Chapitre 102. Cadeau de Mariage part 2.



— J'apprécie vraiment l'attention... Sourit en coin Jo. Cela me fera patienter en effet.

— Qui est-ce ? Murmura Uta.

— Des raclures de Washington. Pas les proies l'intéressant le plus vue qu'elles sont toujours sous les barreaux... Mais en lien avec. Expliqua Luc.

John croisa alors les bras en étirant un sourire en coin alors que Carla se rapprochait de la vitre en se mordant la lèvre. Jo s'étira sans lâcher les personnes du regard, réfléchissant à la façon dont il voulait faire ça avant de hausser les épaules, s'élançant pour y aller avec les poings.

Il prit son temps pour tuer les cinquante proies qu'il avait, enchainant sans mal sur les cinquante autres qu'il tua avec autant d'application avant de se stopper en regardant autour de lui.

— Carlita... Tu frétilles. Ricana Luc.

— Il est trop sexy mon beau brun, j'y peux rien. Sourit Carla sans quitter son homme des yeux.

Jo ressortit de l'arène, puis pris sa chemise tout en rejoignant tranquillement l'espace, Naëlle reportant son regard sur le groupe.

— À qui le tour ?

— Je vais prendre le tour, si ça ne dérange pas. souffla Karel en retira sa veste avant de la poser avec soin sur une chaise.

Luc étira un sourire en coin en donnant les instructions à son homme, puis s'alluma une cigarette en observant Karel.

— À vous l'honneur Monsieur Tosetti. Sourit Luc.

— Très aimable. Sourit en coin Karel en se mettant en chemin par l'arène.



Il passa la porte en amenant directement son regard sur les hommes qui entraient tout en retirant tranquillement sa chemise puis la posa sur un côté de l'arène, gardant un œil sur les mouvements des hommes, revenant ensuite face à eux. Un large sourire de connard s'étira sur ses lèvres alors qu'il s'échauffait tout en vérifiant sa prothèse puis il s'élança sur le groupe, contrant les attaques en entrant dans la mêlée avant de rendre les coups aussi vite, percutant violemment les visages et abdomens de ses proies sans quitter son sourire.

— Et il voulait me faire croire que 30 c'est un échauffement. Ricana Luc. Je suis presque vexé qu'il me pense aussi naïf.

— Attend de voir la suite pour préparer une vengeance. Ricana Silvio tout en observant son fils avec attention.

Karel projeta l'un des hommes un peu plus loin avant de s'élancer pour le rejoindre, lui broyant violemment un bras avant de récupérer un morceau d'os, repartant aussi vite vers le groupe en leur mutilant le visage avant de les égorger un à un.

— Intéressant. Souffla doucement John en japonais.

— Aucun doute que ma vengeance sera salée ouais. Sourit Luc.

— J'me disais bien. ricana Silvio.

Karel se débarrassa ensuite du morceau d'os en observant les corps au sol puis amena son regard sur son pantalon.

— J'ai au moins sauvé ma chemise. Souffla-t-il avant d'aller rechercher sa chemise.

Il s'essuya les mains sur son pantalon puis attrapa sa chemise du bout des doigts avant de ressortir de la salle, rejoignant le groupe directement.

— Trente hein ? Sourit en coin Naëlle en observant arriver Karel.

— Euh... souffla Karel en haussant les sourcils. C'est... ça me semblait bien pour un échauffement... c'est... Pardon. Besoin d'une clope.

— Hmhm. Sourit Naëlle.

Karel se pinça les lèvres puis alla prendre la cigarette que lui tendait son père en ricanant, avant de poser sa chemise près de sa veste.

— Bien. Si vous permettez, je vais prendre le tour suivant. Souffla John en retirant son haut avant d'échauffer sa nuque.

— Évidemment. Sourit Naëlle. Tu n'oublie pas de préciser au monsieur le nombre que tu veux, et armé ou pas.

— D'accord. sourit John en se penchant pour l'embrasser.

Il alla vers l'homme, lui demandant deux vagues de 50 en précisant que ce serait sans arme puis rejoignit tranquillement la porte de l'arène.

— Ça va me filer une de ces faims encore... Soupira Naëlle.

— Si je pouvais, je compatirais. Ricana Silvio tout en observant John entrer dans l'arène.

John fit craquer sa nuque en fermant les yeux, étirant un sourire en coin en sentant les proies entrer, détectant les mouvements qu'ils faisaient, rouvrant ensuite ses yeux lentement sur eux alors que ses pupilles s'étaient entièrement dilatées.

— Et voilà... J'ai faim. Marmonna Naëlle.

— Tu as toujours faim. Ricana Jo.

— C'est vrai... Mais des fois plus que d'autres.

Silvio retint son rire de justesse, se mettant à tousser rapidement pour se reprendre puis leva un sourcil en apercevant la démarche et l'attitude du Samurai face à ses proies.

— Sacré prédateur ce gamin. Sourit Silvio.

John massacra les premières proies à une vitesse incroyable alors que la violence de ses coups ne faisait qu'augmenter au fur à mesure, terminant la première vague en très peu de temps. Un sourire carnassier prit place lorsque la deuxième vague arriva alors qu'il se léchait les doigts et il ouvrit ses bras en les fixant.

— Son tatouage est vraiment magnifique. Sourit Elena en observant le dos totalement contracté de John.

— Il a la classe mon frère. Sourit fièrement Carla en ne résistant pas à prendre une photo alors que Shal et Karel restaient totalement absorbé par la scène.

— Baisable. C'est sacrément baisable le mot. Souffla Naëlle alors que le démon rouge hochait la tête.

— Et pas à la portée de tout le monde. Continue de sourire fièrement Carla.

John s'élança sur la deuxième vague alors que certains se mettaient à fuir, lui faisant monter son envie de sang aussi vite. Il les perfora un à un de ses poings, les terminant en leur arrachant mâchoire et membres avant d'observer les restes au sol en inspirant, alors que l'ensemble de son corps était recouvert de sang. Luc couvrit le nez de Karel d'un mouchoir parfumé en observant sa sœur, secouant doucement la tête en ricanant.

— Merci. Souffla Karel.

Silvio s'alluma une nouvelle cigarette en gardant son regard sur John puis soupira doucement avant d'observer Naëlle. Il tourna ensuite la tête vers Luc en lui souriant pendant que John quittait l'arène.

— Vous auriez quelque chose à boire ?

— Bien sûr. Veuillez m'excuser. Tilta Luc en allant voir ses hommes. Je fais venir ça tout de suite.

— Merci. Sourit Silvio.

Les hommes apportèrent de quoi boire alors qu'Uta rejoignait l'arène, s'inclinant en passant à côté de John qui s'inclina en lui souriant avant de rejoindre la salle, venant embrasser Naëlle dans le cou.

— Combien on en envoie Madame ?

Naëlle tourna son regard vers l'homme avant de le reposer sur l'arène, réfléchissant avant de répondre.

— Deux vagues de cinquante.

— Bien Madame.



Elle embrassa John avant de descendre pour se placer devant la porte, se tenant prête au cas où alors qu'Uta observait les cinquante hommes entrer sans bouger, prenant le temps de calculer. Il s'élança en une seconde sans un bruit, passant entre les hommes sans s'arrêter, esquivant les attaques tout en continuant les siennes. Il observa entrer la seconde vague avec calme, se contentant d'essuyer ses lames, sa respiration régulière ne trahissant aucun effort. Il attendit que l'autre porte se referme avant de s'élancer de nouveau, nettoyant avec autant de rapidité sous le regard attentif du démon rouge.

— C'est déjà un assassin très fin sans aucun doute. Souffla le démon rouge.

Aiko hocha lentement la tête en gardant son regard sur Uta alors qu'un sourire de fierté trahissait son ressenti.

— Sans aucun doute. Souffla-t-elle doucement.

Naëlle attendit la sortie d'Uta, essuyant tendrement son visage en lui souriant avant de l'embrasser en l'enlaçant, vérifiant tout de même qu'il n'avait rien.

— On la refera pas je présume. Ricana doucement le démon rouge.

— Qu'elle ne vérifie pas aurait été étrange. Sourit Luc. Mais il a clairement bien progressé. Je n'aurais pas su en faire autant à son âge.

Aiko vint poser une main sur l'épaule de John alors qu'il regardait Uta avec un léger sourire, tournant la tête ensuite vers elle avant d'hocher la tête. Uta rejoignit l'espace avec Naëlle, retournant à côté de son père alors qu'elle rejoignait John.

— Et si tu allais t'amuser un peu. Sourit John à Aiko.

Elle ricana doucement en hochant la tête puis alla vers l'homme responsable avant de s'incliner face à lui.

— Je souhaiterais le même nombre. Souffla-t-elle avant de se redresser en lui souriant.

— Bien madame. Sourit l'homme.

John s'inclina en regardant Uta puis se pencha pour embrasser Naëlle dans le cou avant de se redresser lentement alors qu'Aiko rejoignait l'arène.

— Ça tombe bien, je l'ai jamais vu jouer. Sourit Naëlle.

— Ça va être sympa. Sourit fièrement Shiro en hochant la tête tout en regardant sa sœur pénétrer dans l'arène.

Aiko observa la première vague entrer, prenant le temps d'observer un à un les cibles en restant immobile face à eux alors que certain ricanaient en la voyant.

— L'instinct de survie est pas dans leurs veines à eux... Soupira Jo.

— L'ego dé certains hommes est bien plous fort qué leur instinct. Sourit Elena.

— Jvais leur foutre dans le cul leur égo ouais. Marmonna Naëlle.

Les hommes commencèrent à entourer Aiko qui plaça lentement ses appuis alors qu'elle était en tenue traditionnelle puis s'élancèrent sur elle. D'un geste rapide et sûr, Aiko retira sa tenue, s'en servant aussi vite en l'enroulant autour des cous de certains le temps de leur briser la nuque, se retrouvant alors en tenue d'assassin. Chaque mouvement qu'elle exécutait fut destinait à frapper ses adversaires, continuant de les tuer un à un dans un rythme soutenu. Elle brisa ensuite quelques nuques puis bondit en salto arrière pour atterrir derrière la dernière proie tout en retirant ses piques à cheveux, les plantant aussi vite dans la gorge de l'homme, alors que ses longs cheveux noirs retombaient lentement dans son dos.

— Elle ferait frétiller pas mal de dragon dis donc. Ricana Naëlle. Très classe.

— Ouais. Elle assure. Sourit Shiro avant de tourner la tête vers Naëlle en haussant les sourcils. Frétiller ? Comment ça frétiller ? On frétille pas non non non.

— T'es au courant que ta sœur doit s'envoyer en l'air comme pas possible ? Lâcha Naëlle en haussant un sourcil tout en le regardant.

Shiro se redressa d'un coup, alternant son regard entre Naëlle et sa sœur encore dans l'arène tout en gardant les sourcils levés, cherchant ce qu'il pouvait dire.

— Quoi, t'as cru qu'à son âge elle se contentait encore de juste... Ria Naëlle en japonais. T'es mignon.

— Bah c'est... Je sais pas moi. C'est ma p'tite sœur. Souffla Shiro avant de tourner la tête vers Aiko qui revenait.

— Un commentaire sur le combat ? demanda-t-elle en japonais tout en rattachant ses cheveux.

— Très impressionnant, j'ai beaucoup aimé. Sourit Naëlle.

— Oh. Merci. Sourit Aiko en s'inclinant. Et toi Shiro ?

— Moi ? Moi quoi ? Non... euh... Oui, c'était très bien. Très... bien. Oui c'est ça. souffla-t-il en observant sa sœur remettre sa tenue traditionnelle.

— O...K. souffla Aiko en l'observant.

— Fais pas gaffe. Il lui faut du temps pour accepter certaines choses auxquelles il n'avait pas pensé. Ricana Carla.

— Attends.. T'avais pas pensé à ça quand tu te moquais ? Du fait qu'elle aurait vraiment pus s'envoyer en l'air avec Hakane s'il avait pas été gay ? Ria Naëlle en japonais.

— Avec Kisu Kisu ? souffla Shiro en haussant plus haut ses sourcils en alternant son regard entre Hakane et Aiko qui venait de prendre des couleurs.

Elle haussa les sourcils avant de plaquer ses mains sur sa bouche, étouffant son rire comme elle pouvait.

— Excuse les. Elle disait à Shiro que beaucoup de dragons te trouverait certainement à leur goût et au vu de la réaction de Shiro... Il semble qu'il n'avait pas compris que tu étais une femme en âge d'avoir tes propres choix de relations. Expliqua le démon rouge en japonais.

Aiko rougit alors de plus belle en observant le démon rouge puis hocha la tête lentement.

— Merci pour l'explication. Souffla-t-elle en japonais en s'inclinant. Je vais aller me rafraichir un peu. Veuillez m'excuser.

Luc regarda Aiko fuir alors que Uta se contenait difficilement de rire face à la tête d'incompréhension du démon rouge. Shiro pencha sa tête pour voir la fuite de sa sœur, puis la tourna vers Naëlle en se redressant avant de commencer sa marche pour rejoindre sa sœur.

— Aiko ! Qui t'a rejoint dans les sources ? demanda-t-il en japonais tout en marchant.

— Quelles sources ? Mais de quoi tu parles ? répondit Aiko en japonais en continuant de fuir. Je vais me rafraichir. Retourne dans la salle !

Naëlle hurla de rire en se cachant dans ses mains, Jo haussant les sourcils en observant Shiro et Aiko.

— Silvio, je crois que c'est à vous. Sourit Luc.

— Ce qui se passe ici est bien plus drôle. Ricana Silvio. Faut me raconter si je loupe des choses hein.

Il alla poser quelques grenades au fond de la salle, vérifiant qu'il ne lui en restait plus puis se dirigea vers l'homme en souriant.

— Une petite cinquantaine devrait faire l'affaire. Avec arme s'il vous plait.

— Pas de souci. Sourit Ashkara.

Ashkara fit préparer les hommes, les envoyant ensuite à Silvio sous le regard de Naëlle. Silvio s'alluma une cigarette tout en saluant les hommes de la main, les faisant se regarder. Karel ricana doucement alors qu'il maintenait le mouchoir sur son nez, alors que son père sortait tranquillement sa lame.

— Ça doit être marrant un combat contre lui. Sourit Naëlle.

— C'est un grand vicieux. Faut pas croire. Sourit Karel en regardant Shal qui semblait prendre pitié pour Silvio en l'imaginant face au Dragon.

— Ouais mais quand même. Souffla-t-il. Il est...

— Ose dire qu'il est vieux et je t'assure que tu vas réapprendre à courir avec lui. Souffla Karel.

— Parce que tu penses vraiment que je gagnerais facilement ? Ricana Naëlle en regardant Shal.

— Bah vous... Vous avez un putain de niveau, si vous me permettez.

— Et malgré tout je peux toujours me prendre de sacrée raclé par un ours énervé. Ricana Naëlle. Donc non, rien n'est décidé d'avance. Surtout face à des personnes de cette expérience là.

Shiro revint dans la salle après s'être fait renvoyer par sa sœur puis s'approcha de la vitre en se posant à côté de son Dragon.

— C'est au tour de ton ami. Souffla-t-il en observant Silvio.

— En effet. Ricana Naëlle en voyant la moue de Shiro. Très mignon cette moue.

— Elle a pas voulu me répondre. Souffla Shiro en haussant les épaules.

— C'est sa vie privée en même temps. Ricana Naëlle.

— Comme quand je veux garder les choses pour moi ? demanda-t-il en levant un sourcil.

— C'est ça. Confirma Naëlle.

— Hm. Souffla Shiro en réfléchissant. Ok.

Du côté de l'arène, un des hommes s'avança vers Silvio en souriant alors que les autres ricanaient.

— Et papi, tu veux pas me passer ta lame, tu pourrais te blesser.

— C'est vrai que je suis un peu maladroit et puis je vois plus très bien à mon âge. Souffla Silvio en levant sa lame vers l'homme.

Naëlle ricana doucement, haussant les épaules face au regard de Luc. L'homme continua d'avancer en tendant la main vers la lame alors que Silvio plaçait sa cigarette entre ses lèvres en souriant puis fit mine d'hésiter lorsqu'il fut plus près.

— Allez donne-moi.. commença l'homme avant de se retrouver avec la lame enfoncé dans sa trachée.

— Je l'avais dit. J'suis vraiment très maladroit. Souffla Silvio en penchant la tête vers les autres avant de retirer la lame. Quelqu'un d'autre veut la lame ?

Les hommes se regardèrent à nouveau en haussant les sourcils puis s'élancèrent sur Silvio qui changea aussi vite sa posture en ricanant. Les coups qu'il leur donna en fit voler plus d'un alors qu'il tailladait les autres, coupant mains et oreilles à certains, en égorgeant d'autres sur le chemin. Shal l'observa alors avec plus d'attention tout en gardant les sourcils levés.

— Au poste que tu es, sous-estimer quelqu'un peut être fatal. Surtout quand on sait qu'il travaille avec le milieu depuis des années sans aucun problème. Indiqua Naëlle à Shal.

— Je le connais comme pilote, je ne m'attendais pas à ce qu'il sache... Mais je ne me serais pas approché de lui comme l'autre abruti l'a fait. Ça c'est sûr.

— Pilote c'est juste une passion pour lui. Sourit Karel en continuant de regarder son père. Tu serais surpris de savoir tout ce que mon père peut être.

— Ta gueule manou. Intervint Jo alors que Naëlle ouvrait la bouche.

Elle ricana en reposant son regard sur l'arène, sifflotant l'air de rien. Silvio finit par ranger sa lame dans son dos, défiant le reste des hommes pour venir la récupérer puis les termina à la force de ses poings, finissant le dernier en le maintenant par la gorge.

— J't'aurais bien fais bouffer un de mes bonbons explosifs mais j'ai pas le droit. Sourit Silvio avant de reprendre sa lame. Du coup on va faire autrement.

Il planta brutalement l'homme en continuant de lui sourire puis pencha la tête.

— Au fait. T'as perdu. J'ai toujours ma lame. Souffla-t-il avant de la lâcher.

Il essuya ensuite sa lame sur l'un des corps puis la remis dans son dos, quittant l'arène en remerciant Ashkara.

— Ça doit être amusant un combat contre lui. Ricana Naëlle. Mortel et amusant.

— J'suis sûr que tu trouveras le moyen de tester. Sourit John alors qu'Aiko revenait dans la salle.

— Boaf, il sera jamais sérieux. C'est comme si je demandais un vrai combat contre Angelo. Quand ça arrive, je suis pas capable de m'en rappeler. Soupira Naëlle en haussant les épaules.

— Tu as une relation spéciale avec lui, moi je le connais pas assez. Ça compte rien de lui demander.

— En cadeau de mariage, ça pourrait passer. Souffla Karel. Ou alors en échange d'un truc qu'il voudrait.

— Hm non, je pense que je préfère garder le mystère. Sourit Naëlle alors que Nino allait jouer à son tour.

Nino fit rapidement le ménage dans ses adversaires, revenant tranquillement auprès d'Elena. Naëlle embrassa tendrement John avant de rejoindre l'arène, regardant autour d'elle avant d'écarter les bras avec un sourire provocant, faisant ricaner les démons.

— Vos désirs sont des ordres. Ricana Ashkara en faisant entrer des hommes.

Elle ôta tranquillement son haut, allant se débarrasser de ses lames pour les mettre derrière la porte avant de reposer son attention sur les personnes qui entraient. John étira un sourire en coin tout en l'observant faire.

— Bonjour. Sourit Naëlle tout en continuant d'ôter ses lames avant de regarder son soutien-gorge. Bah je vais laisser ceux-là.

— Et les mecs. On dirait qu'on a un cadeau. Sourit l'un des hommes.

— Salut ma belle. Sourit un autre en la détaillant.

— Ok, j'vais les buter. Souffla John en se dirigeant vers la sortie de la salle.

— Fais pas ça. Elle déteste vraiment qu'on vole ses jouets et tu le sais. Souffla le démon rouge en japonais.

Naëlle tourna la tête vers l'espace, l'observant quelques secondes avant de reposer son regard sur les hommes devant elle.

— C'est ennuyant, vous avez énervé mon époux. Jouons donc. Sourit Naëlle avant de s'élancer avec ses poings.

Pavel rejoignit tranquillement John, se penchant à son oreille.

— Vous pouvez la rejoindre si vous voulez, nous adapterons le nombre de proies.

John tourna la tête vers Pavel alors qu'il s'était stoppé à la porte de la salle, l'observant quelques secondes avant d'inspirer lentement.

— Je veux aussi les familles des deux qui ont parlé. Vous pouvez les avoir ?

Pavel tourna la tête vers Luc qui réfléchissait, haussant finalement les épaules.

— Je peux m'arranger. Sourit Luc. Mais je ne les ai pas sous la main. Je te livrerais cela.

— Je peux attendre. Merci. Souffla John avant de reprendre sa marche vers l'arène.

Luc hocha la tête en l'observant se diriger vers l'arène, attrapant son téléphone que lui tendait Pavel afin d'envoyer un message avant de reporter un regard plus sérieux sur l'arène où Naëlle continuait de tuer avec ses poings, Ashkara veillant à l'afflux constant de proies. John arriva à la porte de l'arène en quelques secondes puis entra en faisant craquer sa nuque, les pupilles totalement dilatées en observant Naëlle jouer. Elle tourna le regard pour l'observer quelques secondes avant de reprendre ses tueries, le laissant participer s'il le voulait. Hakane observa l'arène, s'allumant une cigarette tout en détaillant les deux.

John s'élança après avoir croisé le regard de Naëlle et déchaina sa colère sur les proies tout en restant dos à elle.

— C'est un duo très efficace l'air de rien. Souffla Hakane.

— Et le mot est faible. Souffla Carla en ne perdant pas une miette de la scène.

— Efficace et redoutable. Souffla Karel.

— C'est vraiment impressionnant à voir. Souffla Shal en hallucinant.

— Il suffit juste de savoir qu'il ne faut pas être devant. Même si je pense que si l'un des deux passait dans le champ de vision, ça ne ferait rien. Mais ce sont des exceptions. Tout comme on peut se dire que c'est un tort pour elle de laisser quelqu'un marcher derrière elle et de lui offrir son dos. C'est toujours amusant de voir que les gens se plantent aussi grossièrement avec cette façon de faire. Sourit Jo.

— Ils ont dû en faire des batailles ensemble pour être aussi coordonnés sans se regarder. Souffla Shal.

— C'est quand même un putain de duo. Sourit Angélina.

— Pourquoi des exceptions ? souffla Karel en tournant la tête vers Jo. Chacun semble deviner les gestes de l'autre... Ils sont presque...

— Coordonnés. Oui. Ou plutôt complémentaire. Sourit Elena.

— Parce que tu apprends à combattre à l'instinct quand tu vas en bataille avec elle. Répondit Nino. Tu sais quoi faire, comment te placer... C'est naturel en quelque sorte. Elle sait, elle te connaît, et elle s'adapte aussi vite à ce que tu es.

— Mais il est certains qu'au Japon ils ont dû combattre ensemble oui. Elle a toujours été très fan du carnage de masse depuis qu'elle est arrivée dans la famille. Souffla Jo. Vous ne pouvez pas vous comparer à deux personnes avec de tels instincts. Les événements qui les ont amenés à l'avoir sont propre à eux.

— Leur niveau reste impressionnant. Souffla Karel. Tout comme leur instinct. Je ne pensais pas voir ça un jour.

— Ce n'est pas leur niveau. Sourit Aiko tout en gardant son regard sur l'arène. Ils s'adaptent seulement à ce qu'ils ont face à eux.

— Bordel de... souffla Shal, les yeux fixés sur l'arène. Y a clairement pas de comparaison possible. J'aurais l'impression de me prendre une armée dans la gueule avec juste l'un des deux...

— Pour avoir expérimenté de vraies guerres avec elle, je pense qu'elle est encore plus impressionnante avec ses armes. Répondit Nino. Là elle s'amuse seulement.

— Disons que ceux qui ont pus la voir face à eux vraiment sérieuse... Sont mort. Et pour ce qui de John et Shiro.... C'est amusant de combattre avec eux. Sourit Jo.

— J'ai pas forcément envie d'une guerre hein, mais j'avoue que j'adorais voir ça. souffla Shal.

— On doit surtout apprendre beaucoup à leur côté. Souffla Karel. En une seule séance d'entrainement avec madame Napoli, j'avais déjà beaucoup appris. Les Dragons n'ont vraiment pas volé leur réputation.

— Ouais bah crois pas... Pouvoir être à ses côtés ça veut dire survivre à sa façon de t'apprendre. Marmonna Nino. Si tu pense que Carlos est un bourreau... c'est vraiment un gentil comparé à elle.

— En même temps... Vous avez eu la version accélérée vous à mon avis. Ricana Hakane. Mais je reconnais qu'elle devient vite celle qui te fait le plus flipper au monde.

— J'vais vous croire sur parole hein. Souffla Shal.

Hakane se contenta de ricaner doucement alors que Luc observait l'air de rien Silvio.

— Ma sœur te répondrait que la réputation des dragons est ce qu'elle est grâce à ceux qui la compose. Après tout, pour beaucoup... La personne dirigeant ce clan est juste un mythe. Sourit Luc.

— J'avoue. Sourit Karel. C'était le cas pour moi avant de rencontrer des Dragons pour la première fois.

— J'avoue que tu avais l'air d'un vrai fan ouais. Ricana Nino.

— Bah entre en entendre parler et en voir, t'imagine même pas à quel point j'ai dû me contenir. Ricana Karel.

— Première fois qu'on voyait frétiller quelqu'un parce qu'il voyait un dragon. Ria Nino. C'est pas trop l'effet habituel non.

— Ça m'arrive rarement, voir jamais. Mais là, j'avoue que c'était plus fort que moi. ricana Karel.

— Moi, j'ai pas eu le temps, j'me suis fais assommer dès mon arrivée. Souffla Shal.

— Je ne te connaissais pas pour ma défense. Se défendit Nino.

— Mon prémier kidnapping. Ricana doucement Elena.

— Un vrai plaisir. Souffla Nino en l'embrassant dans le cou.

— Tu ferais mieux de retenir ta respiration quand ils vont passer au fait. Souffla Luc à Karel.

— Ils peuvent sentir pire ? souffla Karel en haussant les sourcils.

— Tu n'imagines même pas... Ricana Hakane.

— Oh... souffla Karel. Je sais pas comment vous faites mais je vais prendre l'option apnée dans ce cas.

— L'habitude. Répondit Nino en haussant les épaules.

— Tu n'as jamais été sensible à ça en même temps. Ricana Jo.

— Oh. C'est vrai. Tilta Nino. Mais disons qu'on a vu pire quand elle a décidé de conquérir les Etats-Unis.

— Moi j'ai trouvé ça grandement amusant. Sourit Hakane.

— On peut que prier pour qu'une alliance entre vous n'arrive plus jamais. Marmonna Jo.

— Une alliance ? sourit Angélina.

— Entre Naëlle et moi. Sourit Hakane. J'avais le droit de l'habiller comme je le voulais tout le long de cette guerre.

Nino se redressa en sentant un frisson d'horreur descendre le long de sa colonne vertébrale, tout comme Jo qui secoua la tête.

— Une horreur. Grogna Jo.

— Il est vrai qu'on a perdu des hommes dans nos rangs à cause de ça. Ricana Luc.

— Ça devait être très drôle. Ricana Angélina.

— Et mais c'est trop classe ça ! sourit Carla. En guerre, habillée par Hakane. Les hommes peuvent pas comprendre.

— Jé né pense pas qué c'était des ténus très sage. Ricana doucement Elena. Pas quand jé vois les réactions.

— Même pas en rêve je te laisse aller en bataille habillé par ce dingue ! S'offusqua Jo.

Elena et Angélina rirent aussi vite, la tête de Carla ne calmant rien alors qu'elle alternait son regard entre Jo et Hakane.

— Non, demande pas. Tu veux pas savoir. Souffla doucement Karel en voyant Shal commencer à ouvrir sa bouche.

— Demander quoi ? Sourit Hakane.

— Quel genre de tenue. Répondit Shal alors que Karel secouait lentement la tête.

— Hm. Il est préférable que je ne réponde pas en effet. Sourit Hakane.

— Tu viens de le faire. ria Angélina.

— Oh... ok. souffla Shal.

— Que je ne détaille pas les tenues si tu préfères. Sourit Hakane en tournant le regard vers Angélina. Mais je me suis beaucoup amusé à l'époque en effet, je conçois cependant que ce fut amusant que pour moi.

— Vu les réactions, je te crois. Ricana Angélina.

— Mais c'est genre... Tenues qui n'aurait pas plus à John ? demanda Carla pour se faire une meilleure idée.

— Comment pourrais-je le savoir ? Se contenta de répondre Hakane.

— Bah tu l'as habillé au japon non ?

— C'est très vague cette question. Sourit Hakane.

— Dois pas y avoir tant d'occasion que ça où John était présent. Sourit Carla en levant un sourcil. Tu les as bien habillés pour une mission si je me souviens bien.

— En même temps, cherche une tenue de Naëlle que John n'aime pas. ricana Angélina.

— Angelina marque un point. John aime toutes les tenues de Naëlle. Ricana Luc.

— Arf pas faux. Souffla Carla avant de ricaner à son tour en regardant Angélina. Tu viens de faire foirer mes recherches d'info.

— Je ne doutes pas que John a eu le temps de connaître ces tenues depuis le temps ne t'en fais pas. Sourit Hakane.

— Evite dé poser la question à ton frère. Ricana Elena.

— Ouais. Je risque de prendre cher. Ricana Carla.

— Evite d'imaginer, Shal. Sourit Luc.

— Je me demandais juste si vous parliez de vraies tenues ou de... Non. Pas imaginer c'est bien. Ça me va.

La tuerie s'arrêta finalement dans l'arène, Naëlle s'approchant de John pour se pencher à son oreille.

— Et si on allait jouer en privé toi et moi ?

Elle prit la direction de la sortie de l'arène, se léchant les doigts tout en traversant le couloir avant de traverser l'espace avec John, allant s'isoler avec lui pendant que l'arène évacuait les morts.

— À qui le tour donc ? Sourit Luc. Mesdames ?

Le sourire de Carla s'étira alors qu'elle alternait son regard entre Elena et Angélina qui hochèrent la tête aussi vite.

— Je trouve l'idée très sympa. Sourit Angélina. Lame ?

— Ça mé va. Sourit Elena.

— Trop classe. S'excita Carla.

Luc transmis aussi vite, laissant les filles y aller alors qu'il allait se verser un verre avant de regarder Karel.

— Tu as eu le temps de faire de l'apnée ?

— Une chance qu'ils ne soient pas revenu directement mais oui. Ricana doucement Karel. Faut vraiment que je travaille ma sensibilité.

— Ce n'est pas si souvent qu'elle sent autant quand même. Ricana Luc.

— Heureusement pour moi non. ricana Karel. Là c'était vraiment difficile de ne pas sentir. J'imagine que c'est le cumule de tout.

— Je présume oui. Sourit Luc.

— Et pour ton défi ? Une idée ? Parce que moi je cherche encore.

— Une bataille à l'aveugle ? Proposa Uta.

— À l'aveugle ? Comment ça ? souffla Karel en tournant la tête vers Uta.

— Cela veut dire combattre les yeux bandés. Répondit Hakane. C'est une épreuve à l'école d'assassin.

— C'est un défi, effectivement. Souffla Karel tout en réfléchissant. Quel serait le nombre d'adversaire ?

— Comment cela se passe t-il chez vous ? Demanda Luc à Aiko.

— Cela dépend du niveau demandé et de l'arme choisi. Souffla Aiko. Mais en règle générale, ça se passe par vague. L'élève est placé dans une salle totalement noire puis on fait entrer les adversaires qui eux ont la vision nocturne.

— C'est pas très équilibré ça. souffla Shal.

— Si l'élève à le niveau suffisant, je vous assure que l'avantage est toujours en sa faveur. Et puis c'est une épreuve pour l'élève par pour les adversaires. Répondit-elle.

— Ça a l'air amusant. Sourit Luc. J'suis pour.

— C'est donc une épreuve qui fait appel à la technique et aux sens. Souffla Karel en observant Aiko.

— C'est ça. Tous les combats ne se passe pas dans un cadre identique ni toujours avantageux. Et un assassin dans pouvoir opérer quelque soit le lieu, ou la situation. Un vrai combattant ne se repose pas seulement sur sa vue.

— Je comprends l'idée... Ok. J'suis partant aussi. Souffla Karel.

— Faisons ça alors. Sourit Luc. On va attendre que ces dames finissent.

Luc observa Silvio, versant un verre avant d'aller le tendre à celui-ci.

— Vous semblez perturbé par quelque chose.

— Le manque de strip teaseuse surement. Ricana doucement Silvio en prenant le verre. Merci.

— C'est une esquive très grossière pour quelqu'un qui les manies bien mieux d'habitude. Répondit Luc sur un ton calme. Vous allez me proposer un café peut-être après ?

— J'ai l'habitude de foirer mes esquives avec ta sœur et le café, c'est mon fils voyons. Moi je t'aurais proposé un verre mais tu en as déjà un. Sourit Silvio. Mais pour répondre à ta question, je ne suis pas un homme que l'on perturbe.

Il but une gorgée de son verre tout en continuant de sourire à Luc puis s'alluma une cigarette.

— J'écoute, j'observe et analyse beaucoup et tu sembles être très fort à ce jeu aussi, tout comme ta sœur d'ailleurs. Alors dis-moi, qu'est ce qui t'amène à croire que je puisse être perturbé ?

— Votre regard et votre attitude.

— Je suis beaucoup de chose mais la première et la plus importante pour moi c'est être père, pas forcément le meilleur mais j'essaye de l'être au mieux. Souffla-t-il en tournant la tête vers l'arène, observant les filles jouer avant de ramener son regard sur Luc. J'ai une affection pour ta sœur, je l'aime même énormément et ce soir, la voir avec John dans l'arène... Disons que c'est ce regard de d'ami et de père que tu as pu voir. Il est impossible d'imaginer pour moi ce par quoi elle a pu passer, tout ce qu'elle et lui ont pu vivre et subir pour être ce qu'ils sont aujourd'hui.

Luc prit le temps de réfléchir, s'allumant une cigarette tout en observant l'arène.

— Le peu que j'en sais suffit à me rendre malade pour elle, et John... a un parcours qui montre toute sa détermination pour atteindre ses objectifs. Cela a beau être ma grande sœur, je sais qu'elle est profondément difficile à totalement comprendre... Elle comprend mieux que quiconque les cicatrices et les remords que peu entretenir John vu le nombre de ces choses qu'elle doit masquer derrière tout ses murs.

— Défier la mort, arriver à lui faire le plus grand doigt d'honneur que l'on puisse lui faire tout en restant debout, ce qu'elle a dû être, mais c'est aussi la femme la plus généreuse et sensible que je connaisse... Ta sœur est une femme exceptionnelle mais je n'ai pas besoin de te le dire. Moi j'ai tendance à ne pas chercher à la comprendre, je profite juste de la chance de la connaitre et de l'avoir comme amie et je ne parle pas de son statut, je parle de la personne qu'elle est. J'ai ma propre expérience et mes propres cicatrices mais ce que j'ai vu ce soir... Imaginer ce par quoi elle est passé pour être qui elle est... C'est une multitude des sentiments divers qui émergent en moi et ça doit être ça que tu as pu voir dans mon regard et mon attitude.

— Défier la mort... La mort est surtout sa pire ennemie et sa meilleure amie... Elle s'en fout de crever... Mais son instinct de survie prend toujours le dessus... Elle pourrait se faire planter qu'elle trouverait ça amusant... L'avantage d'avoir John qui fait le garde-fou avec elle.

— Oui. Pas sûr que John ou même Shiro apprécie qu'elle puisse se faire planter ou blesser de ce que j'ai pu voir. Et c'est une bonne chose qu'elle le prenne en compte et ça doit être un soulagement pour toi aussi.

— La dernière fois qu'elle s'est fait planter, elle en est morte. Quelques minutes bien sûr. Mais c'est arrivé. Et elle est resté quelques jours inconsciente après ça. Je ne sais pas l'ampleur de ce qu'elle a pus subir... Mais être blessée... C'est un détail dans sa tête. On ne compte plus le nombre de fois où elle a frôlé les limites parce qu'elle allait au-devant des batailles pour que les autres n'aient aucune blessure. C'est à cause de son comportement que lors de sa première mission en Afrique Peter a engagé Iblis et ses démons. Le pire des mercenaires pour la pire des chieuses... Le pari était risqué, mais Iblis lui a bien sauvé la vie de multiples fois. Mais à présent elle doit prendre en compte que c'est autant insupportable pour nous de la voir faire ça que pour elle de voir d'autre blessé. Elle ne le ferait pas si ce n'était pas pour John et Shiro.

— Par expérience, je sais qu'on ne peut se battre comme il faut si l'on craint d'être blessé mais si cela été un jeu... C'est effectivement plus rassurant pour tout le monde qu'elle ne le fasse plus. Souffla Silvio. Pourquoi avec John et Shiro mais pas avant ? Qu'est ce qui lui a fait le prendre en compte, tu le sais ?

— Ils ne connaissent qu'elle, n'ont jamais aimé qu'elle, ne l'ont jamais trahi, ni ne lui ont menti. Même sans avoir la certitude qu'ils pourraient la retrouver et avoir la place qu'ils ont maintenant... Ils lui ont été d'une fidélité sans faille. Elle ne peut que prendre en compte leur demande. Répondit Luc en haussant les épaules.

— Ce n'est effectivement pas chose très courante dans notre monde... C'est même rare. Je comprends mieux. Souffla Silvio avant de finir son verre. Et toi dis-moi. J'imagine que tu as les mêmes exigences.

Luc tourna le regard vers Silvio, haussant les sourcils aussi vite.

— Tu... Viens vraiment de tenter ça ? Lâcha Luc interloqué. Je sais de qui tient Karel maintenant.

— De qui voulais-tu qu'il tienne ? ricana Silvio.

— Bien tenté, mais je ne répondrais pas. Sourit Luc.

— Je ne m'attendais pas à ce que tu y répondes. Sourit Silvio.

— Ça valait le coup d'essayer. Ricana Luc.

— Comment avoir des réponses si on essaye pas ? ricana Silvio. Mais ça me permet quand même d'avoir mon avis. Ne pas répondre à une question ne veut pas dire ne pas en donner. C'est un jeu que tu maitrises j'en suis sûr.

— Le contraire serait dommage après tout. Sourit Luc.

— Et ça retirerai tout plaisir. Je suis d'accord. sourit Silvio en hochant la tête. Mais plaisanterie mise à part, ça me fait plaisir de voir quelqu'un réussir à faire craquer la carapace de mon fils tout en sachant l'apprécier tel qu'il est. Je tenais à te le dire.

Luc se contenta de hocher la tête, observant Karel en coin avant de reposer son regard sur l'arène.

— J'aime beaucoup qui il est oui.

— C'est agréable à entendre. Sourit Silvio avant de ricaner en voyant les trois ressortir de l'arène en se tapant dans les mains. Sacré trio.

Luc ricana en les regardant, observant ensuite l'arène avant de se diriger vers Karel.

— Toujours partant pour le défi ?

— Quel défi ? Intervint Naëlle en arrivant.

— On voulait faire l'épreuve des yeux bandés en défi entre Karel et moi. Expliqua Luc.

— Tu es sûr de vouloir essayer Karel ? Demanda sérieusement Naëlle.

— L'expérience a l'air intéressante si je retire l'envie de relever un défi. Souffla Karel. On m'a conseillé de faire appel à mes sens. C'est l'occasion aussi de les tester.

Naëlle l'observa avant de regarder Luc avec tout autant de sérieux, puis elle se dirigea vers l'arène, attrapant au passage le bandeau. Elle se plaça ensuite au centre de l'arène, et plaça le bandeau sur ses yeux alors que la lumière de l'arène se baissait, les hommes de Luc venant donner des lunettes infra-rouges.

— Il semble qu'elle préfère montrer plutôt que donner son avis. Souffla Hakane.

— D'accord. souffla Karel avant d'enfiler les lunettes.

Naëlle prit le temps de se concentrer tout en jouant avec les lames qu'elle avait entre les mains, écoutant avec attention les mouvements se faisant autour d'elle pour déterminer le nombre d'adversaire qu'elle avait avant de faire le moindre geste. Elle laissa son instinct parler dès qu'elle entendit les premiers mouvements vers elle, effectuant l'exercice en évitant tout geste inutile.

— Sa manière de se déplacer est vraiment radicalement différente. Souffla Nino. C'est impressionnant.

— Chaque mouvement de trop peut empêcher de détecter ceux des adversaires. Expliqua Aiko.

— On a l'impression qu'elle les voit. Souffla Shal.

— Il y a bien des façons de voir. Souffla John sans quitter Naëlle des yeux. Et ce n'est pas un exercice que l'on tente pour... tester. Cela demande des connaissances et de l'apprentissage. Tout le monde ne réussit pas cette épreuve.

— Et si tu te fais blesser... Tu sais qu'elle ne va pas très bien réagir. Souffla Jo.

— Se faire blesser, c'est dans le meilleur des cas et ça arrive très rarement à l'école. Compléta Aiko.

— Oh. Elle peut très mal le prendre en effet. Souffla Luc en se grattant la nuque.

— Ça me rappelle une discussion ça.... ricana doucement Silvio l'air de rien.

Luc tourna la tête vers Silvio, hésitant avant de finalement le pointer du doigt.

— Vas te faire foutre.

— C'est pas dans mes projets mais je te promet d'y penser. Ricana Silvio.

— Si tu souhaites tester l'exercice de la salle noire, je pense qu'il serait plus viable de lui demander de te l'enseigner. Souffla John à Luc.

— Je n'avais pas pensé aux risques je le reconnais. Soupira Luc. Désolé.

— Je ne voyais pas ça comme ça non plus. souffla Karel. Mais ça reste un exercice vraiment intéressant.

— On peut la tenter avec des démons pour vous. Proposa Pavel.

— C'est la même chose qué cé qué Carla avait fait en Sicile avec Fabio ? demanda Elena.

— C'est ça oui. Souffla John. Les démons, c'est une bonne idée Pavel.

Naëlle revint tranquillement de l'arène alors que les lumières revenaient, croisant le regard de Luc qui recula aussi vite.

— Je sais je sais. Désolé. On le fait pas de cette façon. On va le faire avec les démons. Excuse moi. Lâcha Luc aussi vite.

— Vous voulez faire cette épreuve comme un jeu ? Ok vous allez faire cette épreuve. Pas de démon nan. Vous allez la faire contre moi. Gronda Naëlle.

Karel haussa les sourcils aussi vite en regardant Naëlle avant d'observer les réactions de Luc puis ramena son regard sur Naëlle.

— Je suis aussi désolé, madame Napoli. On trouvera un autre jeu pour notre défi. Tenta-t-il.

Elle tourna le regard vers lui, haussant un sourcil alors que son regard était glacial.

— Ce n'était pas une question ni une proposition. C'était un fait.

— Oh... Je... J'avais pas compris... Excusez-moi. souffla-t-il en se massant la nuque.

— Allez dans l'arène. Tous les deux. Ordonna Naëlle.

Karel reposa les lunettes infra rouge sur une chaise puis prit la direction de l'arène avec Luc. Elle les laissa prendre place dans l'arène, avant de saisir une paire de lunette infra-rouge, laissant les lumières s'éteindre de nouveaux. Luc se tendit de plus belle, restant contre Karel tout en écoutant attentivement autour de lui.

— Il va encore finir avec de sacrés bleus. Soupira Jo.

— Ils vont non ? Demanda Nino.

— Karel risque pas grand-chose avec Luc à ses côtés. Répondit Jo. Luc va tout faire pour se prendre les coups pour deux. Ce qui est pas une mince affaire dans ces conditions...

Karel ferma les yeux tout en commençant à sentir les différentes odeurs de l'arène, distinguant en priorité celle de Luc.

— L'odeur du sang couvre la plupart des odeurs de l'arène. Souffla Karel en se mettant en position tout en restant contre Luc. Tu arrives à sentir d'autres choses ?

— L'envie de tuer de ma sœur ouais. Marmonna doucement Luc.

— Moi qui comptais sur l'autre odeur pour la repérer. Fais chier. Chuchota Karel.

Il ne fallut que deux secondes à Luc pour se positionner devant Karel, avant qu'il ne serre les dents alors qu'il parait une attaque de sa sœur, contre-attaquant aussi vite. Il surveilla avec attention autour de lui, clairement aux aguets face au danger que représentait sa sœur quand elle voulait donner une leçon. Karel se tendit à son tour, bougeant alors sa tête lentement de droite à gauche tout en cherchant à détecter la nouvelle odeur.

— Il a l'avantage d'avoir l'entrainement pour détecter ce genre d'attaque. Souffla Jo. Mais il va en chier.

— Surtout s'il passe son temps à protéger Karel. Karel n'est pas un débutant pourtant. Soupira Nino.

— Il ne va pas aimer. Souffla Silvio alors que Karel commençait à tourner lentement autour de Luc tout en maintenant un contact pour ne pas le perdre.

— C'est fort probable vu son caractère oui. Ricana Hakane. Les deux sont protecteurs..

Silvio hocha la tête en ricanant doucement tout en gardant son regard sur l'arène alors que John observait la scène avec attention. Naëlle continua d'attaquer les deux, Luc essayant au maximum de prendre les coups pour Karel tout en contre-attaquant avec lui, y passant un bon moment avant qu'elle ne quitte l'arène. Luc sortit de l'arène avec Karel, s'appuyant contre le mur pour reprendre sa respiration en évitant de faire le tour de ses blessures alors que Karel le faisait pour lui en fronçant les sourcils.

— Ça va t'en fais pas. Ricana doucement Luc. Et toi comment tu vas ?

— Comme quelqu'un qu'on a prit pour une femme en détresse alors que certains coups lui étaient destinés. Grogna Karel en sicilien tout en continuant de faire le tour des blessures de Luc avant de relever les yeux sur lui.

— Je vais bien t'en fais pas. Tu ne m'as pas répondu si tu avais des coups.

— Comparé à toi ? Autant dire non. souffla Karel tout en masquant sa douleur en gardant une respiration lente.

— Bien sûr oui. Ricana Luc. On regardera ça plus tard Monsieur je n'ai rien.

Karel soupira en s'adossant contre le mur avant de chercher son paquet de cigarette dans sa poche de pantalon, le tendant à Luc après l'avoir trouvé.

— J'ai raison, tu as sûrement pris de sales coups même si tu te contrôle. Souffla Luc en prenant la cigarette.

— Personne n'est mort d'une côte fêlée et de quelques bleus. Souffla Karel en prenant à son tour une cigarette avant de l'allumer. Pourquoi tu as pris pour moi ?

— Parce que je suis plus habitué aux raclées de ma sœur que toi. Ricana Luc.

— Elle m'a déjà envoyé à l'hôpital et j'avais vraiment pris cher ce jour-là. J'étais en droit de recevoir ma raclée au même titre que toi. Nous étions deux à vouloir faire ce défi et j'ai toujours pour habitude d'assumer si je fais ou dit une connerie. Tu aurais dû penser à te protéger plus, chose que j'ai été incapable de faire.

— J'ai limité les dégâts sur toi, c'est déjà pas si mal. Sourit en coin Luc.

— Tu sais que je me fais vraiment violence pour ne pas en prendre plein mon égo ? Ça aurait été pas si mal si tu avais pu limiter les dégâts sur toi, tu es pratiquement couvert de bleu et ce n'est qu'un premier constat visuel. Souffla Karel en tentant de résister au sourire de Luc.

— Je n'ai rien de cassé, c'est que ça va. Ricana Luc avant de se pencher vers Karel. Je suis plus habitué à affronter la colère de ma patronne que toi, et vu que tu l'as déjà affronté, tu sais qu'elle ne plaisante pas. Et encore, elle a été gentille cette fois comme il y a des témoins et que tu n'es pas du clan.

— Et sachant ça, tu as quand même joué les preux chevalier. Souffla Karel en levant un sourcil tout en se penchant à son tour vers Luc.

— Je n'avais aucune garanti qu'elle serait gentille. Ce n'est pas dans sa nature pour ce genre de chose.

— Tout comme ce n'est pas dans la mienne de laisser quelqu'un prendre des coups à ma place monsieur le PDG. Surtout quand je ne supporte pas de savoir blessé une personne que j... souffla Karel en gardant ses yeux dans ceux de Luc. Qui est importante pour moi.

— Ça n'empêche pas que je recommencerais tout de même si cela se reproduisait.

— Je fais vraiment beaucoup d'effort pour tenter d'être en colère. Tu me facilite pas les choses Luc Gomora. Souffla Karel en saisissant Luc par la nuque avant de l'embrasser.

De son côté, Naëlle soupira en s'allumant une cigarette, se posant contre John en regardant l'heure.

— Et si nous rentrions pour avoir quelques heures avant la longue journée qui nous attends demain ? Sourit Naëlle.

— Je compte bien profiter de chaque minute dans ce cas. Sourit John en venant poser ses lèvres dans le cou de Naëlle tout en l'enlaçant.

— Surtout que les enfants sont sauvagement gardés par leur grands-parents. Ricana Naëlle.

— Il n'a pas l'air si remonté que ça finalement. Ricana Hakane en observant Karel.

— Tu veux bien me laisser le temps d'halluciner et d'emmagasiner l'info ? ricana Silvio en se grattant la tête.

— Eh bien... Il peut l'engueuler et lui en vouloir autant qu'il veut à Luc... Il sait sûrement très bien que Luc ne changera pas d'un poil sa façon d'être dans ces cas-là. Luc ne sous-estime pas la force de Karel, mais ça n'empêchera pas Luc de faire barrière pour le protéger dans ce genre de situation. C'est... comment dire ça... son côté être plus dans les actes que dans les paroles ? ricana doucement Hakane.

— Je vois. Ricana Silvio. Ça lui ressemble assez, effectivement.

— Cela reste étonnant que Karel ai fait le pas pour avancer dans cette relation, même si Luc a sûrement fait les autres pas avant.

— Je suis le premier surpris. Il ne l'avait jamais fait auparavant. Souffla Silvio en observant son fils.

— Il ne semble pas être le genre de personne à se lier facilement d'amitié en même temps. Ricana Hakane.

— Oh non. Clairement pas. ricana Silvio. Et depuis toujours. Mais ce n'est, à priori, plus d'actu.

— Comment ça se fait ? Je veux dire, il y a une raison à cela ?

— Karel a toujours eu du mal à se lier. De mémoire... c'est au collège que je m'en suis aperçu. Un mensonge, une trahison... ou une confiance accordée qu'on aurait trahie... J'en sais rien. Il n'en a jamais parlé. Mais il y a surement aussi un peu de son... d'une personne qui lui a enseigné depuis petit de ne faire confiance à personne.

— Luc l'apprendra sûrement un jour. Souffla Hakane en haussant les épaules. Après on ne peut pas nier que faire confiance dans ce monde est dangereux.

— Je suis d'accord avec le principe mais cela doit être dans une mesure raisonnable et justifiée. On peut accorder sa confiance, le tout est de bien choisir à qui. Mais bon, Karel à l'air d'avoir accordé bien plus que sa confiance à Luc, j'imagine que ça débloquera pas mal de chose.

— Ouais.. C'est sûr qu'il lui a accordé plus que sa confiance ouais. Ricana Hakane.

— Je ne rentrerai pas dans les détails concernant les plus hein. Ricana Silvio.

— Plus prudent oui. Ricana Hakane.

Luc relâcha doucement Karel puis posa sa tête à côté de la sienne.

— Je crois qu'il est l'heure de rentrer. J'ai besoin d'une douche... Tu restes dormir ?

— J'en serais très heureux oui. Sourit Karel.

— Vous continuerez de vous papouiller après vous être fait examiner. Ricana le Doc en arrivant. Et non, vous n'y échapperez pas.

— Quelques bandages et du repos devrait me suffire. Souffla Karel en se redressant. Mais c'est sympa de le proposer.

— Vas te faire examiner avec Luc, Karel. S'il te plait. Sourit Naëlle en arrivant. Sinon, je peux t'y amener de force. Cela m'amuserait beaucoup aussi.

Karel tourna la tête vers Luc avant de ramener son regard sur Naëlle puis soupira doucement en hochant la tête.

— Ok, juste un petit examen alors.

— Dommage. Sourit Naëlle.

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