10 - Chapitre.
- Younes : C'est Bilel ça ta race ?
Ces paroles étaient secs. Il me montre l'écran qui affichait "Naoufel".
- : C'est son deuxième prénom.
Il soupire.
- Younes : Tu te fou de ma gueule en plus ?
- : Non.
- Younes : PUTAIN LA VIE DE MA RACE TU M'ÉNERVE ! ZEHMA TU PARLES A CE TAHANE ? TU JOUE A QUOI LA ? T'ES SAH NEYLA ? POURQUOI TU PARLES A CE CLOCHARD ? IL VEUT TE KEN. T'AS PAS COMPRIS ENCORE OU JE TE FAIS UN DESSIN ?
- : Mais...
- Younes : Y A PAS DE MAIS SALLE CONNE ! FERME TA GUEULE PARCE QUE LA VIE DE MOI QUE JE TE DÉFONCE ! AS-Y RENTRES DANS LA VOITURE RENTRES AVANT QUE JE TE NIQUE. TU VAS VOIR TOI.
- : Je verrais quoi ?
- Younes : FERMA TA GROSSE BOUCHE OU PAR ALLAH JE T'ENCASTRE !
- : Younes calmes toi.
Il lève sa main brusquement. Il est sérieux ? Il la retient aussitôt. Je crois qu'il s'est rendu compte de ce qu'il allait faire. Il me faisait peur, son regard. Assombri par la haine. La veine frontale ressortait. Sa mâchoire était serré. Son visage rouge de colère. Il me lançait des regards assassins.
( ... )
Ça fait maintenant deux semaines que nous sommes disputé Younes et moi. Ont ne se parlaient pas. Je l'aidais juste pour son plâtre. Mais sinon rien. Entre temps il l'avait enlevé. Ma famille allait bien. Sonia, Aliyah et Aminata aussi. Ont se voyaient souvent.
Le soir j'allais souvent sur le toit du bâtiment. Je passais des heures de téléphone avec les filles et Nesrine. Je voyais presque toute la ville de Marseille. C'était beau. Je me sentais bien la-bas. Plus haut que tout le monde, l'impression que rien ne peut m'atteindre. Prendre mon mon envole mais je n'oublie pas. J'écrivais aussi des musiques. Ça me permettait de m'apaiser.
Ce soir encore je suis assise sur le toit. Je regarde l'horizon. Le ciel est beau, bleu azur et légèrement dorée. Le soleil allait se couché. Je regarde le vide. Ça faisait peur. Je repose mes yeux sur la vue qui s'offrait à mes yeux. Je me posais toujours cette question :
"Plus tard je serais heureuse ou bien je vais souffrir ?"
Cette fameuse question me trottait l'esprit depuis bien longtemps. Inconsciemment je verse une larme qui roule sur ma joue longuement en pensant à ma famille. J'en verse une seconde en pensant à Younes. Puis une troisième en pensant à ma vie. J'avais senti une présence derrière moi. J'essuyais mes larmes en me retournant.
Je vois François Hollande.
Non plus sérieusement je vois Younes. Il se tenait droit, les mains dans les poche de son survêt, ses Tn et sa casquette qu'il porte si bien. Le regard rivé sur moi. Le mien sur lui. Je ne savais pas quoi faire, alors je me gratte les cheveux en m'avançant vers lui.
- Younes : J'ai reconnu ton sac.
- : Cool ta vie.
- Younes : Hum, qu'es-tu fou ici ?
- : Je te retourne la question.
Un lourd silence s'installe. C'était pesant. Younes souffle un bon coup avant d'annoncer :
- Younes : Ont va se faire la gueule combien de temps ?
- : Quand monsieur arrêtera de faire sa crise.
- Younes : Quand ma femme m'écoutera.
- : Depuis quand je suis ta femme ?
- Younes : Ouais depuis que je t'es passé la bague aux doigts.
- : Ok ok ok bah moi je vois Younes ***** et Neyla ****.
- Younes : Tu joues à quoi là ?
- : A rien.
Il me prend le bras.
- Younes : Regardes moi bien ta race, regardes moi bien ! W'Allah je rigole pas avec toi moi. Je t'es dit t'es ma femme. T'es ma femme. Après que je m'en bat les couilles que tu le prenne bien ou non. Naoufel tu l'oublie c'est claire ?
- : C'est mon shab Noufel. Ohh pètes un coup !
- Younes : Guetlek "C'est mon shab"" mais vire à gauche. J'le brise moi "ton shab".
- : Calmes toi s'il te plait.
- Younes : Non j'suis sérieux il m'énerve ce gars. Donc tu le zappe. C'est compris.
J'ai soupiré fortement. Je regardais sa main sur mon bras. Mais pourquoi ont se disputent pour rien ? Encore une fois. Zehma il me fait sa scène de jalousie ? Mais nique toi le mec j'en suis sûre qu'il parle à soixante meufs en une nuit. Et là il me fait tout une pièce de théâtre ! Les larmes montent d'un coup. Ne me dis pas que tu vas pleuré Neyla ? Me dis pas que... Ohh putain. Pleures pas ta race, tu t'en fou ! Mes yeux s'humidifiaient tout seul. Ma vision devint de plus en plus flou. Ohh non Neyla ne pleure pas devant lui.
- : Tu.. Tu peux me lâcher...
- Younes : Neyla...
- : S'il te plait...
- Younes : Pleures pas.
Il me prend dans ces bras. Dans ses gros bras. Mes larmes coulaient silencieusement.
- Younes : Pourquoi tu pleures ?
Je ne lui répond pas. Je ne savais pas lui répondre. Pourquoi je pleure ? A vrai dire même moi je ne savais pas pourquoi je pleurais. Je voulais juste être dans ses bras et pleuré. Miskina un peu w'Allah... Non mais Neyla qu'est-ce que tu racontes ? Réveilles toi t'es dans les bras de Y-O-U-N-E-S. Je commence à rire bêtement. Dans ma tête je me disais "Téma la conne que je suis je pleure pour rien".
- Younes : Pttdrr tu rigoles ou tu pleures ?
- : Je sais pas mddr...
- Younes : T'es folle comme meuf quand même.
- : Younes !
Nous nous sommes assis sur une sorte de banc. Et nous nous mirent à parlés... Parlé jusqu'à fatigué. Je pose ma tête sur son épaule. Je me sentais bien avec lui. Pour une fois.
- : Sérieusement Younes, ont va devenir quoi ?
- Younes : Quoi quoi ?
- : Bahh toi et moi. Qu'est-ce qu'on va devenir ?
- Younes : Ahh je sais pas w'Allah...
- : Koulchi bel mektoub.
- Younes : Ouais...
Je ferme les yeux, me laissant bercé par les bras de Morphée.
( ... )
J'ouvre les yeux. Le soleil me tape sur la tête. Le vent frais matinale me caresse le visage. Younes était encore à coté de moi, il dormait. Paisiblement. Je le réveille doucement. Enfin doucement à ma manière.
- : You... Younes ?
Il grogne, je le secoue fortement.
- : YOUNES !
- Younes : Ta gueule zeubi...
- : ONT A DORMI ICI ?
- Younes : A ton avis ?
- : A MON AVIS OUI !
- Younes : Putain...
- : MDDR T'AS FROID NON ?
- Younes : Non.
- : AS-Y HLEUF T'AS PAS FROID MAINTENANT !
Je criais, ça le rendait complètement fou.
- Younes : MAIS FERME TA PUTAIN DE GUEULE NEYLA !
- : MDDR BLABLABLABLABLA...
Il saisit mes cheveux en tournant brutalement. Il n'est pas matinale.
- Younes : FERMES TA GUEULE MAINTENANT ? RECRIS POUR VOIR !
- : AHH LÂCHE MES CHEVEUX PÉDÉ VA !
- Younes : PÉDÉ ? ATTENDS TOI !!
- : AYAAH !! LÂCHE LÂCHE !!
Je crains qu'on touche mes cheveux de cette manière. Il se met à rire tout en tenant ma chevelure. J'essayais tant bien que mal de lui enlever ses mains qui arrachaient ma touffe. Mon visage grimaçait. Après s'être bien moqué de moi, il libère enfin mes cheveux.
- : OHH MAIS OHH JE VAIS PORTE PLAINTE CONTRE AGRESSION ABUSIF SUR CHEVEUX DE FEMME !!
Il explose de rire.
- Younes : Ahh j'en peux plus... T'es pas seule dans ta tête toi ?
- : Moi et mes cheveux.
- : Et moi ?
- : T'es qui ?
- Younes : Ton mari !
- : Euhh je crois pas non...
- Younes : As-y hleuf je suis pas ton mari ?
Je ris face à sa réaction.
- Younes : Ta gueule.
- : LALALALALALALAAAA... J'ENTENDS RIEN...
Je bouche mes oreilles à l'aide de mes mains.
- Younes : Mamamah... Une gamine j'ai juré !
- : Waaah c'est qui qui parle ?
- Younes : J'ai mit enceinte Shana.
- : QUOI QUOI QUOI ? RÉPÈTES ?!!
- Younes :T'as très bien entendu.
- : Me dit pas que t'es sérieux ?
Il ne me répond pas.
- : RÉPONDS !
- Younes : Ouais je suis sah, mais...
C'est une blague ?
- : TU SAIS QUOI PETIT BÂTARD ? TU M'OUBLIS C'EST CLAIR ? ONT DIVORCENT OU JE SAIS PAS QUOI MAIS C'EST FINI !!
Avant de partir je lui lance un regard haineux.
- : TU M'DÉGOÛTES.
Je me suis enfuit en courant. Les larmes aux yeux. Mais il est sérieux celui-là ? Guetlek "J'ai mit enceinte Shana." Putain ! J'entre dans la maison je cours vers la chambre, et je pris une valise en y mettant mes affaires.
- Younes : MAIS ÉCOUTES CE QUE J'AI A TE DIRE NON ?
- : CASSES TOI J'VEUX PLUS TE VOIR.
- Younes : FERMES TA GUEULE ÉCOUTES !
- : TOI TA GUEULE.
J'étais sur le point de sortir mais monsieur ne m'avait pas laissé passé. Il ferme la porte.
- Younes : MAINTENANT TU FERMES TA GROSSE BOUCHE ET TU M'ECOUTE !!
- : LAISSE MOI PARTIR TU COMPRENDS PAS.
- Younes :W'ALLAHI JE VAIS TE DÉFONCE !
Je donne un coup de pied sur la commode et je m'assois au bord du lit énervé.
- : OH TU M'VEUX QUOI SAH ?
- Younes : Avant l'autre c'était ma meuff zehh. Tu m'a compris... Ont l'a fait, mais depuis qu'ont s'est mariés j'ai plus rien fait avec elle. Y a deux jours avant aujourd'hui elle m'a appelé pour me dire qu'elle est enceinte de moi. C'est louche non ?
- : MAIS QUOI C'EST LOUCHE ? QU'EST-CE QUE J'EN SAIS QUE C'EST LOUCHE MOI.
- Younes : Mais elle ment cette kehba.
- : SI ELLE DIT SA C'EST QUE C'EST VRAI WESH RÉFLÉCHIS !
- Younes :C'est impossible, ça fait deux semaines elle est enceinte. Alors qu'on est mariés y a plus de deux semaines.
- : TOUTE FAÇON MOI JE M'EN FICHE CE BÉBÉ ELLE A CAS LE GARDER. ET T'SAIS QUOI MARIE TOI AVEC ELLE C'EST MIEUX.
- Younes : Ahh ouais tu le pense vraiment ?
- : Ciao Younes.
J'ouvre la porte de la chambre et je sort en claquant la porte.
__________
Selem aleykûm ! Comment ça se passe ?
Voilà un deuxième chapitre aujourd'hui. Je suis trop gentille mddr ! Non sah j'écris un deuxième chapitre parce que je suis en vacance alors j'en profite un peu !
Alors ce chapitre ? Vos impression ? Que va t-il se passer par la suite ? Affaire à suivre...
Bisous les filles ! Bonne nuit sous la protection d'Allah ♥
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