58 - Chapitre.
La voix de ma mère me réveille furtivement.
- mère : Réveille toi bagra il est midi et tu dors encore !
J'ouvre les yeux avec difficulté et finit par m'étirer de toutes mes forces. Je reprends rapidement mes esprits et me lève du lit. Je me dirige vers la salle de bain pour prendre un bain. Je me déshabille une fois la porte fermée.
Après de longues minutes presque éternelles sous l'eau, j'enfile un peignoir et me dirige dans ma chambre. Nesrine n'était pas là. J'enfile une longue robe large, je lâche mes cheveux afin de les laisser sécher librement. Je mets mes boucles d'oreilles, mon collier et ma...
Ma bague ?
Putain. Quand j'y repense, j'ai juste envie d'une seule chose. De retourner dans le passé et de le serrer fort contre moi, de lui crier par dessus les toit combien je l'aime, de l'embrasser jusqu'à ne plus avoir de souffle, mais également de lui dire qu'il m'a fait de la peine.
Une, deux, puis une troisième larme griffent mon visage. Mes joues d'humidifiaient rapidement. Une bouffée de chaleur m'étouffa le visage.
J'entends la porte s'ouvrir, je tourne mon dos, afin qu'on ne puisse pas me voir pleurer.
- mère : Neyla est-ce que tu...
Elle s'était arrêtée de parler quand elle avait entendu le bruit mes sanglots. Je sens des bras m'enrouler la taille. L'odeur de ma mère balayait la pièce. Elle m'installe sur le lit, dans ses bras. Comme ci j'étais un bébé. Je me sentais tellement bien dedans.
- mère : Qu'est-ce qu'il se passe ma fille ?
Je n'en pouvais plus de lui cacher mes remords et ma Haine. J'ai explosé. Je lui avait tout raconté, tout, absolument tout, même les détails les plus minimes. La vérité lui éclate au visage. Elle m'écoutait attentivement, sans me couper. Elle me caressait pour me rassurer. Tout le long de mon récit, ma gorge se nouait et ma voix déraillait totalement. Une fois mon monologue terminé, je pose mon regard sur ma mère, qui elle me regardait avec peine et compassion.
- mère : Oulalah... Mais qu'est-ce qu'il lui prend à ce Khaled ? Il est mehboul ?
- : Je me pose les mêmes questions.
- mère : Je vois que ta situation est délicate, et c'est le cas de le dire. Ce que je peux te conseiller c'est tout simplement d'aller parler à Younes. Certes il a tord, mais toi aussi. Même si il ne t'as pas laisser parler, toi tu devais l'écouter et ne pas agir avec autant de puérilité. Si tu l'aurais écouter hier soir, vous aurez mit les choses à plat. Ma fille, je sais que c'est dur pour toi. Mais il faut que vous aillez une discussion. Votre mariage ne va pas s'écrouler pour des conneries. En plus, tu l'aime et lui aussi.
- : Il ne m'aime pas, je suis sûr qu'il ne m'aime pas.
- mère : Ne dis pas n'importe quoi !
- : Hum...
- mère : Je suis un peu déçue de Younes quand même. Je pensais pas qu'il était comme ça. Fin je veux dire que c'est dommage qu'il ne t'es pas écouter. Même si il t'as insulté, il ne les pensait pas ces mots. Je suis sûre qu'il regrette ce qu'il a fait. Il doit s'en mordre les doigts.
- : C'est la vie...
- mère : Malgré tout, Younes reste un bon garçon. Il est amoureux de toi. Hier, il faisait que de te regarder avec des yeux en cœur. Il se perdait dans ton regard.
Dit-elle en riant.
- : C'est vrai ?
Je la rejoins dans son rire.
- mère : Bien sûr que c'est vrai !
Ce qu'elle m'avait dit m'a réchauffer le cœur. Un large sourire se dessinait sur mon visage. Je souriais bêtement.
- mère : Tu vas le pardonner ton mari ?
- : Oui... je veux pas mettre un terme à notre couple pour Khaled. Mais je veux le faire ramer.
- mère : Ah bah il rame plus là, il est entrain de couler. Sérieusement Neyla, n'agis pas bêtement. Tu n'es pas un enfant, stop. Tu l'a fait assez galérer, faut arrêter ces sottises.
Un silence pesant s'installe. J'étais toujours dans les bras de ma mère.
- : Maman ?
- mère : Oui ma fille.
- : Ce que je viens de te raconter, ne le dis à personne.
- mère : Et ton père ? Il doit le savoir.
- : Mama... s'il te plait. Promet le moi que tu ne le dira à personne.
- mère : Oui, oui.
- : Je suis sérieuse.
- mère : Ne t'inquiètes pas, tu peux me faire confiance Neyla.
- : C'est entre toi et moi.
Elle me dévoile toute sa dentition, je me contente de lui rendre son sourire.
- mère : Bon lève toi maintenant, viens manger un petit truc.
- : J'arrive.
Je me lève pour me débarbouiller le visage et rejoins ma mère dans la cuisine. Je prends place et me sert un café au lait chaud.
- : Ils sont ou les autres ?
Questionnais-je en mordant sur mon pain au chocolat.
- mère : Tes frères sont dehors, Nesrine est devant la maison avec sa copine et ton père est avec le père de ton mari, ils voulaient parler.
- : Parler de quoi ?
- mère : Ils se demandaient combien il y avait de piment dans une boite d'Harissa.
- : Maman t'es pas drôle.
Dis-je en riant.
- mère : Pourtant tu ris hein !
- : Ahlala...
Dans la peau de Younes.
Je suis mort, de l'extérieur comme de l'intérieur. Mon cerveaux va exploser. Je bois trop, je fume trop, je parle trop, je pense trop. Je suis devenu fou. Elle est toujours dans ma tête zeubi. Elle veut pas s'en aller, pourtant je fais tout pour qu'elle se barre de ma tête. Mais rien n'y fait. Elle est collé à moi. Elle veut pas me quitter. Sa voix, ahh qu'est-ce qu'elle est belle sa voix. Son visage, cette femme elle a un visage d'ange. Son rire de meuf innocente, c'est juste magnifique à entendre. C'est comme une mélodie, ça se répète sans limite. Ses manies de gamine, ça me manque trop. Son corps de déesse, j'aimerais tellement lui faire des dingueries. J'aimerais tellement l'avoir auprès de moi, la prendre dans mes bras, lui caresser ses cheveux noirs, l'embrasser tous les soirs, l'avoir rien que pour moi, lui faire des chatouilles pour qu'elle rit jusqu'au toit, qu'elle me fasse tous ses petits plats.
Je repense à la fois où elle m'a dit que c'était terminé. Je repense à la fois ou elle a jeté ma bague, la sienne. Cette soirée là, elle m'a brisé. Je vais pas mentir, ça m'a fait mal qu'elle me rejette. Mais bon je le mérite, je suis qu'un gros con. Je suis pas capable de m'occuper de ma femme. Je suis juste fait pour niquer notre couple. Tout ça c'est à cause de ce fils de pute. Ce putain de frère. J'ai la rage, je vais le tuer. Je vais lui faire bouffer le bitume.
Aujourd'hui, c'est décidé, je vais régler ce problème. Je prends mes clefs, et je descends en bas. Je prends pas la peine de saluer les teneurs de murs. Je suis trop pressé, trop pressé de tout arranger, trop pressé de ramasser tous les bouts cassés, trop pressé de réparé mes erreurs. J'insère les clefs dans le bolide et je monte dedans. A l'aide du rétroviseur, je me vois. J'ai changé, je suis plus le même. Je pus le shit et l'alcool. J'ai l'impression d'être un clochard.
Alors c'est ça l'Amour ?
Se bourrer la gueule d'alcool. Se faire rejeter par la meuf qu'on aime. Fumer jusqu'à perdre son cerveaux. Ne plus dormir le soir. S'énerver pour un rien. Frapper les murs. Penser à elle. Ressentir des choses bizarres. C'est inexpliquable.
Je tourne ma tête et commence à conduire. Je roule à fond, je veux pas perdre de temps. Je fonce, de plus en plus vite. Je grille des feux rouges, je fais des excès de vitesse. Clairement ? Je m'en bat les couilles.
( ... )
Je suis enfin arrivé. Devant la salle de boxe, y a pas mal de gars, des connaisances. Je les tchèquent rapidement et j'entre à la salle. Y a pleins de gens, je le cherche je demande à des mecs si ils ne l'aurait pas vu.
Après plusieurs minutes je le trouve enfin. Il combattait contre un mec, j'interviens au milieu de leur combat. Je vais le niquer, il est mort.
J'envoie une droite au visage de Khaled. Il est choqué, je ne le laisse pas une seconde tranquille. Je lui envoie une deuxième encore plus intense au nez, du sang coule de celle-ci. Il a perdu la tête. Une fois ses qu'il a reprit ses esprits je lui donne un coup au ventre. Il m'envoie un aperçut. Il m'a pas raté ce pédé. Je lui envoie un coup, je me défoule sur lui. Il se défend, très bien même. Il me frappe fort, ça me fait mal. Ouais, mais je lui rend tout. Je le frappe à la force de ma Haine, je me contrôlais plus. L'alcool a prit le dessus.
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Selem aleykûm wah rahmatallahû wah barakatûhû. ON RÉPONDS TOUJOURS À UN SELEM. MERCI. Sinon, ça va ? Le Ramadan pas trop dur ?
Je tiens à m'excuser de mon "absence" si je peux dire ça comme ça. Durant la semaine, je ne me sentais pas bien. Jeudi, j'ai été à l'hôpital. Je me sentais très mal, mais vraiment. Je ne vais pas préciser mon cas médical, c'est assez gênant. Mais bon j'ai prit des médicaments, ça va un peu mieux. Même si la douleur est encore présante. Mais bon, il faut toujours dire el hamdûlillah. Car il y a toujours pire que sois.
Bref, j'espère que ve chapitre vous aura plut. N'oubliez pas de laisser des petits commentaires d'amour. Ça me fait énormément plaisir w'Allah. Merci aussi pour vos messages privés, ça me touche. J'essaye de répondre à tout le monde mais honnêtement... j'y arrive pas. Mais bon je fais le max pour pouvoir vous donner une réponse.
Comment se déroulera la suite ? De quoi le père de Neyla et le père de Younes discutaient ? Que va t-il se passer entre Khaled et Younes ? Neyla va t-elle bientôt pardonner à Younes ?
J'ai été interviewer il y a peu de temps. Je vous invite donc toutes pour aller lire mon interview. Vous le trouvez sur le compte LaPageDuPartage. Je vous attends très nombreuses dessus les Harisettes.
Je vous fait des bisous. Bonne appétit, saha ftourkoum. Qu'Allah vous préserve et que l'Harissa vous protège des plats non piquants et sans aucuns gouts.
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