- : Non me dis pas que  t'es sérieuse ?

- Nesrine : Bahh ouais.

J'explose littéralement de rire.

- : Mais Morgan c'est un nom de fille !

- Nesrine : Les deux mddr...

- : C'est un babtou ?

- Nesrine : Bah oui, ça va pas être un rebeu.

- : Mais je vais te tué toi, en plus avec un gwer.

Elle baisse la tête.

- : Beurk t'es plus ma sœur.

Elle me regarde droit dans les yeux en pouffant de rire.

- Nesrine : J'RRRRRI... J'RIIGOOOOOLEEEE !

Très drôle.  

- Nesrine : Je... ohhhhh putainnn ptdrr... J'pouvais plus retenir... ma sérieusité.

Je ris également.

- Nesrine : Je rigole, il s'appelle Azzedine.

- : Mdrr tu m'a fait peur connasse dégage.

- Nesrine : Mdrrr c'est toi t'es une trimarde !

- : Mdrr je t'emmerde.

- Nesrine : Mdrrr j'en peux plus...

Ont se mets à rire comme des folles. La soirée s'était plutôt bien passé. Kenza avait passé la soirée avec nous.  

( ... )

Je me réveille la première. Je vais dans la salle de bain me laver. Je me déshabille pour entré dans la baignoire. J'allume l'eau qui descendait en cascade sur son mon dos. Qu'est-ce que ça fait du bien. Après avoir finis de me laver je vais enfiler une robe bleu nuit. Je me séchais les cheveux. Je vais faire mes ablutions et vais prier, en faisant des du'as pour ma sœur Nesrine, pour mes parents mes frères, pour moi et pour mon mari. Je vais ensuite préparé le déjeuné, du café bien chaud, du lait, des croissants, du jus d'orange, des madeleines que j'avais préparé la veille et du chocolat. Nesrine me rejoint la tête encore endormie.

- : Sbah el kheir.

- Nesrine : Sbah el nour, tu t'es mis bien toi.

- : Merci, merci.

- Nesrine : Je me douche et j'arrive.

- : Saha.

Elle va se douché pour ensuite me rejoindre.

- Nesrine : Miam j'ai faim !

- : Tiens, tu bois quoi ?

- Nesrine : Chocolat chaud s'il te plait.

- : Je te fais ça.

Je prends une tasse de lait, j'y ajoute du chocolat en lui emmener devant elle.

- : Voilà, rajoute du sucre si t'en veux.

- Nesrine : Non c'est bon, t'assure.

Younes nous rejoint habillé d'un short. Nesrine me regardait gêner. Je vais prendre Younes par le bras et je l'emmène dans sa chambre.

- Younes : Tu fais quoi là ?

- : Mets un T-shirt, y a ma sœur.

- Younes : Ohh ça va, ça va.

- : Ouais.

Il revient avec un T-shirt cette fois ci, il s'assoit près de Nesrine en la tchèquant.

- : Tu veux boire quoi Younes ?

- Younes : Café s'il te plait.

- : Saha.

Je vais lui remplir un verre de café chaud en lui ajoutant deux sucres.

- : Tiens.

- Younes : Cimer.

Je m'assois à mon tour. Et je me mis à déjeuné avec eux. Younes et moi discutions tranquillement tandis que Nesrine était silencieuse.

( ... )

Younes était sortit je ne sais plus ou. Et Nesrine devait rejoindre sa pote. Je faisais le ménage comme une folle. Tout était parfaitement propre. La maison sentait tous les produits ménager qui pouvait exister. J'étais crevée.

Dans la peau de Younes.

Je toque à sa porte, il m'ouvre en me faisant une accolade masculine. Lui ? C'est mon meilleur pote. Un gars bien, qui est là pour toi à tout moment. Ce gars là il a tout vécu avec moi, c'est mon bras droit, mon pilier dans cette vie. 

- : Wesh Aymen bien ou quoi ?

- : Tranquille et toi frère ?

- : El hamdûlillah.

- Aymen : As-y rentres, je ramène de la bouffe et on se fait une partie de Fifa.

- : As-y.

Il ramène de la nourriture et nous nous mirent à joué sur Fifa. Durant la partie je voyais bien qu'Aymen n'était pas concentré, il était très pensive. Je mets le jeu en pause en le regardant.

- : Bon y a quoi là ?

- Aymen : De quoi y a quoi ?

- : Bah c'est toi wesh t'es là on dirait une couille molle.

- Aymen : Mais arrêtes de raconté de la merde wesh.

- : Tu sais très bien que te connais plus que toi même tu te connais. 

- Aymen :  T'as vu Kenza, la meuf que je t'avais parlé là.

- : Ouais, elle a quoi ?

- Aymen : Hier ont s'est vu tu vois et zehma je l'ai vu avec un gars ça m'a mit les nerfs. Je suis parti les voir et j'ai niqué le gars. Je sais pas ce qui m'a prit. 

- : Tu la kiffe gros.

- Aymen : Non, c'est pas possible. 

- : Si, si je sais ce que je dis Aymen.

- Aymen : Ouais, bref et depuis j'arrêtes pas de pensé à elle. Elle me fait tourné la tête cette meuf. C'est la première fois que cette merde m'arrive. Je sais plus quoi faire. 

- : Parle lui. 

- Aymen : Je sais pas.

- : Moi je te conseille de faire connaissance avec elle t'as vu. Après toi tu veux du sah avec elle ou pas ?

- Aymen : Tu sais que les meufs et moi c'est pas mon truc, donc ouais je veux du sérieux. Je veux qu'elle devienne ma femme.

- : Hella mon frère il va se marié, raiie tchèque !

Nous nous tchèquons en riant. 

- Aymen : Sinon toi et ta femme ?

- : Ça se passe écoutes, mais j'ai l'impression qu'on est au même point. On avance pas, rien. Y a rien qui se passe.

- Aymen : Ouais ta meuf, c'est pas une fille facile. Laisse lui le temps, vas-y doucement avec elle. Je trouve que Neyla elle veut tout faire doucement. Tu vois le truc ?

- : Ouais je sais. Mais des fois elle fait la folle, j'ai envie de la tué dans ces moments là.

- Aymen : C'est les femmes ça.

Ont rit.

- : Soir-ce je vais sortir avec elle. 

- Aymen : Saha, profites bien alors frérot.

- : T'inquiètes.

Dans la peau de Neyla.

J'étais au téléphone avec ma mère.

- mère : Ahh benthi si tu savais.

- : Quoi ?

- mère : J'ai pas finis ma série et on m'a enlever la chaîne.

- : Demande à tes fils, ils savent comment faire. 

La porte d'entrée s'ouvre, c'était Younes.

- : Bon mama, je te laisse Younes est rentré.

- mère : Saha, fais attention à toi benthi.

- : Oui maman.

Je décroche, Younes m'avait embrassé le front.

- Younes : Selem.

- : Aleykûm selem.

- Younes : Fais moi à graille hefeck.

- : Tu veux quoi ?

- Younes : N'importe, tant que c'est bon...

- : Des pâtes à la bolognaise ça va ?

- Younes : Ouais !

Je me dirige vers la cuisine suivit de Younes. Il s'assoit sur la table. Je vais prendre une casserole j'y mets de l'eau et je laisse bouillir. Puis je vais m'asseoir à ces cotés. 

- Younes : Euhh... Les pâtes ça se cuit pas toute seul.

- : La ferme, faut que ça boue.

- Younes : Ça boue quoi ?

- : Ta gueule.

Il me prend par la nuque en serrant fort.

- Younes : Ta gueule ?

- : J'rigole rohh.

- Younes : Je préfère.

Il me lâche.

- : Pourquoi t'es agressif avec moi ?

- Younes : Quand tu parleras mieux on en reparlera ok.

- : Je te parle mal parce que tu parles mal.

- Younes : Moi je suis un rajel.

- : Mdrr c'est quoi cette réponse du bled ?

- Younes : Mdr tête que t'as !

( ... )

Les pâtes sont enfin prête, je nous serre des assiettes.

- Younes : Aufaîte t'es resté ici toute la journée zeh !

- : Bahh ouais.

- Younes : Femme au foyer.

- : Mddr ta gu... tais toi.

- Younes : Bien t'as vu comment je te dresse moi.

- : Mdrr ma vie t'es pas tranquille toi.

- Younes : Viens ont va a la plage ce soir.

- : Attends je réfléchis...

- Younes : C'est pas une question enfaîte.

- : LOL.

Je voulais le provoquer. Même si dans le fond je voulais sortir avec lui.

Ahhh. Je viens de me rappeler que je devais aller avec Farah et Shana au parc là. Je me lève, je vais dans la chambre. Je les appelle deux trois fois. Mais c'était la messagerie qui me répondait. Bon ce n'est pas grave.

( ... )

Je venais de me lever de ma sieste le ménage de cette matinée m'avait épuisée. Mais maintenant je suis une forme. Je vais grignoté quelques gâteaux avant d'aller me changer pour aller à la plage. J'ai choisis une tenue simple. Un bas casual noire un haut blanc, une veste en cuir et des mocassin Chanel. Je détache mes cheveux et je me parfume. Avant de quitter la chambre je me maquille légèrement et je prends mon sac à main.

( ... )

Nous sommes enfin arrivé à la plage. Il n'y avait pas beaucoup de monde à part quelques couples qui semblaient parfaits. Younes se dirigeait vers une salon de thé près de la plage. Nous entrons, c'était vraiment beau. Nous priment une table un peu loin des autres. 

- Younes : Si un jour je vais au hebs sah  tu serais prête à m'attendre ?

- : Pourquoi tu dis ça Younes ?

- Younes : Bahh...

- : Tu va allez en zonz ?

- Younes : Non mais je veux savoir wesh qu'est-ce qu'il y a ?

- : Bah pose pas cette question, si c'est pas le cas.

- Younes : Tu casses les klewis à pas vouloir répondre.

- : Moi aussi j'peux te poser une question.

- Younes : Bah pose là ta question.

- : Tu t'en fou de moi hein ?

- Younes : Qu'est-ce tu me racontes Neyla ?

- : Mais vas-y réponds moi.

Il ne me répond pas.

- : Ok.

Je me suis mise à regardé devant moi sans rien dire. Comment j'ai put pensé qu'il éprouvait de l'importance pour moi ?  Quelle conne. Je sens qu'il retourne ma tête. Il s'approche de moi doucement, il me regardait droit dans les yeux. Ces yeux noirs perçant. Je ne pouvais pas affronté son regard, alors je baissai la tête. Il me la relevé avec son doigt en me caressant la joue délicatement. Il effleurait à l'aide de son doigt mes lèvres. Puis, d'un coup il dépose ses douces lèvres sur les miennes. Je ferme les yeux. Je savourais ce moment silencieusement. Le bruit de la musique était pour seul bruit. Une sensation étrange me collait à la peau. Younes lui, m'embrassait passionnément, fougueusement, il me mangeait la bouche. Ce baisé était magique, agréable. Il me baisait les lèvres en me caressant les cheveux d'une main et la nuque de l'autre. Moi, je me laissais allé. Doucement, il détache ses lèvres des miennes. Voilà, notre premier vrai baisé. Un long baisé magnifique. 

J'étais choquée. Je me touchais les lèvres inconsciemment.

- Younes : Voila t'as ta réponse.

Quoi ? Je le regardais avec un sourcil le l'air de dire: "Qu'est-ce que tu dis ?". Il me ré embrasse une seconde fois. Toujours la même sensation, comme si j'allais volé. Un autre baisé sucré. C'était extraordinaire, cette fois ci je déposais une main sur son torse et l'autre sur ses cheveux. Délicatement, il décolle ses lèvres des miennes.

- Younes : T'as compris maintenant ?

- : Oui.

Sérieusement ? Je ne comprenais pas du tout ce qu'il venait de m'arrivé, de nous arrivés.

- Younes : Dis plus ça hein, même pas dans ta tête.

- : D'accord...

Il me fit un clin d'œil. Je voulais fondre, comme du beurre sur une poêle. Il était vraiment mignon. J'étais vraiment mal à l'aise, et ça l'amusait.

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Selem aleykûm mes Harisettes comment ça va ?

C'est finit pour ce chapitre, j'espère sincèrement qu'il vous a plut. Je suis trop gentille je vous ai donné beaucoup de love. J'espère que vous avez aimé ce moment hob.

 Votez les filles et commentez pour donnez vos avis. Ça fait toujours plaisir et ça m'encourage encore plus à écrire la suite.

Gros bisous qu'Allah vous préserves mes trésors ♥