64 - Chapitre.

RELISEZ LE CHAPITRE. IL A ÉTÉ COUPÉ.

- Younes : Comment ça elle peut pas habiter avec moi ?

- père : En Islam, lorsque le mari et sa femme n'ont pas de rapport durant plus de trois - quatre mois, le couple doit se remarier devant Allah. 

J'étais perdue.

- : Hein ?

- beau père : Pour faire plus simple, vous allez refaire un hlel.

Je regarde Younes qui me dévoile toute sa dentition parfaitement blanche. Je regarde mon père, ma mère, mes frères, ma sœur. Je défilais mon regard sur chaque têtes qui laissaient apparaître de la satisfaction.

- : C'est vrai ?

- père : Oui, vous êtes d'accord ?

- Younes : Ouais.

- : Bien sûr.

Mon cœur s'emballait, je voulais crier par dessus les toits cette nouvelle. Mon cœur saignait d'amour, et mes yeux pleuraient de joie. Un liquide abondant parvient à mes yeux, laissant une coulée d'eau chaude traverser mon visage.

Younes me tient par les épaules et m'embrasse longuement le front en me chuchotant :

- Younes : Je suis tellement heureux que tu redevienne ma femme. Je vais te traiter comme une reine, je te le promet mon cœur.

Ma respiration fut de plus en plus saccadée, mon palpitant fit un bond. Mes lèvres s'étirent et s'échappent presque de mes joues. Je respirais le bonheur, j'étais si heureuse.

- : Je veux plus te perdre Younes...

- Nesrine : Félicitation les amoureux !

S'en suivie les cris de Nesrine qui ont provoquer les pleurs d'Alâa, qui dormait profondément. Les fameux youyou de nos parents, les sifflements de mes frères et d'Oussama. Les belles paroles d'Hymène et les gazouillement de notre petite Mélinda.

- Bilel : Et mais attendez... En gros y a leur re mariage qui arrive ?

Nous le regardions tous d'un regard désespéré. Qu'est-ce qu'il pouvait être bête parfois. J'essuie les perles humides qui habitaient mes joues et pouffe de rire.

- père : Toi dors, et dire que Sonia devra te supporter.

- mère : Miskina...

Tout le monde se rassoit, autours du festin. Nous nous miment à manger, dans la joie et la bonne humeur. L'ambiance était à son comble. Tout était parfait. Nous avions très bien manger. Tata Zohra nous avait offert un dîner surprenant, c'était excellent. Cette femme m'impressionnait de jour en jour. De grands arc de cercles gravaient nos visages, des rires 

( ... )

Les hommes étaient d'un coté, et les femmes de l'autre. Ils étaient dans le deuxième salon, autours d'un verre de thé et d'un match de football à discuter sur divers sujets. Tandis que nous sommes rester dans le salon principal à parler tel des commères en mangeant plusieurs amuse bouche. Chacune d'entre nous, avait des potins à raconter.

- Nesrine : Je suis vraiment heureuse pour vous. Là on peut dire que vous avez réussit votre vie amoureuse. Pas vrai poupée ?

Demande t-elle à Melinda, qui lui répond par un rire.

- Hymène : Ça, ça veut tout dire. Ma fille a confirmer ses paroles.

- mère : Je suis super ferhana, cette fois vous allez vous mariez parce que vous vous aimez. C'est pas magnifique ça ?

- : Je réalise toujours pas, je vous jure !

- belle mère : El hamdûlillah ya benthi.

Pendant que Melinda jouait avec Nesrine, Alâa, lui me fixait depuis bon bout de temps. Sa petite bouille me faisait craquée. J'ai finit par le placer sur mes bras. Je m'éloigne du brouhaha et vais dans la terrasse qui semblait vide. Je me positionne face au quartier, le petit dans mes bras.

Inconsciemment, je me mit à lui parler.

- : Tu vois en bas, c'est les teneurs de murs. Ces mecs là... Ils servent pas à grand chose. Ah si, ils bordent les murs. On pourrait croire que sans eux, la cité allait s'écrouler. Mais il y a quand même du positif dans tout ça. Je me suis réconciliée avec tonton Younes.

Je lâche un faible rire.

- : Bon... ok, c'est complètement hors sujet. Mais bon je suis aux anges. T'inquiète pas, tu vas bientôt avoir des cousins et cousines in sha Allah.

Il gazouille en souriant, je lui embrasse la joue.

J'ai envie de le manger.

Dans la peau de Younes.

Voir ma femme et mon neveu comme ça, c'est magnifique. Je m'imagine quelques années plus tard. Neyla berçant ma progéniture. Ma propre descendance, et c'est magique. Je me dit, que ce sera vraiment le rêve. Et que j'aurais réussit ma vie avec la femme parfaite.

Je peux pas m'empêcher de positionner mes mains sur sa taille en posant mon menton sur son épaule.

- : Tu vois Alâa tata Neyla elle est superbe hein ?

Il lâche un sourire. Son putain de sourire qui me rend heureux. Un putain de smile est scotché sur son visage. Il ne s'arrête plus, il n'a pas de limite. Le marmot nous regarde, tous les deux. Comme pour nous admirer. Je me perds dans ses yeux, noirs. Comme les miens, je regarde ses yeux et j'arrive plus à soulever mon regard. C'était étrange, je dois l'avouer. Ce petit est spécial, je le sens, je le sais.

Alâa griffa le bras de ma femme ce qui provoqua son petit cri.

- Neyla : Aie, il n'y va pas de main morte le petit.

- : Sauvage, comme son oncle.

Je lui lance un regard taquin.

- Neyla : Arrête tes bêtises Younes. Pas vrai il dit n'importe quoi tonton ? Hein ?

Questionna t-elle à mon neveux.

Il la regardait d'un regard profond.

Euh... Il veut la draguer ou ?

- : Wesh il veut te gérer ou quoi ?

Neyla explose de rire. Mais moi je trouvais pas ça drôle.

- Neyla : Mais t'es complètement cinglé ? Le gosse a à peine quelques semaines... 

- : Même, tu sais rien toi. Les gars c'est pleins de vices.

- Neyla : Je rêve ? Je rêve !

- : Vas-y arrête toi aussi.

- Neyla : Mais Younes arrête de faire ton jaloux. Tu sais très bien qu'il y a que toi.

Je souris à l'entente de ses paroles. Parfois de simples mots peuvent me rendre si heureux. 

Je dépose quelques baisers arides sur son cou, tout doucement. Ce contact la faisait frissonner, et j'aimais ça. J'aimais lui faire de l'effet, c'est agréable. Je dépose mes lèvres sur ses épaules en la tenant fermement par la taille. Elle sentait bon, hyper bon. Ma femme je la trouvais magnifique. 

Elle m'avait manqué.

( ... )

- beau père : Bon, moi je propose une date pour le hlel. J'ai un ami, c'est un imam et je lui avait demandé une date, au cas ou. Dans deux semaines. Ça vous va ?

- : C'est long quand même deux semaines...

- mère : C'est pas grave weldi, ça passera vite. Moi ça me va très bien.

- père : Pareillement.

- Neyla : Parfait.

Tout le monde était d'accord, je trouvais que deux semaines, c'était long. Mais bon je me dis qu'au moins, tout recommencera. Sur de nouvelles bases. Je voyais Neyla sourire, et tant qu'elle est heureuse, je le suis aussi.

Dans la peau d'Adama.

Mon plan avait foiré. J'ai la rage contre l'autre salope de Shana. Et encore plus sur la pute de Neyla et son pigeon. J'ai une Haine folle contre eux. Si je pouvais je les tuerais de mes propres mains.

Mon plan ? J'avais tout planifié, ça allait être facile, comme bonjour. Je devais simplement : aller chez Neyla, l'approcher. Lui faire croire que j'allais la violer, même si je voulais bien la baiser je m'étais retenu. J'avoue qu'elle est bien bonne cette meuf. Au final fallait que je la ken. Je sais pas ce qui m'avait prit... Ah oui, mon plan. Je devais juste la chauffer, puis la faire évanouir. Histoire de la faire souffrir. Bien évidemment, pour lui faire croire que je l'ai soulever, je lui avait ouvert le ventre avec une lame. Et oui le petit Adama il pense à tout.

Voilà plusieurs mois que je vis dans cette... Dans un quartier, assez spécial. Une sorte de cité ou il n'y a que des homosexuels. C'est l'autre Younes qui m'a déposé ici, avec son pote. Aymen, je crois. Je me suis fait trouer, par des gars. Ça va peut-être vous paraître bizarre. Mais...

J'aime ça. Avoir des rapports avec des hommes, ça me plait. Ça change et ça fait du bien. Les hommes sont bruts, et j'aime l'action.

Au final, je remercie Younes et son shab.

Je suis devenue pédé, et je le vis très bien. J'aime les hommes et ça me satisfait parfaitement. Pour vous dire, j'ai même mon homme. Brondon, un américain. Il est superbe, ce type.

Moi, gay... Qui l'aurait crut ? Pas moi en tout cas.

Dans la peau de Neyla.

Une délicieuse odeur titillait mon nez ce qui provoqua mon réveil. J'ouvre les yeux et aperçois en effet un gigantesque bouquet, avec toutes sorte de fleurs. Des grandes aux plus petites, des plus colorées au plus discrètes. Attirée par cette beauté, je fourre ma tête dedans afin de pouvoir mieux sentir cette fraîche odeur florale. Une pure merveille, je reconnu très rapidement l'expéditeur de ces fleurs. J'attrape la petite carte qui pendait en lisant le petit mot.

Prépare toi, je viens te chercher à quinze heure trente.

Younes, le magnifique.

Je ris face à sa dernière phrase, quel idiot ce gars. Je dépose le bouquet sur mon lit en l'humant une dernière fois et je rejoins enfin la salle de bain afin de me débarbouiller le visage.

Je me dirige dans la cuisine pour me servir à boire. Youssef débarque en chantonnant une chanson.

- Youssef : Wesh sœurette.

- : Hey ! 

- Youssef : Alors comme ça on t'envoie des fleurs ?

Me demande t-il d'un air moqueur.

- : Bah oui attends, j'ai un admirateur secret.

- Youssef : Lol.

- : Tu vas ou habiller comme ça ?

- Youssef : Je vais voir ma femme.

- : Saha, prends soins d'elle.

- Youssef : T'inquiète pas pour ça.

- : Tu lui passera le bonjour hein !

- Youssef : In sha Allah.

( ... )

- : Maman j'ai terminé de nettoyer le salon, je vais me préparer.

- mère : Tu vas ou ?

- : Younes va me récupérer.

Elle me lance que je rend réciproquement.

- mère : D'accord, mais ne tarde pas trop non plus. Et pas trop de bêtises. 

- : Ne t'en fais pas maman.

- mère : Aller file te changer, tu pus !

- : Ah... Mais t'es méchante.

- mère : C'est la vérité ma fille.

Je file dans la salle de bain en boudant. Bon... C'est un peu vrai quoi. Je sentais pas la rose. Mais le ménage ça fatigue. 

Je détache mes cheveux qui étaient emprisonnés en queue de cheval pour les laisser tomber spontanément. J'attrape ma brosse à cheveux afin de me démêler les quelques nœuds qui se tenaient sur mon crâne. Une fois mes cheveux brosser parfaitement, je retire mes vêtements pour entrain dans la bain. Laissant couler l'eau tiède à travers ma chevelure. Une brise de soulagement me surprend. Je lâche un soupir. J'étais épuisée par la soirée d'hier.   

Après m'être lavée j'accoure dans ma chambre à la recherche d'une jolie tenue. J'explorais mon armoire les cheveux humides.

J'ai finalement opté pour un ensemble blanc, super beau. J'accompagne le tout avec des escarpons caramel ainsi qu'un sac de la même couleur. Je sèche mes cheveux rapidement, j'applique une légère quantité maquillage pour ensuite me parfumer.

J'étais enfin prête, Younes m'avait envoyé un message en me disant qu'il m'attendait devant la maison. Je préviens mes parents et je quitte l'appartement d'un pas décider en bas du bloc. Je lance un petit "selem" aux teneurs de murs et je rejoins la voiture de Younes qui était garée un peu plus loin.

Je lui embrasse la joue brièvement.

- : Bon on va ou ?

Il me regarde sans répondre.

- : Qu'est-ce qu'il y a ?

- Younes : T'es sah toi ? C'est quoi ce bisou tout pourri ?

Je lève les yeux au ciel.

- Younes : Et vas-y commence même pas à tourner les yeux, déjà que j'suis de mauvaise humeur sa mère. J'ai...

Je le coupe en lui déposant un long baiser sur ses lèvres.

- : Chut... C'est bon, calme toi. Je suis pas venue pour te voir tirer la gueule.

- Younes : Je sais mais ça me saoule là.

- : Qu'est-ce qu'il t'arrive ?

- Younes : On m'a pas prit au taffe, je suis dégoûté. 

Je lui caresse la nuque pour le calmer, et ça avait fonctionner puisque je le sentais se détendre, peu à peu.

- : C'est pas grave mon ange, tu trouveras un meilleur travail.

Je le vois sourire comme un dingue.

Ahlala Younes...

- : Merci pour les fleurs hein.

- Younes : Avec plaisir Neyla.

- : Comment ça se fait que tu m'ai envoyé un bouquet ?

- Younes : C'est Aymen qui m'avait dit que vous les meufs vous kiffez les fleurs, alors je t'en ai ramené.

Je souris.

- Younes : Dis toi que c'est la première fois que je fais ça.

- : Ça me touche alors.

( ... )

Nous sortons du magasin les mains dans des millions de sacs.

- Younes : C'est la dernière fois.

- : De ?

- Younes : Les magasins avec toi, c'est finit.

Je ricane en lui tapant le torse.

- : Faut assumer coco.

- Younes : Vas-y pose tes affaires dans la gova. Faut que je pars à Carrefour et après on ira boire un verre si tu veux.

- : Pas de soucis;

Nous nous dirigeons dans le parking pour déposer mes achats et nous nous déplaçons jusqu'au super marché.

Tandis que Younes cherchait des œufs, je cherchais des chocolats. J'avais vraiment faim. Je pivote à gauche pour enfin accéder aux rayons sucreries. J'aperçois après de longues minutes mes chocolats préférés. En hauteur, ils étaient debout régnant la rangé. Je pointe des pieds en essayant d'obtenir un paquet. Mais en vain, j'étais trop petite pour les prendre. Je sautillais légèrement pour atteindre mon paquet lorsque je sens un corps me coller, puis des mains attraper mes chocolats au dessus de mes yeux. Je me retourne surprise et aperçois un jeune homme, très charmant. Vêtu de sa chemise qui lui allait à la perfection. Il me tend le paquet, un petit sourire aux lèvres. Je le maintient en main.

- : Ohh... merci.

- jeune homme : Avec plaisir beauté.

Il était proche, trop proche. Il me regardait étrangement, je ne me sentais pas bien. j'essayais de reculer mais il se rapprochait, de plus en plus. Ça devenait lourd.

- : Je... lâche...

Je n'eu le temps de terminer ma phrase que je sens le jeune homme se propulser contre l'énorme rangé qui laissait tomber un milliers de chocolateries. Younes le tenait fortement par la chemise, il le menaçait de choses plus sanglantes les unes que les autres et il le frappait, très fort. 

Des agents de sécurité interviennent très rapidement. Ils séparent les deux hommes sauvages.

- Younes : Mais lâche moi toi ! D'où t'approche ma femme petit fils de pute ?

Un agent amène le jeune homme plus loin et l'autre calmait Younes. Tout le monde nous regardait et ça avait tendance à m'énerver.

- : Stop vous pouvez vous en allez ! Le spectacle est terminé.  

La foule s'enfuit face à mon ton pas très innocent. Bon vent !

Je m'approche de mon mari et de l'agent.

- : Monsieur vous pouvez partir, je vais m'en occuper.

- agent : Mais...

Je le coupe rapidement.

- : Je suis sa femme.

Lançais-je sûre de moi.

Il me sourit et finit par s'en aller, tandis que je calmais Younes par des mots doux et des caresses. Une fois totalement apaisé, nous payons nos courses et nous nous dirigeons vers la caisse entouré d'un silence pesent.

( ... )

- Younes : Non mais non. D'où le mec il t'approche comme ça ? Y a que moi qui peut être aussi proche de toi. 

- : On s'en fou Younes, aller boit ta boisson et profite un peu.

Il était énervé, très énervé.

- Younes : Zeubi...

Je m'approche de lui pour le prendre dans mes bras afin de le calmer. Je sentais son souffle chaud s'abattre sur mon cou. Après une vingtaine de seconde il m'enlace à son tour les yeux fermés. J'essayais de le cajoler en lui faisant des papouilles. Je faisais mon rôle de femme.

- Younes : Je veux pas qu'on t'approche, t'es ma femme putain.

- : Je sais, mais ne fait pas attention à ce genre de type.

- Younes : Oui mais comprends moi aussi.

- : Je te comprends Younes, je te comprends. Mais je veux plus que tu sois violent. J'aime pas, ça me plait pas.

- Younes : Pour toi je serais violent toute ma vie. Pour toi je serais capable de tuer des gens Neyla. Mets toi ça dans la tête.

Je ne réponds pas et continue de siroter ma boisson fraîche. Il était mignon. J'aimais bien quand il était jaloux, mais pas à ce point.

Il sort une cigarette de sa poche, l'allume et se met à la fumer. Il recrachait la fumé blanche instantanément. C'était la première fois que je le voyais fumer et je le trouvais sexy. Le bâton blanc lui donnait encore plus de virilité.

- : Tu fumes beaucoup ?

- Younes : Non, de temps en temps. Histoire de décompresser. Quand je vais pas trop bien ou que je suis énervé.

- : Je me disais bien parce que je t'avais jamais vu fumer. Mais c'est pas bon pour ta santé.

- Younes : Faut pas t'en occuper, c'est rien.

- : Quand même You' je veux pas que ça t'apporte des maladies. Je supporterais pas. 

- Younes : T'es mignonne quand tu t'inquiète pour moi.

Dit-il en fulminant sa clope en levant la tête. Il lâche un petit rire, je fond. Il est magnifique.

Je rougis en baissant le regard.

__________

Selem aleykûm les filles, on répond à mon selem hein, lol. Vous allez bien les filles ?

Adama est finalement gay. Ça vous  a étonné ? Mdrr, quand j'y repense. Je ris. Je sais plus si c'est trois ou quatre mois concernant l'histoire du mari et sa femme. Si il y en a qui savent, n'hésitez pas à me corriger.

J'espère que ce chapitre vous a plut. 



Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top