1 | Ashika

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So just breathe and exhale

Just breathe and exhale »

AOSOON – Under.

Australie, Canberra.


La pluie s'écrasait avec fracas sur le pare brise. C'était un flot quasi ininterrompu depuis bientôt quarante-cinq minutes. Les gouttes n'avaient même pas le temps de glisser ; les essuie-glaces passaient et repassaient, emplissant de leur rythme l'habitacle.

J'avais arrêté de suivre leur mouvement, me concentrant sur la route, malgré qu'il me soit impossible d'y voir à plus de deux mètres. Les phares éclairaient l'asphalte et tentaient de percer l'obscurité ambiante, mais ça ne donnait pas beaucoup de résultat. Je n'étais pas rassurée, droite comme un piquet sur mon siège, triturant mon bracelet, le faisant rouler autour de mon poignet. J'avais trouvé ce moyen pour calmer mes inquiétudes. Ça et l'élastique que je faisais claquer contre ma peau. Je savais que cette deuxième option ne plaisait pas beaucoup aux gens autour de moi, mais ça m'aidait vraiment. J'avais juste appris à choisir le moment. Quand j'étais toute seule, l'élastique était bien, sinon, je me contentais du bracelet. Ça n'inquiétait personne.

Des mèches de cheveux me chatouillaient la nuque ; je les avais coupés il y avait quelques semaines. Il commençait à faire une chaleur étouffante, malgré l'époque de l'année. Et au Fief, j'avais tendance à croire que nous avions droit à notre propre météo, qui ne correspondait jamais au reste du pays. Il faisait alors moite et mes cheveux me collaient à la nuque. J'avais fait dans la prévention. Et ça me plaisait bien.

Du changement. Pas à pas.

Mes oreilles captèrent une musique que j'aimais bien à la radio, mais je ne pris pas la peine de monter le volume. Je ne percevais pas les paroles ; les connaissaient assez pour pouvoir les chanter dans ma tête.

Dans la voiture, je n'avais pas le droit à mes écouteurs. Le son était mis au plus bas au cas où l'envie me prendrait de discuter.

Discuter.

C'était ce que j'étais censée faire les mardis et jeudis soirs. Le groupe de soutien se réunissait à ce moment-là, dans une grande salle agréable, qui mettait à l'aise. Peut-être que c'était le cas pour les autres, mais pas pour moi. Ajouter des plantes et des tableaux aux murs n'allaient pas me rendre sympathique un lieu. Pas plus que de devoir écouter des jeunes gens raconter ce qui leur était arrivé. Je n'aimais pas cette conception même de thérapie. En écoutant les autres, est-ce que j'allais avoir envie de faire comme eux ? C'était ça le but ? Je n'aimais pas entrer à ce point dans l'intimité de quelqu'un. Mais de toute manière, ça n'avait pas d'importance ; nous avions tous été dépouillés de notre intimité. De notre personnalité. En parler entre nous ne nous rendrait pas ça. Au contraire. Comparer nos malheurs nous aiderait à mieux guérir ? J'avais des doutes. Mais les thérapeutes pensaient que j'avais besoin de ça.

Ils pensaient tous à ma place.

— Tu n'as encore rien dit ce soir, lâcha papa, comblant le silence qui s'était installé depuis que nous avions quitté le centre de Canberra.

Il n'y avait aucun reproche dans sa voix, pourtant, ça sonnait exactement comme tel à mes oreilles. Je tournai la tête vers ma fenêtre et la vitre me renvoya mon reflet. Je me fixai de longues secondes, essayant de trouver un peu de mon moi d'avant dans qui j'étais maintenant.

Mes cheveux m'arrivaient un peu au-dessus des épaules. J'avais les joues creusées par ma perte de poids qui était un autre grand sujet de débat à la maison et des cernes violacés sous les yeux.

Les cauchemars venaient sans prévenir. Vicieux. Ils se collaient à ma peau et ne me laissait aucun répit. Quand j'étais éveillée, il n'y avait pas de hurlements.

Aucune supplication.

Il n'y avait pas le sourire de Raphaël.

J'étais tranquille.

— Ashika.

Je fermai les yeux, ne voulant plus me voir. Parfois, c'était au-dessus de mes forces. Parce que je n'arrivais plus à savoir : qui étais-je aujourd'hui ? Qui étais-je censée être ?

Si je n'étais pas capable de le savoir moi-même, personne ne le pouvait. Je devais faire avec. Je devais accepter. N'est-ce pas ?

— Je n'avais pas envie, murmurai-je.

Et c'était la réponse la plus vraie. Dans ce groupe, nous étions six en tout. Six à avoir vécu l'enfer et à en avoir réchappé. Mais nous n'avions pas vécu la même chose. Aucun de nous ne pouvait comprendre la perte de l'autre, sa souffrance, alors à quoi bon ? Ensemble nous pouvions nous en sortir ? Je ne connaissais pas ces gens. Et personne ne pourrait jamais comprendre.

Et puis, qu'est-ce que j'avais à leur dire ? Tout était flou. Tout m'échappait. Il y avait des flashs, ça oui, et après ?

Papa voulait que je parle. Il n'était pas dans la pièce avec moi, mais ça revenait au même à mes yeux.

Il attendait que je lui raconte. Parce qu'il pensait qu'alors je serais libérée. Ou bien ce serait lui ?

— Tu as besoin d'un suivi, Hachi. Tu as besoin de...

Je ne l'écoutai pas. Il disait tout le temps la même chose. Je m'en voulais de réagir ainsi. Je m'en voulais d'être comme j'étais.

Quand il me regardait, je savais qu'il ne voyait plus sa fille. Plus comme j'étais avant en tout cas. Et c'était ça le problème.

Avant.

Oui, avant, pas besoin de radio dans la voiture, puisque j'étais intarissable, lui parlant de tout et de rien.

Avant, j'aurais pu tout lui dire, sans gêne, sans peur. Parce que c'était mon papa.

Avant, j'étais Ashika Archeon et j'étais le rayon de soleil du Fief.

Me rappeler qui j'avais été ne m'aidait pas.

Ça n'en était que plus douloureux.

J'étais partie et j'étais revenue différente.

Et ça, ça, c'était douloureux pour papa. Et pour les autres.

Leurs regards ne mentaient pas. Ils avaient juste appris à détourner les yeux plus vite qu'à l'accoutumée.

— Je ne suis pas sûr qu'il faille que tu continues. Pas cette thérapie de groupe.

Il prenait les décisions. Il devait savoir ce qui était bon ou non pour moi. Il devait le savoir mieux que moi.

— Peut-être que je pourrais faire venir quelqu'un au Fief. Peut-être que ce serait mieux.

Il continuait de pleuvoir. Les essuie-glaces continuaient de passer et repasser.

Et papa continuait de croire qu'il pouvait tout réparer. Qu'il pouvait me réparer. Je n'étais pas cassée pourtant. Pas comme une montre qui cesse de tourner.

— Tu es juste un peu fissurée. Il faut colmater tout ça et tu verras, un jour, ça ira mieux.

Je ne suis pas cassée, dis-je dans un murmure.

Je ne l'étais pas. Joshua l'avait dit. Lilibeth aussi. Et avant ça, Raphaël. Je. N'étais. Pas. Cassée.

Papa tourna son visage vers moi, ses beaux yeux recouverts d'un voile d'inquiétude qui ne s'estompait pas.

Jamais. Pas depuis que j'étais revenue en tout cas.

— Quoi ? Bien sûr que non, chérie ! Je n'ai pas dit ça.

Je savais que j'avais le même regard que lui. Je savais que je lui ressemblais. Est-ce que je semblais aussi triste que lui ?

C'était ma faute.

— Mais tu le penses.

— Bon sang, Hachi ! Je ne–

La voiture se déporta sur la droite et papa donna un coup de volant brusque pour réaligner la trajectoire. Ses jointures avaient blanchi.

— Pardon, soufflai-je alors. Pardon.

J'avais les paumes moites. Le souffle court.

— Eh merde, grogna papa, en avisant les gyrophares derrière nous.

Je jetai un coup d'œil à mon rétroviseur et vis la voiture de police. Papa mit son clignotant et se gara sur le bas-côté en soupirant. Il se pencha vers moi pour ouvrir la boite à gant et en sortit ses papiers. Il avait le visage fermé. Mais lorsqu'il croisa mon regard, un sourire fit son apparition et il effleura ma joue du doigt. J'inspirai.

Un coup frappé à la fenêtre. L'agent portait une cape de pluie qui ne protégeait pas son visage vu le torrent qui était en train de s'abattre.

— Bonsoir, lança papa.

— Papiers du véhicule, s'il vous plaît.

Papa les lui tendit. L'agent se pencha pour regarder dans la voiture et ses yeux croisèrent les miens avant que je ne les détourne.

— Vous avez fait un bel écart, monsieur... Archeon. Un silence. Le Krig Archeon ?

Des banalités furent échangées. Je ne regardai plus une seule fois en direction de l'homme. Il savait qui j'étais.

Il savait ce qui m'était arrivé.

Séquestrée. Violée. Déclarée morte. Avant que je ne surgisse de nulle part. En tout cas, c'est ce que j'avais entendu. Ce qu'on répétait.

Mais ça ne me faisait rien.

Parce que je ne me souvenais pas. On aurait beau me le répéter encore et encore, ça ne changerait rien.

Maintenant, quand des gens me voyaient, ils chuchotaient.

Ils détournaient les yeux.

Ils avaient pitié.

Quand c'était trop dur pour papa, lui aussi regardait ailleurs. Et sa peine me heurtait et me tailladait, bien plus fort que tout le reste. Bien plus fort que le mal que je pouvais m'infliger à moi-même.

Papa finit par remonter sa vitre. La voiture de patrouille passa et s'éloigna, nous lançant dans une relative obscurité, seulement brisée par les phares ; un halo blanc étrange.

— Ne pense pas à ma place, Ashika.

Mon regard sur mes mains. Et les doigts de papa venant enveloppant ma paume.

— Tu n'es pas cassée. Tu es juste... différente. D'accord ?

Son contact me faisait du bien. À l'intérieur, ça apaisait tout.

Ça calmait la tempête et cachait mes plus vilaines pensées. Je finis par hocher la tête, sachant que je n'étais pas capable de parler pour l'instant. Sinon, j'allais pleurer. Et je ne voulais pas que papa soit triste.

Il l'était déjà suffisamment par ma faute.

Lorsque nous arrivâmes devant la maison, la pluie s'était un peu calmée. Les fenêtres du bas étaient pour la plupart toutes éclairées, preuve qu'il y avait du monde. Papa ne coupa pas le contact.

— Rentre vite au chaud.

Je sautai en dehors de la voiture et couru jusqu'au porche, ne finissant pas trempée. Les phares m'éblouirent et la voiture s'éloigna ; papa avait sûrement à faire dans la Réserve, malgré qu'il soit plus vingt-et-une heures. Je serai mon sac contre moi et une fois dans l'entrée, retirai mes chaussures et mon manteau que je suspendis à la patère. Une bonne odeur flottait dans l'air et des voix me parvinrent, ainsi que quelques rires. Ne sentant pas Abel, je préférai aller directement dans ma chambre.

Un pied sur les marches, je fus arrêtée par Elisheva, une des Ritters de papa. Et aussi la femme qui m'avait élevée. Elle était très belle, avec un visage fin et aquilin. Elle était, comme tout le monde ici, tout en muscles. Et incroyablement fine.

Je m'agrippai à la sangle de mon sac.

— Je t'ai préparé une assiette. Tu ne voudrais pas venir manger avec nous ?

Je secouai la tête. Je n'avais pas faim. Et je n'avais aucune envie de me retrouver avec tout le monde dans la cuisine.

Elle soupira.

— Fais un effort, Ashika.

Je déglutis. Elisheva voulait bien faire. Comme tous les lycans autour de moi. Tous, ils avaient envie que tout rentre dans l'ordre. Mais tout, c'était quoi ?

— Je n'ai pas faim, chuchotai-je, de plus en plus mal à l'aise.

— Viens juste un peu avec nous, alors.

— Elisheva.

Nylo apparut derrière elle, immense. Un autre Ritter. Il n'était pas aussi imposant qu'Abel ou Yuri, mais il dégageait un truc indéniable.

— Laisse-la.

Il me regarda et me sourit.

C'était le signal pour moi. Je grimpai les marches à toute vitesse, manquant trébucher et fit mine de m'éloigner. Mais je n'en fis rien et restai là, cachée à leurs yeux.

— Laisse-la respirer, grogna Nylo. Ce n'est pas en agissant comme ça que ça va changer quoi que ce soit.

Je ne savais pas si c'était bien d'écouter ainsi.

— Je ne la reconnais plus. Ce n'est plus notre Hachi. Ce n'est plus...

Sa voix était pleine de sanglots à peine contenus. Je m'éloignai et refermai doucement la porte de ma chambre. La nuit me happa. Et je restai de longues minutes sans bouger.

Il n'y avait pas que papa qui était triste. Beaucoup ici l'était. Et parfois, aussi monstrueux que ça puisse paraître, ça me laissait de marbre. Je n'éprouvai rien face au chagrin d'Elisheva.

C'était le vide.

Ils voulaient que je sois Ashika.

Comme si je n'avais jamais été Yona.

Juste Ashika.

Je laissai mon sac glisser au sol et m'avançai jusqu'à mon bureau pour allumer. Il y avait mes carnets posés dessus, empilés les uns sur les autres. Un magazine de décoration trainait là. C'était Raphaël qui me l'avait acheté alors je n'avais pas envie de m'en séparer. Et il était bien ici.

Des cartons trônaient dans un coin de la pièce et les murs étaient désespérément blancs. C'était Abel qui m'avait aidée à tout enlever.

À tout mettre en boîte.

Ne restait que mon bureau encombré d'un fatras sans nom, mon lit et le fauteuil suspendu à une chaîne. Et mes étagères. J'avais laissé les livres. Retiré toutes les babioles.

La grande carte avec les épingles avait été arrachée. Abel avait été le seul à ne rien dire. Il avait été le seul à ne pas juger.

Il était le seul qui comprenait. Ou qui faisait semblant.

J'avais besoin de ça.

Il était le seul qui n'attendait pas que je sois Ashika. Il acceptait la situation. Simplement.

Je retirai mes chaussettes et disparut un instant dans la salle de bain pour attraper une serviette.

Il ne fallut pas plus de quelques minutes pour que le loquet de ma fenêtre s'ouvre et qu'une ombre se hisse dans la pièce. Des gouttes de pluie tombèrent sur le parquet, formant bientôt une petite flaque.

Joshua grommela et secoua ses cheveux, envoyant des gouttelettes tout autour de lui. Je lui tendis la serviette, mais il se contenta de baisser la tête. En souriant, j'essuyai ses cheveux et il se laissa docilement faire.

— Babel est un monstre. Je crois qu'à partir d'aujourd'hui, je le déteste.

Je levai les yeux au ciel. Ce n'était pas vrai. Joshua avait beau grogner depuis deux mois et demi maintenant, je savais qu'il aimait bien Abel. Est-ce que c'était réciproque ? Mieux valait pour Joshua que le Ritter ne l'entende pas l'appeler ainsi.

— À toi !

Il me prit la serviette et massa mon cuir chevelu avec beaucoup de douceur. Il laissa ses chaussures dans un coin de la pièce, pour ne pas tout salir et réussi à se faufiler dans la salle de bain sans bruit, après avoir attrapé des fringues que je gardai ici.

Joshua était arrivé au Fief peu de temps après la mort de Raphaël. Ce dernier avait demandé à papa de s'occuper de Lili et de Joshua et comment le faire si ce n'est en les accueillant ici ?

Richard avait passé la main à papa et c'était donc à ce dernier de s'occuper de l'instruction de Joshua dorénavant. Il avait intégré les Cadets et dormait à la caserne avec les autres. Enfin, en principe.

Joshua revint et s'installa à côté de moi, par terre, nos dos contre le lit. Son épaule appuya contre la mienne.

— Alors, comment c'était ce soir ?

Papa n'avait pas voulu que Joshua m'accompagne. Tout comme il n'avait pas demandé à Lilibeth. Pourtant, j'avais toujours pris l'habitude d'y aller avec au moins un d'entre eux.

Avant.

Avant que papa ne me retrouve.

Avant que Raphaël ne meure.

Je haussai les épaules.

— Comme d'habitude. Thomas a pris la parole.

Même s'il n'était jamais venu, Joshua connaissait tout le monde.

Thomas, Luke, Victoria, Lina et Andres. Je lui racontais tout. Je lui racontais que j'étais assise là, parmi eux et que je les écoutai. Que lorsqu'on me demandait si j'avais quelque chose à dire, je me contentai de secouer la tête.

— Papa veut faire venir quelqu'un. Il pense que ce serait mieux pour moi.

Joshua fit la moue. On essayait tous les deux de trouver notre place. Mais ce n'était pas facile. Nous n'étions plus à la maison.

Il n'était plus question de n'être que tous les deux.

— Et toi, tu en penses quoi ?

Ce que... j'en pensais ?

— Je... ne sais pas, avouai-je. Je dois continuer de voir quelqu'un, alors...

Joshua gonfla ses joues et attrapa ma main. Lui aussi avait perdu du poids. Il camouflait sa peine. Mais je savais, moi, à quel point la perte de Raphaël lui pesait.

Il avait perdu son frère.

Et quand j'y pensais, ça me rendait très, très triste moi aussi.

— Ce sont tous des idiots, souffla-t-il.

Je souris. Et posai ma joue contre son épaule.

Quand nous étions tous les deux ainsi, je n'avais pas besoin de réfléchir. Je n'avais pas à m'inquiéter de savoir comment je devais me comporter.

Pour lui, j'étais Hachi. Ni vraiment Yona, ni vraiment Ashika.

— J'aimerais bien que tout soit plus simple.

Oui, moi aussi.

J'aurais aimé pouvoir alléger sa peine. Comme j'avais soigné ses os.

— Est-ce que je peux guérir ton cœur ?

Il renifla. Mais ça ne servit à rien, parce qu'il continuait de pleurer et que son nez continuait de couler.

— Non. Non, tu ne peux pas.

Il me prit dans ses bras et je le serrai très, très fort.

Il avait mal. Et j'avais mal aussi.

On se suffisait.

Tous les deux.

Lui et moi.

Pour l'instant, ça me suffisait. Pour l'instant, c'est tout ce dont j'avais besoin pour avancer sans craindre de tomber. 

* 

*           *

*

Et nous voilà lancé pour ce tome 2 qui portera bien son nom tout au long de votre lecture 😳 Ashika est de retour au Fief, parmi les siens, mais heureusement pour elle, Joshua et là lui aussi ! 🙈 Comme pour le tome 1, le début de partie va remettre les choses en contexte, mais il se passera assurément plus de petites choses dans ce second opus 🧐

En ce qui concerne le rythme de publication, je posterais de sûr une fois par semaine, mais vous connaissez mon amour pour cette histoire, donc ça risque de se transformer en un rythme de publication un peu plus... fouillis on va dire 🤭🤫

La partie 1 est bouclée de notre côté, la 2 toujours en cours. Puisqu'on a mille et un projet en cours, dur de seulement se concentrer sur Our Anchor, mais ça... Bref s'il s'avérait que vous veniez à manquer de lecture, vous avec des nouveautés sur le compte de AdaSosam4955 : DSDE T3 et surtout Dear Tomorrow, notre nouveau bébé romance du dimanche mettant en scène un polyamour... 😜😍

Et sinon, vous lisez depuis quelle ville ? (Que ce soit en France ou ailleurs 😉) ➡️

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