Après avoir profité un peu de John, j'étais allé voir Ritchi en privé afin de le prévenir que ce soir j'allais effectuer le test de Uta, prévenant en même temps Hakane par message vu qu'il n'était pas à la Demeure, lui demandant en même temps de se présenter pour le repas de ce soir. J'allais ensuite voir Uta afin de le prévenir que nous sortions en tête à tête ce soir afin de profiter un peu avant son départ, même si j'allais devoir me déguiser afin d'avoir la paix.

Je l'avais trouvé enfant, bien trop sérieux pour son jeune âge, et il était à présent bien plus proche d'être un homme qu'autre chose. Officiellement il avait 14 ans, même si nous le soupçonnions d'avoir deux ans de plus vu son physique de jeune adulte, il avait toujours gardé les cheveux mi-longs depuis notre rencontre, comme rappel à cette conversation étrange que nous avions eu. Cette conversation où j'étais devenue « Maman dragon » pour lui. Il avait depuis appris à sourire, rire et s'amuser comme les autres, gardant en lui cette part sombre qui avait probablement grandi en même temps que lui vu les événements qu'il avait vu passé. Il était avide d'apprendre, de tout maitriser pour être le meilleur des combattants, de devenir cette ombre qui protégerait ceux qui lui sont précieux. Il apprenait vite, bien, et avait ce feu en lui qui avait très vite séduit autant John que Shiro.

Il avait vite grandi, tout comme les jumeaux, je devais bien le reconnaître. Viendrait bien vite le jour où ce serait cette jeune génération qui aura les dents longues, et qui voudra montrer la puissance de leurs feux. Et derrière eux, une autre génération qui ne serait pas plus sage sans aucun doute...

Je souriais doucement à Luc qui me tendait mon violon, descendant les marches de la terrasse avant de se mettre à jouer et je grimpais sur la balustrade, lui souriant en me mettant à jouer « Asturias Meets Carmen (2 Cellos) », laissant une mélodie bien plus rythmée et enflammée commencer. Son violon vint me répondre alors que je ponctuais de la même façon que lui, enchainant ainsi un dialogue musical, nos sourires ne nous quittant pas alors que nos yeux s'enflammaient. Je descendis le rejoindre, continuant de jouer avec lui, finissant par tendre mon violon à Aylan alors que Luc tendait le sien à Mila. On s'assit et je m'allumais une cigarette en prenant place contre Luc, observant et écoutant les deux jouer, un sourire tendre s'étirant sur mes lèvres.

Ils finirent par s'arrêter de jouer et je les embrassais tendrement, les gardant contre nous en regardant Iris et Hakan jouer. On finit par remonter vers la Demeure et je rangeais mon violon en passant, suivant du regard Hakan qui se dirigeait vers une autre salle. Je haussais un sourcil en le suivant, m'allumant un mélange alors qu'il se stoppait devant la salle de Peter. J'ouvris la porte pour laisser Hakan entrer, haussant les sourcils d'étonnement en y trouvant John et Peter en train de regarder des photos visiblement.

J'observais les photos sur les murs avec étonnement, n'étant jamais vraiment entré dans cette pièce. Je me stoppais devant l'immense photo de dos de moi, comprenant tout à coup de quelle photo me parlait Grey si souvent, parcourant du regard les autres photographies avant de me stopper sur une où j'avais les cheveux blancs au carré.

— Oh... Soufflais-je. Je venais de rentrer.

— Les cheveux blancs te vont aussi très bien. Souffla doucement John en amenant son regard vers la photo. Y a des chances que je continue de tomber amoureux pendant encore de très longues années.

Je ricanais doucement en tournant le regard vers lui, haussant les épaules.

— Je ne m'en plains pas du tout. Souriais-je

— Je risque aussi de faire encore beaucoup de demandes en mariage, tu sais. Ricana-t-il doucement. J'ai demandé des photos à Peter pour... pour mon bureau et ma pièce.

— Tu as l'embarras du choix. Ça va être dur pour toi de te décider. Ricanais-je. Il a une sacrée collection à mon avis.

— J'ai déjà mes thématiques, mais oui, choisir dans chaque thème va prendre un petit moment. Ricana John.

— Quoi comme thématique ?

— Oh et bien... Nous avec les enfants, toi évidemment. La famille... Les enfants, toi, Angelo. Carla et Jo aussi. Et puis une que j'aimerais aussi où il y aurait... Toi et moi avec d'autres personnes. Sourit-il. Un thème par mur. Entre mon bureau et ma salle, j'ai un nombre de murs suffisant.

— Hm... Je suis perplexe. C'est des photos avec qui que tu voudrais ? demandais-je en posant mon regard sur le mur numérique pour regarder les photos.

— Je... Ce serait des personnes qui... Celles que j'apprécie le plus... Ceux que je considère comme... Qui font partie de la famille... Pour moi... Souffla John en caressant le visage de son fils. Mais il faudrait qu'ils posent avec nous.

— Au bout de vingt tours j'ai vu l'ensemble du pot, il est joli. Tu peux rentrer dedans maintenant et me répondre ?

— Tu veux les noms... euh... Oui. Je... sourit John en se pinçant les lèvres. Il y aurait... Peter, Hakane, Aaron, Nino, Noz, Diego bien sûr... et j'adorerais pouvoir y mettre aussi Salomon. J'ai pas cité Cole parce qu'il est logique qu'il soit avec nous et les enfants sur le thème famille, mais pour les autres ce serait ça l'idée.

Je ricanais en l'observant rougir à vue d'œil, hochant la tête.

— On fera ça alors. Souriais-je

— Vraiment ? je veux dire... Oui... C'est... sourit-il avant de tourner la tête vers Peter. Ça te... tu serais d'accord ?

— Bien sûr. Ricana Peter. Eh ninja, je sais que c'est la même taille, mais c'est pas maman...

— Tu viens de gagner un nouvel admirateur de tes photos. Ricana doucement John.

Je tournais le regard pour regarder Hakan, ricanant doucement avant de m'approcher de lui, m'asseyant pour me mettre à sa hauteur.

— Les jumeaux devaient avoir ton âge à cette photo, et ta mère était vraiment pas un modèle gueule d'ange. Soufflais-je en caressant son crâne.

— Tout dépend pour qui. Ricana doucement John. Et puis l'important est d'être meilleur chaque jour. J'ai l'impression de l'être moi, grâce à toi, aux enfants et à beaucoup de personne ici. J'aime croire que nos enfants grandissent avec le meilleur de nous.

Je détournais mon regard de la photo, soupirant doucement en attrapant Hakan tout en l'embrassant sur le front.

— On va finir par arriver en retard au repas. Ricanais-je

— Ce serait pas la première fois. Ricana John avant de se pincer les lèvres.

— Eh le ninja, tu veux pas faire la diversion avec marraine ?

Je ricanais en reposant Hakan alors qu'il se trémoussait, l'observant sortir avec Peter.

— Ok... Il apprend aussi les conneries aux gamins donc. Devinais-je

— Parce que tu pensais vraiment qu'il n'y avait que moi ? ricana John.

— Oui. Rétorquais-je avec un grand sourire.

— Oh ! s'exclama John en posant sa main sur son torse. Je... Ok. Je vois. Il est clair qu'on me colle une étiquette.

Je ricanais doucement, penchant la tête.

— Comédien. Plus sérieusement je pense qu'ils sont beaucoup à leur apprendre des conneries l'air de rien.

— C'est plus que possible. Ricana John.

— Allez, rejoignons tout le monde pour le repas. Souriais-je avant de l'embrasser.

— Puisqu'il le faut. Sourit-il en haussant les épaules.

Il me suivit alors hors de la pièce de Peter et on alla tous deux rejoindre la salle à manger.

— Oh ? Un repas pour le départ d'Uta ? sourit-il en regardant ce que Salomon avait préparé. C'est une bonne idée.

— Non ça c'est samedi Monsieur. Rétorqua Salomon. La raison du repas vous devrait faire comme nous et attendre. Sourit-il.

— Ah. Euh ok. souffla John en levant les sourcils.

Il alla s'installer en continuant d'observer tout le monde puis ramena son regard vers moi en levant un sourcil puis haussa doucement les épaules et attendit la suite. Je ricanais doucement, me versant un verre avant d'aller m'appuyer contre le mur derrière John, m'allumant une cigarette en observant les présents alors qu'il manquait forcément le couple principal...

J'observais les deux apparaître enfin dans le hall, et je haussais un sourcil en voyant Jo accélérer le pas.

Elle va quand même pas le laisser l'annoncer ? Elle sait pas que y'a pas pire que lui ?

Les deux s'arrêtèrent devant la porte, et je me frottais la tempe en craignant le pire.

— Bien, puisque tout le monde est présent, on voulait annoncer quelque chose. Commença Jo.

Oh putain il va le faire.

Je me masquais le visage, hallucinant royalement.

— Carla est enceinte. Continua t-il.

Tact, délicatesse et préparation du terrain...

— Voilà, c'était pas compliqué ma chieuse ! Sourit fièrement Jo.

Je ricanais en me frottant le visage, observant les deux alors que Jo semblait fier de lui, Carla elle... avait la bouche grande ouverte.

— Leçon à retenir très importante... Il a aucun tact pour annoncer les choses. Hurla de rire Luc. Mais félicitation à vous.

— En effet, félicitation. Sourit Hakane en venant les embrasser.

Je me penchais vers John, caressant doucement ses épaules.

— Mon amour ?

— Hm ? souffla-t-il en tournant sa tête vers moi avant de ramener son regard vers Jo et Carla. Je crois que... Jo vient de dire que... Carla...

— Que ta sœur attend un 2.5% oui. Souriais-je

— Un... 2,5%... mais c'est... Euh... Ok. Ma sœur est... Bordel, elle va avoir un... Ok, ok... Et je fais quoi ? Je... je dois faire quoi ? C'est... Oh merde et je l'ai plaquée au sol cette après-midi...

Je relevais le regard vers Carla, haussant un sourcil avant de reposer mon regard sur John.

— Bah, la féliciter non ?

— La féliciter... Oui. Oui c'est bien ça. souffla-t-il en se grattant la tête. Je... Je vais les... féliciter.

Il prit une grande inspiration puis expira lentement avant de s'avancer vers le couple en continuant de se gratter la tête.

— John ? souffla Carla en le regardant arriver. Ça va ?

— C'est... c'est bien 2,5 %. Sourit-il. C'est... Euh...Félicitations à vous deux.

Carla éclata de rire en posant sa main sur son front puis enlaça son frère.

— Entre toi et Jo, je dois avouer que vous avez vraiment votre forme de communication.

— Oh 2.5% c'est le surnom de Hakan. Parce qu'il y avait que 2.5% de probabilité de sa conception... Mais les Siciliens sont plus têtus à priori. Sourit Ritchi.

— Merci Ritchi. Ricana Carla. Heureusement que t'es là. Donc oui, ce n'était pas forcément prévu pour tout de suite. Sourit-elle en relevant la tête vers John. C'est une surprise, mais tout aussi agréable que pour Hakan.

— Oui, c'est... Je suis content pour vous deux. Sourit John en serrant sa sœur dans ses bras. Tu vas l'avoir ton mimi beau brun.

— Et il va être aussi craquant que son père. Sourit Carla.

Il tendit ensuite la tête vers Jo en lui souriant.

— Félicitations futur papa. Au moins, t'es déjà un pro des couches.

— Déjà ça. Par contre la femme enceinte hyperactive... moins de maîtrise...

— Oh... Oui. Grimaça John. Ça par contre je pourrais pas beaucoup t'aider.

— Hey ! J'suis là messieurs !

— Elle va être encore plus chiante c'est ça ?

— Oh t'as pas idée mon pauvre. souffla John en relâchant Carla pour poser sa main sur l'épaule de Jo.

— Hey, mais... beugua Carla en les observant faire.

— Oh.... 9 mois... C'est.. Avec les hormones en plus...

— Mais quelle bande d'enfoirés ! râla Carla. Hey oh ! J'suis là hein !

— Bah les hormones, le besoin de faire plein de choses et parfois en même temps et puis... T'as le shopping aussi. Moi j'ai pas eu ça mais oui. Souffla John en hochant la tête.

— Oh bordel... Pas... Oh j'avais oublié le shopping... Paniqua Jo

— Bah ouais. Et tous les mois dès que son corps va changer mec. Souffla John en tapotant sur l'épaule de Jo. Désolé pour toi. Va falloir que tu sois fort.

— J'vais les tuer. J'les aime, mais j'vais les tuer. Grogna Carla en observant la scène.

— Je vais jamais avoir assez de place dans l'appartement !

— Bah t'as plus qu'à faire des travaux. J'vois plus que ça à faire.

— Pas maintenant Jo ! Intervins-je avant qu'il parte en courant.

— Mais...

— Non, vraiment. Ça peut attendre. Souriais-je

— À se demander qui va devoir gérer l'hyperactivité de l'autre monsieur Gomora. Rétorqua Carla en levant un sourcil.

— Ah ça va être marrant avec vous deux c'est clair. Rétorquais-je. Mais tant qu'on y est, tu es privée de combat tant que tu es enceinte, Madame Gomora.

— Oh, mais ! Naëlle ! Non ! pas ça ! Je peux faire attention ! geint Carla.

— À part avec Jo, c'est non négociable. Souriais-je. Bienvenue dans les joies de la grossesse.

Carla se mit à geindre plus fort en laissant sa tête tomber en avant puis la releva avant de la pencher vers Diego qui arrivait vers eux. Elle étira alors un sourire tendre et s'avança vers lui.

— Voilà le plus beau des futurs papy. Sourit tendrement Carla.

— Viens là la tornade. Sourit Diego en l'enlaçant. Félicitation ma belle

J'allais enlacer tendrement Jo, discutant un peu avec lui avant de le relâcher, allant me poser à côté de la fenêtre. J'ouvris la fenêtre, m'allumant un mélange en observant le couple en me disant que cela allait permettre d'occuper certains à couver ces deux-là. Je tournais le regard pour observer Shiro s'approcher, lui souriant tendrement.

— Rebonjour mon démon. Souriais-je

— Rebonjour mon amour. Sourit-il en enroulant ses bras autour de ma taille. Tu sais, ils m'ont dit que j'allais être tonton. Ça veut dire que toi, tu vas être aussi tonton. On va pouvoir leur apprendre des conneries. C'est Jo qui me l'a dit.

— Tu sais que t'es vraiment trop craquant. Souriais-je en l'enlaçant. Mais pour les femmes, c'est tata le terme.

— Oh ? Tata ? C'est bien aussi. Sourit-il fièrement. Si c'est le même titre c'est la classe. Ça apprend aussi des conneries les tatas ?

— Pas que. Ricanais-je avant de l'embrasser dans le cou. On en reparlera. Vous avez parlé à Hakane ?

— John oui. Moi il a pas voulu faire un câlin. Sourit-il en haussant les épaules.

— Pourquoi tu voulais lui faire un câlin ? M'étonnais-je.

— Bah parce qu'il a accepté les excuses de John. C'était sympa de sa part, alors je voulais le remercier aussi.

— En même temps... Vous avez jamais fait de câlin... Répondis-je perplexe.

— Bah non. C'est... comment on dit... Exceptionnel. Sourit-il. Mais je vais attendre que le Démon rouge se réveille. Lui il veut bien jouer.

— Il est en sommeil ?

— Hakane m'a dit qu'il dormait, oui.

Je tournais mon regard vers Hakane, fronçant les sourcils avant de reposer mon regard sur Shiro.

— D'accord. Je verrais ça plus tard.

Elena se dirigea vers nous avec Nino, se faisant aussi vite rejoindre par Carlos et Aaron.

— Bonsoir vous deux. Sourit Elena.

— Bonsoir vous deux. Souriais-je.

— C'est une très agréable nouvelle. Ça fait vraiment plaisir. Sourit Elena.

— Oui. Je n'm'y attendais pas. ricana Carlos avant de tourner la tête en apercevant Ali. Oh... Excusez-moi. Je reviens. Sourit-il en partant le voir.

Je haussais un sourcil, reposant mon regard sur Elena.

— Tu vas écoper d'heures de shopping à n'en plus finir. Souriais-je

— Oui. Je vais devoir prévoir ça aussi dans mes plannings. Ricana Elena.

— Clairement. Beaucoup de shopping. Frissonnais-je d'horreur.

— Toujours aucune chance de vous voir nous accompagner un jour à ce que je vois. Ricana Elena.

— J'ai pas mérité une torture pareille !

Elena ricana en regardant mon expression puis tourna légèrement la tête pour voir Carlos revenir.

— Me revoilà. Sourit Carlos en revenant vers eux.

— Ça pouvait pas attendre monsieur McKinnon. Sourit Elena en levant en sourcil.

— Il faut saisir les occasions. Sourit Carlos. Et là, j'avoue que ça tombe très bien.

— Fais gaffe tu as ton sourire de connard, et tu excites Sweetie. Lâchais-je en m'allumant une cigarette.

— Oh ? sourit Carlos en tournant la tête vers Aaron. J'ai du mal à contrôler ce genre de sourire. Désolé.

— Ce genre de sourire ou faire ton... sourit Elena.

— Oh c'est pareil. Non ? sourit Carlos en se pinçant les lèvres.

— Ouais, c'est pareil. Souffla le Démon en haussant les épaules.

Je ricanais doucement, m'appuyant sur Shiro avant de relever le regard.

— John Napoli arrête de te planquer.

— Je me planque pas... souffla John en se grattant la nuque. Je... Je suis là.

— Tu vas devoir faire du shopping avec ta sœur pour t'être moqué d'elle avec Jo. Souriais-je en tapotant son torse.

— Hein ? Pourquoi ? paniqua aussi vite John. Non... Je... Je veux pas faire du shopping. En plus j'peux pas.

— Et c'est quoi ton excuse ?

— Facile. Boutique pour femme, ça veut dire vendeuse donc risque que je ne sois pas très sociale ou que ma femme vienne bruler le magasin après.

— Parce que tu comptes te laisser tripoter par les vendeuses ?

— Oh parce que tu attends qu'elles me tripotent avant d'éparpiller leur trippes partout ou de leur arracher l'œil ou encore leur brouiller le crâne contre un mur ? rétorqua John en levant un sourcil.

— Je ne serais pas présente, mais ta sœur si.

— Bah le résultat sera le même hein. Moi, je dis que le shopping sera plus sûr si je suis pas là. En plus y a déjà Elena, sûrement Angie et Hakane. Y a pas besoin de moi. Surtout que Jo y sera aussi sûrement.

— Ohh... Au pire Shiro négociera ton temple sacré avec le démon rouge. Souriais-je grandement.

— Oh là ! Non, non, non. On négocie pas mon temple sacré. Pas moyen. Tu sais quoi ? J'irai si tu y vas tiens.

— C'est un grand moment de négociation. Ricana Elena.

— Le Démon en shopping ça doit être sympa à voir. Ricana Carlos.

— Oui, si tu le voir bouffer les vendeuses. Souffla John.

— Lui, oui. Et toi, tu vas soutenir ton beau-frère, sans bouffer les gens.

— Non. J'veux pas. J'peux l'aider pour les travaux. Là, il peut avoir mon soutien. Souffla John en croisant aussi vite les bras tout en tirant une magnifique moue.

— Oooh. Très mignon la moue. Souriais-je

— C'est pas drôle. Et c'est pas mignon. C'est nul le shopping.

— Alors tu aides Jo pour les travaux.

— Oui. Ça, je peux le faire. Aucun problème. Souffla-t-il en acquiesçant de la tête.

Je ricanais en observant sa position, tournant la tête pour croiser le regard d'Hakan qui observait son père.

— C'est comme ça que tu boudes aussi gueule d'ange.

— On en reparlera mon fils quand tu devras accompagner ta sœur en shopping. Souffla John en levant un sourcil vers Hakan qui tentait de mimer son père.

— À mon avis ça sera l'inverse pour éviter qu'on l'approche. Riais-je

Hakan ria en voyant la tête de son père et le fit aussi vite craquer.

— Ce jeune homme va faire des ravages. Ricana Elena en voyant Hakan me sourire.

— Il sait déjà comment faire craquer le monde ça c'est clair. Ricanais-je

— IIiiss ! s'écria Hakan en attrapant sa sœur que venait se joindre à la troupe.

— Et voilà la deuxième tombeuse en couche-culotte, mademoiselle la diablesse.

Je ricanais à son grand sourire innocent, caressant ses cheveux avant de la porter.

— Deuxième duo d'inséparable surtout. Ricana John en attrapant Hakan pour le porter.

— Ça reste super de les voir ainsi. Sourit Elena. Toutes les fratries ne sont pas comme ça. C'est un beau duo je trouve.

— Tu ne t'entendais pas avec ton frère ?

— Et bien. Disons que nous n'avions déjà pas beaucoup de centres d'intérêt commun. Les études, le sport, la curiosité du monde en général avait du mal à l'intéresser. Après pour l'âge d'Hakan ou d'Iris, je n'ai pas vraiment de souvenir de complicité ou autre. Tout le contraire avec Carla.

— D'accord. Soufflais-je en hochant la tête. Encore heureux que tu avais Carla du coup.

— J'avoue que je ne pouvais pas rêver mieux. Sourit Elena. Quand les autres filles se vexaient parce que je pouvais refaire les mêmes choses qu'elles, mais en mieux, Carla elle, trouvait ça super et essayait toujours de s'améliorer. Elle est encore comme ça aujourd'hui. Nous sommes devenus très vitre amie puis tout simplement des sœurs. Ça nous est venu naturellement. Et on était deux, plus toute seule.

— Je comprends, c'est jamais évident d'être dans cette position. Grimaçais-je doucement. Je trouvais les gamines de mon âge complètement attardé moi... Et les garçons j'en parle même pas... Un calvaire.

— Alors imaginez, maintenant que vous avez vu la mentalité de ceux de la Cosa, fille ou garçon. Ricana Elena.

Je posais mes mains sur les oreilles d'Iris, souriant à Elena.

— On les traumatisait, on a eu la paix.

— Oh ! Très bonne technique. Ricana Elena. Moi je laissais ça à Carla. Il fallait que je me tienne. Fille du parrain, ça demande plus de discrétion. Avoua-t-elle.

— Une grande tête innocente et personne pouvaient croire ce que disaient les autres enfants. Souriais-je en relâchant Iris. Ça fonctionnait à tous les coups... Sauf sur mon père. Ricanais-je

— Pas étonnant que les gosses n'arrivent pas à t'avoir. Ricana John en me regardant.

— Difficile effectivement. Ricana Elena. Et toi John, tu te serais fait avoir ?

— Sans aucun doute. Avoua-t-il en ricanant. Sa tête d'innocente me fait encore craquer alors enfant j'imagine que ça n'aurait pas était différent.

— Tester nos techniques sur nous en même temps. Ricanais-je. Et ça fonctionne déjà à merveille pour Iris. Hein ma diablesse, fais lui ta tête d'innocente s'il te plait.

— Non c'est... commença John avant de grimacer en se retenant face à la tête d'Iris. Oooh... T'es trop craquante ma princesse... finit-il par sourire avant de mettre ses mains devant sa bouche.

— Trop tard. Ricana Elena.

— Voilà, ça donne ça.

— Je vois. Ricana Elena alors qu'Hakan riait à mimer son père en mettant ses mains sur sa bouche.

— Bizarrement il a retenu très vite les conneries aussi lui...

— Un grand observateur de toute évidence. Ricana Elena. Redoutable s'il développe ça.

— Ouais... Ça va être un sacré cas c'est clair. Confirmais-je en chatouillant le cou de Hakan.

On discuta encore un peu puis Elena repartit voir Carla et Jo, restant parler avec eux alors que Carlos était parti voir Peter avec Aaron, nous laissant profiter des enfants alors que les jumeaux nous avaient rejoints. Le repas fut tout aussi agréable, discussions et rires animèrent la soirée.

— Je vais aller me changer, je reviens. Souriais-je en embrassant John dans le cou.

— D'accord. sourit John. Pas besoin d'aide ?

— Bien tenté, mais tu restes là à profiter de ta sœur. Ricanais-je avant de l'embrasser. Mais tu pourras défaire le tout en rentrant.

— Oh ! Sourit-il aussi vite. J'aime ce genre de négociation.

Je riais doucement, l'embrassant avant de monter à l'appartement où j'allais prendre une douche rapide. J'optais pour un body en dentelle noire, enfilant par-dessus un pantalon en cuir un haut transparent, préparant pour après mon blouson en cuir. Je vérifiais que j'étais seule avant de révéler la planque dans ma penderie, attrapant une perruque de couleur blanche avec une coupe au carré plongeant, prenant la teinture temporaire avant de rejoindre la coiffeuse. Je pris le temps de teindre correctement mes sourcils, m'équipant du filet pour masquer mes cheveux, blanchissant tout ce qui pouvait dépasser, comme les racines. Je mis ensuite la perruque, prenant le temps de me coiffer et de me maquiller, m'observant ensuite dans le miroir.

Beaucoup plus facile de garder ses émotions sous contrôle quand on devient une autre décidément.

Je terminais de me préparer avant d'enfiler mes bottes, observant le résultat dans le miroir du dressing, ricanant doucement avant de cacher des lames au cas où.

— Bien, ça a l'air bon. Souriais-je en embarquant ma veste sur mon épaule.

Je m'allumais une cigarette en sortant de l'appartement, saluant les gardes en redescendant pour rejoindre la tablée, croisant le regard d'Uta qui se dressa en un bond en écarquillant les yeux.

Ouais, ça faisait si longtemps que tu ne m'avais pas vu ainsi, j'aurais dû penser au choc que ça te ferait... C'est pas...

Je baissais le regard alors qu'il se retrouvait aussi vite dans mes bras en me serrant et je l'enlaçais en souriant, l'embrassant tendrement sur la joue.

— Maman dragon. Souffla Uta.

— Pardon bébé dragon, j'avais oublié que tu ne m'avais pas vu comme ça depuis tout ce temps.

— Non non, ça me fait plaisir. Vraiment... Ça me touche. Murmura Uta.

J'attrapais doucement son visage pour regarder ses yeux brillants, caressant tendrement ses joues.

— Tu vas te préparer ?

— Je vais t'aider. Faut être à la hauteur de la femme avec qui tu sors. Sourit Hakane en s'approchant.

Uta hocha la tête, m'observant avant de partir en courant vers l'étage et je riais doucement en l'observant monter.

— Faut le comprendre, tu ressemblais à ça à votre première rencontre.

— J'avais oublié. Avouais-je. C'est en voyant sa tête que je me suis rappelée et j'ai eu peur que ça soit... blessant pour lui. Mais ça a l'air de lui faire plaisir.

— Oui, ça a l'air de vraiment lui faire plaisir. Confirma Hakane. Et il vaut mieux que je l'aide à se préparer avant qu'il me retourne son dressing en paniquant. Ria-t-il en montant.

Je hochais la tête avant de baisser le regard, m'accroupissant en souriant alors que Hakan me regardait perplexe.

— Bouh. Soufflais-je.

Un grand sourire s'étira sur ses lèvres alors qu'il m'attrapait le cou en me serrant et je riais doucement en l'embrassant dans le cou.

— On peut vraiment pas vous tromper hein.

Je l'embrassais avant de me relever, rejoignant un monsieur Napoli visiblement très perturbé alors que je posais ma veste sur la chaise, me penchant vers le visage de John.

— Monsieur Napoli.

— Ma... Madame. Sourit-il, la main restée sur sa nuque.

— Tu as l'air grandement perturbé... Remarquais-je avec un sourire en coin.

— Au moins je ne te menacerais pas de t'enfermer dans le sous-sol cette fois... Mais c'est... Ça change oui. Souffla-t-il en me souriant.

— Pas certaine que Uta te laisse faire vu comment il a l'air content.

— Quelle que soit ton apparence, il serait de toute façon content de sortir avec toi. sourit John. Tu es sa maman Dragon.

— Oui, mais j'avais cette apparence-là le jour de notre rencontre, avec beaucoup plus de sang sur moi... Ricanais-je avant de l'embrasser.

— Oh, je vois. Sourit John. Très... sympa effectivement.

Je ricanais doucement, l'embrassant dans le cou avant de me redresser, continuant de fumer en croisant la tête de Carla toute beuguée.

— Pas frère et sœur pour rien. Riais-je en m'approchant de Carla. T'es toute beuguée Carlita.

— T'es... T'as trop la classe bordel. Souffla Carla en me détaillant du regard.

— Femme caméléon c'est moins classe que femme au Dragon, mais j'avoue que c'est impressionnant. Sourit Angélina.

— L'art du camouflage est essentiel. Souriais-je à Angélina. Se transformer et devenir une autre pour mener à bien une mission. Cela doit te parler.

— Heu oui. Beaucoup. Ricana Angélina. Un des arts étudiés à l'école.

— Tu vois ça j'ai pas eu moi. Bouda Carla.

— Tu pourrais demander à Hakane. Ricana Jo. Ça te fera une formation pour pallier à tes combats même si on va voir pour adapter tes entrainements.

— Tu vois monsieur Gomora, c'est dans ces moments que tu me donnes aussi très envie de faire des révisions. Sourit aussi vite Carla.

— Clairement la sœur de son frère. Riais-je

— J'ai déjà eu la formation camouflage moi. Ricana John.

— Très jolie esquive Monsieur Napoli. La formation écolière ? Rétorquais-je avec un sourire en coin.

— Oh celle-là était... sourit-il avant de se pincer les lèvres.

— Écolière ? Tu..

John posa la main sur la bouche de Carla aussi vite, faisant éclater de rire Angélina qui secoua lentement la tête.

— C'est pas une tenue de chez Soke ça. ria-t-elle.

— Alors, clairement... Tu connais mal Soke pour penser qu'il a pas ça cet enfoiré ! Riais-je. C'est le pire pervers du Japon avec Hakane ce mec ! Mais c'était dans la boutique d'une vieille dame que John connaît, pour une mission. Et John a laissé Hakane choisir ma tenue de camouflage... Et il a regretté.

— Oh la boutique de Madame Kobayashi. Sourit Angélina.

— Oui. Hakane avait trouvé son bonheur chez Hoshiko. Sourit John. Mais... c'est vrai que je n'étais pas préparé à ça quand j'ai eu l'idée de... déguisement.

— Du coup vous êtes parti en mission tous les deux ?

— Oui. Comme dans le passé. Sourit-t-il.

— Quand on a été présenter Hakan à Soke, il y avait une histoire en cours à Tokyo qui lui faisait perdre des élèves en mission. Nous avons donc réglé le souci, et mis la main sur Tokyo pour éviter que ça ne se reproduise. En plus l'histoire de base était très insultante pour nous.

— Clairement. Souffla John.

— Insultant ? s'étonna Carla.

— Un couple d'abruti se faisait appeler Tohime Tatsuka et Shiro Akuma. Nos noms au Japon. Ils étaient soi-disant introuvables et mettez la misère aux Yakuzas. Jetant la honte et la menace sur l'école de Soke. Et, je déteste vraiment qu'on usurpe mon identité. Souriais-je. Alors je les ai trouvés avec John. Mais ça m'a encore plus énervé de les rencontrer. Vraiment.

— Oh un Démon et une femme au Dragon version... souffla Carla.

— Version mort. Sourit John.

— Version merdique et au rabais ! Marmonnais-je. Une putain d'insulte ouais.

— Le plus beau c'est qu'ils voulaient nous recruter.

— Sérieux ? ricana Carla.

— Oh merde. Ria Angélina.

— Ouais fin, c'te truie voulait surtout recruter ta queue. Grognais-je

— Et toi, c'était bien plus que ton cul que l'autre voulait recruter. Rétorqua John en croisant les bras.

— Ouais, ils ont dû prendre cher. Ricana Carla en regardant les deux.

— C'est le Dragon qui a fait le ménage. Sourit John. Beaucoup de ménage d'ailleurs pendant le séjour.

— Hé, si cette poufiasse c'était supposé être moi, les abrutis avec elle c'était supposé être des dragons ? Et la merde avec son tatouage de fiotte qui se prenait pour une terreur là ?

— Elle a dû faire vraiment du sale. Ricana Jo.

— Assez oui. Ricana John.

— On est jamais là quand vous partez jouer. Gémit Carla.

— C'était pas prévu en même temps. Rétorquais-je.

— Mais c'est vrai que t'as raté de sacrés moments. Ricana Aaron. Genre la bataille en plein quartier. Grave classe ! Ou la prof de danse... Sympa aussi.

— Une bataille en plein quartier... gémit encore plus Carla.

— Et la prof de danse ? s'étonna Angélina avant de ricaner. Elle dansait si mal que ça ?

— C'est... C'est une autre histoire ça. souffla John en grimaçant.

Je ricanais doucement, m'allumant un mélange en regardant Uta revenir vers nous.

— Quand tu te prends le culot de venir jauger sur une bataille Tohime, tu assumes de payer le prix. Souriais-je. Son sens des priorités était à redéfinir, je l'ai fait.

— Leçon gratuite du Dragon. Sourit John. Un grand honneur qu'elle a eu du mal à apprécier.

— Oh Uta ! Quelle classe ! sourit Carla.

— Un vrai jeune homme. Sourit Angélina.

— Elle s'est fait laminer la gueule la chef assassin. Ricana Nino. Alors c'est le beau gosse qui sort avec la Patronne ce soir. T'es équipé au cas où ?

— Oui. Sourit Uta.

J'allais enfiler ma veste, reprenant mon mélange tout en observant Uta discuter avec John. John hocha la tête à son tour puis se redressa en lui souriant avant de ramener son regard vers moi.

— Ça va être l'heure. Sourit-il. Pas de folie hein.

— Comme toujours voyons. Souriais-je. Moto ou voiture Uta ?

— Moto c'est possible ?

— Bien sûr. Souriais-je

— Je vais chercher un blouson. Cria Uta en repartant en courant.

Il croisa Hakane qui soupira en faisant marche arrière, me faisant rire aussi vite.

— Ok, on a trouvé qui arrive à désespérer Hakane. Riais-je.

— Oh, c'est que le début. Ricana John.

— En même temps on parle d'une sortie avec un peu trop de choses en une seule femme pour qu'il soit... moins excité. Ricana Ritchi.

— Hein ? M'étonnais-je en tournant le regard vers Ritchi.

— Première rencontre en tant qu'assassin couverte de sang, maman dragon, patronne redoutée, maitre qui lui enseigne les choses, et enfin... première femme à le faire devenir rouge comme une tomate parce qu'apparemment, elle est son genre. Énuméra Grey. Et je fais que citer les grandes lignes.

— Mon côté cougar involontaire je te le jure Mila.

— Mouais. Bouda Mila. Quand je serais grande, c'est moi qui te volerais tes prétendants.

— Avec plaisir ! M'exclamais-je

— Hééé ! Non ! S'offusqua Cole.

— On les butera tous tu vas voir ouais. Marmonna Aaron.

— Parrain !

— D'accord avec Aaron. Souffla John en croisant les bras.

— Pour répondre à ta question, oui c'est pour ça que ta mère te refile sans problème ses prétendants et tes futurs prétendants. Sourit Angelo.

— Mais c'est nuuul ! Geint Mila.

— Bienvenue dans le clan. Souriais-je. Tu vas voir. Ils sont casse-couilles à mort et tu vas avoir envie de les étriper dès qu'ils verront un mec autour de toi. C'est un plaisir de te refiler ça. Terminais-je en tapotant ses joues avec un grand sourire.

— Sadique. Bouda Mila

— Absolument. Mais j'suis pas ta mère pour rien p'tite peste. Ricanais-je

— Oh. Je pourrais me venger d'eux et les rendre dingues ! Tilta Mila.

— Ça c'est ma fille !

— Et bah bravo. On a même le droit à la lueur de fierté dans le regard. Ricana John en me regardant.

— Grave ! Mais tu peux pas comprendre !

— C'est moche de se venger à travers sa fille. Marmonna Luc.

Un grand sourire s'étira sur mes lèvres et celle de Mila, et je haussais un sourcil en la regardant.

— T'inquiète, je te donnerais des cours. Souriais-je

— C'est du beau. Ricana John.

— Autant savoir tout l'art de la manipulation pour connaître les pièges. Répondit Mila sérieusement. Passer pour le sexe faible a ses avantages.

— Par tous les dieux... souffla John en posant sa main sur son front.

Je me pinçais les lèvres avant de ricaner avec Aylan, haussant innocemment les épaules devant l'air désespéré des oncles.

— Vous allez tellement en chier avec ces deux-là. Ria Angelo.

— C'est sûr que Papi Angelo n'ira pas faire voler les futurs prétendants hein. Sourit Carla en levant un sourcil.

— Parce que tu crois qu'ils auront le temps d'arriver dans le lit de ma petite fille avec la joyeuse troupe du clan ? Sourit Angelo calmement.

— Parce que tu crois qu'elle va les amener ici ? ricana Carla. Son cerveau plus les cours de sa mère... Mais bravo pour ton calme.

— Oh il parlait pas d'ici. Ricana Peter. Et vu son sourire, oui, il confirme ce qu'il vient d'affirmer.

John ricana à la tête de Carla puis secoua la tête en me regardant.

— Je crois que c'est l'heure pour votre sortie. Vous devriez y aller avant que le sujet ne dérape.

— Non, mais c'est mignon son innocence. Ricana Angelo en croisant les bras.

— P'pa ! Allez le beau gosse, on y va ! Souriais-je

Carla leva un sourcil en tournant la tête vers Jo alors que Santana et Jarod s'éloignaient l'air de rien puis regarda son frère avec un air suspicieux.

— Oh la ! Me mettez pas dans vos histoires. J'ai rien fait et je suis au courant de rien. Souffla John.

— Sur L.A en effet. Souriais-je. Pour le reste, personne ne peut se vanter de sortir d'ici sans une protection. Que cette personne soit au courant ou non.

— J'ai bien eu un John Moore pendant 7 ans. Ricana Angélina.

— C'est... C'était pas pareil. Se défendit John.

Je ricanais en m'avançant vers Uta, attrapant son menton en l'observant.

— Respire p'tit chat.

Il ricana doucement alors que ses joues se teintaient et je penchais la tête en l'observant.

— Vas falloir tester si t'es sensible aux charmes des femmes dis donc.

Je le relâchais, me tournant vers Carlos et Elena.

— Bon courage pour votre voyage si on ne se recroise pas.

— Merci. Profitez du vôtre. On se voit à votre retour. Sourit Elena.

— Carlos... Ça va ?

— Hein ? sursauta Carlos. Euh oui. Pardon. Je... Bonne soirée à vous. sourit-il en se grattant la nuque.

— Un souci ?

— Non, non. J'étais... ailleurs. Ricana-t-il. Votre... tenue. Elle m'a fait partir vers une période où j'aurais beaucoup aimé avoir une partenaire comme vous... Euh enfin... pour des missions hein. Je parle de mission.

Je me pinçais les lèvres avant de rire finalement, m'essuyant les yeux.

— J'avais compris. Arrête de rougir. Hurlais-je de rire.

— Oh euh... Oui. Pardon. Sourit Carlos. Je... Je crois que je vais me resservir un verre... Euh.. Bonne.. non ça j'vous l'ai déjà dit... euh... Bon voyage à vous.

— C'est chiant et perturbant. Quand elle est en mode mission. Tu la reconnais jamais et tu sais jamais comment elle va réagir. Intervint Noz.

— Mais avoue qu'on se marre toujours. Souriais-je en embarquant Uta.

J'emmenais Uta jusqu'au garage après avoir embrassé John, fournissant un casque à sa taille à Uta avant d'attraper le mien, sortant ma moto avant de monter dessus, expliquant à Uta comment se tenir et se comporter avant de prendre la route.