113 || Abel 🔥
— Je peux marcher, ronchonna Evy, installée dans mes bras.
Je lui mordis l'oreille et elle grommela une insulte. Je poussai la porte de mes fesses et elle frotta son nez contre ma joue, respirant mon odeur. Je me dirigeai directement vers ma salle de bain et je la foutus à poil pour la nettoyer de haut en bas. Elle ronchonna quand je ne m'attardais pas sur son sexe et me fusilla du regard quand je l'enroulais dans une grosse serviette moelleuse.
— Abel, grogna-t-elle quand je l'assis sur le lit.
Avant de faire quoi que ce soit d'autre, je lui fis avaler nourriture jusqu'à ce qu'elle refuse d'ouvrir la bouche. Je filai à la douche et revins nu dans la chambre. Je bondis sur mon lit, faisant à moitié rebondir Evy qui leva les yeux au ciel en me regardant m'affaler à côté d'elle. Elle avait déjà balancé la serviette par terre et se trouvait nue devant moi.
Je roulai sur elle, massant délicatement son bras encore marqué. Elle grogna de plaisir et remua ses hanches, sûrement pour accueillir mon érection qui était définitivement d'actualité à présent.
— Tu ne peux pas frôler la mort aussi souvent, grondai-je enfin.
Elle parut surprise de m'entendre parler.
— C'était pour le louveteau, rétorqua-t-elle en me pinçant le biceps.
Je couinai et elle ricana. Je me fis un peu plus de place entre ses cuisses et mon sexe frotta contre le sien. Elle siffla doucement et me tendit ses lèvres. Je l'embrassai, d'abord doucement, pour lui montrer que je n'étais plus en colère, puis j'accentuai ma prise tout en guidant mon sexe en elle. Elle haleta quand je la pénétrai lentement et enroula ses bras autour de ma nuque.
— On est tous les deux maintenant, grognai-je, avec un grand coup de reins.
Les ongles d'Evy écorchèrent la peau de mon dos.
J'agrippai ses cheveux et fonçai sur sa bouche, la prenant sans douceur, pour lui montrer qu'elle était à moi.
Qu'elle était à moi et que sa vie m'appartenait, autant la mienne lui appartenait.
Si nous étions morts tous les deux sous les yeux d'Ashika, la gamine ne s'en serait jamais remise.
Evy jouit bien plus vite que moi et je ralentis mon rythme, ma queue toujours dure en elle.
— Tu n'es plus seule. Tu ne l'as jamais été, soufflai-je en pressant mon nez contre son cœur.
Elle gémit doucement quand ma langue lapa son téton. Je m'amusais un peu avec, jusqu'à que son corps recommençait à se tendre délicieusement. Son orgasme appela le mien et bientôt, nos cris résonnèrent entre nous.
En travers du lit, quelques marques en plus sur le corps, je caressai doucement son ventre du bout de mes doigts. Les siens jouaient avec mes cheveux.
— Je t'aime, murmurai-je contre son bras abîmé.
Un silence léger entre nous.
— Tu sais ce que ça veut dire ? demandai-je en me redressant pour croiser son regard.
Elle m'observa pendant plusieurs secondes, caressant mon nez et mes joues. Elle posa son doigt sur mon cœur et appuya doucement.
— Que je suis là.
Je pris sa main et la guidai vers ma tempe.
— Là aussi, soufflai-je.
— Et que tu es là, ajouta-t-elle en étalant ma main sur sa poitrine. Whanau.
La famille.
— Et je compte rester là, murmurai-je en déposant un baiser entre ses deux seins.
— Câlin, réclama-t-elle.
Je retins un sourire et la pris sur mon torse pour l'envelopper de mes bras.
Elle s'endormit ainsi contre moi.
Evy restait un animal.
Si un jour ses priorités devaient changer, je serais le dernier au courant.
Car elle ferait tout pour me protéger.
Et moi aussi.
Je ferais tout pour la protéger.
Car elle était mon Anchor.
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