33 - Chapitre.

Prise de nerf, j'appelle Nesrine, mais elle ne répondait pas.

- : Putain, ils sont sérieux ils répondent pas !

- Younes : Vas-y envoie le numéro.

- : 06********.

Il appelle le numéro, et cette fois ci ça répondait. Comme par hasard tiens.

- Younes : Ouais zehma ça veut pas répondre ?

... : ...

- Younes : Vas-y vous êtes ou là t'crois ont va faire le tour du monde ?

... : ...

- Younes : Je suis avec une Audi noire.

... : ...

- Younes : Hmm.

Il raccroche aussitôt.

- Younes : Ils arrivent.

- : Ahh c'est pas eux là bas ?

- Younes : Ouais vas-y je sors.

- : Non j'y vais moi.

J'ouvre la porte, en courant vers ma sœur et son bien aimée mettre une énorme gifle à Azzedine.

- Nesrine : Ehhh !

J'envoie une gifle encore plus forte que celle d'Azzedine à Nesrine.

- : Viens ici kehba va ! Tu penses qu'à ta gueule, t'as pensé à maman ? Et à la famille ? Tu veux que je leurs dise quoi moi ? Que t'es partie avec un garçon ? RANI CA SUFFIT PAS PUTAIN ?

Elle baisse la tête en se mettant à pleuré silencieusement.

- : Bah t'as qu'à pleuré j'en ai rien à foutre. Et toi là, tu supprime son numéro.

- Azzedine : Je fais ce que je veux connasse.

- Younes : Arrêtes de jouer le bonhomme, sale bâtard.

Je regarde Nesrine.

- : Bref viens ici toi.

- Nesrine : Non viens Azzou ont y va je veux plus voir ma famille. JE VOUS DÉTESTE TOUS ! MÊME TOI NEYLA !

Je ris, un rire nerveux.

- : Putain... Je vais la niquer cette petite.

Mes nerfs commençaient à monté. Retiens toi Neyla. Retiens toi.

- Younes : Bon aller Nesrine arrêtes tes connerie, la vie c'est pas un film. Dépêche toi.

Il parlait calmement mais ça faisait vraiment peur.

- Nesrine : Non Younes désolé je peux pas je veux vivre avec Azzedine moi.

- Younes : HOOWW T'AS SEIZE PIGES TU VAS ARRÊTER DE DIRE DES CONNERIES.

- : Je te jure si tu pars pas vers la voiture à cinq, je te prends par les cheveux.

- Nesrine : Azzedine dis leurs qu'ont va se marié.

- Azzedine : Ont va se marié wesh.

Younes rit.

- Younes : Putain c'est quoi ces petits ?

- : Vous pensez déjà à vous marié vous ? Moi à quinze ans j'avais une gomme trop belle, je l'ai mangé tellement !

Azzedine riait secrètement.

- Nesrine : Ne me prend pas pour une idiote et puis ont s'en fou l'amour ça n'a pas d'âge.

- : Ness t'as fumer ou quoi ? Tu t'es drogué c'est ça ? Mais qu'est-ce que tu dis je comprends pas.

- Nesrine : L'amour rend aveugle !

Younes explosa de rire, un rire entraînant. Je me mis également à rire.

- : Bon fini de rigoler.

J'ai essayer de tirer Nesrine par le bras mais je n'ai pas réussi vu qu'elle s'accrochait à celui d'Azzedine. Donc Younes la porter en sac à patate. Elle essayait de se débattre, mais elle ne faisait pas le poids face à Younes. Azzedine essayé d'aider Nesrine à s'enfuir, mais je le stoppe dans son élan. Quel con celui-là. 

- : Non non toi t'as assez fait de connerie comme ça.

- Azzedine : Mais...

- : Bon ta gueule écoutes moi Azzedine. Si mes frères apprennent qu'elle a fugué avec toi jusqu'à Vitrolles il vont l'a tué. Et toi aussi il vont même te chercher sur les pages jaunes. Donc je vais être gentille je vais inventé un mytho mais c'est fini tout ça ok ?

- Azzedine : Saha.

- : Ok, selem aleykûm.

- Azzedine : Selem.

Je rejoins Younes et Nesrine dans la voiture. Je me suis installé à côté de Younes et nous prirent route. J'allume mon téléphone qui affichait minuit et trois minutes. Et deux appels manqué de Bilel. Donc je décide de le rappeler.

- Bilel : Alors ?

- : C'est bon ont l'a pris.

- Bilel : Wesh c'est qui qui crit là ?

- : C'est elle. Bref ne la frapper plus, t'as vu tout ce que ça a fait ?

- Bilel : Parle pour Youssef, parce que moi je l'ai même pas touché, elle était ou ?

- : Elle était à Continent avec sa pote.

- Bilel : T'es sûre ?

- : Ouais.

- Bilel : Ok bon j'vais sortir, il reste maman et tout. 

- : Bisous, je t'aime.

- Bilel : Moi aussi je m'aime.

- : Mdrr connard !

( ... )

Nous sommes arrivé au quartier de mes parents. Nesrine ne voulait pas sortir, elle faisait une crise. J'ai appelé mama pour qu'elle vienne la récupéré. Elle arrive rapidement, très inquiète.

- mère : Nesrine benthi sors de la je t'es fais à mangé.

- Nesrine : NON NON NON LAISSEZ-MOI TRANQUILLE !

- mère : W'Allah aucun de tes frères vont te frapper. Vite Bilel il va manger toute la pizza.

Après quelques minutes, elle s'était enfin calmée. Ma mère l'enlaçait fort dans ces bras. Nesrine monte à la maison, il ne restait plus qu'elle, Younes et moi.

- mère : Merci ma fille

Elle m'embrasse la joue.

- mère : Selem aleykûm weldi. Merci pour tout !

- Younes : De rien khelti c'est normal.

- : Il reste des pizzas pour nous ? 

J'adopte une tête de boudeuse.

- mère : Mddr t'as pas changé bagra. Bien sur montez, montez !

- : Lah je rigole ont va y aller il est tard.

- mère : Viens me voir un peu non ?

- : Oui je vais passer in sha Allah

- mère : In sha Allah ! Aller salem aleykûm bonne nuit les enfants.

- : Bonne nuit et passe le selem à baba.

Elle répond par un simple sourire. Je l'aime tellement ma maman d'amour.

( ... )

Ce matin, je me suis réveillé à sept heures. Je regarde mon téléphone, un message vocal de Farah :

"Ouais grosse alors t'as disparu hier ? T'aurais du prévenir mais bon mehlish il manquait que toi sinon c'était hella avec Shana. Quand t'as reçu appelle moi hein ! Et smeh pour quand tu m'a appeler j'étais chez ma belle famille bisous"  Je me lève du lit et vais prendre une bonne douche apaisante.

Je vais ensuite prépare un bon petit déjeuné. Si mes souvenirs sont encore bon, je me rappelle que j'avais préparé des crêpes et des pancakes. Je saisis le pot de Nutella, pour en étaler sur les crêpes et les rassembler. Toutes les crêpes étaient debout, en étage. Je prends la crème chantilly qui se trouvait dans le frigo et j'en mets sur le haut de mes crêpes. Je saupoudre le tout de Nesquick. Et je dépose quelques fraises, par ci par là. J'en fait un deuxième pour l'autre gros. J'ai voulu préparé un jus d'orange "fait maison" mais j'en avais reçu dans les yeux. J'ai rapidement arrêté et j'ai finalement pris du jus d'orange dans le frigo. 

J'ai mit un débardeur noir et un petit short gris. Par dessus j'ai enfilé une belle peignoir en soie rose toute mignonne. J'ai mit des chaussons Winnie. Je me boucle les cheveux rapidement. Et je vais me rendre dans la chambre de Younes. Je vais m'asseoir au bord du lit à ses coté, je place ma chevelure sur le côté pour faire séduisante et j'adopte une voix douce annonçant :

- : Younes réveilles toi.

Il gémissait encore endormi.

- : Younes ?

- Younes : PUTAIN TA GUEULE.

Il me pousse par terre. J'étais dégoûtée. Mais comment elles font les femmes dans les pubs ? Là ou leurs mari leurs disent "Oui ma chérie j'allais me réveiller toute façon, je t'aime."  Non moi, mon mari m'avait dit "PUTAIN TA GUEULE."  Je suis resté par terre, j'admirais mes sublimes pantoufles Winnie. Elles étaient trop belles.

- Younes : Wesh c'est quoi cette veste là ?

- : Mais... C'est beau non ?

- Younes : T'as craqué tu crois j'vais trouvé ça beau sérieux ?

- : Putain sale pédé vas te faire enculé !

Je me suis enfuit au salon, j'avais enlevé mon peignoir parce qu'il me grattait. Et j'ai sauté sur mon assiette. Mais, j'ai à peine eu le temps de fourré ma fourchette dans mes crêpes que Younes arriva.

- Younes : Je retiens le pédé.

- : Ouuh j'ai peur...

- Younes : Attends, je te fais rien parce que y a ça.

Dit-il en me montrant les crêpes.

- : Mdrr bismi'Allah.

Il prit place en face et il se mit à dévoré son assiette tel un gorille.

- : Calmoss.

- Younes : T'es fou toi je suis pire qu'un singe.

- : Mdrr jure w'Allah ?

- Younes : Mdrr il est ou le Nutella ?

Je lui donne.

- : Tiens.

- Younes : Tu sais il mange quoi ? Il manque un gros Coca énervé.

- : Ahh t'es dégueulasse tu manges du coca avec ça ?

- Younes : Bah ouais y a quoi ? Je mange même de la pizza pour le petit déjeuné.

- : Euuh tu manges du couscous aussi non ?

- Younes : Avec du hlib et des dattes.

- : C'est les marocains qui font ça.

- Younes : Je suis quoi moi ?

- : Je sais pas...

- Younes : Mdrr sort.

- : Tiens !

Je lui lance du jus d'orange qu'il avait reçut dans les yeux.

- Younes : JE VAIS TE NIQUER.

J'explose de rire. Il prend la crème chantilly et il en dépose sur le sommet de ma tête en étalant fortement. Ça faisait des nœuds. Mes bouclettes que j'avais fait étaient gâchées.

- : NOOON PUTAIN PAS LES CHEVEUX TA GRANDE RACE !

- : Mddrr tu vas faire quoi ?

Je me suis levé, j'étais petite face à lui. Alors que lui il était tout grand et avec une forte corpulence. Je levais ma tête pour le regarder. Soudainement, je reçois du Nutella sur le visage. Je ne l'avait pas vu venir. 

- Younes : C'est du caca !

J'explose de rire.

- : JE TE DÉTESTE !

- Younes : Tu m'aime trop pour me détesté.

Nous étions entrain de courir comme des gamins partout dans la maison. Il courait beaucoup plus vite que moi. Je l'attrape et je lui met du Nutella dans les yeux. J'en dépose doucement sur mes lèvres comme ci c'était du rouge à lèvres.

- : Qui veux un bisou ?

- Younes : Ahh casse toi.

Il commençait à courir. Après quelques minutes la sonnette retentissait. Je vais ouvrir sans regardé qui pouvait bien se cacher derrière la porte. C'était mes parents et ceux de Younes. Ohh putain... 

__________

Selem aleykûm mes Harisettes. Comment ça va ?

Voici ce 33ème chapitre, en espérant qu'il vous ai plut. Laissez vos avis concernant ce chapitre, votez et partagez la chronique. Ca fait plaisir. Pour celles qui me demandait l'origine de Younes. Et bien il est marocain. 

Vous trouvez que le rapprochement Younes/Neyla est rapide depuis le début ou pas ?

Je viens du publié une nouvelle histoire. Je tiens à préciser que l'histoire sera courte, les chapitres également (c'est fait exprès). Il n'y aura pas de petits mots à la fin du chapitre. Ce sera un livre, un vrai mais électronique. Donc ce ne sera pas la peine de dire "C'est trop court" parce que c'est fait EXPRÈS pourquoi ? Parce que c'est comme ça. Ahh oui et l'histoire est terminée, j'ai écrit tous les chapitres.

Donc je reviens, je vais seulement publié le prologue. Je vais attendre d'avoir un bon nombre de lectrices avant de publié l'intégralité des chapitres.

Je compte sur vous pour allez lire cette histoire. Ca me tient à cœur, allez y la lire vous n'allez pas regretté. Surtout pour celles qui aiment les histoires tragiques. Identifiez vos amies qui pourrait être intéressé.

Je vous fait de gros bisous mes Harisettes piquantes.


Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top