65 - Chapitre.

- Farah : Je suis vraiment heureuse pour votre remariage. C'est génial franchement ! 

- : Merci cocotte, je le suis encore plus...

Avouais-je en croquant dans ma crêpe chocolatée.

 - Kenza : Grave, puis c'était une histoire bidon quoi ! En plus plus ce serait un peu con de se quitter pour ça. Ça vous fera souffrir à tous les deux alors que vous vous aimez comme des fous ! Et ça même un aveugle l'aurait vu.

- Farah : Vrai !

Nous rions en discutant sur les derniers model de vêtement sortit cette année. 

- Sonia : Sinon Farah la petit minet il veut pas sortir ou quoi ?

- Farah : Ah non, non, non ! Je crois qu'il aime beaucoup son petit nid chaud...

- : Mdrr, ça viendra d'ici quelques jours hein.

- Farah : Oui, le gynécologue m'a dit maximum deux semaines. J'avoue que ça me fout la trouille. Vous pouvez même pas savoir comment.

- Kenza : In sha Allah kheir ûkhty... Tout se passera bien bidni'Allah.

- : In sha Allah.

Le fait de revoir Farah m'a fait beaucoup de bien. Ces derniers temps on ne se voyait plus trop, et je voulais absolument la voir et la soutenir pour ses derniers temps de grossesse. Elle avait désormais un magnifique ventre rond qui lui donnait un certains charme. Cet enfant a illuminé sa vie, je le vois. Et ça me plait de la voir comme ça. La voir sourire et rire, c'est une superbe image que j'ai d'elle. J'admire beaucoup son changements, ce qu'elle était et ce qu'elle est devenue... Waouh ! C'est... comment dire ? Impressionnant. Voilà le mot parfait qui définissait mon ressentit la fois ou je l'avais vu en bas de l'immeuble portant un élégant jilbeb gris, mais c'est surtout son voile qui l'avait embellie. Elle est devenue femme.

Elle est tout simplement devenue Farah.

- Farah : J'ai une bonne nouvelle à vous annoncer !

Je lève les yeux vers elle et l'aperçois sourire.

- Farah : Vous savez Hamza... Mon premier fils de quatre ans. Je l'ai retrouver, avec Moussa on va le récupérer. Après mon accouchement in sha Allah. Histoire d'être bien posé.

( ... )

- mère : Regarde celui là !

- : Hum... Non, j'aime pas.

- mère : Ah là là... Qu'est-ce qu'elle est dure celle là !

- belle mère : Laisse là mdrr, c'est pareille avec Hymène je te jure !

Lorsque mes yeux examinaient les différents tissus éparpillés dans la boutique, j'aperçois une couche d'or.

- : Ce tissu est parfait.

- belle mère : T'es sûr benthi ?

- : Oui, je le prends.

Décidais-je en désignant la soie dorée.

Ma belle mère voulait absolument me faire coudre un caftan chez la meilleure couturière de la ville spécialement pour mon mariage religieux. Je dois avouer qu'au début je n'avais pas accepter, je trouvais ça honteux de ne rien payer. Mais elle a beaucoup tenue tête et ça lui tenait beaucoup à cœur. Finalement, j'ai céder.

- belle mère : Tant que ça te plait, je suis heureuse. Alors on le prend !

Elle me sourie, je lui montre également toute ma dentition. Cette femme est fabuleuse et personne ne sait combien je l'aime. 

La couturière nous montre différents modèles et j'ai donc décidé pour un style classe et oriental très original. Un mélange de traditionnelle et de robe de soirée. Un bustier traditionnel ornée de diamants et de quelques perles éparpillés. De longues manche voilé et quelques cristaux les soutenaient. Le bas de la robe tenait debout royalement sur un corset, d'un tissu éclatants quelques pierres luisantes se mélangeait donnant un aspect de dégradé. Puis la couche d'or transparente qui couvrait le tout en laissant apparaitre les détails les plus minimes. Un caftan tout simplement somptueux...

Dans la peau de Younes.

- : HYMENE !!!!! ALAA IL CHIALE, JE FAIS QUOI ?

- Hymène : Change lui s'il te plait, je prépare le lait de Mélinda.

Je réponds pas et je le porte jusqu'à dans sa chambre. Je l'allonge sur son lit aussi petit que mon bras d'ailleurs; et je lui enlève sa couche. 

- : Putain t'étais obligée de chier Alâa ?

Il me regarde les yeux tous rond. Quand je le vois il me fait trop penser à moi. Je vous jure, il a un truc dans son regard, je peux pas vous expliquer de quoi il s'agit mais c'est spéciale. Il va sûrem...

- : AHHHHHHHH !! 

La porte s'ouvre laissant apparaître Hymène complètement paniquée. Elle ne comprenait rien à ce qu'il se passait. Je lui montre mon T-shirt trempé de pisse. Elle me regarde quelques instants puis finit par exploser de rire.

- : Mais vas-y toi c'est pas drôle. Barre ta gueule si tu m'aide pas !

- Hymène : Désolé mais je te jure que t'es minable...

Dit-elle en reprenant son souffle.

- Hymène : Déjà quand on change la couche d'un bébé on le tient pas par le ventre ! Oh là là... Mais il faut tout t'apprendre dans la vie. Pousse toi un peu que je le nettoie. Ohh mon pauvre garçon tonton il te martyrise hein ? N'ai pas peur...

- : Les bébés c'est pas pour moi et as-y je pus là !

- Hymène : J'avoue que tu pue grave ! Vas te laver mdrrr.

- : Matte moi cette connasse.

Je lui tape la tête.

- Hymène : Mais aie, ça va je rigolais rohh...

- : Ouais ouais.

Je me dirige vers la salle de bain complètement dégoutté. Putain c'était un nouveau T-shirt en plus !

L'eau coule sur la baignoire, pendant que je me prépare un bon bain rafraîchissant. Je me déshabille après avoir fermé la porte. J'entre dans le bain et je me laisse aller par le parfum du gel douche. J'attrape entre mes mains un shampoing que je verse sur mes cheveux et je frotte le tout.  

( ... )

J'enroule une serviette autour du bassin et je me dirige dans la chambre d'amis. Sur le lit, était déposé des vêtements propre et quelques petits trucs qui pourrait me servir. Je m'apprêtais à me changer lorsque la sonnerie de mon téléphone m'interpelle. Un appel du frère.

- Aymen : Selem khoya, alors ça va ?

- : Selem el hamdûlillah. Et toi ?

- Aymen : Ouais ça va. Je suis partit récupérer ton qâmis il est avec moi. Je te le ramène ou on fait comment ?

- : Ahh cimer frère, w'Allah tu me sauves la vie ! Bah tu sais quoi je m'habille et j'arrive. 

- Aymen : Saha, je t'attends alors. Ah ouais et ramène de quoi manger hefeck.

- : Vas-y c'est bon.

Je raccroche et je m'habille rapidement. 

Je pense à ma femme et je suis le plus heureux. Dire que dans sept jours ce sera à nouveau ma femme... Rien que d'y penser je souris inconsciemment. J'ai envie de tout recommencer, recommencer ma relation avec elle. Une relation avec de nouvelles bases. J'ai envie de tout faire bien avec elle. J'ai réellement envie d'être à ces cotés. Sans elle, je me sens seul. C'est comme ci il me manquer quelque chose. Et cette chose je crois que c'était mon cœur.

On devait s'aimer, c'était écrit là-haut. Les moitiés savent se retrouver quand elles s'attendent. Tout le monde à sa destinée et quand il ont de la chance, il la rencontre. Et quand c'est fait, plus rien ne compte et on est frappé au cœur.

Ouais, parce que Neyla et moi on est des âmes-sœur. Deux âmes reliées à un même cœur.

Dans la peau de Neyla.

Un bouquet de fleur à la main, je toque à la porte et finit par entrer dans cette chambre d'hôpital. Farah était allongé sur le lit, un petit bébé à ses cotés. Je me dirige vers elle en lui tendant le bouquet.

- Farah : Merci, fallait pas w'Allah !

- : C'est rien... Comment tu te sens ?

- Farah : Super fatiguée j'te jure, mais bon tant que Jaloul est parmi nous je vais bien !

Je me retourne vers le nouveau-né qui est magnifique.

- : Il est trop mignon ma sha Allah.

- Farah : Merci !

- : Je peux le porter ?

- Farah : Bah bien sûr hbiba. Je t'en prie !

Je me contente de lui sourire et je prends le petit Jaloul entre mes bras. Son odeur de petit bébé et sa peau potelé me donne envie de le manger. Il est tout fragile et j'ai l'impression de tenir un trésor dans mes bras.

- : Il est vraiment magnifique...

( ... )

Je me parfume légèrement et ajuste mon caftan. Ma mère me regarde avec des étoiles pleins les yeux. Je lui souris et la prends dans mes bras.

- : Tu vas me manquer maman !

- mère : On se verra toujours, ne t'en fais pas hein...

- : Je sais mais bon. J'étais bien avec vous.

- mère : Oui mais tu vas vivre avec ton mari désormais.

- : Ouais...

- mère : Aller, ils t'attendent. Tu te sens prête ?

- : Oui, c'est bon.

- mère : Souffle un bon coup, ne stresse pas. Tout va bien se passer.

Je souffle longuement avant d'attraper la main de ma mère chérie, et nous accédons au salon. La pièce est pleine, et je manque une respiration. Je commence à angoisser et mes mains deviennent moites. Je n'ose pas tout de suite le regarder, mais je sens son regard sur moi. Un regard persistant, je sens ses yeux noirs et dures m'observer. Je me sentais vraiment gênée.

( ... )

Pour la seconde fois, je me retrouve assise au coté de l'homme de ma vie, mon père en tant sur marham et Youssef et Bilel comme témoin. Je porte mon intention vers Younes qui était vêtu d'un superbe qâmis soyeux. Il est souriant, tout content. A ce moment là, j'explose de joie. L'imam commence par faire la récitation d'une khotba. Puis il récite des sourates ainsi que plusieurs ayats.

Puis vient le consentement avec la dot.

- Imam : Ali, acceptez-vous de donner la main de votre fille Neyla **** à Younes ***** ici présent ?

- père : J'accepte de donner la main de ma fille à Younes ***** avec une dot de ***.

- Imam : Younes, acceptez-vous de prendre mademoiselle Neyla **** ici présente avec une dot de ***.

- Younes : Oui j'accepte de prendre mademoiselle Neyla **** ici présente pour épouse avec une dot de ***.

Le consentement fait. L'imam récite Al Fatiha sous les larmes des mamas et des proches. Il nous félicite enfin et effectue divers invocations.

"BâraAllahu lak bâraka 'alayk wa djama'a baynakoumâ fî khayr"

Nous sommes désormais unis devant le tout puissant. Younes me lance un regard chaleureux. Je lui rend un sourire puis il finit par m'embrasser le front délicatement. Malgré les cris et les bruits incessant je l'entends dire :

- Younes : Entre nous rien n'était jamais finit, il suffisait d'un peu de temps pour que tout recommence. Alors on va prendre notre temps et on va s'aimer à l'infinie.

Une larme navigue sur ma joue. C'était touchant, très émouvant.

- : Tu es mon plus beau cadeau...

Younes est devenue un homme, mais le plus important c'est qu'il a garder son cœur d'enfant. Ces paroles valaient de l'or. Je le retrouve face à moi, légèrement intimidé. J'avais l'impression de retrouver un petit garçon de six ans. Il me regardait profondément et souriait bêtement. J'avais devant moi un homme heureux, un homme amoureux.

( ... )

La soirée s'était parfaitement dérouler. Un repas familiale avait lieu, suivie d'une soirée organiser dans l'énorme jardin d'Hymène et Oussama. L'espace vert était finement décoré. Plusieurs tables présenter à la perfection bordaient la longue allée qui se déroulait sur un long tapis rouge. Au bout de ce fil rouge, se tenait un énorme trône luisant. Des fleurs de toutes les couleurs étaient dispersaient sans compter. Des bougies se portaient un peu partout dans le jardin qui donnait une ambiance très romantique. La délicieuse odeur de bonne nourriture nous chatouillaient les narines. Une agréable musique traînait dans nos oreilles. Des voiles volaient en hauteur. Un énorme bouquet de roses blanches était debout, régnant l'espace. D'agréables lumières nous soutenaient.

La bonne entente était à son comble, plusieurs enfants vagabondaient de partout. Nos proches se faisait photographier en notre compagnie. Les amis dansaient. Nos parents discutaient avec les invités. Nos familles semblaient épanouie, des milliers de sourires accrochaient nos visages. Younes dansait avec des amis sûrement, pendant que je le regardais se déhancher. C'était spéciale, mais je kiffais.

Concentrée dans sa danse, je sens des bras m'enrouler. Je me retourne et aperçois ma belle Aminata superbe dans sa robe.

- : Aminata ! Tu m'as fait peur !

- Aminata : C'était pas mon intention mdrrr. Alors tu penses à quoi ?

- : A rien, à rien...

Mentis-je.

- : Sinon ça te plait ?

- Aminata : Bah putain... C'est le feu ! Je suis entrain de kiffer ma soirée là !

- : Je suis contente que ça te plaise w'Allah.

- Aminata : Ouais, d'ailleurs ma mère voulait te voir mdrr.

- : C'est vrai ? Ah je vais la voir alors !

Je me lève et vais rejoindre la mère de mon amie qui est une femme adorable d'ailleurs. Après avoir bien parler je gagne ma place.

Hymène se dirige vers moi avec sa petite fille dans les bras. Mélinda était une véritable petite poupée dans sa sublime robe blanche. Je le prend dans mes bras et le photographe prend plusieurs clichés.

- : Tu sais même pas comment j'ai envie de la manger ta fille ! Je crois que je vais la kidnapper toute la soirée.

- Hymène : Désolé mais je la donne pas ma fille, c'est mon petit poussin à moi !

Je fais mine de bouder.

- Hymène : Pleure pas !

Nous explosons de rire. 

Sonia, Farah et Kenza nous rejoignent et nous nous mirent à discuter.

( ... )

Je dansais avec Bilel et Youssef lorsque j'aperçois Shana assise seule, avec sa sœur Dounia. Je me dirige vers elle inquiète. Je voulais la voir s'amuser et non à déprimé sur sa chaise.

- : Shana, qu'est-ce qu'il se passe ? Pourquoi t'es seule ?

- Shana : Ne t'en fais pas pour moi... Y a rien. Vas danser ma chérie.

- : Non, non et non ! Je veux savoir ce qu'il y a.

- Shana : J'ai pas envie de t'en parler Neyla, je veux pas te faire rapeller ça. Pas maintenant...

- : Mais arrête d'être comme ça et dis moi !

Elle reste silencieuse.

- : Shana, dis moi.

La rassurais-je d'une voix douce.

- Shana : Je me sens coupable...

- : Coupable de quoi enfin ?

- Shana : De ce qu'il t'arrive. Tout ce qu'il t'es arriver dans ta vie, toutes ces péripéties dernièrement vécue. C'est à cause de moi...

Après quelques secondes de réflexions je reprends mon souffle.

- : Arrête de dire n'importe quoi, c'était le destin ça devait arriver.

- Shana : Non c'est de ma faute, fallait pas m'aider par rapport à Adama. C'est moi qui a fait la fille facile avec les hommes pas toi. Regarde à qui il s'en ai prit... A toi putain. A toi ! T'as rien fait pourtant tu voulais juste aider une pauvre meuf. T'as vu ce qu'il t'as fait croire ? Un faux viol ! T'as déjà vu ça toi ? Toute cette histoire ça a jouer sur ton mariage et je m'en voudrais toute ma vie. Regarde ton mari comment il me regarde depuis tout à l'heure. Moi à son mariage ? Je peux pas je te jure que je peux plus rester ici, j'ai envie de rentrer chez moi. J'ai l'impression d'être une meurtrière, j'... 

Je la coupe directement.

- : Mais t'es folle de dire ça ?

Elle ne répond pas, la tête baissé.

- : T'es complètement tarée ma parole ! Si je t'es invité c'est parce que tu es une fille qui compte pour moi. Tu n'es pas coupable de mon sort. Et puis regarde moi ou j'en suis. El hamdûlillah j'ai remonter la pente et je suis heureuse. Pourquoi te compliquer la vie alors que j'ai tout oublier ? Arrête de t'en prendre à toi même. Maintenant souris et oublie ton passé. Construis ton futur avec de nouvelles bases. Je veux plus te voir comme ça. T'as compris ?

- Shana : Oui, désolé...

Nesrine arrive à la table accompagné d'une cousine.

- Nesrine : Aller les filles, venez danser !

Je tends ma main à Shana en souriant et elle finit par la saisir. J'apelle également Dounia et nous nous dirigeons vers la foule qui s'enjaillait.

( ... )

Je suis assise à coté de Younes qui regarde vulgairement Shana.

- : Bon t'arrêtes de la regarder comme ça ?

Chuchotais-je dans son oreille.

- Younes : Elle fait quoi à mon mariage ?

- : C'est mon amie, je l'ai invité.

- Younes : Je t'es dit quoi sur elle ? C'est une pu...

Je l'arrête.

- : Elle a changer, tu connais pas sa vie alors arrête de la juger. 

- Younes : T'es sérieuse là ?

- : Ecoute Younes, j'ai pas envie de me disputer maintenant. Si tu veux on en reparlera plus tard. Mais sache qu'elle s'est repentit. Elle a demander pardon à Dieu. Tous les humains font des erreurs. Alors s'il te plait mon cœur ne t'énerves pas pour rien et fais moi confiance.

Je lui caresse la main discrètement.

Il ne me répond pas et finit par hocher la tête.

( ... )

Tout le monde était rentré, il ne restait plus que mes parents et mes frères et sœurs et ceux de Younes. J'étais épuisée par cette journée. La soirée était topissime, mais il fallait rentrer. 

Je saluais mes dernières tantes lorsque Safiyah me rejoint.

- Safiyah : Encore une fois mabrouk ! Que du bonheur in sha Allah. Je te souhaite une bonne continuation dans ta vie. Tu es une femme courageuse et tu as sut surmonter les épreuves. Regarde toi maintenant, je suis vraiment fière de toi Neyla.

- : Merci infiniment, merci pour tout ma belle. J'ai beaucoup apprécier ton soutient pendant que j'allais mal. Je te remercie sincèrement pour tout ce que tu as put m'apporter. Qu'Allah te récompense, pour tout ce que tu fais. Qu'il te bénisse éternellement. Barak'Allah û fik...

- Safiyah : Ne me remercie pas enfin. C'est un pur plaisir !

- : Vraiment, tu es une perle.

- Safiyah : Merci ma puce.

Youssef s'incruste dans notre bref discussion.

- Youssef : Bon moi je vais accompagner Safiyah chez elle, il est tard. 

- : Oui, c'est vrai. Merci d'être venue en tout cas !

- Safiyah : C'est la moindre des choses. 

- Youssef : Bon vas-y, on y va.

- : Tu me dis pas au revoir ?

- Youssef : Rohh ça va c'est pas comme ci on se revoyait plus.

- : Pfff, t'es mauvais j'te jure.

- Youssef : Oh là là, elle boude.

Je lui lance un mauvais regard et il m'embrasse la tempe rapidement.

- Youssef : Aller ciao connasse !

Il attrape le bras de sa future femme et s'en va. 

Salop.

( ... )

- : C'est bon Nesrine, lâche moi ! Oh !

- Nesrine : Tu vas me manquer Neyloush...

- : A moi aussi, mais on se reverra comme d'habitude tu sais. 

Je la prend dans mes bras une dernière fois.

- : Fais attention à toi. 

- Nesrine : Oui.

- : Je parle sérieusement je veux plus te revoir avec Rani ou je sais pas qui hein.

- Nesrine : T'oublie jamais rien, c'est chaud...

Mes parents me disent de rentrer. Je les salue ainsi que les dernières personnes et nous priment route en direction de notre maison.

J'étais épuisée par cette journée et je voulais absolument dormir. Dans la voiture l'ambiance est calme. La musique résonne dans nos oreilles.

- Younes : T'as passé une bonne soirée ?

- : Oui, super. Mais là je suis complètement crevée. J'en peux plus...

- Younes : Moi aussi w'Allah.

Après plusieurs minutes, nous sommes enfin arrivé à destination. Younes m'aide à porter les quelques sacs qui résidaient chez mes parents et nous montons jusqu'à notre étage. Il enserre la clef et je découvre notre appartement. Elle avait changé, la décoration n'était plus même. C'était vraiment beau et super romantique. J'appréciais vraiment.

- : Waouh ! C'est tellement beau...

- Younes : Je savais que ça allait te plaire.

- : Vraiment, je kiffe.

- Younes : Je suis content alors, tu vas te doucher ?

- : Non, vas-y en premier. Je vais ranger mes affaires.

- Younes : Saha.

Pendant qu'il se lavait, je me dirige dans notre chambre. Elle était bellissime. Une chambre de couleur pourpe, taupe et blanche. Des bougies lâchaient leurs délicieuses odeurs. Quelques pétales de fleurs s'écrasaient au sol. De réchauffantes lumières donnaient un fond apaisant. C'était extra.

( ... )

J'enfile une robe de nuit et vais rejoindre Younes sous les draps. Il m'attrape dans ses gros bras et je l'embrasse à plusieurs reprises. Il répond à mon baiser sans rien dire. A dire vrai, nous étions plus que fatigués, et nous n'avions en aucun cas envie de parler. Son parfum berçait toute la pièce et nous nous endormons dans les bras de l'un et l'autre complètement exténuée.

__________

Selem aleykûm mes Harisettes ! Alors comment ça va ?

Ça fait TRÈS longtemps je trouve mdrr. J'espère en tout cas que vous avez passez de bonnes vacances ainsi qu'une bonne rentrée scolaire. J'espère que vous vous êtes bien porter.

Pour ma part, c'était super super ! Comme toujours, les vacances en Tunisie c'est toujours aussi formidable. J'ai beaucoup kiffé, et sincèrement je suis plus que dégoûtée d'être revenue en France. Je dis surtout ça parce que ma famille me manque énormément. M'enfin, je ne vais pas rentrer dans les détails les plus minimes mais en tout cas... Mes vacances c'était le feu !

J'ai enfin trouver un peu de temps libre pour vous donner un signe de vie, lol. Quand je vois vos messages je ris mdrr. Je ne suis pas morte, non non non ! Enfin bref, j'en profite pour vous remercier pour tous vos petits messages mignons. C'est trop gentille. Ça me fait vraiment plaisir, je vous jure. Mais je vous remercie pour tous vos votes, commentaires ou autres... C'est hyper sympas. Bref, merci pour tout les filles ! Vous êtes des anges !

Durant l'été il s'est passé pas mal de chose en France. Beaucoup d'attentats et de catastrophes... Je ne sais pas exactement ce qu'il s'est passé. Franchement, tous ces événements m'ont choqué, que ce soit pour le burkini, pour l'attentat du 14 juillet, ou bien le prêtre qui s'est fait égorgé. C'est triste, la France devient triste et dégueulasse. La France est vraiment devenue un pays raciste et écœurant ! Sincèrement... j'ai même pas les mots enfaîte.

Pray for the World...

Sinon, que dire à part ça ? Ah oui, alors y a t-il du nouveau sur wattpad ? Il s'est passé quoi de spéciale ? Rien de nouveau ? J'espère en tout cas qu'il n'y a plus de tensions, et que la sérénité règne ici, lol.

Voilà, voilà ça faisait vraiment longtemps que je n'ai pas écrit. Et puisque je me suis absentée deux mois je suis revenue avec une longue suite, qui j'espère vous a plut. N'hésitez pas à lâcher vos avis en commentaire. Comme toujours, plus il y a de commentaire plus vite la suite sera publié. Dite moi tout, je veux avoir vos ressentis sur ce chapitre. Comme je me suis longuement absentée, j'espère ne pas avoir perdue de lectrices. Ce n'est pas la peine de me réclamer la suite, elle sera très bientôt en ligne.

Sincèrement je trouve ce chapitre vraiment nul, je suis vraiment fatiguée par la reprise des cours ce qui fait que la qualité de ce segment ne me plait vraiment pas. Et je m'en excuse.

Comment voyez-vous la suite ?

Avant de vous quittez je voulais vous prévenir que cette année je ne me connecterais plus comme avant. C'est à dire que je serais moins présente sur wattpad. Déjà parce que je commence à me lasser de cette application mais surtout parce que je veux vraiment me consacrer pour mes études. Je trouve que les cours c'est bien plus important que wattpad. Je veux vraiment progresser, et ça fait déjà effet. Je compte bien continuer. ATTENTION, ça ne veut pas dire que je vais vous abandonner, non loin de là. Je serais toujours ici, je publierais également la suite de l'histoire de Neyla, ne vous inquiétez pas les filles. Je ne vous oublie pas.

En parlant de l'histoire, je vais m'organiser pour la publication des chapitres... Je ne sais pas encore quoi faire, mais j'y réfléchit beaucoup. Je ne vous dit rien de plus, je veux être sûre de mon choix. De toute façon on se tient au courant !

Je compte évidement publier le résultat du défi du Ramadan (dans mon RantBook), puisque pendant les vacances c'était impossible. Donc ça arrive, pour très bientôt. Voilà, si vous avez des questions n'hésitez surtout pas.

Je vous embrasse fort mes piments rouges piquants !

Votre princesse vous aime.

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