45 - Chapitre.
Le résultat était négatif, je n'étais pas enceinte, pour mon plus grand bonheur. Je saute dans les bras de Kenza en criant comme une dingue. J'étais enfin libérée de ce maudit sort. Je pleurais ma joie. Kenza me prenait en vidéo en chantant des chansons au milieu de la clinique.
Un médecin s'approche de nous l'air souriant.
- médecin : Bonjour mesdemoiselles, laquelle est Neyla ***** ?
- : Bonjour docteur, c'est moi.
- médecin : Veuillez me suivre dans mon bureau s'il vous plait.
- : D'accord.
Kenza et moi, nous nous regardions avec un air incompréhensible. Je n'arrêtais pas de me poser des questions, mais je prenais sur moi et je le suivais.
Nous sommes enfin arrivé dans son bureau, je m'installe en face de lui en le regardant avec un air interrogateur.
- médecin : Bien, les résultats ont indiqué que vous n'êtes pas enceinte. Cela serait totalement impossible, puisque vous possédez votre virginité.
Quoi ?
- : Ma virginité ?
- médecin : Oui vous êtes vierge madame.
- : Je... je comprends pas... la dernière fois que j'étais hospitalisée, le médecin m'avait dit que je n'étais pas vierge, de plus je suis victime d'un viol...
- médecin : Pardon ? Non cela n'est pas possible, enfin vous êtes vierge.
Mes yeux s'illuminaient et mon sourire s'élargissait progressivement. Un cri de joie s'échappe de mes lèvres. Je n'étais pas enceinte mais en plus de ça, j'étais toujours vierge.
- : Je... je ne sais pas quoi dire. Waouh !
- médecin : Ne dite rien madame, je pense que votre mari sera émerveillé à l'entente de cette nouvelle. Je suis très heureux pour vous.
- : Merci docteur, vous avez illuminé ma journée.
Il riait.
- médecin : Ce n'est rien, ça été un plaisir pour moi.
- : Merci encore.
- médecin : Doucement madame, ne souriez pas trop, vous risquerez de perdre votre mâchoire.
Je riais encore plus, j'étais vraiment heureuse.
- : Ahlala...
- médecin : D'autre questions ?
- : Non c'est bon. Merci vraiment, merci. Je ne vous dérange pas plus, je vais vous laissez.
- médecin : D'accord. Passez une bonne journée madame ***** et faite attention à vous.
- : Merci de même.
Je lui serre la main et je rejoins Kenza qui m'attendait en jouant sur son téléphone.
- : Devine ce qu'il m'est arrivée ?
- Kenza : T'as des Granolas ?
- : Mais non bagra... Je suis encore vierge !
- Kenza : Mais non ?
- : W'Allah.
- Kenza : YOUYOUYOUYOUYOUYOUYOUYOUYOUYOU.
Je riais bêtement, comme une folle même.
- Kenza : Ah hella w'Allah. Younes va être grave content quand il va le savoir.
- : Pire !
- Kenza : Putain je suis choquée...
- : Moi aussi, j'en reviens toujours pas.
- Kenza : Ça te dit qu'on se pose dans une cafétéria ?
- : Allons-y.
( ... )
J'ai passé une merveilleuse matinée avec Kenza. Nous avions passer une heure à papoter dans une cafétéria. Aymen nous avait rejoint et nous sommes resté quelques heures à la plage. Je l'ai ai laisser entre "amoureux". Je pense qu'ils devaient discuté, afin d'éclaircir leurs relation. Je suis passé dans une pizzeria acheter des pizza pour ce midi.
( ... )
Me voilà enfin arrivé au quartier, les pizzas à la main. Je lance un petit "selem aleykûm" aux teneurs de murs et je monte à la maison. Je dépose les pizza dans la cuisine et je me dirige dans ma chambre. Younes était allongé, sur son téléphone. Je saute sur le lit en chantant des paroles qui n'avaient aucuns sens.
- : I WANNA GO IF YOU WANNA I DON'T CARE MY LIFE IS SO FUNNY. I'M ENCORE VIERGE BECAUSE I'M BEAUTYFUL YES YES I'M THE BEST FO THE REST YEEAHH.
- Younes : Ta gueule.
- : THIS IS MY SONG YEAHH. YOU'RE JALOUSE ME BECAUSE MY VOICE IS MAGICAL.
Ni une ni deux je me retrouve étalée sur lui. De toute façon, il est juste jaloux de ma voix et de mon anglais.
- : Devine quoi !
- Younes : Dis.
- : Mais non devine.
- Younes : Non dis moi wesh.
- : Pff t'es chiant.
- Younes : C'est quoi ton truc ?
- : Tu vas jamais le croire, mais je suis vierge.
Sa tête s'est métamorphosé. Il était choqué.
- Younes : C'est vrai ?
- : C'est vrai.
Répondis-je fière.
Un énorme sourire se dessine sur ses lèvres. Il était vraiment content. Ses yeux brillaient comme si il avait cinq ans et qu'il venait de voir le père Noël. Il pose ses mains sur mon visage et il colle ses lèvres aux miennes. Un long baiser. Ma main sur sa nuque et l'autre sur son torse, comme toutes les fois ou on s'embrasse. Je savourais ce baiser avec un énorme sourire. Après plusieurs minutes je n'avais plus de souffle, alors je mis fin à ce baiser. Je posais ma tête sur son torse tandis que lui me caressait les cheveux.
- Younes : De toute façon le seul homme qui te touchera ça sera moi.
Je rougis face à ces paroles. Même si j'avais envie de lui offrir ma virginité, je gardais mon silence. Nous discutions un long moment dans les bras de l'autre. Puis Younes s'était douché.
Je coupais les pizzas, quand je sentais de gros bras enrouler ma taille. Ses lèvres se déposent sur mon cou. C'est rapidement que je me mis à frissonner. Une drôle de sensation, mais plutôt agréable.
- Younes : Tu vibres ?
- : Ça s'appelle frissonner.
- Younes : Ah j'savais pas que j'te faisais autant d'effets.
- : Younes !
Il me fit un dernier bisou sur la tempe et il s'assoit sur la table en rigolant. Je déposais les assiettes de pizza sur la table, je termine de la dresser. Et je m'assois à ses côté. Nous nous mirent à déjeuner sous une bonne ambiance. J'étais tellement bien. Son sourire, son rire, ses baisers, ses blagues, ses bras, son visage, son odeur, tout m'avait manqué chez lui.
- Younes : T'as de la sauce sur tes lèvres.
- : Où ça ?
Youness s'approche de moi rapidement et il m'enlève la sauce en m'embrassant. Je baladais mes mains sur son torse et sur ses cheveux en humant son doux parfum. Je le trouvais magnifique.
- : T'es trop beau Younes.
- Younes : Je sais, je suis trop beau gosse.
- : Pffff...
- Younes : Toi par contre t'es moche.
- : Ah ouais ?
- Younes : Ouais.
- : Ok.
- Younes : Tu me boude ?
A ton avis ?
- Younes : T'es sûre ?
Bah oui, connard va.
- Younes : Alalah... T'es une vraie gamine, t'es belle. Ça te vas ?
J'hoche la tête de gauche à droite.
- Younes : T'es ma frappe.
- : Oui !!
- Younes : T'es vraiment un bébé toi.
- : Je suis TON bébé.
Il se mit à rire d'un rire entraînant, alors je me mis également à rire.
( ... )
J'étais enfin prête, je rejoins Kenza et Farah au centre commerciale. Nous avions passé une très bonne après-midi. J'étais hyper heureuse, depuis la nouvelle. Je pouvais enfin respirer. El hamdûlillah. Pour cette soirée, je voulais sortir le grand jeu. Enfin quand je dis "le grand jeu" j'abuse un peu, mais j'avais prévu un dîner ce soir, avec Younes. Pour cette occasion, j'avais acheté le nécessaire pour faire un bon repas et j'avais acheté une très belle robe grise pâle moulante vers le haut et évasée vers le bas.
Dans la peau de Younes.
Aymen faisait les courses, et moi je l'accompagnait. Il était dans les rayons chips. Pendant que moi, je regardais les bonbons, quand j'aperçois Hakim. Un petit de la cité. Le genre de mec à draguer tout ce qui bouge. Du haut de ses dix-huit ans, il venait tout juste de sortir de prison et il se mangeait déjà toutes les meufs du monde.
- : Wesh Hako bien ou quoi ?
- Hakim : Ah frère comme tu datte. Tranquille et toi ?
- : Pépère khouya. Quoi de jdid ?
- Hakim : Soir-ce je vais me tapé d'la gonzesse. Des bonasses ma gueule !
- : Toujours le même toi.
- Hakim : On change pas les bonnes habitudes.
- : Ouais, mais t'as que dix-huit ans wesh. Tu commences bien toi.
- Hakim : J'perds pas de temps tu sais.
- : Je vois ça. As-y selem gros.
- Hakim : Selem kho.
Je rejoins Aymen qui était avec une meuf, ils étaient de dos, du coup je pouvais voir le visage de la fille en question. Je tape sur son épaule. Les deux se retournent, Aymen, et Kenza.
- Kenza : Selem aleykûm.
- : Aleykûm selem ûkhty.
- Aymen : Wesh Younes y a ta femme elle est avec une autre pote.
- : Ou ?
- Aymen : C'est Kenza elle m'a dit.
- Kenza : Oui, on a fait un tour au centre commerciale, elle avec Farah dans les rayons viande halal.
- : D'accord, je vais la voir.
- Aymen : Elle te manque déjà ?
- : Ta gueule, connard.
Je les tchèque et je rejoins ma femme dans les rayons viande quand je la voit avec un gars. Je m'approche violemment et je remarque que le mec était tout simplement Hakim.
- : Hep hep hep minimoys tu dragues qui tu veux mais pas elle, c'est ma femme.
- Hakim : Smeh khouya je savais pas mddr...
- : Rigole bien, salop va.
- Hakim : Franchement désolé j'savais pas frère.
Je l'attrape par le cou et je serre légèrement.
- Hakim : Ahh c'est bon wesh. Lâche moi Younes.
Après plusieurs minutes, je le relâche.
- : Vas-y casse toi de là petit merdeux.
- Hakim : T'inquiètes.
Je lui tape légèrement l'épaule.
- : Fais gaffe à toi.
- Hakim : Ouais ouais.
- Neyla : Tu le connait ?
- : Ouais, c'est un tipeu de la cité pourquoi ?
- Neyla : Non comme ça, depuis tout à l'heure il me parle...
- : C'est normal ça il est h cinquante-sept avec des gows.
- Neyla : Hmm...
Farah me tend sa main.
- Farah : Wesh kho bien la famille ?
J'explose de rire. Ah w'Allah cette meuf c'est un cas. Je lui serre la main.
- : Tranquille et toi mon frère.
- Farah : Ça se passe.
- : Folle cette femme. Bref Neyla, tu rentres ?
- Neyla : Oui, je rentre.
- : Je t'accompagne ?
- Neyla : Non c'est bon je suis avec Farah.
- Farah : Si si belle gosse ma gueule.
- Neyla : On a compris Farah...
- : Mddr as-y à t'a leur.
Dans la peau de Neyla.
J'avais enfin terminé de cuisiner. Je file sous la douche me laver et m'épiler soigneusement sous divers soins corporels. Je me sèche les cheveux et je les laisse lâché. Pendant ce temps, j'enfile la belle robe grise que j'avais acheté au centre commercial. J'y ajoute de beaux bijoux et mes talons hauts blancs. J'applique du rouge à lèvres rouge violine sur mes lèvres. Je dépose une bonne couche de mascara pour faire ressortir la couleur de mes yeux. J'ajoute une petite quantité de blush pour donner un petit coté, fraîcheur. Et voilà, je m'étais maquillée. Je me parfume et je coiffais me cheveux en tresse épi plaqué. C'était simple, mais très beau. Je m'admirais à travers la glace et j'étais satisfaite du résultat.
J'avais appelé Aymen en lui disant de garder Younes le maximum possible. Je me dirigeais vers la salle à manger et je préparais la table, de belles bougies éparpillées un peu partout. Et quelques pétales de fleurs étalées sur le sol, ce qui donnait un coté très romantique.
La table était dressée, la chambre bien apprêtée, j'étais belle, et la nourriture avait l'air excellente. Je stressais assise sur la canapé à l'attendre. Mes mains étaient moites, le stresse s'accapara en moi.
La porte s'ouvre et elle laisse apparaître mon homme, plus beau que jamais. Je m'approche de lui doucement en lui embrassant la joue.
- : Entres Younes.
Il restait bloqué à me regarder.
- Younes : T'es magnifique w'Allah.
Il m'embrasse le front et je l'accueille.
- : On va manger.
- Younes : Je me douche et j'arrive.
Dit-il en me lançant un clin d'œil.
Je me dirigeais dans la chambre pour parler en Sms avec les filles. Une dizaine de minutes plus tard, Younes revient une serviette autour de sa taille. Des gouttes d'eau coulait sur son beau visage. Je frôlais son torse.
- : Habits-toi, je t'attends.
Je le laisse se changer et il revient vêtu d'une belle chemise blanche qui faisait ressortir son beau corps et un beau bas en jeans, hyper classe. Il dépose un tendre bisou sur la main, avec ce sourire charmeur au bout des lèvres. Je voulais le manger.
- Younes : J'espère que l'odeur est aussi bonne que le dîner.
- : Ne t'inquiètes même pas.
Il me fait asseoir sur la chaise et il prend place, en face de moi. Je nous serre à manger et nous nous mirent à manger sous la musique qui résonnait légèrement.
- Younes : T'es vraiment belle Neyla, je vais devenir fou là.
Je le remercie en laissant place à un petit sourire timide.
- : Toi tu es magnifique, ce soir.
- Younes : Merci. Ce petit dîner il m'fait hyper plaisir.
- : Il me fait autant plaisir Younes. Maintenant que tout vas bien, je veux qu'on pense à nous. Juste à nous.
Il souriait en me caressant la main.
- Younes : T'inquiètes pas je vais bien prendre soins de ma petite femme.
- : Ahh oui euhh, je peux te poser une question ?
- : Tu viens de le faire.
- : Une deuxième question ?
- Younes : C'est fait aussi.
moi: Pfff... T'es chiant.
- Younes : J'dahak, vas-y pose là ta question.
- : C'est quoi ton genre de meuf ?
- Younes : C'est quoi cette question ?
- : Réponds juste.
- Younes : Bah les brunes, mate de peau.
- : Donc moi ?
- Younes : Ouais. Et toi ?
Je voulais le titiller.
- : Moi c'est plutôt les bonds aux yeux bleus ou vert, blanc de peau. Et pas rebeux.
- Younes : Ah ouais c'est comme ça ?
- : Mais je rigole Younes, mon style de mec, c'est toi.
- Younes : Je préfère.
Nous avions terminé de manger. Je me levais pour me laver les mains sous le regard attentif de Younes.
- Younes : Tu faisais du sport avant ?
- : Non, pourquoi ?
- Younes : Non parce que t'as de belles fesses rebondis.
- : Je dois prendre ça comme un compliment ?
- Younes : Ouais.
- : Merci.
Il se lève et il va au salon Je range la cuisine rapidement et je le rejoins dans le salon. Il regardait la télévision tranquillement. Je m'assois sur ses genoux en enroulant mes bras autours de son cou. Je profitais du moment en fermant les yeux.
( ... )
Nous avions passé une très bonne soirée. Nous avions beaucoup discuté. Ça me faisait énormément de bien de parler avec lui, calmement. Je l'ai chouchouté durant la soirée. Et je lui avait préparé un fondant au chocolat. A dire vrai, je ne faisais que de le charmer. Je voulais le draguer, pour une fois.
Avant de dormir je voulais lui offrir un massage. Je voulais faire des efforts, et c'était bel et bien réussi.
- Younes : On va dormir.
- : Je vais d'abord te faire un massage.
- Younes : Ah ouais ?
- : J'ai envie de te faire plaisir.
- Younes : Merci t'assures.
- : Ne me remercie pas, va dans la chambre j'arrive.
Je prends toutes les huiles essentielles et je le rejoins dans la chambre. Je m'assois sur son postérieur, je verse de l'huile de massage et je commence à le masser avec mes doigts de fées. Mes mains étaient brûlantes. Je tremblais. Une sensation plutôt étrange me traversa le long du corps. Mais c'était plutôt agréable. J'aimais beaucoup être en contact avec sa peau, ça me procurait beaucoup de bien.
Une fois le massage terminé. Il me remercie. C'est d'une poussé d'adrénaline que je saute sur lui en l'embrassant comme une folle. Après avoir littéralement manger sa bouche je lui essuie le rouge à lèvre qui l'avait sur les lèvres et je file mettre un pyjama. Je le rejoint au lit, il souriait bêtement.
- : T'as passé une bonne soirée ?
- Younes : Une magnifique soirée grâce à ma femme.
- : Tant mieux alors. Bonne nuit mon sheytane Younes.
- Younes : Bonne nuit ma sheytana Neyla.
J'enfouie ma tête dans le creux de son cou et je m'endors dans ces bras. J'étais extrêmement fatiguée, après cette superbe journée.
( ... )
J'avais beaucoup réfléchi, la nuit porte vraiment conseil comme on le dit si bien. J'étais enfin prête, je voulais faire ce que ma tête me disait de faire. J'avais mon petit plan, et j'allais le mettre en exécution.
__________
Selem aleykûm mes Amours. Vous allez bien ?
J'espère que ce chapitre vous a plut. J'ai été très gentille, je vous ai fait un chapitre avec pleins de bonne nouvelles et de bonne chose et beaucoup de love. Puisque cette semaine je n'ai pas put publier de suite je vous ai publié un TRÈS long chapitre qui fait 3000 mots. N'oubliez surtout pas de votez et de commentez, ça fait énormément plaisir.
Je pense faire une page sur Instagram, spéciale wattpad. Ça vous tente ?
Je vous fait de gros bisous.
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