19 - Chapitre.

Je saisis le numéro de Sonia, attendant impatiemment qu'elle décroche. Après quelques secondes elle répond enfin.

- : Espèce de connasse pourquoi t'as tout raconté hein ? Pourquoi ? Non enfaîte je veux même pas savoir tu dégoûtes balance de merde ciao. 

Je raccroche aussitôt. J'étais très énervé, quelle conne cette Sonia. Elle m'apellait plusieurs fois, je décroche au bout du cinquième appel.

- Sonia : T'ES SÉRIEUSE OU QUOI TU VA LAISSER CE BÂTARD S'EN SORTIR ALORS QU'IL TA NIQUER ? ALORS ÉCOUTES MOI BIEN MOI JE L'AI DIT JUSTE A BILEL EST IL S'EST OCCUPER DU RESTE ET T'SAIS QUOI J'TE RACCROCHE AU NEZ COMME TU M'A FAIS.

Je la rappelle, elle répond au troisième appel, la gamine ! 

- : J'E M'EN FOU QUAND J'TE DIS UN TRUC POURQUOI T'ES PARTI LE DIRE A BILEL A CAUSE DE TA BOUCHE IL SONT TOUS AU COURANT CA VA FAIRE QUE DES HISTOIRES BRAVO !

- Sonia : Zehma c'est de ma faute ?

- : OUAIS C'EST DE TA FAUTE QU'ILS SONT AU COURANT.

- Sonia : VAS-Y T'ES CONNE TOI ! IL MÉRITE QU'ON LUI NIQUE SA GUEULE CE TAHANE OK ? ET ARRÊTES DE FAIRE LA GRANDE A CRIER SUR MOI TU CROIS J'SUIS TA PETITE MÊME ?

- : JE PARLE COMME J'AI ENVIE QU'EST-CE QU'IL T'ARRIVES TOI T'AS UN PROBLÈME ?

- Sonia : T'es sur ? Tu veux la jouer comme ça avec moi ?

- : OUAIS MISKINA TU CROIS T'ES QUI ?

- Sonia : Ah ouais, Neyla ? Je suis rien moi ?

- : OUAIS T'ES PERSONNE.

Tout ce qu'on peut dire sous le coup de la colère...

- Sonia : TU ME DÉGOÛTES.

- : AS-Y TU SAIS QUOI SELEM.

- Sonia : OUAIS OUAIS SELEM.

Je raccroche prise de nerfs en jetant mon téléphone contre le mur. Je regrettais déjà mes paroles. Je regrettais ce que je lui avait dit. Quelle conne ! Non Sonia t'es pas "personne" t'es ma sœur. A ce moment là je voulais pleuré. Je restais dans le noir les mains sur le visage. Quand d'un coup la lumière s'allume soudainement.

- Nesrine : Neyla ? Qu'est-ce que tu fais la dans le noir wesh t'es sérieuse ?

- : Laisse moi tranquille Nesrine.

- Nesrine : Bah non je vais pas laisser ma sœur seule quand même j'suis pas une bâtarde !

- : Déjà je te parle même pas toi.

- Nesrine : Moi j'te parle mdrr...

- : Ta gueule.

- Nesrine : il ma dit Bilel !

- : Ouais.

- Nesrine : Il t'a bien niquer hein ? 

Elle rit.

- : Vas-y nique toi.

- Nesrine : Mdrrr dit w'Allah on dirait pas Kaaris le mec ? 

Elle naviguait sur Facebook.

- : Orrhhhh clique !

Nous rions de plus belle.

- Nesrine : Au faîte Younes il ma dit qu'il revient te récupéré dans vingt trente minutes.

- : Hum...

Nesrine : Il était énerver sah...

- : Cool !

- Nesrine : T'es chelou.

- : Non.

- Nesrine : Viens la.

Dit t-elle en me tendant ses bras.

- : Crois pas ça y est, tu vas t'en sortir comme ça ! J'ai pas oublié l'autre fois.

Je me plonge dans ses bras. Elle riait tout en me caressant les cheveux.

- Nesrine :  Je t'aime ma sœur.

- : Non sérieusement c'est ton mec ?

- Nesrine : Non non on c'est pas mon gars w'Allah ! T'es sah la ?

- : Hum...

Et nous nous mirent à parler. Papa travaillait le pauvre, et maman était chez khelti Nora. Mes frères étaient sorti tandis que Nesrine et moi étions seules. 

( ... ) 

Younes m'avait envoyé un message pour descendre. Je descends dans le hall en saluant les gars cette fois. Je monte dans sa voiture. Personne ne parlait. Le silence nous régnait. Mais il décide de brisé ce silence.

- Younes : T'as pas intérêt de revoir Shana toi.

- : Pourquoi tu me dis ça ?

- Younes : Tu vois pas tous les problèmes qu'elle te fais ?

- : Tu sais pas l'histoire... C'est même pas de sa faute et tu parles.

- Younes : Parles bien avec ta bouche.

Je ne lui répond pas, j'avais pas envie de me disputer.

- Younes : Si je te dis ça c'est pour ton bien.

- : Ouais.

- Younes : C'est quoi Shana ?

- : C'est une fille comme toute les filles.

- Younes : As-y arrêtes de faire l'ange gardien w'Allah tu gaves. Tu t'fais niqué par un keum que tu connait même pas. Tout ça par la faute de cette pute et tu la défends encore ? J'te comprends trop pas w'Allah.

- : Je viens de dire que c'est pas de sa faute. T'es bouchée ou quoi ?

- Younes : PARLES BIEN JE T'ES DIS !

Il lève sa main, mais je la bloquais comme je pouvais. 

- : T'allais faire quoi là ?

- Younes : J'allais te gifler, y a quoi même ?

- : VAS-Y ARRÊTES LA VOITURE TU M'SAOULE GENRE TU ME TOUCHES TOI ? MAIS REDESCEND MON POTE !

- Younes : TA GUEULE TU CROIS QUE J'SUIS TON PÉDÉ TU ME CRIS DESSUS ZEHMA ? ÉVITES DE FAIRE LA FOLLE PAR ALLAH TU VAS PAS ASSUMER.

- : OHH ARRÊTES CETTE PUTAIN DE CAISSE JE M'EN FOU DE TA VIE.

- Younes : NON T'AS ENVIE DE DESCENDRE BAH DESCEND MAINTENANT TU CROIS JE VAIS M'ARRÊTER POUR TOI ?

- : ET W'ALLAH TU M'ÉNERVE J'SUIS PAS UN JOUET OK. LES HOMME VOUS ETES TOUS LES MÊMES VOUS SAVEZ QUE FRAPPER ! MAIS PUTAIN AUCUN RESPECT APRES CA VEUT FAIRE LES HOMME VIRILE MAIS SAHBI T'AS RIEN COMPRIS A TA VIE.

- Younes : TA GUEULE ZEUBI SI TU CRIS JE CRIS ENCORE PLUS C'EST QUI LE DARON ICI HEIN C'EST QUI ? W'ALLAH TU FERME PAS TA GUEULE J'TE JETTE PAR LA FENÊTRE.

- : C'est ça me saoule. Moi je sors as-y selem.

Je sors de la voiture. Quel con celui là. Il est fou lui. Je reçois un appel d'Aliyah, je raccroche encore énervé.

- Aliyah : Wesh Neyloush bien ou quoi ?

- : Pff. Je suis blasée et toi ?

- Aliyah : Bah moi el hamdûlillah lebess. Mais toi, il t'est arrivé quoi ?

Je lui raconte la mauvaise journée que j'avais passé. Elle m'écoutait attentivement. C'est ça que j'aime chez elle, elle m'écoute et elle ne me coupe pas. Qu'est-ce que je l'aime ma sœur.

- Aliyah : Mais non ? Je suis choqué. Il est fou Adama là, d'ou il frappe ma sœur ? W'Allah il va le regretté ce bâtard. Ohh là là c'est bon j'ai les nerfs là. Ouhh ça va mal aller. 

- : Laisse, c'est un chien. 

- Aliyah : Ouais... Tout ça c'est à cause de Shana là. C'est une connasse.

- : Arrête Aliyah c'est pas de sa faute, c'est moi qui a voulut la défendre. Basta, ce qui est fait est fait. 

- Aliyah : T'as raison, et pour ton mari. T'inquiète ça va aller. Entre couple y a des hauts et des bas. Vous allez vous reparlez.

- : Je sais pas mais il m'a vraiment saoulé là. Mais si il m'aurait giflé je me serais cassé chez mes parents. Il est fou lui. Non enfaîte fallait que je le laisse faire pour voir si il était capable. Tu vois ? Il m'aurait touché il aurait été mort.

Elle riait.

- Aliyah : Je sais que c'est pas le moment de rire, mais tu fais rire.

- : Arrêtes connasse, j'ai pas envie de rire moi.

- Aliyah : Ouais. Bref, et pour Sonia... Tu la parle plus ?

- : Elle m'a gavé à faire sa balance là. Je comprends pas pourquoi elle a fait ça. 

- Aliyah : Bah elle a tout simplement balancer pour te défendre. T'es conne ? Oh depuis quand Sonia et toi vous vous disputez comme ça ?

- : Arrêtes tu me fais regretté, mais je peux pas revenir comme une fleur en lui disant, ouais c'est bon oublie. J'ai une fierté aussi.

- Aliyah : W'Allah tu vas le regretter, tu vas gâcher une vraie amitié pour de la merde. Moi je te dis, prends ton temps, réfléchie à ce que tu fais parce que tu vas niqué ton amitié avec elle. C'est notre sœur je l'aime autant que je t'aime toi. L'amitié ne tient qu'à un fil rentres toi ça dans le crane.

- Ouais, je sais. Mais sur le coup j'étais trop zehef...

( ... )

Je discutais encore avec Aliyah. J'étais un peu plus calmé grâce à elle. Ont débattaient sur les chaussures quand je bouscule une jeune fille qui devait avoir mon âge. Je n'avais même pas remarqué que j'étais devant mon quartier.

- : Ah smeh ûhkty, j'étais ailleurs.

- ... : T'inquiète c'est rien.

- : Allo ?

- Aliyah : Ouais ? 

- : Je te laisse bébé, je suis arrivé bisous.

- Aliyah : Saha, selem.

Je raccroche.

- : T'habites ici ?

- ... : Ouais j'habite en haut avec mes parents.

- Saha, moi aussi.

- ... : Et tu t'appelles comment ?

- : Neyla et toi ?

- ... : Jolie prénom, moi c'est Kenza.

- : Merci le tiens aussi.

- Kenza : T'as un visage tout pale... Ça va ?

- : Boff...

- Kenza : Tu veux venir chez moi parler ?

- : Euh...  Non mais j'vais pas déranger tes parents.

- Kenza : Mais non t'inquiète... W'Allah tu viens !

- : Pff... D'accord.

J'ai accepté. Cette fille m'aspirait confiance, son visage angélique me poussait à la connaitre.

( ... )

Ces parents sont très gentilles. Il m'ont directement aimé et moi aussi. Ces parents s'appellent Fatime et Mohamed. Ils sont d'origine marocaine. 

J'étais dans la chambre de Kenza et nous discutions. Je lui avait raconté ma vie, le mariage forcé, Adama, Shana, Younes, Sonia, absolument tout. Elle était surprise, mais surtout compréhensible. Elle m'avait conseillé de m'excuser auprès de Sonia mais ma fierté me retient. Elle trouvait que Younes et moi étions "trop trop trop mignons". La blague. Elle m'avait raconté qu'elle aimait un gars qui se prénommait Aymen, c'était un Tunisien. Je lui avait passé mon numéro.

- : Bon je vais rentré Younes vas me tué mddr...

- Kenza : Mddr as-y ma belle passe quand tu veux.

- : Toi aussi hein.

- Kenza : Je t'accompagne.

Je vais au salon saluer ses parents.

- : Bon bah je vais vous laissez, désolé du dérangement. Et merci de votre accueil.

- kheli Mohamed : Y a pas de dérangement benthi, viens quand tu veux.

- khelti Fatime : Oui benthi viens tous les jours.

- : Choukran.

- kheli Mohamed : Fatime, vas donner du couscous pour Neyla. Aller !

- khelti Fatime: Oui oui c'est vrai.

- : Non c'est bon merci.

- Kenza : Prends et chut.

( ... )

J'ouvre la porte l'assiette de couscous dans les mains, je la dépose sur la table de la cuisine puis vais dans le salon voir si Younes était là. Il n'était pas là, je vais alors dans ma chambre me changer quand je le voit assis sur le lit entrain de penser.

- Younes : T'étais ou bhima ?

- : Chez les voisins.

- Younes : Hum...

- : Enfaîte ont s'est embrouillé pour rien.

- Younes : C'est toi tu parles mal.

- : Je sais.

- Younes : Dis toi bien dans ta tête que j'suis pas ton copain.

- : Je sais.

- Younes : On dirait pas.

- : Je sais.

- Younes : Redis encore "je sais" tu verras.

- : Je s...savait.

- Younes : Mddr bien vu.

Je rigolais en prenant place à côté de lui.

- : Mais ne fait rien à Adama s'il te plait.

- Younes : Wesh arrêtes de le défendre la tu deuh.

moi: Je le défends pas j'veux pas que...

Il me coupe.

- Younes : C'est mort il t'as touché, c'est moi qui va lui niquer sa mère.

- : Mais ça sert a rien, après il va vouloir se venger et toi pareil ça va se finir en sang je le sens.

- Younes : Je m'en bat les couilles, quitte à ce que je meurs.

- : Ohh arrêtes de dire ça.

- Younes : Hum... 

- : Je veux pas qu'il t'arrive un truc moi.

Il ne répond pas en se contentant se froncer ses sourcils. Il commençait à s'énerver. Qu'est-ce que j'ai fait ? Je me suis levé partir dormir. J'étais blasée.

( ... )

Younes n'était pas là. J'avais rien fait de la journée. J'ai rendu l'assiette à khelti Fatime en lui apportant des gâteaux tunisiens. J'en avait profité pour un peu discuté avec Kenza. Aliyah et Aminata étaient passé me voir. J'ai mangé avec elles, puis elles sont rentré vers les coup de quinze heures. 

Younes n'était toujours pas là, je l'apellais mais aucunes réponses. Je commençais à légèrement m'inquiéter.

( ... )

Je fixais mon téléphone et plus précisément l'heure. Il était dix-huit heures. La porte s'ouvre brusquement laissant apparaitre Younes. Il avait les mains en sang, des griffures et le cou rouge. Son T-Shirt à moitié déchiré et son survêtement abîmé. J'étais choqué, paralysé. J'ai couru vers lui l'air affolée et les yeux mouillés.

- : Younes qu'est-ce que t'as fait ?

- Younes : RIEN.

- : Oh non. Me dit pas que...

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Selem aleykûm comment ça va mes amoureuses ?

Ahlala... Comment dire ? Aujourd'hui j'ai pas cours. N'est-ce pas magnifique ? Non sérieux, j'espère que ce chapitre vous a plut. Voilà voilà, votez partagez et commentez la chronique ! Comme d'habitude quoi. Laissez vos avis. 

Et j'aimerais surtout avoir des avis CONSTRUCTIF. Pas des commentaires du genre "La suite." ils ne servent à rien et la réponse est toujours la même. Préférez un vrai commentaire, là ou vous donnez vos impression, si vous avez aimer ou non, si vous voulez que quelque chose change, si vous voulez me donner quelques conseils comme le font certaines. J'accepte, tant qu'elles sont utiles ça me va.

Bisous mes Harisettes, je vous aimes.

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