Chapitre 18. Cadeau Sauvage.
Nous étions à la fin de la semaine, quatre jours après la soirée pailletée qui avait transformé la ruche en un endroit couvert de paillettes multicolore et phosphorescente. Ce qui avait beaucoup amusé les neveux de Carlos d'ailleurs.
Nous avions eu la chance d'avoir les conseils de Salomon pour ôter facilement nos paillettes quand nous étions rentrés. Bonne chance, fallait le dire vite, c'est surtout parce qu'il refusait de nous laisser entrer en l'état... Donc on avait dû se faire enlever toutes nos paillettes... Et ça a pris du temps.
Je laissais Shiro profiter de sa journée avec Ayako et les enfants, en profitant pour visionner les vidéos des séances de John avec ses deux jouets dans le bureau de Peter tout en fumant.
— C'est vraiment gerbant à regarder. Marmonnais-je. C'est Ali qui s'en occupe du coup ?
— Ouais. Souffla Peter.
Je hochais la tête lentement, pianotant sur son bureau avant de me pencher pour l'embrasser sur la joue, sortant de son bureau afin d'aller me changer. Je redescendis changée peu de temps après, allant voir Shiro et Ayako.
— Je vais aller les voir avec Ali. Changer un peu leurs séances avant nos vacances.
Shiro l'observa puis hocha lentement la tête.
— D'accord. souffla-t-il. Ils sont encore très loquaces. Ne te fais pas avoir.
— J'ai vu oui. L'une est toujours décidée à te baiser et l'autre... Pareil, mais mentalement parlant. Charmant couple décidément.
— Oui. John veut les laisser en l'état mentalement pour qu'au moment de la chasse il prenne pleine conscience de ce qui lui arrive. Pour l'autre, rien n'est décidé encore. Mais John ou pas... Bref, fais attention d'accord. lui sourit-il tendrement.
— Je vais faire attention, t'en fais pas. Souriais-je en caressant tendrement sa joue. Au pire si ça t'inquiète, tu sais que tu as accès aux caméras depuis le bureau de Peter.
— J'évite pour l'instant. Histoire de tenir ma parole. J'espère pour eux qu'ils ne feront rien qui me pousserait à la rompre.
— Qui est ? demanda Ayako.
— Ne pas aller le buter. C'était déjà limite vu l'état de John alors si ça touche mon Dragon, je ne me déplacerai qu'une seule fois.
— De toute façon, vous n'irez plus. La prochaine fois, ce sera pour la chasse, c'est tout.
— John n'ira plus. Moi ça va dépendre de l'état dans lequel tu rentreras mon amour. Alors, amuse-toi, joue, fais leur mal, mais rentre avec ce sourire que j'aime tant. Souffla-t-il en posant tendrement sa main sur ma joue.
— Ali est avec moi ne t'en fais pas. Soufflais-je avant de l'embrasser.
— À tout à l'heure. Souffla-t-il en me souriant.
— Ça va aller t'en fais pas. J'ai eu le temps de remettre mes barrières et de me remettre tout court ces derniers mois contrairement à vous deux.
— Oui. Mais n'oublie pas qu'un seul mot peut suffire pour te faire exploser. Il connait les sujets qui te touchent. Je me méfie plus de lui que d'elle.
— Moi aussi je connais les sujets qui le font exploser, tu sais. Genre sa sœur.
— Je ne doute pas de ta répartie. Ricana-t-il doucement.
— Eh bah voilà. C'est un monstre c'est vrai, mais n'oublie pas que moi aussi. Murmurais-je avant de l'embrasser. À tout à l'heure vous deux.
— À tout à l'heure. Ricana Shiro. Finalement, je crois que je vais aller voir ça avec Peter.
J'embrassais les enfants avant d'aller rejoindre Ali, partant avec lui pour la villa où étaient détenus les deux. Je restais en arrière tout en fumant un mélange, laissant Ali aller voir Paola. Je me grattais la tempe en découvrant l'état de son jouet, saluant les sauvages d'Hakane qui vinrent me voir.
— Allez vous occuper du deuxième. Il va se charger d'elle en attendant.
— Il donne pas super envie quand même. Marmonna l'un des sauvages.
Je haussais un sourcil, suivant les sauvages jusqu'à la cellule du deuxième avant de dodeliner de la tête.
— Ouais j'avoue ça donne pas faim. Tu veux une pilule magique ?
Il ricana en se grattant le crâne, me regardant en coin avant de hocher la tête. J'allais lui chercher ça, lui refilant une pilule bleue avant d'en donner aux autres, ouvrant la porte pour les laisser entrer.
— C'est l'heure de la visite.
Vincent releva aussi vite la tête en haussant les sourcils puis alterna son regard sur les hommes entrant dans la pièce.
— Il a l'air content de vous voir. Je vous laisse discuter messieurs. Faites gaffe, il est pas vacciné.
— Oh. On a le matos pour ça. Tilta l'un des sauvages avant de ressortir.
Je l'observais revenir avec un objet, ricanant alors qu'il venait l'installer de force sur Vincent avec l'aide des autres, installant un dispositif dans sa bouche venant l'empêcher de refermer la bouche et couvrant ses dents afin de faciliter les fellations.
— Ça lui va à merveille. Souriais-je. Très bonne idée.
Vincent hurla en tentant de se débattre alors que les hommes le posaient, ventre sur un socle, attachant ses mains et ses pieds pour l'immobiliser. Je continuais de fumer mon mélange, m'accroupissant pour l'observer.
— Allons allons. T'en fais pas voyons. Tu vas avoir tout le temps de t'y habituer. Ils vont se relayer par équipes pour profiter au maximum. Je t'explique pas comment ça fonctionne, tu y a déjà assisté non ? Souriais-je. Je te le fais même sans drogue, pour que tu prennes pleinement ton pied sans pouvoir rien y faire. Tu l'ignores peut-être, mais la prostate est vraiment très sensible pour vous... Gay ou pas hein. Je te laisse découvrir ça, c'est cadeau.
— Mmmmmmm !!!! hurla Vincent, ne pouvant plus se débattre alors qu'un des hommes commençait à placer son sexe.
— Comprends rien à ce que tu dis. Boarf on s'en fout.
Je me relevais en m'étirant, m'avançant pour me pencher à l'oreille des sauvages s'occupant de lui avant de ressortir de la cellule, croisant Ali.
— Qu'est-ce que tu leur a dit pour les mettre dans cet état ?
— Oh. J'ai promis une compensation avec des filles dignes de ce nom s'ils s'occupaient de ces deux-là sur les mois à venir. Ils doivent se relayer pour que les deux soient h24 pris, 7 jours sur 7.
— Ooh. Souffla Ali. Elles doivent vraiment valoir le coup ces filles.
— Ouais, faut ce qui faut. Souriais-je. Et l'autre ?
— L'autre équipe vient d'arriver justement pour prendre le relais.
J'écrasais mon mélange, m'allumant une cigarette en revenant dans la salle où se trouvait Amaro, me glissant à côté de celui s'occupant de sa bouche avant de me pencher à l'oreille d'Amaro.
— Pardon de pas être venu avant, mais j'avais du nettoyage à faire. Tu connais les règles. Toute la famille doit être nettoyé quand l'un des membres est un traitre. Du coup, j'ai pris mon temps enfin... surtout avec ta mère et ta sœur.
Je me redressais en lui souriant, tapotant l'épaule du sauvage à côté de moi.
— Juré ils ont été des amours avec elles.
— Mmmmeemmmm !! hurla Vincent en gesticulant, malheureusement seulement du bassin.
Je relevais le regard pour observer celui qui se trouvait derrière, ricanant en haussant les épaules.
— Rodéo mec.
Je reposais mon regard sur Amaro, continuant de sourire.
— Oh fais pas cette tête-là. Tu sais ce qu'on dit. C'est de bonne guerre.
Je ressortis de la cellule, laissant Ali retourner finir de faire ce qu'il avait à faire et je repris le chemin de la Demeure, m'étirant en arrivant. Je rejoignis Shiro dans le bureau de John après avoir croisé un Peter complètement hilare qui m'indiqua où se trouvait Shiro.
— C'est quoi cette tête ? Soufflais-je en entrant dans le bureau.
Il releva la tête de son livre en se grattant la nuque.
— Je cherchais à comprendre à quel endroit été la... la prostate dans le temple sacré. J'ai entendu ce que tu as dit du coup je voulais savoir.
— Oh.
Je pris son livre d'anatomie, lui indiquant sur le plan.
— C'est là. C'est une glande qui contient le liquide séminal. Elle est située sous la vessie, à l'avant du rectum. Ça peut être stimulé au doigt ou avec autre chose, pendant une fellation par exemple. Il existe l'orgasme prostatique, plus fort et plus intense que l'orgasme avec l'éjaculation. À priori ça agit par vague ou comme une sensation de chaleur intense, ça varie d'une personne à une autre. Ce n'est absolument pas lié à une orientation sexuelle, c'est juste un des moyens possibles d'orgasme chez l'homme. Expliquais-je calmement.
— C'est un autre orgasme ? Comme quand... C'est comme une double pénétration pour la femme ? C'est ça ? demanda-t-il en regardant le schéma.
— Hm. Différent je pense. Plus intense pour vous que ce que peut l'être une double pénétration de ce que je sais.
— Ah ouais ? s'étonna Shiro en réfléchissant. À l'entrée du temple sacré, c'est plus intense... Et c'est plus que l'orgasme normal ? Bon, c'est différent tu dis... Et c'est pour tout le monde pareil ?
— Tous les hommes oui. Confirmais-je. Mais c'est un plaisir peu exploité souvent car il est souvent jugé tabou. Beaucoup considèrent que c'est un plaisir homosexuel à tort.
— C'est pas homo ? Un hétéro peut... C'est un truc que leur font les femmes, mais ils sont pas gay ? Tu l'as déjà fait toi ?
Je l'observais en haussant un sourcil, ricanant doucement en m'asseyant sur le bureau tout en m'allumant une cigarette avant de reprendre mon sérieux. Je caressais tendrement sa joue, l'observant attentivement.
— Être homosexuel c'est aimer les personnes du même sexe que toi, être attiré tout court par eux. Mais tu sais que ça ne sont que des cases que donnent les gens, tu peux juste aimer faire les choses et les gens comme tu en as envie... Ça ne regarde que toi, qu'importe le regard des gens. Tu pourrais toi être attiré que par certains types de personnes que ça ne changerait rien à ma façon de vous regarder, tu sais ? Alors si tu as envie de tester des choses, tu peux le demander sans que je te juge.
— Oh je sais. Mais je ne suis pas attiré par les autres. J'ai pas de... d'envie ou d'érection. C'est vrai que j'aime jouer avec le Démon rouge ou Hakane parce qu'ils sont comme moi, mais j'ai pas d'attirance. Souffla-t-il en me souriant tendrement. J'aime quand tu m'apprends de nouvelles choses, quand tu m'en fais découvrir. Je suis quelqu'un de curieux et on m'a appris à observer le monde sans jugement. Il y a des choses que je peux avoir envie de connaitre, comme pour Lulu, mais je dois aussi prendre en compte ce que John accepte. Je suis curieux pour la prostate parce que découvrir un nouveau plaisir, je trouve ça... génial. J'aime vraiment beaucoup le sexe avec toi.. euh pas que hein. Je t'aime comme un dingue, mais j'adore tout ce que tu me fais découvrir et là, je suis curieux.
— Quel genre de truc John ne veut pas ?
— Je crois que c'est comme tu dis, le truc d'être homo ou pas. Mais c'est pas homo si c'est avec toi. Non ?
— Tu peux être homo et ne pas aimer te faire prendre le cul hein. C'est pas lié. Les fantasmes et préférences sont variés. Ricanais-je. Bon ce qu'on peut faire, c'est juste toi d'abord, et ensuite tu vois si tu fais comme avec lulu ou non.
— J'avais bloqué John pour Lulu. J'étais pas sûr qu'il soit... d'accord. Après je sais qu'on...
Il se pinça les lèvres en se grattant la tête.
— Tu l'as sûrement remarqué de toute façon, mais on adore quand tu es... dominante, tout comme on aime l'être aussi. Tu nous as fait découvrir tellement de choses et on a toujours aimé. Je... J'ai confiance en toi alors oui, je veux bien voir ou essayer. C'est du sexe et le sexe c'est... C'est génial.
Je l'embrassais en grimpant sur lui, glissant mes mains dans ses cheveux.
— Veux-tu essayer maintenant ou attendre ce soir ?
— Oh euh le sexe c'est tout le temps que je veux. Sourit-il en enroulant ses bras. Après on peut essayer maintenant et le refaire ce soir si j'ai aimé. Souffla-t-il en parcourant mon cou de ses lèvres. Tu sens vraiment trop bon pour attendre...
— Chambre alors. Soufflais-je en resserrant ma prise sur ses cheveux.
— Bordel, si en plus tu ordonnes. Souffla-t-il en se levant aussi vite en me portant contre lui.
On arriva étrangement vite dans la chambre, les vêtements volant tout aussi rapidement et j'installais Shiro sur le lit, l'attachant avant de m'occuper de lui comme promis. Je pris le temps de lui faire découvrir en douceur, prenant mon temps pour chaque étape, l'amenant à l'orgasme à chaque fois avant de terminer par l'orgasme prostatique. Je profitais qu'il soit encore dans les vapes pour le détacher, restant sur lui en caressant doucement son visage.
— Je t'aime. Murmura-t-il doucement les yeux fermés et le sourire aux lèvres alors qu'il se remettait doucement.
— Je t'aime mon démon.
Le sourire de Shiro s'étira aussi vite et il glissa sa main dans mes cheveux, amenant ses lèvres contre les miennes en inversant doucement nos positions. Il recula ensuite son visage et plongea son regard dans le mien.
— J'ai l'impression de tout découvrir pour la première fois avec toi. Et je me sens toujours comme un homme même quand c'est toi qui prends les commandes.
— Tu es clairement un homme, très gourmand si j'en juge par ce que je sens. Murmurais-je en entourant son bassin de mes jambes tout en l'embrassant.
— J'ai toujours très envie de toi et je veux que tu continues à me faire découvrir des choses. murmura-t-il en caressant mes lèvres des siennes tout en me pénétrant lentement.
— J'y compte bien oui.
Je griffais doucement son dos, savourant le goût de ses lèvres avant de parcourir son cou et il grogna doucement en ondulant lentement son bassin avant de finir par se laisser porter par la passion, relançant nos ébats en revisitant l'éventail déjà acquis, ne s'arrêtant réellement que plusieurs plus tard. Shiro termina en inversant à nouveau nos positions, me laissant sur lui et m'observa tendrement en me caressant le dos.
— Je peux te poser une question ?
— Bien sûr.
— Tu as encore des désirs ou des fantasmes que tu n'as pas encore réalisés ?
Je pris le temps de réfléchir, m'appuyant sur lui avant de reposer mon regard dans le sien.
— Continuer de vous faire découvrir des choses que vous pourriez aimer en respectant votre rythme je dirais.
Je posais ma tête contre son torse, caressant doucement sa peau.
— Avant j'aimais bien avec plusieurs partenaires, ça me permettait de répondre à mon appétit un peu trop grand, maintenant... je ne sais pas. Je n'aime pas l'idée que vous pensiez que vous n'êtes pas à la hauteur ou ce genre de connerie stupide. Je me moquais royalement de ce que pouvaient ressentir les personnes avec qui j'étais par le passé face à ce genre de chose. C'était leurs égos, pas le mien. Mais je sais que vous, vous découvrez tout ça avec moi depuis le début sans jamais jouer ou tricher, alors c'est vraiment important pour moi de pas faire n'importe quoi ou risquer de vous blesser.
— Tu nous laisses toujours le choix et même si avec John, on a pas les mêmes désirs ou curiosités tout le temps, on a toujours aimé ce que tu nous a fait découvrir. J'aimerais pouvoir... pas te faire découvrir bien sûr, ça c'est une chose que je ne peux pas faire, mais j'aimerai essayer de te faire plaisir aussi. Une envie, un désir. Pas un lieu, ça c'est facile. Mais sans parler de besoin puisqu'on te suffit. Te donner des choses dont tu as envie. Il y a ton appétit, mais il y a aussi ta gourmandise que j'aimerais te laisser. Et je suis sincère. Qu'aimerais-tu faire avec moi ?
— Tout. Sans que vous doutiez de vous-même ou de votre place. Soufflais-je.
Je relevais le visage pour poser mon regard dans le sien, l'observant attentivement.
— Quoi qu'il arrive et quoi qu'on dise, je suis à vous deux. Et je suis vraiment très heureuse avec vous. Quand on va dans des boites d'Hakane, quels que soient les regards ou les envies qui peuvent passer dans la tête des personnes... Ça ne change rien au fait que tu sois à moi, et que je suis à vous.
— On s'est souvent dit que sans savoir pourquoi on avait cette place auprès de toi, on devait toujours faire en sorte de la mériter. Et une chose est sûr c'est qu'on aime te rendre heureuse. Les regards des autres nous dérangent surtout quand ils ne te respectent pas quand il te regarde comme un objet ou un morceau de viande. Que les hommes te désirent, ça moi je peux le comprendre et j'avoue que ça gonfle même mon égo. Ricana-t-il doucement. Je ne sais pas si je pourrais suivre toutes tes envies, mais j'aimerais essayer de te laisser avoirs celles qui ne me bloqueraient pas. Je ne veux pas que tu freines tout ça, juste parce qu'on ne connait pas.
— Je te signale que toi aussi on te regarde comme un steak sur patte hein. Ricanais-je. Après je ne sais pas ce qui te bloquerait vraiment.
— Qu'on me regarde comme un steak ne me dérange pas. ricana-t-il. T'es là pour les remettre à leur place. Après, qu'est-ce qui me bloquerait... souffla-t-il en réfléchissant. Hm... Je touche pas les temples sacrés, enfin à part le tien. Toucher une autre femme. Grimaça-t-il. Ça oui, ça me bloquerait, je pense.
— Même Lulu ?
— Que je touche Lulu ? Bah, je sais pas. Elle est gentille et j'adore que tu joues avec, mais... Je pourrais pas l'embrasser ou... Je sais vraiment pas pour le coup. Mon corps ne réagit qu'avec toi. Je... Tu aimerais que je joue avec elle ?
— C'est juste une question. Ricanais-je. Bon pas de temple sacré et pas une autre femme pour toi. Mais ça me dit pas ce qui te bloquerait pour moi ?
— Pour toi ? Oh. Euh...
Il se redressa pour s'asseoir en me gardant sur lui, les bras autour de mon corps puis leva un sourcil en me souriant.
— On parle de choses où je serais présent. Avec toi. C'est bien ça ?
— C'est ça. Souriais-je
— Ok. Alors... Je dirai le truc de Karel. Ça je pense pas pouvoir.
— Le truc de Karel... la partouze ?
— Le truc de... beaucoup, ouais.
— Bah en même temps.. le plus que tu as testé c'est à trois avec Lulu.. Jamais encore avec un homme en plus... Du coup plein d'hommes et de femmes en même temps... C'est vraiment très présomptueux de croire que tu pourrais survivre. Riais-je finalement. Surtout sans buter personne.
— J'avoue. Ricana Shiro. Après je sais pas. Je suis pas super calé. Donne-moi un exemple d'une de tes envies.
— Eh bien, on pourrait aller faire un tour au Promise. Tu pourrais y trouver des idées.
— Ok. sourit Shiro. Mais faut que ça reste tes envies hein. Pas les miennes.
— Oui, mais faut aussi que tu apprécies le moment, pas que tu le subisses. Rétorquais-je
— Oui. C'est le but aussi. Sourit-il. Tu sais que pour moi, l'envie va avec la confiance. Alors, je prendrai le temps de regarder avec toi et on verra sur place ce que je pense faisable. Un nouveau jeu qui ferait en plus partie de tes envies. Je trouve ça super.
Je l'embrassais avant de regarder l'heure, sursautant.
— Oh bordel, j'ai rendez-vous dans vingt minutes pour l'histoire de vegas !
— Oh ! Vingt minutes... souffla Shiro en se laissant retomber sur le lit en la lâchant.
— Mon grand gourmand. Ricanais-je en venant l'embrasser.
Il sourit en se pinçant les lèvres puis leva les mains pour me laisser partir.
— C'est moche d'utiliser ta tête de sale gosse. Ricanais-je en me levant pour aller me doucher rapidement.
Je pris une douche rapide, m'habillant ensuite avant de le rejoindre alors qu'il était allongé sur le ventre, la tête posée entre ses mains et le sourire aux lèvres.
— Vilain mateur. Ricanais-je en venant lui taper les fesses.
— J'adore être vilain. Ricana-t-il. Surtout quand la vue est aussi agréable.
— Je peux pas dire le contraire. Confirmais-je en haussant un sourcil.
— Je rêve pas. Tu me mates les fesses là. Ricana-t-il.
— Pas que...
— Et c'est moi le vilain mateur ? Bordel. File avant que je ne cède à ma faim. Ricana-t-il en se redressant
.
Je haussais un sourcil en baissant le regard, remontant le long de son corps pour arriver à ses yeux.
— Rendez vous je disais... Soufflais-je
— Là c'était moi le morceau de viande. Ria Shiro en me voyant partir.
— Putain de morceau de viande aussi. Confirmais-je en sortant de l'appartement.
Je descendis rejoindre le rez-de-chaussée, y retrouvant Silvio qui prenait tranquillement un verre au salon après y avoir été conduit par Salomon.
— Bonsoir. Pas en retard, un miracle.
— Pas en retard, mais décoiffée. Ricana Salomon en ressortant du salon.
— Je t'emmerde. Ricanais-je en me recoiffant.
— Bonsoir. Ricana Silvio en venant lui serrer la main. Comment allez-vous ?
— Ça va et toi ? Toujours pailleté ?
— Moins que Karel et Shal, mais oui toujours. Ricana Silvio.
— Aaron et Nino reviennent encore avec des paillettes aussi. Riais-je
— Comme beaucoup d'autres aux Clubs de monsieur Leon. Ria Silvio. Suffit de rester au bar pour voir qui a été avec Karel. J'ai ris toute la soirée d'hier.
— T'as été au... oh.. Mais pourquoi ?
— Bah pour accompagner mon fils. Ça m'a fait une sortie. Ricana-t-il. Et y avait vraiment beaucoup de paillettes à la fin de la soirée.
— J'ai besoin d'un verre.
J'allais me verser un grand verre de vodka, le buvant avant de regarder Silvio.
— Pauvre Karel. Ricanais-je en me frottant le visage. Mais c'était pas... Lundi soir au moins ?
— Bah en fait, c'était lundi, mercredi et hier. Ricana Silvio. Ça lui apprendra à me demander ce que je foutais au RedWolf.
— Eh bah bordel. Il avait faim le ptit.
— Je crois que votre visite avec votre mari en prime... Apparemment le souvenir est resté très tenace dans son salon. ricana Silvio.
— Ouais mon mari fait un sacré effet et mon mélange aussi.
— Ainsi que l'odeur que vous aviez sur la terrasse. Ricana Silvio. Karel commence seulement à pouvoir s'en approcher. Je n'l'avais jamais vu aussi perturbé.
— Oh... Désolé. Grimaçais-je
— Oh faut pas. J'ai ris toute la semaine grâce à vous. ria-t-il.
— C'est toujours pailleté la ruche ?
— Ça vole bien ces p'tites choses. ria Silvio. La ruche des mafieux pailletés.
— Oh merde. Riais-je. Ah voilà nos deux terreurs.
Je laissais Santana et Pavel saluer Silvio, nous installant pour faire le point sur comment aller se dérouler l'opération.
— Vous serez accompagné par des faucons et les démons de toute façon, même si vous ne les verrez pas. Vous faites attention à vous et pas de folies. Terminais-je
— Ça reste de la filature dans un premier temps. Ensuite nous choperons les grosses têtes et verrons celui ou ceux travaillant pour lui. Répondit Silvio.
Je hochais la tête, les laissant prendre la route et je remontais à l'appartement, m'allumant une cigarette en le parcourant du regard.
— Shiro ?
— Mon Dragon. Répondit-il de notre donjon.
Je le rejoignis dans celui-ci, le retrouvant assis dans un fauteuil, nu, avec une cravate autour du cou, une cravache posée sur ses cuisses.
— Oh. Tu m'attendais apparemment.
— Hm hm. Sourit-il en levant un sourcil. Très envie de goûter à une séance.
Il tourna la tête vers une table en souriant.
— Je me suis permis de disposer quelques accessoires sur la table. Ça fait beaucoup, mais ne sachant pas ceux que tu voudrais...
— D'accord. Avant ça je dois te prévenir que nous irons ce soir au Promise, pour minuit. Ça te va ?
— C'est parfait. Oui. Ça me va. Sourit-il en penchant la tête. Mais avant ça... Tenue ?
— Hmhm. J'ai déjà mon idée dessus t'en fais pas. Soufflais-je en m'approchant de lui pour l'attraper par la cravate. Jouons d'abord.
— Je suis tout à toi. sourit-il en levant un sourcil.
Je fis donc une séance de domination dans le donjon avec Shiro, ressortant du donjon vers 23h. On prit ensuite une douche et j'allais m'habiller, optant pour un ensemble de sous-vêtement dentelles blanc à lacet, enfilant par-dessus une robe chemise blanche moulante courte avec un laçage noir sur le côté. Je me maquillais et me coiffais, mettant mes chaussures après mis un ras de cou en cuir lacé, rejoignant finalement Shiro dans le salon de l'appartement.
— Mon démon ?
— Mon... Dragon... souffla-t-il en s'arrêtant de boire son verre, les yeux rivés sur moi.
— Est-ce que cela te convient comme choix de tenue ?
Il hocha lentement la tête en souriant, puis bu cul sec son verre avant de s'avancer vers moi.
— Je l'adore. Souffla-t-il en parcourant la tenue des yeux.
Je l'attrapais par la chemise, l'attirant vers moi pour l'embrasser avant de reculer le visage.
— Et si nous descendions manger avant d'y aller ?
— Manger... Oui. Oui c'est bien. On va manger. Sourit-il.
On passa embrasser les enfants qui dormaient, ricanant doucement en trouvant Ayako endormis avec Hakan, descendant ensuite dans la cuisine pour manger un morceau.
— Tu sais. C'est... Je n'ai pas de tenue très... J'ai pas comme toi pour te faire plaisir. Un homme peut pas être... sexy comme une femme. Souffla-t-il entre deux bouchées tout en regardant ma tenue.
— Bien sûr que si tu peux être sexy. C'est juste que tu t'en rends pas compte. Ricanais-je
— Ah ? Je peux être sexy ? sourit-il en baissant son regard sur sa tenue. Faut que je demande à Hakane comment je dois faire. Il doit savoir lui. J'aimerais bien te faire plaisir. Je... Faut que je change un truc non ? La chemise... ou peut-être que c'est les boutons ? Ma coiffure peut-être ?
Je toussais en essayant d'avaler correctement, clignant des yeux en me disant que Hakane allait « adooooreeeer » son idée ouais.
Cigarette.
— Je te trouve tout le temps sexy.
— C'est vrai ? sourit aussi vite Shiro. Toi t'es encore plus... tout le temps... et... ouais plus. Euh ok. Je... la prochaine fois c'est toi qui choisis ma tenue alors.
Il pencha la tête en voyant passer Salomon.
— Hey Salomon, j'suis tout le temps sexy !
— L'inverse serait con. T'es son mari. Rétorqua Salomon en soupirant.
— Hein ? Oh. Souffla-t-il en se redressant.
— Non non non. Laisse tomber, on a pas le temps pour un débat. Un café ? Riais-je
— D'accord. sourit Shiro en se grattant la joue. Euh oui. Un café, j'veux bien.
Je débarrassais la table avant de nous servir un café, m'installant contre son dos après l'avoir bu.
— Tu conduis ou je conduis ? Soufflais-je en embrassant son cou.
— J'vais conduire. Ça m'occupera. Sourit-il en inspirant.
— Hmhm.
— On prend la mienne ?
— D'accord. Je reviens.
Je passais me rafraichir pour la soirée à venir, revenant dans la cuisine quelques minutes plus tard avec mon sac, prenant des cigarettes et des mélanges.
— On y va ? Souriais-je
— C'est parti. Sourit Shiro en l'embrassant dans le cou.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top