35 - Chapitre.

La question était plutôt gênante.

- : C'est bizarre.

- Hymène : Moi je pense que tu l'aime, mais que tu n'est pas prête à cent pour cent d'assumer tes sentiments.

- : Je sais pas du tout...

- Hymène : Faut que je te dise un truc !

- : Qu'est-ce qu'il y a ?

- Hymène : Mon re-fré Younes il a jamais aimé de meuf, en gros t'es la première.

- : Sérieux ?

- Hymène : W'Allah.

J'émis un léger rire.

- : Sinon t'es contente d'avoir des jumeaux ?

- Hymène : Je sais pas, enfin je sais pas je vais être maman. C'est trop excitant mais ça me fait peur en même temps.

- : Grave, ça doit faire bizarre non ?

- Hymène : Ouais quand même.

- : Sinon toi et Oussama ça se passe comment depuis ta grossesse ?

- Hymène : Ouais el hamdûlillah il est trop hlou avec moi. Ont s'aiment trop.

- : Et bah ça fait bizarre, avant quand ont étaient jeunes Oussama c'était un gars grave dur, zehma le gars qui a un cœur de pierre alors qu'en vrai, avec sa femme il est tout mignon et attentionné. Je le voit pas entrain de faire le canard. Quand tu l'a rencontré il était comment ?

- Hymène : Alors en faite la première fois que je l'ai rencontré j'avais quatorze ans. J'étais en troisième à l'époque. C'était un week-end et ma cousine était invité à une soirée avec ses amis que je ne connaissais pas du tout sauf un seul. Donc on va à la soirée et tout et c'est là que je l'ai vu pour la première fois. Je lui ai tout de suite tapé dans l'œil mais sérieusement je m'en fichais de lui. Il avait dix-sept ans il me semble. Et ma cousine m'avait fait comprendre en quelque sorte que c'était un gars a meuf. Il les collectionnait et tout mais tout en restant dans le respect, ça n'a rien à voir avec les gars des chroniques qui les prend et les tej' après avoir fait ses bails. Bref, un gars trop matcho quoi et sans te mentir c'était une frappe quoi mais pas du tout mon style de garçon. Le gars trop prétentieux et tout, non merci. Et ce soir-là il a fait tout son possible pour se rapprocher de moi mais moi c'était un autre garçon qui m'a tapé dans l'œil... Mdrrr d'ailleurs au jour d'aujourd'hui Oussama a encore le seum de cette soirée là ! Bref, après cette soirée, je l'ai revu deux fois mais là même chose. Il ne m'intéressait pas du tout. Je passe deux ans. L'été avec ma famille on avait l'habitude de rester tard la nuit près d'un lac pour les barbecues et tout et je l'avais revu. Il travaillait dans la pizzeria du coin. Ce qui fait qu'on se voyait souvent. Il m'a plusieurs fois demandé mon numéro, mais il le perdait à chaque fois que je lui donnait mais il ne m'intéressait toujours pas. Mdrr pour moi en lui donnant mon numéro de téléphone c'était sans ambiguïté. Je le connaissais déjà vite fait et il sortait avec une fille tout comme moi j'étais avec un gars. Bref, au mois d'octobre je suis retourné au lac avec deux copines à moi. Le garçon avec qui j'étais j'avais mis fin une semaine avant à notre histoire parce que sa jalousie maladive et tout j'en avais ras le bol. C'était encore un gosse dans sa tête. Bref donc ce jour-là. Bah j'ai revu Ouss', il me tournait toujours autour depuis la première fois qu'on s'était rencontré. Il n'avait jamais lâché l'affaire. Et je m'en rappelle, il a fait le gros timide ce con. Il était trop gêné, il a envoyé une fille avec qui il travaillait et que je connaissais très bien et elle m'a expliqué en gros qu'il voulait se mettre avec moi. J'ai dit non directement parce que ça ne se faisait pas vis à vis du garçon avec qui j'étais avant et que je n'étais pas prête à assumer une autre relation. En plus ça allait me faire passer pour une tympe et je ne voulais surtout pas que mon ex pense que je lai lâché pour lui. Un minimum de respect quoi. Et puis Oussama ne m'intéressait pas du tout. Jamais mais au grand jamais j'avais imaginé construire un quelconque avenir avec lui ni même qu'il y ait un truc et le mektoub en a fait autrement. La fille m'avait fait comprendre que la décision ne revenait qu'à moi, que je ne devais pas penser à mon ex, que j'essaye au moins quelque chose et si ça ne marche pas tant pis au moins j'aurai essayé. Je l'ai écouté, j'ai suivi ces conseils et au jour d'aujourd'hui je suis marié à cet homme qui me fait tourné la tête depuis deux-mille neuf. 

Elle me sourit.

- Hymène : Voilà, c'est banale quand même comme histoire mais pour te dire à quel point je l'ai fait galérer quand même. Avec le temps j'ai appris à l'aimer, il a eu des conflits avec l'autre zemel là mais Ouss' il a sut lui montrer c'était qui le rajel entre lui et l'autre. C'était dur au départ de se voir parce qu'il travaillait encore à la pizzeria, il travaillait six jours sept, de onze heures à quatorze heures et de dix-sept heures à vingt-trois parfois jusqu'à minuit mais on a tenu le coup et moi avec les cours aussi c'était pas facile du tout.

Le fait qu'elle se confit à moi et qu'elle me fasse confiance, m'a énormément fait plaisir.

- : Waouh. T'as vraiment un beau vécu. Ça se voit qu'Oussama il tenait à toi. C'est trop mignon je trouve.

- Hymène : Tu trouves que c'est une belle histoire ? Moi je la trouve trop banale enfaîte voire même un peu bête.

- : Rohh n'importe quoi toi. Bien sûre que tu as une belle histoire. C'est vraiment surprenant de voir Oussama comme ça. Je suis encore choquée, mais bon c'est le mektoub.

- Hymène : Oui et au jour d'aujourd'hui je suis follement amoureuse de lui. C'est sûr qu'ont s'embrouillent de temps à autre. Mais les disputes ça fait partie de la vie de couple. On est tous différents, c'est donc normal d'avoir des désaccord avec son mari, ou même avec ses amies, voire même sa famille.

- : T'as absolument raison. J'aime beaucoup ta façon de penser. 

- Hymène : C'est gentille ma puce. Moi je peux te dire que Younes et toi vous vous aimez, du moins vous avez des sentiments. Même un aveugle l'aurait vu, votre façon d'agir entre vous, votre complicité, vos minis crises de jalousie, tout ça. C'est la preuve de votre amour.

Je ne sais pas pourquoi mais j'avais une envie soudaine de la prendre dans mes bras alors je me blottit dans ses bras en versant quelques larmes. Je pleurais sans savoir pourquoi. Elle me serrait fort contre elle.

- Hymène : Pleure Neyla, pleure ça fait du bien. Ça c'est toutes les larmes que tu as essayé de garder pour toi. Maintenant lâche toi, pleure toutes les larmes de ton corps, vide toi. Chut... Calme toi, ferme les yeux ma belle.

Elle avait bel et bien raison. Hymène me berçait synchroniquement, comme-ci j'étais un bébé. Je finis par m'endormir dans ses bras après avoir verser un torrent de larmes.

( ... )

Je me réveille, Hymène était toujours assise à la même place entrain de regarder la télévision.

- Hymène : Tu vas mieux ma chérie ?

- : Oui beaucoup mieux même. J'en avais besoin, merci pour tout w'Allah. Merci t'es un amour.

- Hymène : C'est rien hbiba, si tu as un problème tu sais où me trouver de toute façon.

- : Merci encore. On va mangé, je suis désolé de m'être endormie.

- Hymène : C'est rien ma belle. Oui oui allons-y j'ai faim. Et puis maintenant j'ai trois bouches à nourrir.

- : Pas de soucis, t'appelles les garçons ?

- Hymène : D'accord.

Je vais ramené les plats sur la table à manger qui était déjà prête à l'avance. Younes Oussama et Hymène m'on rejoint. Nous prononcions un "Bismi'Allah" et nous nous mirent à mangé. 

- Hymène : Ça a l'air super bon en tout cas !

- : Merci ma belle.

( ... )

- Oussama : Ah wAllah c'était trop bon, merci sœurette.

- : C'est rien khoya !

- Younes : C'est normal que c'est bon. C'est parce que c'est la femme de Younes ***** qui a cuisiné. Ma femme c'est la meilleure.

- : Je sais, je sais.

- Younes : Regardez moi cette hmara elle se sent plus miskina.

- : Je t'entends, méchant va.

- Hymène : Laisse la tranquille wesh.

- Oussama : Dis plus wesh Hymène.

- Hymène : Smehli...

- : Vous faites rire.

( ... )

La soirée s'est merveilleusement bien passé. Je me suis énormément rapproché d'Hymène, c'est une femme une or. J'ai également retrouvé Oussama. Il n'a pas changé, sauf avec sa femme bien sûr. J'étais entrain de ranger la salle à manger quand Younes me rejoint entrain de boire une boisson.

- Younes : Tu veux je t'aide ?

Waouh. C'était impressionnant, venant de sa part.

- : T'es sûr que ça va Younes ?

- Younes : C'était une blague wesh.

- : Pfff... J'te boude connard.

J'ai continué à rangé au bout d'une vingtaine de minutes il avait finit part m'aider.

- Younes : T'as vu finalement je t'es aidé.

- : Ouais. Ouais.

Il me tire vers lui par la taille, et me dépose un petit bisou sur le bout du nez. Nous étions assez proche et ça avait tendance à me rendre mal à l'aise.

- Younes : T'es sûre que tu me boude ?

Il était vraiment mignon, je pouvais pas résisté. Mais je ne lui répond pas.

Il me dépose un gros bisou sur les lèvres. Je souriais bêtement. C'était agréable, vraiment.

- Younes : Y a que les bébés qui boudent.

- : Je suis pas un bébé moi.

- Younes : T'es mon bébé.

Il me fit un clin d'œil. Ohh je vais mourir.

- : C'est bon je te boude plus !

- Younes : Je savais, tu m'aimes trop en sah toi.

- : Même pas vrai.

- Younes : Hassoul, je vais me changé.

- : D'accord.

( ... )

Je vais me changé et vais rejoindre Younes dans notre chambre. Il était allongé sur le lit vêtu d'un simple short. Ohh Dieux qu'est-ce qu'il est beau. 

- : Euhh...

- Younes : Faut pas avoir honte.

- : Oui mais...

Il me coupe.

- Younes : Tu me fais un massage s'il te plaît ?

- : Euhh...

Il ne me laisse même pas le temps de terminer ma phrase qu'il se retourne pour que je me mette sur lui pour le masser. J'avais trop honte. Mais je voulais faire des efforts, parce que c'était toujours lui qui en faisait. Puis c'est mon mari, il faut que je prenne soins de lui. 

- Younes : Tu masses bien j'espère ?

- : Ça va...

Je vais dans la salle de bain, je prends l'huile pour masser. Je vais m'asseoir sur son dur fessier et je dépose de l'huile essentiel sur son dos bronzé. Je commençais à le masser toujours avec cette petite gêne mais j'essayais de le cacher. Mes mains sur son dos ardent me procuré un sentiment de plaisir mais également de vagues frissons. 

( ... )

J'ai terminé son massage. Je vais me laver les mains pour le rejoindre, sur le lit douillé.

- Younes : A partir de maintenant t'es ma masseuse personnelle.

- : Tu prends trop la confiance toi.

- Younes : Même pas.

- : Ouais, ouais, bref bonne nuit je suis morte.

- Younes : Je crois que t'as oublié mon boussah du soir.

- : T'es un vrai gamin !

- Younes : Aller mon bisou.

Je lui embrasse la joue et je finis par m'endormir dans ces bras. J'en avais besoins.

( ... )

Je me réveille vers neuf heures et des poussières. Younes n'était pas là. Bizarre, bizarre... Je décide de l'appeler pour être sûre qu'il allait bien.

- Younes : Allo ?

- : Oui ? T'es ou Younes ?

- Younes : Je règle des trucs pour le voyage en Espagne.

- : D'accord, ça va ?

- Younes : Ouais, ouais on m'appelle. Je te laisse je viens ce soir.

- : Ok, fais gaffe à toi.

- Younes : T'inquiète.

( ... )

La sonnette retentit. Je vais ouvrir en accueillant Aliyah et Aminata toute souriante avec une boite de chocolat.

- Aminata : Hey hey Neyla comment ça va ?

- : El hamdûlillah ça va et vous ? Vous m'avez trop manqué.

- Aliyah : On va bien, ah oui toi aussi bagra. Ça fait longtemps.

- : Ouais, entrez entrez.

- Aminata : Tiens tes chocolats préférés.

- : Merci vous gérez w'Allah.

Je vais dans la cuisine servir des verre de jus de fruit. Les chocolats qu'Aminata et Aliyah m'avez ramené et des pâtisserie que Younes avait acheté. Je vais ramené le tout dans le salon.

- : Alors les filles, racontez moi tout !

- Aliyah : Ah moi je vais faire des petites vacances.

- : Ah bon ? Ou ça ?

- : Je vais avec mes cousines en Algérie deux semaines voire plus.

- : Hella, reviens-nous bien bronzée alors.

- Aliyah : T'inquiète même pas pour ça.

( ... )

- Younes : J'ai faim...

- : Mange tes pieds.

- Younes : Pff... T'es sah la ? Fais moi un truc vite fait hafeck.

- : Flemme.

- Younes : Bah ok, j'vais me faire de la bouffe tout seul.

- : Vas-y.

Je regardais la télé tranquillement quand j'entends le bruit d'un objet se brisé. Je vais voir Younes dans la cuisine.

- : Ya willi t'as fais quoi encore ?

- Younes : Keutchi j'ai cassé un verre c'est tout.

- : Pfff... T'es vraiment con !

- Younes : Répète ?

- : T'es con.

Sans perdre de temps je me mit à courir. Je courais à toute vitesse quand je ressent une horrible douleur au bas corps et du sang, le mien.

__________

Selem aleykûm wah rahmatallahû wah barakatûhû. Lebess ?

J'espère que ce long chapitre vous a plut. Donnez vos avis et votez. Ca fait toujours plaisir, et c'est très encourageant.

A votre avis qu'est-il arrivé à Neyla ? 

Je vous fait des bisous bande d'Harisettes.




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