57 - Chapitre.
Nesrine le salue, puis elle finit par se pousser pour laisser le champ libre. Il entre dans la pièce, toujours avec sa même démarche. Vous savez la démarche qui nous fait toutes peur ? Et bien il marchait comme ça, toujours avec le même parfum. Je mourrais d'envie d'aller au creux de son cou rien que pour sentir son odeur. De sa carrure imposante il salue premièrement Bilel. Puis il se dirige vers mon père, une petite accolade masculine en tant que bonjour. Et enfin ma mère, il lui embrasse le front. J'étais assise à côté d'elle. Je ne le regardais toujours pas, je n'osais pas. J'appréhendais beaucoup sa venue. Je ne voulais pas qu'il me salue, mais pour faire bonne impression devant mes parents, je lance un petit regard à mon mari. C'est une fois que nos regards se croisent qu'il m'embrasse le front tendrement.
Je voulais qu'il me lâche mais qu'il me serre très fort à la fois. Je voulais lui crier que je l'aime mais que le déteste à la fois. Cette homme là, je l'aimais à la Haine. Ses lèvres sur mon front me procurait un grand bien. J'avais besoins de sentir sa bouche plaquée contre ma peau.
Il décolle ses lèvres du haut de ma tête et rejoins Bilel, sur le canapé. J'étais complètement chamboulée. J'étais encore plus mal qu'à son arrivé. Pourquoi était t-il parmi nous ? Je voulais savoir.
J'approche mon visage de l'oreille de ma mère et lui demande discrètement :
- : Pourquoi Younes est là ?
Elle me répond simplement :
- mère : Tu sais, c'est ton mari. Ton père et moi l'avons invité à ce repas. Il fait autant parti de notre famille que toi.
Je ne réponds pas et me contente de lui sourire.
( ... )
Une vingtaine de minutes plus tard la porte d'entrée s'ouvre laissant apparaître Youssef qui semblait si heureux. Il s'avance vers nous.
- Youssef : Rentre Safiyah ! Ils vont pas te manger, t'inquiète on est gentils.
Doucement la grande silhouette de Safiyah apparaît. Elle était splendide, j'étais bouche bée. Vêtu de son beau jilbeb noir, une fourrure blanche et majestueuse l'a recouvrait. Son voile blanc encadrait parfaitement son beau visage. Et son sac Chanel blanc qu'elle portait si bien. J'étais impressionné par son élégance.
- Safiyah : Selem aleykûm wah rahmatallahû wah barakatûhû.
Nous lui répondirent en chœur.
Voyant qu'elle était super gênée, je me lève et la salue me sourire aux lèvres. J'attrape doucement son bras et lui présente les membres de la famille.
- : Alors elle, c'est Nesrine une vraie pipelette. C'est la plus petite.
Nesrine fait la bise à Safiyah.
- Safiyah : Enchanté ma puce, moi c'est Safiyah.
- Nesrine : De même, Youssef a bien choisit !
Safiyah rit doucement.
- : Ensuite, elle c'est ma maman. Notre reine.
Safiyah lui embrasse le front longuement.
- Safiyah : Je suis enchantée de vous connaitre, avec tout le respect que je vous dois, vous êtes sublime ma sha Allah !
- mère : Je suis ravie de te rencontrer aujourd'hui, tu as l'air d'être une femme formidable Safiyah. Par contre ne me vouvoie pas, appelle moi khelti ou bien tata ! Tu vas bientôt faire partie des nôtres.
- : In sha Allah.
- Safiyah : Merci infiniment. Bon si vous... tu insistes tata, je vais céder.
Ma mère lui dévoile toutes ses dents.
Nous marchons à l'autre bout du salon, où se trouvait les hommes. Mon père était le plus proche, donc nous nous dirigeons vers lui.
- : Lui c'est mon papou d'amour.
- Safiyah : Je suis ravie de vous rencontrer monsieur, si je peux me permettre, vous avez l'air d'une bonté incroyable. Je vois que Youssef a hérité de vos yeux, tout comme ses frères et sœurs.
- père : Ma sha Allah. Ton comportement et ta façon de parler m'impressionne. Je suis agréablement surpris. Tutoie moi ma fille.
- Safiyah : Merci hami, baraka Allahû fik.
- père : Wah fik baraka.
- : Ensuite... Lui... bah lui c'est Bilel.
Dis-je en lui lançant un regard désespéré.
- : Par contre lui c'est le clown de la famille, un vrai comique. Il est aussi un tout petit con...
- Bilel : Nashave de là trimarde, moi je suis beau gosse. Enchanté Sofia.
Il lui tend sa main, et lui serre doucement.
- Safiyah : Safiyah, je m'apelle Safiyah. De même Bilel. Ton frère m'a beaucoup parlé de toi.
- Bilel : Normal je suis une resta.
J'avance un peu et j'arrive devant Younes je ne lui lance quelconque regard.
- : Et pour finir, voici Younes. C'est mon mari.
Elle lui serre la main le sourire aux lèvres.
- Safiyah : Enchanté Younes.
- Younes : Ouais moi aussi je suis enchanté.
Quel idiot celui là.
- : Voilà, on a fait le tour je pense. Tiens il y a une place à côté de Nesrine.
- Safiyah : Parfait.
Elle s'installa au côté de ma sœur tandis que je me dirige vers la cuisine. J'apporte le thé chaud aux autres. Je serre premièrement à mon père, à mes frères. Puis vint le tour de Younes. Je lui serre en essayant de fuir son regard malgré moi. Mais non, nos yeux se croisent. Mon regard plonge dans son regard sombre. Je me perdais dans ses yeux noirs. Son regard signifiait tant de chose comme il ne voulait tien dire. Cette fois-ci son regard était bien différent. Un regard différent. Non pas un regard qui éprouve du désir, ni celui qui exprime un sentiment précis. Non, seulement un regard mystique. J'avais l'impression que le temps s'était arrêté. Effectivement, à ce moment là il n'y avait plus que nous. Juste lui et moi. Rien que Younes et Neyla.
Après plusieurs secondes plongées dans ses yeux, qui paraissaient une éternité, je secoue légèrement la tête à proximité afin de reprendre mes esprits. Je vérifie si quelqu'un aurait vu la scène, mais personne ne nous a vu. Pour mon plus grand bonheur.
Je m'enfuis et vais servir les femmes.
- Safiyah : Choukran ûkhty.
- : Afûan.
Je tends un verre à Nesrine.
- Nesrine : Merci ma grosse !
- : Je t'en pris mocheté.
Je lui lance un clin d'œil et vais donner un verre pour ma mère.
- mère : Baraka Allahû fik benthi.
- : Wa fik el baraka ûmmi.
Je dépose le plateau dans la cuisine et rejoins le reste, un verre à la main. Je prends place à côté de ma mamoune et je me mis à boire ma boisson chaude, tout en bavardant avec les filles.
( ... )
Nous sommes tous assis autours du dîner, digne d'un festin de roi. L'odeur culinaire accompagné d'un soupçon d'odeur oriental chatouillaient nos narines. Les plats chauds nous donnaient tous envie. L'après-midi s'était très bien passé. Safiyah était légèrement gênée mais on essayait tous de la mettre à l'aise. Elle s'entendait bien avec tout le monde. Mes parents avaient l'air de l'apprécier, ça me faisait énormément plaisir.
Pour ma part, je faisais comme si Younes n'était pas là même si c'était dur. Je voulais paraître froide neutre, devant lui. Je voulais lui montrer que je ne lui portait aucune importance.
- Youssef : Bismi'Allah.
Nous répétons tous derrière lui, et nous nous miment à déguster le délicieux repas que notre mère nous a offert.
- Nesrine : Sinon t'as quel âge ?
- Safiyah : Vingt-deux ans et toi hbiba ?
- Nesrine : Oulah... je me sens gamine face à toi. Moi j'ai à peine quinze ans.
- Safiyah : C'est vrai que tu es encore jeune, mais ne t'inquiète pas tu auras le temps de grandir.
- Nesrine : Oui c'est sûr.
- mère : Tu vis avec tes parents ?
- Safiyah : Oui, el hamdûlillah. Seulement, je suis une fille unique. Ce qui fait que j'ai toujours été indépendante et ça depuis mon plus jeune âge. Ce n'est pas plus mal. Mais bon parfois j'aimerais bien avoir une petite sœur ou un grand frère.
- mère : C'est bien benthi. Au moins ça t'as permis d'être une vraie femme.
- Sfiyqh : Exactement.
- père : Rapelle moi ton origine ma fille.
- Safiyah : Je suis algérienne hami.
- Bilel : TAHIA TOUNES !
- Youssef : Si si tchèque khoya, elle est pas des nôtres. Mais pourquoi je vais t'épouser ? As-y j'annule.
Ils se tchèquent en riant.
- mère : Yal hmar ! C'est comme ça que tu parles à ta femme ?
- Youssef : Ma femme c'est toi ! T'es la seule mama.
- Safiyah : Je retiens.
- Nesrine : La Tunisie c'est le plus beau pays du monde.
- Younes : Non c'est le Maroc. Tahia el Maghrib !
Tout le monde débattait sur leurs pays. Tout dans l'humour bien évidemment.
- Safiyah : Je vous propose de clôturer ce débat. Au final, le plus important c'est d'être musulman. Le jour du jugement dernier, Allah ne va pas nous juger en fonction de nos origines. Il ne va pas être gentil avec un tel car il est turque et méchant avec un autre car il est comorien. Non le plus important c'est d'être muslim. Il faut toujours dire el hamdûlillah. Mais le plus important c'est de savoir une chose. L'Islam n'a pas de couleur !
Je reste muette face à ces propos, comme tous les autres d'ailleurs.
- Youssef : C'est pour ça que je veux qu'elle soit mienne. Je la veux elle et pas une autre.
- père : Ta mère et moi, nous avons appris à la connaitre. Safiyah est une femme d'une piété extraordinaire. Je suis vraiment heureux pour toi weldi. Je n'aurais jamais imaginer une telle chose. Allah t'as offert Safiyah, je veux que tu en prenne soins. Dans le hlel, et si tout le monde est d'accord bien sûr.
- mère : Moi je suis tout à fait d'accord, et depuis le début même.
- Nesrine : Pareil pour moi.
- Bilel : Je sais pas, en échange j'y gagne quoi ?
- : Bilel t'es vraiment débile !
- Bilel : Bon bah l'humour est en voie de disparition.
- : De toute façon on sait très bien qu'il est pour, et moi la première.
- père : Bon bah c'est parfait. Il faudra juste avoir l'accord des parents de Safiyah et ce sera positive. Félicitation les enfants !
Le fameux "youyou" de ma mère se repentit dans toute la pièce, accompagner des cris de Nesrine et des sifflements de Bilel. Les trois formaient un parfait orchestre.
Ma tête pivote vers mon frère, qui venait d'embrasser le front de Safiyah, qui elle pleurait. Ils étaient tout simplement magnifique. Ils formaient un parfait couple. Deux personnes opposées, un gros dur, et une grande sensible. Leur couple confirmait bien la citation "Les opposés s'attirent". Voici la preuve en image.
- Bilel : Wesh pourquoi elle pleure ? Miskina c'est la mocheté de mon frère qui t'as piqué ?
Youssef le frappe pour rire.
- Youssef : Nique toi Bilel, sale rageur.
- Safiyah : Désolé, je suis extrêmement fragile.
- : Une grande sentimentale !
Tout le monde félicitaient les deux amoureux. Ils étaient super heureux. Enfin, j'avais envie de dire. Normalement, ce repas aurait dut avoir eu lieu bien plus tôt. Mais malheureusement pour eux, beaucoup de péripéties ont eu lieu.
- mère : Youssef tu veux aller faire un tour dehors avec ta future femme ? Il fait super chaud, profitez un peu.
- Youssef : Ouais, c'est une bonne idée.
- Nesrine : Je peux venir ?
- Safiyah : Bien sûr ma chérie, avec plaisir.
- Youssef : Bon bah vas-y mets tes chaussures et ont sort.
Ils se préparent rapidement.
- Youssef : On prendra pas beaucoup de temps, environ une heure.
- père : Saha, fais attention à elles.
- Nesrine : Aller bisous la famille !
- Bilel : Vas-y casse toi clocharde.
Mon père lui tape le crâne.
- père : Parle pas comme ça à ta sœur.
- Bilel : Mais je rigole baba.
- Younes : Mdrr la hagra.
- père : Même, c'est pas une façon de parler ça.
Une heure plus tard, Youssef, Safiyah et Nesrine sont rentrés. Safiyah est resté jusqu'à vingt-deux heure puis Youssef l'a accompagner chez elle. Nous avions passé une très belle soirée. C'était officiel, ils allaient se marié. J'étais vraiment heureuse pour eux, pour mon frère et pour Safiyah.
Mes parents, Bilel et Nesrine étaient agréablement surpris.
- père : Bon bah moi je suis très heureux pour mon fils, cette femme est parfaite, ma sha Allah.
- mère : Moi aussi w'Allah je pensais pas. Comme quoi Allah guide qui il veut. Je suis tellement fière de mon fils.
( ... )
Je bavardais tranquillement avec ma mère et Nesrine, en sirotant ma boisson fraîche, tandis que Bilel, Younes et mon père discutaient de l'autre coté du salon.
- mère : Tu sais Samia la fille de Fouzia, elle s'est marié y a une semaine.
- : C'est vrai ? Pourquoi on a pas été ?
- Nesrine : Si on y est tous aller, sauf toi. T'étais avec Sonia et Aminata. Rapelle toi !
- : Ah c'est bon je m'en souviens. Mais j'étais même pas au courant pour son herss, sinon je serais aller.
- mère : C'est pas grave benthi.
La voix de mon père se faisait entendre.
- père : Je voudrais parler avec toi weldi.
- Younes : D'accord je te suis.
Tout deux se lèvent et se dirigent plus loin vers la cuisine. J'appréhendais leur discussion. Que papa va lui dire ? Je stressais inconsciemment. Je ne sais même pas pourquoi, mais je stressais. Sans aucune raison.
- : Mama ?
- mère : Oui ma fille.
- : Papa il va lui dire quoi à Younes tu penses ?
- mère : Ah je sais pas...
Elle mentait, je le lisais dans ses yeux.
- : Je sais bien que c'est pas vrai, mais je vais y insister plus que ça.
- mère : Hum... Passe moi un biscuit s'il te plait.
J'acquiesce et lui donne son biscuit, au moment ou je lui pose en main, je renverse ma boisson sur ma robe.
- : Merde ! Ma robe !
- mère : Va vite la nettoyer dans la salle de bain.
- Nesrine : Apelle moi si t'as besoins.
- : Merci Neness.
Je cours en direction de la salle de bain, j'ouvre l'eau et j'essaye de nettoyer la tache qui se situait sous ma poitrine, comme je pouvais. J'étais complètement concentrée quand une odeur, son parfum, sa présence me fait sortir de ma tache. C'était une évidence. C'était bel et bien Younes.
Je le regarde à l'aide du miroir, il était debout adossé contre l'encadrement de la porte. Il ne savait pas ou se placer, alors il ne parlait pas. Moi non plus, je n'avais pas la tête à parler, ou plutôt à me disputer, parce qu'avec lui on ne discute pas non. On se dispute.
- Younes : Neyla ?
Un regard noir, voilà ce que je lui répond. Il s'approche de moi en essayant de m'aider mais je le repousse. Si il pensait qu'il allait se faire pardonner ainsi, et bien il s'était bien trompé.
- : Ne m'approche pas.
Lui dis-je d'un ton sec.
Après avoir terminé de nettoyer ma tâche avec difficulté je me dirige vers ma chambre en passant devant lui. Je le sentais me suivre. Il m'énervait. Je prends place sur mon lit. J'étais très mal à l'aise. Je ne savais pas quoi faire alors je me mets à contempler ma bague de mariage.
Elle était bellissime. Un jolie anneau en or blanc ornées de petits diamants finement taillés. Au centre, au sommet un énorme diamant blanc et brillant triomphait. Aux deux extrémités de celui-ci deux autres petites perles blanches y étaient ornés, à peine voyantes. Une vraie bague de princesse.
- Younes : Tu l'a encore garder.
- : Pourquoi ? Tu voudrais que je l'enlève ?
- Younes : C'est pas...
Je le coupe.
- : Ah non non, c'est pas une question qui se pose. Tu ne veux pas qu'une pute porte des bijoux que tu as acheté.
- Younes : Raconte pas de la merde Neyla. Tu me laisse m'expliquer ou pas ?
- : Non je ne veux pas t'écouter Younes. Comme toi tu l'a fait quand tu étais hospitalisé, j'étais là jour et nuit pour toi. J'ai tellement pleurer que je n'ai plus la force de le faire. Quand tu t'es réveillé, tu m'a déçu à un point. Tu me dégoûte. Vraiment. Je pensais que tu faisais confiance à ta femme, mais je me suis bien trompé. Notre couple ? Il existe plus. On a eu beaucoup de mal à former un "nous". On a pris plusieurs mois. Et toi ce "nous" tu l'a détruit en une phrase. Je me sentais bien avec toi, je pensais que j'allais enfin pouvoir être tranquille avec mon mari. Mais non, il a fallut que ton putain de frère débarque. Et toi comme un con tu crois Khaled ? Je n'oserais jamais te tromper. Tu ne vois pas que ton soit disant frère est simplement jaloux ? Il nous envie. Alors il tout fait pour détruire notre couple. Mais je me dis que d'un coté ça a servit à quelque chose. Maintenant je sais que notre mariage est tombé à l'eau, enfaîte il coule depuis le début. C'était juste une illusion. Rien de réelle. Cet amour que je te portais aussi, une simple imagination. Parce que je te déteste. Grâce à Khaled on a put tester notre couple, au final il n'est pas assez solide. En tout cas pas assez face à ses mensonges. Maintenant tu vas sortir de ma chambre. Je ne veux pas écouter tes sales disquettes. A quoi bon entendre des paroles fausses ? Puis même si tu t'excuse, je ne vais pas te pardonner. Ça ne servirait à rien. De toute façon entre toi et moi c'est terminé Younes. Tu m'entends ? C'est terminé.
Il me regard d'un regard profond.
- : Va t-en loin, loin de moi.
J'essaye de le pousser loin de ma chambre pour qu'il puisse sortir mais c'était impossible, je ne faisais pas le poids. J'essayais encore de le bousculer, quand je sens ses gros bras enrouler ma taille. Il me serrait fort, pendant que je pleurais comme un bébé. Je me sentais tellement bien dans ses bras. J'humais son parfum, dans le fond je voulais y rester toute ma vie. Il me serrait de plus en plus fort, il me faisait carrément mal. Mais il ne s'en rendait pas compte, je pense que je lui manquait. Voilà pourquoi il me compressait ainsi. Mais je ne ressentais plus la douleur. J'ai été blessé tellement de fois dans ma vie, que même la force d'un taureau sur moi ne me faisait plus aucun effet.
- Younes : Pleure pas.
J'essaye de me débattre mais rien n'y fait. Quand il me lâche, je lui lance la bague, avec pleins de regret. Comme pour lui dire que c'était finit entre nous.
- : Tiens ta bague.
Il la ramasse en me regardant dans les yeux. Après plusieurs secondes il quitte ma chambre.
Je me laisse tomber sur mon lit, les yeux encore humides. Épuisée, j'étais épuisée. je n'en pouvais plus, j'étais à bout de souffle. Trop de sentiments se sont entremêler. Je ne pouvais plus supporter tout ça, trop de chose me blessent. Younes me manquait énormément. J'étais au plus bas, j'avais mal au cœur. Et le seul médecin c'était Younes. J'avais besoins de ses bras, j'avais besoins de ses baisers, j'avais tout simplement besoins de lui. Je me sentais faible, anéantie. J'avais l'impression d'être une morte vivante. Je ne me reconnaissais plus, ce n'est pas moi. Non, ce n'est pas toi Neyla. De plus toute la fatigue de la semaine est tombé sur moi. J'ai finit par craquer. Mais surtout ces paroles, ce que j'ai dit à Younes. Ce que je venais de lui dire me rendait encore plus mal qu'au départ. Je ne sais pas si c'est une bonne idée de lui avoir dit ça. Je le voyais dans ses yeux, il était triste, énervé, dégoûté. Je ferme mes yeux me laissant emporter par le sommeil.
__________
Selem aleykûm mes Harisettes brûlantes. Tout le monde va bien ?
J'espère que ce chapitre vous a plut. Je l'ai publié aujourd'hui comme promis. Je suis très gentille hein, je sais pas si vous avez remarquer mais le chapitre est HYPER long. Voilà c'était le chapitre qui débutera le Ramadan, histoire de se détendre un peu et de faire passer le temps jusqu'à el Maghrb. N'oubliez pas de laisser vos avis les filles, c'est important pour moi.
Miskine mon Youyou il me fait trop de la peine... J'ai trop envie de le consoler, lol.
Vous être plutôt pour Neyla ou pour Younes ? Est-ce vraiment la fin de leur histoire ? De quoi Younes et son beau père ont parlé ?
Je compte sur vous pour aller lire les histoire de ma Granolette d'amour Bh_wee. Sa première histoire est dans la peau de Inaya, et le tome deux est en ligne. Je vous conseille grandement d'aller lire ses histoires, elles déchirent. N'hésitez pas d'aller lui laisser des avis, je compte sur vous.
Pour toutes celles qui me demandent ce qu'il y a dans mon RantBook, et bien c'est simple il y a : des Minute beauté, des Les recettes de PrincesseHarissa, des débat, sujets tabous, des TAG, une F.A.Q., des blagues pas drôles mdrr, des articles, questionnaire, des devinettes, des jeux de phrases, etc... Enfin bref, il y a beaucoup de choses, très intéressantes. Alors si vous vous ennuyez, c'est l'endroit idéale pour vous. Je le conseille surtout pour toutes celles qui aiment prendre soins d'elles.
A l'occasion du Ramadan, je lance un défit à toutes mes Harisettes. Durant ce mois, vous devrez, tout comme moi :
- lire au minimum deux sourates par jour.
- aller prier au tarawih au moins quatre fois.
- diminuer les pertes de temps.
- faire l'effort de manger juste une datte, je n'apprécie pas les dattes mais je vais faire un effort et en manger et boire ne serait ce qu'une gorgée de el ben.
- demander pardon aux personnes que vous ne parler pas.
- faire la zakât, donner ne serait ce qu'un euro, ou un morceau de pain aux pauvres.
- prier à l'heure.
- ne pas mentir.
- ne pas fréquenter de personne du sexe opposé.
- éviter le parfum et le maquillage.
Je pense que si nous effectuons ce défit nous allons gagner énormément de Hassanates. Ce défit me tient à cœur.
Je demande à toutes celles qui participe de le dire en commentaire SUR MON RANTBOOK. À la fin du mois, on fera toute un débriefing en disant ce q'on a fait ou pas, sans mentir bien sûr. Ce n'est pas grave si vous n'avez pas tout fait, le but c'est de faire un maximum de chose.
SI VOUS NE COMMENTEZ PAS SUR LE RANTBOOK VOTRE PARTICIPATION NE COMPTERA PAS.
Je publierais également des rappels, des recettes, des histoires, et autres... afin d'approfondir nos connaissances religieuse et notre foie in sha Allah. Hier soir, j'avais déjà publier dix conseils pour bien réussir le Ramadan. Je compte sur vous pour être active sur mon RantBook, on va vraiment s'amuser. Je vous le dit ! Ce soir un nouveau post spéciale Ramadan sera publié.
Je vous souhaite un merveilleux Ramadan sous la protection d'Allah. Qu'Allah accepte notre mois sacré, qu'il nous facilite nos journées. Qu'il nous aide pour les examens. Qu'il nous préserve du mal.
Je vous embrasse fort.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top