C'est balo
Kats : KUSOOOO !!! (=merde)
Deku laisse échapper un léger gémissement de mécontentement dans son sommeil. Je me mets alors à chuchoter.
Kats : Pourquoi cette foutue clé ne veut pas rentrer ?!
Je saisis mon téléphone et actionne la lumière afin d'y voir plus claire.
C'est pourtant la bonne !!
Alors, POURQUOI ?!!!
Je me met alors à essayer chaque clé de mon trousseau qui en comporte 7, une à une.
...
AUCUNE NE RENTRE !!!
PUTAIN DE CALICE DE TABERNACLE DE MARDE !!
Oui je deviens québécois quand je m'énerve, y a un problème ?!!
Je me retrouve donc comme un con, devant chez moi, à 2h30 du mat', ne pouvant pas y rentrer, et avec un autre con dans les bras.
Dans qu'elle merde je suis sérieux...
La rage, déjà présente depuis un moment en moi, s'intensifie. Je me sens bouillonner de l'intérieur. Je saisis alors la clé qui est sensé être celle de chez moi et l'enfonce, dans un excès de colère, très violemment dans la troue de la serrure. J'essaie de la bouger dans tous les sens, espérant entendre la porte se déverrouiller, mais en vain. Elle ne bouge pas d'un poil.
Kats : Putain de merde de putain de ta mère la putain porte !!!
Lorsque que j'enlève la fameuse clé de la porte, un son très trèèèès déplaisant retenti à mes oreilles.
Le son d'un bout de ferraille qui se casse.
Je regarde alors horrifier le trou de la serrure bouché avec une partie de la clé. Puis mon regard dérive sur la seconde partie restée dans ma main, serrée fermement entre mes deux doigts.
Je reste muet devant ce spectacle ridicule.
La rage monte en moi tel un volcan près à rentrer en éruption. Je la sens monter, monter, monter, monter...
Mon regarde se porte sur deku, endormi paisiblement.
... puis redescend.
Je me laisse tomber lourdement devant ma porte.
C'est alors que je remarque que la voiture de mes satanées vieux manque à l'appel. Je peux donc espérer qui ne rentreront pas trop tard...
Putain
C'est le seul mot qui me vient à l'esprit.
Putain de merde
Je me cale dans un coin et pose le nerd sur mes genoux, à moitié allongé.
Environ 40min s'écoulent, sans que rien ne se passe. Mes paupières deviennent lourdes. Or, je fus réveillé par la masse bougeant sur moi. Ne me dites pas qu'il s'est réveiller ?! Il gigote, ouvre doucement les yeux, et me regarde.
Hé merde... encore un autre problème à gérer.
Izu : Ka...Kacchan ?
Nos regards se croisent.
Merde, il est vraiment réveiller. Ou quoique, comme ses yeux sont à peine ouverts, il doit n'être qu'à moitié réveillé.
Kats : hm ?
Il extirpe son bras libre de la couverte et approche sa main de mon visage. Celle-ci caresse doucement ma joue, puis monte vers mes cheveux ébouriffés. Ses doigts passent alors dans ces derniers, les caressant et jouant avec.
Izu : Ah oui, c'est bien Kacchan. Hihi
- dit-il en laissant échapper un léger rire aigu, tout en souriant.
Je rougis face à se contacte et à la vu de ce sourire si angélique, dédier qu'à ma personne.
Kats : O-Ouais c-c'est moi... r-rendors toi, ça vaut mieux...
Il passe son bras libre autour de ma taille, et pose sa tête sur mon torse.
Izu : Kacchan est chaud... c'est agréable.
Ses cheveux viennent chatouiller le bout de mon nez. J'éternue alors dans un grand bruit, ne passant pas inaperçu, comme à mon habitude.
Izu : Kacchan a attrapé froid ?
- dit-il l'air inquiet mais ne relevant pas la tête de mon torse, toujours collé à moi comme une sangsue.
Kats : Nan, je ne tombe jamais malade. Ce n'est pas dans mes habitudes.
Izu : Ooh... Kacchan est comme un super héros, toujours fort, et jamais malade. Hihi
Kats : tu parles d'un « héros », même pas foutu de protéger ceux que j'aime... - dis-je en chuchotant pour moi même.
Cependant, je ne sais pas si c'est l'alcool qui fait cela, mais deku entendis à ma grande surprise ces quelques mots.
Izu : Kacchan protège tout le monde. Il est un héros... mon héros.
Kats : Ton...
Cette phrase, aussi banale soit elle, me fis l'effet d'un électrochoc. Ces simples mots me firent reprendre espoir. Bien que l'alcool parle, il me considère comme... son héros.
Je passe mon bras libre autour de la tête du nerd afin de le presser contre moi.
Je ne te laisserai plus jamais partir, plus jamais. Je ne referai pas les meme erreurs passées, je te le promet.
Des larmes perlent aux coins de mes yeux, mais ne coulent pas.
Je serai.... ton héros, rien qu'à toi.
Nous restons dans cette position une bonne heure. La touffe verte s'est rendormie, reprenant une respiration paisible. Un doux sourire s'est dessiné sur ses lèvres. Je me demande à quoi il rêve.
Quant à moi, je reste éveillé du mieux que je peux, surveillant l'arrivé de mes vieux. Je sors mon téléphone de ma poche arrière de mon pantalon, afin de regarder l'heure.
4:18
Je laisse échapper un long soupir. Non pas que ma positon avec deku me déplaise, mais je préférerai quand même être dans mon lit.
Au même moment, je sursaute lorsque le bruit d'une voiture me parvient. Elle a l'air de se diriger dans ma rue depuis la droite. Je n'ai donc plus qu'à espérer que ça soit mes vieux.
Ça doit d'ailleurs être la premier fois que j'espère les voir... Tch
Je l'entends se rapprocher de plus en plus, elle ne doit plus être qu'à quelques mètres. J'aurai aimé me lever pour voir mais une certaine masse m'en empêche. Je commence à voir la lumière des phares, le bout du pare choc, puis enfin l'avant de la voiture.
MEERDE
J'ai du mal à voir dans la nuit, mais je crois qu'elle est noir, or celle de mes parents est de couleur rouge.
Putain...
Bizarrement je ne m'énerve pas, ou en tout cas pas plus que je ne l'étais déjà un peu. Le petit être précieux que je tiens endormis dans mes bras m'en empêche sûrement, je n'ai pas envie de le réveiller. De toute façon, qu'est ce qu'il pourrait faire à part être collé à moi ? S'enfuir ? Laisses moi rire, même s'il n'était pas collé à moi je l'en aurai empêché.
15 minutes sont passées sans que rien d'autre n'advient.
C'est long, très looong...
mes paupières deviennent de plus en plus lourdes. Entre temps, comme je n'avais rien d'autre à faire, je me suis « « « « amusé » » » » à enlever le morceau de clé coincé dans le trou de la serrure.
Les volets de la maison voisine s'ouvrent, puis se referment. Encore cette conasse de voisine qui nous épie. Tch
Quelques minutes après cela, sa porte s'ouvre et je vois une tête passée dans le cadrant de la porte et nous regarder, un air d'incompréhension marqué sur son visage ridé. On se dévisage pendant quelques secondes, puis je me décide à parler.
Kats : Oi c'est pas un spectacle !
Elle sort de l'encadrement de la porte et s'approche de la petite palissade qui sépare nos deux maisons. Elle m'apparaît alors en pijama rose et un peignoir gris sur le dos.
??? : Bakugo-san, c'est ça ?
Kats : hm
??? : Je suis ta voisine, Mme Sanada.
Kats : Je sais. Je vous ai vu nous épier et sortir de chez vous. Et puis vu le nombre de fois où ma mère vous invite pour brayer chez moi, je sais qui vous êtes - dis-je d'un ton sec
Elle affiche une mine à la fois renfrognée et douce, pleine de compassion. Cette vielle n'est peut être pas aussi pourrie qu'elle en a l'air.
Sanada : Oui en effet, je suis une bonne amie à Mistuki.
Elle marque une pause.
Sanada : Ta maman m'a prévenu qu'ils rentreraient tard et que tu serais à une fête. Alors, elle m'a passé un double des clés, au cas ou tu serais trop alcoolisé pour ouvrir la porte, ou que tu ai perdu les clés, ou même dans le cas où tu te les aurais fais volé.
Je la regarde, ahuri. Quant à elle, elle affiche une mine réconfortante.
Sanada : Et apparemment c'est le cas. N'est ce pas ?
Kats : Oui... oui oui...
Elle plonge sa main dans sa poche de peignoir et en sort un petit objet reflétant la lumière des réverbères.
Sanada : Tiens mon garçon.
Je me lève avec difficulté à cause de mes jambes engourdies, à force de rester dans la même positons depuis quelques heures. Je saisis la clé et l'insère, au contraire de tout à l'heure, toouut doouuceemeent dans la porte. Cette fois si elle rente sans problème, et la porte se déverrouille aussi facilement.
Avant de passer le bas de la porte, je regarde ma voisine, qui enfaite, est relativement sympa.
Kats : Merci
Sanada : de rien mon garçon ! - dit elle en passant sa main dans mes cheveux.
Puis elle se retourne et repart dans sa grotte.
Kats : Faisons de même Izuku
..............
Kats : DEKU DEKU... je voulais dire Deku
Heureusement que ce con dors profondément ! Qu'elle honte ça aurait été putain...
Ellipse de 20min environ
Je me glisse dans les draps de mon lit, ceux ci me paressant plus doux et agréables que la normal à cause de la fatigue. Je ne porte qu'un caleçon en guise de pijama, et Deku, que j'ai placé à côté de moi dans mon lit, est aussi en caleçon. Je lui ai juste enlevé son costume de merde comme j'ai pu. Au bout d'un moment j'ai craqué et coupé, ça commençait à bien me casser les couilles cette merde. Je passe mon bras dont ma main est collée à celle du vert par dessus celui-ci et le rapproche contre moi dans une étreinte. On dort alors collés l'un à l'autre, créant une boulle de chaleur autour de nous. J'enfouis ma tête dans ses cheveux bouclés. C'est si doux ! Comparés aux miens.
Enfaite, nos cheveux reflètent notre caractères : les miens sont ébouriffés, piquants, et pas très doux ; tandis que ceux de Deku sont doux, fluffy, et souple.
C'est alors que je suis tiré de mes pensés par un gémissement, que je suppose de mécontentement, de la part du nerd qui dort dans mes bras. Je pousse sur ces derniers et me surélève afin de voir son visage enfouis dans les draps. Je tire légèrement sur ceux-ci qui le cachent, et un visage rougis, gêné, et... excité, m'apparaît.
MAIS
C'était pas un gémissement de mécontentement !!!
MAIS QU'EST CE QU'IL BRANLE LE DEKU ?!
Et c'est le cas de le dire, ce con est entrain de bander sec !
MAIS
Qu'est ce que je dois faire ?!
Le laisser dormir ?
Le réveillé pour qu'il aille arranger son popol ? Ou... l'arranger................?
Nan nan nan nan on va oublier la dernière option.
Je pense que je vais le réveiller parce que je n'arriverai pas a dormir avec quelqu'un qui bande à côté de moi, surtout Deku.
Encore un gémissement de sa part.
Putain, si ça continue moi aussi je vais-
...
Ah ba c'est déjà le cas, nice
PUTAIN POURQUOI JE BANDE MOI AUSSI ?!
Je pose ma main sur son épaule afin de le secouer, près à le réveiller une bonne fois pour toutes, or je n'eu pas le temps de faire cela que Deku relâche un énième gémissement au contacte de ma main sur son épaule. Celui ci était plus profond que les autres, plus sauvage, plus désirant. Pendant qu'il l'exprima, il dit ces quelques mots qui me firent débander directe. On peut dire que c'est un mal pour un bien.
Izu : Sh-Shoto-kun... hmm~... arrête s'il te plaît. Shot-ooo~
Ces mots retentissants dans mes oreilles, et mon coeur, me refroidissement immédiatement.
Je me reglisse dans les draps et ne passe plus mon bras autour de Deku, je le laisse juste à côté de moi, et donc avec le sien juste à côté comme ils sont collés.
Quant à lui, il continua de gémir pendant au moins 5-7min, puis arrêta.
Son rêve érotique devait être sportif... AVEC CET ENCULÉ DE DOUBLE FACE !!
DEPUIS QUAND DEKU EST ATTIRÉ PAR UN ENFOIRÉ PAREIL ?!!
CE GROS CHIEN DE LA CASSE !
Comment ce fait il qu'il lui fasse autant d'effets ?!
Est ce que... est ce que le nerd l'aime... ?
Mes poings se serrent, ma mâchoire se contracte et mes muscles se crispent.
J'ai bien vu ce soir que double face tournait autour de MON deku, mais je ne pensais vraiment pas que c'était réciproque...
PUTAAIINN !!!!!
Je ne laisserai pas Izuku aller gentiment dans les bras de l'autre fils de maman pas sympa.
Je le jure sur mon amour pour Deku.
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