Ochaco-chan à mon bras, je suis donc de retour dans la grande salle de balle où la plupart de mes camarades m'attendent. Ces derniers sont assis sur des chaises ou parfois par terre, et forment un cercle, enfin, un cercle serait vite dit.

Sur la grande table en bois de chêne noire, se situant en plein milieu de la pièce, se trouvent une dizaine, voir une quinzaine, de bouteilles d'alcool en tout genre : Bières, champagne, rhum, whisky, Vodka, etc... Tout pour fini pompette ce soir.

Nice !

Trop concentré à contempler ce qui allait faire de moi un homme bourré ce soir, et a fuir le regard insistant de Kacchan qui s'est posé sur moi des mon entrée dans la salle, je ne fais pas attention à la voix féminine qui nous parle, à Ochaco et moi.

??? : Alleeeez allez venez les amis ! On vous attendait.

Je tourne alors la tête, décidé à savoir qui est la personne qui nous adresse la parole. Surpris, je vois Mina debout sur une petite estrade faite maison, sûrement est ce une table basse assez coûteuse.

J'avoue ne pas l'avoir beaucoup regardé pendant la soirée, même pas du tout, et je dois dire qu'elle est particulièrement bien habillée malgré qu'elle ne porte pas de robe comme la plupart des filles de la soirée : elle porte un costume, normalement plus pour hommes, avec des bottines rouge à talons assorties à sa cravates légèrement dénouée. Le faite qu'elle ai décidé de s'habiller avec un costume, qu'elle porte très bien, fait son originalité et, ainsi, sa beauté.

Elle tient de sa main gauche une couronne en carton, sûrement issu d'une galette des rois passée vu le budget, et de sa main droite un espèce de sceptre, lui aussi frappé par le manque de budget car c'est enfaite un manche à serpillère. Mais ça il ne faut pas le dire, sinon ça casserait la magie.

Mina-san lève son bras gauche pour nous fair signe d'avancer et d'intégrer le groupe d'élèves.

Mina : Venez, on va faire un petit jeux pour patienter 23h !

Tiens c'est vrai, quand est ce que l'on va pouvoir se soûler ?
Je regard alors ma montre argentée se trouvant sur mon poignet : 22h38

Yes ! Dans 22 minutes héhé.

Tandis que je me réjouis intérieurement de l'heure, nous allons nous assoir à meme le sol vers Ida-kun et Shoto-kun. Je m'assis un peu éloigné de shoto-kun car son regard me met mal-à-l'aise... il est désireux, et quoique cela ne me déplaise pas, je ne me sens pas à ma place.

Izu : Eh désolé de m'être absenté si soudainement les amis... - dis-je gêné en frottant l'arrière de ma tête avec ma main.

Ce frottement me décoiffe et mes cheveux bouclés verts s'emmêlent. C'est alors que Shoto-kun me surpris à passer sa main dans ma tignasse afin de me recoiffer.

Qu'est ce qu'il fait baka ?!!

Je me mis à rougir fortement, comme les lycéennes dans les shojo clichés, et à bégayer un charabia incompréhensible, comme à mon habitude. 

Izu : b-b-b-b-b-ak-k-ka... t-t-trop pr-rêt...

Je mis mes mains devant moi, presque sur le visage, aussi rougis, de mon ami, afin de le faire reculer et de me laisser un minimum d'espace personnel.

Qu'est ce qu'il lui a pris sérieux ?

Entre Kacchan qui est tendre, et lui qui se place à 2 centimètres de mon visage, j'ai l'impression qu'ils veulent tous ma mort...

Malgré ses joues rosies témoignant de sa gêne, mon ami bicolore s'approche de moi, pose sa main sur le haut de ma cuisse, et m'adresse la parole.

Shoto : Izuchan, qu'y-a t'il ? Ça ne va pas ? Tu ne te sens pas bien ?

Izu : I-izu...chan ??!

Il me regard alors d'un air emplit d'incompréhension... ce qui est vraiment mignon~

Sentant la chaleur monter jusqu'à mes joues et envahir tout mon corps, je refugis alors ma tête au creux de mes mains.

Shoto : Si tu veux, il y a une salle dans le manoir qui ressemble à une infirmerie, tu veux que je t'y emmène ? Il y a sûrement des médicaments pour le mal de crâne.

Son autre main descend de mon épaule à mon dos, et commence de douces caresses afin de me « rassurer » je suppose.
Cependant, ça me rend encore plus nerveux et gêné.

Je vous avais dis qu'ils voulaient tous ma mort !! 

Son expression d'incompréhension se renforce et se transforme en un air d'inquiétude.

Shoto : Si vraiment tu te sens mal, Izucha-

Izu : Arrêtes avec ce surnoms s'il te plais... -
dis-je la tête toujours enfouit entre mes mains.

Shoto : Oh euh, pourquoi ? Cela te gêne... ?

Izu : euh oui un peu... normalement la
particule -chan est destinée aux filles, nan ?

Shoto : Oui, mais je trouve ça mignon avec toi. Mais ne t'inquiète pas, ça ne t'empêche pas d'être un homme viril... hum.

Izu : pourquoi j'entends de l'ironie dans tes propos ?

Shoto : Ce n'est sûrement qu'une impression

C'est alors que nous rigolons et la gêne que
nous avions éprouvé auparavant partie.

Mina : MINA-SAAN !! Votre attention s'il vous plait ! On va choisir au hasard notre futur roi.

(NDA : je ne me souviens plus des règles du jeux du roi du coup j'en ai inventé 😂)

Ashido-san place une bouteille au milieu du cercle que nous formons et la tourne. L'objet tourne, tourne, tourne et tourne, pour finalement s'arrêter sur Denki.

Mina : Le destin a désigné notre nouveau roi pour trois tours, l'heureux élu est DENKII !

Ce dernier affiche une mine, comment dire..., « coquine », qui ne met personne en confiance dans la salle. Nous savons tous pertinemment que cet « attardé », comme dirait Kacchan, va donner des gages assez osés.
Mina le couronne alors, avant de lui laisser la place sur l'estrade improvisée, et de lui donner son « sceptre » qu'il saisit volontiers.

Pendant ce temps là, un chapeau avec des bouts de papiers ou sont inscrits des numéros circule dans la salle. Chacun en pioche un et regarde son numéro, espérant que ce ne sera pas lui le premier cobaye de notre roi sadique.

Denki : Bien, entant que bon et gentil roi, j'ai envie que la vie et l'amour prospère dans mon royaume. Or, pour qu'il y est de l'amour et ainsi des enfants etc, il faut 2 heureuses personnes qui vont s'aimer à la foliiiiie. - dit-il en insistant sur « à la folie » - Et qui dit s'aimer à la folie, dit être inséparable, ne plus se quitter quoi.

Une voix parvint du cercle, mais je ne sais pas d'où.

??? : Bon accouche !

Denki cherche alors la personne qui ne l'a pas respecté pour le « punir » mais il n'y parvient point.

Denki : J'y arrive, j'y arrive !

Mina, qui était jusqu'à lors disparut depuis le couronnement de notre roi, revient avec une grosse mâle en bois.

Denki : Dans cette male, il y a plein de jolies tenues pour nos amoureux, et s'y joint aussi une paire de menottes en velour rose... - il chuchota en aparté - ... ne chercher pas ou on les a acheté .

Oula... ok, je crois avoir deviné la suite. Je le sens mal... trèèès mal.

Izu : Oh non...

Denki me regarde malicieusement

Denki : Oh si...

Le roi descend de son estrade pour fouiller dans la male. Il en sort un costume de bunny-boy de la main droit.

Denki : C'est ansi que le numéro 6 portera ceci pour faire plaisir à son compagnon, qui sera tout autre que le numéro 9.

Il sort de sa main gauche un second costume. Pauvre numéro 9, je le plains. Le costume est fait de sangles en cuivres qui parcourent entièrement le corps, laissant tout apparaître. Bien sûr, il y a un espèce de slip afin de cacher les parties intimes, enfin... juste le devant car derrière, un trou en forme de cœur s'y trouve. Comme vous avez pu le deviner, ce costume de bdsm est destiné au hommes, mais Denki a l'aire de s'en ficher complètement.

Denki : Notre couple sera relier par le lien de l'amour qui est symbolisé par ces magnifiques menottes.

Tous les élèves se dévisagent, attendant de voir le moindre signe de malaise qui trahirait les victimes 6 et 9.

Denki : Allez ! Que notre couple 69, *regard coquin*, se dévoile !

Soudainement, un rugissement retentit. Puis quelques crépitements s'en suivit.

Kats : QUELLE MERDE ! Tch

D'un coup, Denki, notre fier roi, perdis toute sa dignité et se liquéfia sur place.

Denki : Aaah... Bakugo-kun... ah ah... euh... *hum*... tu-tu es quel numéro ?

Kats : A QUOI CA VA TE SERVIR QUE JE LE DISE ?!!

Denki : *hum* c'est pour... euh... le choix du costume...

Kacchan s'approche de l'électrique et saisit violemment le costume bdsm en cuire.

Kats : TCH !

Le blond part alors en direction du couloir, sûrement pour aller aux toilettes afin d'enfiler son bel accoutrement.

De longues minutes s'écoulent s'en que rien ne se passe d'autre. Sûrement que le numéro 6 avait perdu tout espoir en connaissant l'identité du 9.

Shoto (chuchotant à mon oreille) : Ce n'est pas moi car je suis le 3. Est ce que c'est toi ?

Izu : Nan je ne crois pas, heureusement haha...

Shoto : Oui heureusement... je n'aurai pas supporter qu'une autre personne te voit ainsi, et puisse profiter visuellement de ton corps à moitié dénudé .

Je fais mine de n'avoir rien entendu, mais sachez que j'ai une bonne ouïe...

Ils sont tous fou ce soir ou quoi marde ?!!

Attendez...

Shoto, LE Todoroki Shoto, vient de me dire ouvertement qu'il n'aurait pas supporter qu'une personne me voit à moitié nu ?!

Est ce que ça veut dire qu'il serait « jaloux » ?!

Est ce que ça signifie qu'il... qu'il m'ai-...

nan

nan

nan.

Je dois me tromper.

Je me fais des idées.

Ça doit juste vouloir dire qu'entant que bon ami, il veut que je garde un minimum de dignité.

Oui, ça doit être ça...

Shoto : *soupire*. Sinon, tu es quel numéro ??

Izu : Je croyais qu'on ne devait pas le dire aux autres ?

Shoto : Oui mais si c'est entre nous ce n'est pas grave.

Izu : Oh, ba... d'accord.

Je saisis mon bout de papier et le déplie.

Izu : Je ne m'en souviens plus mais je suis presque sûr de ne pas être le 6. Alors alooors... je suis... je suis le numéro si-

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AH !

Shoto : Qu'y a t'il ? Tu es tout blanc

Izu : J-j-j-je... l-l-le... s-six... !

Ocha, qui était juste à côté de moi, se retourne et me fixe.

Ocha : Deku-kun, tu es le 6 ?! - s'exprime-t'elle presque en criant

Kacchan étant revenu, me fixe a son tour.

Kats : Oi deku, t'es le 6 ?!

Je me lève doucement, presque tremblant, et dis d'une voix peu affirmée :

Deku : O-oui...

Mon explosif s'approche de moi, me saisit l'avant bras, et me traîne jusqu'à la male. J'enfile alors, forcé, le costume de bunny-boy, caché dans un coin de la pièce.

Je reviens auprès de Kacchan qui me fait visiblement la tête à cause de tout à l'heure. Cependant, même s'il « boude », cela ne l'empêche pas de me reluquer de la tête au pied. En même temps, mon costume est fait exprès pour ça...
J'ai juste un short court noir où des bretelles de la même couleur sont attachées. Une queue de lapin est épinglé à l'arrière du short, et j'ai comme parure un sert-tête lapin.

Denki : Qu'ils sont mignons nos deux amoureux... - Kacchan fait crépiter ses mains - enfin... nos deux « amis » *hum*. Maintenant, c'est leur de l'union ! - dit-il fièrement en arborant la paire de menottes.

Kacchan : Va te faire foutre ducon

Denki : Je suis ton roi alors respecte moi !

Kacchan : TU VEUX MOURIR ?!!

L'électrique recule de quelques pas afin de garder une certaine distance de sécurité

Kacchan : Je ne mettrai pas ces menottes, point. Et faites pas chier !

Izu : Kacchan... je crois bien que nous n'avons pas le choix...

Kacchan : JE M'EN FOU LE NERD ! DÉJÀ QUE TU T'ES CASSÉ AU BOUT DE 3MIN DE DANSE, JE CROIS QUE TU N'AS PAS ENVI DE TE RETROUVÉ MENOTTÉ À MOI PENDANT TOUT LE RESTE DE LA SOIRÉE !!!

Izu : Euuh... enfin... calmes toi Kacchan-

Kacchan : J'AI RAISON ?!!
Izu : Na-

Kacchan : OUI J'AI RAISON CAR J'AI TOUJOURS RAISON !

Denki : Bakugo-kun, arrêtes de crier s'il te plaît, c'est juste un jeux...

Kacchan : JE CRIS SI JE VEUX !!

Denki soupire, puis se dirige vers Mineta-kun. Je les vois comploter de loin, pendant que Kacchan déchaîne sa colère sur moi et toutes les personnes proches de lui.

Mineta-kun arrive vers nous, une de ses boules violettes qui lui sert de cheveux à la main.

Mineta : Alors comme ça on fait son rebel, Bakugo Katsuki - dit-il d'un ton supérieur

Kacchan : OI LA MERDE VIOLETTE, TU ME PARLES SUR UN AUTRE TON SINON JTE BUTE !!

Mineta : Mais oui mais oui...

Il se dirige vers Kacchan et pose sa main sur son épaule, enfin plutôt sur son biceps vu sa petite taille, puis prend la mienne et la ramène vers celle de kats.

Mineta : Le jeux, c'est le jeux. Et il faut jouer le jeux. Donc toi, là, le pétard mouillé, tu va te calmer de suite sinon je t'en colle une. C'est compris ?

Au fur et à mesure des propos de notre camarade, je vois Kacchan devenir tout rouge de rage, comme s'il allait littéralement explosé.

Dois-je lui rappeler que le meurtre est passable de 30 ans de prison ??

Kats : oi... oi...Oi... OI !!! POUR QUI TU TE PREND LE NABOT ?!! JE VAIS... *blablablablac'estpasgentilblablablabla*... !!!

Je suis entrain d'essayer de calmer le blond mais c'est en vain.

Je sent alors quelque chose me frôler la main, et je crois que katsuki aussi l'a sentis car il se retourne, sûrement en pensant que c'est moi. Lorsque nous baissons tout les deux les yeux, nous marquons une pause, ne comprenant pas la situation. Nous voyons une grosse boule violette entre nos deux mains.
J'essaie de retirer la mienne de son emprise, mais nan, impossible.

Est ce que... est ce que mineta-kun a vraiment osé nous coller à l'aide de ses cheveux ?!?!

Nan nan nan nan nan nan

Je relève la tête, le regard paniqué, et croise celui de Kacchan qui l'est tout autant. Aparament, il s'est calmé. Et il vaut mieux pour moi car je suis collé à lui...

Kacchan : Oi, deku...

Izu : Hm... ?

Kacchan : Combien de temps agit son alter de merde... ? - dit-il tout bas, comme s'il avait peur de la réponse.

Izu : Comment pourrais-je le savoir ?

Kacchan : Te fout pas de ma gueule le nerd, je te connais, t'as des tonnes d'info de tous nos alters.

Je ne lui réponds pas.

Kacchan : Je sais que tu le sais, alors crache le morceau !

A vrai dire, oui, je le sais. Mais je n'ai vraiment pas envie de lui répondre car je sais pertinemment que toute sa colère va se déverser sur moi.

Kacchan : OI ! Si tu ne me réponds pas tout de suite je vais encore plus m'énerver et t'en payera les frais deku de mes deux !

Bon, pas le choix...

Izu : Selon les info que j'ai récolté au fil de mon année a Yuei, je peux affirmer que mineta-kun n'a pas utilisé la forme classique de son altère. Enfaite, cette boule, comparée a toute les autres formant ses cheveux, est assez spéciale et...

Kacchan : DÉPÊCHES J'AI PAS TON TEMPS !

Izu : 1 semaine...

Kacchan : ...

Kacchan : ... quoi...?

Son regard devient vide. Plus de haine, plus d'inquiétude, plus rien, mise apart de l'appréhension. Sûrement est-elle du au faite que l'on va devoir passer 1 semaine ensemble, collés l'un à l'autre...

Moi même je n'en reviens pas...

mais, peut être est-ce un bon moyen pour que l'on se rapproche ?

Ça me permettrai peut être de lui déballer ce que j'ai sur le cœur, une bonne foi pour toutes...