43 - Chapitre.
Trois mois ? Tout ce temps ? J'étais indignée. J'avais même remarqué que j'avais eu mes vingt ans le moi dernier. Mais c'est quelle genre de vie ça ?
- Younes : Arrête de pleurer j'aime pas te voir comme ça.
Je pleurais, sans même m'en rendre compte. Il m'essuyait les larmes en me caressant légèrement le dos. Je le repousse brusquement, ça me rappelait Adama, les maudites caresses d'Adama.
- : Me... me touch... pas...
- Younes : Il t'arrive quoi ?
Je me mis à fixer un pont invisible au loin. J'essayais d'effacer ces horribles visions.
- : Younes... je... Il... m'a vio... violer...
Son regard était encore plus noir que noir. Ses poings serrés et sa mâchoire contractée. Son visage s'était décomposé. Il n'était pas au courant qu'un bâtard avait violé ce que j'avais de plus chère au monde ?
- Younes : T'inquiète, je me suis occupé de lui.
On toque à la porte.
- Younes : Entrez.
Un médecin rentre dans notre chambre. Il me serra la main et celle de Younes.
- médecin : Bonsoir.
- Younes : Bonsoir.
- médecin : Alors Neyla vous allez bien ?
- : Euhh... Je sais pas fin j'ai mal au bas du ventre.
- médecin : Je vois, c'est normal mademoiselle.
- Younes : MADAME, c'est ma femme.
- médecin : Désolé, oui donc je vais vous faire passer un test pour voir votre état. Vous allez rester une semaine voire plus, cela dépend de votre état.
- : Mhhm...
- Younes : C'est rien de grave ?
- médecin : Non ce n'est pas très grave, mais il faudra mieux vérifier quelques incertitudes. Veuillez sortir de la chambre monsieur, nous allons faire les tests.
- Younes : Non je reste.
- : Younes hefeck...
- Younes : Ouais, ouais.
Il sort de la chambre. Le médecin sort à son tour et revint avec deux infirmières et des machines assez étranges. Les infirmières m'avait emmené dans une autre salle. Je m'allonge de nouveau sur un autre lit d'hôpital et une des infirmières me place un masque d'oxygène, ce qui me fit endormir.
( ... )
J'ouvre les yeux, j'avais la gorge assécher. Je regarde ce qui se trouve autours de moi. Il faisait jour, il y avait Bilel, mes parents, Nesrine, Sonia, Aminata, Farah, Moussa, Hymène, Oussama, Kenza, Aymen, khelti Fatime qui est la mère de Kenza, et pleins d'autres personnes.
- mère : Benthi !
- : Maman ?
- mère : El hamdûlillah ya rabbi...
- : Chut mama... Ne pleure pas.
- mère : Tu m'a fait peur !
- : Viens dans mes bras mama...
Elle me prend dans ses bras, j'éclate en sanglot, je n'avais plus la force pour combattre la vie. Elle me réconfortait en me déposant des milliers de baisers, sur le visage. Je me détache d'elle doucement.
Mon père s'approche de moi doucement. Il avait l'air triste, fatigué. Il était au bout du rouleau. Une larme brillante coulait sur son visage. Une larme de joie, parce que je me suis réveillée, ou bien une larme de tristesse parce que je me suis faite violer ? Non papa, ne pleure pas. Et encore moins pour moi. Tu es l'élu de mon cœur papa, je t'aime fort.
- père : Tu m'a manqué hbiba w'Allah.
- : Arrête baba, tu me fait pleurer. Je t'aime baba, mais arrête de pleurer hefeck...
Je lui essuie ses larmes et je le prend dans mes bras.
- père : Je suis fière de toi ma fille.
- : Baba... je vais pas tenir...
- père : Ne dis pas ça, ma fille est forte.
Bilel vient à son tour.
- Bilel : Tu m'a manqué grosse tête.
- : Toi aussi...
- Bilel : Je sais que je t'es manqué.
Il avait réussit à me donné le sourire l'instant de deux secondes.
- : Alalah... T'as toujours pas changé.
- Bilel : On change pas les bonnes habitudes.
- : Il est ou Youssef ?
- Bilel : Il arrive t'inquiètes.
( ... )
Je me retrouve seule dans ma chambre, Younes avait accompagné ses parents chez eux. On toquait à la porte.
- : Entrez.
La porte s'ouvre en laissant apparaitre Youssef avec Safiyah. Elle était très souriante, avec son magnifique bouquet de fleur à la main. Il vient me prendre dans ses bras.
- Youssef : Tu m'a fait peur ûkhty.
- : Youssef...
- Youssef : T'es une guerrière Neyla.
Je lâche un maigre sourire à Safiyah.
- : Selem aleykûm.
- Safiyah : Aleykûm selem ma belle, tu vas mieux ?
- : El hamdûlillah.
- Youssef : Je vais prendre un paquet de M&M's vous voulez quoi ?
- Safiyah : Je veux bien des Mars si il y en a.
- Youssef : Et toi ?
- : Non merci.
- Youssef : T'es sûre ?
- : Oui, j'ai pas du tout faim. J'ai envie de vomir en plus.
Safiyah me tend son bouquet de fleurs.
- Safiyah : Tiens, c'est pour toi hbiba. Je sais que tu traverses une dure période, mais dans cette vie, ici bas. Il faut toujours dire El hamdûlillah, quoi qu'il arrive. Allah éprouve ceux qu'il aime. Profite de cette occasion pour t'approcher de lui. Dis toi que ce qu'il t'est arrivé, c'est une leçon de vie. Je sais que c'est facile à dire, mais pas à faire. Mais reste forte ma belle. Je vois dans tes yeux, que tu es triste. Mais je vois également une lueur d'espoir. Tu vas sûrement me prendre pour une folle mais ton corps parle à ta place. Tu vas réussir, je le sais. Profite de ta vie, avec ton mari. Je l'ai vu durant ces trois derniers mois, il était vraiment mal, ça se voyait qu'il t'aimait. Prends soins e lui, comme lui le fait pour toi. Aller ravale moi toutes ces larmes, ta fierté sera ta plus belle arme. Quoi qu'il arrive, garde la tête haute.
Je l'enlace fort dans mes bras, toujours en larmes.
- : Je... je sais... pas... qu... je sais pas quoi... dire...
- Safiyah : Ne dis rien.
( ... )
La semaine s'était passé très lentement. C'était vraiment trop long même. La semaine la plus longue de toute ma vie, la nourriture était dégueulasse. C'était soit maman, soit ma belle mère, soit Sonia, Farah, ou Kenza qui me ramenait de la nourriture. Ou alors c'était qui Younes m'achetait des kebabs. J'avais reçu beaucoup de visite, tout le quartier est venu me voir. J'étais un peu surprise même. Tout le monde était venu, sauf Aliyah qui était sur Paris, apparemment. Mon moral était au plus bas, mais tout le monde essayer de me consoler comme il le pouvait. Le fait d'avoir perdu ma virginité m'avait complètement affaiblie. Durant cette semaine, un psychologue m'avait consulté, je ne suis pas folle rassurez-vous. Nous avions énormément discuter sur mon cas. Il faut dire el hamdûlillah, il y a toujours pire que soi. Durant cette semaine Younes s'était "occupé" d'Adama. Je ne voulais rien savoir, je lui faisais confiance.
Aujourd'hui Younes devait me chercher pour rentrer à la maison. Je pouvais enfin retrouver mon chez moi. Enfin, je déteste les hôpitaux.
- : Tu m'a ramener des vêtements ?
- Younes : Tranquille et toi ? Ma famille va bien, le chat va bien, mes poissons rouges aussi merci c'est gentil.
- : Smeh, tu vas bien sinon ?
- Younes : Ça va, et ouais je t'es ramené des habits.
- : Merci c'est gentil.
- Younes : T'inquiète c'est rien, ça a était un plaisir pour moi.
Un plaisir ? Je le sentais pas vraiment ce coup. Je n'y prête pas attention. Je lui embrasse la joue et vais me doucher. J'enfile une serviette et je me mit à examiner les vêtements que Younes m'avait ramené. Un T-Shirt beige Nike, validé. Un jeans clair boyfriend, validé. Des Huarache Light beige, validé. Un sac à main noir, validé. Des sous-vêtements blancs semblables à une nuisettes deux-pièces, refusé. La honte, c'était quel genre de sous-vêtement ça ? J'enfile le tout et vais rejoindre Younes dans la chambre.
- : J'ai finit.
- Younes : Ils t'ont plut les sous-vêtement ?
- : Hahaha... Très drôle !
- Younes : T'inquiète pas.
- : Ouais, ouais, bref on rentre j'en peux plus de cet hôpital.
- Younes : On y go.
Younes avait signé de la paperasse et nous avions quitté ce maudit hôpital. Le chemin s'était fait en silence, un silence calme et agréable. Durant ces deux premières semaunes, je ne devais pas trop bouger, ni faore de gestes brusques, selon le médecin.
( ... )
Nous sommes arriver devant le bloc, Younes avait garé la voiture. On descend, y avait tout les teneurs de mur dont Naoufel. Younes m'a prit la main, sûrement signe de possessivité. Je trouvais ça, plutôt mignon. Il s'arrête pour tchèquer ses potes, je lance un petit "selem aleykûm" par politesse. Ils me le rendent bien évidemment.
- Naoufel : Ça va mieux Neyla ?
- : Je... oui... ça pourr...
Younes me coupe la parole, en me serrant contre lui. Quel jaloux celui-ci.
- Younes : Ouais, bref selem les gars.
- teneurs de mur : Selem famille.
Il me serre la main et on monte à la maison. Je me pose sur le canapé. Je boudais.
- Younes : Wesh tu boudes ?
- : T'as vu comment t'es ? Il a juste demandé si j'allais bien, ça va c'est rien. En plus tu m'a fait mal quand tu m'a serrer la main. Tes nerfs tu les passe pas sur moi.
- Younes : Me pète pas la crâne hefeck. Et il te parle pas il te regarde pas, welou. T'es à moi je te partage pas compris ?
- : Ohh le jalou.
- Younes : N'importe quoi. Toi aussi parfois tu me fait des crise pour tchi w'Allah.
- : J'assume à cent pour cent monsieur.
- Younes : T'es mignonne.
- : T'as vu. Bon viens m'faire un câlin sale gros.
- Younes : Ok, mais le gros ?
- : Ohlala, ta gueule et viens.
Il me donne une petite tape sur la tête.
- Younes : Parle mieux hmara.
- : J'dahak Younes.
Je lui fait un câlin. Maintenant, passons aux choses sérieuses.
- : Tu lui a fait quoi à Adama ?
- Younes : Tekass, je gère.
- : Tu lui a rien fait de grave, j'espère ?
- Younes : Pardon ? Rien fait ? Le pelo il a frapper ma mra. Il a violé ma femme zeubi. Il t'as violer, tu comprends ? Le seul qui devait te toucher, c'était moi, merde. Je t'es jamais touché et ce fils de pute il te prend ta virginité au calme.
- : Je sais mais...
- Younes : Y a pas de mais Neyla. T'inquiète pas que lui aussi il s'amuse. À cette heure ci, il doit se faire baisé par des pédés.
- : Des... des guays ?
- Younes : Ouais des guays.
- : Ohh mon Dieu...
- Younes : J'ai pas fini avec ce gros tahane. J'vais lui faire manger ses couilles, enfin ce qu'il en reste.
- : T'abuse Younes. Lachez-le c'est bon...
- Younes : Non je vais le butter.
- : Mais t'es personne pour enlever la vie d'un être.
- Younes : Tu le défend la ? T'es sah ?
- : Pas du tout. T'es fada ou quoi ? Juste qu'il faut pas tuer des gens. En plus tu iras en prison après.
- Younes : Mais non.
- : Le tue pas hefeck.
- Younes : Mhhm...
À partir de ce moment là c'était archi froid. Moi aussi je voulais qu'Adama souffre, mais pas jusqu'à le tuer. On est personne pour tuer des êtres.
Je vais me préparer une tisane chaude, mon ventre me faisait atrocement mal. Au moment ou j'apportais ma tasse au salon, la douleur augmentait. C'était tellement horrible que j'en pleurais.
- Younes : Tu pleures ?
Je pleurais de plus en plus.
- Younes : Neyla tu pleures ?
- : Mon ventre...
- Younes : Pleure pas.
Il m'allonge à côté de lui. C'est doucement, qu'il me remontait légèrement le T-Shirt. J'étais légèrement gênée, mais je me laissais faire. Il me caraissait le ventre. Je me remémorais les caresses d'Adama. Mais je prenais sur moi, ce n'est qe Younes, l'homme que tu aimes. Calme toi. Je fermais mes yeux en savourant ce court moment. Ça faisait me faisait un grand bien. Je frissonais carrément.
- Younes : Ça va mieux maintenant ?
- : Oui, ça va mieux... Merci, Younes merci.
- Younes : C'est rien.
- : Je vais me changer.
- Younes : Va pas dans la chambre Neyla.
- : Pourquoi t'as des choses à me cacher peut-être ?
- Younes : Non n'y va pas j'rigole pas.
J'ouvre la porte de la chambre. Je la voit, allongée sur le lit. J'étais assez surprise. Il m'a fait ça ?
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Selem aleykûm wah rahmatallahû wah barakatûhû. Comment ça va mes Harisettes ?
Alors ce chapitre ? Vous en pensez quoi ? Vous avez aimez ? Dîtes moi tout en commentaire. N'oubliez pas de voter, haha.
A votre avis qui y a t-il dans la chambre ?
Bisous bisous 😌😌.
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