69 - Chapitre.
Dans la peau de Neyla.
- : Aïe ! Tu me fais mal !
- Younes : C'est qui le connard ?
- : Ahh ! C'est toi !
Il me serre le bras encore et encore.
- : Ahh putain tu me tue ! Lâche moi Younes !!
- Younes : Tu fais la belle, maintenant t'assume.
- : C'est bon, c'est bon c'est pas toi le connard, mais lâche moi !
Il me lâche enfin le bras, je regarde ce dernier et aperçois qu'il est rouge, aussi rouge que l'assiette préférée à ma mère.
Quel con ce mec.
- Younes : C'est ça de faire la meuf !
Je le regarde méchamment et le pousse de toutes mes forces. Tandis que monsieur éclate de rire. Roh ! Il m'énerve !
- Younes : T'as tenté de faire quoi la ?
- : Te faire mal, voilà ce que je veux.
- Younes : Raté !
Il se moque de moi, alors je lui lance mon poing au ventre.
- Younes : Ah tu veux te battre c'est ça ?
- : La guerre est déclaré Younes ***** !
Il m'attrape par la taille et me porte à son épaule. Je flottais du haut de sa tête.
- : Redescends moi Younes !
Il tourne, pivote à gauche, puis à droite. J'avais peur, mais c'était marrant. Je me mettais à rire comme une folle, il me rejoint dans mon élan. Je sens qu'il rentre dans notre chambre et c'est assez brutalement qu'il me lance sur le lit.
- : Ahh !
J'explose de rire. Mais ce mec est fou. Et pourtant c'est mon mari. Il est complètement fou !
- Younes : J'arrive bébé !
Il se jette à moi et saute de partout sur le lit. Mon homme est encore un gamin. J'essaye de le faire tomber, mais c'est sans compter que j'échoue. Je lui tire les jambes et je sens son pantalon s'abaisser et Younes se retrouve très rapidement en caleçon. Je ne pouvais pas m'empêcher de rire comme une tarée. Oh putain, c'était tellement drôle.
- Younes : Chab moi cette sauvage elle me déshabille carrément. Ah... Je te pensais pas comme ça.
- : Le temps passe et les gens changent.
Il me regarde longuement et finit par lâcher un petit rire. Oh mon dieu... Son rire me fait tellement craquer et sa bouille de bébé encore plus.
Je deviens folle...
- Younes : Ta gueule w'Allah, c'est pas pour toi ça.
Je rigole et lui tire la langue.
- Younes : Gamine !
- : Gamin !
Il libère ses pieds de son jogging et descends du lit.
- Younes : Et me matte pas trop non plus !
Il quitte la chambre d'un pas lent. Mes yeux admirent son fessier parfaitement moulé. Oh... Quel paire de fesses !
( ... )
Pendant que je mélangeais ma chorba, j'entends mon téléphone sonner et m'empresse de décrocher. C'était Hymène qui me recevait.
- : Allô hbiba, tu vas bien ?
- Hymène : Au top du top et toi ?
- : El hamdûlillah très bien.
- Hymène : Bien, je te dérange pas ?
- : Non pas du tout je suis seule à la maison Younes est allé faire un tour avec Aymen et je prépare le dîner.
- Hymène : Ah bon bah ça va alors !
- : Oui, tu as besoins de quelque chose ? Dit moi.
- Hymène : Euh oui, je voulais te demander un petit service.
- : Je t'écoute !
- Hymène : Depuis la naissance d'Alâa et Melinda, je ne sors plus du tout je passe moins de temps avec Oussama et toi même tu le sais. Et on voulait passer la soirée en amoureux vu que ça fait super longtemps, donc je me demandais si c'était possible de me garder les deux petits juste pendant la soirée.
- : Oh oui, pas de soucis ! Ça faisait longtemps que je ne les avais pas vu ces petits anges, et ça ferait plaisir à Younes aussi.
- Hymène : Génial ! T'es la meilleure Neyla !
- : Ne me remercie pas chérie, c'est la moindre des choses. Et ça nous fait énormément plaisir à moi et à ton frère.
- Hymène : Franchement t'assures.
- : Je sais, je sais.
- Hymène : Mdrr, non franchement heureusement que t'es là.
- : T'inquiète tu sais toujours ou me trouver.
- Hymène : Et toi pareil !
- : Oui, tu me les ramène quand ?
- Hymène : Dans une heure maximum.
- : D'accord, ça marche. Bon je te laisse te préparer alors. Fais toi belle !
- Hymène : Oui, bisous hbiba et merci encore.
- : C'est rien, profite bien bisous !
Je raccroche et vais continuer le dîner.
( ... )
Je termine de changer les jumeaux et vais jeter leurs couches à la poubelle. Je les ramène au salon et leur met un dessin-animé. Malgré leur jeunes âges, ils étaient énormément captivés par la télévision. Mélinda et Alâa ont changer en si peu de temps, ils grandissent chaque jour et le petit garçon ressemble de plus en plus à son père tandis que Mélinda prend des deux parents.
Je prépare la table, la garnis de toutes les bonnes choses que j'ai préparé et une fois la salle à manger dressé. Je rejoins les deux bébés et me met à jouer avec eux.
- : Hein mes amours ! Tata elle vous aime trop trop !
Mélinda et Alâa me regardent avec des yeux tous ronds. Ils sont tellement mignons, que je veux les manger.
Je leur chatouille doucement le ventre et ils se mettent à rire. Je leur faisait des grimaces lorsque j'entends la porte d'entrée claquer et je vois Younes apparaître dans le salon, du pain à la main. Il regarde ses neveux tout souriant.
- : Ah bah tonton est venu !
Je me lève en lui prenant le pain des mains.
- Younes : Selem aleykûm.
- : Aleykûm selem.
Il m'embrasse le front longuement.
- : Hymène m'a demandé de garder ses petits, pour qu'elle passe une petite soirée avec Oussama.
- Younes : Ça tombe bien w'Allah ils m'ont grave manqué.
- : Je te laisse avec eux, le temps de terminer quelques trucs.
Je ne le laisse pas terminer que je vais dans la cuisine terminer les derniers trucs. J'amène le pain sur la table ainsi que le tajine.
- : Younes, vient manger !
- Younes : J'arrive.
Après quelques minutes d'attente je vois Younes arriver avec les deux petits.
- Younes : Oh ça sent bon, ma femme elle gère trop là.
- : Assis toi et mange alors.
Il s'assoit et pose les petits à coté.
- Younes : Bismi'Allah.
Il commence à manger et moi de même. Le repas se passe super bien. La présence de Mélinda et Alâa avait ramener de la bonne humeur.
- : Non Younes ne leur donne pas de tajine ils sont encore petits et je les ai déjà fait manger.
- Younes : Saha, j'savais pas wesh.
- : Maintenant tu le sais.
- Younes : Ouais.
- : Je suis agréablement surprise. Je pensais pas que tu kiffais les enfants comme ça, t'es tout attentionné, c'est trop mignon.
- Younes : Non mais ses gosses je les aime trop w'Allah !
- : Ils sont adorables.
( ... )
Je termine de ranger la table et commence à laver ma vaisselle. Je frottai les assiettes lorsque je sens, soudainement, de grosses mains s'agripper sur mes hanches et la respiration de Younes s'abattre sur mon cou. Je sens ses lèvres me baiser le cou et descendre sur mes épaules. Et je frissonne de plaisir. Son parfum berce mes narines, et ses baisers me font valser. Je sens ses mains me caresser le ventre et la sensation se fait plus intense. Une chaleur loge mon bas ventre. C'était un nouveau sentiment, plutôt agréable mais je dois avouer, étrange.
Inconsciemment, j'émis un petit bruit. Il lâche un petit rire avant de me déposer un dernier bisou sur le cou.
- Younes : Tu vas vraiment me rendre fou putain.
Mes joues chauffent, ses paroles me déstabilisent. Je crois que je lui fait de l'effet, un peu trop à mon goût. J'étais vraiment gênée et je ne savais plus où me placer. Je crois que Younes à vraiment besoin de ça. Je pense même que j'en suis sûre. Il faut que je me donne à lui. Je devais lui faire confiance. Après tout c'est Younes. C'est tout simplement l'homme qui fait battre mon cœur.
- : Younes, je suis désolée de te faire attendre comme ça...
Il me regarde intensément et reste silencieux.
- : Je te fais confiance et je sais que ça commence à devenir long. Mais tu sais je doi...
Il me coupe dans mes dires et pose son doigt sur mes lèvres.
- Younes : Dit pas de la merde Neyla. J'attendrai le temps qu'il faudra, même si ça se fera dans dix ans j'serais patient parce que t'es mon petit bébé et je veux te forcer à rien.
Mon petit bébé. C'était nouveau ça. Younes et moi n'avions pas l'habitude de nous donner des surnoms affectifs et le fait de m'appeler comme ça me faisait vraiment plaisir.
Je baisse la tête, la situation me mettait mal à l'aise. Il me relève le menton et me regarde dans les yeux. Son regard noir me transperce le visage et je me sens encore plus mal.
- Younes : Je suis vraiment sérieux, ça me dérange pas.
Je le regardais seulement. J'avais l'impression l'impression de ne pas compléter mon rôle de femme.
Les pleurs des deux jumeaux nous interpelle.
- Younes : T'en veux pas, je veux pas que tu te sente obliger à faire certaines choses.
Il me lance cette phrase pour me rassurer et va s'occuper des bébés.
Personnellement, à ce moment-là je le trouvais vraiment mignon. Il me faisait craqué, son comportement et sa patience ne me déplaisait pas. Même si je savais qu'elle avait tout de même des limites...
( ... )
J'ai enfin terminé de ranger la cuisine, je vais dans la salle de bain me laver les mains. Je me recoiffe et remarque des traces violacées sur mon cou. Des suçons... Je crois que Younes est sérieusement au bout des limites. Je me passe de l'eau froide sur le visage pour me rafraîchir un peu. J'étais encore bouleversée par ce que j'ai put ressentir il y avait quelques minutes.
Je me regarde une dernière fois et vais dans la chambre rejoindre Younes et ses neveux. Ils jouaient sur le lit. Je le voyais, il semblait tellement heureux en compagnie de ces deux petits êtres. Je m'imaginais plus tard, Younes entrain de jouer avec nos enfants et c'était juste magnifique pour mes yeux de voir ce genre de scène. Ça semble si peu mais ça représente énormément pour moi.
- : Je vois qu'on s'amuse sans moi.
Il lève la tête vers moi et me sourit.
- Younes : Et bah viens bagra !
Je retire les chaussons et monte sur le lit jouer avec eux. On s'amusait beaucoup, j'avais l'impression de retourner en enfance. Ça faisait du bien de se lâcher.
Je m'écroule sur le lit épuisée de cette journée.
- Younes : Ah ouais t'es cuite toi.
- : De fou, j'suis morte...
Il ouvre ses bras et je m'enfouis dedans, je lui embrasse la joue et finit par fermer les yeux.
- : Ça te dérange pas si je te laisse avec les petits ?
- Younes : Non c'est bon, dors toi.
- : T'es sûr ?
- Younes : Dors bien Neyla.
Je l'embrasse rapidement et il en profite pour me mordiller le cou doucement.
- : Et tu m'a fait un suçon ça me suffit !
Il rit légèrement.
- : Bonne nuit.
Je referme les yeux et me laisse guider par les caresses de Younes dans mes cheveux. Malgré la fatigue qui m'emportait petit à petit je ressentais cette atmosphère étrange qui régnait dans toute la chambre.
Dans la peau de Khaled.
Je lui arrache mon joint des mains férocement. Elle me lance un regard moqueur.
- Grâce : J'avais pas le droit ? demanda t-elle de sa voix cassée.
- : Dégage de là !
- Grâce : Ouh ! Je vois que monsieur est énervé.
Je la regarde surpris. Elle me provoque, elle ose... Non mais je rêve ou elle me provoque ?
Je crois bien que je rêve ?
Non ?
- : Tu te fou de ma gueule ou je me trompe ?
- Grâce : Tu ne te trompe absolument pas.
Après avoir dit ses paroles elle rit aux éclats. Son rire, son visage, sa façon de parler, sa voix.
Aynine...
- : DÉGAGE DE LA SALOPE !
- Grâce : Et si je veux pas tu vas faire quoi ? dit-elle en se rapprochant de plus en plus à moi, en posant ses deux mains à sa taille.
Elle respire sous mon nez, et elle sent comme la salope. Dior addict, c'était son préféré.
Je l'attrape fort par le cou, j'appuie de plus en plus, je l'étrangle tellement fort que ses pieds volent dans l'air. Je lui serre le cou de toutes mes forces et cette salope sourit, elle fait que sourire. J'appuie continuellement et son putain de sourire ne veut pas partir, il est scotché à ses lèvres. J'appuie sans m'arrêter et je vois son visage devenir bleu mais elle me sourit encore.
Je la lâche férocement. Grâce joint ses mains à son ventre. Elle est essoufflée. Je la vois reprendre sa respiration et elle me sourit au nez. Elle arrangé ses cheveux en ondulant ses hanches. Son ventre bronzé était plat et remontait jusqu'à sa poitrine ferme. Elle portait une tenue particulière, le genre de tenue que toutes les danseuses orientales portent.
Ça m'énerve et j'ai soif de Haine.
- Grâce : C'est tout ce que tu sais faire alors ?
Je la regarde mais ne lui répond pas.
- Grâce : Tuer des gens, les frapper, et fuir à la réalité ?
Mes yeux sortent de leurs orbites. Mais comment elle le sait ?
- Grâce : Et ouais Honey, elle te collera jusqu'à la fin de ta vie. Elle est peut-être la Haut mais elle est toujours là, quelque part en train de te regarder.
Je détache mes lèvres des siennes. Je lui caresse sa peau ébène. Elle sent toujours bon. Son parfum Dior lui colle à la peau. Je la regarde et elle est si belle.
- Aynine : Bébé ?
- : Hum...
- Aynine : Je t'aime et je t'aimerais jusqu'à ma mort et même après, quoi que je fasse tu seras gravé dans mon cœur à jamais.
Je la regarde assez étonné. Je comprenais pas vraiment pourquoi elle me disait ça. Mais c'était agréable à entendre.
À peine ses dernières paroles prononcées qu'elle me serre fort dans ses bras, tellement fort qu'elle me fait tombé sur le canapé avec elle.
- : Je t'aime aussi mon cœur. T'es la femme de ma vie Aynine, mets toi ça dans le crâne.
- Aynine : Je te jure que t'es mon plus beau trésor Honey.
Je la regarde et lui rend son sourire. Ma femme est magnifique et je l'aime à en mourir.
'"Honey"
Tout, absolument tous les moindres faits et gestes de Grâce me font penser à Aynine.
A cette époque j'étais con, et je traitais les femmes comme des reines. Mais à l'heure d'aujourd'hui à part les baiser, je m'en sert pas. Toutes les mêmes, des putes en chaleur.
- Grâce : Ça a été un plaisir de te rencontrer ! dit-elle en me dévoilant toute sa dentition.
Elle me lance un dernier regard et elle rejoint la scène pour ensuite s'en aller je ne sais ou. Je la suis des yeux. Elle marche en déhanchant son corps. Elle avait une marche particulière. J'avoue que cette salope a un bon cul. J'la baiserai bien si elle serait pas chiante.
"Et ouais Honey, elle te collera jusqu'à la fin de ta vie. Elle est peut-être la Haut mais elle est toujours là, quelque part en train de te regarder."
Elle est au courant pour Aynine. Mais comment elle le sait ? Cette femme m'intrigue. Je veux percer le mystère. Et j'arriverais à mes fins. Cette chienne ne m'aura pas comme ça.
Grâce, ne t'inquiète pas je vais te retrouver. Quoi qu'il arrive tu vas pas t'échapper. Parce que ce que tu sais pas c'est que tu fais affaire à Khaled le bâtard.
__________
Selem aleykûm les filles, vous allez bien ?
Enfin les vacances pour moi ! Libération totale. J'étais complètement débordée par les cours et le fait d'avoir deux semaines tranquille me permette de respirer un peu. L'école prend une énorme place dans ma vie, mais genre vraiment.
La suite allait être publié mercredi mais malheureusement j'ai été prise par le temps et je révisais beaucoup... Et comme les études sont prioritaires j'ai préféré vous faire attendre trois jours de plus, histoire de pas foirer mes notes quoi... J'espère que vous ne m'en voulez pas trop !
J'espère que ce chapitre vous a plut. N'hésitez pas à lâchez vos avis, je veux un maximum de commentaires, je réponds toujours et je kiffe ça. Donc n'hésitez vraiment pas à commenter l'histoire.
Vous aimez bien le dans la peau de Khaled ? J'en fais plus souvent ? Je veux savoir si ça vous intéresse ou non. Vous trouvez que sa vie est intéressante ou ça ne vous tente pas ?
Je dois avouer que ça fait vraiment bizarre... Si on compte depuis le début, j'ai perdu au total 900 lectrices et je trouve ça énorme ! Le fait d'écrire pour quelques personnes ça me fait bizarre, j'avais pas l'habitude de ça. Avant mon absence j'avais toujours des tonnes de votes et commentaires et maintenant que je me suis absentée j'ai perdu toutes mes lectrices, il me reste plus que quelques unes. Donc vous, et je vous remercie d'être toujours là pour moi. Vous êtes des amours les filles et je ne vais pas m'arrêter à ça. Au contraire je vais continuer à écrire pour vous, les plus fidèles 💗💗
Bref, passons puisque c'est les vacances je vais publier plus souvent. Je vais faire le maximum pour vous écrire pleins de suites.
Comment votre vous la suite ? Dite moi tout.
Faite partager la chronique, ça fait toujours plaisir.
Bisous bisous, bonne soirée les Harisettes 😘❤
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