73 - Chapitre.

Dans la peau de Neyla.

Ce matin, les rayons de soleil me transpercent les yeux. La pluie était partie, enfin ! Je me redresse légèrement, pour ne pas réveiller Younes. Il avait ses deux bras qui enroulait ma taille et sa tête posé sur mon bas ventre. Il était toujours aussi chaud. Je lui caresse les cheveux brièvement et quitte mon lit sans le réveiller. Je le couvre, enfile mes chaussons et vais dans la salle de bain me laver la figure. 

À peine, je commençais ma préparation du café matinale, que je reçois un message de Kenza : "T'es réveillé ?". Je lui répond positivement. Et elle me répondit aussitôt : "Je peux venir, si ça te dérange pas ?". Toujours positivement, je lui répond "Je t'en prie, la porte est ouverte !". Je pose mon téléphone sur la table et continue mon café.

Quelques minutes plus tard, on toque à la porte. Je m'empresse de l'ouvrir en accueillant Kenza vêtu de son pyjama et un plateau à la main.

- : T'as bien dormi ?

- Kenza : Non pas du tout, j'suis faya w'Allah...

- : Comment ça se fait ?

- Kenza : J'sais pas, j'ai pas réussit à avoir sommeil. Mais enfin bref, ça va toi ?

- : Très bien écoutes.

Nous prenons place dans la salle à manger, tandis que je ramenais mon petit déjeuner. Nous discutons tout en mangeant.  

Kenza : Aymen c'est vraiment un connard, c'est quoi son délire enfaîte ?

- : Oh là là... C'était qu'une blague. Une blague !

Je croque dans ma crêpe en l'observant grimacer devant son bol de lait.

- Kenza : Pff, de quel blague tu parles ? 

Je soupire d'inespérément. Quel migraine cette fille.

- Kenza : Maintenant mettre une chenille dans mon pull, c'est quel genre de blague ?

Un rire m'échappe et je manque de m'étouffer dans mon café.

- : Putain j'en ai marre de vous !

- Kenza : Connasse ! Dit le que t'es pas dans mon camp !

- : Moi ? Jamais !

Un petit sourire victorieux se coince sur ses lèvres.

- : Je serais toujours pour toi, quoi que tu fasses. 

- Kenza : Je préfère. Bref, du coup il s'est passé quoi pour Younes ?

- : Je sais pas trop, hier il est rentré, complètement mort. Il était super malade. J'ai préféré le laisser tranquille, il voulait pas m'en parler. 

- Kenza : Moi je pense que ça cache quelque chose tout ça... 

- : Tu t'imagines trop de trucs.

- Kenza : Mais arrête de faire la meuf qui le défend ! 

- : Je le défend pas du tout, je suppose simplement.

- Kenza : Ouais bah moi je suppose qu'il a fait un truc, je le sens.

- : Sauf que t'as le nez bouché.

- : Kenza : Oh là là... Ça c'est une blague à en pleurer de peine. Franchement, trop nul ma sœur. Change de disque !

- : Tu connais rien. 

- Kenza : Bon aller on arrête de parler de mecs, j'ai trop envie de faire un truc de ouf !

- : T'as perdu la tête ?

Je ris légèrement.

- Kenza : Non sérieusement genre... J'sais pas moi un voyage. Un truc à deux, juste toi et moi entre copine.

- : Intéressant.

- Kenza : Voyager au Brésil et faire le festival grave connu là !

- : Wah t'as regardé trop de film toi !

- Kenza : Je te jure, j'ai trop trop envie de prendre des vacances, avant de reprendre mon taff.

- : Mdrr, la  seule chose que tu vas voyager, c'est Auchan pour acheter des Granolas. Comme toujours.

- Kenza : Je te permet pas, parle pas de mes bébés.

- : Pardon. J'avais oublié combien tu es possessive envers eux.

Elle soupire, l'air de m'exaspérée.

- Kenza : Enfin bref, passons. Ça te dirais des vacances en ma compagnie ?

- : Je dis jamais non moi ! Maintenant, faut voir ça avec Younes.

- Kenza : Tu pense qu'il va vouloir ?

- : Aucunes idées franchement...

Dans la peau de Younes.

J'ouvre mes yeux, regarde ma montre. Elle affiche dix heures quarante. Le lit est vide, mis à part moi. Neyla s'est sûrement réveillée avant moi. Je me redresse et reste assis sur le lit. J'entends la voix de Kenza, elle est sûrement passer voir ma femme comme à son habitude. Elles parlaient en riant. Je crois que Neyla va pas rire pour longtemps. Je cogite sur mon lit comme un psychopathe. Toutes les images me reviennent, petit à petit.

Hasni.

Un shlass.

Du sang.

Des cris.

Des pleurs.

Vengeance.

Tentation.

Putain... Dans quel genre de merde je me suis encore fourré ? Tout me revient et je n'assume pas la situation, d'aussi tôt. Je commence à regretter cette fameuse tentation. Une tentation de meurtre. Comment une telle pensée puisse traverser mon esprit ? 

Je me reconnais pas.

Non, c'est pas toi Younes.

Je suis pas fou putain ! Je suis pas fou.

Je m'empresse d'attraper mon téléphone et téléphone Aymen. Je saisis son numéro en attendant une réponse.

- Aymen : Ouais kho ?

- : Aymen, dis moi que je l'ai pas tuer, hein ?

- Aymen : Écoutes frérot, ce que t'as fait c'est grave...

- : DIS MOI PUTAIN DE MERDE !

- Aymen : Non il est pas mort, mais il est gravement blessé.

Un soupire de soulagement s'enfuit de ma bouche.

Je raccroche sans lui laisser le temps de parler. Zeubi. Depuis quand je fais ça moi ? Pourquoi cette Haine, a prit le dessus ? Pourquoi je me suis pas contrôler ? Quel con !

Un mal de tête m'assomme littéralement. J'ai trop mal, j'en peux plus. La culpabilité se fait ressentir. J'ai un sentiment d'amertume qui loge mon estomac. Un merdier, j'ai foutu.

La porte s'ouvre et Neyla apparait dans mon champ de vision. 

La seule chose que j'ai pensé, c'était sa réaction. Je vais la dégoûter, j'en suis certain.

- Neyla : Ça va mon Ange ?

Un Ange ? Je crois bien qu'elle se trompe...

Elle s'approche de moi et se pose à mes cotés. 

- Neyla : Qu'est-ce qu'il se passe Younes ? Pourquoi tu fais cette tête ?

Je ne lui répond pas, et n'ose pas la regarder. Mes iris brillent de regret. Elle me relève la tête et me regarde intensément.

- Neyla : Regarde moi Younes. Tu veux que je te donne des médicaments.

- : Je voulais pas hbiba, w'Allah je voulais pas... Je sais pas ce qu'il m'a prit. J'te jure que c'était pas moi. M'en veut pas Neyla.

Son visage se décompose légèrement, elle semble surprise et me serre dans ses bras pour me calmer.

- Neyla : Chut... Calme toi s'il te plait. Respire et dis moi tout.

- : Tu vas me détester.

- Neyla : Dis pas ça, jamais de la vie je te détesterais. 

Elle me lâche et me tient la main.

- Neyla : Je suis ta femme et je me dois de te soutenir dans tous les moments. Tu sais, que je serais toujours là pour toi. Alors fais moi confiance.

- : Promet moi de pas t'énerver.

Elle ne répond pas tout de suite mais finit par me donner une réponse positive.

Dans la peau de Khaled.


Mon chouchou !

Oh putain pas elle zeubi. Elle me presse le bras légèrement et me tourne vers elle, mettant sa poitrine en avant.

Tchoin tchoin tchoin.

- Julia : Mon bébé, tu veux pas continuer ce qu'on avait commencé.

- : Et toi, si tu veux que j'te baise espèce de grosse salope commence par fermer ta bouche.

- Julia : Ohh, ma bouche elle sert à parler quand même.

Je lui presse la mâchoire, à en casser des dents.

- : Sah à part me lécher les couilles elle sert pas à grand chose.

Elle me regarde surprise, et finit par sourire. T'sais le sourire de chaudasse.

Je la relâche, elle se tient la mâchoire. Elle s'assoit sur moi, la boîte est pleine. La musique résonne à fond dans nos oreilles. Elle se jette sur mes lèvres, mais je la recale directement. Je lui lance mon poing à la gueule.

- Julia : Aïe bébou tu fais mal !!

- : D'où tu m'embrasse kehba de ma grosse bite ? Après avoir passée ta bouche sur toutes les chattes et les zgegs de tout Marseille tu la met sur ma bouche ?

Je l'attrape par les cheveux et lui fais manger ma main en pleine face.

- Julia : Coriace comme je les aime.

Elle passe ses mains sous mon tee-shirt, me griffe légèrement le dos. Puis se met à me tripoter mon sexe.

Je la laisse faire, j'avais besoin de me vider, même si deux heures plutôt j'avais déjà déchirer le cul à une pute, parmis tant d'autres.

Du bout de sa langue elle me lèche le pantalon. Je la tient par les cheveux, cette tchoin est trop sauvage.

Mes yeux défilent sur la scène, j'aperçois des danseuses orientales en grand nombre. Je cherche partout si l'autre pétasse de Grâce ne fait pas parmi d'elles mais en vain. Pendant que la grosse beurette qu'est Julia me chauffe, mes yeux se dispersent sur toutes ces danseuses.

Elle est pas là. Tss.

Je me reconcentre sur Julia. Cette meuf à le feu au cul, elle fait trop la pute à mon goût. Elle mérite une grosse punition cette keh. Je la prend par les cheveux et l'amène au toilette la faire monte en l'air. Histoire de faire mes bails.

( ... )

Je referme ma braguette, et remet ma ceinture. Je calcule pas l'autre bouffonne qui me sert de trou pour le biff.

Elle crit mon nom comme une chienne, et je lui lance un coup dans l'oeil.

- : Prononce pas mon nom de ta bouche de suceuse.

Elle allient ses mains à son oeil et renifle.

- Julia : D'a... d'accord...

- : Et crois pas tu vas prendre la confiance ou que tu vas avoir mon numéro. Je t'es baisé sal, point. On s'arrête là.

Je ne la laisse pas répliquer et quitte les lieux, pour prendre place dans la boite. Les danseuses orientales font encore leur show. Elles se débrouillent pas mal, j'avoue. 

J'ai soif, après avoir baiser une telle chiennasse c'est normal d'avoir besoins de s'hydrater. Je me dirige vers le comptoir et demande un Whisky. Le serveur me tend le verre, que je bois cul sec. J'en demande un second, que j'aspire littéralement.

Mes yeux balayaient cet endroit lumineux, lorsque j'aperçois une silhouette familière. Une corpulence envoûtante, généreuse. Une chevelure brûne ondulée, qui s'enroulait sur elle même, tourbillonnant. Une peau bronzée, caramel. Une tenue d'or.

C'est elle. Grâce, elle est là.

Je me lève, d'un pas déterminé et rapide et la rejoins près des loges. Elle lève son tissu en l'air et me regarde d'un regard, spéciale... Putain cette go me fait trop penser à Aynine.

- Grâce : Comme on se retrouve !

Toujours accompagné de son sourire éternel. Putain j'ai envie de la buter.

Dans la peau de Younes.

Ses yeux ne mentaient pas, elle était déçue. Vraiment déçue. 

- : Mais je l'ai pas tuer.

- Neyla : Encore heureux que tu l'ai pas tuer ! Mets toi ça dans la tête, que les meurtriers je n'en veux pas.

Je ne réplique pas, elle avait raison et j'avais tord. 

- : M'en veut pas haychik. Tu me connais, et tu sais que je suis pas un gars comme ça. Je sais pas c'est le sheitan qui m'a emporté.

- Neyla : Hum...

Elle ne me regardait plus, à ce moment même j'avais l'impression d'être une grosse merde. J'avais l'impression de ne plus avoir d'estime à ses yeux. Au fin fond de mon esprit, j'espérais que tout ça n'était qu'une impression.

- Neyla : Je te reconnais pas Younes, t'es pas comme ça ! Avec moi, tu ferais pas de mal à une mouche mais là t'as faillit tuer un gars. Tuer quelqu'un ! Tu t'en rend compte ou pas ? Je crois que t'es pas encore conscient de la chose. Personne ne prend la vie d'un être. Personne, même pas toi.

- : Mais toi t'es ma femme, jamais je te toucherai.

- Neyla : C'est pas une raison Younes. Mon mari n'est pas un fou psychopathe tueur ! D'accord ? Parce que là j'en doute un peu.

- : Dis pas ça hbiba.

Elle souffle et me regarde enfin, j'aperçois des larmes se retenir de couler. Je crois que je viens de briser quelque chose. Une chose très importante. 

Et merde ! Elle pleure pour ma gueule maintenant. Putain, j'suis pas un tahane pour faire pleurer la femme que j'aime.

Je la prend dans mes bras, mais elle me repousse aussitôt.

- Neyla : Mon mari n'est pas un tueur, non.

Je la regardais avec peine, je la voyais se détruire devant moi et ça me donnait envie de me frapper moi même.

- : Pleure pas pour moi Neyla, pleure surtout pas pour moi.

Ses larmes défilent sur son visage d'ange. Je me déteste de l'attrister comme ça. Je me hais d'avoir fait ça.

- : PUTAIN !

Elle pleurait silencieusement, et mon sang chauffait. Ma tête me jouait des tours. Et sans comprendre la moindres des choses je commence à me frapper moi même. J'avais la rage, je me détestais d'avoir fait ça. Je me frappais fort et mon mal de tête ne cessait d'augmenter.

J'entend Neyla s'affoler en pleur et je me hais à l'infini. Je frappe le mur, et mon poing ruisselle de sang. 

- : Putain, j'suis con. J'suis con, je suis un pédé à te faire pleurer mais arrête toi ou je me fais une dinguerie.

Ses pleurs cessent et sa main se pose sur mon poignet.

- Neyla : Tu m'a déçu, mais l'erreur est humaine heureusement. 

- : Tu me déteste ?

- Neyla : Jamais. 

- : Et tu m'aime ?

Son visage se chauffe, et je la sens se perdre dans mon regard.

__________

Selem aleykûm (on répond à mon selem hein) vous allez bien les Harisettes ?

Premièrement, je tiens à m'excuser de vous avoir fait attendre un petit moment avant de publier ce chapitre, c'était la rentrée et j'ai été prise par le temps et par les cours. Du coup j'ai mit un peu plus de temps que prévu. Mais bon, voilà j'espère ne pas vous avoir fait trop attendre.

Alors ce chapitre ? Vous en pensez quoi sérieusement ? Des rebondissements ? Votre opinion là dessus. J'accepte toute critique saufs celles qui ne sont pas CONSTRUCTIFS. Merci bien.

Je voulais juste préciser parce qu'une lectrice me l'a demander en privé. Younes et Neyla ne se sont jamais dit Je t'aime. Voilà on me l'avait demandé plusieurs fois.

Je continue les points de vues de Khaled ? Vous trouvez ça intéressant ou pas ?

La tournure de l'histoire vous plaît ?

Neyla va t-elle avouer son amour envers Younes ? Notre beau Marocain va t-il s'en remettre ? Qu'en ai t-il d'Hasni ? Le couple Neynes va t-il se briser ? Quelle sera la réaction de Khaled face à Grâce ? Nesrine fera t-elle son deuil ?

À suivre...

Très prochainement...

La suite sera disponible très bientôt, accrochez vous !

Votre princesse vous embrasse.

💜💜

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