Chapitre 25. Prétoria ? De la rigolade.
L'homme regarda Carlos en souriant puis s'avança dans ma direction avant de se mettre face à moi et descendit pour commencer à palper mes jambes, remontant le long de la première, tout en levant la tête vers moi puis recommença sur l'autre. J'inspirais en me retenant de lui en foutre une, gardant une expression neutre sans bouger. L'homme se releva, posant ses mains sur ma taille et j'inspirais lorsqu'il recommençait à tâter, l'attrapant par la trachée tout donnant un violent coup de pied dans son torse alors qu'il arrivait à mes fesses. J'observais le corps et ma main, me pinçant les lèvres en tournant la tête vers Carlos.
— Oups. Déso.
— Ok. suivant. Ricana Carlos en se dirigeant vers la porte pour en faire entrer un autre pendant que Shooter virait le corps du premier.
Je relâchais l'air de rien la trachée, m'essuyant la main en me pinçant les lèvres. Il tourna la tête pour vérifier avant d'ouvrir, que le corps était retiré, puis fit entrer le deuxième, lui souriant en me désignant.
— Faut la fouiller ? C'est ça ?
— Ouais. Une belle et bonne fouille en règle. Sourit Carlos.
L'homme s'approcha de moi, s'essuyant les mains sur son pantalon, en souriant puis passa derrière moi en posant ses mains sur mes hanches, palpant lentement ma taille tout en remontant doucement vers ma poitrine. Je grognais avant de le buter, me défoulant sur lui puis je me redressais, sortant de l'entrepôt tout en m'allumant une cigarette pour reprendre mon calme.
— On peut trouver un moyen d'éviter la fouille. Souffla doucement John en venant m'enlacer par derrière. Tu es Pandora. J'suis sûr qu'un peu d'intimidation serait suffisant. Regarde ce que tu peux trouver sur la directrice.
Je posais ma tête contre la sienne, caressant doucement son bras avant de me retourner vers lui pour l'embrasser.
— Désolé, ça ira mieux pour la prison, mais là c'était pas possible.
— Quoi que tu décides de faire, je te suis. Sourit tendrement John en posant sa main sur ma joue. On verra sur place, t'en fais pas.
— Faut que je me renettoie du coup. Ricanais-je dans son cou.
— Moi, j'aime bien. ricana doucement John en me serrant contre lui. Mais ok. J'te laisse aller te nettoyer.
— Dommage que j'ai pas le temps de te manger.
— Si tu promets de te rattraper après, je peux patienter. Sourit John en m'embrassant lentement dans le cou avant de prendre une grande inspiration.
— J'adore me rattraper. Soufflais-je
— Hm. Il me tarde déjà. sourit John.
Je l'emmenais vers l'intérieur, allant me nettoyer avant de revenir m'asseoir, prenant le temps de me concentrer dans un coin. John se lança dans des exercices de respiration après avoir fermé les yeux. L'heure du départ arriva ensuite et Faucheuse attrapa son sac à main avant de prendre le passeport que le Magicien lui tendait puis nous rejoignit, faisant rouvrir les yeux à John quand il sentit quelqu'un s'approcher. Je rangeais ma lame l'air de rien dans ma manche, ignorant le ricanement de Aaron.
— Ricane pas, tu conduis. Branche-toi au cas où. John, va t'équiper aussi.
John hocha la tête sans quitter Faucheuse des yeux puis alla récupérer de quoi s'équiper dans un sac. Il revint ensuite vers moi en terminant de placer les dernières lames puis attrapa sa veste avant de l'enfiler.
— On est bon ? Fantôme et les autres, vous vous tenez prêt au cas où. Les communications vont passer par sweetie en relais.
— On va se mettre en position. Souffla Carlos en hochant la tête.
— Eh bah allons-y. Soufflais-je en attrapant ma mallette.
On se dirigea vers la voiture, laissant Aaron prendre le volant alors que John se mettait à côté de lui, nous dirigeant vers la prison centrale. J'observais les alentours en soupirant, m'allumant une cigarette.
— Vous parlez l'africain ?
— Non. À part les formules de bases, je ne saurais pas phrase une phrase complète. Souffla John.
— Et vous ? Demandais-je à la nympho.
— Oui. Mais je dois l'utiliser comme une touriste. Par contre je peux tout vous traduire au besoin.
— Non ça ira merci. C'est juste au cas où pour surveiller ce que se disent les gardes. Que vous ne vous fassiez pas avoir par surprise.
— C'est l'enjôleur qui parle de nombreuses langues, mais dans l'équipe on a tous une base de 4 langues. Ça va aller pour vous ?
— Oui oui. Sweetie, tu traduiras à John au fur et à mesure au pire.
— Ok. Souffla Aaron.
— D'accord. De toute façon, je te laisse faire. Je suis le garde du corps qui ne parle pas. sourit John.
— Bon, la petite amie morte de stress pour son pauvre mec innocent est prête à chouiner ? Soufflais-je alors qu'on arrivait.
— Si vous saviez comme j'ai peur pour lui. Il n'a jamais fait de mal à personne, madame. C'est un simple professeur et je ne dors plus depuis des jours. Faites quelque chose, je vous en pris. Gémit Faucheuse d'une voix tremblante, les yeux humides.
— Ok reste là-dessus. Ça doit sûrement donner ça une petite amie inquiète.
— Au pire, j'ai bu plusieurs litres. Je pourrais toujours me pisser dessus par peur. Souffla Faucheuse.
— Va être content Casanova si sa meuf pue l'urine. Marmonnais-je.
— Désolé pour tout à l'heure. Ricana doucement Faucheuse. Je n'ai pas l'intention de coucher avec l'Enjôleur. Ils sont ma famille. Ils sont comme mes frères. J'pourrais jamais coucher avec.
— Mariée. Mais il y a quelques années, je m'en serais foutue royale de baiser un mec devant témoins ou non. Mais à choisir, clairement pas Casanova.
— Ah ? ricana Faucheuse. Plutôt Fantôme ?
— Non. Riais-je. Bordel non.
— Oups. Ricana Faucheuse. Dans ce cas, il reste Shooter et Magicien.
Je penchais la tête sur le côté, un sourire carnassier s'étirant sur mes lèvres alors que je croisais le regard de John.
— Si je continue d'enfoncer le clou, j'aurais le droit à la fessée ? Le provoquais-je en japonais.
— Main et cravache. Ouais. Souffla John en japonais.
— J'adore ce genre de promesse. Souriais-je en frissonnant. Du coup on va dire les deux.
— Iza.... Hm... grogna John. Ok, je rajoute le fouet. Souffla-t-il en japonais.
— Promis ? Demandais-je en me tournant.
— Plus qu'une promesse ouais. Souffla-t-il en hochant la tête.
— J'ai hâte. Souriais-je de plus belle.
— Ça a l'air sympa votre relation. Ricana Faucheuse. Et vous alors ? sourit-elle en regardant Aaron. Sacrée prise.
— Non répond pas Sweetie. Ricanais-je alors qu'il ouvrait la bouche.
— Magnifique discussion. Vraiment j'adore. Souffla John en croisant les bras.
— Fox a commenté c'est ça ? Devinais-je.
— Ouais. Ricana Aaron.
On arriva à l'entrée de la prison quelques minutes plus tard, se faisant contrôler à la barrière de sécurité puis l'on accéda au parking visiteur, se garant tranquillement alors que tous se mettaient en condition. On sortit ensuite de la voiture, John faisant craquer sa nuque pendant que je m'allumais une cigarette.
— J'aurais le droit à la punition des deux ? Je sens que Shiro est bien énervé aussi. Soufflais-je en japonais dans un sourire en coin.
— Je préfère taire la réponse de Shiro. souffla John en japonais. Mais oui, t'auras les deux sans problème.
— C'est quoi la réponse de Shiro ? Demandais-je en me tournant vers lui.
— Non... Tu... commença John avant que Shiro n'intervienne et se penche vers moi en levant un sourcil. Qu'on l'a jamais fait dans une prison et que je te dévorerai bien dans une cellule. Souffla t-il en japonais.
Je haussais un sourcil alors que je sentais mes pupilles se dilater aussi vite, prenant de profondes inspirations alors que l'idée était clairement très tentante.
— Hm... Je te laisserai t'accrocher aux barreaux pendant que je te goûterai. Continua Shiro alors que ses pupilles se dilataient aussi.
— Bon. Nous allons avoir un deuxième contrôle dans le bâtiment. C'est le moment d'enfiler vos rôles. Souffla Faucheuse qui ne comprenait pas la discussion.
— C'est moche comme punition ça. Soufflais-je en frôlant ses lèvres avant de me tourner en arborant mon masque.
Shiro se redressa en inspirant puis laissa la place à John qui dû reprendre une seconde inspiration avant de pouvoir se concentrer pour la suite, marchant tous vers l'entrée du bâtiment. Je sortis nos faux passeports de ma mallette, tendant le sien à Aaron au cas où alors que je vérifiais celui de John avant de lui tendre.
— Vas falloir parler russe pour toi chéri. Ricanais-je en russe.
— Russe ? ok. ricana en russe John tout en regardant son passeport.
Le deuxième contrôle se déroula relativement bien, même si la session « fouille » demanda beaucoup de contrôle autant pour John que pour moi. Je laissais la petite amie paniquée rejoindre son bien-aimé, attendant avec John pour mon rendez-vous alors qu'on lui portait la nouvelle de ma visite. Je me doutais bien que d'autres visiteurs allaient se joindre à la partie et je gardais mon masque de froideur alors qu'on finit par nous conduire à cette fameuse directrice au bout de longues minutes d'attentes.
Les premiers temps de l'entretien furent dédiés à la vérification du fait que j'étais bien Pandora comme je le prétendais, et j'en profitais pour jouer avec les nerfs de tout le monde, un sourire narquois s'étirant sur mes lèvres alors que les gardes armés nous encerclaient en nous menaçant.
— Hé, si vous tirez, vous crevez tous. Vous voulez prendre le pari ? Les narguais-je.
— Elle dit vrai, baissez ça bande d'abrutis ! Hurla un homme en costume qui entrait.
— Monsieur le premier ministre, je me disais aussi que vous manquiez à la petite fête.
— En même temps je ne m'attendais pas à devoir venir dans une prison pour vous rencontrer je vous signale.
Je haussais innocemment les épaules, m'allumant une cigarette.
— C'est de votre faute, vous m'avez pris un de mes hommes à cause d'une crasse de Washington. Du coup, on règle ça à l'amiable ou ? Souriais-je.
— Quel est le nom de cet homme ? Demanda la directrice.
— Quentin Gautier. Un prof de langue Canadien. Je sais bien que c'est chiant les profs, mais de là à les foutre en prison quand même... C'est pas un peu extrême ?
La négociation commença réellement alors que les gardes étaient virés du bureau, et ce fut plus long et plus chiant que prévu, même si j'aurais dû me douter que ça n'allait pas être aussi simple que claquer des doigts. Qu'un de mes hommes ait pu bosser pour Washington et les trahir n'étonna pas vu mes relations avec le gouvernement depuis le précédent président. La situation politique au niveau mondiale n'était pas si dure à comprendre, ça restait un merdier quel que soit le monde. Les informations que je leur envoyais ne firent que confirmer ce que soupçonnaient leurs services. Et au bout de trois longues heures de réunions, quand je ressortis de ce bureau, j'étais officiellement une traîtresse à mon pays, mais au moins le pote de Carlos sortait en vie de cette prison.
On passa prendre « le couple », récupérant les affaires du Casanova, et je le laissais rejoindre la voiture où nous attendait Aaron avec sa copine alors que je serrais la main du Premier ministre, saluant la directrice.
— Pourquoi on la garde pas pour obtenir toutes les informations qu'on veut ? Demanda la directrice alors que je tournais les talons.
Je tournais le visage à demi pour la regarder, un sourire en coin s'étirant sur mes lèvres.
— Mafia, gouvernement, ordre mondiale... Faites-moi disparaître... Et vous signez la mort même de ce magnifique pays. Entre autres. Vous me croyez assez conne pour venir ici sans avoir tout prévu ?
Je fis demi-tour, venant me pencher à son oreille.
— Essaye donc. Vas-y. Regarde, je suis juste là. Et vos familles seraient mortes avant même que la fin de cette journée n'arrive. Tu te prends pour une terreur ? Ne me donne pas envie de jouer avec toi. Murmurais-je d'un ton glacial avant de plonger mon regard dans le sien.
Je laissais transparaître ma vraie nature, ma soif de sang, de guerre et de dominer le monde venant crépiter sous ma peau, pouvant sentir pulser dans mon corps cette envie de tout détruire. Elle parvint à tenir mon regard quelques secondes, ses jambes finissant par la trahir en lâchant et je ne la lâchais pas du regard, observant la sueur perler sur son visage alors que la terreur s'imprimait dans ses yeux.
— N'abuse pas de ma patience. J'aurais pu tout raser plutôt que de venir discuter. J'ai juste trouvé ça dommage vu que je n'avais rien contre ce pays.
Je posais mon regard sur le Premier ministre, me détournant finalement des deux pour rejoindre la voiture alors que je veillais à ce que John me suive, le faisant monter à l'avant avant de monter à mon tour. Aaron pris la route de l'entrepôt aussi vite, faisant craquer sa nuque et je descendis de la voiture à notre arrivée, m'étirant avant de m'allumer un mélange.
Le retour de l'enjôleur fut bruyamment fêté, son équipe l'entourant et l'enlaçant, des sourires sincères marqués sur leurs visages. Ils ne tardèrent pas à tourner leurs têtes vers moi et suivirent l'Enjôleur qui me rejoignit.
— Je vous en dois une bonne. Sourit-il en me tendant la main. Merci beaucoup.
— Ouais. On vous remercie tous. Sourit Shooter. On reprend du service le jour où vous en aurez besoin A.
— Remerciez plutôt votre chef. C'est pour éviter qu'il se fasse buter que je suis là. Répondis-je en lui serrant la main. Maintenant on doit remballer et s'envoler. J'ai encore du boulot perso.
Je rejoignis l'entrepôt, allant ranger mes affaires dans la malle alors qu'on préparait de quoi faire le piratage dans une malle à part avec Fox, et je me mis en communication en même temps avec mes hackers, les prévenants de se préparer.
— Préparez les avions et les chargements. Au boulot. Gueulèrent Alke et Brown.
Les préparatifs pour rembarquer dans l'avion se firent très rapidement et j'allais voir mon pilote qui préparait son plan de vol avec l'équipe de pilotage, donnant mes directives avant de surveiller le chargement, en profitant pour passer mes appels alors que l'équipe de Peter bossait en parallèle.
Je posais mon regard sur John, caressant sa mâchoire.
— À priori on va finalement se faire Washington.
— Depuis le temps que ça me démange... souffla-t-il, le regard transpirant son envie de sang.
— J'oublie parfois ta sensibilité, désolé. Ricanais-je doucement en l'enlaçant. Respire.
Je caressais tendrement son dos, le laissant se détendre alors que je gardais la tête contre la sienne et il relâcha doucement ses muscles, calmant sa respiration en posant une main sur ma joue. J'en profitais pour me calmer aussi, savourant son contact en fermant les yeux, les rouvrant pour plonger le regard dans le sien.
— Merci d'être venu me rejoindre.
— Où que tu ailles mon amour. Souffla-t-il doucement.
— T'es aussi dingue que moi, tu le sais ça ? Ricanais-je doucement.
— Depuis le temps que je voulais tester un vol grande vitesse. Ricana-t-il doucement. Vu la distance, fallait prévoir de pouvoir te rejoindre rapidement... Aussi dingue que toi ? Tu crois ?
— T'es pas loin quand même...
— C'est pour mieux te suivre dans toutes tes envies. Ricana-t-il doucement en caressant ma joue de son pouce. C'est toujours un plaisir de partager ta folie. Je l'aime toujours autant.
Je l'embrassais tendrement, nous décidant ensuite à monter dans l'avion, attendant le décollage alors que les hommes d'Alke et de Brown s'étaient redispersé. On attendit quelques minutes après le vol, et j'allais me verser un verre, posant mon regard sur Carlos alors qu'on allait dans une pièce à part.
— Comment tu as envie de jouer ça ?
— Vicieusement et définitivement. Souffla Carlos. Je prendrais toutes les idées. Mais hors de question que l'un d'eux s'en sort avec un simple scandale.
— Pardon de vous déranger. Souffla John en entre-ouvrant la porte. Tu aurais un mélange s'il te plait ?
Je hochais la tête, lui tendant ça.
— Fais gaffe, ils sont forts.
— C'est pile ce qu'il me faut. Sourit John en le prenant avant de repartir, le sourire aux lèvres.
— C'est pas sa tête de... souffla Carlos en levant un sourcil. Non, rien. Nous disions donc.
— Sa tête de... Oh bordel... M'écriais-je en bondissant. John Napoli ramène toi !
John sursauta en grimaçant puis fit demi-tour, ouvrant doucement la porte en glissant sa tête à l'intérieur.
— Izanami ?
— Tu comptes faire quoi comme connerie au juste là ?
— Comme conn... Euh rien. Pas de connerie. Je... J'allais regarder mon équipe en mission sur ma tablette et me détendre avec ton mélange. Sourit innocemment John.
— Quelle mission ?
— Quelle mission ? Oh... Euh... Mission Anti-palpation ? sourit-il en se pinçant les lèvres.
— Oh merde. Souffla Carlos.
— Un mois de ceinture par mort. Savoure bien ton visionnage. Souriais-je.
— Un mois par... souffla John en se redressant. Sérieux ! Ok, j'ai compris. Grogna-t-il en refermant la porte.
— Pour les deux. Précisais-je en rouvrant la porte. Bon mélange mon amour.
— Vous êtes pas censé être puni aussi dans ce cas ? souffla Carlos en se grattant la tempe.
Il sortit son portable pour faire annuler la mission puis alla s'asseoir en boudant, croisant les bras en marmonnant en sicilien.
— Aaron, surveille le sale gosse sicilien.
Je fis appeler le reste de l'équipe de Carlos, les laissant s'installer alors que je m'allumais une cigarette.
— Donc, des idées ?
— J'aime assez l'idée de les faire passer pour traître devant le grand public. Souffla le Magicien.
— Et on les récupère pour jouer avec. Sourit Faucheuse.
— Pourquoi ne pas leur mettre tous les mercenaires sur le dos. Après tout, ils sont tous susceptibles de se faire trahir aussi. Ça peut les mettre plutôt mal. Proposa Shooter.
— Ça c'est déjà plus amusant. Souriais-je en désignant Shooter.
J'appelais Pavel, jouant avec une lame en réfléchissant.
— Salut l'Artiste. Dis-moi, des contrats sur des politiciens de Washington... Ça se vendrait bien ?
— Dépends la somme et qui pose l'offre... Ensuite la méthode pour le faire.
— Tu crois que tu pourrais refaire aussi beau que le cirque ?
— C'est un défi ça ? J'adore les défis.
— Je te redis ça.
Je raccrochais en reposant mon regard sur Carlos, le désignant du bout de ma lame.
— Vicieux et définitif version dragon, ça te dit ?
— Fan à vie. Sourit Carlos en hochant la tête.
— Tu connais l'Artiste, il adore faire des œuvres grandioses. La dernière vraiment.... Expliquais-je en sortant ma tablette pour chercher les vidéos... C'était ça.
Je lui montrais la vidéo du cirque au moment de la guerre, m'allumant un mélange tout en jouant avec ma lame et Carlos leva un sourcil en étirant son sourire tout en hochant lentement la tête.
— J'suis jaloux. Souffla Shooter. Ta retraite à l'air plus amusante que la nôtre, Fantôme.
Carlos leva les yeux vers l'équipe en gardant son sourcil levé puis haussa les épaules en ricanant doucement, tournant ensuite la tête vers Naëlle.
— C'est magnifiquement grandiose.
— Du coup, on fait la liste, on trouve ça... et je laisse l'Artiste nous épater ?
— C'est parfait. Sourit Carlos en me rendant la tablette. Je sens ma fibre artistique me chatouiller la colonne.
— Tant que c'est que ta colonne, ça va. Répondis-je en attrapant la tablette.
L'équipe de Fantôme ricana doucement alors que Carlos leur faisait signe de sortir et ils fermèrent la porte après avoir passé la porte, le laissant avec moi pour amorcer le plan. J'observais sortir l'équipe, attendant que la porte se referme avant de me pencher à l'oreille de Carlos.
— Parle encore en crypté, et je te promets que tu vas savourer un moment ma vengeance ma fuyarde.
Je tapotais sa joue en souriant, allant me changer avant d'aller me poser dans la salle où avaient été installés les ordinateurs, m'installant avec un café et mon casque.
— Bon, phase un, nettoyage déjà. Les furets, au boulot.
J'étais en plein piratage quand je me tendis, décollant mon regard de mes écrans pour chercher John du regard, trouvant Shiro à la place qui se servait un verre.
— Rassure moi, « fantôme », la seule gonzesse de ton équipe vient pas d'essayer d'aller se frotter contre mon mari au moins ? Demandais-je d'un ton glacial.
— Je crois qu'elle serait déjà morte si c'était le cas, mais c'est une curieuse quand elle sent un côté sombre chez quelqu'un. Elle a sûrement dû vouloir savoir qui il était. Répondit Carlos en observant son équipe. Elle a compris que vous étiez ensemble, elle ne tentera rien dans ce sens... ni dans un autre d'ailleurs maintenant vu sa tête.
— J'espère sinon c'est moi qui vais jouer avec. Marmonnais-je en remettant mon casque. Ouais je suis là.
Je me remis au travail, naviguant entre les différentes langues, parvenant enfin à notre but et je me concentrais pour tout effacer, lançant différents virus dans les réseaux avant de refermer derrière nous, levant les mains par réflexes en fixant les écrans, écoutant les conversations avant de raccrocher en enlevant mon casque.
— Putain j'ai mal au cul. Lâcha Grey.
— Je suis innocente.
Je gardais le regard sur les écrans alors que Grey se levait pour aller marcher, et je tournais finalement le regard vers Carlos.
— C'est fait.
— C'est super. Impressionnant, mais vraiment excellent. Merci encore pour tout ça.
— Shiro. Soufflais-je en tendant les bras. Dodo ? Demandais-je en japonais.
Le Démon vint aussi vite vers moi, me prenant dans ses bras après que je me sois accrochée à son cou et m'embrassa dans le cou en se dirigeant vers la cabine. Je posais ma tête contre lui, m'accrochant fermement alors que je m'endormais, serrant ma prise.
Bien des heures plus tard, on atterrit dans le Delaware, chargeant les véhicules alors que des hommes à moi nous avaient rejoints. On fit le reste du trajet en voiture, rejoignant une propriété dans la forêt en dessous de Greensboro, Aaron s'occupant de disposer les gardes.
— Besoin de repos ou vous avez eu votre compte ?
— Ils peuvent prendre un poste de garde aussi. Répondit Carlos.
Je tournais le regard vers Carlos, haussant un sourcil.
— Ils veulent pas sortir jouer pour aller chercher les proies plutôt ?
Carlos tourna la tête pour regarder l'équipe tout en réfléchissant puis ramena son regard sur moi.
— Avec qui ils sortiraient ?
— Je sais pas encore ça mec. Je te demande. T'as une idée ?
— Un membre des Ombres serait bien.
— Ok. On verra avec eux, ils vont pas tarder.
— D'accord.
J'allais accrocher des cartes des environs, pointant les différents secteurs au fur et à mesure de la liste, complétant avec celle qu'on avait fait ensuite. Je saluais les démons qui arrivaient, observant leurs masques.
— 503 personnes à récupérer pour ton œuvre. Des bureaucrates de Washington qui pensent pouvoir se débarrasser des mercenaires quand ils n'en ont plus besoin. Carte blanche pour m'épater.
— Ça c'est super bandant ! Je m'y mets ! Lança Pavel en repartant de la salle.
Je l'observais sortir, reposant mon regard sur les démons.
— On va devoir faire ça en une nuit. Préparez-vous. Ils font tous du terrain chez toi fantôme ?
— Oui, sans exception. Souffla Carlos en hochant la tête.
— Tu veux faire le ramassage avec eux ?
— Non. Souffla-t-il après avoir réfléchi. Je les laisse faire.
Je hochais la tête, lançant la réunion peu de temps après pour assigner les différents secteurs, embarquant finalement Carlos dans notre équipe alors que son équipe allait bosser avec Stephen et Hanibal, des dragons en renforts pour assurer la rapidité du ramassage.
— Des questions ?
— C'est bon pour nous. Souffla Shooter.
— Tiens, t'es le bricoleur de la bande toi non ? Demandais-je au Magicien.
— Oui. Bricoleur, chimiste... répondit le Magicien en s'avançant d'un pas.
— Ok, suis moi, on va aller voir les jouets pour toi alors.
Il hocha la tête en souriant puis me suivit, je l'emmenais vers les escaliers, descendant dans le sous-sol. J'enclenchais les ouvertures des différentes sections cachées, observant en m'attachant les cheveux.
— Ok, les stocks ont été refaits, ça tombe bien. Alors ici c'est tout ce qui est gadget qu'on peut utiliser pour neutraliser les systèmes de sécurité, là c'est pour les attaques, et cette pièce-là, c'est pour s'amuser à faire des cocktails chimiques. Si on veut pouvoir faire tout en une nuit, va falloir préparer de quoi nous aider. Ça te va ?
Il s'avança dans la pièce, souriant comme un enfant dans un magasin de jouets puis tourna la tête vers moi.
— J'me sens d'humeur créative. Ça m'va parfaitement. Sourit-il. J'm'y mets tout de suite.
— Parfait. Souriais-je en m'allumant une cigarette après m'être mise en débardeur.
J'enfilais mes oreillettes, enclenchant ma musique alors que je me mettais moi aussi au travail, préparant différents types d'armement en fonction des situations, annotant sur des fiches au fur et à mesure pour chaque catégorie avec les effets.
Je relevais le regard de mon jouet en sentant une présence, ôtant mon casque pour écouter le magicien.
— Oui ?
— Avez-vous un endroit pour le tester ? Je voudrais vérifier avant d'en faire d'autres comme lui.
— Endroit fermé ou ouvert ?
— Fermé avec si possible des composants électroniques.
— On doit avoir ça. Salle de torture ça irait ?
— Y a moyen d'y mettre quelqu'un dedans ou j'abuse ?
— Ça va le buter ou pas ?
— C'est pour la mission ramassage alors non, rien de létal. Par contre il risque de faire un gros dodo.
— Ok je vais chercher un garde bouge pas chaton.
Je terminais mon jouet, le reposant, avant de sortir de la salle, remontant pour siffler un garde au pif, revenant avec lui. Je conduisis le garde dans une des salles, lui disant de pas bouger avant de ressortir de la salle.
— Voilà.
— Ok. sourit le Magicien en jouant avec une petite boule. C'est parti alors.
Il ouvrit la porte doucement, penchant la tête à l'intérieur en souriant au garde.
— Rien de personnel mec. Souffla-t-il en lui faisant un clin d'œil avant de faire rouler sa boule au sol.
Il referma aussi vite, comptant jusqu'à trois en souriant.
— Super crédible en souriant en effet. Commentais-je en rejoignant le bureau pour observer aux caméras.
La boule roula alors jusqu'au garde puis s'ouvrir en deux, libérant un gaz soporifique tout en lançant des impulsions électrostatiques, faisant tomber le garde dans les vapes avant de couper les caméras et tous appareils de la pièce. Je passais sur la caméra de secours, lançant le diagnostic sur ma tablette avant de montrer le résultat au mec.
— Ça fonctionne, à voir combien de temps il reste dans les vapes maintenant. Soufflais-je en enclenchant la ventilation. La pièce fait 30 mètres carrés, il faudrait voir combien de personnes max ça endort pour la même superficie.
— Je n'ai mis qu'une dose pour une personne, après soit j'augmente la dose soit il faudra lancer un nombre similaire aux gens présents. Sinon je garde la boule pour les appareils et je vous prépare de quoi endormir à part. souffla le Magicien. J'ai pensé que le combo était plus pratique, avec leur taille, chacun peut en transporter plusieurs avec lui. Dites-moi ce que vous préférez et je m'y mets.
— Faudrait doser pour deux personnes. Et quelle taille de pièce maximale. T'es partie d'un de nos modèles c'est ça ?
— Je suis parti sur un modèle standard en incluant les décharges avec, mais il reste encore de la place pour une dose en plus si j'augmente un peu sa circonférence. Souffla-t-il. Pour deux et sur une base de 30 à 40 mètres carrés. C'est largement faisable et tout aussi transportable. Je vais vous préparer ça et... faudra deux cobayes de plus du coup. Ricana-t-il.
J'entrais dans la pièce pour prendre le prototype, l'observant en ressortant de la salle pour rejoindre l'atelier. Je le démontais entièrement, vérifiant les pièces tout en réfléchissant. Je retournais finalement dans les étagères, fouillant pour trouver ce que je cherchais, revenant avec le tout sur la table d'atelier.
— On peut faire du puissant, mais faudrait vous trouver à quelques mètres de là pour éviter de prendre l'impulsion. En sopo ensuite, il vous faudra des masques, mais j'ai un concentré, une seule dose pourrait suffire pour plusieurs personnes. Tu veux qu'on essaye ou moins puissant ? Demandais-je en montant le prototype.
— Si on essaye un plus puissant, l'avantage c'est qu'il suffirait d'une seule qu'on enverrait sur le panneau central électrique, le problème serait réglé en une fois pour l'ensemble du bâtiment. Ensuite on peut augmenter la dose avec votre concentré et balancer ça dans les conduits d'aération. Sourit le Magicien. C'est même mieux comme ça.
— Donc en deux ou en un ? Dans tous les cas faut rajouter une autodestruction pour éviter de laisser des traces au cas où.
— Gardons-en deux, cela détruira la possibilité qu'ils se servent de leur téléphone pour tenter d'appeler de l'aide. On prépare la grosse décharge pour le central et on équipe tout le monde des boules de... Enfin de ce prototype en ajoutant l'autodestruction. Ce serait parfait comme ça.
— Non tu peux pas comparer, si tu fourres ça, ça ferait... Faut tester, j'ai jamais essayé tiens. Monter d'abord.
— D'accord. ricana aussi vite le Magicien. Montons d'abord.
On monta les deux prototypes, et j'allais m'emparer d'une grenade, sifflotant en la personnalisant, en préparant deux autres avant de les planquer.
— Bon, des jouets maintenant. Viens on va chercher ça.
— Ok. sourit-il en me suivant.
Je lui fis signe de s'arrêter en arrivant dans le hall, observant autour de nous avant de dégoupiller l'une de mes grenades, la lançant au hasard avant d'en lancer une autre dans une autre pièce, sortant en courant vers l'extérieur en ricanant.
— Grenade ! Hurlèrent ceux qui se trouvaient dans les pièces avant de plonger chacun pour se protéger.
— Vous êtes vraiment dingue. Éclata de rire le Magicien.
— Il parait. Bon, un jouet à fourrer maintenant.
Je partis à la recherche d'un jouet alors qu'Aaron nous accompagnait, revenant vingt minutes plus tard avec de quoi jouer dans la voiture. Je laissais les mecs descendre les jouets dans les salles en bas, m'arrêtant devant fantôme en me pinçant les lèvres avant de hurler de rire en m'excusant.
— Bordel je t'avais pas vu. Ça te va bien dis donc. Hurlais-je de rire.
— Sans commentaire. Souffla Carlos en continuant de fumer sa cigarette pailletée.
— Tu vas te venger c'est ça ? Ricanais-je en haussant un sourcil.
— Ça ou 30 Mexicains. Souffla Carlos.
— Oh. Je te savais gourmand, mais quand même.
— Gourmand et c'est aussi le nombre de paillettes que je viens de cracher. Répondit-il en crachant à nouveau. 31.
— Bah pour une fois, fallait pas avaler. Souriais-je en fumant.
— D'habitude je choisis ce que j'avale et j'ai toujours évité les queues pailletées.
— Ah bah tu chieras des paillettes c'est sûr. Mais t'étais pas supposé te la prendre celle-là. Tiens je vais aller fourrer de la gre. Han' vas me chercher d'autres jouets s'il te plait. C'est pour des tests. Et toi pour ta requête, faut que je vois combien je peux t'en filer. C'est pas mes jouets je te rappelle.
— Oh pour ça, j'vous laisse les négociations. Ricana Carlos.
— J'adore les négociations. Souriais-je aussi vite. Jouets !
Je passais voir John, l'embrassant avant de retourner dans le sous-sol, me remettant en débardeur puis je pris une de mes lames, attrapant le premier jouet pour l'amener dans une des salles.
— Prend le premier prototype s'il te plait.
— Ok.
Je découpais le bas des vêtements du mec, allant mettre des gants et prendre de la vaseline puis je revins vers le mec, prenant le prototype dans les mains en jaugeant de la taille tout en dodelinant de la tête. Je badigeonnais le prototype, passant derrière le jouet avant de poser mon regard sur le magicien.
— Tu ferais mieux de sortir, ça va exploser sale je pense. Prévins-je
— Sans aucun doute. Souffla-t-il en sortant de la pièce.
— Allez mec respire. Ricanais-je en enfonçant d'un coup sec l'objet dans son anus.
Je fis gaffe de l'enfoncer, enclenchant le dispositif avant de sortir de la pièce, observant l'explosion en ricanant.
— Classe. Ricanais-je en rentrant dans la pièce. Et le signal passe quand même.
— Ouais. Grimaça le Magicien en regardant la pièce. Un lavement avant ça serait pas du luxe.
— Tu te vois faire un lavement à ta proie avant de lui fourrer ça ?
— Bah si c'est anticipé... Laxatif dans leur bouffe. Ça on l'a déjà fait. Ricana le Magicien. Un grand moment pour un assaut. Bordel, ils se sont tous chiés dessus quand on est entré.
— Ça doit être un truc de gays. Finis-je par lâcher en allant chercher le deuxième jouets.
— Et c'est la femme qui fourre des culs à la gre qui dit ça. ricana-t-il doucement en me regardant partir.
— Sauf que c'était pas une gre' et je fourre pas que ça moi. Rétorquais-je sans me retourner.
— De ce côté-là je préfère que vous gardiez le mystère. Ricana-t-il.
Je revins avec le deuxième jouet, prenant au passage le deuxième prototype. J'enfermais le premier jouet, y amenant les trois autres avant de recommencer l'étape du fourrage. Je laissais sortir le magicien, enclenchant le dispositif avant d'aller me mettre derrière une paroi protégée, observant avec attention le résultat en mettant un masque. Je ressortis de la pièce en notant les résultats, tendant le tout au Magicien.
— Voilà, maintenant je vais jouer. Souriais-je en voyant les démons me ramener des jouets.
— Super. J'me remets au boulot. Sourit-il en hochant la tête avant de repartir vers l'établi.
— Je veux regarder ! Intervint Pavel.
— Tu devais pas bosser sur ton œuvre ?
— Te regarder jouer va m'inspirer à coup sûr.
— Tchh, garde tes conneries pour les filles avec qui ça marche. Je comprendrais jamais comment vos conneries peuvent fonctionner tellement c'est cliché.
— T'es jalouse de pas avoir de phrase clichée surtout. Ricana Pavel.
— Si si j'en ai. Et j'ai un taux de réussite de 99%, moi. Rétorquais-je dans un grand sourire.
— Tu mens.
— Même pas mec, c'est ça le plus beau. Souriais-je en attrapant un jouet.
— Comment tu pouvais avoir besoin de phrase pour draguer ? S'étonna Stephen.
— C'est pas forcément la proie qui frétille devant toi qui te donnes faim. Rétorquais-je.
— Ouais je me doutes mais.. Toi qui dragues, ça me parait bizarre comme idée.
— Et pourtant mec, j'ai pas eu ma réputation par hasard. Ricanais-je en sortant mes lames.
Je laissais les deux accrocher le premier jouet alors que le reste était accroché sur le côté, découpant les vêtements.
— Ils viennent d'où au fait ? Demandais-je.
— On est venu avec, Ali nous a dit d'en prendre au cas où.
— J'adore ce mec décidément.
Je me mis finalement au boulot, m'amusant à créer une œuvre sur le jouet alors que Pavel mettait de la musique en fond sonore. Je m'amusais à faire le paysage de la maison blanche dans son dos, finissant par faire de son corps avant une partie de Washington en positionnant le corps comme je le voulais, passant finalement sur le deuxième jouet que je mis à côté du premier pour suivre le dessin.
Je m'étirais en terminant avec le troisième jouet, léchant la lame avant de pencher la tête en arrière, observant Carlos qui était sagement adossé contre un mur.
— T'étais curieux ?
— J'ai toujours voulu voir comment se faisait un triptyque. Sourit Carlos.
— Alors ?
— Très sympa. Sourit-il. Pour rester poli hein.
— Il a avancé ton mec au fait ?
— Je sais pas. Il devait faire quoi ? demanda Carlos en levant un sourcil.
— Sérieux l'écossaise. Ricanais-je en me relevant.
J'allais détacher les cœurs, en mangeant un en sortant de la pièce, rejoignant tranquillement l'atelier.
— T'as pus avancer ?
— Je viens de finir la quinzième. Souffla le Magicien avant de lui en tendre une.
— Oh c'est... Ok. souffla Carlos en se grattant la nuque.
— Oh, j'avais le bon. Riais-je en regardant Carlos. Le tien il prépare les armes, donc ouais il doit s'en sortir hein. Même si je peux dire que celui a qui tu pensais fait de sacré tours de magie non ? Disparition de la baguette, tout ça tout ça.
— Je... Je suis pas forcément très à l'aise avec ce... J'vais voir s'il a besoin d'aide. Souffla Carlos en quittant la pièce.
— Demande lui de voir son 3310 aussi. M'écriais-je en le regardant fuir.
— Non merci. Ça ira... Magicien au boulot. Ordonna-t-il.
— Euh oui, oui. Souffla aussi vite le Magicien en reprenant ses assemblages.
— Hé abruti, le coup de la baguette magique c'est une des phrases de dragues nul de ton mec je te signale ! M'offusquais-je en écossais. Tu crois quoi au juste là ?
— Je crois que ce n'est pas le meilleur endroit pour parler de magie. Souffla Carlos en écossais en continuant de marcher. Nous ne sommes pas seul. Finit-il en gaélique.
— C'est quelle langue que vous parlez avec Fantôme. Demanda le Magicien.
— T'as qu'à lui demander vu qu'il comprend tout de travers. Marmonnais-je en remontant vers le rez de chaussée.
Je cherchais John du regard, le rejoignant dès que je le trouvais afin de lui tendre les deux cœurs.
— Un petit creux ?
— Oh ! sourit-il en se levant pour un prendre un. Délicate attention. Merci. Souffla-t-il en se penchant vers moi pour m'embrasser.
Il recula ensuite son visage pour m'observer, un sourire s'étirant sur ses lèvres en détaillant mon état.
— Vraiment pas à dire. Cette couleur te va toujours aussi bien.
— Le deuxième est pour toi aussi. Ricanais-je en m'allumant une cigarette.
— Tu mords au moins dans celui-là avec moi ? sourit-il en levant un sourcil. Juste un petit croc. J'adore te voir mordre.
J'écartais ma cigarette, attrapant le cœur pour lui faire mordre avant de mordre à mon tour de l'autre côté, ne quittant pas son regard. Je me reculais en me léchant les lèvres, haussant un sourcil.
— Satisfait ? Susurrais-je à son oreille.
— Hm... C'est très sexy... murmura-t-il en souriant.
— Je peux faire d'autre chose très sexy aussi, tu sais ? Soufflais-je en léchant le sang sur ses doigts.
— Oh bordel... souffla-t-il en fixant son regard sur ses doigts. Je sais oui...
— Ça te dirait, une visite privée de cette maison ?
— Tu sais comme j'adore nos inaugurations. Sourit-il en attrapant ma main.
Il amena ma main vers sa bouche et glissa l'un de mes doigts entre ses lèvres, puis récolta le sang s'y trouvant en le retirant lentement tout en me fixant avec gourmandise.
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