8 | Evy

« I became insane with long intervals of horrible sanity »

Alfred Austin.


Le louveteau était blessé. Ce n'était pas physique. Pas visuel. Mais c'était bien là et ça faisait mal. À Ren. Au louveteau. Il y avait des gens à l'extérieur qui la cherchait. Qui avait essayé de l'attraper. Qui avait réussi la première fois.

Alors elle aurait dû être en sécurité ici. Au sein de la Réserve. Près de nous. Près de moi. Quand il y avait eu la pierre, ça avait été plus facile. Maintenant, il fallait faire attention.

Ashika était à moi comme Ren était à moi.

Une famille.

J'étais un monstre. Et je protégerai les miens comme j'avais été incapable de le faire avec Nokomis. À quoi pouvait bien servir une Garde sans la personne à protéger ? Ça n'avait pas de sens. Même pour moi qui étais un animal.

Juste un animal.

Je posai ma gueule contre mes pattes avant, soufflant fort. Ashika était avec celle qui n'était pas lycan. Ses deux parents l'étaient, mais pas elle. Elle n'aurait pas dû devoir vivre. C'était dur pour des lycans de protéger leur progéniture, alors si en plus c'était humain ?

Je grondai.

Est-ce que j'aurais pu tuer Ashika si elle avait été humaine ? La question ne se posait plus. Et ne s'était jamais posé. Alors, tout allait bien.

Elle était mon louveteau. Et c'était tout.

Toutes les fenêtres de l'immense infirmerie étaient ouvertes, mais ne laissaient entrer aucun souffle de vent. Il était un peu plus de midi et la chaleur était étouffante, surtout pour nous. Le sol était frais alors c'était agréable.

La routine était la même depuis quelques semaines. Même lorsque je n'étais pas là. Le louveteau se levait tôt et passait sa matinée avec Abel. Ensuite, elle venait ici peu avant midi, bien que parfois elle mangeât avec le Ritter, et déjeunait avec deux femmes. La non lycan et la fille d'un autre Krig. Tori. Elle était la fille de Richard, celui que Joshua était censé remplacé d'ici quelques années. Des décennies plutôt. Elle était arrivée un peu après le retour d'Ashika au Fief. Elle s'occupait des enfants, leur faisait classe.

D'ailleurs, elle ne tarda pas à pointer le bout de son nez, avec un panier-repas.

— Salut, lança-t-elle.

Elle me jeta un coup d'œil, ne sachant pas vraiment qui j'étais. Ashika lui avait simplement précisé que j'étais sa tante et elle n'avait pas demandé plus. Tori était comme le louveteau, mais en plus âgée et en plus expérimentée.

C'était une grande femme, avec un corps musclé tout en étant très féminine. Elle avait quelques tatouages, certains cachés, d'autres bien visibles.

C'était une combattante et je ne comprenais pas pourquoi elle s'occupait des enfants. C'était un peu bizarre.

— Pile à l'heure ! se réjouit Lilibeth en posant une main sur son ventre bien rond.

Le bébé lycan était bien au chaud à l'intérieur. Car oui, c'en était bien un. Pas facile pour une humaine de porter une telle charge. Mais si l'humaine qui l'avait fait pour Ashika avait réussi, alors Lilibeth le ferait haut la main.

Son compagnon était mort. Si elle décidait de rester ici, le petit lycan ne manquerait de rien. Surtout pas d'une éducation.

Ren aimait les enfants. Alors, je veillai sur eux. Surtout lorsqu'ils se perdaient en forêt et qu'il fallait qu'ils rentrent. En sécurité. La forêt n'était pas un lieu sûr. Pas pour des êtres si fragiles.

Si facile à tuer.

Ashika reposa son crayon qu'elle avait commencé à mâchouiller sous le coup de la concentration et se contenta d'un petit signe de la main en direction de Tori. Elle ne l'avait pas connue avant, donc ça semblait plus facile pour elle d'être naturelle. D'être elle-même.

— On va dehors ? s'enquit Tori qui semblait avoir tout prévu.

— Je dois aller voir les Juniors dans un peu plus d'une heure, précisa Lilibeth en attrapant son calepin qu'elle traînait partout dans le Fief.

Sûrement des notes. Important.

Ashika se leva et je fis de même pour venir me presser contre ses mollets. Elle se pencha pour me gratouiller derrière l'oreille. J'adorais ça. C'était une sensation étrange : ça picotait et j'avais envie de me gratter, mais dès qu'elle arrêtait, j'avais envie qu'elle recommence.

Ren faisait ça lorsque nous étions plus jeunes. Lorsque nous n'avions plus été que tous les deux.

Tous les autres ayant brûlé.

Je poussai le louveteau à suivre les deux femmes et elles se retrouvèrent dans l'herbe, derrière le bâtiment. C'était calme. Même en tendant l'oreille il aurait été dur d'entendre le brouhaha du Fief.

Ashika était bien ici. Elle venait apprendre avec la fille de la grande Earhja du royaume.

Je me rappelais Tamsyn dans sa jeunesse. Et de cette autre fille aussi. Qui avait disparu lors de la Purge. Elle était celle qui s'occupait de Nokomis lorsqu'il le lui était permis.

Pas une ennemie.

Je me laissai tomber à côté de mon louveteau, ma gueule sur sa cuisse. Une bonne odeur de viande me parvint, mais lorsque je vis que c'était du poulet froid, je montrai les crocs. Ça fit rire Ashika qui me fourra un bout sous le nez :

— Je mange si tu manges, dit-elle.

Je roulai des yeux et lui chipai le bout, ses doigts entre mes crocs. Je ne lui fis pas mal. Ne le ferait jamais. J'avalai le morceau tout rond et regardai Hachi faire de même.

Ren répétait qu'il fallait qu'elle mange. Qu'elle reprenne du poids. Alors, je me forçais. Pour qu'elle le fasse aussi.

Personne n'était dupe. Pas même Ren. Il s'en contentait. Et c'était déjà pas mal pour lui. Hachi mangea un peu, écoutant les bavardages des deux femmes. Lorsqu'il ne resta plus rien, elles se levèrent et si Lilibeth et Tori s'éloignèrent dans la même direction, Hachi retourna dans l'infirmerie, s'installant à la même place.

Je choisis de changer de forme au moment précis où Abel arriva. Quand je le voyais, je me rappelais que cette forme avait des besoins. Aussi basiques que ma forme animale.

Son regard s'égara sur mon corps et il retira son t-shirt pour me le balancer au visage. Je le rattrapai au vol et humai le tissu.

Son odeur.

Me rouler dedans ferait-il de moi une lycan en chaleur ?

— Y a plein de petits puceaux ici, lâcha-t-il. Évite de te trimballer comme ça dans le Fief.

Son regard était d'une nitescence incroyable. Je pouvais sentir la présence de son lycan. Qui m'appelait. J'aimais les mâles puissants et sûrs d'eux. Les dominants un peu rustres.

J'entendis Ashika rire et ce son me fit du bien. Me rendit heureuse. Abel me passa à côté sans rien ajouter.

— Tu t'es payé une grasse mat', Hachi ? Sans moi ?

Je le laissai approcher d'elle, m'écartai. Elle releva son visage vers lui et il l'embrassa sur le front. Je m'installai sur un rebord de fenêtre.

Avec moi, Abel était celui qui passait le plus de temps avec le louveteau. Lui, comme moi, ne la rendait jamais triste. Alors, j'étais d'accord pour qu'il reste.

— Tu n'avais qu'à être là, répliqua-t-elle.

— On remet ça demain ? Toi et moi, devant l'elfe le plus inutile de toute l'histoire cinématographique ? Ça risque de m'assommer pour toute la nuit, alors...

— C'est même pas drôle, d'abord.

Je fermai les yeux et restai à les écouter se chamailler sur une histoire de hobbits et d'elfes. Je ne comprenais pas toujours leur chamaillerie, mais dans ces moments-là, le louveteau était bien.

Calme. Et serein. Il n'y avait aucune tristesse en lui. Et ça m'allait.

* * *

Il y avait encore l'odeur de cet autre lycan dans la pièce. Mais tout doucement, celle de Ren reprenait le dessus. Bien plus agréable.

Le bureau était grand avec énormément d'informations pour qui savait les décrypter. Il y en avait sur le fonctionnement même du Fief et surtout sur l'entraînement des recrues. Un Fief, surtout celui-ci de Canberra, voyait défiler un nombre conséquent de lycans. Des plus jeunes aux plus vieux. C'était un roulement continu et perpétuel. Ren avait été entraîné toute sa vie à ça quand moi j'avais été choisi par Nokomis pour être dans sa Garde.

Le seul honneur de ma vie.

Je repoussai les documents sur le bureau dans un coin pour étaler un dossier dessus, moi-même en équilibre sur le bord, dans une position qui aurait pu être inconfortable.

C'était le dossier de la police d'Adélaïde, là où Hachi avait été retrouvée par la meute de Raphaël Silva. Il n'y avait pas grand-chose. C'était en fait un fatras de rien du tout et ça n'aidait en rien. Avoir des faits sous les yeux ne me servait à rien. Il me fallait des odeurs, des indices. Pas des spéculations ou des bouts de pistes.

L'homme que Raphaël avait attrapé et que Ren avait interrogé n'avait pas été très loquace. Le seul nom qu'il avait donné était celui qu'on connaissait déjà.

Mickael Simons.

Qui avait tout simplement disparut avec les siens. Ne laissant aucune trace. Vraiment ? La prochaine étape était de le trouver lui. J'étais excellente à ça. La preuve était là : j'avais retrouvé Hachi avant tout le monde.

— Arrête de foutre le bordel, grommela Ren en entrant. Et descend de là, tu veux ?

Je tournai mon visage vers lui et l'observai. Dès lors qu'il avait envoyé Abel me récupérer chez Aslander, j'avais compris qu'il n'était plus fâché.

On ne pouvait pas l'être bien longtemps l'un contre l'autre.

Il était à moi et j'étais à lui. Ren rassembla ses documents et jeta un coup d'œil à ce que j'avais sorti. Son visage se ferma et il se laissa choir dans son fauteuil.

L'accord entre nous était tacite. Il avait repris la place qui lui revenait de droit et pour ça, il ne pouvait se lancer dans une vendetta.

Moi, si. C'était ça que d'être la sœur dont personne ne connaissait l'existence. Les avantages étaient nombreux.

— Les nouvelles recrues arrivent début de semaine prochaine. Je veux que tu participes.

Je penchai la tête sur le côté.

Il y avait plusieurs niveaux en fonction des âges. Les Benjamins, les Cadets, les Juniors et les Seniors. Ren n'avait pas fait dans le compliqué. Chaque groupe avait des instructeurs dédiés. Par exemple pour les Benjamins, il s'agissait de Yuri, Nylo et Yeleen, une lycan en dehors des Ritters.

— Tori va faire partie du staff des Benjamins, enchaîna Ren.

Lui aussi avait perçu son potentiel. S'il mettait plus de monde cela signifiait-il qu'il y aurait plus de recrues ?

— Et moi ? grondai-je, curieuse.

— Cadets, m'apprit-il. Tu seras en binôme avec Abel et Calder selon les besoins. Mathias peut se débrouiller.

Avec ces deux-là ? Intéressant.

— Tu connais les règles. Ne va pas en tuer un.

Mon sourire se fit animal.

— Je ne peux rien promettre, Ren.

Il secoua la tête au moment où des coups furent frappés. Ren tourna son visage et moi aussi.

Le petit Silva engoncé dans ses vêtements de recrues. Mon frère l'invita à entrer et je descendis enfin du bureau. Le petit de Yuri avait été puni. C'était au tour de Joshua maintenant ? On ne se battait pas avec ses frères d'armes. Ren était très pointilleux sur le règlement, sinon, le Fief aurait été un véritable champ de bataille.

Joshua se planta devant le bureau, bien droit, les mains dans le dos. Une vraie position de petit soldat. Mon frère se rencogna dans son fauteuil et garda le silence de longues secondes.

Histoire de faire monter la pression.

— Je pense que je n'ai pas besoin de te rappeler le règlement au sein du Fief, commença Ren. Selon la gravité de la situation, il peut y avoir une suspension, mais ça, tu le sais.

Joshua se contenta de hocher la tête. Brave petit.

— J'ai laissé la punition de Magnus au soin de son père, bien qu'il ne soit pas votre instructeur.

Je reniflai. Magnus se trouvait au fin fond de la forêt avec interdiction d'en sortir pour le moment. Il était sous sa forme de lycan et je m'étais fait force pour ne pas aller le voir.

Ne pas tuer les recrues avait dit Ren.

— Abel se chargera de la tienne.

— Bien, Krig.

Ren soupira avec force.

— Richard dit beaucoup de bien de toi. Il pense que tu es une bonne recrue et qu'à long terme, tu feras un très bon Krig. Ce n'est pas l'image que j'ai de toi pour le moment, Joshua. Tu n'es pas ici pour devenir Ritter, Freiherr ou Herre. Tu es là en tant que Krig-an. Est-ce tu en as seulement conscience ?

C'était assez drôle. Pour moi, cette situation avait un petit goût de déjà-vu. Sauf qu'à ce moment-là, c'était Ren qui s'était retrouvé dans la même position que Joshua. Face à un Krig qui faisait un peu froid dans le dos.

— Bien sûr que oui, répondit le gosse.

— Vraiment ? Tu as répondu à la provocation de Magnus sans chercher à désamorcer le conflit.

— J'ai tenté de le faire, Krig, lâcha-t-il, peut-être un peu trop vite.

— Pas franchement le résultat escompté, je me trompe ?

Mon frère essayait de le déstabiliser.

— Il a fait peur à Hachi, je devais–

— Tu devais quoi ? le coupa Ren. Ma fille n'a pas besoin de ça, Joshua. Pas maintenant, ni jamais. Je pensais que nous étions sur la même longueur d'onde, au moins sur ce fait.

— J'ai seulement voulu la protéger et–

— La protéger de quoi ? De Magnus ? Ou de la peur dans laquelle vous l'avez plongé tous les deux ?

Je croisai mes bras.

La mâchoire du gamin se contracta. Ren posa ses coudes sur le bureau :

— Personne, je dis bien personne, ne doit être une excuse à un mauvais comportement. Sinon, tout le monde tuerait librement. Il n'y aurait plus aucune morale. Que tu sois un Freiherr ou un Krig, le bien commun passe avant tout le reste. Se faire justice soi-même n'est jamais la bonne solution. On finit forcément par le payer.

Là, son expression changea, se modifia et je lus une peine incommensurable en mon frère.

À cause d'elle.

— Je ne ferais jamais rien qui puisse faire peur à Hachi. Je... si ça avait été le cas, elle n'aurait pas demandé à me voir.

— Est-ce une façon détournée pour toi de me faire comprendre que ma fille a un besoin vital de ta présence, cadet ?

— Je... non ! Ce n'était pas mon–

— J'ai accepté de te prendre en charge pour ton frère, mais aussi pour faire de toi un Krig. Je me suis aussi rendu compte que ma fille avait besoin de toi, mais tu n'es pas ici pour elle, Joshua. Tu veux la protéger et c'est louable, mais c'est mon rôle de père. Et ça le sera toujours. En attendant, suis le mouvement. Et comporte-toi comme un cadet.

Je ricanai. Ren me regarda et le gamin m'offrit son profil.

— Quelque chose à ajouter, Evy ?

Mon sourire dut être assez bestial, sinon, pour quelle raison le gamin aurait-il dégluti de cette façon ?

— À sa place, j'aurais brisé les deux bras de ce petit branleur.

Un soupir.

— Merci d'avoir partagé. Ren reporta son attention sur Joshua, tu peux disposer. Et ne me déçois plus. D'accord ?

— Oui, Krig.


L'orage éclata dans la soirée. Il fut violent et un torrent de pluie s'abattit sur le Fief. Il faisait bien trop lourd ces derniers temps et c'était le résultat logique de ces températures.

Les gouttes s'écrasaient avec fracas sur les vitres et à la télé, l'Empereur faisait un discours que je n'écoutais pas. Je me fichai bien de tout ce qu'il pouvait raconter.

— Je ne veux plus aller à la thérapie de groupe.

La voix du louveteau s'éleva. Je tournai mon visage vers elle. Ren, qui était penché sur un document dans la cuisine, releva les yeux vers sa fille, les sourcils un peu froncés.

— Est-ce que... je peux arrêter ? interrogea Hachi, d'une voix mal assurée.

Du mouvement dans ma périphérie. Je reconnus Abel sans mal, qui ne semblait pas dérangé par la pluie.

Je laissai Hachi avec Ren et me retrouvai sur le perron. Je suivis sans mal Abel, me retrouvant trempée en un rien de temps. Il se dirigeait vers les baraquements et dut finir par me sentir. Il se retourna, des gouttes perlant dans sa barbe.

Je m'arrêtai, mes seins frôlant son torse. Je laissai le bout de mon nez courir le long de sa mâchoire et je respirai son odeur.

Je grondai à travers ma gorge humaine. Ses yeux glissèrent sur le haut blanc que je portai et qui était imbibé, dévoilant ma poitrine. Ma main agrippa son sexe à travers son pantalon et il n'en fallut pas plus pour que sa queue devienne une barre de fer.

Abel me retourna contre lui et agrippa mon haut avant de l'arracher en deux. Mon souffle se fit erratique. Son visage dans mon cou.

J'avais faim.

J'étais affamée de sexe. Je poussai Abel contre un arbre et il se laissa faire. Son pantalon et son caleçon glissèrent sur ses jambes. Ma bouche avala son sexe. Et je le suçai avec appétit, comblant une envie en moi. Il commença à donner des coups de reins que ma bouche encaissait sans douleur. Il gronda. Son rythme était puissant.

Et lorsqu'il finit par jouir, je léchai tout. Je me redressai, mes ongles s'enfonçant dans la peau tendue de ses abdos. Je retirai mes fringues et lui sautai dessus, enroulant mes jambes autour de ses hanches. Sa queue palpitait entre nous. Je la dirigeai à l'intérieur de mon vagin et prit tout ce qu'il avait à me donner.

Ce fut brutal. Comme la dernière fois. Il n'y avait aucune retenue entre nous. On se déchargeait.

On s'utilisait pour amoindrir la tension.

Je le baisai et il me baisait.

Et c'était bon.

Libérateur.

Mon orgasme me balaya. Mes dents se refermèrent sur son biceps et le sang coula.

Mon appétit me rongeait. Je m'empalai sur sa queue. Encore et encore. Ça claquait.

À la fin, l'animal que j'étais fut rassasié. 

🐺  🐺  🐺

Eh coucou vous 😇 comment ça va ? Je poste un chouïa en avance sur le programme, mais personne ne peut s'en plaindre..... Hormis Ada 🤷🤣 vous êtes de plus en plus nombreuses a aimer Evy et j'en suis la première heureuse puisque c'est un personnage que j'affectionne de tout mon petit ❤️

En ce moment le rythme est assez calme de notre côté ; on s'est enfin lancé dans le remake de Fruits Basket et ça fait plaisir 😎 et a côté de ça il semblerait qu'on bosse sur un projet d'envergure côté écriture 🤫🤔

Vacances demain pour ma part 😁 on bouge en Bretagne lundi soir pour les fêtes et j'avoue que je suis pas mal pressée d'avoir mes cadeaux 😳 vous avez demandé quoi vous ? ❣️

On se dit a lundi alors 😘

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