09 - Chapitre.

- : Non.

- Younes : Tu le kiffe Naoufel ?

- : Non je t'es dit.

- Younes : Guettes moi cette mitho !!

- : W'Allah qu'est-ce qu'il y a ?

- Younes : Traîne plus avec Naoufel.

- : Pourquoi même ?

- Younes : T'as vu ce que ça te fais quand je suis avec Shana ? Bah moi c'est la même.

- : Commences toi, parles pas avec elle.

- Younes : Mddr ouais d'accord.

- : Jure ?

- Younes : Mddr w'Allah.

- : Arrêtes de rire non ?

- Younes : Non mais ça me fait rire. Parce que t'es jalouse mddr...

- : Quoi ?

- Younes : Ayaaah ! Elle est jalouse mddr !

- : Mais vas te promener ! J'suis pas jalouse, j'en ai rien à foutre.

Il rit de plus belle. Mais qu'est-ce qu'il m'énerve celui-là.

- : Pfff... T'sais quoi ? Tu me saoule j'vais dormir.

Younes était toujours mort de rire. J'avais la haine et surtout le seum. Je me lève du canapé et vais dormir.

( ... )

Ce matin je me lève tôt, fit mon rituel matinale. Le ménage fait, le petit déjeuné préparé. Je vais descendre la poubelle. Je descends les escaliers en portant le lourd sac poubelle. Les teneurs de murs sont présent, même tôt le matin. Je leurs lance un bref "selem" qui me rendent bien sûr. J'allais remonté chez moi quand j'entendis quatre trois mecs discuté. Je n'y prête pas attention mais...

- gars 1 : Ohh c'est la meuff à Younes !!

- gars 2 : Non t'es sûr ?

- gars 1 : Bah ouais frère.

- gars 3 : OHH LA GADJI LA !!

Je ne me retournais pas, j'avançais vers le bloc en vitesse. Une main se pose sur mon épaule. Je me retourne rapidement, prise de peur.

- : Touche moi pas putain !

- gars 3 : Va dire à ton pédé qu'il descend pour régler ce qu'ont a pas finit l'autre fois. 

- : J'suis pas ta pigeonne. T'as un truc à lui dire tu...

Un gars me coupe en me regardant de travers.

- gars 2 : BON LES KEUM VENEZ ONT LA VIOLE !

Ils explosent de rire, sauf que ça ne faisait pas rire du tout. Je vais vers le bloc.

- gars 1 : DIS LUI HEIN !

Les problèmes, les problèmes... 

J'arrive dans la baraque. Je ferme les portes à clefs et les fenêtres. L'autre dormait paisiblement. J'allais pas lui dire ce que les mecs m'avaient dit. Je ne voulais pas faire d'histoires. 

( ... )

Je regardais la télévision tranquillement. Quand soudainement j'entendis quelqu'un toquer fort contre la porte d'entrée. Je n'ai pas cherché à comprendre j'ai couru jusqu'à ma chambre. Et je me suis cachée sous la couette en faisant mine de dormir. Younes s'était réveillé.

- Younes : Ohh c'est quoi ça ?

- : Hein... Quoi ?

- Younes : Il se passe quoi ?

- : Je sais pas...

- Younes : Restes ici.

Il se leva et part ouvrir la porte. J'avais peur pour Younes. J'avais fermé la porte de la chambre. Je colle mon oreille contre la porte pour entendre ce qu'il se passait.

- gars 3 : Bah alors t'as perdu tes couilles maintenant ?

- Younes : Qu'est-ce que tu veux petit zemel ? On a dit demain à seize heures. Tu sais pas lire l'heure ou quoi ?

- gars 1 : Finalement c'est maintenant que ça se passe. Mais j'vois que ta pute elle sert qu'à baiser hein.

A partir de ces paroles, je n'ai plus rien entendu. Seulement le bruit qui provenait d'un vase qui venait de se casser. J'ouvre légèrement la porte. Et là, le cauchemar. Je vois les trois mecs de tout à l'heure entrain de se battre avec Younes. Mais ils sont sah là ? Putain Neyla c'est de ta faute, fallait lui dire ! T'es vraiment conne ! J'me parle seule, oui je sais.

Je cours vers eux pour essayer de les séparés. En vain, je ne réussirais jamais. Ils sont beaucoup trop fort. Je me suis mangé une méchante droite. J'essayais d'appeler mes frères, mais ils ne répondaient pas. Je dévale les escaliers trois marches par trois marches. J'avais l'impression de tombé. Y avait Naoufel posé à coté des boites aux lettres avec d'autres mecs.

- : NAOUFEL VIENS S'IL TE PLAIT Y A DES MECS CHEZ MOI ILS FRAPPENT YOUNES !!

- Naoufel : Hein ? Ils sont ou la ?

Mais il est con ou quoi ?

- : CHEZ MOI !!! RAMÈNES DES GARS AUSSI HEFECK !

Il me fit signe de la tête pour me dire oui. Je taille en haut pour voir ce qu'il se passe. C'était la révolution de bicrave. Je savais bien que si ils se battaient avec mon mari. C'était pour une histoire de bicrave. Des morceaux de verres étalés au sol. Younes saignait de la jambe. Après quelques minutes Naoufel arrive enfin avec un gars. Heureusement que je lui avait dit de ramener "DES GARS" Naoufel et son pote ont sauté sur les trois autres sauvages. J'ai tiré Younes par le T-Shirt jusqu'à la cuisine avec difficulté. Il est lourd, mais vraiment lourd.

- gars 2 : C'EST ELLE JE VAIS LA NIQUER !!

Le mec se mit à courir vers moi. 

- : TU VEUX QUE JE TE NIQUE TA MÈRE ? VIENS ONT SE FAIT UNE TETE !

Non, non ce n'est pas vrai. Je en veux pas mourir jeune. Je tire Younes rapidement dans la cuisine en fermant la porte à clef. Je saisit le rouleau de sopalin et je commence à essuyer les traces de sang. Je prends la tête de Younes et la pose sur mes genoux.

- : CA VA YOUNES ?? S'IL TE PLAIT NE MEURT PAS RESTES LES YEUX OUVERT S'IL TE PLAIT !!

Il se mit à rire, mais un rire fatigué. Le pauvre, il doit être crevé après s'être battu contre trois gars.

- Younes : Mddr une folle cette mra...

Je ne lui réponds pas et me contente de le regarder.

- Younes : Pourquoi tu m'a rien dit la con de toi ?

- : Je voulais pas que ça fasse des histoires...

- Younes : Bah là c'est pire.

Il grimace.

- Younes : Putain nique sa mère !

- : Toujours tu fais le con.

- Younes : As-y fermes ta gueule.

- : Non.

- Younes : Tu verras toi ! T'as de la chance j'ai mal à la jambe hein...

Je ne lui réponds pas et j'ouvre la porte pour voir ce qu'il se passe. Il n'y avait plus personne. La porte était toujours ouverte. Je sors de la cuisine et vérifie qu'il n'y a plus personne. Personne en vue. Je vais voir Younes.

- : Ils sont tous parti.

- Younes : Amène moi à l'hôpital hefeck.

- : Mais j'ai pas le permis.

- Younes : On s'en bat les couilles zeubi ! Prends les clefs sur la table de nuit.

Je cours vers la chambre pour prendre les clefs. J'enfile rapidement des chaussures. J'étais en pyjama mais bon on s'en fou. Je prend Younes par le bras pour le relever. Tandis que lui essayait de tenir debout en s'accrochant à moi. Ont marchaient à deux à l'heure. L'ascenseur marchait. Nous y accédons. Arriver dans le hall des mecs m'ont aider à mettre Younes dans la banquette arrière. Je monte dans la voiture, direction l'hôpital.

( ... )

Les infirmières discutaient entres elles alors que Younes attendait son tour.

- : Putain ça fait cent ans que j'attends !!

- infirmière : Euhh... Désolé madame. Nous sommes très occupées, calmez vous s'il vous plait.

- : Quoi tu te fou de la gueule de qui toi ? T'es occupé à quoi s'il te plait ? Ohh mais w'Allah vous êtes infirmières mais vous servez à nada.

- infirmière : Calmez vous madame, calmez vous.

- : T'sais quoi rentres le dans ton cul ton "calmez vous" tfou !

Je rejoins Younes j'étais énervé. Après quelques minutes ils prennent enfin Younes en charge. Il lui on mit un plâtre et il fallait qu'il passe la nuit à l'hôpital.    

- Younes : T'vas faire quoi après ?

- : Je sais pas je vais rentré.

- Younes : Ouais ma bite !

- : Parles bien.

- Younes : T'as craqué toi il est vingt deux heures mais c'est pas grave hein !

- : Ohh calmes toi hein c'est à coté.

- Younes : Restes tranquille.

- : Bon aller ciao.

Je lui lance un léger sourire avant de me retourner.

- Younes : Ohh ?

- : Quoi ?

- Younes : Rentres bien.

Je ne lui réponds pas et je rentres avec le smiley. Je souriais bêtement. Sans aucunes raisons. J'ai prit la voiture de Younes et je rentre à la maison. 

( ... )

Arrivé devant le bloc, je gare la voiture. Dans le quartier je voyais Naoufel assis avec des potes. Il galérait bien lui. 

- Naoufel : Wesh il s'est passé quoi alors ?

- : Il est à l'hôpital là, il a un plâtre. 

- Naoufel : Ahh ouais bon passes ton num au moins si y a heja tu m'appelles. 

- : Pttddr non t'as viré !

- Naoufel : Qu'est-ce qu'il y a ? C'est pour te gérer ou quoi quoi hein ! T'fais pas des idées non plus.

Bon, finalement je lui ai passé mon numéro téléphonique. Il m'avait tenu compagnie toute la soirée au téléphone. Il faisait le comique pour ne pas changer. Je commençais à bien l'aimer ce Naoufel.

( ... )

Je me réveille de bonne humeur. Je bois une tasse de café et des biscuits. Je me douche et m'habille simplement. J'avais ramené des affaires pour Younes. J'étais passé à la boulangerie lui acheté des croissant et j'étais passé au super marché acheté des kinder. 

( ... )

Je gare la voiture sur le parking de l'hôpital et j'entre dans celui-ci. Je connaissais déjà sa chambre. Je prit l'ascenseur et je monte au second étage. Je toque à sa porte. Il né répond pas, j'entre sans faire de bruit. Il dormait encore comme un bébé. J'avais posé ses croissants chauds et ses kinder sur la table en attendant son réveil.

Une trentaines de minutes plus tard il se réveille.

- Younes : Ahh t'es là toi ?

- : Oui, tiens je t'es ramené des trucs.

- Younes : Ahh si si t'assures w'Allah.

- : Je sais.

- Younes : Miskina elle se sent plus. T'en veux ?

- : Mddr n'importe quoi... Je ne dirais pas non.

- Younes : Bahh mange alors.

- : Je t'es aussi ramené des vêtements.

- Younes : Tu gères !

- : C'est la moindre des choses.

Nous nous mirent à manger en discutant. Pour la première fois nous avons eu une réelle conversation, sans dispute ni rien. Younes au fond c'est un bon garçon. Il est drôle, gentille et con, bon un petit peu hein...

( ... )

Nous sommes enfin sortit de l'hôpital. Je reçois un appel de Naoufel, j'hésitais à répondre, mais finalement je l'ai fait.

- : Allo ?

- Noufel : Il est sortit ?

- : Ouais el hamdûlillah.

- Naoufel : El hamdûlillah. Bon as-y rentrez bien. J'vais à la playa oim.

- : Putain... T'es bien toi !

- Naoufel : T'inquiète ma gueule, en plus je suis beau gosse t'as vu !

- : Mddrr vas-y rentres chez toi.

- Naoufel : Mddr as-y.

Je raccroche. Younes me regardait de façon... Agressive.

- Younes : C'était qui ?

- : Euhh mon frère Bilel.

- Younes : Passes moi ton tél.

Je me mit à rire nerveusement. Je suis dans la merde.

- : Non mais pourquoi tu veux voir ? Il est fou heda mddrr...

- Younes : Qu'est-ce qu'il t'arrives là ? Passes moi ton phone.

- : Non mddr...

- Younes : C'est quoi ce délire ? T'étais avec qui ta race ?

- : Bah Bilel mddrr...

Je me mit à rire aux éclats. Je rigolais pour rien. J'étais vraiment stressé. Il ne voulait pas que je parle à Naoufel, alors là. Je n'imagine même pas. Il fronce ses sourcils en m'arrachant les téléphone des mains. Les yeux rivés sur l'écran il se mort la langue. Et il me dit d'un ton sec :

__________

Selem Aleykûm les filles ! Avant de dire quoi que ce soit. ON RÉPOND TOUJOURS A UN SELEM MERCI.

Bref mddr j'espère que vous allez bien ? Sah moi j'suis blasée ce lundi c'est la rentrée... Poualalalah... J'suis pas heureuse hein. Mais bon c'est la vie. 

Alors ce chapitre ? Vous a t-il plut ? Allez les filles n'hésitez pas à votez, commentez et st surtout partagez ! Dites moi la chronique vous plait ??

A votre avis que va dire Younes en s'apercevant que c'est un appel de Naoufel ? Vous le saurez dans le prochain chapitre.

Je vous fait de gros bisous vous qui êtes derrière vos écrans ♥



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