Chapitre 8
Hello
Juste après avoir posté le Chapitre 7, le compte Instagram officiel de Miraculous a annoncé la création de quatre comptes (officiels) de quatre de nos personnages (Adrien, Marinette, Chloé et Alya, rip Nino on t'aimait). Je trouvais ça assez drôle qu'ils fassent ça juste après que je parle d'Instagram dans ma fic donc je voulais en parler x)
Du coup voici les comptes Instagram si ça vous intéresse :
Adrien : adrienagrestebrand
Marinette : marinettedesigned
Chloé (la queen) : theofficialchloebourgeois
Alya : alya.ladyblogger
Et merci pour les 700 vus c'est énorme T-T
Fermons la parenthèse et reprenons l'histoire xD *transition vaguelette activée*
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Quelques jours s'étaient écoulés depuis que Chloé avait posté la photo. Entre temps elle en avait posté trois, toujours d'elle et Adrien, sans description particulière. Le fait de le voir en photo lui faisait du bien, même si elle ne savait pas réellement pourquoi. C'est ainsi qu'une photo d'eux s'était retrouvé sur sa table de chevet, dans un sublime cadre doré. Cette photo était la première chose qu'elle voyait en ouvrant les yeux le matin. Ses réveils s'étaient fait moins longs depuis de sorte à ce qu'elle n'ait loupé aucun cours matinaux. Elle n'avait, d'ailleurs, manqué aucun cours tout court, enfin sauf ceux banalisés en cas d'akumatisation.
Ces dernières s'étaient fait de plus en plus courantes et Chloé avait remarqué un problème important : il manquait Chat Noir. C'est ce qui la frappait le plus, elle suivait chaque combat sur son écran plat avec la peur que Ladybug ne se fasse battre. Bien évidemment la coccinelle réussissait toujours à s'en sortir, non sans provoquer des frayeurs chez les parisiens. L'absence du partenaire emblématique de Ladybug faisait parler les gens. Mais où était-il donc passé ?
L'héroïne, quant à elle, restait vague sur le sujet et, lorsqu'on lui posait des questions, partait avec comme excuse sa dé-transformation imminente. De nombreuses rumeurs circulaient, la plus fréquente était que Chat Noir avait simplement abandonné son Miraculous, laissant Ladybug seule face au Papillon. Pour Chloé ce n'était pas le cas : premièrement, Chat Noir semblait vraiment investi dans son rôle. Deuxièmement, il était amoureux de Ladybug et ne laisserait personne lui faire du mal. Troisièmement ça ne collait pas avec son caractère, tout simplement. Il avait du lui arriver quelque chose d'horrible et Chloé ne voulait pas y penser.
Chloé secoua la tête de gauche à droite afin de libérer son esprit de toutes ces pensées négatives. Aujourd'hui était l'enterrement d'Adrien, elle devait tenter de faire bonne figure. Ses yeux, qui étaient rivés sur le plafond, s'étaient orientés vers le cadre photo. La fille du maire puisa toutes les bonnes ondes qui émanaient du sourire d'Adrien, et parvint à sortir du lit. Elle se félicita intérieurement même si elle trouvait ça ridicule et se dirigea vers son placard. La blonde resta de longues minutes à fixer les vêtements qui s'y trouvait : elle ne savait absolument pas quoi mettre.
Après s'être encouragée intérieurement, elle piocha un pull en laine noir et une jupe plissée grises, c'étaient les vêtements les plus basiques qu'elle avait ce qui l'étonna : le basique ne faisait pas parti de son style vestimentaire. Pourtant, elle se surprit, en s'habillant, à vraiment apprécier ces vêtements. Ils étaient simples à enfiler et confortables. Puis, alors qu'elle enfilait des bottines de la même couleur que le pull, une révélation la frappa de plein fouet :
Si ces vêtements étaient inhabituels, alors c'était forcément un coup d'Adrien.
Cela arrivait souvent qu'Adrien s'amuse à glisser des petits cadeaux par-ci par là, en toute discrétion. Par exemple, une fois, Chloé s'était réveillé et avait trouvé un collier sur sa table de chevet. Elle l'avait enfilé et durant la journée Adrien lui avait avoué que c'était un cadeau de sa part. Cela l'avait tourmenté toute la journée. Comment avait-il fait pour poser un cadeau durant la nuit sans qu'elle ne le remarque ? Finalement elle avait opté pour la solution la plus réaliste : il l'avait donné à son majordome qui l'avait posé durant son sommeil. Pourtant, Chloé n'y croyait pas une seule seconde, elle avait l'impression de manquer un élément important mais n'avait pas cherché plus loin.
Chloé aperçut le dit collier posé sur sa coiffeuse, juste à côté de sa boîte à bijoux. Il était noir avec une perle bleu marine qui y pendait. Elle l'enfila avant de faire une queue de cheval haute et de se maquiller légèrement. Après avoir appliqué de l'anti-cernes, afin de camoufler ses insomnies, une légère couche de mascara et un gloss rose pâle, elle partit rejoindre son père pour le petit déjeuner.
Ce dernier se déroula dans le calma absolu. Depuis le coup de la psychologue, Chloé et son paternel ne s'était adressé aucun mot, ce qui convenait parfaitement à la jeune fille. Cependant, alors qu'elle s'apprêtait à prendre l'ascenseur pour aller chercher son sac dans sa chambre, son père l'interpella. Elle se tourna vers lui, un air de défi dans le regard : ce n'était pas vraiment la bonne journée pour lui faire des reproches et elle souhaitait le lui faire comprendre. Ils restèrent un moment face à face, sans qu'aucun n'esquisse un geste ou ne dise un mot. Puis, contre toute attente, André Bourgeois vint serrer sa fille dans ses bras.
Chloé n'attendit pas quelques minutes de plus et étreignit son père. Elle se mordit la lèvre afin de retenir les larmes qui menaçaient de couler. Certes son mascara est waterproof mais tout de même. C'était la première fois que son père la prenait dans ses bras depuis l'accident. Elle sentit la main de son père tapoter son dos, et elle le remercia intérieurement d'être là au moment où elle en avait le plus besoin.
C'était à contrecœur qu'elle avait du quitter le palace. Elle n'avait aucune envie de se rendre à l'enterrement. Gabriel Agreste avait loué une salle spécialement pour l'événement et elle ne savait pas à quoi s'attendre. Ses mains jouaient avec le papier qui contenait le discours qu'elle prononcerait devant des inconnus, venu spécialement pour faire leurs adieux. Ses pensées se dirigèrent vers Marinette. Comment vivait-elle le trajet ? Avait-elle aussi cette boule au ventre qui ne voulait pas la quitter ? Tout était trop compliqué et Chloé se mit à penser que sa tête allait exploser sous le poids des informations. Elle cligna des yeux plusieurs fois en secouant la tête, tentant vainement de chasser ses pensées. Evidemment, cela ne fonctionna pas, et la fille du maire se résigna à accepter de devoir vivre le trajet ainsi.
Après avoir relu au moins trois cent fois son discours, la voiture s'arrêta et son majordome ne tarda pas à ouvrir la portière. Il lui tendit la main suivit d'un "mademoiselle". Chloé la prit et posa pieds à terre. Sa tête tangua un instant et elle du se tenir au bras de l'homme pour ne pas tomber. Heureusement, cela ne dura que quelques minutes. Son majordome passa son bras en dessous le sien et la guida vers l'entrée. Elle se laissa faire, encore perdue sans ses pensées. La bâtisse qui se dressait devant elle ne l'intéressait pas, si on lui demandait d'en faire une description, elle ne saurait pas quoi dire. Elle prit conscience de la réalité une fois devant une gigantesque porte rouge. Son majordome lui lâcha le bras et lui conseilla quelque chose qu'elle n'entendit pas. Elle lui lança un regard suppliant.
- Je ne peux pas entrer mademoiselle, répondit-il face aux yeux de la jeune fille, les règles sont formelles.
Chloé soupira et posa une main sur la poignée. De longues minutes s'écoulèrent jusqu'à ce qu'elle se décide à entrer. La porte claqua derrière elle alors qu'elle se mit à observer les lieux. Il n'y avait aucune décoration, seulement des chaises noires, qui pouvaient se compter facilement, et une gigantesque table où trônaient des verres. Elle savait que Gabriel aimait la simplicité mais à ce point ? En parlant de lui, Chloé fut surprise de constater son absence : seule Nathalie était présente, sa tablette à la main, à côté de la porte. Cette dernière, en la voyant entrer, s'était empressée de la rejoindre.
- Bonjour mademoiselle Bourgeois, l'interpella-t-elle une fois à ses côtés.
- Bonjour.
Silence. Chloé se pinça la lèvre, un léger goût de fraise, dut à son gloss, enveloppa sa bouche. Elle hésitait à poser une question de peur d'être indiscrète puis elle se lança :
- Monsieur Agreste n'est pas présent ?
- Non, il n'est pas encore totalement remis de la disparition de son fils et ne désirait pas faire d'intervention publique, la renseigna-t-elle d'une voix monotone.
- Oh je vois... Vous pourriez... reprit-elle devant le silence pesant qui s'était installé, lui transmettre mes condoléances.
- Evidemment, il n'y a aucun problème. Je dois vous laisser, nous nous retrouverons pour le moment des discours.
- Euh oui oui, à tout à l'heure.
Elle observa Nathalie s'éloigner. Chloé se sentit un peu coupable d'avoir été si curieuse. Gabriel Agreste avait déjà perdu sa femme et voilà qu'il perd son fils, il était normal qu'il ne soit pas prêt à assister à l'enterrement de ce dernier. Elle avait beau le détester, à cause de l'éducation qu'avait subit Adrien, elle se mit à avoir de la peine pour lui. Elle n'eût pas le temps de réfléchir davantage qu'une voix l'interpella.
- Salut Chloé.
La concernée se retourna et fit face à Marinette, qui tenait un verre d'eau. La première chose qui frappa la fille du maire fut sa coiffure : une tresse était plaquée contre le côté droit de son crâne et s'arrêtait derrière son crâne, où ses cheveux lâchés avaient pris le dessus. Chloé la trouva sublime avec cette coiffure mais ce n'était rien comparé à sa tenue. Marinette portait une robe noire à manches courtes, dont le haut était en dentelle, avec un col claudine blanc qui était entouré d'un ruban vert, que la brune avait noué de sorte à ce que ça ressemble à une cravate. Le vêtement était serré contre son corps avant de s'évaser vers le bas, arrivant jusqu'au genou de la brune, laissant entrevoir ses jambes ivoires. Pour finir, des bottines noires finalisaient la tenue, chacune d'elle avait un petit nœud en tissu vert, le même vert que celui de la cravate improvisée.
Le même vert que les yeux d'Adrien.
Chloé n'avait aucun doute quant à la personne qui avait confectionné cette robe : c'était Marinette. Elle n'avait jamais vu de vêtements pareils auparavant, le résultat était simple et élégant, parfait dans cette situation. La fille du maire se sentit un peu ridicule à côté mais fit comme si de rien n'était.
- Salut Marinette, répondit-elle sur le même ton.
- Je t'avoue que j'ai eu peur que tu ne viennes pas, lança la brune avec franchise.
- Je t'ai pourtant dit que je serais à tes côtés, dit-elle d'une voix presque inaudible.
- Je sais mais... elle baissa les yeux un moment et but une gorgée d'eau avant de demander : tu veux un verre d'eau ?
C'était à ce moment qu'elle sentit que sa gorge était sèche. Elle mit cela sur le compte du stress.
- Oui je veux bien.
- D'accord j'arrive, tu n'as qu'à aller t'asseoir avec Nino en attendant, suggéra-t-elle avant de partir vers la table.
Nino ! Ses pensées étaient tellement focalisées sur Adrien, Marinette et elle qu'elle l'avait complètement oublié. La fille du maire ne l'avait pas vu depuis un moment et pour cause : il n'était pas dans le même lycée. Elle ne le détestait pas au contraire, elle appréciait l'amitié qu'il offrait à Adrien. Mais dire qu'elle l'aimait était un bien grand mot. Elle observa Marinette s'éloigner un moment avant de se mettre à chercher l'apprenti DJ. Chloé le trouva rapidement, il était assis, à l'écart, sur une chaise à côté de deux sièges vides, le regard perdu dans le lointain. Sans s'en rendre compte, elle avait fini par être à sa hauteur.
- Salut Nino, le salua-t-elle, en prenant place à côté de lui.
Le brun sursauta légèrement et la dévisagea longuement. Cette situation mis Chloé mal à l'aise jusqu'à ce qu'il réponde :
- 'Lut.
Sa voix était tellement faible que Chloé se demanda si elle n'avait pas rêvé. C'était ce moment que Marinette avait choisi pour revenir, deux verres d'eau à la main, qu'elle leur tendit. Chloé prit le sien et frissonna lorsqu'elle frôla les mains de la jeune fille. Marinette ne sembla pas le remarquer et fixa Nino, qui ne bougeait pas d'un pouce.
- Tiens Nino, finit-elle par souffler d'une voix douce, voyant que si elle n'intervenait pas, il ne prendrait jamais le verre.
Le concerné prit le verre entre ses mains et remercia Marinette d'un signe de tête. La brune lui gratifia un léger sourire avant de prendre place entre Chloé et lui. La blonde porta le verre à ses lèvres et but l'intégralité du verre, alors que Nino n'avait pris qu'une légère gorgée.
La fille du maire sentit que Marinette s'agitait, c'était sûrement le stress qu'elle n'arrivait pas à canaliser, ou juste le silence pesant qui régnait sur les trois anciens camarades de classe. De son côté, Chloé regardait les gens qui commençaient à venir. Sans grande surprise, elle ne connaissait aucune personne, mais fut vite rassurée de voir que tous les sièges étaient remplis, et qu'ils étaient moins d'une quinzaine.
- Vous... vous avez réussi à écrire quelque chose à dire vous ?
La voix de Marinette brisa la bulle qui flottait autour d'eux. La brune parut s'en rendre compte car elle baissa immédiatement la tête.
- Ouais, enfin je crois, s'empressa de répondre la blonde devant le comportement de la brune, j'ai écrit un truc quoi, et toi ?
- Non, avoua-t-elle, à chaque fois que je me trouvais devant la feuille, j'étais tétanisée. Je perdais tous mes moyens et me contentais de la fixer, en sachant qu'elle ne se remplirais pas toute seule. Puis je finissais par la déchirer, même si elle était vide.
Les mots de Marinette restèrent suspendus dans les airs un long moment. Chloé avait aussi ressenti la même chose mais, contrairement à Marinette, avait réussit à le surmonter.
- Et toi Nino ? s'enquit-elle devant le silence qui avait suivi ses révélations.
Le brun se contenta de secouer la tête de gauche à droite avant de se mettre à fixer l'estrade sur laquelle ils devraient monter. La brune soupira avant de faire de nouveau face à la blonde. La fille du maire regarda avec surprise la main de Marinette prendre la sienne.
- Vu le texte que tu as réussi à poster sur Insta je ne doute pas que ton discours sera excellent.
Elle avait dit ça avec une simplicité déconcertante. La blonde se sentit rougir mais s'empressa de dire :
- Merci Marinette je... Eh, on a qu'à le lire tous ensemble, un paragraphe chacun, ça vous va ?
Les yeux de Marinette se mirent à pétiller tandis que Nino la fixait sans aucune émotion.
- C'est génial tu nous sauves la vie ! T'en penses quoi Nino ?
Ce dernier haussa un sourcil l'air de dire "faites ce que vous voulez je vous suis". Chloé s'empressa de donner la feuille froissée à Marinette car, étant au milieu, elle offrait la meilleur visibilité à tous.
- Il se pourrait que j'ai un peu froissé la feuille sur le chemin, s'excusa-t-elle avec une pointe de sarcasme, devant l'état désastreux du papier.
Marinette sourit légèrement avant de prendre la feuille entre ses mains, laissant celle de Chloé vide du contact de sa peau. Elle connaissait déjà son discours par cœur alors elle en profita pour contempler Marinette. Ses yeux parcouraient la feuille noircie par le texte de la blonde, ses lèvres, d'une jolie couleur rose, étaient légèrement entrouvertes et chuchotaient imperceptiblement les mots qui se trouvait face à elle, tandis que quelques mèches de cheveux à sa gauche venaient caresser son visage. Lorsque la brune leva les yeux vers elle Chloé détourna rapidement le regard. C'est cramé à cent mètres que tu l'as fixais tu ne peux pas nier Bourgeois.
- Il est magnifique ton discours, s'extasia-t-elle.
Donc elle n'a vraiment rien remarqué ?
- Tu n'en ferais pas un peu trop ? s'enquit-elle avec un levé de sourcil.
- Non pas du tout ! Pas vrai Nino ?
Chloé s'attendait à le voir simplement hocher la tête mais, contre toute attente, il lui fit un sourire. Ce n'était pas un grand sourire non, il avait simplement élevé la commissures de ses lèvres, assez pour être considéré comme un sourire, mais pas assez pour témoigner d'une joie immense. C'était out le contraire, elle ressentit même la tristesse qu'il éprouvait. Après tout, il avait perdu son meilleur ami lui aussi, elle ne pouvait que comprendre.
- Chloé tu n'as qu'à commencer et je finirais, reprit Marinette.
- Et Nino ? s'enquit-elle.
A l'entente de son prénom, le brun s'empressa de jeter des regards effrayés, et de secouer sa tête de gauche à droite. Okaaaaay...
- Bon bah va pour ton plan Marinette, conclut la blonde.
- C'est bizarre non ?
Chloé leva la tête. Cela faisait une demi-heure qu'aucun d'entre eux n'avait parlé. Elle fixait ses chaussures lorsque la voix de Marinette l'avait sorti de sa rêverie.
- Quoi donc ? s'intéressa la fille du maire.
L'apprentie styliste ne répondit pas. Ce fut Nino qui lui donna la réponse, oh il ne l'avait pas émise à voix haute non, il l'a simplement pointé du doigt.
- Des caméras ?! s'étonna-t-elle.
- Ah je suis pas la seule à trouver ça étrange ! affirma Marinette.
- Gabriel ne va quand même pas rendre l'enterrement d'Adrien public ?! s'indigna la blonde.
- Il ne ferait pas ça quand même... si ?
- Il n'y a qu'une seule manière de le savoir, venez ! ordonna-t-elle.
Elle se leva et constata qu'aucun des deux endeuillés ne la suivait.
- Tu comptes aller où comme ça Chloé ? bredouilla la brune.
- Aller voir Nathalie, exposa-t-elle simplement.
- On va pas la déranger pour si p-
- C'est son travail, l'interrompit-elle, je ne ferais rien si je sais que ce sera diffusé à la télé !
Sur ces mots, elle laissa Nino et Marinette et partit à la recherche de l'assistante du célèbre styliste. Elle était tellement en proie à la colère qu'elle n'entendit pas les talons de Marinette marteler le sol derrière elle.
- Attends Chloé !
La concernée se retourna et attendit que Marinette arrive à sa hauteur.
- Si tu comptes essayer de m'en empêcher sache que c'est peine perdue, annonça-t-elle lorsque la brune fut près d'elle.
- Hein ? Non non t'y es pas du tout, je veux venir avec toi.
Chloé lui lança un regard étonné. N'avait-elle pas essayé de l'en dissuader il y a quelques minutes ?
- Me regarde pas comme ça c'est juste que... que je pense qu'Adrien n'aurait pas aimé que ça soit diffuser. Et je veux le meilleur pour lui.
- On veut tous le meilleur pour lui Marinette, rajouta la blonde.
Les deux ennemies d'antan se regardèrent dans les yeux. Elles observèrent un instant ce qu'elles étaient devenues au fil du temps. Il y a de cela quelques années, aucune des deux ne s'attendaient à ce que leur vie bascule ainsi. Chloé tenta de contenir les larmes qui la menaçait de couler. Elle n'en pouvait plus de ne rien contrôler : sa vie ne lui appartenait pas. Elle n'avait pas le droit d'aimer qui elle voulait et avait perdu la seule personne qui comptait pour elle. Lorsque Marinette tendit une main amicale sous ses yeux, Chloé la regarda avec surprise. En guise de réponse, la brune lui adressa un sourire emplit de tendresse et qui fit fondre son cœur.
- Allons-y, souffla Marinette.
Alors Chloé prit la main de la brune, et la laissa guider ses pas. Elle se laissa guider par cette fille qui laissait une odeur de pâtisserie dans l'air. Cette fille qui a été son premier coup de cœur et qu'elle s'est forcée de détester.
Cette même fille qu'elle, elle le comprit, n'avait jamais réussi à détester.
Elle n'était pas amoureuse, du moins pas encore, mais elle savait que, tôt ou tard, cela finirait pas arriver. Elle était dans cette sorte d'entre deux où sa présence était plaisante mais dont elle n'était pas encore accro.
Marinette était ce genre de personne qui n'était pas facile à oublier mais dont on tombe facilement amoureux et ça, c'était une certitude.
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Je vais vous avouer un truc :
De base l'enterrement ne devait durer qu'un chapitre mais je me suis perdue- oups ?
Du coup j'ai préféré laisser faire mon cerveau et couper en deux xD
J'ai essayé de ne pas faire de flashback parce qu'il fallait avancer un peu quand même (dit-elle alors qu'elle coupe les événements en deux chapitres au lieu d'un)
J'espère que ce chapitre vous a plu T-T
Je vais bientôt partir en vacances mais je vais essayer de faire au moins un chapitre par semaine (sachant que je les écris à l'avance, on est la 23 je devrais poster ce chapitre le 26, bon ok c'est pas une avance incroyable mais je fais comme je peux xD)
Bref je parle trop... Bonne journée/soirée/matinée ? Et à bientôt xD
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