Alors que Mitsuri l'emmena dans une autre pièce, elle ouvrit la porte de cette dernière et laissa Kana entrer en premier. La femme aux nattes dit de sa voix mielleuse :

— Et voilà, tu en penses quoi ?

Kana entrait dans la salle de bain en étant suivie de la patronne qui referma la porte derrière elle. L'air était chaud tout comme l'eau dont des pétales de rose flottaient. L'odeur de la lavande venait d'ici et il y avait des bougies qui éclairaient la pièce.

— C'est vraiment joli... fit timidement la styliste.

S'approchant de la plus jeune par derrière, Mitsuri lui chuchotta à l'oreille avec séduction :

— Profitons de ce moment alors...

Les mains de la plus grande passaient sur le corps de la Sanzu afin de lui ôter ses vêtements. Elle finit toute nue, son visage était rouge mais gardait son sang froid. Ensuite la Kanroji se déshabilla elle-même et la tira gentiment vers la baignoire. Elles se mirent toutes les deux dans l'eau, se retrouvant face à face.

La femme aux yeux verts avait détachée ses cheveux qui lui arrivaient dans le bas du dos mais l'eau les faisait flotter. Kana se disait qu'elle était encore plus canon avec les cheveux lâchés.

— Tu aimes la surprise ? demanda Mitsuri.

— Oui, j'adore. Merci beaucoup.

La patronne sourit à son employée, ensuite elle fit un signe de la main qui disait à la brune-violette de se rapprocher d'elle. Kana semblait hésitante mais elle fit ce qu'elle demanda. La plus jeune se retrouva contre elle, son dos contre la poitrine de la Kanroji. Cette dernière l'entourait avec ses bras afin de la garder contre son corps.

— Nous sommes bien comme ça, non ? interrogea doucement Mitsuri avec tendresse.

— En effet... C'est confortable.

La main de la plus grande caressait le bras de la plus jeune. Ce geste si doux et tendre détendait énormément Kana qui commençait à fermer les yeux. Mitsuri le voyait bien et elle continuait.

— Tu vas t'endormir ? fit la Kanroji en lâchant un gloussement.

— J'avoue que l'ambiance est très apaisante. Si je m'endors vraiment, tu pourras me réveiller ? J'ai dit à la baby-sitter de Senjuro que je ne resterai pas chez toi toute la nuit.

— Pas de soucis. Je ferai attention à l'heure. Détends-toi et ne te préoccupes de rien.

Le silence fut, la patronne continuait ses caresses agréables et remplies d'affection pendant que le corps de la Sanzu se détendait de plus en plus.

— Kana ? interpella doucement Mitsuri.

— Oui...?

— Ça te dit qu'on pimente un peu les choses ?

Les mains de la rose-verte commençaient à se diriger lentement vers le ventre de la plus petite. Cette dernière fut prise d'un frisson et demanda :

— D-Dans l'eau ?

— Pourquoi pas ? L'atmosphère de la salle de bain est si tentante...

— D'accord... accepta-t-elle avec une pointe de timidité dans sa voix.

Une main caressait le ventre de la Sanzu et une autre venait vers sa poitrine. Kana n'avait pas l'habitude de subir un tel traitement. Elle ne se sentait pas encore totalement à l'aise et elle savait qu'avec le temps elle n'aura plus de craintes dans ce genre de situation.

Kana ne pouvait s'empêcher de lâcher un doux soupir quand elle sentit sa poitrine se faire masser. Mitsuri prenait un mâlin plaisir et elle s'attarda sur des zones plus sensibles comme les mammelons.

— Ngh ! réagit la plus jeune.

— Je t'ai fait mal ? demanda la Kanroji.

— Non... C'est juste que je suis très sensible...

— Ça me rassure...

L'autre main de Mitsuri s'assurait que la Sanzu écarte suffisament les jambes pour pouvoir la caresser à sa partie intime. La respiration de la jeune fille était haletante et son coeur battait très fortement. Sous les doigts de la patronne, la styliste se tortillait et s'empêchait de faire de trop gros gémissements.

— Waoh, je ne pouvais pas imaginer à quel point tu étais fragile à un si petit contact. On vient à peine de commencer, ajouta la plus âgée.

Le doigt de Mitsuri continuait de taquiner sa zone sensible entre les cuisses, Kana avait l'impression que ça tête allait exploser.

— Mitsuri... C'est vraiment étrange...

— Dans quel sens ?

— Dans le bon sens... Ça fait vraiment du bien mais en même temps je n'en ai pas l'habitude.

— Tu devras avoir l'habitude avec moi, Kana. Sache-le.

— Oui...

Plus les minutes passaient, plus la femme aux longs cheveux roses-verts mettait une pression avec ses doigts et l'entrejambe de son employée. Un moment, elle fit comme au magasin et elle rentra deux doigts.

— Ah ! sursauta la brune-violette.

— C'est moins douloureux que tout à l'heure, hein ?

— C'est vrai...

La Kanroji commençait ensuite les vas-et-viens, arrachant des gémissements à la plus jeune. La poitrine de la Sanzu remontait et descendait plutôt vite, sa respiration étant saccadée.

Avant que Kana n'atteigne ses limites, la Kanroji repositionna cette première de sorte à ce qu'elles soient face à face. La brune-violette était au-dessus d'elle et elle bougeait son bassin afin de sortir des frictions. Mitsuri se mit elle aussi à respirer un peu plus vite en s'accrochant à la jeune styliste.

— Kana...! gémit la plus âgée sans réussir à s'en retenir.

La femme aux yeux violets continuait de bouger contre elle, elle était si contente que ce moment se passe avec la femme dont elle était amoureuse. Kana s'accrochait elle aussi à sa patronne et l'ambiance se réchauffait de plus en plus.

Au fil du temps les deux femmes n'en pouvaient plus et elles cessèrent leur action. Kana restait blottie contre elle pendant que Mitsuri caressait ses cheveux.

— Tu as aimé ? questionna la Kanroji.

— O-Oui... C'était pas mal...

Mitsuri sourit et continua ses doux gestes dans ses cheveux bruns-violets. La Sanzu fermait les yeux et elles restaient encore plusieurs heures dan le bain.

— Il faudrait qu'un jour tu viennes passer la nuit chez moi, dit la plus âgée.

— Quand Senjuro retournera chez Kyojuro. Je ne peux pas me permettre de le négliger.

— Oui, je comprends. Je vais attendre le temps qu'il faudra.

Plus tard, elles sortirent toutes les deux du bain et se séchèrent avant de s'habiller. Leurs vêtements étaient secs comme l'avait dit Mitsuri plus tôt.

Ensuite, la brune-violette s'assit sur un tabouret et la patronne lui sécha les cheveux. Elle le faisait avec soin, la plus jeune ne bougeait pas et patientait. Celle-ci aimait beaucoup sentir les doigts de la Kanroji sur elle, c'était doux comme contact.

Quand tout cela fut terminé, Kana regarda l'heure et vit qu'il était temps de partir. La jeune styliste se dirigea vers la porte mais, avant de l'ouvrir et de s'en aller, elle se retourna en direction de la plus grande.

— Je te remercie pour cette soirée, Mitsuri. J'espère qu'on pourra bientôt remettre ça...

La patronne aux cheveux roses-verts sourit et répondit chaleureusement :

— C'est moi qui te remercie d'être venue. La soirée était superbe. Passe une bonne nuit.

— Bonne nuit.

Suite à cela, Kana rentra chez elle. La baby-sitter raconta vite-fait à la femme le déroulement de la soirée avant de partir et de la laisser avec le petit garçon. Celui-ci avait l'air vraiment heureux de retrouver sa grande soeur adorée et il tendit les bras depuis le berceau dans lequel il était assis.

— Moooh, je t'ai manquée ?

La jeune fille prit Senjuro dans ses bras et le serra contre elle.

— J'espère que la soirée a été bonne pour toi, fit-elle.

Senjuro avait l'air d'affirmer ses propos en émettant des sons joyeux. C'était encore plus adorable.

— Bon, tu sais quoi ? On va réssayer de marcher, d'accord ?

La Sanzu s'assit par terre et mit le garçon debout. Elle le tenait toujours, préférant lui donner un signal pour ne pas qu'il soit surpris d'être soudainement lâché.

— Okay, tu fais quelques pas vers moi dans : 3... 2... 1... Go !

Ses mains le lâchaient doucement et Senjuro tentait de faire des pas. Il manquait quelques fois de tomber mais la grande soeur le rattrapait à chaque fois. Un moment, à la cinquième tentative, Senjuro avait réussi à faire trois pas. Super heureuse, Kana l'attrapa dans ses bras et elle fit :

— Je suis si fère de toi, Senju !! Bientôt, tu pourras même courir !

— Ka... Na !! fit-il avec joie.

— Attends, attends... On va le refaire pour que je puisse filmer et l'envoyer à Kyojuro !

Kana remit Senjuro par terre, elle sortit son téléphone qu'elle mit sur le mode caméra vidéo, toujours en tenant le garçon d'une main. Elle fit un nouveau signal et le lâcha. Cette fois, Senjuro faisait cinq pas, ce qui était déjà énorme pour une deuxième fois.

Quand Senjuro s'était rapproché en marchant de Kana, celle-ci le récupéra dans ses bras et l'embrassa sur le front.

— Bravo, mon amour. Ton grand frère sera très fier de toi tout comme moi.

Ils s'enlacèrent puis la femme alla mettre le bébé dans le berceau, prenant le soin qu'il soit installé confortablement et au chaud. Le Rengoku serrait son doudou contre lui et, petit à petit, il s'endormit.

Ensuite, la Sanzu envoya la vidéo à son meilleur ami. Kyojuro ne tarda pas à ouvrir le messsage et à visionner la vidéo. L'homme se sentait si fier et il souriait à travers son écran. Il avait hâte de pouvoir rentrer chez lui pour voir son petit frère marcher en direct.

Kyojuro répondit à son amie en envoyant les émojis "🤩🔥". Kana sourit en retour à travers son écran et elle alla se prendre un verre d'eau dans la cuisine. La styliste repensait à sa journée et en particulier à la soirée qui s'était déroulée. Mitsuri était si bienveillante, si douce et belle. C'était la femme la plus parfaite que la Sanzu n'avait jamais rencontrée. C'était la femme de ses rêves qui avait l'air d'être tout droit sortie d'un conte de fée.

Terminant son verre sans cesser de rêvasser par rapport à la magnifique Kanroji, Kana mit le verre dans le lavabo et alla dans sa chambre, là où Senjuro dormait également. La femme se doutait qu'il allait finir par pleurer, mais elle essayait de l'habituer à sa maison. Dans tous les cas, le Rengoku se sentait en sécurité avec elle, il l'a toujours connue alors il la voit comme une membre de sa famille.

Kana observait l'enfant dans son berceau, elle esquissa un léger sourire et tendit sa main dedans pour caresser sa petite joue d'un doigt rassurant. La femme aux cheveux bruns-violets se projettait dans le futur et elle essayait d'imaginer à quoi ressemblerait Senjuro quand il sera plus grand. Il ressemblera peut-être à Kyojuro mais il sera certainement un gentil garçon au coeur pur.

Après quelques secondes, elle retira sa main et prit sa tenue de nuit pour l'enfiler. Elle se changea rapidement et s'installa dans son lit. N'arrivant pas à dormit, Kana prit un livre et le lut. Une heure passa que le bébé de deux ans se mit déjà à pleurer, voulant avoir quelqu'un auprès de lui. Ayant mal au coeur de l'entendre pleurer de la sorte, Kana se leva en rangeant le livre et elle s'approcha du berceau.

Senjuro fut prit dans ses bras et elle se mit dans le lit en le gardant contre sa poitrine. Le blond s'était rapidement calmé, comme toujours avec la Sanzu, et il replongea dans le sommeil. Kana caressait sa tête doucement, elle chantait une douce mélodie qui détendait le petit garçon.
Trouvant cela mignon, Kana reprit son téléphone, qui était juste à côté d'elle, et prit un selfie qu'elle envoya à Kyojuro pour lui montrer comment était son frère.

Kyojuro n'avait pas l'air de dormir, lui non plus, car.il répondit vite en écrivant "Tu es une flamboyante grande soeur !". Kana posait le regard sur Senjuro, se faisant intérieurement la promesse de toujours le protéger et être avec lui en cas de besoin. Elle l'aimait tellement et elle ne voulait que son bonheur.
Malheureusement, jongler entre amour et famille n'était pas aussi évident que le pensait la jeune styliste.

Malgré ça, elle ferait de son possible pour satisfaire aux besoins de tout le monde et être là pour quiconque en aurait le besoin. Qu'il s'agisse de Kyojuro, Senjuro ou même de Mitsuri. Kana les portait tous dans son coeur, elle ferait tout pour eux.

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Coucou, j'espère que ça vous aura plus !

On se revoit bientôt pour le prochain chapitre !

Bye !

Chapitre suivant : Reprise de Travail.