Chapitre 27. Projets à venir.



Quatre jours s'étaient écoulés depuis notre retour à la Demeure. Les quatre anciens membres de l'équipe de Fantôme avait été placé dans une planque en attendant que le QG des Démons soit terminé, et l'œuvre n'allait pas tarder à être découvert par nos chers amis policiers puisque le navire venait d'arriver au port.

Quelques heures après notre retour, nous avions pris la route avec John, allant chercher les deux jeunes chevaux sauvages pour Aylan et Mila, revenant volontairement pile pour leurs anniversaires hier. Nous avons bien sûr pris le temps de leurs expliquer tout, les laissant ensuite découvrir les deux jeunes, nommé Frimeur et Odin. Deux jeunes chevaux de l'âge de Kirin qui avaient l'air d'avoir un sacré tempérament.

Aujourd'hui, après avoir pris le temps de réfléchir au calme à tout cela et après la consultation des dossiers de Carlos sur ses membres, j'avais finalement pris la route pour la planque des quatre accompagné par Pavel, y arrivant milieu de matinée. Les quatre se trouvaient en plein entrainement, lorsqu'il se stoppèrent en voyant qu'ils avaient de la visite.

— Bien fait de les mettre dans un lieu isolé dis donc.

Je saluais les quatre, m'allumant un mélange alors que Pavel s'installait tranquillement.

— Bonjour. Est-ce que vous avez des questions ou des demandes avant que je commence ?

— Bonjour. Aucune. Nous attendions justement l'entretien. Sourit Shooter alors que les trois autres saluaient à leur tour.

— Nous vous écoutons. Sourit le Magicien.

— Je m'appelle Naëlle. Aussi connu, surtout en fait, pour être la Femme au Dragon, la dirigeante du clan du dragon. Pour beaucoup de puissant dans le monde, je suis aussi Pandora, aussi appelé Madame. Parce que je suis celle qui détient tous les secrets sur tout le monde, à l'origine aussi des plus gros hackage sur les gouvernements et mondiaux. La femme qu'on rêve de faire de buter mais dont la mort créerait un putain de chaos. Les démons ne sont pas de mon clan, nos routes se sont croisés il y a des années de cela, et l'histoire a fait que j'ai fait un bout de chemin avec eux. L'histoire a fait aussi qu'ils ont choisis de me jurer loyauté après que j'ai vengé la mort de leurs anciens chefs qui était aussi l'homme qui partageait ma vie. Pour ce qui est de vos cas, je sais très bien sur quoi vous avez bossé, qui vous êtes, et ce genre de choses, mais c'est uniquement moi qui détient les informations. Les dossiers sont restés aux mains de votre ancien chef sur ma décision. Ce que vous voudrez partager ou non avec les démons, ce sera vos choix. La façon dont vous souhaiterez être appelé, aussi.

Je les laissais absorber la première tranche d'information, fumant tout en regardant par la fenêtre.

— Nous avons eu connaissance de « Madame », Fantôme a surement dû vous en parler. Nous ne connaissons le Clan de Dragon que par sa réputation et je pense parler au nom de tous pour vous dire que c'est un honneur de vous connaitre. Souffla L'enjôleur.

— Nous cherchons à intégrer une nouvelle famille et nos noms ont fait partie des règles imposées par Fantôme. Si les Démons n'en ont pas, nous n'avons aucun problème à partager les nôtres. Souffla Shooter.

— Les démons ne marquent jamais les esprits. On ne sait d'eux que ce qu'ils peuvent commettre, les missions qu'ils ont pus remplir, les carnages qu'ils peuvent accomplir. Ils ne parlent pas et vivent entre eux. Ce qu'ils font, leurs vies, leurs missions... Il n'y a qu'eux qui le savent. En dehors de leurs cercles, rien ne doit sortir. Ils s'alternent toujours afin qu'il y en ai toujours qui m'accompagnent quand je sors, et cela sans que quiconque ne le remarque ou le sache. Enfin, ça c'est surtout parce qu'ils ont décidés que ce sera comme ça. Je demande une loyauté sans faille parce qu'en échange ce sera réciproque. Je vous testerais en personne et vous ferez connaître le pire pour voir vos limites. Et j'exploserais ça. Je veux pas qu'il reste de faiblesse, parce que c'est ce qui vous serez fatal. Le seul à qui vous devez obéir, c'est Pavel sinon c'est moi mais vos missions seront transmises la majorité du temps par lui. La répartition des rôles dans les missions, c'est entre vous que vous voyez ça, quoi qu'il arrive, aucun blessé et aucun mort. Le groupe qui part est le même que celui qui revient. C'est non négociable.

— C'est en tout point nos règles de mission et nous sommes prêt à apprendre vos règles et codes. Si nous tester signifie nous rendre plus fort et meilleur pour le groupe alors nous sommes aussi prêts pour ça. répondit Shooter.

— Je ne sais pas ce que vous entendez par faiblesse mais je suis prête à passer par là. Souffla Faucheuse. Fantôme ne nous a jamais épargné parce que nous étions tous responsables des vies nous accompagnants.

— Quelles que soit les missions, nous suivons les ordres et je serais heureux de pouvoir faire profiter les Démons de mes compétences. Tout me convient dans ce que vous venez de dire. Souffla le Magicien.

— Vous ne sortez jamais en mission sans vos masques et gants. Nul doute que Fantôme a du vous faire le topo, mais je préfère être claire, pour sa protection et la vôtre, personne ne doit savoir que vous vous connaissez. Ne l'appelez même jamais Fantôme. Très peu de personne dans son entourage savent pour ce nom, et ça doit en rester ainsi. Vous pourrez aussi croiser la route de.. Playboy... Putain de surnom de merde vu le mec. Vous étonnez pas.

— Vous connaissez Playboy. Ricana Shooter. On s'demandait ce qu'il était devenu. Mais oui, nous comprenons totalement. Nous ne pensions pas pouvoir recroiser Fantôme après, il faudra nous dire comment l'appeler si nous le voyons.

— Nous prendrons note et appliquerons les règles. Pour les noms, je suis d'accord. Suffit juste de savoir lesquels utiliser. Répondit Faucheuse.

— Vous verrez avec eux si vous parlez avec. Je ne peux pas répondre à leur place. Mais le playboy pailleté va bien aux dernières nouvelles.

Ils hochèrent la tête en souriant après s'être regardé au mot pailleté puis attendirent la suite.

— La première mission commencera samedi prochain. Une mission courte de nettoyage de différents endroits stratégiques. C'est un nettoyage total en dehors de zone spécifique qui vous seront communiqués. Il s'agit de lieux où sont effectués de la traite humaine, à vous de nettoyer les hommes sur place. J'ai des hommes qui viendront récupérer et porter en lieux sûr les victimes potentielles qui s'y trouveraient.

— C'est le genre de mission que nous avons déjà effectuée. Aucun problème. Souffla Shooter.

— C'est surtout le genre de nettoyage qu'on adore. Sourit Faucheuse.

— La cerise sur le gâteau serait que ce soit des mexicains. Ricana le Magicien.

— Traite humaine ça me suffit déjà. Nettoyage total. Souffla l'Enjôleur.

— Pas mexicains. Amérique du Sud. Les victimes sont mexicaines par contre, entre autre.

— Très bien. souffla Shooter. Nous attendrons le briefing de... Comment voulez-vous qu'on vous appelle. Demanda-t-il en regardant Pavel.

— Pavel. Répondit-il en haussant un sourcil. Oh les noms doux c'est quand on est en dehors, genre en mission.

— Genre mon cochon c'est qu'en mission ? M'étonnais-je.

Il me fit un doigt d'honneur pour toute réponse et je ricanais en reposant mon regard sur la fenêtre.

— Juste Pavel. Ok. souffla Shooter en hochant la tête.

— J'ai hâte d'entendre les noms doux. Ricana Faucheuse.

— T'en aura pas toi. ricana le Magicien.

— A cause du côté doux ? s'offusqua faussement Faucheuse.

— Surtout oui. Ricana l'Enjôleur.


Je haussais un sourcil, me grattant la tempe avant d'abandonner l'idée, me disant qu'ils allaient bien vite se rendre du bordel qu'était les démons en réalité.

— Oh. Pas de bizutage, on abandonne pas attaché à un arbre nue, et ce genre de connerie hein ! Me rappelais-je en regardant Pavel.

— Oh. Bonne idée. Sourit aussi vite Pavel.

— Ça peut être marrant de voir qui se ferait adopter. Ricana Faucheuse.

— Tu vois ils sont consentant en plus ! S'exclama Pavel. Oh trop bien.

— Tant qu'on s'amuse, moi ça me va. Sourit sadiquement Faucheuse en regardant son équipe.

— Elle oui. Les autres, ils ont pas répondu. Rétorquais-je à Pavel.

— Bah j'avoue que tout dépend du lieu. Le soleil s'entend pas très bien avec mon service trois pièces perso. Grimaça l'Enjôleur.

— Non. Coupais-je Pavel alors qu'il ouvrait la bouche. Laisse mes boites en dehors de vos conneries. Non négociable.


Je soupirais avant de secouer la tête, saluant le groupe puis je repris le chemin du retour avec Pavel, le laissant aller faire le point avec les démons en arrivant. Le repas se fit tranquillement, et je pris le temps de boire mon café alors qu'Hakan s'endormait sur moi, attendant le début de la réunion au vu de la chasse.

— J'aurais à te parler après la réunion. J'aimerais avoir ton avis. Souffla doucement John en se penchant à mon oreille.

— Bien sûr. Un souci ? Murmurais-je en russe.

— Non. J'ai surtout besoin de ton avis concernant les changements d'Angie. Murmura-t-il en russe. Elle avait demandé à accompagner Pavel pour la mission et je pense qu'elle pourrait vouloir suivre les Démons en mission pour continuer à se former.

— On en reparlera après.

— D'accord.


Il m'embrassa avant de poser un baiser sur le front d'Hakan puis monta à son bureau pour récupérer le nécessaire pour la réunion. J'allais pour ma part coucher Hakan pour sa sieste, caressant sa tête le temps qu'il se rendorme dans son lit avant de rejoindre tout le monde dans la salle de réunion.

— Bien, pour commencer, je tenais à remercier Ali et Hakane pour s'être occupé des jouets. Ensuite, je souhaiterais voir avec vous tous, les envies ou idées que vous avez concernant les représailles. J'ai pour ma part l'idée d'une chasse mais je voulais voir ce que vous en pensiez. Commença John.

— Ce serait quoi le prix de la chasse ? Demanda Jo.

— Le prix serait le droit de mettre fin à leur existence de la manière de votre choix.

— Oh, je veux la connasse alors. M'exclamais-je avant de me pincer les lèvres.

— Et pas lui ? S'étonna Luc.

— Pour qu'il croit avoir une quelconque importance ? Non merci. Grimaçais-je.

— Avez-vous d'autres idées ou la chasse vous convient ? demanda John en faisant un tour de table du regard.

— J'aurai une demande mais ce serait pour avant. Souffla Angélina.

— Demande alors.

— Je souhaiterai avoir du temps avec lui. J'aurais besoin d'Hakane pour certains détails mais... 4 ou 5 heures. C'est ce que je voudrais. Répondit Angélina.

— C'est quoi le rapport avec moi ? S'étonna Hakane.

— Et bien tu es celui qui pourra me fournir tout l'attirail SM nécessaire dont j'aurais besoin. Accessoires en tout genre, incluant... une ceinture. Je tiens particulièrement à la ceinture.

— Oh oui, ça j'ai. Si faut plus piquant c'est elle par contre. Répondit naturellement Hakane.

— Et bien, le but est de ne pas trop l'abîmé pour la chasse alors j'imagine que le piquant devra être limité.

— Je vais osé la question mais... Qu'est ce que.. commença Carla.

— L'enfiler, l'humilier. Le mettre en proie face à moi. Sourit Angélina.

— Par contre déconne pas, il est persuadé que j'ai tué tout le monde de sa famille. Tiltais-je après avoir ricané.

— Oh mais je ne parlerai pas d'eux. Sourit Angélina.

— Tu... Tu es sûr de toi ? demanda John, surprit par la demande.

— Je ressemble à ma mère alors s'il peut avoir l'impression que Sofia Salvatore est là pour le traiter comme il a traité les femmes, je suis sûre oui.

— En plus il a dû prendre goût à l'enfilage. Ricanais-je malgré moi. Hm. Pardon.

— Il faudra voir pour le calibre alors. Sourit Angélina. Et... quelques contractants.

— Euh... Ok. Je... je vais étudier ça. souffla John. Pour revenir à la chasse. Qu'en pensez-vous ?


Je me concentrais au maximum pour ne pas hurler de rire, me pinçant les lèvres.

— Pas moyen faut que j'assiste à ça. Hurlais-je finalement de rire.

— Tout conseil sera le bienvenu dans ce cas. Sourit Angélina.

— Bon. Ok. Quelqu'un d'autre à une demande particulière ou une envie avant le grand final ? demanda John alors que les rires de Shiro et Naëlle continuaient.

— Pourquoi... Nan je veux pas savoir en fait. Intervint Angelo

— Moi, la chasse me va mais je te demanderai de me l'enseigner dans ce cas. Répondit Carla.

— Que je t'enseigne la chasse ? Euh... Oui. Mais je pense que Jo pourrait aussi le faire. Tout comme l'ensemble des personnes présentes.

—  Je pense que tu maitrise bien plus ce domaine là. Souffla Jo

— D'accord. Je l'enseignerais. Souffla John en hochant la tête avant de se lever.


Il activa via sa tablette la projection d'un lieu, se tournant ensuite vers la table.

— Voici l'une de mes dernières acquisitions. Une île sans aucune habitation. La faune, l'eau et la flore sont les seules choses présentes. Des logements sont aussi acquis sur l'île juste en face et comme vous pouvez le voir non loin de la piste d'atterrissage qui est bien évidement privé aussi. Commença John. Ces derniers mois, j'ai cumulé un certain nombre de proie. Violeurs, voleurs, kidnappeurs. En tout, plus de mille. De quoi vraiment jouer. Ce que je vous propose, c'est 4 à 5 jours de chasse totale. Une traque de jour comme de nuit.

Je me calmais aussi vite en posant mon regard sur la projection, sentant mon appétit exploser dans la seconde.

— On y va quand ?

— Et bien, si tout le monde est d'accord pour ce choix, la date est à caler ensemble. répondit John.

— Pourquoi pas du 13 au 18 novembre ? Répondis-je sans lâcher l'écran des yeux. On peut enchainer directement sur l'Afrique comme ça pour ceux qui seront de l'expédition bien sûr.

— Ça me convient. J'ai juste à programmer la livraison pour ces dates. Sourit John. Attend. Tu as dit Afrique ? On part en... souffla John en élargissant son sourire.

— Hm ? Tiltais-je en lâchant enfin l'écran des yeux pour faire le tour de la table. Oh, oui. John, Aaron, Nino, Noz, Carla et Jo, Angélina si ça te tente. On accompagne Suri et sa femme au village afin de vérifier tout et de refaire du ménage. Je compte proposer à Elena, Carlos ainsi qu'à Karel et Shal. Ça permettra de souffler et de se défouler. J'emporterais les démons avec nous, Ritchi, si tu veux venir cette fois.

— Avec plaisir. Répondit Ritchi.

— Noté. Répondirent les autres.

— Combien de temps ? Demanda Jo.

— Du 19 novembre au 19 décembre pour l'Afrique. Cela vous ferez un mois et une semaine sans votre fils par contre... À vous de voir si ça irait.

— Comme tu veux mon cœur. Souffla Carla en regardant Jo

— C'est à toi de me dire aussi tu sais. Vu la réserve de grand père, je pense que le petit sera pas malheureux, rien ne nous empêchera de leurs casser les pieds tous les jours pour avoir des nouvelles en plus. Répondit Jo.

— J'aimerais beaucoup y aller. Sourit Carla. Papa ? Tu voudrais ton petit fils pendant un mois ?

— Clairement je vais pas dire non ! Ricana Diego. Même si je vais encore devoir me battre avec Luc.

— Bah vous ferez une négo avec Hakan et Iris hein. Souriais-je en me massant la tempe.

— Un vrai trio de malheureux. Ricana John.

— Clairement. Ils vont vraiment être à plaindre. Confirmais-je

— Pour moi, c'est un grand oui. Sourit Angélina.

— Tu as ce que je t'ai demandé du coup ? Demandais-je à John en sautillant sur le siège.

— Oui. Ils ont été mis de côté dans l'attente de ta date de livraison. Ricana John.

— Ils sont où ? Je peux aller les chercher ? S'il te plait ? Demandais-je avec un grand sourire.

— Ils sont à l'entrepôt de la villa. Sourit John en se penchant pour l'embrasser. Tu peux les prendre quand tu veux. Mes hommes sont prévenus.

— Putain Chambre tout de suite ! M'exclamais-je en bondissant de la chaise avant de sortir en trombe de la salle.


J'attrapais John à peine eut-il franchi le pas de la porte, le déshabillant de force avant de l'entrainer vers le donjon sans lâcher ses lèvres, n'en ressortant que plusieurs heures plus tard.

— Tu sais que j'adore quand tu es dans ce genre d'état. Sourit John en m'embrassant. Je te laisse aller jouer, je vais aller programmer les dates pour la livraison de novembre et organiser la formation pour Carla.

J'embrassais doucement ses morsures, hochant la tête avant de l'embrasser de nouveau.

— D'accord, faut que je te laisse bosser alors...

— Y a pas d'urgence. Souffla Shiro avant de m'agripper par la taille tout en plongeant ses lèvres dans mon cou, me mordant presque aussi vite.

Finalement, je ne sortis de l'appartement qu'en début de soirée, oupsi, prenant un camion pour aller charger les cadeaux à la Villa. Je pris la route de la ruche dans la foulée, me garant devant chez Carlos afin d'aller taper chez lui.

— Oh ? Madame Napoli. souffla Carlos en ouvrant sa porte. Bonsoir.

— Bonsoir, désolé je suis pas le batteur sexy mais promis j'amène un truc qui vas te plaire.

— D'accord. ricana Carlos. Entrez.

J'entrais en m'allumant une cigarette, saluant le gros chat.

— J'ai tes trente mexicains.

— Vraiment ? sourit Carlos. C'est... Ouah. Super. Euh... une vodka ? Faut boire un truc. Ça se fête ça.

— Va pour la vodka. Oh, je dois te demander aussi. Du 19 novembre au 18 décembre, je vais en expédition en Afrique. Je dois faire un point sur ce qu'on avait fait là-bas et refaire un peu de ménage, c'est à titre personnel que j'y vais, il y aura Aaron aussi. Ça te tenterait ? Je dois proposer à Elena aussi, ainsi qu'à Shal et Karel.

— À titre personnel ou pas, je ne peux refuser vos invitations. Sourit Carlos en amenant le verre à Naëlle. Si en plus y a Aaron, je suis plus que tenté. C'est souvent sympa l'Afrique.

— J'aurais du me contenter d'Afrique et beau cul, hein gros chat ? Le reste il s'en fout. Ricanais-je en gratouillant la tête du gros chat.

— Ce sont des points très motivants. Ricana Carlos. Alors, c'est quoi exactement, nettoyages, aides aux infrastructures... ?

— Je devrais vérifier les infrastructures d'eau faite par Caleb, il ne peut pas y aller cette année. Mais on va surtout avoir du nettoyage de milice à faire aux alentours, refaire les entrainements des hommes du village et ce genre de choses qu'on aura le temps de voir dans l'avion.

— Excellent. Sourit Carlos. Faut voir avec Elena mais pour ma part, la date est bloquée.

— Ouais je sais gros chat, il a retenu que « on va tuer des gens »...

— Vous mettez, nettoyage, milice et Aaron dans la même phrase, j'y peux rien. Ricana Carlos. Je suis un homme sensible vous savez.

Je pris le temps de réfléchir à l'histoire de l'île, posant mon regard sur Carlos.

— Ouais je comprends. Bon, j'ai tes mexicains, j'ai le droit à ma baston ? Je te les mets où ?

— Oh ! Euh ok. ricana Carlos. Alors pour les invités c'est en sous-sol de la ruche. Nous y avons une sorte d'entrepôt. Je vais vous y conduire

Il alla dans sa chambre et revint vers moi aussi vite, tenant une carte d'accès puis descendit au niveau de la salle de son tigre. Il passa alors sa carte devant un détecteur et enclencha l'ouverture du mur, leur donnant accès à un ascenseur.

— Ce sera plus rapide par là. Sourit-il en me faisant signe à d'y entrer. Je vais ouvrir l'accès pour la livraison sur ce point, si vous voulez le transmettre à votre camion. Souffla-t-il en lui montrant les coordonnées sur son téléphone.

— Oh, c'est moi qui conduit t'inquiète.

— Oh ! Dans ce cas je vais faire ouvrir par Karel. Je vous conduis. Répondit Carlos en faisant monter l'ascenseur au niveau garage.

— Oh playboy pailleté ! Vas y.

Il ricana puis envoya un message en se dirigeant vers le camion avec moi et s'installa côté passager.

— Vous pouvez avancer avec le camion. Karel refermera derrière nous.

J'ouvris la fenêtre en ricanant, un sourire s'étirant sur mes lèvres alors que je m'appuyais sur la portière.

— Mais c'est le playboy pailleté ! Comment vas-tu ?

— Le... Euh, ça va. Merci. Bonsoir madame Napoli. souffla Karel interloqué sur le nom qu'elle venait d'utiliser. Et vous ?

— Ça va merci. Faudra que je te vois plus tard.

— Oui. Pas de soucis. Souffla-t-il en hochant la tête.

— À plus tard. Playboy. Ricanais-je.


Karel leva les sourcils en se frottant la nuque puis hocha la tête. Je regardais en coin Carlos, ricanant de plus belle en retenant mon rire, m'avançant vers la trappe d'accès tout en ricanant, entrant dans le sous-sol avant de me garer. Carlos secoua lentement la tête en ricanant puis descendit du camion avant d'aller ouvrir une grande cellule. J'ouvris les portes du camion, observant le tas endormis en m'allumant une cigarette.

— Voilà, t'oublie pas que tu me redois un combat du coup.

Carlos s'alluma une cigarette en observant le contenu du camion tout en se faisant craquer la nuque puis envoya des ordres pour que ses hommes viennent décharger la livraison.

— Ce sera avec plaisir. Vu ce que vous venez de m'emmener. Souffla-t-il en gardant son regard sur eux alors que ses hommes arrivaient aussi vite.

Je reculais les images de la chasse à venir, sentant mes pupilles se dilater sous l'impatience et je me reculais en hochant la tête, prenant de profonde inspiration.

— Tu vas t'amuser je pense. Ricanais-je en me frottant les yeux.

— Oh ça oui. Sourit Carlos. Et dès ce soir.

— Ils vont se réveiller dans une vingtaine de minutes minimum je pense.

— Le temps de me changer. C'est parfait. Souffla-t-il en étirant un sourire en coin.

— Si je t'attends j'ai le droit à mon combat ?

— Je risque de ne pas être très présentable, mais oui. Si vous voulez. Pourquoi pas. sourit Carlos en observant ses hommes faire les transferts.

— Tu sais te gérer dans ces états là ou pas du tout ? Demandais-je en gaélique.

— Fantôme n'existe pas pour le contrôle. J'avoue que seul mes instincts sont présents dans ces moments. Reconnu Carlos en gaélique tout en tournant la tête vers moi.

— Oh. Je vais prévenir Sweetie alors... Et Shiro aussi. Le combo sera risqué sinon sans filet. Murmurais-je en gaélique en prenant mon téléphone. L'instinct peut-être traitre dans ces cas là.

— Karel leur ouvrira. Souffla Carlos en hochant la tête.

— Très bien. Répondis-je en prévenant les deux par messages.

— Vous voulez rester ici avec Karel en attendant ou retourner chez moi le temps que je me change ?

— Je vais rester avec le pailleté. Ricanais-je

— D'accord. ricana Carlos. Je reviens vite.

Il me raccompagna jusqu'à l'entrée puis retourna chez lui, me laissant en compagnie de Karel.

— Il faudrait que je vois avec ta patronne, mais entre novembre et décembre, je pars un mois en expédition pour l'Afrique pour faire du nettoyage. L'occasion de se défouler de tout ce qu'il y a eut. Ça te dirait de nous accompagner ?

— Ça fait un moment que je ne suis pas retourné en Afrique. Mais oui. Si Elena est partante ce serait sympa. Sourit Karel.

— Tu risqueras d'y voir des connaissances mais on en reparlera en privé.

— Des connaissances ? s'étonna-t-il. Euh, ok. Vous me direz ça.

— Le genre à me parler d'un playboy. Répondis-je en fumant tout en regardant passer les hommes.

— Le... Vous... Oh je vois. Souffla-t-il surpris. Vous les avez rencontré.

Je hochais la tête, continuant de fumer.

— Ouais. Et toi comment tu vas ?

— Si je mets de côté le personnel, je dirai que ça va bien. Le clan remonte et se remet doucement de tout ça. Elena et Carlos ne se ménagent pas pour relever la tête.

— Elle mène la vie impossible ? Devinais-je en retenant un rictus.

— C'est rien de le dire. Souffla Karel en hochant la tête. Et je découvre un côté de mon père que je ne connaissais pas.

— Hé, normal que Winnie sache donner des coups de pattes aussi. Tu croyais qu'il était juste tout gentil et tout mignon ? Ricanais-je en haussant un sourcil.

— Et bien, moi comme Karia, on a toujours vu ce côté du couple. Je sais que mon père est redoutable professionnellement mais dans la vie privée, j'avoue que je l'ai toujours vu comme un mari aimant et... oui, tout mignon avec sa femme. Mais ce n'est que nos regards en tant qu'enfant.

— Honnêtement, je pense qu'elle l'a méritée. Si ça a toujours été lui qui faisait tout, à elle de se battre pour lui à présent. C'est un juste retour des choses. Prendre les gens pour des acquis est la pire des erreurs. Ne t'en fais pas pour eux, vous avez vos propre vies à gérer, et eux c'est des adultes.

— Oui, c'est ce qu'on a convenu avec Karia. On ne s'en mêle pas et on ne prend pas parti non plus. Nous verrons bien comment tout ça se termine ou pas d'ailleurs.

— C'est sûr. Soufflais-je.



Quelques minutes plus tard, John et Aaron arrivèrent un point de rendez-vous alors que Carlos revenait tranquillement après s'être changé.

— Ah les gardes fous sont arrivés. Vais pouvoir aller jouer. Souriais-je aussi vite.

— Tu devais pas juste faire une livraison. Ricana John en venant m'embrasser dans le cou.

— Et je l'ai fait. Mais il va jouer avec et j'ai le droit à un nouveau combat, j'allais pas rater l'occasion. Surtout depuis que tu m'as ouvert l'appétit. Susurrais-je.

— Je vois. Susurra-t-il en lui souriant.

— Tout le monde est là. Sourit Carlos en arrivant. Bonjour.

— Bonjour Carlos. Souffla John en se tournant vers lui.

— Vous... J'imagine que tout le monde descend. Souffla Carlos en faisant signe à Karel d'activer à nouveau l'ouverture de l'accès au sous-sol.

Il prit ensuite le temps d'embrasser Aaron en contenant l'excitation de ce qu'il l'attendait en bas puis pris une grande inspiration en se redressant, lançant la marche pour le sous-sol.

— Je te laisse aller jouer, Ricanais-je en allant m'appuyer contre un mur.

Carlos hocha la tête puis retira son sweat avant d'enclencher l'ouverture de la cellule tout en se dirigeant vers le centre de la salle, observant les hommes sortir tout en se mettant ses oreillettes. Il fit craquer sa nuque avant d'allumer sa musique, changeant aussi vite de posture puis attrapa sa lame dans son dos et leur souriant sadiquement, les pupilles bien dilatées.

— Ceux qui voudront sortir de là devront me mettre à terre. Souffla-t-il froidement en mexicain.

— C'est une technique commune ? Ricana Aaron.

Je haussais les épaules tout en fumant, finissant par le regarder.

— C'est plus amusant quand tu fais ça.

— C'est censé les motiver. Ricana doucement John en ne quittant pas Carlos des yeux.


Les hommes se regardèrent rapidement puis encerclèrent Carlos alors que celui-ci battait lentement la musique qu'il écoutait tout en les observant. Il n'attendit pas l'assaut et s'élança aussi vite vers les premiers, éventrant certains et tranchant les gorges d'autres alors qu'ils se jetaient sur lui. Très rapidement, les attaques de Fantôme se firent plus bestiaux et brutaux sous le flux de sang qu'il déversait.

— Intéressant. Souffla doucement Shiro en retenant un grognement.

— Rêve. Il est à moi après. Grondais-je. T'as qu'à réserver un autre combat.

Shiro ricana doucement en gardant Carlos en vue alors que l'odeur du sang emplissait la pièce et il inspira profondément et lentement avant tourner la tête de vers Naëlle.

— Je te le laisse. C'est ton jeu mon Dragon.

Carlos finit par se débarrasser de sa lame lorsqu'il ne resta plus qu'une dizaine d'hommes et les matraqua de coups létales, les finissant tous avec la nuque brisé. Il resta quelques minutes au centre en tournant sur lui-même pour observer les corps à ses pieds tout en continuant de battre le rythme lentement puis pris une profonde inspiration en se léchant les lèvres. Il se retourna ensuite, son regard se figeant sur Aaron et il retira ses oreillettes.

— Bouge et je te coupe les couilles. Promis-je en m'avançant.



J'ôtais mon haut et mes chaussures, attachant mes cheveux en m'avançant vers lui, l'odeur du sang et de la mort m'emplissant alors que l'impatience crépitait dans tout mon corps, et je n'attendis même pas de vérifier qu'il était prêt que je lançais le combat, me laissant envahir par la soif de sang et de violence. Il suivit aussi vite, encaissant et contrant les attaques que je lançais sans relâche, relançant les siennes avec violence, me percutant avec force. Les coups de Naëlle le faisant monter en vitesse et en force alors étirait un sourire en coin. Un sourire provocant s'étira sur mes lèvres alors que je commençais à ressentir les douleurs de ses coups, continuant de le pousser pour avoir plus dans mes coups et mes attaques.

— Tu peux faire mieux en force rassure moi. Ça picote à peine là.

Carlos me percuta aussi vite avec bien plus de violence, me regardant être projetée en arrière tout en faisant craquer sa nuque puis s'élança aussi vite vers moi pour relancer ses attaques alors que je bondissais sur lui en même temps. Le combat devint forcément de plus en plus enragé, la violence et la rapidité du combat ne faisant que grimper à chaque seconde s'écoulant, mon sourire s'étirant alors que ma posture se faisait de plus en plus animale.

— Tu griffes petit chat. Sourit le fantôme alors qu'il s'enivrait des coups que je lui portais tout en me les rendant sans plus aucune retenu.

J'eus juste le temps de voir Shiro s'élancer rapidement qu'il projetait Fantôme en arrière en le percutant de son poing et se plaça devant moi en se mettant en garde.

— T'es vraiment trop sexy comme ça. grogna-t-il en me fixant.

Je penchais la tête en regardant mon jouet à terre plus loin, reposant mon regard sur mon nouveau jouet en haussant les épaules, m'élançant avec bien plus de violence alors que ma faim grandissait encore plus en sentant la sienne. Au bout de plusieurs minutes de combat, Shiro bondit sur moi et me plaqua au sol, maintenant avec force mes bras puis me mordit dans le cou sans attendre avant de m'embrasser avec passion. Je mordis sa lèvre avec force, venant aussi vite sucer sa lèvre en enroulant mes jambes autour de son bassin, gémissant en serrant ma prise et il parsema ma peau de baiser toujours plus passionnés, relâchant ensuite mes bras pour venir m'agripper par les cheveux, se délectant de mon cou avant de retirer mon haut rapidement et plongea son regard dans le mien avec tout l'intensité du moment.


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