63 - Chapitre.

Je relève la tête et aperçois un visage comportant des milliers de couleurs. La fondation avait l'air périmé. De la poudre à la couleur chaude scintillait en s'envolait en l'air à chaque mouvement effectuer. Une grandissime couche de rouge à lèvre était déposé sur ses lèvres qui semblaient légèrement gonflées, semblable à de la patte à tartiner. Suivie d'un corps non cacher, quelques bouts de tissus d'une grandeur minime se tenait sur sa silhouette. La créature était perchée sur de grandes échelles, qui servaient effectivement de chaussures. Elle ressemblait fortement à un de ses milliers de chefs d'œuvres de Pablo Picasso.

La jeune femme multicolore tirait le pinceau que je tenais, je le reprends du bout des doigts.

- : Non mais ça va pas non ?

- femme : C'est mon pinceau !

Sa voix aiguë, sa façon de parler, elle avait toutes las caractéristiques pour m'énerver. Sa présence m'insupportait réellement.

- : Excuse moi, mais c'est moi qui l'a prit en premier, puis il y en a des milliers. Ohh faut arrêter !

- femme : Déjà tu me parles meilleure petite clocharde.

- : Avant de parler, lave toi la gueule. Sache qu'il n'y a pas que des couilles que tu dois avoir dans la bouche. 

Après avoir prononcer cette phrase je lui lance une droite sur la bouche, près de sa mâchoire. Je pris mon pinceau et je laisse l'autre extraterrestre écrasée au sol.

- Sonia : Euhh... Explique moi ce qu'il s'est passé là. Je suis perdue.

- : Ah ça ? C'est rien... Sinon tu disais quoi So' ?

Lui demandais-je en m'arrangeant les cheveux.

- Sonia : Ok... La meuf normale quoi.

Je ricane.

- Sonia : Oui bref, je t'avais demander si t'allais te remettre avec Younes.

- : Je pense que oui, mais je sais pas je me dis que si on se quitte c'est mieux nous tu trouves pas ?

- Sonia : Mais t'es sérieuse dans ton délire ? Donc, en gros vous vous quittez à cause de Khaled ? Pour des putains de mythos ?

- : Non, quand même pas... Si j'accepte pas ce sera pour pour cette raison. Je me suis dit que peut-être notre mariage ne fonctionnera jamais.

- Sonia : T'es complètement amoureuse de Younes. T'as besoins de lui, comme lui a besoins de toi. Je comprends pas pourquoi tu te complique la vie.

- : Mais...

- Sonia : Y a pas de mais Neyla ! Tu sais très bien que je t'ai toujours soutenu quoi que tu fasse. Mais là t'es vraiment entrain de déconner. Je te reconnais pas. Je sais pas si c'est la fierté qui te joue des tours. Mais t'assures pas du tout là. Puis Younes il mérite pas tout ça. Miskine w'Allah. T'es vraiment bête comme fille. Les actions comme ça, ça m'énerve putain !

Je ne réponds pas.

- Sonia : Hassoul, viens on va payer nos trucs.

Je me dirige vers une caisse, sans dire un mot. Sonia marchait derrière moi. J'arrive devant une caissière et je lui passe mes articles.

- caissière : Ça fera **,** euros s'il vous plait.

Je lui donne la somme requise et j'attrape mon sac.

( ... )

Hier soir, pendant que je somnolais, j'avais fait un rêve. Un rêve intriguant.

Sur le sol, la tête prosternée. J'effectuais ma prière, la larme à l'œil. J'invoquais le Bon Dieux pour qu'il puisse me venir en aide face à mon mariage. Ma voix tremblante, suppliait de tout cœur d'alléger ma peine. Lorsque je prononçais mes derniers mots. Une voix me surprend. Une voix inconnu, une voix magnifique. Une voix me disant de faire la paix.

Tellement étonnée, je m'étais lever. J'aurais pourtant envie de terminer ce songe. Malheureusement, je n'ai put l'achever. Était-ce un signe d'Allah ? Je me tenais la tête, totalement chamboulée.

Aujourd'hui, je vais devoir me confronter à Younes. Je stressais énormément. La pression montait à chaque minute passée. Malgré moi je me languissais de revoir mon mari. J'avais tellement hâte de savoir ma vie future.

Je sors de mon lit et vais sous la douche d'un pas machinal. Après m'être déshabiller, je plonge dans mon bain moussant. L'eau tiède m'apportait un grand bien. Je me sentais apaisée, sous l'eau parfumée. Une sensation de libération s'empara de mon corps. J'appréciais le moment présent. Un réel plaisir pour mon corps et mon moral. Ce long bain m'apportait un certain bien être. J'avais enfin put lâcher la pression, et ça me faisait grand bien.

Je décolle de la salle de bain après d'éternelles minutes niché dans l'eau. Une serviette couvrait mon corps. Je vais dans ma chambre enfiler une petite robe simple, je détache ma chevelure la laissant sécher.

Je rejoins Nesrine et Youssef dans la cuisine, autours de la table. J'embrasse la joue de Nesrine et celle de mon frère qui laisse échapper un grognement. J'attrape une pâtisserie et j'y croque à pleins dents.

- Nesrine : On peut dire que t'as les crocs.

J'acquiesce d'un signe de tête et finit par rire.

- Youssef : Prête comme jamais pour ce soir ?

- : Mhouais.

- Youssef : Fais le bon choix ma sœur.

Dit-il en me grattant le crâne pour me taquiner, puis il finit pas s'en aller me lançant un sourire arrogant.

Je soupire en recoiffant mes cheveux.

- Nesrine : C'est qu'un morveux.

- : Je te jure ! Aller mange bagra, ça a refroidit.

- Nesrine : Okay baby.

( ... )

Je me prépare soigneusement, il fallait tout de même que je paraisse jolie. Pour commencer, j'avais enfilé mon bas large gris, je mets mon haut blanc. J'attrape ma longue veste beige, et mes talons de la même couleur. J'accompagne le tout de quelques bijoux à peine voyant. Je dépose de délicates couches de maquillage que j'avais acheté avec Sonia.

On entre dans ma chambre, la tête de ma mère balançait de droite à gauche.

- mère : Dépêche toi benthi, on part dans dix minutes.

- : Oui, maman. Tu peux me passer un parfum ?

- mère : Tiens celui-là il sent super bon. Je l'aime beaucoup en plus.

Dit-elle après m'avoir tendu le parfum La vie est belle de Lancôme.

- : Merci mamoune !

Je m'asperge minimement de parfum et je me mit à brosser mes cheveux.

- mère : T'es stressée n'est-ce pas ?

- : Je vais pas te cacher que j'angoisse. Que j'ai une énorme boule au ventre. Et que j'ai envie de partir loin d'ici. Ah oui et que j'ai les mains moites. Aussi...

Elle me coupe rapidement dans mes dires.

- mère : Chut, calme toi chérie. Respire expire... Respire expire... 

Je respirais profondément pour ensuite, aspirer le maximum d'air. 

- mère : Voilà, c'est bien ! T'es toute belle, ne gâche pas ton maquillage hbiba. Tout va bien se passer, je le sais. 

Je la prend dans mes bras comme pour me réconforter.

- : Merci d'être là, je t'aime maman.

- mère : C'est rien ma fille. Je t'aime aussi.

Je me détache d'elle à contre cœur et je finit de brosser mes cheveux pour les laisser tomber fièrement sur mon buste.

- mère : Prête ?

J'attrape mon sac à main et je quitte ma chambre suivie de ma mère qui me serrait la main pour me soutenir.

- père : El hamdûlillah ya rabbi ! Vous êtes enfin arrivées. 

Je ris en lui caressant la joue.

- : Fallait que je sois belle papa.

- père : Ah je vois ça hein...

( ... )

Dans la journée, j'avais reçu des messages de la part de Sonia, de Kenza et même de Farah et Shana. Leurs petits mots m'avaient vraiment fait plaisir. Leur geste m'avait beaucoup affectée. Ce sont des filles en or.

Youssef gare la voiture, nous sortons tous pour prendre route vers l'étage du haut. Dans le hall, les teneurs saluent mon père, signe de respect. Nous montons les escaliers, j'étais la dernière à monter, plus mon pied écrasait une marche, plus mon ventre se tordait. Je commençais à légèrement me sentir mal. 

Une fois arrivé au troisième étage, mon père sonne. Oussama nous accueille tout souriant. Ma mère lui tends des pâtisseries arabes et nous accédons à l'intérieur. Je serre la main de mon beau père, je fais la bise à Hymène et sa mère. J'embrasse les petits jumeaux. Younes n'était pas là, alors je m'assois sur un canapé. Hymène nous avait servit des boissons chaudes et de quoi manger. 

Pendant que je sirotais ma boisson froide, j'aperçois Younes entrer dans le salon vêtu d'une superbe chemise blanche et d'un bas bleu marin qui moulait son corps à la perfection. J'allais presque m'étouffer tellement je le trouvais charmant. Aussi beau qu'un dieu. Il salue tout le monde, il avait l'air tendu. Après avoir serrer la main de mon père, il s'approche de moi pour m'embrasser le front. Au contact de ses lèvres, mes yeux se ferment instinctivement. Ses lèvres se décolle contre mon front, il me lance un regard que je ne saurais vous expliquer avant de rejoindre une place, plus loin.

Son regard m'avait complètement perturbée. Je ne saurais pas définir le sentiment que je ressentais. Mais c'était puissant. La toute première fois que je ressens une telle chose. 

J'étais assise, à coté de ma tendre belle-mère. Je tremblotais comme une feuille. Un énorme poids logeait mon bas ventre, j'avais mal. Mes mains étaient moites. Je perdais tous mes moyens face à ma belle famille. Younes ne m'avait même pas lancer un regard depuis le début de l'heure. Il discutait avec son père et le mien. Hymène me lançait des sourires pour me réconforter. Ces gestes étaient si banals mais ils me faisaient chaud au cœur. Dans mes bras, Alâa s'était paisiblement endormi. Je décide de le déposer dans l'ancienne chambre d'Hymène sur un lit afin de lui permettre un sommeil plus confortable. Des pas se font de plus audibles. Je me retourne brusquement. Hymène se tenait devant la porte.

- : Entre.

Chuchotais-je.

Elle me caresse l'épaule en descendant sur mon dos.

- Hymène : Je t'ai vu, tu n'es pas au top de ton moral. A ta place, je sauterais de joie. Tu vas enfin retrouver ton homme. Souris non ?

Je lui lance un large sourire.

- : On y va ?

- Hymène : Oui, ne ferme pas la porte s'il te plait, comme ça je pourrais entendre Alâa si il se réveille.

- : Saha.

Avant de quitter la chambre, je laisse la porte ouverte et vais rejoindre ma place à coté de ma belle mère.

- beau père : Je voulais vous informer que mon fils, Khaled nous a quitter pour une raison inconnu. Il ne s'est pas clairement justifié, mais il a préférer prendre la fuite en disant qu'on l'ignorait. Je ne sais pas si il va revenir, mais il aura intérêt d'avoir une bonne raison.

Tout le monde était choqué. Moi la première, j'étais absolument ébahie. Je n'en revenais pas, mais dans le fond je ne vais pas vous cachez que j'étais contente. Bon vent ! De toute façon je ne l'aimais pas ce Khaled. Ça me faisait ni chaud, ni froid.

( ... )

- belle mère : Ça va benthi ?

- : Très bien, et toi ?

- belle mère : El hamdûlillah, ça te dit de venir avec moi dans la cuisine ?

- : Oui, avec plaisir !

Elle se lève, appelle ma mère et je la rejoins vers la cuisine. Elle me fait asseoir sur une chaise.

- : Tu veux de l'aide tata ?

- belle mère : Non pas du tout, je voulais vous montrer les nouvelles vaisselles que j'ai acheté.

- mère : Ah celle-là elle est très jolie.

Dit-elle en regardant une vaisselle blanc cassé. 

Tandis que les deux femmes blablataient sur les nouvelles vaisselles. Mes yeux étaient attirés vers une vaisselle violette et blanche, super glamour et design.  

- : Celle-là est magnifique.

Je caressais du bout des doigts les couvercles parfaitement ornés. 

- mère : Ah oui c'est vraiment beau.

- belle mère : C'est aussi la préféré de Younes.

Je lui lance un faible sourire. 

- mère : Ça va pas benthi ?

- : Si ça va, mais je stresse un peu...

- belle mère : Pourquoi ? Il n'y a pas de quoi stresser Neyla.

- : Je sais bien, mais je sais pas j'ai un pressentiment. Un mauvais pressentiment, c'est comme ci c'était la fin de quelque chose. 

- mère : Mais non benthi. C'est la fin de ton cauchemar et le début d'une nouvelle histoire. 

- : Peut-être bien. Mais j'ai comme l'impression que même si on se remet ensemble plus rien ne sera comme avant. Je sais pas pourquoi. Younes ne me calcule même pas un regard... Je suis moche ? C'est ça ?

Elles rient aux éclats tandis que je les regardais d'un air boudeur.

- belle mère : Tu es magnifique benthi.

Dit-elle entre deux rires.

- : Hahaha très drôle dis donc.

( ... )

- beau père : Bien, khoya, Younes et Neyla veuillez me suivre. 

- père : YAllah.

Je lance un regard à ma mère qui me souriait et je suis les trois hommes. J'étais totalement perdue, j'avais perdu mes moyens. Mes jambes étaient ramollies, en compote. Mon beau père nous fait entrer dans un deuxième salon typiquement marocain. C'était super jolie. Je m'assois près de mon père, tandis que mon beau père et son fils sont assis devant moi.

- père : Bismi'Allah.

- beau père : Alors... Si aujourd'hui nous sommes réunit ici c'est tout simplement pour régler vos conflits afin de faire la paix ou non. 

- père : Oui, sachez mes enfants que le mariage n'est pas une partie de Monopoly. Le mariage est une union entre deux personnes comme vous l'avez bien compris. On ne vous a pas marier pour que vous divorcez à cause d'une petite dispute. Le divorce n'est pas quelque chose de simple, il ne faut pas le prendre à la rigolade. Vous avez traversez énormément d'épreuves tous les deux. Ensemble vous êtes plus forts. Réfléchissez bien à votre choix, car vous ne pourriez plus faire de pas en arrière.

- beau père : Effectivement, nous connaissons votre histoire et je ne vois aucunement l'intérêt de divorcer. Dans la vie il faut faire face à ses problèmes, et pas à les fuir. Dans la vie il faut affronter ses peurs et ne pas être lâche. 

- père : La vie est toujours mieux quand nous sommes accompagné d'une épouse ou d'un époux. 

Après ses paroles s'en suivie des milliers comme les précédentes. Une longue moral à retenir. Nos parents nous parler. Je dois avouer que leurs dires nous faisait culpabiliser.

- beau père : On ne va pas tarder à vous laissez seul, mais avant nous allons vous posez une question. Je sais que c'est personnel et intime. Très gênant sûrement, mais nous avons besoins de savoir cette chose. Younes, depuis combien de temps n'as-tu pas eu de rapport avec ta femme ?

Je manque d'air, mes yeux allaient sortir de leurs orbites. Mes joues chauffaient. C'était vraiment gênant.

- Younes : Depuis le début de notre mariage, je ne l'ai pas toucher une seule fois. 

Il avait dit, en me regardant droit dans les yeux. Je fuyais mon regard. Les deux hommes semblaient étonnés.   

- beau père : Ça ne se passait pas bien ?

- Younes : Si, ça se passait bien. Mais on voulait pas se précipiter. 

- père : D'accord. Bon bah on vous laisse, discutez tant que vous voulez. Mais pas de dispute !

- père : Tout se passera bien bidni'Allah.

Ils quittèrent le salon, nous laissant seul. Je regardais le seul, ne sachant que faire. 

- Younes : Avant de parler, assis toi près de moi. Non ?

Je ne réponds pas et vais m'asseoir à coté de lui. Mes yeux plongent automatiquement dans les siens me laissant un gout amère, je regrettais. Lui me regardait sans laisser paraître d'expression. De ses yeux sombres, je relevais du noir et seulement du noir. Je perdais tous mes moyens. J'avais l'impression d'avoir quatre ans et d'être face à ma maîtresse. 

Face à lui, je suis faible.

- : Je...

Il me coupe en posant son doigt sur mes lèvres.

- Younes : Parle pas Neyla, tout est de ma faute, je suis désolé. Je regrette vraiment d'avoir cru à l'autre connard. Smehli w'Allah, je sais pas comment j'ai put le croire. Désolé de t'avoir insulter de pute, je le pensais pas. C'était sur le coup de la colère, désolé de t'avoir pousser à l'hôpital. Je m'en veux tellement. Je... Pendant ces derniers mois, t'étais pas là. J'étais seul à la maison. Et, je sais pas... il manquait un truc. C'était sombre. Il manquait mon petit soleil, la seule qui illumine la maison. La seule qui me donne le sourire. A ce moment là, j'ai réaliser combien j'étais con. Et je me suis vraiment mit dans un sale état. Je me reconnais même pas tellement j'avais changé. Je voyais ta tête partout, toi qui m'avait dit de bien la retenir. Pareil pour ta voix, ça me hantait l'esprit. J'avais l'impression que le monde s'était écroulé sur moi. Notre couple est partit en fumé en quelques secondes. Le truc qui m'énerve c'est moi. C'est moi qui ne t'as pas fait exprès, c'est moi la bâtard dans l'histoire. Tu sais Aymen c'est mon frère. Il peut rien me cacher. Alors il m'a dit la vérité pour Naoufel. T'inquiète pas que je me suis occupé de son cas. Je te fais confiance, je sais que c'est rien pour toi. Depuis que t'es partit j'ai l'impression d'avoir prit dix ans de plus mentalement. Tu te rends compte de ça ? Je sais pas ce qui se passe dans ma tête. Mais t'as colonisée mon cerveaux. Je me déçois à moi même, parce que je me suis toujours promis de prendre soins de toi. Mais bon, on va pas se mentir. Je sais que tu es déçue de moi, parce que je t'es pas fait confiance. Je sais que tout ça t'as blessé. Je te mérite pas, Neyla. Je connais déjà ta réponse, et j'accepte. En plus d'avoir niquer notre couple, je vais pas te gâcher la vie. Mais sache juste que tu sera toujours là et là.

Dit-il en montrant sa tête et son cœur.

- Younes : J'avoue que je suis dégoûté, mais bon c'est la vie, c'est comme ça. En tout cas j'ai vraiment kiffer être avec toi. Et, je te souhaite tout le bonheur du monde. Quoi qu'il arrive je t'oublie pas.

Aucun son ne sortait de ma bouche, j'étais choquée. 

- Younes : T'es une petite princesse et je crois que c'est pas moi ton prince charmant. Je suis plutôt un petit crapaud.

Mon rêve... Un signe venant d'Allah. J'avais compris sa signification. Le Tout Puissant avait répondu à mes demandes. Il m'avait donner la bonne décision. Je savais que mon choix allait être le bon, c'était le Bon Dieux qui me l'a dit. Les paroles de mon entourage. Toutes leurs voix m'hantaient. Je savais quoi faire mais ne savait que dire.

Je ne savais pas quoi dire. Voyant que je ne répondais pas il se leva. Je me lève à mon tour et je saute dans ses bras. Je l'avait serrer tellement fort que je ne sentais plus mes bras. Je ne voulais pas qu'il parte. J'humais son odeur virile. Il sentait tellement bon. Une pur merveille. Ses muscles se contractaient. Ma tête effleurait son torse, j'ai finit par la déposer. Younes restait immobile, après plusieurs minutes il a finit par me serrer fort dans ses bras, à son tour. Mon cœur battait la chamade. Je ressentais comme des papillons dans le ventre, j'étais amoureuse. La grande boule qui logeait mon ventre avait disparu. Mille et un frissons parcoururent mon corps. J'avais l'impression de vivre un rêve éveillé. J'étais aux anges. Un énorme sourire encré sur mes lèvres.

- : Tu m'a manqué...

- Younes : Toi aussi.

Je me détache de lui à contre cœur.

- : Je te pardonne Younes. C'est toi et seulement toi mon homme.

Il me regarde en souriant.

- Younes : C'est sérieux ?

Il s'assoit sur un canapé.

- : Très sérieux. J'en ai marre de te faire la gueule pour rien. Je veux pas te perdre à cause de ma fierté. Tu l'a mise de coté depuis longtemps pour moi, alors c'est à mon tour de te montrer que je tiens à toi. C'est avec toi que je veux terminer la restant de ma vie. Tu sais moi aussi je regrette tout ça. Tu sais, pendant cette semaine j'ai fait des dû'uas pour qu'Allah m'aide à faire un choix. Et j'ai eu mieux, il m'a donner la bonne décision. Je ne le remercierais jamais assez... C'est assez émouvant, pour moi.

Je m'assois sur ses genoux en en caressant ses bras musclés, on pouvait apercevoir des veines y ressortir. Ce qui laissait un coté hyper sexy, ça me faisait craquer.

- Younes : J'arrive pas à y croire.

- : Ah bon ? 

- Younes : Ouais.

- : Tu veux que je te fasse réaliser ?

Il me regarde d'un air interrogateur et finit par répondre :

- Younes : Vas-y.

J'enroule mes bras autours de son cou et je plaque mes lèvres contre les siennes. Je revivais. Le gout de ses lèvres sucrés, c'était un moment magique. Sa peau étaient d'une douceur, incroyable. J'entendais les battements de son cœur. Il respirait vite et régulièrement. Seulement nos souffles étaient audibles. Je fermais les yeux en me laissant aller par le mouvement de ses lèvres. Lui me caressait les cheveux d'une main et me tenait la taille de l'autre. Je savourais ce moment, en profitant de l'instant présent. Je mit fin au baiser. Nous étions essoufflés. Je le regardais en riant timidement.

- Younes : Coquine va !

- : Arrête...

- Younes : Ah là on est bien là. Je revis w'Allah ça m'avait manquer. 

- : Désolé Younes. Je me suis comporter comme une gamine et je vou...

Il me coupe rapidement.

- Younes : Ta gueule, c'est moi qui a tord.

- : Toujours aussi violent cet enfant.

- Younes : On change pas les bonnes habitudes hein.

- : Mhouais.

- Younes : Neyla ?

- : Oui ?

- Younes : T'es belle.

Je rougis.

- : Tu vois, t'étais peut-être un crapaud mais je t'es embrassée et t'es devenue mon prince à moi.

Avec mon homme, nous avions passer une longue et bonne heure à se retrouver. Il m'avait vraiment manquer. Mais pas que, nous avions bien discuter et tout mit à plat. L'histoire était maintenant régler, pour mon plus grand bonheur. J'étais tellement heureuse de pouvoir être avec lui. 

( ... )

Autours de la table, nous mangeons dans la joie et la bonne humeur. Younes mangeait face à moi, il semblait super heureux. Toute la famille avait sauté de joie à l'entente de la bonne nouvelle. 

- mère : Du coup ce soir tu rentres chez ton mari ?

- père : Non.

- beau père : Je suis pas d'accord.

Mes s'écarquillent. Comment ça ?

__________

Selem aleykûm les Harisettes 🌸 vous allez bien ?

Voilà, j'ai enfin terminé d'écrire. J'ai super mal aux doigts. Ce chapitre est le plus long après le chapitre 5 (mariage civil) je crois pour 4000 mots. Ouff ! J'espère en tout cas que vous avez aimer. N'oubliez pas de laisser vos avis, plus vous commentez plus la suite arrive plus vite. J'ai vraiment envie de recevoir pleins de comm's je me suis quand même donner du mal pour écrire. Donc un avis est la moindre des choses. Sah, si je reçois pas grand commentaire, je dois avouer que je vais me sentir trahis, lol.

Plusieurs filles me parlent de "contexte", elles disent qu'elles aiment bien le contexte de l'histoire. Selon vous, quel est le contexte de mon histoire ? 

D'autres disent que l'histoire de leur mariage forcé est originale et qu'il n'est pas "classique". Selon vous, pourquoi leur mariage forcé changent des autres ?

Pourquoi les parents ne veulent pas que Neyla retourne avec Younes ? Le retour du couple Neynes ? Qui est déçue ? Qui est contente ? Haha, je vous vois déjà arriver.

A vos claviers.

Dans une semaine précisément, je vais en vacances direction la Tunisie. Yeaah ! Je suis hyper heureuse, je vais enfin pouvoir respirer l'air frais du bled. J'y vais le 6 juillet et je reviens le 1er septembre. En gros, je reste deux mois. Donc je voulais vous informer que durant ces deux mois, je ne serais plus active sur Wattpad. Ce qui veut dire que je ne pourrais plus publier de chapitres, parce que la wifi la bas est super faible. J'essayerais d'en publier mais je pense pas que des chapitres seront publier le long du mois de juillet et août. Je suis désolée, mais ce sera quasi impossible de taper des suites. De plus, j'ai le mariage de mon cousin qui durera une semaine. J'aurais vraiment des vacances chargées, donc je ne vous promet rien. J'espère que vous allez toujours être présente à mon retour. Merci de votre compréhension.

Je vous fait des bisous.

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