Chapitre 13. Le grand récital.
— Bien... Il vous reste à tous quelques heures avant le concert, alors tachez d'essayer de vous détendre et de souffler. Soyez là pour l'heure convenu, et j'embarque ma sœur de force pour la faire partir d'ici je vous jure.
— Heyy ! M'indignais-je.
Indignation tombant à plat alors que Luc m'embarquait sur son épaule face à tout le monde, me posant dans sa voiture avant de démarrer aussi vite.
— Mais y'a encore des trucs à vérifier ! Râlais-je
— Pas notre boulot. Y'a une équipe pour ça. Nous notre boulot, c'est d'être parfait ce soir. Eux, de tout revérifier et que tout soit parfait tout court s'ils veulent pas mourir.
Je croisais les bras, boudant toujours quand on arriva à la Demeure pour l'heure du repas, me posant en continuant de bouder dans le salon, marmonnant contre mon frère qui se contenta de me servir un verre.
— Ça sert à rien de bouder, on y retournera pas avant tout à l'heure, alors tu vas appliquer les conseils fait aux gamins et essayer de te détendre avant ce soir.
— Je serais détendue si tu me laissais là-bas tout vérifier ! Râlais-je
— Non. T'as déjà terrorisée le staff, j'ai terrorisé le staff... On est bon je crois là !
— Je vais éviter de demander comment s'est passé vos répèt, je crois. Sourit John en venant m'embrasser.
— Il m'a embarqué de force ! M'indignais-je en croisant les bras.
— Bordel t'es chiante. Grogna Luc.
— T'es vraiment trop craquante. Ricana doucement John. Mais que voulais-tu faire que tu ne puisses effectuer que cette après-midi ? Une petite pause ne va pas chambouler votre organisation et ça fait des semaines déjà que vous travaillez. En soit, il ne doit rester que d'infimes détails. Si tu stresses, tu vas le communiquer aux enfants. Respire et détend-toi un peu.
— Oh ta gueule hein ! Me coupa Luc alors que j'ouvrais la bouche. On ne remet pas les pieds là-bas avant 18h. Que tu sois contente ou pas. Tu aurais tourné en rond, et tu serais juste une boule de nerfs si je t'avais laissé là-bas.
Je marmonnais en russe alors qu'il ressortait avec son verre du salon, attrapant Hakan pour l'embrasser dans le cou.
— Ton parrain il est méchant avec moi.
— 'chan rain ! s'écria en souriant Hakan en tournant la tête vers la porte du salon.
Je ricanais dans le cou de Hakan, relevant la tête pour l'observer.
— Très crédible merci. Ricanais-je
— Ça c'est ce que j'appelle du soutien qui vient du cœur. Ricana John.
— Clairement... On sent tout son soutien là. Confirmais-je en chatouillant Hakan.
Hakan éclata de rire tentant de faire de même avec moi avec ses petites mains, faisait aussi vite rire John qui secouait la tête en nous regardant.
— Ça a été ta matinée ?
— Oui. Ayako s'est joint à moi pour l'entrainement de Carla et j'ai bossé ensuite. J'ai une réunion la semaine prochaine à préparer. Après les journalistes, il faut que je m'entretienne avec mes partenaires. Souffla John en se servant un verre.
— Oh. Grosse semaine à venir alors.
— Plus vite ce sera réglé plus vite je pourrais passer à autre chose. Souffla John. Oh et Ayako à fait faire beaucoup de progrès aux jumeaux avec les chevaux. Tu vas être surprise. Sourit-il.
— Mes enfants sont vraiment les pro de la tricherie. Soupirais-je en m'allumant une cigarette.
— Ils savent profiter des opportunités. Ricana John. Et ça fait plaisir à Ayako.
— Très belle justification de la triche des deux. Ricanais-je en haussant un sourcil.
— Pas assez travaillée apparemment. Ricana John.
— Et ils te diront qu'ils faut savoir exploiter le savoir autour de soi pour se justifier. Ricana Cole en arrivant. T'avais qu'à pas les faire aussi intelligents.
— y'a pas que mon cerveau en cause je te signale hein.
— Eh ouais, mes bébés sont trop fort. Sourit fièrement Cole
— J'ai prévu de leur prendre un cheval à chacun pour leur anniversaire. Ils devront refaire l'exercice seul. J'irai les choisir avec Diego.
— Oh excellent ! Pour leurs anniversaires ? Demanda Cole
— Oui. Tu veux venir les choisir avec nous ?
— Grave. Même si j'y connais rien. Sourit Cole.
— Super. On fait comme ça. Tu pourrais toujours nous aider à choisir leur robe.
— Pas de problème. Sourit Cole. Bon, et toi la chieuse ?
— Nickel. Impecc.
— À ce point là ? T'as fait des concerts avec ACDC ! Ricana Cole.
— Je fais un concert devant ACDC ! Paniquais-je
— Oh... J'y vais.
— Merci Cole. Ricana John en venant me resservir un verre. Bien, on reprend... Inspire, expire... Peu importe la salle. Tu vas jouer avec ton frère et nous serons là avec vous. Enferme-toi dans ta bulle et profite juste du moment. Souffla tendrement John en posant sa main sur ma joue.
Hakan partit à la poursuite de Cole et je pris de profonde inspiration en posant mon front contre John.
— Pas paniquer, rester calme. Y'a moyen.
— C'est ça. souffla doucement John. Juste toi et ton frère. Le reste tu l'occultes. Concentre-toi sur le plaisir de jouer avec lui et avec ta mère mon amour.
— Je connais une bonne méthode pour détendre sinon.
— Alors utilise la. Souffla John.
Je hochais la tête avant de l'embrasser, glissant mes mains dans ses cheveux.
— Tu crois que je peux kidnapper mon mari cette après midi ? Murmurais-je contre ses lèvres.
— Peu de chance qu'il soit contre. Murmura-t-il en caressant ses lèvres des siennes. S'il peut t'aider, ce sera avec grand plaisir.
— On a jusque 17h alors. On y va maintenant ?
Il m'embrassa langoureusement tout en glissant son bras sous mes jambes puis me souleva contre lui avant de se diriger vers notre appartement.
— Ne perdons pas de temps alors. Souffla-t-il en souriant.
Après avoir profité longuement de me détendre avec John, je me préparais avant d'embarquer ma robe dans une housse, descendant avec ma housse que je donnais à Salomon pour qu'il la mette dans la voiture, allant prendre mes deux violons dans leurs étuis, vérifiant une dernière fois avant d'aller me servir un verre, retrouvant les enfants dans la salle à manger.
— Bien, vous écoutez votre père, vous ne vous faites pas remarquer, et vous faites attention ok ? Vous restez toujours avec les personnes de la demeure. Je suis claire ?
— Oui Maman. Répondirent les deux.
Je me tournais vers Carla, l'embrassant sur le front.
— Et toi, t'oublie pas que tu passes par l'autre entrée avec les enfants et tout ok ?
— Oui. T'en fais pas. On va faire attention. Sourit Carla.
Je hochais la tête, embrassant Hakan dans le cou avant d'attraper son menton.
— Sois sage aussi petit pirate. Tu auras mamie Ayako et Iris aura papi Angelo.
— Et tout le monde sait quoi faire. Soupira Luc en arrivant. Bordel Naë ! Respire !
— Je respire abruti sinon je serais morte !
— Retiens ta respiration pour voir ? Allez on y va. À tout à l'heure tout le monde ! Répondis Luc en m'attrapant pour me porter.
— Mais arrêtes je peux marcher ! M'écriais-je en me débattant.
— Ouais avec une canne. Ricana Luc.
— Je vais te la foutre dans ton cul la canne ouais connard !
Il m'emmena dans la voiture et j'en ressortis en courant, arrivant dans le hall en dérapant, attrapant John pour le retourner, l'embrassant longuement.
— À tout à l'heure.
— À tout à l'heure mon amour. Sourit aussi vite John.
Je l'embrassais de nouveau avant de filer, remontant en voiture où je m'allumais un mélange, Luc se mettant en route pour le WD Concert Hall. On fila à notre arrivée dans notre loge, posant nos affaires avant de faire un dernier tour pour vérifier que tout était bon, Luc s'occupant du côté sécurité et compagnie alors que je regardais pour la salle de concert avec le staff. Je fus envoyé dans ma loge vers 19h pour finir de me préparer, mangeant un morceau avant d'effectuer des exercices de respirations.
Il était un peu avant 20h quand je retrouvais les lauréats, leurs conseillant de derniers exercices de respirations alors que je ne devais pas être plus calme qu'eux, finissant par aller me fumer un mélange à l'entrée de l'autre parking. Je fermais les yeux après refermé ma longue veste, fumant en essayant de me calmer alors que Luc venait se poser à côté de moi, posant sa tête sur mon épaule tout en fumant.
Je rouvrais les yeux en entendant Luc rire, observant arriver Hakan qui tirait clairement Carla par le bras, un sourire tendre s'étirant sur mes lèvres et je me baissais en écartant les bras.
— Rebonsoir ma gueule d'ange. T'es trop beau.
Carla lâcha aussi vite Hakan qui gambada jusqu'à moi en tendant ses petits bras, un sourire illuminant son petit visage. Je l'enlaçais en le réceptionnant, l'observant en souriant.
— Costume des grands jours dis donc. Souriais-je en l'embrassant dans le cou. Tu sens tout bon...
J'attrapais Iris qui arriva quelques secondes plus tard, l'embrassant dans le cou avant de regarder sa robe.
— T'es magnifique ma diablesse. Souriais-je.
Je laissais Luc prendre les deux dans ses bras, me relevant pour aller embrasser John, enlaçant les jumeaux ensuite en les embrassant sur le crâne.
— Tout le monde a voulu sur mettre sur leur 31 ce soir. Sourit John.
— Vous êtes vraiment très beaux. Souriais-je en caressant le crâne des jumeaux. Vous avez eu le temps de manger un morceau quand même ?
— Oui. Organisation Angelo et Diego. Ricana John. Et vous ? Vous avez pu manger ?
— Oui en finissant de nous préparer.
— Ça va mieux ? T'as réussi à te détendre un peu ?
— Le mélange agit bien pour l'instant. Ricanais-je doucement.
— Oh. Je vois. Ricana doucement John. Tu crois que tu peux gérer les invités ou tu préfères les voir après le récital ?
Je clignais des yeux en continuant de grattouiller le crâne des deux, entendant Luc arriver en ricanant derrière moi.
— Tu viens de la perdre. Naé, faut que tu ailles voir Lucas, apparemment il stresse.
— Oh. J'y vais.
Je filais aussi vite pour retrouver le lapin, m'excusant en filant, retrouvant le lapin en effet tout stressé, et je l'aidais en lui faisant faire des exercices de respiration, l'amenant ensuite vers les sièges réservés pour les lauréats pour la première partie. Je le laissais rejoindre Chayton quand il le vit, souriant en allant rejoindre Maikan qui accompagnait son petit-fils.
— Eh bien, si on m'avait dit que je verrais ça. Sourit Maikan en regardant les trois écrans affichant mes parents. C'est une magnifique affiche.
— Merci. Souriais-je. Ils sont magnifiques oui dessus.
— Ne stresse pas tant, quoi qu'il arrive, ils sont déjà très fier de vous. Sourit tendrement Maikan en posant sa main sur ma joue.
Je serrais doucement sa main, lui souriant timidement.
— On se voit plus tard.
Il hocha la tête, me laissant filer rejoindre l'arrière salle où je pris le temps restant avant le début du concert pour me concentrer, effectuant des exercices de respirations. Ce fut Luc qui me sortit de mes exercices, m'ôtant ma veste avant de me regarder en souriant tendrement, prenant ma main pour me conduire sur la scène avec lui, nous stoppant devant nos deux pianos. On salua la salle, et je pris une profonde inspiration, prenant le micro en remerciant l'assistant.
— Bonsoir. Tout d'abord merci de votre présence pour ce concert en Hommage de Julia Tchirkoya et du violoniste K. Nous n'avons jusqu'à présent jamais confirmé les rumeurs sur notre parenté avec le couple, pas par honte ou quoi que ce soit de ce genre. Mais pour ceux connaissant les circonstances de leurs disparations, vous comprendrez bien qu'il faut du temps pour guérir les blessures. Pourquoi maintenant ?
Je souriais en entendant l'exclamation d'Hakan, posant un regard tendre sur lui avant de relever mon regard sur le public.
— Le temps s'écoule, les générations arrivent, nous grandissons tous. Il y a longtemps de cela, Julia s'amusait à jouer par section une ode qu'elle avait écrite, elle avait sa conception de la musique, K avait la sienne. Et aucun de nous deux ne peut nier que nous sommes le fruit de cette union par notre façon de vivre la musique. Nous n'avons pas suivi leurs pas dans ce domaine, malgré tout l'amour et la passion que nous lui portons, mais après des années de mystère et de silence... Nous nous sommes dit qu'il était venu l'heure de respecter la volonté de notre mère pour une fois. Elle avait ce caprice dingue de vouloir un jour jouer avec ses enfants sur scène. Elle pensait que la musique était quelque chose à transmettre, à léguer à tous.
Je tournais le regard vers les écrans, souriant alors que l'écran centrale affichait ma mère s'installant à son piano, et on alla prendre à notre tour avec Luc, fermant brièvement les yeux alors que notre mère commençait à jouer l'ode. On se joignit à elle quelques secondes plus tard, venant nous alterner tous les trois sur le morceau, complétant l'ode aux yeux du monde, laissant le morceau se gonfler de tout l'amour et la tendresse que nos parents nous avaient transmis. Relevant nos doigts à la fin du morceau, posant notre regard sur l'écran alors que la vidéo changeait, affichant une vidéo où j'étais à peine plus jeune que mes jumeaux à côté d'un Luc pas bien vieux.
— C'est chiaaaant ton morceau. Geignis-je dans la vidéo.
— Tu oses dire que Beethoven c'est chiant ? Ria notre mère.
— Ouais. Confirma Luc dans la vidéo.
— Ah vous pensez ça ? Alors jouez moi donc le troisième mouvement !
On se regarda avec un sourire de gosse, nous mettant à jouer le morceau « Moonlight Sonata (3rd Movement) » alors que la vidéo se coupait, ne nous lâchant pas des yeux en nous amusant sur le morceau, laissant nos doigts danser sur les touches de nos pianos, nos musiques n'en faisant qu'une. Savourant l'instant, plongeant juste dans la musique, continuant les morceaux en venant y incorporer certains en duo avec notre mère, alternant entre Luc et moi.
Pour l'un des morceaux Luc se recula de son piano et je posais mon regard sur l'écran, sentant mon cœur se serrer à la vue de la photo de famille, me mettant à jouer « Vivaldi Variation », laissant mes émotions se glisser dans chaque note alors que le rire de Léone, de mon père et de ma mère venait raisonner dans la salle par le biais de vidéo. Je fermais les yeux en laissant une larme couler, sentant la douleur de les avoir perdus toujours aussi vive malgré le temps passé. Luc me rejoignit pour le morceau suivant et je rouvrais les yeux, lui souriant doucement alors que nos notes reprenaient de la vie sur « Fantaisie Impromptu, Op 66 », énumérant nos souvenirs à travers nos notes sans nous lâcher du regard.
Après trois autres morceaux, vint le temps de l'entracte, et l'on remercia le public avant de sortir de scène. J'allais m'appuyer dans un coin, m'allumant une cigarette en me massant la nuque, prenant le temps de reprendre ma respiration. John pencha la tête en souriant tendrement alors qu'il s'avançait vers moi puis me prit dans ses bras, me serrant aussi vite contre lui.
— C'était magnifique mon amour.
— Merci. Soufflais-je en le serrant contre moi.
Je gardais mon visage dans son cou, respirant son odeur en me calmant.
— Ça va toi ?
— Je ne m'attendais pas à autant d'émotions en même temps, mais ça va. Souffla doucement John.
— Oh... Oui. Pardon ça a pas dû être simple.
— C'est toi qui as fait le plus dur. Sourit-t-il tendrement. Et puis ça reste principalement des émotions agréables au final. Et toi, comment te sens-tu ?
— Compliqué mais gérable. Soufflais-je en le serrant. Tu as pensé quoi de l'ode alors ?
— Tu as le don de le rendre chaque fois différent. C'était vraiment incroyable à entendre. Un éventail d'émotions encore plus grand qu'il ne l'était déjà. C'est une vraie réussite mon amour. J'ai adoré.
Je souriais contre sa peau, profitant de son étreinte avant de me rallumer une cigarette, restant contre lui.
— La deuxième partie sera au violon en majorité, avec les lauréats.
— Je suis curieux et impatient de voir ce que ça va donner. Sourit John. Je fais déjà le plein d'image ce soir. Et cette soirée va être une grande réussite.
Je caressais tendrement son visage, l'embrassant dans le cou avant de savourer ses lèvres.
— Allez file rejoindre ta place, ça va bientôt reprendre. Soufflais-je. Merci d'être venu, ça m'a fait du bien.
Il m'embrassa en me souriant tendrement puis se mit en route avant de revenir rapidement m'embrasser à nouveau.
— Je t'aime. A tout à l'heure mon amour.
— Je t'aime mon amour. À tout à l'heure.
Je l'observais repartir avant d'aller chercher mes deux étuis, en gardant un de côtés avant d'équiper mon violon pour le son, m'équipant avant de m'allumer une dernière cigarette que je savourais.
Je laissais Luc revenir sur scène en premier avec les lauréats, les présentant avant de reprendre place à son piano alors que le deuxième avait été bougé. Je pris une profonde inspiration, le rejoignant sur scène en me mettant à jouer l'intro de « Kreutzer », un sourire s'étirant sur mes lèvres alors qu'il me rejoignait au piano, notre dialogue commençant avant que le son d'un deuxième violon se fasse entendre. Un sourire tendre s'étira sur mes lèvres et je posais mon regard sur l'écran, jouant avec mon père alors que Luc nous accompagnait, laissant nos violons s'envoler et reprendre leurs libertés avant de revenir à une accalmie, mon regard croisant celui de Luc. Et mon sourire s'étira de plus belle alors que la musique reprenait son envolée, mon corps venant bouger de lui-même sur la musique, accompagnant les notes. Fermant les yeux en souriant alors que je laissais certains passages à mon père avant de reprendre avec lui, continuant de danser alors que je pouvais sentir la liberté exulter de chaque pore de ma peau.
Je fis une révérence face à l'écran, remerciant mon père pour l'instant avant de me tourner vers les lauréats, un sourire en coin s'étirant sur mes lèvres alors que Lucas s'avançait en premier, laissant son archer venir commencer sa danse en même temps que le mien, nous lançant sur « Beethoven 5 », les autres lauréats venant prendre le relais au fur et à mesure du morceau, mon sourire ne quittant pas mes lèvres alors que l'on finissait par jouer ensemble sur le morceau.
Luc me rejoignit pour le morceau suivant, lançant « Storm » avec moi alors que les enfants nous suivaient avec brio, et l'on continua d'occulter le monde, nous souriant comme des gosses, levant la tempête encore et encore. Savourant la puissance des instruments et du moment alors que nos cœurs battaient la chamade.
Je me reculais de quelques pas à la fin du morceau, laissant Lucas commencer à jouer « Caprice 24 » alors qu'il était celui qui était arrivé devant les autres lauréats. Je lui souriais tendrement alors qu'il rencontrait mon regard, Luc venant se joindre à lui, et le sourire de Lucas s'étira de plus belle, ne quittant pas le regard de mon frère. Laissant au public l'occasion de découvrir son univers.
Je pris la place de Luc au morceau suivant, posant mon regard dans celui de Lucas, commençant à jouer « Caprice No5 », et il se joignit à moi aussi vite, son regard ne quittant pas le mien. Laissant nos violons se défier et jouer, nous amusant ouvertement sur le morceau. Je l'embrassais tendrement sur le front à la fin du morceau, le laissant reprendre sa place alors qu'une autre lauréate venait prendre sa place et je lui souriais en allant me mettre au piano. Je commençais à jouer et elle se joignit à moi sur un morceau qui commença très doucement avant de rapidement s'agiter, un sourire de gosse s'étirant sur nos lèvres alors que s'élevait « Live and Let Die ».
Je ricanais à la fin du morceau, la remerciant en allant l'embrasser sur le front, reprenant mon violon alors qu'un autre lauréat prenait sa place, entamant la première des quatre saisons de Vivaldi. Les trois autres lauréats venant faire chacun une saison avec moi, savourant simplement l'instant en se concentrant sur la musique.
Les deux morceaux suivant se firent avec Luc et les six lauréats, mon sourire ne quittant pas mes lèvres alors que je ne pouvais cacher le plaisir que je prenais à l'instant, observant avec attention chacun des jeunes violonistes présents avec nous sur scène, posant mon regard sur Lucas qui avait l'air dans son élément, plus vivant que jamais.
Je les remerciais chaleureusement avec Luc à la fin des morceaux, demandant au public un tonnerre d'applaudissement à cette jeune génération qui venait d'effectuer leurs premiers concerts. Je laissais Luc embarquer mon violon et il revint me donner mon violon électrique avant de ressortir de scène, une autre personne rentrant sur scène avec un masque que beaucoup semblait reconnaître. Enfin c'est surtout parce que l'étrange arrivant s'installa derrière sa batterie que les murmures d'étonnement s'élevèrent.
— J'ai un secret à révéler sur mon père. Ricanais-je doucement. Dans le dos de ma mère, il avait une très grande passion. Un groupe de rock qui le rendait complètement dingue, et c'est une passion qu'il nous a transmis. J'ai eu l'énorme privilège de rencontrer ce groupe, de leurs parler et même de jouer avec eux. Et comme je suis la pire des sales gosses, j'ai décidé avec mon frère que mon père aurait tellement adoré se prendre ce culot là que... Nous terminerons ce concert en rendons hommage à tout l'amour et l'immense respect que nous avons pour ce groupe.
Je laissais un sourire de sale gosse s'étirer sur mes lèvres, me mettant à jouer alors qu'Aaron se joignait à moi avec sa batterie, reprenant « This Mean War » au violon, narguant les membres d'ACDC en croisant leurs regards.
Je ricanais tout en jouant, tapant le rythme avec mon pied, me retenant de justesse de chanter, m'amusant avec Aaron, chantant les paroles en silence tout en se regardant. J'allais me poser devant les membres du groupe, un sourire de gosse sur les lèvres alors que je terminais le morceau.
— Je crois que tu vas bien la reconnaître celle-là Angus. Ricanais-je
Je me mis à jouer « Let There Be Rock », un sourire de gosse sur les lèvres, défiant ouvertement Angus qui regarda aussi vite sa femme qui ricanait en secouant la tête, le voyant s'agitait comme un gosse. Je ricanais doucement à la fin du morceau, me penchant vers Angus avec un sourire en coin.
— Tu sais, je sais pas si ça t'intéresse vraiment... Mais j'ai un objet, qui vaut vraiment énormément parce que bordel elle appartient pas à n'importe qui... Mais exceptionnellement, je pourrais te la prêter si tu veux ? Attends...
Je fis quelques pas en arrière pour poser mon violon sur le piano, et j'allais attraper la guitare que m'avait offerte Angus et que Luc m'avait préparé à l'arrière, revenant sur la scène avec.
— Bon faut pas le dire, mais c'est un cadeau d'un guitariste que j'admire totalement. Faudrait pas qu'il le sache, imagine comment il serait insupportable. Ricanais-je doucement. Tu la connais ? Tu m'as même pas dit son petit nom en plus.
— Dàna ! hurla Angus avant de se pincer les lèvres en ricanant devant les regards de sa femme et Carlos.
Je riais en hochant la tête, essayant de reprendre mon sérieux.
— Du coup tu veux pas venir jouer avec ta petite Dàna ? Ricanais-je en haussant un sourcil.
— Hey là c'est une vraie invit. Sourit Angus en regardant sa femme.
Il retroussa alors son pantalon jusqu'aux genoux puis sortie sa casquette de sa poche de veste et l'enfila sur sa tête tout en se précipitant sur la scène.
— Angus ! sérieux ! souffla Carlos.
— Image de marque fiston ! ricana Angus en montant sur scène.
Je lui tendis sa guitare en souriant, l'embrassant sur la joue avant d'aller récupérer mon violon électrique.
— Safe in New York City. Souriais-je
Je me mis à jouer avec lui, mon sourire ne quittant pas mes lèvres, me mettant finalement à chanter alors que nos instruments se complétaient à merveille. Angus sauta face à moi tout en secouant la tête, chantant le refrain avec moi, souriant comme un gosse alors que certain au premier rang s'agitait de plus belle, les enfants n'y échappant pas. Je ricanais doucement à la fin du morceau, observant l'écran affichant mes parents avant de reposer mon regard sur Angus.
— Pendant des années, à bon nombre de nos galas et ailleurs, avec mon frère Luc, et même Jo, il était connu qu'il y avait certaines rythmiques où on ne pouvait pas résister. J'ai eu l'immense honneur et plaisir de jouer ces musiques avec vous. Et en fait, je dois t'avouer que celle-là, les premières fois où nous l'avons entendu avec Luc et mon petit frère Léone, c'était mon père qui la jouait au violon, et ça a toujours été des moments pleins de vie pour nous.
Je me mis à jouer l'intro de « Thunderstruck » au violon électrique, souriant à Angus alors qu'il se joignait à moi. L'intro s'accompagnant par les cris de Cliff et Brian ainsi que leurs femmes.
— Thunder !
On se fit le morceau, chantant dessus et je terminais sur « Fire Your Guns », continuant de chanter avec Angus, nous amusant à nous défier entre guitare et violon comme des gosses.
— Angus Young, Mesdames et Messieurs. Souriais-je.
Angus retira sa casquette en s'inclinant puis m'embrassa sur la joue avant d'aller redonner la guitare Luc et retourna s'asseoir, le sourire bien large. Je présentais l'orchestre nous ayant accompagné, présentant bien sûr mon batteur fou au passage, faisant revenir sur scène les jeunes lauréats que je remerciais de nouveau avec Luc, remerciant finalement le public avant de sortir de scène, me posant contre le mur pour reprendre ma respiration avant que Luc ne vienne m'enlacer, me gardant contre lui. Je le serrais tendrement, écoutant l'un des organisateurs nous ayant aidés qui invités tout le monde à rejoindre la salle de réception. J'allais me rafraichir avant de rejoindre Luc, me fumant une cigarette tout en rejoignant la salle de réception, me retrouvant avec les jumeaux devant moi aussi vite et je les embrassais, parlant rapidement avec eux, embrassant Uta sur la joue au passage.
— Mon dieu ma gueule d'ange tu es surexcité ! Ricanais-je
— Très calme au début. Mais très sensible sur la fin. Ricana John en laissant Hakan qui tendait les bras vers moi venir s'accrocher à mon cou.
J'embrassais Hakan dans le cou en ricanant, le calmant en lui caressant le dos avant d'embrasser John. Je le rendis à John quand il fut un peu plus calme, m'excusant en allant voir certains invités, discutant un peu avec eux avant de finalement aller voir les membres du groupe ACDC.
— Merci de nous avoir fait l'honneur d'être là. C'est un véritable plaisir.
— L'invitation nous a fait énormément plaisir. On pouvait pas refuser. Sourit Brian.
— Madame Napoli voici Ellen ma femme et...
— Brenda enchantée de vous rencontrer. Sourit la femme de Brian.
— Georganne. Ravit de vous rencontrer aussi. Sourit la femme de Cliff.
— Ouais. Voilà. Ricana Angus.
— Enchantée. Souriais-je en leur serrant la main. C'est un plaisir de vous rencontrer.
— Plaisir partagé. Sourit Ellen. Superbe soirée. C'était magnifique.
— Merci beaucoup. Heureuse que ça vous ait plu.
— L'hommage était aussi super. Sourit Brian. C'est un plaisir d'avoir pu y assister.
— Vous êtes officiellement numéro une sur notre carnet d'évènement à ne pas manquer. Sourit Cliff.
— À se demander qui est fan de qui. Ricana sa femme.
— Ma mère aurait fait une crise cardiaque. Riais-je. Mon père... aurait été mort de rire. Laissez moi deviner... L'écossaise est parti faire son fan avec le batteur fou ? Devinais-je
— Plus vite qu'une tornade. Ricana Angus.
— Son côté groupie tout ça tout ça. Ricanais-je
— Sans aucun doute. Ricana Angus. Allez profiter de votre famille, on va aller prendre un verre.
Je souriais avant de laisser le groupe, passant embrasser Diego qui m'enlaça tendrement en embrassant mon front, me rendant finalement à mon époux.
— Monsieur Napoli, vous vous êtes fait kidnapper votre fils par son parrain encore.. Puis-je prendre la place du coup. Souriais-je en m'approchant de lui.
— Une place toute acquise. Sourit John en ouvrant ses bras.
Je rejoignis ses bras, l'embrassant tendrement avant d'embrasser son cou.
— Ce concert vous a plus Monsieur Napoli ?
— C'était à la fois magique et magnifique. Sourit-il en m'embrassant dans le cou. J'ai vraiment aimé. Beaucoup de travail mais le résultat en valait la peine. Tu es toujours aussi incroyable sur une scène et les enfants ont été superbes.
— Ils ont vraiment magnifiquement joué oui. Souriais-je. Ils ont vraiment assurés et peuvent être fier d'eux.
— On voit qu'ils ont beaucoup bossé. Ils peuvent être fier oui.
J'observais Lucas discuter avec Chayton et Neko, souriant en caressant la nuque de John.
— Oui, ils ont l'air en effet.
— Oh. Monsieur fan numéro un est là aussi. Souffla John en relevant la tête.
— Shht. Ricanais-je. Il est là pour Lucas.
— Ah bon ? Je croyais que c'était parce qu'il a..do..ré la musique.
— Je sais pas, tu veux que j'aille vérifier ? susurrais-je à son oreille.
— Oh non. souffla aussi vite John en me serrant plus fort contre lui. Gardons le mystère.
Je ricanais dans son cou, relevant la tête pour l'embrasser en caressant sa mâchoire.
— Mon petit démon qui claque des dents.
— Je claque en silence. Ricana doucement Shiro en se penchant vers moi. Tu veux m'épouser ?
— Toujours. Souriais-je sans quitter son regard.
Il étira un plus large sourire puis m'embrassa tendrement, continuant de me serrer d'une main alors qu'il glissait l'autre dans mes cheveux.
— Je t'aime mon Dragon.
— Je t'aime mon démon.
— Tu veux qu'on aille... boire une verre ?
— Allons boire un verre. Souriais-je.
On rejoignit Ayako et Soke avec nos verres et je leurs souriais en m'approchant.
— Ça vous a plu ?
— Je suis impressionnée Tõhime. Sourit Ayako. J'ai beaucoup aimé oui.
— Oui. Un super moment. Sourit Soke.
— J'en suis très heureuse alors. Souriais-je
— Nous sommes heureux d'avoir pu y assister. Sourit Ayako.
— Nous ne connaissions pas ce genre d'évènement. Une découverte très agréable. Merci beaucoup.
— Grande première pour nous aussi. Ricanais-je. Le rock à la fin n'étant pas très...habituel mais bon.
— Oh ? D'accord. ricana doucement Ayako.
— Récital version Dragon. Ricana doucement Shiro. C'est toujours mieux.
— Ma mère jouait du piano, et mon père le violon. Il avait peu de passion, en dehors de ma mère, mais ce groupe en faisait définitivement partie. C'était une évidence pour nous d'inclure cet hommage vu que nous avons connu ce groupe grâce à notre père.
— Oh oui. C'est eux qui sont venu pour votre mariage. Se souviens Ayako. Hiro m'a raconté. Il les connaissaient ?
— Seulement en tant que fan de leurs groupes. C'est par le biais de concert caritatif que j'ai pus les rencontrer.
— Les surprises de la vie. Sourit Ayako. Penses-tu que je puisse regarder ce concert et si vous avez des vidéos du mariage. J'avoue n'avoir pas osé demander la dernière fois mais j'aimerais beaucoup les voir.
— Bien sûr on a ça à la demeure.
— Merci. Sourit Ayako en s'inclinant.
— Luc ! Allez ! Tu l'as déjà depuis au moins 20 minutes ! râla Carla en tentant de récupérer Hakan des bras de son parrain.
— Luc ! Pose mon fils pour voir ! Criais-je en russe.
Luc se tourna vers moi, posant Hakan qui gambada aussi vite vers nous, tendant les bras à Ayako.
— Il préfère une autre femme. Ricanais-je
Ayako sourit tendrement en l'attrapant puis le porta contre elle en lui parlant japonais.
— J'peux pas lutter contre sa grand-mère. Bouda Carla.
— Oh et bien on se fera ça après ton accouchement. Sourit Ayako.
— Vraiment ? sourit Carla. Ok. Ouais... Hakan reste avec Mami. Elle est gentille Mami.
— C'est moche cette technique. Riais-je
— Trouver la faiblesse de l'adversaire donne toujours un avantage certain sur le combat. ricana Ayako en japonais.
— Elle s'en fout, elle a gagné un combat. Ricanais-je.
— Ouais. J'suis gagnante. Sourit fièrement Carla en Japonais.
— Je te l'aurais proposé même sans le petit guerrier. Sourit Ayako en Japonais. Shiro m'a dit que ça te ferait plaisir.
— Grave ! J'adore mes deux frères. Sourit Carla avant de repartir vers Jo.
Je tapotais doucement sur le torse de Shiro, ricanant doucement.
— Fais gaffe, tu rougis mon démon.
— Elle a dit... sourit Shiro en se grattant la nuque.
— Airashī tatsumaki. Ricana Ayako en regardant partir Carla.
— T'es trop craquant quand tu rougis décidément.
Il se pinça les lèvres en souriant timidement, encore sous les effets des mots de Carla.
— C'est vrai que tu es toujours aussi craquant Musuko. Ricana Ayako.
— Okaasan ! grogna doucement Shiro.
— Faut vraiment que je montre les photos à ta femme. Le taquina-t-elle.
— Photo. Relevais-je avec un grand sourire.
— Oh oui. Beaucoup même. Au moins... sur une période de dix ans. Ricana doucement Ayako.
— Hey ! Ça fait beaucoup ça ! grogna Shiro.
— Hey vous avez vu les miennes ! M'offusquais-je
— Bah elles sont super craquantes les tiennes. Sourit Shiro. Et puis y a déjà celles de John.
— Non négociables, je veux voir les tiennes.
— Mais.. souffla Shiro avant de céder. D'accord. Que les entrainements ? tenta-t-il quand même.
— Tu veux vraiment tenter ça avec moi ? Demandais-je en haussant un sourcil.
— Sans grand espoir. Ricana Shiro en se grattant la tête.
— Ça part des magnifiques grimaces quand tu apprenais à manger avec les baguettes, première dégustation de wazabi, bêtises avec ta sœur... Jusqu'à... ouf.. y en a tellement que je ne pourrais pas tout citer ce soir. Ricana Ayako.
— Marché conclu. Souriais-je en serrant la main de Ayako.
— J'suis foutu. Ricana doucement Shiro en secouant la tête.
— Entre ta mère et ta femme, le combat est perdu d'avance mon fils. Ricana Soke.
— Parole d'expert. Ricanais-je doucement.
— Oh par expérience je sais qu'il est plus simple d'affronter cent hommes que de tenter de lutter contre deux femmes. Ricana Soke.
Je tournais la tête en voyant s'approcher Lucas, le rejoignant en souriant et l'on discuta un peu à deux alors que je l'emmenais un peu prendre l'air, m'allumant une cigarette en continuant ma discussion avec lui, finissant par lui donner mon numéro alors qu'il allait devoir partir.
— Si jamais tu as besoin de quelque chose, ou juste de parler, d'accord mon lapin ?
Il hocha timidement la tête, m'embrassant sur la joue avant de partir en courant pour rejoindre Chayton.
— Le charme de la gueule d'ange. Ria doucement Maikan
— Plutôt celui d'une figure maternelle qu'il n'a pas vraiment. Soufflais-je doucement.
— Merci pour le concert. C'était un cadeau très précieux. Nous gardons Lucas en vacances avec nous quelques jours.
— J'en suis très heureuse. Souriais-je.
Je les observais s'éloigner, continuant de fumer tranquillement, retournant voir la salle de concert. Je fus surprise d'entendre de la musique en entrant, posant mon regard sur les écrans tout en m'avançant, apercevant finalement Diego qui ne lâchait pas les écrans des yeux. Son regard qui ne lâchait pas mon père jouant du violon avec une version de moi bien plus jeune.
— Tu le regardais comme si c'était ton dieu. Ricana doucement Diego.
— C'est mon dieu. Soufflais-je. Il était aussi libre et sauvage que ses chevaux, et si je l'avais mieux écouté... On aurait peut-être pus éviter ce jour là... Ou pas... On ne le sera jamais. La folie n'as pas besoin de permission...
Diego m'enlaça tendrement, continuant d'observer les écrans.
— Vous êtes déprimant à regarder.
Je tournais le regard vers Jo, ricanant doucement en haussant les épaules.
— Mon dieu tu as laissé ta femme seule et sans défense ! M'étonnais-je. Que faire si un homme l'approche !
— Oh ta gueule pour voir. Ricana Jo.
— Non mais imagine ! On sait jamais. On touche son ventre ! Ou ses seins ! Ou les deux !
— Elle a ses lames. Contra Jo
— Ouais mais avec le monde qu'il y a... Une chute et paf les mains sur les seins de ta femme... Oh t'as bien le tableau ! Ricanais-je.
— Arrêtes de l'embêter. Souffla Diego. Il blanchit à vue d'œil.
Je ricanais en reposant mon regard sur l'écran, mon sourire se figeant en voyant l'une des dernières vidéos.
— Vous êtes pas possible vous deux. Allez p'pa, y'a les jumeaux qui te cherchent.
— Ouais, j'arrive. Souffla Diego. Naëlle ?
— Vas y, je vous rejoins. Souriais-je en l'embrassant sur la joue.
Je reposais mon regard sur l'écran, m'allumant une cigarette en me frottant la nuque avant de tourner le regard, souriant timidement à John.
— Hey.
— Re salut toi. souffla-t-il doucement en venant vers moi.
Il m'enlaça tendrement en arrivant puis posa un doux baiser sur mon front.
— On pourrait se prévoir une soirée pour regarder toutes ces vidéos. Mais seulement si tu veux.
— C'est vrai que les enfants vont sûrement vouloir revoir des vidéos...
— Et je suis sûr qu'ils adoreraient que tu leur parle de leurs grands-parents. Sourit tendrement John en levant les yeux vers les écrans.
— J'étais plus proche de mon père que de ma mère. Je n'avais rien contre... C'est juste... Elle me voyait devenir une grande star de la musique... Moi je voulais plus et pas ce genre de chaine... Ça faisait rire mon père.
— Et bien tu restes extraordinaire sur une scène. Tu es notre star à nous. Ricana doucement John. Mais je suis content de ne pas avoir à gérer des fans.
— J'avoue. Grimaçais-je. Ça aurait été un sacré bordel.
— Oh oui. Sans aucun doute. Ricana-t-il.
— Faudrait que j'aille sauver les deux groupes de Ethan et compagnie. Tiltais-je soudain.
— Sans risquer de te faire attraper par eux. Oui. Ricana-t-il doucement.
— Oh... Merde. Pas faux.
— Plus d'envie de les sauver du coup ? ricana-t-il.
Je tapotais son torse avec mes deux mains, me pinçant les lèvres avant de faire un sourire innocent.
— Pus vraiment. Avouais-je
— Très étonnant. Ria John avant de m'embrasser dans le cou.
— Tu veux vraiment te moquer de moi ? Tu sais qu'ils parlent avec Cole... Cole qui connaît tes talents musicaux. Souriais-je innocemment.
— Il ferait pas ça. Aucune vengeance en court. Souffla John tout en réfléchissant. Non.. Ils parlent du groupe et de celui d'Angus.
— Ouais mais chouchou adoooore la nouveauté. Souriais-je.
— Jamais monté sur une scène et seulement fait des petites chansons à la demeure. J'ai rien d'une nouveauté. Non. Pas de risque. Souffla-t-il en continuant de réfléchir. Pas de risque hein ?
— Qui sait... Continuais-je de sourire.
— Oh. J'vais les éviter avec toi dans ce cas hein. Grimaça John.
— Oh mais non, on va aller les voir.
— Faudrait pas les déranger dans leurs discussions. Non. On est pas obligé d'y aller.
— J'admire ton sens du courage. Riais-je en l'embarquant pour revenir dans la salle.
John me suivit en se tendant légèrement, balayant la salle des yeux rapidement alors que je m'approchais de l'amas de personne entre les deux groupes.
— Chouchou, tu sais que c'est pas sympa d'embêter les gens quand ils sont là en tant qu'invités ?
— Ahhh ! Justement on parlait de toi ! De toi et de concerts et...
— Respire. Et non. Le coupais-je.
— On lui expliquait qu'on était là en tant que fan. Ricana Angus.
— Non mais reconnaît qu'un nouveau concert ce serait dingue ! Reprit Ethan Macry.
— C'est le mot. Dingue, et fous la paix à nos retraités. Et aux BlackWings.
— Nous gardons un super souvenir du concert. Mais place aux gens. Sourit Brian. Les BlackWings font déjà des concerts de dingue sans nous.
— Du coup... Supplia Ethan.
— Du coup, non.. Souriais-je.
— De nouveau concerts caritatifs ? Tenta Ethan.
— Ça c'est super bas ! M'offusquais-je
— On sent l'expérience. Ricana Angus.
— 22 ans à négocier avec elle ! Tu m'étonne ! Sourit fièrement Ethan.
— 22 ans mais toujours aussi difficile. Ricana Brian. Le caritatif est une technique super basse faut l'avouer.
— Hé ! On l'a eu sur scène pendant plus d'une semaine ! Rétorqua Ethan. Bas mais efficace ! En plus le DVD du concert continue de faire un putain de carton et les associations sont ravis !
— C'est une très bonne nouvelle pour les assoces. On est super content de l'apprendre. Sourit Angus.
— Clairement. Mais tu sais très bien que ce n'est pas mon monde ça Ethan. De plus ils sont venus en famille, alors arrêtes de faire ton producteur s'il te plait.
Il soupira avant de s'excuser, s'éloignant pour aller parler avec d'autres producteurs plus loin.
— Toutes mes excuses pour lui.
— Oh, ils sont tous pareils. Ricana Angus. Vu le nombre différent de Label avec qui on a signé, c'est une question d'habitude.
— On peut pas lui en vouloir de tenter de refaire la collaboration. Ricana Cole. Il aura tenté au moins.
— Pour le plaisir ou pour du caritatif, on vous dira jamais non. ricana Cliff. Mais on pouvait pas le dire devant lui.
— Pour nous aussi. Sourit Cole. Mais je peux comprendre qu'elle veuille pas refaire de concert dans l'immédiat vu qu'elle vient juste d'en finir un.
— Merci ! Soufflais-je en m'allumant une cigarette.
— Faut que ça reste du plaisir surtout. Sourit Angus en hochant la tête.
— Les concerts privés à la demeure sont toujours un plaisir. Sourit John.
— Ah mais c'est amusant à faire, juste assez à gérer pour pas rajouter ça en plus. Le monde de la musique tourne parfaitement bien sans moi ! Ricanais-je
— Vous nous voleriez tous nos fans. Ricana Brian. Très bonne décision.
— Ça c'est impossible mec ! C'est que c'est pas des vrais fans si c'est possible !
— Tu oublis que tu t'adresses à notre fan numéro un. Ricana Angus. Sujet sensible fait gaffe Brian.
Je regardais le doigt que je pointais vers lui, me pinçant les lèvres en l'abaissant doucement.
— Déso.
— She's got balls ! chantonna Brian avant de ricaner.
Je sortis ma lame en regardant Cole qui se marrait, le menaçant avec avant qu'Aaron vienne me prendre ma lame.
— Ma belle, y'a un peu trop de monde pour t'amuser à ça. Ricana Aaron.
— Ils se moquent de moi !
— Tu viens d'engueuler le chanteur d'ACDC en même temps. Ricana Cole.
— Note qu'elle lui a évité la lame au moins ! Ria Aaron.
— Et j'apprécie l'oubli. Ria Brian. Pour la peine, vous devrez venir jouer avec nous avant que nous repartions.
— Où ça ? Demandais-je suspicieuse en tentant de reprendre ma lame des mains d'Aaron.
— On vous laisse le choix du lieu. Sourit Brian.
— Tout ça parce que je suis le seul à être monté sur scène avec elle. Ricana Angus.
— Grave ! Tu croyais pas t'en sortir comme ça. ricana Brian.
— Donne ma lame ou je te fracasse les couilles. Souriais-je à Aaron.
— Ok tiens. Souffla Aaron en se reculant.
Je rangeais ma lame en souriant, reposant mon regard sur Brian.
— Tu veux jouer pour la détente ou ... ?
— Pour le plaisir. Sourit Brian. Toujours pour le plaisir.
— Eh bien, au pire, j'ai de la place à la demeure pour se faire ça dehors sans être embêté. Si ça vous dit.
— Vous êtes sûr que ça ne posera pas de problème ? On voudrait pas abuser en venant chez vous. souffla Brian se trouvant gêné du coup.
— On la ramène moins là. Ricana Angus.
— Quoi comme problème ?
— Et bien, trois étrangers chez vous. souffla Brian en se grattant la tête. J'faisais le malin mais on peut faire ça ailleurs si vous préférez.
— Si je vous connaissez pas... Je dirais que vous vous pissez dessus.
— Non, non. C'est juste qu'on ne veut pas...
— On a était à leur mariage abruti. Ria Angus. On peut pas faire plus personnel. Moi j'suis partant en plus on a un nouveau membre du groupe là bas.
— Un nouveau membre ? s'étonna John avant de rire en voyant Hakan arriver avec la casquette d'Angus.
— Oh ! Ricanais-je. Fais moi voir gueule d'ange si tu sautes comme le monsieur ? Souriais-je en me mettant à sa hauteur.
Angus commença à faire quelques petits sautillements et Hakan se mit à sautiller mais pour lui se fut sans que ses petites jambes ne quittent le sol.
— Le moteur est dans le cul chez toi décidément. Soupirais-je. Et la roulade alors ?
Je m'appuyais sur ma main, l'observant accélérer le mouvement de fessier avant de s'élancer.... Atterrissant sur le dos.
— Echhh... Décidément. Guerrier tortue le retour.
Angus ricana en penchant la tête pour observer Hakan alors qu'Ayako et Soke riait un peu plus loin.
— Il est trop chou. Ricanèrent les femmes du groupe.
Je ricanais en relevant le tombeur de ces dames, lui essuyant le fessier alors qu'Hakan était mort de rire.
— Le tombeur de ces dames.
— Il a un sourire à tomber. Ricana la femme d'Angus. Faudra pas le mettre sur une scène plus tard.
— Plus prudent. Ricanais-je. Je vais éviter de laisser mes enfants grimper sur scène plus tard si possible.
— Clairement. Confirma Cole en hochant vivement la tête.
— Alors tu seras un membre non officiel d'ACDC l'tombeur. Sourit Angus en s'accroupissant devant Hakan.
— C ! cria Hakan en levant ses bras.
— M'maaan.
Je tournais la tête en souriant, me redressant pour embrasser Mila et Aylan sur le front.
— Il est où Angelo ?
— Oh. Hm. Un monsieur voulait nous parler. Papy nous a dit de venir te voir et qu'il allait parler au monsieur. Répondit Aylan.
— Oh. D'accord.
— Oh. Souffla John.
— Venez les deux terreurs. Ricana Cole en attrapant les jumeaux pour les garder contre lui.
— Donc, on se fait ça à la demeure ? Souriais-je en tournant le regard vers Brian.
— Ça marche. Sourit Brian. On fait comme ça.
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