Chapitre 10. Réunion
Après une longue nuit passée sous les hurlements de nos deux nouveaux jouets, nous avions fini par remonter à notre appartement et après avoir pris notre douche, on avait rejoint tout le monde pour le petit déjeuner. Forcément, on avait récupéré au passage un Hakan qui était ravis de son câlin de réveil, et une Iris qui ne lâchait plus John du coup, les jumeaux nous suivant. Je caressais le dos d'Hakan qui s'était rendormis dans mon cou, Iris elle, en profitant pour rester sur John.
— Angie. J'ai contacté le Monastère. Ils ont accepté à conditions que tu finisses ta formation cette fois. Aucun départ en court, quel que soit les raisons.
— Oh super. Merci John. Oui, je la terminerai.
— Tu décolles lundi à 5h pour Zhengzhou.
— C'est noté. Sourit Angélina.
— J'aimerais que toi et Carla soyez présente pour la réunion que nous allons faire. Certains sujets vous concernent.
Il se pencha ensuite vers moi pour m'embrasser dans le cou, regardant ensuite tendrement Hakan qui avait de toute évidence profité de mes bras pour se rendormir contre moi.
— Pour les récompenses de Baker, je vois ça avec Hakane où tu veux t'en occuper. Murmura-t-il.
— Je vais lui organiser ça, mais tu vas devoir me dire les termes de sa récompense. On verra ça après. Murmurais-je
— Oui. Je te dirais ça. sourit John avant d'inspirer en se redressant.
Je ricanais doucement en le regardant en coin, reposant mon regard devant moi avant de soupirer.
— La première réunion concerne les carnets et les planques c'est ça ?
— Oui. Prendre connaissance de ce qui a été découvert et organiser les nettoyages. Souffla John. Carlos et Elena ne devraient pas tarder pour y participer aussi.
Je hochais la tête en caressant le dos de Hakan, m'allumant une cigarette en réfléchissant.
— Vous ne pourrez pas aller sur le terrain. Commença Luc.
Je posais mon regard sur lui, haussant un sourcil.
— Carla, John, toi ou moi, nous ne pouvons pas participer à ce genre de choses à l'heure actuelle. Même si d'un côté ou de l'autre ce n'est pas pour les mêmes raisons. Pour John et Carla, c'est en lien avec l'annonce sur les parents Napoli, pour nous deux c'est en lien avec un événement que nous organisons en août. Cela veut dire que les journalistes et les fouilles merdes sont de sortis, donc ce sera de la distance pour nous quatre.
— On peut rien y faire ? Tu déconne là ! Râlais-je
— Tout ce qu'on peut faire c'est les tenir à distances d'ici et de nos sociétés. Mais la presse à quasi tout pouvoir dans ce pays tu le sais Naé. Nos avocats sont dessus et nos informaticiens aussi.
— Et si on ne s'occupe que de Los Angeles ? Naëlle peut apprendre à Carla pour changer d'apparence. Proposa John.
— Oh trop la classe ! Oui ! sourit Carla.
— Vu le nombre de territoire à fouiller, il va nous falloir aussi les talents frapadingues geek de la patronne pour qu'on soit efficace partout. Intervint Peter. Pour Carla, juste un mot : grossesse. Pour toi... Diego compte y participer, donc tu peux le faire avec. Faudra juste voir avec Hakane pour te grimer.
John tourna la tête vers sa sœur en attendant ses gémissements plaintifs puis revint sur Peter.
— Temps que je fini pas en écolier, ça me va.
— Ça ferait strip-teaseur sur toi et je veux éviter que ta femme brûle le pays hein. Répondit Peter en haussant les sourcils.
— Strip.. ? Hein ? Je faisais strip-teaseur ? s'inquiéta John en tournant la tête vers moi.
— C'est juste au Japon que ça sonne pas... Pareil... Répondis-je en me grattant la nuque.
— Oh... Ok. souffla John. Euh... Bon. On voit tout ça à la réunion.
— Bonjour. Sourit Elena en arrivant avec Carlos.
— Bonjour tout le monde. Souffla Carlos.
— Bonjour vous deux. Souriais-je en me levant.
J'allais embrasser les deux, penchant la tête en regardant Carlos.
— T'as l'air fatigué. Constatais-je
— Oh c'est rien. Vous inquiétez pas. sourit Carlos en se grattant la nuque. J'ai dû m'occuper du nouvel arrivage de notre camp et renvoyer en formation ceux qui avaient besoin de se perfectionner. Je dormirai plus tard. Ricana-t-il
— J'ai un truc qui te devrait te faire plaisir. Attends.
Je réveillais Hakan, l'embrassant avant de le donner à Carla qui ne bouda étrangement plus, embarquant Carlos vers le sous-sol et plus précisément le bureau d'Ali. Je cherchais la vidéo de notre session avec Vincent, la mettant en route.
— On a commencé à jouer un peu, mais le plus marrant... c'est là. Expliquais-je en mettant au début où John amenait Baker. Laissant à partir du moment où Baker commença à jouer avec.
— Oh merde. Ricana Carlos. Il a l'air motivé.... Ah oui... Oh ça doit faire mal ça.
Il continua de regarder la vidéo, posant finalement sa main devant sa bouche avant d'éclater de rire.
— Outch la cicatrisation et ... Oh merde. Rip... Dépucelage en règle. Ria-t-il de plus belle.
— C'est un jouet à John, alors à chaque fois qu'il arrivait à impressionner John, il avait un cadeau. Je sais pas encore ce que c'est, mais il était clairement motivé en effet...
— Drôlement motivé même. Ria Carlos. J'ai hâte de voir ce que votre mari lui réserve.
— Aucune idée. Il est bien plus patient que moi concernant ses jouets. Allez, retournons prendre un café.
— Je vous suis. Ricana Carlos. Vous me feriez une petite copie ?
— Pas de souci, faut juste que je travaille sur la bande son pour t'éviter.. Bref.
— Ok. ricana Carlos en me suivant.
On rejoignit tout le monde dans la salle à manger et je repris place à côté de John après l'avoir embrassé, remerciant Salomon pour le café. Une vingtaine de minute plus tard, on monta tous à la salle de réunion, prenant place pour laisser Elena et Carlos faire le point.
— Pour ceux qui aurait manqué l'intervention dé Carlos. Les cinq ... Et bien ne sont plou qué quatre et oun nouvelle famille séra nommée bientôt. Nous avons pou lister toutes les planques dé votre invité grâce à monsieur Tosetti et toutes les coordonnées vous ont été envoyées cé matin. Commença Elena.
— Nous avons donc cinq endroits à nettoyer. Continua Carlos. New York, Los Angeles, Chicago, Las Vegas, une partie de la Floride et bien sur la Sicile. Nous mettons pour chaque endroit un de nos hommes à dispo. Nous ne cherchons pas à faire de la récup. Le nettoyage sera donc total et à la créativité de chacun. Elena et moi-même participeront aussi. Vous aurez donc Karel, Shal et deux nouveaux que vous ne connaissez pas encore, Tony et Dorian. Ils sont de mon cru et suivront sans souci.
Je notais tout en réfléchissant, tapant du stylo en regardant les noms de villes.
— Commençons par le plus évident. New York, Nino accompagné par ses hommes. Jarod, avec des faucons pour la Floride. Santana, faucons, pour la Sicile. Diego, avec John, et des hommes à vous pour Las Vegas. L.A sera effectué par Aaron et ses hommes, ce sera rapide à faire alors vous rejoindrez l'équipe de Sicile pour aller aider à nettoyer l'île. Chicago, je n'en voit que deux qui y ont tous les pass... Angelo et Oliver. Cela vous convient-ils Elena et Carlos ?
— Ça me parait très bien.
— Oui. Jé souis d'accord. sourit Elena. Faisons commé ça.
— Si je regarde par importance d'ancienneté, New York sera en présence d'Elena. L.A avec Carlos, Sicile avec Karel, ça permettra de faire la Sicile avec deux commandants importants de la Cosa. Chicago, mettons Shal, son caractère s'adaptera à merveille avec les deux ours sur pattes. Les deux autres iront avec l'équipe Las Vegas et la Floride.
Elena acquiesça de la tête pendant que Carlos prenait des notes, relevant ensuite sa tête en la hochant.
— C'est ok pour moi. Sourit-il.
— Très bien. Qu'a donné l'analyse des carnets du coup ?
— Et bien... souffla Carlos en se grattant le crâne. Pas mal de chose... Certaines évidentes et d'autres... plus... Disons plus urgente à gérer.
— Il n'y a pas dé grandes sourprises mainténant qué nous connaissons lé personnage mais oui. Commence par lé plous ourgent.
— Et bien par ordre de priorité, je dirais les contrats. A ce jour aucun n'est lancé mais nous avons pu noter qu'ils avaient déjà été accepté. Cela veut simplement dire qu'ils attendent l'ordre de lancement. Les personnes ciblées sont encore à vérifier car tout à été noté par une lettre voir parfois deux. L'important est d'attraper ceux qui ont les contrats en mains. Il y a ensuite un... Herrero à Angley Corp associé au code « Projet Dragon ». Pour les carnets plus anciens, nous avons trouvé d'anciens projets qu'il a dû avorter.
— Au final son projet depuis le début et j'insiste sur le début, ça a toujours été de... de vous avoir madame Napoli. En revanche, ce qu'on a appris avec certains anciens carnets c'est la vraie raison de son énervement concernant le... mariage arrangé de monsieur Napoli. souffla Carlos en se retenant de rire. Il avait prévu... quelqu'un d'autre... Une autre alliance. Ricana Carlos. Cet abruti voulait que... Monsieur Napoli épouse... éclata de rire Carlos. Pardon... Il voulait... avec Elena.
— Lé clan dou Dragon et la Cosa. Souffla Elena. Dé grand projets, oui.
Je m'allumais un mélange en me pinçant l'arête du nez, prenant de profonde inspiration et surtout de grandes bouffées de mon mélange.
— Peter. Grondais-je
— On est dessus... Pour les contrats... On a déjà réveillé tous nos contacts pour faire le ménage.
— Les noms ! Hurlais-je.
— Je... Bordel...
Je levais la tête pour le regarder, plissant les yeux et il souffla en baissant la tête.
— Carlos McKinnon, Elena Castello, Hakane Leon, John Napoli, Aaron Powell, Nicolino Lorbis, Peter Pestulin et Angelo DiCielo.
— Pardon ?
John se lança aussi vite dans des exercices de respiration, tentant de résister à l'envie de descendre au sous-sol et Carla frappa du poing sur la table en se levant.
— On les bute tous ! Hurla-t-elle. Et on brûle leur mère, leur père, toute leur famille de merde, d'enfoiré !
J'attrapais mon téléphone qui sonnait, haussant un sourcil avant de décrocher.
— Tohime. Répondis-je en japonais.
— Bonjour Tõhime. Nous venons d'arriver à l'aéroport. Peux-tu nous donner une adresse où vous rejoindre.
— Nous... Oh bordel. J'envoie du monde.
Je tournais la tête vers John, me frottant nerveusement le crâne.
— Shiro, vas chercher tes parents. Ils viennent d'arriver. Santana et Jarod, vous l'accompagnez avec des voitures.
Le Démon se leva aussi vite et hocha la tête avant de la tourner vers Santana et Jarod qui le rejoignit immédiatement.
— On fait vite. Souffla-t-il en attrapant mon menton tout en plongeant son regard dans le mien. Respire mon Dragon.
Je hochais la tête, l'embrassant avant de reprendre le téléphone.
— Shiro se met en route avec des hommes. Ils seront là dans 20 minutes.
— On va attendre à l'intérieur. Merci. Souffla Soke avant de raccrocher.
Shiro se mit en route avec Santana et Jarod et la réunion continua, alors que je me massais les tempes, récapitulant tout ça dans ma tête.
— Restez sur le nettoyage des hommes et des planques. Je m'occupe du nettoyage de ceux qui ont pris les contrats.
— Naëlle. Pas toute seule. Souffla Carla. Prépare le terrain si tu veux pas un samurai ou un Démon au cul.
— Je ne serais pas toute seule non. Mais il y a des jeux auxquels il ne faut pas jouer quand on ne veut pas connaître ma colère.
— Il n'a fait que ça. C'est un jeu de plus sur sa liste de projet de merde. Souffla Carlos.
Je posais mon regard sur Carlos avant de me lever, sortant de la salle de réunion tout en ôtant mon chemisier, le filant en passant à Salomon sans m'arrêter alors que je descendais, continuant ma marche tout en fumant, me dirigeant vers le sous-sol.
— Attache moi Amaro dans ma salle. Tout de suite ! Ordonnais-je à un garde.
Je me stoppais devant la cellule de la connasse, entrant afin de la détacher des murs, l'attrapant par les cheveux avant de la trainer hors de la cellule, rejoignant le garde qui attachait Amaro dans ma salle.
— Dégage et laisse ouvert.
Je l'observais ressortir aussi vite et je posais mon regard sur Amaro avec un visage neutre, hésitant à le provoquer avant de l'ignorer, reposant mon regard sur la trainée que je tenais.
— Toi d'abord. Je vais t'apprendre ce que c'est la terreur. Murmurais-je à son oreille.
Je laissais la place à l'animal, ne laissant qu'une consigne pour les deux : ne pas les tuer et penser à les ramener quand j'aurais fini.
À peine la place fut-elle prise par l'animal qu'elle se mise aussi vite au travail, prenant soin à ne pas la tuer sans retenir sa force pour autant, laissant la terreur s'installer dans sa proie avant de l'attacher au hasard de la salle, s'approchant ensuite de son autre proie pour s'en occuper, bien décidée à encore moins l'épargner et à bien lui faire comprendre qu'il n'était rien. Elle le détacha, lançant sa leçon aussi vite, alliant le maximum de sa rapidité avec la force de ses coups, n'épargnant absolument rien pour se défouler. Quand elle eut terminé, les deux inconscients, elle tenu parole, attrapant les deux pour les trainer hors de la salle, jetant le premier dans sa salle avant de refermer, allant attacher l'autre.
Elle remonta tranquillement du sous-sol, croisant le regard de Shiro, s'approchant de lui avant que je ne la stoppe de force, reprenant la place aussi vite.
— Pas tué. Soufflais-je. Bien abimé par contre.
— Tu verras ça avec John. Ricana doucement Shiro. Ça t'a fait du bien ?
— Ça suffira pour l'instant. Ça a au moins calmé l'animal.
— Dommage. J'adore quand l'animal n'est pas calme. Sourit-il avant de lever la tête.
— Bonjour Tõhime. Sourit Ayako en s'inclinant.
— Le Dragon vient de jouer. Sourit Soke en s'inclinant.
— Bonjour. Soufflais-je en m'inclinant. Pardon pour ma tenue. Montons, ils doivent encore être en réunion.
Ils hochèrent la tête puis me suivirent alors que Shiro m'observait avec attention, détaillant son état en laissant un sourire en coin se dessiner sur ses lèvres.
— Laisse la place à John au lieu de me mater.
— Mais... souffla Shiro en se redressant avant de soupirer en laissant tomber sa tête.
Ayako se pinça les lèvres en voyant l'attitude de Shiro puis observa John prendre place alors qu'il continuait de me suivre.
— Nous nous occupons du nettoyage de ceux qui ont pris les contrats. Informais-je John en me stoppant devant la salle de réunion pour le regarder.
— Nous ?
— À moins que ça ne t'intéresse pas.
— Non, non. sourit John. Nous, c'est parfait.
Je hochais la tête, me massant la nuque alors que je sentais mon corps toujours aussi tendu d'énervement, ouvrant finalement la porte. J'installais le couple Kanazawa, me rallumant un mélange.
— Pardon, donc d'autre nouvelles de ce genre ou on est bien là ? Demandais-je en me rasseyant.
— Rien d'autres pour nous. Répondit Carlos.
— Tu sais qui as été informé par ces contrats et qui les a acceptés ?
— Euh oui. Attendez. Répondit Carlos en regardant ses notes. Ah voilà...
Il releva la tête vers moi en me tendant son carnet.
— Nous avons suivis les contrats jusqu'à trois centrales de mercenaires et les trois autres noms qui sont entourés sont des indépendants.
Je pris son carnet, relevant les noms avant de lui rendre.
— Merci. J'éradique tout ça. Ali, il faut des soins je crois pour les deux du sous-sol. Pas urgent, elle a fait gaffe à ce qu'ils crèvent pas. J'espère que les familles associés à ces noms sont sous protection déjà. Terminais-je en posant mon regard sur Peter.
— Oui. La sécurité a été renforcé sur les familles en question, même si c'est pas facile apparemment avec la mère de Nino.
— Pourquoi ça ?
— Elle est pas très.. Elle lance bien le chausson pour dégager nos hommes.
— Je vais faire comme si je n'avais rien entendu d'accord ?
— Ouais. Souffla Peter en se grattant la nuque.
Elena ricana en plaçant sa main devant sa bouche alors que Carlos levait un sourcil en alternant son regard entre Peter et moi puis rangea son carnet dans sa veste.
— Comment faire fuir un dragon ? Bah à coup de chausson tiens ! Marmonnais-je. Je vais aller les buter aussi tiens ! Ridicule. Je vais leurs foutre des chaussons dans le cul moi tu vas voir.
— C'est une technique qu'on enseigne pas mais ça à l'air efficace. Ricana Soke.
— On devrait demander à Ayako d'enseigner alors. Elle vise à merveille tes fesses non ? Répondis-je en levant la tête vers lui.
— Mes fesses sont des cibles de longue date. Ricana Soke. Et je préfère que ça reste de ce côté de ma personne.
— Oh ça vient de là. Lâcha Ritchi. Prochaine fois je t'enverrai au démon rouge du coup Shiro.
John tourna la tête vers Ritchi en levant un sourcil puis croisa les bras en s'adossant à son siège.
— Si on peut éviter une prochaine fois c'est bien aussi. Souffla-t-il.
— C'est toi qui les récoltes, pas moi. Ricana Ritchi.
— Ouais. Ça et d'autres conneries de monsieur. grogna John. Il a aucun respect pour mes fesses lui.
J'alternais mon regard entre les deux, haussant un sourcil alors que j'étais clairement perplexe.
— C'est vraiment le moment ?
— Hey ! C'est toi qui a commencé avec les fesses de Soke. Bouda John.
— A-t-on d'autre choses à voir ?
— Oui. Répondit John en décroisant ses bras tout en se redressant. J'aimerais que nous abordions le cas des nouveaux jouets.
Je laissais les chefs sortir, raccompagnant Elena et Carlos avant de revenir dans la salle de réunion, m'allumant un mélange en me massant la tempe.
— Bien. Je voulais faire le point concernant leur séjour ici et voir qui souhaitait s'en occuper ou pas. commença John.
— Et bien, moi je pars finir ma formation donc je te laisse t'occuper de ça. souffla Angélina. Au pire on a reparlera à mon retour s'ils sont toujours là.
— Très bien. Carla ?
— Moi je veux bien pouvoir jouer un peu avec le jouet 2. Elle m'a donné envie de jouer au procès.
— Ok. On va organiser ça alors. Souffla John en hochant la tête. Izanami ?
— Je passe mon tour.
— Tu... s'étonna John. Ok. Comme tu veux. Dans ce cas c'est tout pour moi.
— Il ne s'est pas contenté de programmer toute ces vies pour Sofia, en plus il voulait le faire sur moi ! Il a mis des contrats ! Tu as conscience d'à quel point je prends vraiment sur moi là. Alors non, je ne veux plus m'approcher de ce sale rat et de l'autre trainée à la chatte cramée !
— Je n'ai aucun problème avec ça. souffla John. Je pensais juste que tu souhaitais jouer un peu avec vu hier et... Aujourd'hui. Je voulais juste voir pour m'organiser.
Je me frottais le visage, prenant de profonde inspiration.
— Je te le laisse. Tu peux toujours voir avec Ali pour qu'il t'aide à t'occuper de lui et de l'autre.
— Je n'ai pas besoin d'aide. Juste voir qui souhaite jouer avec. Souffla John. C'est chose faites.
— ok.
— Bon. Nous verrons pour Baker plus tard. Souffla John en se levant. Je vais vous laisser.
— Soke, Ayako, je vais vous conduire à votre appartement. Je vais aller chercher les informations pour la chasse.
— Oui. Merci. Sourirent Ayako et Soke en se levant.
Je conduisis les deux à l'un des appartements de libre, les laissant se reposer du vol et du décalage horaire alors que je rejoignais mon bureau, me mettant au travail aussi vite pour occuper mon esprit. Je fus finalement stoppée dans mes recherches par Peter qui vint m'attraper les poignets en secouant la tête, soupirant doucement.
— Arrêtes. Je vais le faire.
Je reposais mon regard sur l'écran puis sur lui, ouvrant la bouche avant de la refermer. Je finis par me lever, sortant du bureau pour trouver John et je m'installais sur lui, enfouissant mon visage dans son cou en m'accrochant. Il me serra contre lui en enroulant ses bras puis reposa doucement sa tête contre la mienne.
— Je veux plus m'approcher de lui. Il est aussi fou que Marc. Murmurais-je finalement.
— Il n'est plus un danger maintenant, mais je ne veux pas qu'il te mette dans cet état. Souffla doucement John. C'est pour ça que j'ai décidé de les dégager tous les deux de la demeure. Tu n'auras plus à le voir ni savoir qu'il est chez nous. C'est mieux comme ça.
Je hochais la tête, serrant ma prise sur lui.
— Pardon de m'être énervé sur toi... Je m'attendais pas à toute ces informations.
— Je sais que tu n'en avais pas après moi. Souffla doucement John en glissant sa main dans ses cheveux. C'est juste compliqué de gérer ma colère en plus de ressentir la tienne. Et je t'avoue que j'en suis au point de ne plus être surprit après tout ce qu'il a déjà fait. Je les ferais partir ce soir. Il faut juste que je me décide où les mettre.
— D'accord. Tu m'as pas dit pour Baker.
— Oh. Pour lui c'est trois semaines de gagnés. Repas chauds tous les soirs, aucun jeu ni torture et troisième cadeau, des femmes pour qu'il puisse se détendre. Il l'a bien mérité.
— Je le laisse au sous-sol ou je le déplace ?
— Un p'tit nid douillé pendant les trois semaines serait pas mal. Sous surveillance bien sûr mais je suis le gentil monsieur Napoli. Alors à voir si on a ça.
— On a ça oui. Une suite à la ruche avec des gardes et de quoi l'occuper sur les trois semaines.
— Il va être content Drew-Drew. Ricana doucement John. Excellent. Je te laisse voir pour l'installer. Il sera content de te voir.
— C'est les prostituées qu'il sera content de voir surtout.
— Oui, c'est certain. Ricana John. Surtout depuis que tu lui as demandé s'il avait toujours autant de doigté. Il est impatient de vérifier.
— Bordel. C'était une vanne à cause de son tic de jouer avec sa chevalière quand il réfléchissait. Mais je vais le laisser vérifier ça. Même s'il va sûrement pas vérifier que ça.
— D'où sa grande motivation à me faire plaisir. Ricana John. Bien décidé à tout vérifier, oui.
— Tu m'étonne. Il a tenu longtemps en plus.
— Bah c'est ses trois premières semaines depuis son arrivée. Y a de quoi être motivé. Il m'amuse beaucoup.
— T'es vraiment rancunier...
— Moi ? ricana John. J'vois pas pourquoi tu dis ça.
— Douche Monsieur Napoli ?
— Ça c'est le genre d'idée qui me plait beaucoup aussi. Sourit-il.
— J'entends Shiro râler d'ici. Ricanais-je doucement dans son cou.
— Bah il croit que tu l'as puni parce qu'il te matait. Ricana John
— C'est moche de bouder mon démon.
— Suis plus ton chouchou. Marmonna Shiro
— Tu dis ça pour te faire consoler sale gosse. Ricanais-je
— Et ça marche ? sourit aussi vite Shiro en levant un sourcil.
— Surtout que tu boudes parce que c'est encore John qui allait avoir la douche non ?
— Bah oui. J'aime bien la douche aussi, moi.
— T'attends quoi du coup ?
— Oh oh ! Suis l'chouchou ! chantonna Shiro en la portant tout en se levant. J'vais prendre la douche avec mon Dragon.
— Vous êtes vraiment des gosses. Ricanais-je
Shiro ricana en continuant de marcher, m'embrassant dans le cou tout en souriant puis arriva rapidement jusqu'à notre appartement avant de se diriger directement dans la douche.
Comme convenu avec John, j'amenais ce cher Monsieur Baker à la ruche, l'installant dans une ruche en lui expliquant les règles et les principes, lui expliquant qu'il était forcément sous gardes, et qu'il ne pouvait pas sortir de la suite. Les plats seraient livrés suite à son choix sur une carte, et je lui montrais que je ne parlais pas que d'alimentaire pour sa commande, précisant que le nombre était à son choix. Mais que forcément s'il y avait le moindre souci, il retournait en cellule.
— Merci. Sourit Baker. Y aura pas de souci. Et c'est vraiment trois semaines ?
— Bien sûr. C'est ce qui a été convenu avec John non ?
— Oui, oui. C'est ce que monsieur Napoli a dit. Sourit Baker en hochant la tête.
— Je vais vous laisser profiter alors. Vous devez avoir envie d'un bain. Bon séjour à vous Monsieur Baker.
— Oh il va être bon. Sourit Baker. Merci madame Napoli. Oh oui, un bain... Je rêve d'un bon bain.
— Oh, n'oubliez pas de vous protéger pendant vos rapports. Précisais-je en sortant.
— Oui. Sourit de plus belle Baker en attrapant la carte aussi vite.
Je refermais derrière moi, transmettant les consignes avec le numéro de la personne à contacter en cas de problème. Rejoignant finalement la demeure tout en envoyant les coordonnées à John afin qu'il puisse se connecter pour vérifier que son jouet ne faisait pas de bêtise.
Le reste de la journée servit à tout le monde de se préparer en vue des différentes opérations commençant le lendemain soir. J'avais fini par obtenir une liste relativement longue de toutes les personnes ayant eu connaissances des contrats, donnant donc à une absence que nous estimions à une semaine, deux semaines.
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