Kyojuro était un homme âgé de vingt et un ans qui travaillait parmis les pompiers. Étant un grand sportif, il faisait régulièrement des exercies afin de garder la forme. C'était vraiment important dans son métier d'avoir une bonne condition physique. Il devait être prêt à tout pour sauver les citoyens qui auraient besoin de son aide.

Le blond s'était toujours intéressé aux femmes mais il n'avait jamais été en couple ni amoureux. Beaucoup de personnes le croyaient en couple avec Kana en raison de leur complicité mais il n'y avait jamais rien eu de romantique entre eux. Pas une seule fois ils se sont aimés de la sorte.

Kyojuro commençait à se sentir de plus en plus seul. Il avait envie de quelqu'un dans sa vie avec qui il passerait des moments romantiques et à qui il donnerait tout son amour. L'homme perdait peu à peu espoir de trouver un jour une femme qui ferait vibrer son coeur comme personne ne l'avait jamais fait.

À la caserne, les collègues avec qui il passait la majorité de son temps étaient Tomioka Giyuu ainsi que Uzui Tengen. Ces deux personnes étaient très différentes mais le courant passait très bien. Kyojuro était heureux d'avoir des camarades comme eux avec lui durant le travail. À trois, ils faisaient une bonne équipe durant les interventions.

Le blond était au travail, il passait l'entretien de l'un des camions et le lavait. Quand Tengen arriva, le Rengoku décida d'arroser son coéquipier. Le blanc fut tout trempé et il fronça les sourcils.

— Ce n'est pas flamboyant du tout, Kyojuro ! s'exclama l'Uzui.

Alors qu'il dit cela, il attrapa rapidement un autre jet d'eau et il rendit la pareille au Rengoku. Ça avait fini en une bataille d'eau qui avait durée une heure. Des supérieurs les avaient sermonnés et les amis s'étaient tous les deux excusés en promettant de ne plus recommencer. Malgré cela, Kyojuro et Tengen en avaient tout de même gardé un bon souvenir du travail.

Les deux hommes se retrouvèrent seuls dans les vestiaires. Ils changeaient de vêtement afin de laisser les anciens sécher. Dans leurs casiers, ils avaient des rechanges au cas où. En tant que pompiers, ils prévoyaient beaucoup de choses.

Kyojuro était torse-nu, déposant son haut sur un radiateur et se dirigeant vers son casier. L'homme aux cheveux blancs regardait son ami de haut en bas avant de se lever pour se rapprocher de lui. Quand le Rengoku se retourna, il se retrouva très proche de son camarade ce qui le surprit.

— Tu fais quoi ? interrogea le blond.

— Nous sommes seuls, je te propose qu'on s'amuse...

— Comment ça ? demanda-t-il sans comprendre ce qu'il voulait de lui.

Tengen passa sa main sous son menton afin de relever sa tête vers lui avant de capturer ses lèvres dans un baiser suave. L'homme écarquillait les yeux, choqué qu'un homme l'embrasse. Le pompier aux cheveux flamme n'aurait jamais cru que son premier vrai baiser serait avec une personne du même sexe que lui. L'Uzui cessa de l'embrasser, son visage étant rouge.

— Tengen, je...

— Ssh... fit le blanc en déposant son index sur les lèvres du Rengoku.

La jambe droite de Tengen se positionna entre celles de Kyojuro, son genou étant pressé contre sa partie génitale sans lui faire mal. Ce deuxième en eut le souffle coupé et il lâcha un soupir. Le plus grand frotta doucement afin de lui faire faire sentir du plaisir.

— Mmh...~ gémit Kyojuro.

Se rendant compte du son qu'il venait de produire, le blond mit ses mains sur sa propre bouche.

— Ne te retiens pas, dit Tengen en lui faisant retirer ses mains.

— Et si... Et si on nous entendait...?

— Ça n'arrivera pas.

Retirant sa jambe, le blanc avait bien remarqué que son camarade devenait excité. Ça se voyait à la vue de son entrejambe qui enflait. Kyojuro en était très embarassé et il détournait le regard.

— Pour un homme tu es bien sensible, commenta l'Uzui en s'abaissant à genoux devant lui.

— Attends, attends !! Tu comptes faire quoi, là ?! Tu n'avais pas une fille en vue à la base ?

– Je me suis rendu compte il y a peu de temps que je m'intéressais à toi. J'aime les femmes mais je préfère de loin les hommes et je ne suis pas en couple alors c'est bon.

Mettant ses mains sur le pantalon de l'homme aux longs cheveux blond, Tengen le baissa. Il voyait encore plus la bosse qui faisait relief dans son boxer. Kyojuro semblait vraiment déstabilisé et nerveux alors son collègue l'interrogea :

— Tu veux que j'arrête ?

Hésitant, le Rengoku se disait qu'il n'aimait pas les hommes. Mais la tentation d'explorer ses préférences et ses envies était trop grande alors il secoua la tête dans le but de lui dire de continuer. Tengen lui retira ensuite son boxer, voyant son membre droit et plutôt long. La situation excitait de plus en plus Tengen qui le prit dans sa bouche.

Kyojuro eut un sursaut, n'ayant jamais découvert cette sensation qui semblait si perturbante mais en même temps super agréable. L'Uzui faisait des vas-et-vas avec sa bouche, arrachant au plus petit des grognements de plaisir.

Le blond mit ensuite ses mains sur la tête de son collègue et bougea son bassin. Sa voix tremblante suppliait même l'homme d'aller un peu plus vite, ce qu'il fit sans broncher.
Un moment, Tengen s'arrêta et se releva. Il retira à son tour son pantalon et son boxer avant de mettre son ami dos à lui, face contre les casiers. L'Uzui lui donnait des coups de bassin, le pénétrant par derrière.

— Ngh...~ J'adore...! commenta Tengen de manière coquine tout en martelant Kyojuro.

Au bout d'un moment, ils cessèrent ce qu'ils faisaient et mirent enfin leurs vêtements de rechange. Il y avait un peu de leur semence qui avait coulé par terre mais personne ne saurait que ça venait d'eux. Kyojuro se sentait perturbé, il ne se reconnaissait plus lui-même car il ne s'était jamais imaginé fait cela avec un homme. Mais ça lui avait bien plus.

— Bon, si on ne sort pas d'ici, commença Tengen, on va se faire gronder. Continuons l'entretien des camions.

— Attends, je... Est-ce que tu m'aimes ? demanda le Rengoku.

Lâchant un rire, le blanc réagissait comme si la réponse lui paraissait évidente. Il répliqua :

— Bien évidemment que je t'aime. Je ne couche pas avec n'importe qui.

— Je... Tu sais, jusqu'à maintenant j'ai toujours pensé que je serai avec une femme un jour. Mais dorénavant, tout me semble flou...

— Tu es peut-être bisexuel comme moi, rétorqua l'Uzui. Si je peux te donner un conseil, ne réfléchit pas trop à ta sexualité. Dis-toi que tu aimeras qui tu aimeras même si tu doutes encore sur ton orientation. J'ai passée toute mon adolescence dans cet état d'esprit avant de savoir que j'étais bi.

Hochant la tête, le blond se disait que son coéquipier avait raison. Il ne devait pas se prendre la tête avec son orientation sexuelle.

— C'était ma première fois, lança Kyojuro. Alors merci... C'était vraiment bien...

— De rien, si tu veux on pourra recommencer quand tu voudras. Mais uniquement si on devient un couple.

Tengen ne voulait pas de relation de sexfriend, il voulait quelque chose de sérieux. Il attendit la réponse du Rengoku qui répliqua après un court moment de réflexion :

— D'accord, j'accepte qu'on se mette en couple. Mais ça ne te dérange pas après t'avoir dit que je pensais aimer les femmes ?

— Pas du tout. Du moment que tu me sois fidèle et respectueux, c'est tout ce que je demande.

Le plus grand n'était vraiment pas quelqu'un de difficile, étant justement une personne simple. La confiance et la solidarité étaient la base pour lui. Le reste, il verrait au fil du temps. Kyojuro n'en revenait pas qu'il venait de se mettre en couple, ça lui pensait inconcevable mais il en était si heureux en même temps. Tengen était peut-être la personne qu'il cherchait depuis tout ce temps.

Au final, les hommes se remirent au travail. Personne n'avait posé de questions sur leur absence, ce qui les arrangeait. Dans leur travail, ce n'était pas grave d'être en couple avec un collègue ou un supérieur, le plus important étant que tout le monde se sente bien et que tout le monde soit soudé comme une seule et unique équipe.

En fin de journée, le Rengoku rentra chez lui. Il sentit une bonne odeur venant de la cuisine et il s'y dirigea. C'était Kana qui faisait des takoyaki, c'était un mets vraiment succulent et copieux.

— Woah, que ça sent bon ! fit l'homme avec faim.

— C'est bientôt prêt, tu ne mourras pas de faim, répliqua la femme en rigolant doucement.

Le pompier s'installa à table, non loin de sa meilleure amie. Kana lui demanda comment sa journée s'était passé, comme d'habitude. Kyojuro était embarrassé de devoir répondre à cette question.

— Eh bien... Journée assez particulière, fit-il.

— Comment cela ? demanda la Sanzu tout en continuant de cuisiner.

— Hum... Je... Tengen et moi nous nous sommes mis en couple...

Étant surprise de cela, la brune-violette se retourna et fixa son ami d'enfance en étant bouche-bée. Elle croyait qu'elle avait mal entendu.

— Pardon ?! s'exclama-t-elle.

— Tu m'as bien entendu.

— C'est une nouvelle incroyable ! Félicitations ! Mais je pensais que tu aimais les femmes.

— Apparement non... répondit-il en souriant timidement.

— Comment ça s'est passé ? demanda Kana en se tournant vers les takoyaki.

Le blond réfléchissait à ses mots avant d'expliquer l'histoire de manière rapide et compréhensible :

— En lavant les camions, on a fait un bataille d'eau. Alors nous sommes allés nous changer dans les vestiaires et là... On a... Tu connais la suite.

— Vous avez couché ensemble dans les vestiaires ?! s'exclama la Sanzu.

Kyojuro sursauta et lui demanda de parler plus bas, ne voulant pas que les autres entendent.

— Oui... répondit-il. Ça s'est passé si vite mais en même temps c'était un super moment. Juste après ça, on a officialisé notre relation.

— Je suis si contente pour toi ! Tu vois que tu trouverais quelqu'un ! Je me suis toujours dit que tu finirais en couple, peu importe combien de temps ça prendrait.

— Merci, Kana. Tu as toujours cru en moi même quand je pensais que c'était fichu.

— Les meilleurs amis servent à ça. Je serai toujours là pour te soutenir et t'encourager, promis ! Nous sommes une famille, ne l'oublie pas.

— Je ne suis pas prêt d'oublier cela, ne t'en fais pas. Je t'aime, tu sais. Tu es vraiment comme ma soeur et Haru est également comme un deuxième frère.

La brune-violette esquissa un doux sourire en entendant cela et elle termina le dîner. Tout le monde arrivà table et ils mangèrent dans la bonne humeur. Kyojuro n'annonçait pas sa mise en couple car il serait gêné que tout le monde se mette à le féliciter d'un coup, il n'appréciait pas tellement être le centre du monde.

C'était délicieux, Kana cuisinait vraiment bien et tout le monde se régalait. Même Senjuro en mangeait et, bien évidemment, son grand frère lui avait coupé des petits bouts afin d'éviter l'étouffement. Haru, lui, était calme comme d'habitude mais ça se voyait à son expression faciale qu'il aimait ce qu'il mangeait.

L'adolescent se demandait quels défauts pouvait bien avoir sa grande soeur. Elle lui semblait si parfaite, comme si elle était un ange qui était tombé du ciel et qui avait pour mission de veiller sur lui. C'était un peu ça en soi, Kana s'était donnée comme mission de toujours le protéger et cela depuis sa naissance.

La soirée continua et s'acheva sur de bonnes notes. Kyojuro n'en revenait toujours pas de sa mise en couple et encore moins du fait qu'il n'était plus vierge. Dans son lit, il y repensait et esquissait un sourire heureux. C'était la meilleure journée de sa vie, jamais il ne l'oublierait et il espérait seulement que Tengen et lui formeraient un très bon couple. Kyojuro ne voulait pas être en couple pour dire "Je suis en couple". Il voulait quelque chose de sincère et de durable. Une véritable histoire d'amour, de vrais sentiments.

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Coucou, j'espère que ça vous aura plus !

On se revoit bientôt pour le prochain chapitre !

Bye !

Chapitre suivant : Projet Et Dîner.