66 - Chapitre.
Ce matin, je me réveille auprès de Younes. Ça faisait assez longtemps que je n'avais pas partager de lit avec lui. Sincèrement, ça faisait du bien. Je pivote vers lui, il dormait à poing ferme. Il était dix heures huit. Je décide alors de le réveiller en lui effleurant la joue, lui faisant des papouilles sur ses bras. En lui faisant quelques baisers. C'est après quelques minutes que Monsieur décide d'ouvrir les yeux tout sourire. Je lui embrassais la joue à plusieurs reprises. Puis je me mit à lui caresser le torse, il se mit à rire seul.
- : Bien dormit ?
- Younes : Tant que t'es avec moi, oui. Et toi ?
- : Ouais comme un bébé !
Avouais-je en continuant mes caresses.
- Younes : T'aimes bien me toucher hein ?
- : Quoi ?
- Younes : Bah t'aimes bien toucher mes parties sensibles.
Je me lève brusquement de ma place.
- : Mais t'es malade ou quoi ?!
- Younes : Bah ouais, pour moi le torse c'est grave une partie sensible tu vois. Donc si tu veux pas...
Je le coupe, intimidée.
- : Chut... C'est bon ! Stop ! Je ne veux plus rien entendre. J'ai compris.
Il rit.
- Younes : Fait pas la timide.
Je rougis encore plus, tandis qu'il me prend dans ses bras.
( ... )
Je saisis la serviette entre mes doigt et l'enroule contre ma poitrine. Je mets mes tongues et je me dirige dans ma chambre. Je secoue ma tête pour les faire sécher, puis je visite mes vêtements à la recherche d'une petite tenue sympa. C'est après de longues minutes que j'attrape une robe rouge en main. Je l'enfile après avoir mit mes sous-vêtements. Je me regarde face à la glace et j'aimais beaucoup. Je prends place dans ma coiffeuse pour me pomponner le visage. Une fois terminé je brosse mes cheveux pour les laisser tomber délicatement sur mon dos et je vais dans la cuisine afin de préparer le petit déjeuner.
C'est avec surprise que je découvre la salle à manger très bien apprêtée et recouverte d'un millier de nourriture. La nourriture avait l'air délicieuse et son odeur ainsi. Cette intention me faisait absolument plaisir, et elle m'étonnait venant de lui. J'examinais la table lorsque Younes entre dans la salle à manger pleins de chocolat sur le visage et vêtu d'un tablier de cuisine.
- : T'es pleins de chocolat You' on aurait dit un gosse de cinq ans.
Il me reluque.
- : En tout cas merci d'avoir fait le petit déjeuner, c'est trop gentille !
- Younes : C'est rien.
Je ris face à l'homme en chocolat.
- : Va te débarbouiller le visage, on te reconnait à peine.
- Younes : Avoue que ça fait sexy.
Dit-il en s'en allant.
- : Ouais ouais en rêve...
Je prends place sur le canapé en attendant le retour de mon mari. Dix minutes plus tard, il arrive tout beau, tout propre, super parfumé, et bien coiffer.
- Younes : Tu viens ?
- : Oui, oui.
Je m'avance vers la table lorsque il me fait asseoir sur la chaise.
- : En plus d'être cuisinier, t'es gentleman. Waouh, tu m'impressionnes de jour en jour Younes !
- Younes : Bah oui attends, qu'est-ce que tu t'imaginais ?
- : J'aime bien en tout cas...
J'apporte ma tasse de café au lait chaud contre mes lèvres et bois une gorgée. Je croque ensuite dans un croissant. Pendant que j'avalais tout et n'importe quoi je remarque que Younes ne mangeait pas.
- : Bah tu manges pas ?
- Younes : Non mange toi, j'ai pas trop faim.
Il m'étend ses lèvres et me dévoile ses dents. Je le regarde sourire et je le trouve de plus en plus beau. J'aurais beau le dire éternellement durant ma vie, mais Younes me plait vraiment. A mes yeux c'est le plus bel homme sur Terre. Le fait de le voir sourire innocemment comme un petit enfant me fait vraiment chaud au cœur. Il se comportait étrangement depuis notre remariage. Il ne me regardait plus comme avant. J'avais l'impression de lui apporter quelque chose à sa vie. J'étais importante à ses yeux, je le voyais. Il me regardait avec des yeux amoureux et ce regard persiste le mien ce qui me met particulièrement mal à l'aise.
- : Arrête de me regarder comme ça, c'est gênant.
- Younes : T'es vraiment belle Neyla.
Son regard noir voyageait sur mon corps et je rougis instantanément. Je sens les traces de ces yeux sur chaque parcelle de ma silhouette et je perds mes moyens.
- : Merci...
J'attrape un gâteau au chocolat et le fourre délicatement dans sa bouche pour qu'il puisse arrêter de m'observer.
- : Voilà, mange mon grand. Faut grandir hein !
Pendant qu'il mangeait son gâteau je le sens s'étouffer fortement. Je lui sers un verre d'eau fraîche et lui tend rapidement pour qu'il puisse boire mais rien n'y fait. Je commençais à légèrement m'inquiéter.
- : Younes fait quelque chose, meurt pas !
Je lui donne un morceau de pain, totalement paniquée. Lorsqu'il reprend sa respiration petit à petit.
- : Putain tu m'a fait peur.
- Younes : C'est de ta faute connasse !
- : Arrête c'est pas vrai.
- Younes : Si c'est vrai.
- : Non.
- Younes : C'est vrai.
- : Bon ferme ta bouche, tu me saoule.
Il explose de rire pendant que je boude.
- Younes : Ferme ta bouche hein ?
Me demande t-il en me tapant la tête.
Je fronce les sourcils.
- Younes : Oh là là pourquoi tu boudes comme ça ?
- : Tu me fais chier.
- Younes : Je vois et je fais comment pour me faire pardonner ?
- : Je sais pas moi.
- Younes : Je te promets de plus te faire chier.
- : Mais encore.
Je tirais la gueule, et je paraissais vraiment gamine sur le moment.
- Younes : Je te promets plus d'attention, et que dans notre relation je vais plus m'investir. Parce que je veux un avenir avec toi, près de toi.
Je souris inconsciemment.
- : C'est sincère ?
- Younes : J'ai jamais été autant sincère dans ma vie.
Je le prend dans mes bras en le serrant fort contre moi.
( ... )
Je me parfume pour la dernière fois attrape mon sac et quitte la chambre.
- : Je suis prête.
- Younes : Je te dépose chez mes parents, et chez les tiens aussi.
- : Je pouvais aller chez mes parents à pieds, ça me dérange pas.
- Younes : Non je veux pas te fatiguer.
- : Dit plutôt que tu veux pas que les gens me voient.
- Younes : Bon ta gueule et viens.
Je soupire et quitte l'appartement suivit de près par Younes. Nous dévalons les escaliers, dans le hall se tenait droit les teneurs de murs. Toujours présent, Younes les salue rapidement et nous prenons route en voiture pour chez ma belle famille.
- : Ton frère te manque pas ?
- Younes : Non.
Il était dur dans ses dires, et ça me faisait mal au cœur de le voir ainsi.
- : Tu penses qu'il est partit ou ?
- Younes : Je sais pas, et franchement j'ai même pas envie de savoir.
- : Tu sais il doit peut-ê...
Il me coupe rapidement.
- Younes : Pourquoi tu veux savoir ?
- : Je m'inquiète un peu pour lui, c'est quand même ton frère non ?
- Younes : Bah t'inquiète pas pour lui c'est compris ? Le gars il a niquer notre mariage. Il m'a fait croire que tu me trompais. Je me suis fait hospitalisé par sa faute. Il m'a jalouser toute sa vie. Tout ça, tout ce qu'il nous a fait tu crois que c'est gentil ? Bah non alors parle plus de lui ou je risque de m'énerver.
- : Tu l'es déjà.
Je réponds froidement.
Il attrape une cigarette et l'allume pour la fulminer.
( ... )
L'après-midi s'était parfaitement bien passée. J'ai d'abord été chez ma belle famille, puis chez mes parents. Par la même occasion, j'ai kidnapper ma belle mère pour qu'elle puisse voir ma mère. Elles sont de grandes copines et son arrivée surprise a fait le bonheur de ma maman d'amour.
Je suis désormais assise à zapper devant la télévision. Je m'ennuyais et j'étais seule à la maison. Pendant que je défilais les chaines, j'entends la porte d'entrée s'ouvrir. Je me retourne et aperçois Younes vêtu d'un short et d'un T-shirt tout transpirant. De loin je pouvais apercevoir des goûtes de sueurs couler sur son front.
- : T'étais ou ?
- Younes : Au sport avec Aymen.
- : Muscu, c'est ça ?
- Younes : Ouais.
De temps à autre, quand Younes avait le temps et l'envie il faisait quelques séances de musculations avec Aymen et ses amis.
- Younes : Je vais me laver. Tu te prépares ? Ce soir on mange dehors.
- : Oh oui, super.
- Younes : Bon vas-y j'y vais.
- : Ok.
Après avoir prier. Je vais dans ma chambre choisir la tenue idéale pour la soirée. Je cherche une petite tenue simple et classe qui pourrait faire l'affaire. J'hésitais entre une robe noire et large qui m'arrivait en bas des genoux et une combinaison bleu nuit. C'est après un long moment que je choisis la robe. J'y ajoute des talons rouge et un sac à main rouge. J'accessoirise ma tenue avec un jolie collier en or blanc et une montre de la même matière. Je décide d'attacher mes cheveux en hauteur pour laisser champ libre à mes diamants qui collaient à mes oreilles. J'attrape mon mascara et y passe quelques couches volumineuses qui font allonger mes cils. Je colore mes lèvres d'un rouge passion. Un petit coup de blush sur les joue et quelques touches de fard à paupière de couleur beige assez discrète et peine voyante. J'attrape mon parfum Miss Coco et j'en asperge sur moi.
Je me regarde à travers le miroir et je suis satisfaite du résultat. J'attrape mon sac à main ajuste ma robe et rejoins le salon. C'est avec surprise que je découvre Younes sur son téléphone, vêtu d'un polo rouge, d'un jean et de ses baskets rouges.
- : Bah tiens on est accordé !
Il relève sa tête vers moi puis finit par se lever. Il attrape ma main et me fait tourner sur moi même.
- Younes : T'es magnifique.
Je lui souris.
- : Merci, toi aussi tu sais.
Et puis qu'est-ce qu'il sentait bon cet homme.
Il attrape son téléphone le fourre dans sa poche, positionne sa main sur ma taille et nous quittons la maison après l'avoir fermé.
( ... )
Après quelques minutes de marche, nous arrivons devant un restaurant qui bordait la plage. Nous accédons directement dans le restaurant, un serveur nous prends en charge et nous réserve une table au bord de la mer. Tout était luxueux. Nous prenons place, la table est dignement décorée. Le serveur prend nos commandes et il s'en va. J'admire la belle mer de Marseille. D'un bleu royal, elle domine la place. Les grains de sables fins et dorés s'étale sur le début de celle-ci. Le coucher du soleil laissait place à quelques pigments roses. C'était simplement époustouflant. J'en profite pour prendre une photo de la vue.
- : C'est trop beau Younes ! Vraiment merci.
- Younes : Y a pas de quoi.
- : Fallait pas tu sais.
- Younes : Ça me fait plaisir.
Nous discutons autours de plusieurs sujets jusqu'à que nos plats arrivent.
- : C'est délicieux.
Dis-je en savourant mes fruits de mer.
- Younes : J'pensais pas que tu mangeais ça.
- : Ah ouais ?
- Younes : Ouais.
Un silence s'installe et nous continuons de manger. Soudainement, un fond de musique romantique et agréable soutient le restaurant.
- : J'aimerais trop vivre un conte de fée. Une histoire d'amour avec aucun problème. Tu sais la vie ou y a personne qui te fait chier.
- Younes : On a pas besoin de conte de fée, on a juste besoin de quelqu'un avec qui on est bien.
- : M'houais...
- Younes : T'es pas bien avec moi ?
- : Si !
- Younes : Bah voilà. Mais j'comprends pas pourquoi vous les meufs vous rêvez toutes d'amour. L'amour ça fait peur.
- : Comment ça ?
- Younes : L'amour ça peut être la plus belles des maladies mais ça reste toujours la pire de toutes. Ouais, parce que pleins de gens l'attrapent et en meurt. Cette merde n'a pas d'âge, pas de limite ni de mort. Tu souffres parfois parce que la douleur est liée au bonheur. J'veux dire que pour atteindre des buts c'est parfois dur d'y arriver. Puis tu trouves pas toujours une personne qui est comme toi, l'important c'est de trouver une personne qui t'acceptera comme tu es. La personne qui t'aimeras pour tes défauts comme pour tes qualités. T'sais quand quelqu'un t'aime elle n'a pas besoin de te le dire, tu le sais dans la façon d'agir avec toi.
Il attrape ma main et la caresse tendrement.
Une petite larme coule sur ma joue, une larme d'émotion. J'ai beau faire la femme de caractère, en réalité, j'ai un cœur d'artichaut.
- Younes : Toi et moi c'était écrit. Neyla et Younes c'est des âmes sœurs, avec lesquels ils partagent le même cœur.
- : Si cette amour existe seulement dans mes rêves, ne me réveille pas s'il te plait.
Indirectement, on s'aimait et on se le disait sans trop pouvoir l'assumer. Parce qu'aimer Younes, c'est de lui dire je t'aime sans pouvoir parler.
( ... )
Je m'allonge entre ses jambes, lui tend un verre de jus et bois le mien autour de la télévision. Il me caresse les cheveux. Ses doigts s'emmêlent dans ma chevelure et je ferme les yeux.
- : Merci encore Youyou, c'était magnifique cette soirée !
- Younes : Ne me remercie pas je t'es dit.
- : Hum...
Il continue ses caresses pendant que je me fais bercer par ses touchers. Finalement ses doigts me bercent jusqu'à me ramener à un sommeil profond.
( ... )
Mon téléphone sonne, je regarde l'horloge qui affiche quatre heures du matin et trois minutes. L'appel venait de ma petite sœur. Assez inquiète, je décroche.
- : Allo ?
- Nesrine : Neyla... Neyla putain...
- : Quoi ? Dit moi ! Tu me fais peur !
- Nesrine : Il est mort...
- : Mort ? Mais qui ça ? Parle merde !
- Nesrine : Il est mort putain...
Répète t-elle une seconde fois en plongeant dans ses sanglots.
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Selem aleykûm wah rahmatallahû wah barakatûhû ! Vous allez bien mes Harisettes chéries ?
Alors ce chapitre ? Qu'est-ce que vous en dite ? Aller, on se lâche en commentaire. Donnez moi vos impressions. Je veux un max de commentaire. J'espère dans tous les cas que ce chapitre vous a plut.
JE NE ME SUIS PAS ENCORE CORRIGER.
A votre avis qui est mort ?
Alors qu'est-ce que vous en pensez de ce nouveau Cover ? Et le nouveau titre ? Personnellement, je préfère dix mille fois celui ci. Donc "Oui, pour la vie." exprime le "oui" de la mairie qui unie les jeune marié pour toujours donc "pour la vie." Le cover illustre la fin du chapitre 64. Le passage ou Younes fume pour la première fois devant Neyla. Franchement, je suis totalement fan.
Je vous embrasse fort. Votre princesse vous aime.
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