Chapitre 4 : Nouvelles Sensations

Alors que Mitsuri faisait des suçons dans le cou de Kana, cette dernière tremblait mais elle la laissa faire. La jeune styliste était toute émoustillée, elle ne savait plus quoi faire.
La Kanroji posait ses mains sur les hanches de son employée, leurs corps pressés l'un contre l'autre.

— Mitsu... lâcha-t-elle dans un soupir.

— Tais-toi. Sauf si c'est pour me supplier...~

La rose-verte descendit une main, allant vers la jupe de la plus jeune et allant même en-dessous. Ses doigts jouaient avec sa culotte, Kana commençait à ressentir de la peur et Mitsuri le voyait bien.

— Ne me dis pas que tu veux arrêter ? fit la femme aux yeux verts clairs.

Secouant doucement la tête de gauche à droite, la Sanzu répliqua d'une voix remplie d'embarras :

— Non, non, vas-y....

— C'est ce que j'espérais entendre...

Sa main rentra un peu plus dans le fin tissus et ses doigts jouaient avec sa zone sensible. La respiration de la plus jeune se bloqua de surprise pendant quelques secondes avant qu'elle ne devienne rapide. Haletant, la brune-violette colla le dos de sa main à sa propre bouche pour éviter de se faire démasquer.

— Eh bah... T'es sacrément sensible, commenta Mitsuri en pressant ses doigts entre ses jambes. Ça se voit que tu ne l'as jamais fait.

— Mitsuri, c'est trop pour moi...

— Tu as dit que tu voulais continuer, rétorqua-t-elle en retirant la main de Kana de sa bouche.

— Oui... Mais c'est tout nouveau pour moi...

La Kanroji l'embrassa dans le cou, ses doigts allaient lentement pour habituer son employée qui continuait de frémir. Alors que les minutes passaient, la femme aux trois nattes lui susurra à l'oreille :

— Prête pour aller plus loin ?~

— Je suis pas sûre... Attends encore un peu...

— Plus on attend, plus on risque de se faire prendre en flagrant délit. Sauf si ça t'excite ce genre de scénario...

— Pas du tout...! Bon... Fais vite...

— "Vite"... C'est toi qui l'auras voulu.

Sans tarder plus longtemps, deux doigts s'enfoncèrent en la Sanzu qui fit un cri qu'elle étouffa. Elle avait eu assez mal, ne pensant pas que ça ferait une telle sensation.

— C'est trop douloureux, Mitsuri...

— C'est parce que c'est ta première fois. Tu vas vite ressentir du plaisir.

La patronne lui laissa une dizaine de secondes pour s'habituer avant qu'elle ne fasse des va-et viens avec ses doigts. Kana ne pouvait s'empêcher de gémir, elle ressentait des papillons dans le ventre. Alors qu'elles continuaient ainsi, dix minutes passa et la brune-violette commençait à être trop fatiguée. La plus jeune avait déjà atteint l'orgasme et ça l'avait vidée de son énergie. La Kanroji cessa et elles remirent leurs vêtements convenablement et fermés.

— Merci pour ce beau moment, Kana.

Elles sortirent toutes les deux en discrétion de la réserve et Kana fit ses achats. Les deux femmes s'étaient séparées, la Sanzu devait maintenant rejoindre son meilleur ami. Plus tard, Kana fut de retour auprès des deux frères avec un petit sac en plastique. Avant de venir dans la chambre elle avait déjà chauffée les pâtes ainsi que la soupe qu'elle a mis dans une boîte. Elle s'assit ensuite sur une chaise auprès du lit.

— Ça va, Kana ? Tu n'as rien pris pour toi ? demanda Kyojuro sur un ton inquiet avec son plat dans les mains.

Kana attrapa Senjuro et elle le mit sur ses genoux afin de le nourrir avec la soupe. Elle répondit :

— Oh, heu... J'ai pas faim.

— Tu me sembles nerveuse.

— Ah oui ? fit Kana en essuyant la bouche de l'enfant.

— Oui et tes jambes tremblent. Que se passe-t-il ? Tu peux tout me dire, tu sais !

L'expression assombrie, la Sanzu ne savait pas comment lui expliquer. Elle n'osait même plus regarder Kyojuro dans les yeux tellement elle en avait honte.

— En allant au magasin... J'ai vu Mitsuri...

— Et après ?

— Elle m'a tirée dans une réserve et puis... Tu sais quoi...

Rougissant fortement, le Rengoku avait deviné mais il n'était pas sûr qu'il pensait à la même chose que son amie.

— Vous avez fait ce que je crois ? Dans la réserve ?

— Oui...

Senjuro continuait de manger, il ne comprenait rien à la conversation et il n'écoutait pas trop. Tout ce qu'il voulait c'était assouvir sa faim.

— C'était ma première fois même si c'était rapide vu qu'on ne voulait pas se faire prendre.

Se mettant à rire, Kyojuro rétorqua :

— C'est vraiment le genre de scénario qui n'arrive que dans les films. J'espère pour toi que tu étais d'accord !

— Oui, oui, mais ça m'a fait bizarre...

— Je comprends. Donc vous vous êtes embrassées ?

— Non. Je ne lui ai même pas avouée mes sentiments. Pour elle, nous ne sommes que des...

Avant de terminer sa phrase, la Sanzu déposa la cuillère et boucha les oreilles de Senjuro.

— Nous ne sommes que des sexfriends pour elle. Elle n'y voit certainement rien de sérieux et beaucoup d'hommes ont des vues sur elle. Si ça se trouve, elle fait ça pour savoir si elle aime les femmes ou non...

— Ne te fais pas de telles idées, lança Kyojuro. Laisse le temps pour que les choses évoluent.

— Oui, tu as raison.

Ensuite, Kana cessa de boucher les oreilles de l'enfant et elle continua de lui donner de la soupe. Un peu après, elle attrapa le muffin et en arracha délicatement un petit bout avec lequel il n'y aurait aucun risque de suffocation. La femme le mit dans la bouche du jeune blond.

— Mâche doucement, conseilla-t-elle.

Le petit Rengoku essayait de faire comme sa grande soeur lui disait et par la suite il avala. Aimant beaucoup la pâtisserie, il fit des gestes pour en réclamer encore. Kyojuro était ravi de voir que son petit frère arrivait à manger plus que de la nourriture sous forme liquide.

— Il a l'air d'adorer ça, ajouta Kana en continuant de lui donner quelques boûts.

— Oui, je suis content de savoir que je pourrais dorénavant essayer de faire varier un peu plus les plats pour lui.

Estimant que Senjuro a assez mangé, la jeune styliste aux yeux violets termina d'elle-même le muffin. Senjuro n'était pas triste car il connaissait déjà la notion du partage et son estomac ne voulait plus accepter quoi que ce soit.

Quand Kyojuro termina de manger, Senjuro fit de nouveau placé auprès de son grand frère. L'après-midi passait bien, Kana ne lâchant pas son ami de longue date sauf qu'un moment son téléphone vibra. La brune-violette le sortit et vit que sa patronne avait envoyé un message :

"Coucou, je n'arrête pas de penser à notre magnifique moment au magasin.
Je te propose de venir passer chez moi, ce soir. On pourra cette fois prendre tout notre temps et explorer de nouvelles choses. ;)"

Déglutissant, Kana ressentait la tentation d'accepter. Elle avait beaucoup aimé ce que Mitsuri lui avait fait, même si elle ne l'avouait pas à haute voix. Kyojuro remarquait son air hésitant et il lui demanda ce qui se passait.

— Ma patronne m'a demandée de venir chez elle au soir. J'ai envie de dire oui mais je ne peux pas laisser Senjuro tout seul.

— Je peux te donner le numéro de la baby-sitter que j'avais engagée, si tu veux ?

— J'ai peur de le laisser avec elle. Et si il ne se sentait pas à l'aise avec une inconnue ?

L'homme comprenait les craintes de la styliste mais il la rassura :

— Ne t'en fais pas, Senjuro n'a jamais été difficile avec elle.

— D'accord, je veux bien alors. Si tu as confiance en elle, j'ai aussi confiance.

Kyojuro prit son téléphone et il envoya par message le numéro de la baby-sitter. Après quelques messages d'échangés avec elle, Kana réussit à libérer sa soirée pour rejoindre celle qu'elle aimait. La soirée arriva et la Sanzu se trouvait pour la deuxième fois dans la maison de sa patronne.

Depuis le salon, la brune-violette pouvait sentir une bonne odeur de lavande. La plus âgée se doutait à son regard qu'elle la sentait alors Mitsuri fit :

— J'ai préparée une surprise pour la fin de la soirée. Mais je veux d'abord que nous mangeions ensemble.

— J'ai hâte de savoir c'est quoi, avoua timidement la plus petite. J'aime bien le parfum de la lavande.

— C'est ton arôme préférée ?

— Non, déclina la femme aux yeux violets. C'est la vanille ma favorite.

— Je comprends, ça sent vraiment bon tout comme le goût dans des boissons ou des desserts.

Leur petite discussion s'acheva car le four venait de sonner alors la patronne devait aller sortir la viande. Dix minutes plus tard, elles étaient toutes les deux à table en train de manger et discuter joyeusement.

— Tu vas bientôt revenir travailler ? interrogea la Kanroji.

— Oui, Kyojuro pourra sortir de l'hôpital dans une semaine et demi. Il ne pourra toujours pas travailler mais il saura vivre normalement. Par contre, ses brûlures lui laisseront des marques à vie.

— Ces marques lui donneront du charme qui plairont à beaucoup de femmes. Ou aux hommes, qui sait... ajouta la rose-verte en souriant.

— Kyojuro aime les femmes, répondit Kana même si Mitsuri n'a pas posée la question.

— Tu as l'air de très bien le connaître, commenta la plus âgée en mettant sa fourchette dans sa bouche.

— Oui, nous nous connaissons depuis que nous sommes enfants. Nous nous disons tout, on ne se cache pas grand chose. Bien sûr, on a nos petits secrets mais nous pouvons compter l'un sur l'autre.

Mitsuri semblait ravie d'apprendre que l'amitié entre eux deux était très grande et durable. Elle repensa ensuite à Senjuro.

— Donc Senjuro est arrivé il y a deux ans ?

— Oui, j'étais là le jour de sa naissance. On était tous les deux émerveillés en voyant sa petite bouille pour la toute première fois.

— Je n'en doute pas.

Elles continuèrent de manger, le silence règnait ce qui était malaisant. Kana reprit la parole afin de briser ce silence tortuaire :

— Même si je ne travaille pas pour le moment, je dessinais de temps en temps des idées dans mon carnet de croquis. Je l'ai pas avec moi mais je te le montrerai quand je serai de retour.

— J'ai hâte de voir cela ! J'essaie également de créer des vêtements spéciaux. Je garde tout secret pour le moment mais tu seras la première à le savoir quand tout sera achevé !

Hochant la tête, la plus jeune montrait son enthousiasme vis-à-vis de la collection secrète.

— Aussi, quand nous sommes au travail, tu pourrais continuer de m'appeler "Madame Kanroji" et de me vouvoyer ? Je ne veux pas que nous ayons de problèmes donc on sera familières entre nous uniquement lorsque nous sommes en dehors du boulot.

— Il n'y a pas de soucis, je comprends parfaitement.

Le repas fut terminé et la styliste aidait sa patronne à ranger ainsi qu'à faire la vaisselle. Mitsuri s'amusait à mettre du savon sur le visage de la femme et ça s'était terminé en bataille de savon. Tout fut ensuite rangé et propre mais les vêtements des deux femmes étaient humides à cause de leur bataille.

— On s'est bien arrangées, commenta Kana en rigolant.

— Ça ne fait rien, rassura la plus grande, ma surprise nous laissera le temps de mettre tout ça à sécher.

— Vraiment ? interrogea la Sanzu avec étonnement et intérêt.

— Oui, suis-moi.

Mitsuri prit la main de son employée et la tira. Kana la suivait sans savoir ce qui allait se passer. Peu importe ce qu'avait prévu la Kanroji, la brune-violette se doutait que ça lui ferait passer la meilleure soirée de sa vie.

Kana ne s'inquiétait plus pour Senjuro car elle savait qu'il était entre de très bonnes mains. C'était la première fois depuis l'accident de Kyojuro que la jeune femme pouvait sortir sans s'occuper du bébé.
La Sanzu aimait de tout son coeur Senjuro, ce n'était pas un problème de vivre avec lui mais ça faisait toujours du bien de faire une pause avec cela et de passer un moment de détente.

Alors que Mitsuri l'emmena dans une autre pièce, elle ouvrit la porte de cette dernière et laissa Kana entrer en premier. La femme aux nattes dit de sa voix mielleuse :

— Et voilà, tu en penses quoi ?

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Coucou, j'espère que ça vous aura plus !

On se revoit bientôt pour le prochain chapitre !

Bye !

Chapitre suivant : Surprise, Darling~

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