Chapitre 6
Chloé regardait le diaporama qui défilait sur le tableau sans vraiment le voir. Elle n'arrêtait pas de penser à ce qu'il venait de lui arriver. Elle était allé avec Marinette dans le café où elle avait l'habitude de se réfugier. Les deux jeunes filles avaient fini par regagner l'établissement une heure après, elles s'y étaient rendues sans un mot et s'était contenté d'un "bonne chance" avant de reprendre leur journée, comme si cet instant avait dépassé la réalité, les amenant dans une bulle loin de tout, et qu'il fallait redescendre sur terre. La blonde soupira, elle regrettait de ne rien avoir dit de plus à Marinette. Sérieusement, "bonne chance" ? Alors qu'elle savait pertinemment que ça ne servait à rien parce que la chance ne pouvait rien faire dans cette situation.
- Ce que je peux être nulle, marmonna-t-elle.
Quelques visages se tournèrent vers elle. Chloé se mit à penser qu'ils doivent la croire folle ou quelque chose dans le genre. Cependant, aucun élève ne fit de remarque et se contentait d'agir comme si de rien n'était. Enfin sauf un.
- Tu pourrais éviter de marmonner, ça me déconcentre, grogna Thomas en sa direction.
Chloé leva les yeux au ciel. Pourquoi avait-il fallu qu'Adrien et elle se placent juste derrière cet énergumène en cours d'anglais ? Elle l'ignorait ce qui accentua sa colère.
- Arrête d'en faire une affaire d'état et concentre toi, se contenta-t-elle de répliquer en le défiant du regard.
Le brun la fixa un instant avant de se retourner face au tableau. Quelques minutes plus tard, Chloé sortit son stylo à quatre couleurs et enclencha le rouge par accident. La fille du maire changea de couleur lorsqu'elle vit les épaules du brun se crisper à l'entente du léger bruit que produisait le stylo. C'est avec un sourire aux lèvres que Chloé s'amusa à enclencher une couleur par seconde. Le résultat était à la hauteur de ses espérances.
Non vraiment elle ne se lassera jamais d'embêter cet idiot.
Elle en était convaincue.
Lorsqu'un doudou violet se mit à se balader entre ses invités, Chloé comprit que le licenciement de son majordome n'était pas l'idée la plus brillante qu'elle ait eu. La fille du maire observait avec horreur ce qu'il se passait sous ses yeux : son lieu de vie s'était transformé en un véritable champ de bataille. Ladybug et Chat Noir étaient rapidement venus et tentaient d'arrêter le vilain qui, en s'accrochant à chacun de ses invités, tentaient de riposter aux attaques des deux héros. L'attention de la jeune fille fut rapidement donnée à l'héroïne. Elle observait chacun de ses gestes, admirait les muscles de cette dernière rouler sous son costume rouge, sa facilité à esquiver des attaques tout en protégeant son partenaire. Il y avait un secret que Chloé n'avait jamais révélé à personne, pas même à Adrien, elle était complètement attirée par Ladybug. Bien évidemment cette dernière ne l'avait sûrement pas remarqué mais Chloé ne comptait pas lui dire. Pour elle, Ladybug constituait une sorte de fantasme inatteignable dont il fallait rapidement se débarrasser, elle aimait bien ce côté interdit mais était réaliste : une relation avec elle ne fonctionnera jamais. Il y aurait trop de secrets et enfin un partenaire un peu trop beau à regarder. D'ailleurs, lorsqu'elle surprit un regard que se lancèrent les deux héros elle vit que c'était perdu d'avance.
De toute évidence, il semblerait que le chat avait fini par avoir sa coccinelle.
- Qu'est-ce que tu fais ici toute seule ?
Chloé enleva ses écouteurs et leva la tête avant de croiser le regard saphir de Marinette. Lorsque l'heure du déjeuner était arrivée, Chloé s'était contentée de se mettre sous un arbre et d'attendre que le temps passe. D'habitude elle serait retourné chez elle pour manger mais, après le coup que lui avait fait son paternel, elle n'avait aucune envie d'y retourner. La fille du maire pencha sa tête sur le côté avant de demander à son tour :
- Je te retourne la question Dupain-Cheng.
Marinette se contenta de hausser les épaules avant de s'asseoir aux côtés de la blonde. Chloé regarda du coin de l'œil l'apprentie styliste, elle n'avait aucune idée de ce qu'il l'avait poussé à la rejoindre ni du pourquoi elle s'asseyait à côté d'elle comme si de rien n'était. Les deux jeunes filles restèrent, un long moment, assises sans se parler jusqu'à ce que la brune se décide à rompre le silence.
- Je voulais... commença-t-elle, te remercier.
Chloé tourna sa tête vers elle, une expression incrédule collée au visage, alors que Marinette continuait de fixer un point invisible devant elle. Son menton ainsi que sa bouche disparaissaient derrière ses bras, qui entouraient ses genoux, eux-mêmes repliés contre elle.
- Tu avais raison, ça m'a fait du bien de sortir un peu du lycée, elle tourna sa tête vers Chloé, même si ce n'était qu'une heure, ça m'a permis de me concentrer davantage sur l'évaluation d'italien que j'avais juste après.
Elle releva sa tête, qui dépassait à présent de ses bras, et lui adressa un sourire. Chloé ne put s'empêcher de l'imiter. La fille du maire avait, tout de même, eu le privilège d'avoir un sourire de Marinette, qui lui était exclusivement réservé. Marinette avait les joues légèrement rougies par le froid ce qui la rendait, si c'était possible, encore plus adorable que d'habitude. Chloé sentit que les siennes s'étaient, probablement, parées d'une magnifique couleur pivoine, mais pas pour les même raison que la brune.
- Eh bien de rien... je suppose ?
La blonde lâcha un petit rire gêné avant de se mettre à fixer le bâtiment qui lui servait de lycée. Elle ne pouvait s'empêcher de se demander pourquoi Marinette était là. C'est vrai, après tout, cette dernière était bien plus sociable qu'elle. Malgré l'absence d'Alya dans l'établissement, qui s'est retrouvé affectée à un autre lycée, Marinette s'était rapidement fait des amis. Oui sauf qu'Alya et elle ne sont plus amies, se rappela-t-elle. Elle se mordit la langue puis, cédant à la tentation, finit par dire :
- Tu ne m'as pas répondu Marinette.
La concernée sursauta, Chloé l'avait interrompu dans la contemplation d'une feuille qui était, sûrement, tombée de l'arbre. Elle ouvra ses yeux bleus en grand, ne sachant visiblement pas de quoi voulait parler la blonde.
- Que fais-tu ici toute seule ? redemanda-t-elle.
Elle vit Marinette tendre sa jambe gauche, poser son coude sur sa jambe droite qui était, toujours, repliée contre elle. Sa tête prit appui contre la paume de sa main tandis qu'elle regardait les nuages. De longues secondes s'écoulèrent durant lesquelles Chloé se mit sérieusement à douter d'une quelconque réponse de la part de Marinette.
- Je suis censée manger avec Adrien à l'heure actuelle.
Ah. C'était donc ça. Chloé chercha ses mots, elle ne voulait pas balancer un vulgaire "je suis désolée" alors qu'elle savait elle-même que, en ce moment, elle s'en foutait pas mal que iel soit désolé. Elle n'eut pas le temps de répondre quoique ce soit que la jeune fille enchaîna :
- Et je n'ai pas la foi d'entrer dans la cantine, de faire la queue avec des gens incapables de comprendre que non, si tu pousses la file, tu ne mangeras pas plus vite. Je n'ai pas la foi non plus de faire attention à ne pas faire tomber mon plateau, de guetter une place libre où je pourrais manger seule, pour que deux minutes après des gens s'installent avec moi. Je n'ai pas la foi de faire semblant de rire pour ne pas les inquiéter alors qu'au fond je suis au plus bas. Et je ne sais même pas pourquoi je te dis tout ça à l'heure actuelle.
Chloé l'avait écouté, la bouche légèrement ouverte, en buvant chacune de ses paroles. Tout ce qu'elle disait était, malheureusement, vrai, elle le savait. Elle aurait sûrement fait la même chose si elle avait été à sa place.
- Et toi Chloé, le son de sa voix la fit sortir de ses pensées, elle concentra à nouveau toute son attention sur Marinette, pourquoi es-tu ici toute seule ?
- Personnellement, Chloé se surprit elle même à ne pas réfléchir à ce qu'elle s'apprêtait à dire, je n'ai pas envie de sortir du lycée, rentrer chez moi, manger avec mon père qui tente en vain de comprendre ce qu'il se passe, et refaire le chemin inverse en maudissant chaque voiture qui passe. Alors je préfère crever de faim sous un arbre en attendant que le temps passe.
Elle avait dit ça avec désinvolture et n'attendait aucun réponse de la franco-chinoise.
- Tu veux dire que... tu n'as rien à manger ? s'étonna Marinette.
Chloé n'attendait rien mais elle ne s'était pas une seule seconde douté que Marinette allait tiqué ce détail. La surprise la fit rire. Oh ce n'était pas un fou rire comme elle avait l'habitude d'en avoir avec Adrien, juste un petit éclat qui s'était permis de sortir.
- Non Marinette, elle lâcha un léger ricanement, je n'ai rien à manger.
La fille du maire se mit ensuite à contempler les nuages. Elle trouva cette journée de plus en plus étrange. Après tout, elle s'était retrouvée chez une psy -qu'elle trouvait inutile, pathétique, nulle , ridicule etc- puis au café avec Marinette, ce qui n'avait aucune logique, puis à embêter Thomas avec son stylo -ce qui était la chose la plus normale qu'elle ait fait jusqu'ici- et voilà qu'elle se retrouvait encore avec Marinette. Le plus étrange c'est que, d'énumérer toute sa journée ainsi lui faisait du bien. Elle soupira avant que la brune prenne la parole.
- Tu vas sûrement me prendre pour une idiote, commença-t-elle, ce qui attira l'attention de Chloé, qui se mit à la regarder. Mais j'avais pour habitude de préparer un sandwich à Adrien et ce matin, en le préparant, j'ai oublié que...
Elle marqua une pause d'un long silence que Chloé n'arrivait pas à combler.
- Que ça servait à rien, finit-elle.
- Oh.
Elle s'insulta intérieurement. Sérieusement, "oh", t'aurais pas pu lui dire quelque chose de plus recherchée pauvre idiote. C'est lorsqu'elle vit Marinette lui tendre un paquet circulaire enroulé soigneusement dans du papier argentée qu'elle comprit.
- Oh Marinette je-
- Prend-le, l'interrompit-elle, j'en ai un moi aussi on aura qu'à les manger ensemble.
Les yeux de Chloé allaient du sandwich à Marinette puis de Marinette au sandwich. Il semblait que son cerveau n'avait pas totalement assimilé les informations.
- D'après la psy on ne devrait pas rester seule, continua-t-elle, et puis le gaspillage c'est pas cool, au moins on fera d'une pierre deux coups.
Apparemment, il fallait que Marinette ajoute cette petite phrase pour que les mains de la blonde se décident enfin à prendre le sandwich.
- Merci Marinette, souffla-t-elle les yeux rivés sur le paquet.
- Disons que c'est un remerciement de ma part pour la petite sortie de ce matin, conclut-elle avec un léger sourire.
Elle regarda Marinette sortir son propre sandwich de son sac avant d'enlever le papier aluminium qu'il y avait autour. Chloé l'imita et découvrit son déjeuner. C'était un sandwich au thon avec de la salade et des tomates, totalement basique, sauf que le pain était, elle en était persuadée, l'œuvre de Marinette. Son estomac lui rappela qu'elle n'avait rien avalé depuis hier -elle ne prenait plus de petit-déjeuner depuis quelques jours- dans un bruit peu glamour. Elle jeta un coup d'œil à Marinette, qui semblait n'avoir rien remarqué, et commença à manger.
- Merci Chloé pour cette fête c'était... commença Adrien, magique.
Après que son majordome fut sauvé par Ladybug, aidée par Chloé, la fête avait pris une tournure totalement différente. En effet, la fille du maire avait fait venir le père de Marinette, afin que ses camarades de classe puissent continuer le cours de pâtisserie qu'elle avait interrompu. Elle jeta un coup d'œil à son ami, il était resté avec elle afin de l'aider à ranger. Chloé remarqua les joues rougies du blond et le sourire niais qui se dessinait sur son visage.
- Toi, tu me caches quelque chose, conclut-elle à voix haute.
Il s'arrêta de balayer et leva les yeux vers elle. Il rougit davantage et recommença sa tâche avant de bafouiller :
- Je... je vois pas du tout de quoi tu parles.
- Agreeeeste, dit-elle en s'approchant de lui.
- Ne prononce pas mon nom de cette manière, il n'y a rien, absolument rien, à dire.
Elle ne connaissait que trop bien cette manière de s'exprimer : il paniquait mais allait bientôt cracher le morceau.
- Dit moi tout ! s'écria-t-elle avec un sourire en coin, en arrachant le balai des mains du garçon, qui manqua de tomber.
- J'ai embrassé Marinette ! finit-il par lâcher en détournant son regard.
Aïe, dire que Chloé n'avait rien ressenti serait un gros mensonge. Cette dernière, en tentant de cacher sa déception, se contenta de demander :
- Et ?
- Et quoi et ? reprit-il sans pour autant se tourner vers elle.
- Vous-êtes ensembles ? s'enquit-elle en se plaçant face à lui.
Le jeune mannequin se gratta l'arrière de la tête, gêné, avant de répondre d'une petite voix :
- Oui... il reprit avec plus de conviction : oui on sort ensemble.
Chloé lâcha le balai sur le coup de la surprise, qui s'écrasa contre le sol. Un sourire se dessina sur le visage de la jeune fille. Elle était sincèrement heureuse pour son ami. Elle tenta de chasser au mieux le sentiment de jalousie qui s'emparait d'elle, pour ne laisser place qu'à la joie que cette annonce lui procurait.
- Mais... Mais c'est génial ! s'écria-t-elle en se jetant dans les bras d'Adrien.
Ce dernier accepta son étreinte et la serra davantage dans ses bras.
- Attends, c'est arrivé quand ?
- Là, répondit-t-il, tout de suite, quand je l'ai raccompagné jusqu'à la sortie.
- J'arrive pas à croire que t'ais voulu me cacher ça ! s'indigna-t-elle en s'éloignant de lui.
- Je voulais te le dire plus tard Chloéchou, répliqua-t-il en lui ébouriffant les cheveux, parce que je n'imaginais pas te l'annoncer en pleine séance de nettoyage !
La blonde se mit à rire et fut rapidement suivi par le jeune mannequin. Elle voulait savoir tous les détails et rapidement. Si rapidement qu'elle empoigna Adrien par le poignet et l'emmena dans sa chambre.
- Mais Chloé, commença-t-il en comprenant les intentions de la blonde, et le ménage ?
- On s'en fiche du ménage ! s'exclama-t-elle en appuyant sur le bouton de l'ascenseur, Jean-Eude ! hurla-t-elle ensuite.
Des pas précipités se firent entendre et, la minute d'après, un homme en sueur arriva devant eux.
- Je compte sur vous pour que la maison soit impeccable.
- Oui mademoiselle.
- Oh et faites-nous apporter des chips et des boissons.
- Aucun problème mademoiselle. Souhaitez-vous autre chose ?
- Non, qu'est-ce que vous faites encore là ? s'enquit-elle en voyant que le majordome n'avait pas bougé d'un pouce. Aller dépêchez-vous vous avez du travail !
- Et encore merci ! s'écria Adrien alors que l'homme courrait vers un autre couloir.
L'ascenseur arriva et Chloé lâcha un "eh bah, c'est pas trop tôt !" avant de s'y engouffrer avec le blond.
- Tu vas tout me raconter de A à Z, s'empressa-t-elle de dire une fois dans l'ascenseur.
- Euh de A à Y plutôt.
Chloé le dévisagea avec des yeux ronds.
- Parce qu'il y a des choses qui doivent restées... confidentielles, finit-il avec une voix -faussement- sérieuse.
- Ok va pour le A à Y, rit-elle.
Une fois arrivé au bon étage, les deux amis se ruèrent vers la chambre de Chloé. Cette dernière ouvrit la porte avec brutalité avant de tirer Adrien par le bras. Des chips et des boissons les attendaient sur la table devant l'écran plat, les deux amis s'installèrent sur le canapé et Adrien commença à tout raconter. Malgré la joie que Chloé éprouvait pour son ami elle ressentit une pointe de tristesse au fond d'elle. Après tout, Adrien avait réussi là où elle avait échoué mais peu importe.
Adrien avait finit par trouver quelqu'un qui le rendait heureux et c'était tout ce qui comptait.
Les deux jeunes filles regardaient les gens aller et venir tout en mangeant leur déjeuner. Aucune des deux ne parlaient pourtant, contrairement à ce matin, ce n'était pas un silence qui mettait mal à l'aise. Au contraire, Chloé se sentait bien, pour la première fois depuis la disparition d'Adrien. Elle était bien là, avec Marinette, à manger un sandwich que cette dernière avait préparé.
- Chloé, le son de sa voix fit sortir la blonde de ses pensées, tu devrais prendre une veste, il commence vraiment à faire froid tu sais.
Elle avait dit ça avec une légère pointe d'inquiétude que Chloé ne comprenait pas. Pourquoi s'inquiéterait-elle pour elle ? Tout cela n'avait aucun sens.
- Mais je porte déjà une veste Marinette, répondit-elle avec un sourire.
- Tu crois vraiment que ce petit truc va te protéger du froid ? rétorqua-t-elle en prenant le tissu de la veste entre les doigts.
- Euh c'est que je...
La soudaine proximité qu'il y avait entre elles lui fit perdre le fil de ses pensées.
- Tu sais quoi, tu n'as qu'à prendre ma veste, dit-elle avec nonchalance en enlevant son manteau.
- Quoi ? Mais non garde la comment tu vas faire-
- Donne ton bras, la coupa-t-elle.
Chloé obéit sans vraiment réfléchir. Il se passait beaucoup trop de choses en même temps pour que ses pensées soient claires. C'est ainsi que Marinette lui enfila sa veste, sans rien dire.
- Elle te va c'est super, déclara-t-elle lorsqu'elle eut fini.
- Mais Marinette-
- Ne t'inquiètes pas, j'ai toujours des vêtements de rechange dans mon casier, devant l'air peu convaincu de Chloé la brune rectifie : non en vrai ça fait plus d'un mois qu'une veste traîne dans mon casier et que j'oublie de la prendre.
La blonde se mit à rire.
- Je garderais ce détail pour moi, lui répondit-elle.
Marinette lui sourit avant de se lever. Elle attrape son sac qu'elle place sur son épaule.
- Je vais devoir te laisser, je vais demander aux gens de ma classe de tenter de m'expliquer en quelques minutes la leçon d'histoire sur laquelle porte le contrôle que j'ai cet aprem. Histoire d'au moins avoir la moyenne.
- Au fait, se souvient la blonde, ton contrôle d'italien s'est bien passée.
- Bah j'ai répondu à toutes les questions et ma feuille ne ressemble pas à une flaque d'eau, donc on va dire que oui.
La brune fit quelques mètres et s'arrêta. Elle tourna sa tête vers Chloé, qui était toujours assise contre l'arbre.
- A plus Chloé, lança-t-elle avec un sourire.
- A plus Marinette.
Marinette lui fit un dernier sourire avant de se diriger vers le bâtiment qui leur servait de lycée. Elle s'emmitoufla davantage dans sa veste et sentit l'odeur de Marinette qui s'en dégageait. C'était une odeur douce, légèrement sucrée, comme les pâtisseries qu'elle devait préparer. La blonde se mit à sourire, les joues légèrement teintées de roses, avant de se dire qu'elle aimerait que ses journées ressemblent à ça plus souvent.
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