que vous. Vous vous prenez pour des ado qui se chamaillent leurs crush ou quoi ? Cinglais-je d'un ton glacial.

— Désolé. S'excusèrent les deux avant d'aller se rasseoir chacun d'un côté.



Le repas fut servi peu de temps après, et j'aidais Hakan à manger, laissant jouer les enfants un peu ensuite avant de les coucher dans la pièce du fond contenant un lit alors qu'un lit pour bébé avait été mis pour Matthias aussi. Observant Luc qui venait coucher Iris.

— Ça va toi ? Murmurais-je en russe.

— Oui, pas du tout étrange comme situation. Ricana Luc en russe en berçant Iris.

— Comment ça se fait que... Fin tu vois...

— Oh... Ouais. Je sais pas. Au début je m'interposais en leurs demandant d'arrêter ce cirque, et ça a finit par me lasser, alors je suis plus intervenu... Et voilà. Expliqua t-il en russe.

Je posais Hakan endormi entre Mila et Aylan, tournant le regard vers Luc avant d'aller l'enlacer.

— T'es pas un trophée qu'on se dispute tu sais ? Tu l'as vu faire avec moi, ça t'énervait et pourtant tu laisse faire avec toi... C'est blessant quand on te considère comme un objet à protéger sans même chercher ce que tu veux toi. Alors oui, tu as une longue histoire compliquée mais intense avec l'un, et l'autre une relation qui m'as l'air tout autant compliquée... Murmurais-je en russe. Mais c'est bon pour personne. Tu as pas à te forcer si tu n'arrives pas à aimer l'un ou l'autre, c'est que c'est pas les bons.

Iris alla s'installer contre ses frères et sa sœur, Luc soupirant avant de m'enlacer, enfouissant son visage contre moi.

— C'est cruel ce que je fais, je le sais. C'est juste... Ils ont chacun leurs bon côtés... Je tiens à eux.

— L'amitié c'est bien aussi. Soufflais-je en caressant ses cheveux. Tout le monde ne te trahira pas comme Arno. Pis, t'as des amis avec qui tu peux coucher.

Il ricana contre moi et je ricanais doucement à mon tour, l'embrassant sur le crâne.

— On est juste ami avec Ash en fait. Confia Luc. Bien sûr, on couche ensemble, et il peut agir comme un petit ami mais c'est juste... Il sait tout ce qu'il y a eu entre Ritchi et moi, et ça l'énerve de voir Ritchi continuer d'agir ainsi. Parce que pour lui, même si on était vraiment ensemble, ça serait le dernier mec que ça regarderait.

— Ce qui est vrai. Confirmais-je en appuyant mon menton sur son crâne. C'est bien d'avoir un ami qui t'aide à t'avancer à ton rythme sans juger.

Je passais mes mains sur son visage, le relevant pour l'observer en caressant tendrement ses joues.

— Mon bébé... Tu veux que ta sœur leurs casse tous la gueule ?

Il se pinça les lèvres avant de rire franchement, et je fis la moue, clairement sérieuse dans ma question, ce qui avait l'air de le faire rire d'ailleurs.

— Change pas. Sourit Luc en se levant pour m'embrasser sur le front.

Je l'observais sortir, reposant mon regard sur les enfants pour croiser le regard des jumeaux.

— Rien de plus compliqué que les histoires de cœur. Quel que soit l'âge.

— Maman, tonton aime les garçons ? Demanda Mila.

— Et les filles. Il aime les deux. Répondis-je. Il y a des personnes qui n'aiment que les garçons, d'autres que les filles, d'autres encore les deux. Certaines personnes tomberont amoureux de l'intelligence d'une personne avant tout... Il y a autant de sorte de tomber amoureux que de personne en réalité. Tant que tu es heureux, c'est le plus important.

— Et si j'aime un garçon ? Demanda Aylan d'une petite voix.

Je m'approchais de lui, m'asseyant à côté de lui en caressant tendrement ses cheveux.

— Et bien ce sera un garçon très chanceux, et tu resteras mon bébé alien quoi qu'il arrive. Et ton père continuera de t'aimer tout autant aussi, tout comme le reste de cette famille chéri. La personne que vous aimerez devra juste vous mériter.


Il hocha timidement la tête et je me penchais pour l'embrasser sur le front, lui murmurant des mots d'amour en russe avant d'embrasser Mila, faisant le même, ressortant de la pièce en refermant derrière moi. J'allais me servir un verre de vodka, m'allumant un mélange en me frottant la tempe, me faisant rejoindre par John qui se servit un verre avant de pencher la tête vers moi.

— Un souci Izanami ?

— Je peux pas casser la gueule à ceux qui embêtent mon frère et... C'est pas vraiment un souci... C'est juste que Aylan vient de me dire qu'il aime un garçon. Ce n'est pas grave, ce n'est pas un souci, pour personne de la Demeure d'ailleurs... C'est juste... Le reste du monde. Je me dis juste que je vais devoir les préparer à tout ça aussi, et ça ne m'enchante pas. L'idée de devoir expliquer à quel point ce monde peut être moche et que même juste pour ça, tu peux être pris pour cible. Monde débile rempli de gens débile. Terminais-je en russe.

— Il y a un nombre incalculable d'exemple à la Demeure qui pourront aussi aider à les préparer. Après le principal est qu'il soit heureux et que la personne le mérite vraiment, sinon j'le bute. Souffla John en russe tout en regardant Luc. Pour ce qui concerne ton frère, je n'ai pas pour habitude de me mêler des histoires à la Demeure mais je ne serais pas tendre avec celui qui ferait du mal à Luc. Nous tournons toujours autour de ce même problème qui m'irrite au plus haut point. Personne n'appartient à personne et le frère du mon Dragon encore moins. Alors non. Je ne suis pas d'accord. Tu es sa sœur, ça te donne tous les droits de foutre une raclée à ceux qui l'embêteraient, ou les menacer sérieusement. Je le ferais pour Carla.

— Aïe c'est le moment où je retombe amoureuse de mon mari. Ça fait beaucoup de fois en une journée. Lâchais-je avant de regarder mon mélange. Oh. C'est pas le bon.

Je reposais le mélange, me frottant la nuque en rougissant et il sourit en posant tendrement sa main sur ma joue, se penchant pour poser ses lèvres sur les miennes, m'embrassant langoureusement.

— Le rouge te va vraiment bien, tu sais. Craquante. Et ton mari est chaque jour éperdument plus amoureux de toi. A la folie et comme un dingue mon amour. J'aime beaucoup l'effet de ce mélange. Ricana-t-il doucement en russe.

Je lui rendis son baiser, glissant ma main sur sa nuque en savourant le baiser, l'embrassant dans le cou.

— Je t'aime. Susurra-t-il en russe en posant un baiser dans son cou, recommençant en sicilien puis en japonais, finissant par lui dire en français en caressant ses lèvres des siennes.

— Arrêtes de me donner faim sale gosse. Ricanais-je.

— Je dois contrôler la mienne alors. Ricana-t-il doucement. Et si tu venais faire ton koala pendant que je ferais le doudou. Il faut que tu te reposes un peu avant que le jeu commence.

— Atta, je dois résoudre l'énigme de Shiro avant de dormir ! Tiltais-je.

— L'énigme de Shiro ? sourit John en levant un sourcil. Qu'est ce qu'il a encore dit ?

— Il le sait très bien. Ricanais-je. Mon côté connasse.




Un sourire en coin s'étira sur les lèvres du Démon qui prit aussi vite la place avant de déposer un baiser dans mon cou.

— Donc, à quoi tu veux mesurer ça ? Oh, me faut les limites aussi.

— Hm... Les limites... répéta-t-il en réfléchissant tout en gardant son sourire. Je sais pas. T'as des idées ? Pour mesurer... Au nombre de fuite ou d'effet physique ? J'ai pas trop d'idée.

— Bon, disons rien de trop poussé pour le pauvre poussin. Après il est peut-être juste très réceptif à l'odeur du sexe. C'est même fort probable vu que son corps à réagit parce que tu sentais. Mais... Il a déjà avoué que le côté tueur il trouvait ça sexy.... Et que... Ouais. Bon il te dirait certainement pas non si tu étais gay quoi.

— Ce serait pas de chance non plus. ricana-t-il doucement. C'est Kisu Kisu qui serait l'élu si c'était le cas. Bon, donc mon côté tueur et mon... apparence ? C'est valable pour beaucoup de la Demeure. Et dans ce cas, ça vaut aussi pour toi.

— Je sais pas du tout. Avouais-je avant de boire mon verre. Et bien allons voir ça.

J'embrassais le démon, m'étirant avant de reprendre une bouffée de mon mélange, me disant qu'on était vraiment pas sympa avec ce mec quand même.

— Pauvre petit chaton quand même.

— Avoue que tu cherches à le tester. Ricana doucement Shiro. Tu aimes savoir comment sont les gens.

— Je sais déjà comment il est. Maladroit, un peu gauche, il a l'art de se foutre sûrement dans de sacré pétrin, une vie de famille très stable, le schéma du couple parental parfait même si des parents un peu barrés. Le genre à tomber amoureux de la personne qui ne le regardera jamais comme ça. Très loyal, il a sûrement été formé en grande partie par son père avant d'aller finir se former en extérieur. Un grand naïf à mes yeux mais sûrement quelqu'un qui a les pieds sur terre en réalité. Il a eu de sacré merde l'air de rien ces deux dernières années, pourtant il a pas plié l'échine. Il avance c'est tout. Il ressemble beaucoup à son père sur ça, à cacher sa force de caractère derrière une apparente... fourrure toute mignonne ?

Je haussais les épaules en fumant, l'observant de loin avant de poser le regard sur Shiro.

— Le genre de personne qui n'est pas complexé dans le domaine sexuel et qui assume parfaitement ce qu'il est, et qui le scinde avec la vie pro. Une facette par vie. Sûrement doué dans les deux vu son succès.

— Hm... Ok. sourit Shiro. Je n'me lasse jamais de tes analyses. Peut être que je le tenterai un jour. Mais ce serait par pur plaisir de te voir faire et t'écouter.

Je ricanais avant de l'embrasser tendrement, lui filant la fin de mon mélange.

— Allez, allons s'amuser avec le ptit chaton.

— Je te suis. Ricana Shiro avant de tirer une bouffée du mélange.


Il me suivit tranquillement jusqu'aux sièges où se trouvait Karel, regardant le mélange un instant avant d'hausser les épaules en ricanant. Je haussais un sourcil, me disant que j'aurais peut-être pas dû lui filer, haussant finalement les épaules avant de me tourner vers Karel.

Bon... Mode connasse donc.

Je grimpais sur Karel en passant me mettant à califourchon sur lui, attrapant sa mâchoire avant de me pencher à son oreille.

— Dis-moi petit chaton, pourrais-tu répondre à une question ? Susurrais-je à son oreille.

Karel levant aussi vite les sourcils et les bras, gardant son regard fixe devant lui.

— Madame Napoli ? Je... Oui. Quelle question ? souffla-t-il avant d'inspirer.

— Le côté chaton paumé c'est juste avec moi ou c'est une habitude ?

— Je... Je crois que c'est vous. souffla-t-il en continuant d'inspirer.

— Que c'est moi ? M'étonnais-je en relevant la tête pour poser mon regard dans le sien. Tu rougit à vue d'œil petit chaton.

— C'est vous qui... C'est avec vous. souffla-t-il alors que mon regard semblait le faire rougir de plus belle.

Il cligna ensuite des yeux ne pouvant détacher son regard du mien.

— J'avais jamais vu que... Non rien.

— Que quoi ? Ricanais-je

— Vos... Vos yeux. Leur couleur. C'est...

— On pourrait y plonger et s'y noyer. Ouais. Sourit Shiro.

— Vert émeraude oui.

— C'est vraiment très... C'est joli. Souffla-t-il alors qu'il ne pouvait pas prendre plus de couleur qu'à cet instant.

— Tu connais déjà cette couleur je te rappelle. Ricanais-je à son oreille. Même si c'est pas son regard que tu as dû le plus regarder.

— Je ne suis pas censé parler de ça mais si. J'ai eu le temps de les apprécier aussi. Souffla-t-il en jetant un regard en coin au cas où.

— Réunion. Répondis-je à son regard. Ils préparent la sécurité sur la semaine à venir.

Je m'assis sur lui en relâchant sa mâchoire, tournant la tête vers Shiro.

— Eh ça foire ton test déso. C'est peut-être juste les mecs son truc hein.

— De quoi vous parlez ? souffla Karel alors que Shiro souriait en secouant lentement la tête.

— Je crois pas non. ricana-t-il doucement. Tu peux mieux faire pour le test.


Il pencha sa tête vers Karel en levant un sourcil puis se redressa en ricanant.

— Je vais vous laisser tous les deux pour le test. C'est mieux. Sourit-il en japonais avant de partir vers le bar.

— Hm. Répondis-je perplexe en le regardant s'éloigner avant de reposer mon regard sur Karel. Et toi qui n'aime pas que je dise que tu es un petit chaton.

— Parce que je n'en suis pas un même si vous en êtes persuadée. Répondit Karel en cherchant où mettre ses mains.

Je haussais un sourcil, un sourire narquois s'étirant sur mes lèvres alors que j'approchais mon visage du sien.

— Oh arrête. Même si je te croisais au Promise dans d'autre circonstances, tu aurais ta tête de chaton tout paumé comme maintenant Karel.

— C'est plus simple pour moi que vous le pensiez. Mais j'en doute. Si l'on parle bien d'autres circonstances bien sûr. Je n'ai jamais caché le fait que je vous trouvais... vraiment très... Vous êtes une très belle femme. Et tout à fait à mon goût concernant les femmes. Tout comme d'autres mais je sais rester à ma place et laisser le Promise où il doit être.

— Que je le pense ? Ricanais-je. Oh petit chaton, tu ne sais pas ce que je pense vraiment. Mais je vais te donner un indice. Soufflais-je en posant mes lèvres contre son oreille tout en tenant sa mâchoire. Je sais très bien que tu ne dirais pas non pour être le casse-croûte de mon mari si c'était son truc, même si l'air de rien, tu serais pas le seul sur ce coup-là. Que si je venais chasser au Promise comme j'ai déjà pus le faire par le passé, tu aurais sûrement été dans ceux qui ne serait pas passé à côté de l'occasion pour faire parti de la fête. Mais si mon frère suffit à t'épuiser, alors il est certains que tu n'aurais certainement pas tenu la distance. Cependant, tu pourrais me rétorquer que l'inverse peut être vrai vu que tu semble habitué aux groupes là-bas. Mais crois-moi petit chaton, je crois pouvoir dire que j'ai dévoré tellement de proies que le parfait petit masque du chaton tout innocent... Est un masque bien utile pour attirer l'instinct chasseur d'une proie. Sinon on peut prendre le masque de la personne sûre de soi et tisser sa toile en laissant les proies venir d'elle-même. Deux techniques très utile pour chasser rapidement. Mais tu connais celle de la provocation ? La même qui te fait gratter contre toi-même pour t'empêcher de reprendre ton vrai visage. Femme mariée, patronne... Alors on reste sage et on prend sur soi hm ? Mais je peux répondre à ta question de la dernière fois en échange de cette torture. Avec nous deux, c'est sans fin et nous en voulons toujours plus, incapable de se rassasier.


Il ferma les yeux en prenant une profonde inspiration puis agrippa ma taille par instinct tout en se levant, me reposant sur le siège où il était assis et se pencha vers moi en posant ses mains sur les accoudoirs en me fixant.

— Il est certain que vous ne feriez qu'une bouchée de moi mais je ne doute pas que j'adorerai ça. C'est le plus honnête que je puisse dire. Souffla-t-il avant de partir aussi vite vers la salle de bain.

Je me penchais en le regardant partir, entendant le fou rire de Noz et Luc que j'ignorais, retournant la tête pour regarder Shiro.

— T'as ta réponse du coup... Je crois.

— Je crois oui. Eclata de rire Shiro en revenant vers moi.

— Au moins il est réaliste. Lâchais-je en m'allumant une cigarette.

Je posais mon regard sur Shiro, secouant la tête.

— Bordel mais t'es mort de rire depuis combien de temps comme ça toi ?

— Depuis que je suis reparti au bar. Ria-t-il de plus belle.

— Oh. T'es défoncé chéri...

— Je suis Jo..yeux, mon amour. Ria Shiro avant de se pencher pour m'embrasser.


J'agrippais son haut, le tirant vers moi en l'embrassant, passant ensuite mes lèvres dans son cou.

— Tu sais que tu sens la faim surtout. Soufflais-je en japonais

— Surement parce que j'ai très faim. Souffla-t-il en japonais en basculant sa tête en arrière pour savourer les lèvres de son Dragon.

— Il nous reste... Cinq heure de vol.. Et si on allait dans une pièce isolée pour répondre à cette faim, hm ? Murmurais-je contre sa peau.

Il glissa alors ses mains sous mes cuisses et me souleva doucement, me plaçant en koala contre lui, plongeant ensuite ses lèvres dans mon cou pour parcourir sa peau.

— Cette une très bonne idée oui. Susurra-t-il contre ma peau avant de partir vers l'arrière de l'avion.

On parvint à trouver un endroit isolé, travaillant avec sérieux sur cette histoire de position, y passant tout le restant du vol à priori vu qu'on vint toquer à la porte.

— Pardon Madame, mais nous avons atterri, et tout le monde est au sol en fait... Manque... juste vous quoi...

— Ooh. On arrive. Criais-je.

— Tu vois qu'on a bien fait d'emmener Salomon. ricana doucement Shiro tout en continuant de savourer mon cou.

— Oui mais vas falloir... Sortir de là. Gémis-je en plantant mes ongles.

— De là ? susurra-t-il à mon oreille en continuant de me savourer. Pas avant de sentir ton corps se tendre de plaisir encore une fois.


Il continua alors jusqu'à ce que j'atteigne un nouvel orgasme puis se retira doucement en m'embrassant avec passion tout en posant une main sur ma joue, me caressant de son pouce avant de placer son front sur le mien en souriant. Je l'enlaçais, caressant sa nuque en l'embrassant, savourant ensuite son cou.

— Faut qu'on s'habille. Soufflais-je en continuant de gouter sa peau.

Shiro grogna de plaisir en la laissant faire puis l'embrassa à nouveau avant de reculer son visage en inspirant et attrapa les dessous de Naëlle, lui donnant en lui souriant.

— Puisqu'il le faut. Souffla-t-il avant d'aller ramasser son boxer.


Je penchais la tête en le matant, m'appuyant sur ma main en me mordant la lèvre, secouant la tête avant de me diriger vers la salle d'eau, prenant une douche rapide. Je m'habillais ensuite, rejoignant Shiro avant de descendre de l'avion, allant discuter avec le pilote alors que je m'allumais une cigarette, montant finalement à bord du dernier véhicule.

— Mes hommes ont dû ouvrir les accès aux maisons pour tout le monde. J'espère que la nôtre te plaira. Sourit John.

Il démarra la voiture puis prit la petite route qui menait jusqu'à leur île privée, traversant ensuite leur plage privée tout en savourant le paysage puis alla se garer devant chez eux.

— Je crois que les enfants ont déjà commencé la visite. Ricana-t-il doucement.

On descendit de la voiture puis il prit ma main avant de se diriger vers l'entrée, me laissant entrer en premier avant de refermer derrière eux.


J'embrassais les enfants, préparant un petit déjeuner avec Angelo avant de visiter la maison, ricanant en visitant le donjon, me tournant finalement vers John.

— On va quand voir le terrain de chasse ?

— Quand tu veux. Sourit John en sortant les clés de leur bateau de sa poche.

— Genre... Je me change et on y va ?

— C'est ça. sourit John. Ce genre là.

— Trop bien ! Je me change ! Lâchais-je en me déshabillant aussi vite. Tenue légère ou ?

— Euh... comme tu... souffla John avant de secouer la tête. On a des quads sur place pour faire le tour. Vois la tenue que tu... Comme tu veux.

Je tournais la tête vers lui, un sourire en coin s'étirant sur mes lèvres.

— Et si on inaugurait la douche d'abord ?

Il posa aussi vite les clés sur une commode avant de faire voler son sweat, venant me rejoindre en enroulant ses bras, me soulevant puis se dirigea vers la salle de bain.

Après avoir profité comme il se doit de la douche, je m'habillais pour pouvoir marcher, me préparant avant de sortir de la maison, croisant Noz, Aaron et Carlos.

— Tu vas en repérage ? demanda Noz.

— Oui. Les autres sont déjà là-bas ? Demandais-je à Carlos.

— Ils ont trouvés les clés des bateaux et sont partis aussi vite vers les embarcations mais ils vous entendent. C'est monsieur Napoli qui a tout organisé.

— On va les rejoindre. Sourit John. Tout le monde aura des quads à dispo sur place. Vous gérerez la visite comme vous voulez après. Allons-y.

— Je vais le faire à pied. J'ai besoin de cartographier dans ma tête.

— C'est parti alors. Au bateau d'abord madame Napoli. sourit John en lui indiquant l'accès au ponteau.


Je m'élançais aussi vite, m'allumant une cigarette en m'asseyant. John sauta dans le bateau en arrivant avant de m'embrasser dans le cou et s'installa aux commandes. Il mit le contact sans attendre faisant prendre de la vitesse dès le départ au bateau, le lançant à vive allure en direction de l'île de chasse. John stoppa le bateau après moins de 10 minutes de trajet, sautant dans l'eau pour aller attacher le bateau puis tendit ses bras.

— Je vous dépose madame ? sourit-il.

Je me penchais pour l'embrasser longuement, me reculant en laissant mon instinct prendre le dessus, laissant mon corps s'élancer alors que je partais à la découverte du terrain de jeux. Au bout d'un moment d'exploration à pied, je tournais le visage, grimpant sur le quad que conduisait John en me suivant, le laissant continuer de conduire en observant les alentours. Il roula doucement, me laissant le temps de regarder et de pouvoir lui demander de s'arrêter sur les endroits que je voulais voir plus précisément, prenant la journée pour que j'ai toute l'île dans la tête.

— C'est bon je l'ai. Soufflais-je finalement.

— Y a des endroits que tu veux revoir ou ça te va ? demanda John en se tournant vers elle en lui souriant.

— C'est bon, j'ai tout et toi ?

— J'ai tout. Sourit-il. Bien. Rentrons. J'attendrais que tout le monde soit revenu pour lancer la livraison.

Il retourna jusqu'à notre bateau, laissant ses hommes charger le quad dans un autre bateau prévu pour ça puis défit le cordage avant de monter à bord d'Izanami 2. J'observais le ciel, tournant le regard vers John avant de monter à bord du bateau, parvenant à l'île où nous résidions une dizaine de minutes plus tard. J'embrassais John, rentrant avec lui dans la maison, allant chercher deux serviettes avant de lui en tendre une, ressortant de la maison pour me diriger vers la plage, prenant le temps de me déshabiller entièrement avant de tourner la tête vers John.

— Un bain de minuit avant minuit ?

— Une idée plus que plaisante. Sourit John en ôtant ses vêtements.

Je laissais mes affaires tomber au sol, me dirigeant dans l'eau, prenant le temps pour y entrer en savourant sa température, plongeant finalement pour nager. Je revins vers John au bout d'un moment, glissant mes mains sur son corps en glissant contre lui, embrassant sa peau salée avant de m'emparer de ses lèvres, l'entourant de mon corps.

— Encore un moment que je vais graver dans ma tête. Souffla doucement John en parcourant mon dos en glissant ses mains avant de m'embrasser langoureusement.

Je l'embrassais avec passion, resserrant ma prise en me laissant porter par l'instant, oubliant tout le reste. On regagna la plage un bon moment plus tard, rejoignant la maison en serviette où l'on prit le temps de se doucher et de s'habiller. Je laissais John lancer son appel, allant me balader sur l'ile avant d'aller me coucher pour avoir une nuit complète, observant le paysage tout en fumant un mélange.


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