Chapitre 12. J-7
On profita du dimanche pour continuer l'initiation, le lundi sonnant la reprise des répétitions, la semaine passa à toute vitesse, le stress montant crescendo. Et l'arrivée des invités à la Demeure le samedi ajoutait l'air de rien à la pression. Caleb venait avec son fils à partir de lundi, ce samedi signant surtout l'arrivée de la famille Kanazawa et du retour exceptionnel avec eux de Uta. Shiro était alors parti les chercher à l'aéroport sur une des pistes privées et après avoir prit le temps d'apprécier les retrouvailles, ils prirent le chemin de la demeure.
Je devinais que les voitures venaient de se garer en voyant passer les gamins comme des tarés, rattrapant Hakan par la couche.
— Pas si vite gueule d'ange. Ricanais-je.
Il me fit un sourire innocent, rejoignant avec moi la porte et je retrouvais Uta sous les enfants, souriant aux Kanazawa.
— Bonjour, heureuse de vous revoir. Souriais-je
— Et pour une raison bien plus agréable. Sourit Ayako en s'inclinant. Bonjour Tõhime.
— Bonjour. Sourit Soke en s'inclinant avec sa femme. Très heureux de te revoir aussi.
— Mamie ! Sourit Hakan.
Je relâchais le tombeur de ces dames, ricanant en m'inclinant, allant dégager les enfants pour relever Uta.
— Salut toi. Bon retour à la maison.
Je l'enlaçais en l'embrassant sur le front, le laissant aller rejoindre Ritchi et Hakane alors qu'Ayako avait pris Hakan dans ses bras, lui souriant tendrement avant de la chatouiller de baiser dans son petit cou.
— Ton rire est toujours un régal. Ricana doucement Ayako.
— Le tombeur de ces dames. Soupirais-je. Allez, venez boire un verre.
— Pas toutes les dames hein petit ange. Ricana Ayako en le chatouillant le ventre tout en suivant Naëlle.
Si. Mais on va pas lui dire.
— Petit ange... Hm... Jsuis perplexe là.
— Oh... tu entends ce que dit maman, Chīsana tenshi. Ricana Ayako.
— Chīsai oui, pour le côté tenshi, on verra avec le temps. Ricana Shiro. Chīsana senshi ça lui va mieux.
— Pas étonnant de ta part. ricana Soke.
— Petite tortue lui irait mieux à l'heure actuelle, hein gueule d'ange ? Ricanais-je
— Pourquoi tortue ? Il a plutôt l'air vif. S'étonna Ayako.
— C'est une histoire de... de roulade. Souffla le Démon. On doit travailler sa réception.
— Le duo de ninja a développé une technique propre à eux... La diversion par le fou rire de mes gardes.
— Oh. Il faudra que nous voyions ça alors. Ricana Ayako.
— Je ne doutes pas que vous allez le voir oui... Ricanais-je
Salomon ramena du saké et du thé, et je laissais Shiro servir, observant Uta passer avec Ritchi.
— Comment ça se passe pour lui ?
— C'est un délice de l'avoir avec nous. Sourit Ayako. Il apprend vite.
— Il progresse vraiment vite. Sourit Soke. Et nous sommes souvent obligé de l'arrêter. Il pourrait s'entraîner des journées entières.
— Nous avons commencé les sorties.
— Tu l'emmènes en mission ? demanda Shiro.
— Repérages des lieux et études des possibilités d'attaques. Sourit Ayako. Les vraies missions ne vont pas tarder.
— Il devrait s'en sortir à merveille vu les tuteurs qu'il a eut. Souriais-je.
— Aucun doute là-dessus. sourit Ayako. Très bon sens de l'observation et analyse de son environnement.
— Et un instinct hors du commun. Sourit Soke.
— Très protecteur aussi. Ricanais-je.
— Oh oui. Aiko a pu le constater. Ricana Ayako.
— Comment ça ?
— Oh, Aiko l'a emmenée avec elle pour aller acheter quelques provisions. Sourit Soke. Et personne n'a pu l'approcher.
— Il en a fait partir plus d'un. Oui. Ricana Ayako. Notre fille est rentrée en nous annonçant qu'elle avait officiellement un garde du corps.
— Oui il ressemble beaucoup à Hakane sur ça. Soufflais-je en m'allumant une cigarette.
— Oh je suis sûr Aiko adorerait avoir monsieur Leon en garde du corps. Ricana Ayako.
— Kisu Kisu. Ricana Shiro.
— Oh il est calme maintenant. Avant le mec pouvait à peine parler qu'il se faisait buter. Super pratique quand le mec demandait juste son chemin tiens.
— Dans le doute... souffla Shiro en haussant les épaules.
— Même pas. C'est parce qu'il considérait qu'ils avaient pas à me regarder dans les yeux ! Des mois à lui faire comprendre qu'on pouvait pas faire ça.
— Ça me rappelle le jeu de quelqu'un. Sourit Ayako.
— Bah quoi ? C'était marrant. Souffla Shiro.
— Encore plus quand tu as trouvé quelqu'un qui ne baissait pas les yeux face à toi hein. Ricana Soke.
Le Démon se pinça les lèvres avant de se lever pour aller se resservir à boire l'air de rien. Je me mis à réfléchir, haussant les sourcils en le fixant.
— Attends attends petit con ! C'est pour ça ! M'offusquais-je
— Hein ? de... de quoi ? J'ai rien fait. Grimaça Shiro en esquissant un sourire.
— Tu croyais que j'allais baisser les yeux devant toi putain de présomptueux !
— Bah je savais pas qui tu étais et ce que tu valais en combat. Mais tu les as jamais baissés et j'ai adoré ça.
— Jamais baissé les yeux devant personne, j'allais pas commencer avec un abruti qui s'y croyait non. Marmonnais-je en croisant les bras.
— Je m'y croyais pas. Y avait jamais eu personne de ton niveau avant. Alors quand Soke a demandé à ce qu'on s'entraîne ensemble bah... J'ai voulu voir. Et je l'ai plus fait après, afin pas de la même façon.
— P'tit con. Marmonnais-je. Monsieur ça m'excite qu'on essaye vraiment de me tuer !
— C'était génial. Sourit Shiro.
— C'est pour ça que tu ricanais tout seul dans ta chambre ? demanda Soke.
— Ouais. Je comptais les traces de coups qu'elle m'avait fait dans la tête. Sourit comme un gosse Shiro. Alors avec le regard en plus...
— Complètement taré.
— Ça c'est pas une grande nouvelle. ricana Soke.
— Hey. Attention comment tu parles de mon fils monsieur Hirokasu Kanazawa. Sourit Ayako en lui montrant une lame. J'te rappelle que t'es pas mieux hein.
— M'étonne même pas tiens. Tel père tel... Je vous interdis de donner ça à mon fils hein !
— Moi c'est pas pareil, c'est quand elle m'a volé ma cible qu'elle a tuée devant moi, que je l'ai trouvé....
— Intéressante ? C'est ce que tu voulais dire ?
— Euh oui. Ricana Soke. Très intéressante c'est ça. Je sais pas si j'aurais aimé qu'elle essaye de me tuer.
— Excitante je crois que c'était le mot juste. Ricanais-je
— Je... euh... Oui. C'était très... comme tu dis de rencontrer Gozen pour la première fois.
Je ricanais doucement, attrapant Iris pour la caler contre moi, lui caressant les cheveux alors qu'elle sombrait, Hakan s'étant déjà endormi sur Ayako.
— Alors imagine Gozen et le Dragon ensemble. Sourit comme un gosse Shiro presque excité par l'idée.
— J'imagine bien oui. Ricana doucement Soke en voyant la tête de Shiro.
— Prend ton fils pour le coucher au lieu de partir dans tes pensées. Ricana doucement Ayako en caressant le dos d'Hakan.
— J'avoue que tu es bloquée sinon. Ricanais-je. Tu as déjà eu suffisamment le coup.
Le Démon se pinça les lèvres en se grattant la nuque puis vint s'approcher d'Ayako, prenant doucement Hakan dans ses bras en le regardant tendrement.
— J'vais coucher le guerrier. Je reviens. Sourit Shiro en partant en direction de leur appartement.
— Ça fait toujours aussi étrange de le voir avec son fils. Sourit tendrement Soke.
— Et il se débrouille vraiment très bien. sourit Ayako en observant Shiro partir.
— Oui, autant lui que John ce sont vraiment des papas exceptionnels. Angelo et Cole ont su leur donner confiance dans leurs rôles chacun à leurs manières. Le fait d'avoir pris le temps de redécouvrir l'enfance de John et de pouvoir recomposer leurs vies sans le parasite a beaucoup aidé les deux. Shiro avait peur de prendre Hakan au départ, de lui faire du mal sans le vouloir... Alors même qu'avec Iris ça s'est fait vraiment très naturellement et aussi vite. Vu ses gènes en même temps, c'est pas de Shiro qu'elle allait avoir peur tu me diras... Ils font à leurs façons pour les enfants, et apparemment ils ont de longues discussions encore avec Angelo. Mais je suis heureuse qu'il soit parvenu à trouver sa place tout comme John.
— Nous n'avons jamais réussi à faire parler John de son enfance et même Shiro n'avait pas accès à cette partie. J'en suis vraiment heureuse que tu ais réussi ça. Sourit tendrement Ayako. De ce que j'ai compris vous êtes beaucoup à avoir fait que les deux s'épanouissent afin et oui, j'ai entendu parler d'Angelo plus d'une fois. Ricana doucement Ayako.
— Il a trouvé sa place et a compris qu'il n'était pas juste là pour protéger John. Sourit Soke en hochant la tête. Tu as fait beaucoup pour eux Tõhime. Nous sommes vraiment heureux de voir les hommes qu'ils sont devenus.
— Et ce rôle de père leurs va très bien. Une surprise très agréable aussi.
— C'est à la maison des Salvatore qu'il a pus débloquer son esprit. On avait commencé lors de la première visite, et pendant le procès, les parents Salvatore nous ont parlé du sous-sol où se trouvait les albums photo et les vidéos. Alors j'ai décidé d'y retourner avec John et sa cousine, mais j'ai essayé de lui faciliter le travail d'y entrer en recouvrant le couloir. Et il y ait parvenu avec un peu d'aide, il avait juste à se concentrer un peu et les meilleurs moments revenaient à son esprit. Même si ce n'était que des bêtises de gosses... Ce soir là avait éteint tout le reste, et c'était dommage de ne souvenir que de leurs morts sans se souvenir de pourquoi il tenait autant à eux.
Je caressais le dos d'Iris, m'allumant une cigarette tout en l'observant dormir.
— Ils ont vraiment beaucoup fait pour moi aussi, je me serais probablement écroulée avec tout ça s'ils n'avaient pas été là. Ils m'ont aidé à réussir à visionner les vidéos avec mes parents, et ce n'était pas une mince affaire.
— Vous êtes chacun le bouclier et l'épée de l'autre. Sourit tendrement Ayako. Tu n'as pas été épargnée par la vie non plus Tõhime. Et tu as parcouru un chemin incroyable depuis. Je suis heureuse que mon fils ait pu trouver une personne tel que toi. Ton cœur est aussi pur que le sien. N'en doute jamais.
Je souriais doucement à Ayako, observant revenir Shiro.
— La terreur en couche est au lit ?
— Oui. Je l'ai installé dans le lit de sa sœur, vu qu'ils finissent toujours comme ça. sourit Shiro en se grattant la nuque tout en penchant sa tête vers Iris.
— Je vais la monter alors, je reviens.
Shiro hocha la tête en souriant tendrement puis m'embrassa avant de poser un baiser sur le front d'Iris puis alla s'asseoir. J'attrapais la diablesse correctement, me levant afin de me diriger vers l'appartement, y parvenant tranquillement. Je la déshabillais pour ne pas qu'elle ait trop chaud, l'installant à côté de Hakan dans le lit. Je caressais tendrement le crâne d'Hakan en l'observant dormir, me faisant attraper la main que je galérais un peu à récupérer vu que mon fils ne semblait pas décidé.
— Ah ils peuvent pas vous renier vos pères hein ! Marmonnais-je doucement.
Je récupérais ma main en embrassant Hakan dans le cou, embrassant Iris avant de ressortir de la chambre, puis de l'appartement. Je croisais en chemin la joyeuse bande discutant avec Uta et je les observais se diriger vers la salle d'entrainement, soupirant en rejoignant le salon. J'embrassais Shiro en revenant, m'allumant une cigarette. Shiro se leva pour me resservir un verre puis me le posa sur la table basse, en profitant pour m'embrasser dans le cou avant de retourner s'asseoir.
— Alors vos répétitions se passe bien ? demanda Soke.
Une bouffée de stress m'envahit aussi vite à tout ce qu'il restait à faire, et je hochais doucement la tête.
— Oui, on devrait être prêt... Je pense... J'espère. Comme des enfants jouent avec nous, on a convenu de faire des grosses semaines mais de leurs laisser le week-end. Et puis ça permet de souffler... C'est bien souffler aussi... Gérer le stress tout ça tout ça.
Je m'enfilais mon verre cul sec, me frottant la nuque avant de tourner le visage vers Shiro.
— Oh pardon mon démon.
Shiro inspira en se grattant la tête tout en la hochant posa sa main sur la mienne, ramenant son regard vers ses parents.
— Beaucoup de travail et de volonté de bien faire. C'est un gros évènement. Souffla-t-il.
— J'imagine oui. Sourit Soke.
— Vraiment beaucoup d'attente de la part des professionnels, de ceux qui connaissent le travail de ma mère, on ne peut pas se planter non plus en sachant que nous jouerons avec la nouvelle génération et que nous jouons leurs avenirs...
— C'est devant un jury ? demanda Ayako.
— Non, mais nous ne pouvons pas nous planter tout de même. Beaucoup de réputation sont en jeux.. Soufflais-je en m'allumant une cigarette.
— Et j'imagine que les enfants d'une grande pianiste sont aussi très attendus. Souffla Ayako. Je comprends le stress.
— Nous n'avons jamais confirmé officiellement qu'ils étaient nos parents. Ce sera la première fois, et y être en tant qu'Angelina Tchirkoya fille de... c'est bien plus stressant au fond. Riais-je doucement.
— Forcément. Oui. Sourit Ayako en hochant la tête. Nous sommes en tout cas très heureux de pouvoir y assister.
— C'est un honneur qui me touche beaucoup. Souriais-je
— On ne pouvait pas manquer ça. sourit Ayako en hochant la tête. Et c'était aussi l'occasion pour Kusanagi de venir vous voir.
— Je suis curieux de le voir en entraînement. Sourit Shiro.
— Ils sont dans la salle d'entrainement si tu veux. Ricanais-je l'air de rien
— Oh ? Je... Je peux vous laisser ? sourit Shiro en alternant son regard entre Naëlle et ses parents.
— J'ai quoi si je fais ça ?
— Quoi ? Euhh... ce que tu veux... sourit Shiro.
— Tu sais que c'est dangereux quand tu dis ça. Ricanais-je.
— Oh ! Euh... Je... Tant pis. Je prends le risque. Sourit comme un gosse Shiro. J'suis trop curieux.
— Vas y. Ricanais-je
— Super ! sourit Shiro en se levant aussi vite.
Il m'embrassa en plaçant ses mains sur mes joues puis me remercia en souriant plus large avant de partir directement vers la salle d'entraînement, laissant Soke et Ayako ricaner en le voyant partir.
— Difficile de ne plus le voir comme un enfant quand il est comme ça. ricana Ayako.
— Un vrai gosse. Allons voir ce que font les sales gosses. Souriais-je en me levant.
Les deux hochèrent la tête en se levant puis me suivirent jusqu'à la salle et l'on se mit sur le côté l'air de rien, observant la séance des enfants alors que Uta faisait un combat contre les jumeaux.
— Forcément. Ricanais-je en m'appuyant sur le mur. Il y a eu de la progression des deux côtés c'est visible.
— Et très agréable à regarder. Sourit Soke. Les jumeaux sont vraiment très bons aussi.
— Ils travaillent beaucoup et prennent des séances l'air de rien avec John et Shiro, la différence se voit.
— Quand je pense qu'il a toujours refusé d'entraîner les élèves de l'école. ricana doucement Soke. Il aurait pu être un très bon maître ce sale gosse.
— Sauf que tes élèves ne l'intéressent pas. sourit Ayako. Mais il n'y a pas que lui qui les a entraînés, ça se voit. Ils ont déjà un très bon éventails d'attaques et de contres.
— Ils ont bien retenus les leçons oui. Ricanais-je doucement.
Shiro tourna la tête au bout d'un moment, nous apercevant puis vint nous rejoindre tranquillement tout en gardant le combat à l'œil.
— Y a de sacrés progrès. Sourit-il.
— Oui. Tu devrais lui proposer un entrainement demain matin, il sera ravi de te montrer ça j'en suis certaine.
— Oh ! Oui. Bonne idée. Sourit Shiro en hochant la tête. J'vais lui proposer. On fera ça après celui de John avec la p'tite sœur.
— Tu pourras tester ses progrès au moins. Souriais-je
— Oui. Mains nues et Katana. Sourit-il. On fera les deux.
— Aiko s'est très bien occupé de lui pour le katana. Sourit Soke.
— Sauf que je connais toutes ses techniques. Rétorqua Shiro en levant un sourcil. Je vais lui en donner d'autres.
— Sale gosse. Ricana Soke.
Je tournais le regard en sentant une main se poser sur mon épaule et je hochais la tête en prenant mon violon et mon archet qu'il me tendait, l'observant ressortir de la salle.
— Veuillez m'excuser, j'ai promis une répétition à mon frère. Souriais-je en m'inclinant.
Je suivis mon frère dehors, le rejoignant du côté des chevaux et l'on marcha jusqu'à trouver une large zone déboisée, se faisant face alors que j'ôtais mes chaussures. Je laissais un sourire joueur s'étirer sur mes lèvres alors que je mettais en position, lançant les hostilités en même temps que lui, laissant nos violons se défouler et reprendre leurs libertés. Voyant bien les chevaux courir autour de nous alors même que l'on oubliait le monde, ne nous concentrant que sur nos instruments et sur les chevaux nous entourant. J'allais finalement danser tout en jouant avec Susanoo et Divine, m'amusant avec eux alors qu'un sourire ne quittait pas mes lèvres. Je montais finalement sur Divine alors que Luc en faisait de même sur Shadow, nos violons recommençant à jouer en même temps alors qu'on se mettait debout sur nos chevaux, se défiant tout en jouant, fermant les yeux en souriant alors qu'ils lançaient le galop.
On termina de jouer vers l'heure du goûter, et l'on prit le temps de remercier les chevaux avant de retourner dans la demeure, allant ranger nos instruments. Je montais ensuite voir si les deux terreurs étaient réveillées, prenant le temps de les laisser émerger contre moi. Angelo vint s'occuper d'Iris alors que j'allais changer Hakan, ressortant de l'appartement avec les deux pour aller prendre le goûter. Salomon servit le thé au couple Kanazawa qui nous rejoignait, Hakan prenant son goûter sur moi.
— Tu sais où est John, Salomon ?
— Il est de sorti et sera de retour pour le repas Madame.
— Oh. D'accord. Papa est parti jouer mon acrobate. Soufflais-je en embrassant Hakan dans le cou.
— Tu n'y vas jamais ? demanda Ayako.
— Je ne pense pas réussir à me contrôler si j'y vais. Entre cette traînée et lui qui prévoyait de continuer de détruire la vie de John pour arriver à son obsession... Elle doit passer son temps à essayer de chauffer John et lui à essayer de le convaincre que tout ça c'est du mensonge.
— Oui. Ça ressemble assez au personnage. souffla Ayako. Je ne crois pas que je pourrais me contrôler très longtemps non plus.
On profita du reste de l'après-midi avec les enfants et les Kanazawa, Hakan et Iris se faisant une joie de montrer leurs technique ninja... Ayako et Soke découvrant ainsi pourquoi j'appelais Hakan la tortue. John revint comme convenu avant le repas, nous rejoignant dans la salle à manger.
— Bonsoir madame Napoli. Sourit-il en m'embrassant dans le cou.
— Monsieur Napoli. Souriais-je avant de l'embrasser.
— Tu as pu te reposer un peu ? souffla John en prenant place à côté de moi.
— Eh bien Hakan et Iris ont pris grand soin de montrer à Ayako et Soke leurs talents de ninja. Mais nous avons pu constater que la diversion fonctionnait quand les jumeaux se joignaient à l'opération. Ricanais-je doucement.
— Oh. Une attaque groupée. Ricana-t-il.
— Ouais fin la technique de Hakan pour pas se faire attraper c'est quand même de péter au nez du garde hein.
— Aie. Grimaça John. Cette technique vient pas de moi hein. J'lui ai pas montré ça.
— Oh je me doute déjà de qui ça vient vu le fou rire enclenché. N'est-ce-pas Luc ?
— Hé ça a toujours fonctionné à l'époque ! Ria Luc.
— Parce que c'est toi qui poursuivait Léo !
— Et il m'intoxiquait à chaque fois ! S'offusqua Luc. Même papa et maman était de son côté parce qu'il pouvait pas le faire exprès avec cette bouille siiii mignooonne.
Je ricanais doucement, me pinçant les lèvres en croisant les bras.
— Donc t'as appris ça à Hakan.
— Ouais. Technique de pirate ! Sourit fièrement Luc.
— Et il est fier le parrain. Ricana John. Et marraine ? Une technique aussi ?
— Non monsieur. répondit Carla en redressant sa tête fièrement. J'attendrai qu'il soit plus grand pour les miennes.
— Ça promet. Ricana John.
— Interdiction de donner les techniques d'avocats et de manipulation pour les profs hein ! Je vous vois venir !
— Hey mais ça peut lui servir grave.
— Hm. Corruption de l'enseignement ?
— Bah s'ils n'ont rien à se reprocher, ils risqueront rien. Sourit Carla.
— Essaye pour voir et tu vas voir le nombre de connerie que je vais apprendre à ton enfant Carlita. Souriais-je
— Le nombre de... Euh... Non. C'est de la triche. Ton répertoire à connerie doit être bien pire que le mien.
— C'est ce que j'appelle, gagner un procès par arguments. Ricana John.
— Et crois moi que son panel de connerie est vraiment très large quand on regarde les jumeaux. Ricana Angelo.
— Je crois que je vais pas tester. Ricana Carla.
— Plus prudent. Souriais-je avant de m'allumer une cigarette.
— Un repas remplit d'amour et de menaces. Ricana Ayako.
— Un repas parfait. Ricana John.
— On parle d'un enfant de bientôt deux ans qui a déjà compris tout seul comment faire craquer les gens et en plus, il les choisit avec soin. Alors on va éviter que marraine lui donne trop vite des astuces en plus hein.
— C'est pas de sa faute s'il est trop craquant. Sourit Carla. Comment ne pas craquer devant son sourire.
— Pas de sa faute ? Ricanais-je. Hakan, fais ta gueule d'ange pour voir.
Je croisais les bras en haussant un sourcil alors que Hakan faisait un grand sourire innocent à Carla, tendant les bras vers elle.
— C'est bien tes gosses tiens. Ria Diego.
— Ouais. Peux pas les renier j'avoue.
— Oh mon petit cœur. Sourit Carla en prenant Hakan. Les écoute pas, t'es trop mignon.
— Deux ans et il sait déjà comment faire. Te moques pas toi, tu te fais avoir pareil par Iris. Rétorquais-je en regardant John.
— Hey j'ai rien dit. Ricana John. Et puis elle est craquante, j'y peux rien.
Je tournais le visage vers Ayako et Soke, haussant les épaules.
— On sait déjà par qui ces deux-là vont passer quand ils feront des conneries.
— Oh oui. Le papa super autoritaire. Ricana Ayako.
— Grave. Grosse larme et paf, papa guimauve.
— Hey mais j'aime pas les voir pleurer, j'y peux rien. Et puis des bêtises, tous les enfants en font. J'suis pas guimauve. Bouda John en croisant les bras.
— Et si tu te demandes, c'est encore pire avec Shiro vu qu'il paniquerait de les voir pleurer.
— Il paniquerait ? ricana Soke. Ça donne presque envie de voir.
— Sadique. Répondit John en regardant Soke.
— Tu sais que s'il décide de se venger, ton mot d'urgence servira à rien ? Souriais-je en haussant un sourcil.
— Oh ! souffla Soke avant de se pincer les lèvres. Euh... On va changer de sujet alors.
— Toujours aussi excellent dans la fuite cher époux. Ricana Ayako.
— Tu devais bien en chier quand t'avais pas ton mot d'urgence surtout sale gosse ouais. Ricanais-je
— C'est sa grande période de travail de la fuite. Sourit Ayako en levant un sourcil.
— Gérable jusqu'à ses quinze ans. Répondit Soke. Après... c'était plus compliqué.
— Trouillard. Ricanais-je en japonais
— J'appelle ça, l'instinct de survie. Ricana Soke en japonais.
— Hmhm. L'instinct de survie c'est ne pas provoquer Shiro volontairement pour ensuite hurler Tohime. Rétorquais-je avec un sourire en coin.
— Oh là c'était parce que ça faisait longtemps que j'avais pas vu Shiro. se défendit Soke alors qu'Ayako ricanait.
— Et j'ai loupé ça. ricana-t-elle.
— Il ressemblait à un gosse coincé par sa propre connerie ! En face de ses élèves en plus !
— Ah bah bravo le grand maître. Ricana Ayako.
— Bah je voulais tester ses réflexes. Et... Ils étaient vraiment bons. Grimaça Soke en se grattant le menton.
— Tel père tel fils. Monsieur faut te défoncer la gueule pour que je me pointe.
— Seulement quand c'est marrant. Se défendit Shiro.
— Planqué.
— Provocatrice.
— Moi je suis provocatrice ? M'offusquais-je.
— Carrément ouais. Sourit en coin Shiro. Quand tu prends ton air animal, ça me donne toujours envie de jouer.
— Je ne vois pas du tout de quoi tu parles. Niais-je
— Oh le beau mensonge. Ricana Shiro.
— N'est ce pas. Souriais-je
— Oh oui. Du grand art. ricana Shiro.
Je ricanais doucement, me penchant pour l'embrasser.
— C'est vrai que ça fait un moment qu'on s'est pas fait de combat. Soufflais-je à son oreille.
— Oui. Ça fait longtemps. Sourit Shiro en hochant doucement la tête.
On continua le repas dans la même humeur agréable et familiale puis l'on passa au café, Salomon servant du thé pour les Kanazawa. Shiro se pencha vers moi au bout d'un moment, un sourire joueur sur les lèvres.
— Qu'en dirais-tu de faire votre jeu ? Tu sais celui avec les tam-tam. Ça fait vraiment longtemps et ça plairait à tout le monde.
Je tournais le regard vers lui, le reposant sur la table alors que j'en voyais déjà se redresser.
— Apparemment ils sont d'accord. Ricanais-je doucement.
— Super. Sourit Shiro en se redressant. Ça va être super.
J'observais les mecs sortir les tambours dans le jardin, d'autres allumant le feu de camps et je ricanais doucement en les observants faire.
— Je voudrais retourner en Afrique en fin d'année, afin de voir si tout se passe bien et faire un peu de ménage. Ça te dit ? Soufflais-je en tournant mon regard vers Shiro.
— En Afrique ? Oui. Ça peut être sympa. Sourit Shiro. Je connais pas.
— Ça ferait du bien à Carla et Jo aussi. Ça lui permettra de se défouler.
— Ça permettra à tout le monde de se défouler. Oui.
— J'avais trouvé ça vraiment amusant à l'époque oui. Amusant et vraiment très intense. J'aimerais beaucoup vous le faire découvrir.
— Une nouvelle chose à découvrir... Sourit Shiro. Oui. J'aime bien l'idée.
— Sûrement du nettoyage à faire et plein de sang à verser.
— Oh ! N'en rajoute pas. Ça me plait déjà. sourit plus large Shiro.
— Je savais que cet argument te plairait. Ricanais-je doucement.
— Tu sais toujours ce qui me plait. Sourit Shiro en hochant la tête.
— Encore heureux. Souriais-je avant de l'embrasser.
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