Chapitre 11
Me venger de Lila...
Chloé réfléchissait à un plan de torture élaborée pour l'italienne, alors que ses yeux fixaient Marinette, qui buvait tranquillement son chocolat chaud. Elle l'avait, encore une fois, emmené dans ce café qui lui servait de refuge, mais, cette fois-ci, c'était sous la demande de l'apprentie styliste et, face à son regard azur et son visage beaucoup trop adorable, Chloé n'avait pas pu refuser. Cette dernière, quant à elle, faisait tourner les glaçons de son thé glacé, à l'aide de sa paille.
Qu'est-ce que je pourrais bien t'infliger Lila...
Bien que le mois de Novembre était déjà bien entamé, et que la fraîcheur parisienne n'avait cessé de croître, Chloé ne pouvait se résigner à prendre une boisson chaude. Le cafetier avait tenté de la dissuader de prendre des glaçons mais la jeune fille lui avait rétorqué qu'elle n'en avait rien à faire, et qu'il était payé à faire ce qu'on lui demande, et non pour donner d'inutiles conseils. Le tout sous l'oeil amusé de Marinette, qui était bien heureuse d'avoir Chloé à ses côtés.
- Argh cette Lila je la déteste !
Adrien avait levé des yeux surpris vers elle.
L'été battait son plein sur la capitale. La fille du maire avait donc décidé d'inviter Adrien à profiter de sa piscine, afin de se rafraîchir et passer un agréable moment. Cela faisait un quart d'heure qu'ils s'étaient allongés sur des transats, à discuter de tout et de rien, en buvant du jus d'orange.
Une après-midi parfaite en somme.
- Ah bon ? s'était étonné le blond. Pourquoi ?
Chloé avait levé les yeux au ciel. Elle aimait Adrien de tout son coeur, mais son innocence avait le don de l'agacer.
- Elle s'invente une vie, elle sait pas s'habiller, et sérieusement qui fait des franges en 2019 ?
Face au levé de sourcil du blond, elle avait corrigé :
- À part Marinette.
Après un haussement d'épaule, Adrien avait répliqué :
- Je n'aime pas Lila non plus, avait-il avoué.
Chloé, les yeux écarquillés, s'était étouffé avec son jus d'orange.
- Roh ça va je vais pas mourir à cause d'un fruit ça suffit ! s'était-elle exclamée alors que le blond lui tapotait le dos.
- Tu pourrais pas te contenter d'un merci ? avait-il suggéré, d'une voix joueuse.
Chloé lui avait lancé un regard blasé mais, avec un sourire en coin, avait répliqué :
- Te remercier de quoi au juste ?
Adrien lui avait donné un léger coup d'épaule qui lui avait fait lâcher un rire.
- De t'avoir sauvé la vie voyons ! avait-t-il lâché d'une voix théâtrale.
Chloé s'était contenté de lâcher un soupir d'exaspération, excédée par l'humour plus que douteux de son meilleur ami.
- Plus sérieusement, avait-il repris d'un ton froid, ce qui avait surpris Chloé, je suis content que tu aies démasqué cette fille par toi-même.
Chloé avait porté son verre à ses lèvres afin de goûter au nectar qui s'y trouvait.
- En même temps ce n'était pas compliqué, avait-elle commencé, ses mensonges sont bourrés d'incohérences et beaucoup trop gros pour être vrai, les gens de notre classe sont d'une stupidité !
Adrien avait lâché un léger ricanement.
- J'ai été stupide aussi, avait-il avoué, et je pensais que je pouvais l'aider.
- L'aider ? avait-elle répété, à quoi ?
Le blond haussa les épaules.
- À devenir meilleure, par la manière douce mais... j'ai vite compris que je n'y arriverais pas et j'ai abandonné.
Face au regard interrogatif de la blonde, il avait continué :
- Maintenant je la déteste, car elle a fait du mal à Marinette.
Chloé ne savait absolument pas de quoi il voulait parler mais, ne souhaitant pas l'interrompre, le laissa parler.
- Et, parfois, je m'imagine une manière de me venger, avant de me raviser.
- Pourquoi te ravises-tu ? n'avait-elle pu s'empêcher de demander.
Il lui avait adressé un sourire en coin :
- Parce que ce n'est pas très héroïque, pas vrai ?
Être héroïque.
Instinctivement, Chloé posa une main sur son peigne.
Son Miraculous.
Marinette ne l'avait pas remarqué, trop occupée à regarder dans le vide.
À présent qu'elle était porteuse d'un Miraculous, devrait-elle se mettre à se comporter de manière héroïque ? Elle se mit à s'interroger sur ce qu'était un comportement héroïque puis à se demander si elle en avait les épaules.
Jusque là, elle n'avait jamais vraiment rien fait d'incroyable. Certes, elle n'était plus exécrable avec son entourage, mais elle n'avait jamais vraiment rien fait pour aider les autres.
Contrairement à Adrien.
Chloé leva les yeux vers Marinette, cette dernière lui lâcha un léger sourire, que la blonde imita.
Venait-elle d'aider Marinette ? Commençait-elle à se comporter de façon héroïque, comme son nouveau rôle lui exigeait ?
- Tu penses à quoi ? lui demanda Marinette, la sortant ainsi de ses pensées.
La blonde mit du temps à répondre, trop occupée à réfléchir à ce qu'elle pourrait dire.
- À une manière de me venger de cette foutue italienne, finit-elle par dire.
Marinette, les yeux écarquillés, reposa sa tasse, avant de passer sa langue sur sa lèvre supérieure, afin de goûter au chocolat qui y était resté.
Chloé n'avait pu s'empêcher de la regarder faire avec une fascination exagérée.
En espérant que la brune n'ait rien remarqué.
- Tu n'as pas à te venger Chloé, se contenta-t-elle de répondre.
- Elle n'a pas le droit de te faire du mal, s'empressa de répliquer Chloé.
La fille du maire se mordit la lèvre face à la réaction de Marinette qui, les joues rouges, la fixait avec des yeux écarquillés.
- Enfin je veux dire que... se reprit la blonde, c'est pas parce qu'Adrien n'est pas là qu'elle peut se permettre d'agir comme ça !
Marinette haussa les épaules, une moue attristée collée au visage.
- Tu as raison mais... on s'abaisserait à son niveau si on se vengeait.
- Oui tu as raison... acquiesça la fille du maire.
Alors qu'en réalité, elle continuait de faire travailler ses méninges afin de trouver le plan idéal.
- Ça y'est j'ai enfin trouvé ! jubila-t-elle à voix basse.
Chloé avait fini par se rendre en cours, une heure après avoir accompagné Marinette. Sa concentration n'avait pas été excellente étant bien trop occupée à penser à sa petite boulangère.
Sans oublier Lila.
Cela faisait une bonne demi-heure qu'elle cherchait un plan, notant chaque idée sur une feuille, dont elle faisait ressortir les avantages comme les inconvénients. Sa professeure lui lançait des sourires encourageants, pensant qu'elle notait le cours avec un sérieux implacable, ce qui était totalement faux. Plusieurs plans avaient émergé de son esprit mais il semblerait qu'un seul soit réalisable.
Pas que pousser Lila du troisième étage soit une mauvaise idée, mais il serait difficile pour la fille du maire de justifier son acte sans finir en prison.
Le plan qu'elle avait décidé d'appliquer était parfait, elle le savait. Il était subtil mais extrêmement efficace.
Elle vit Thomas se tourner vers elle et, avant qu'il n'ouvre la bouche, lui souffla d'un air menaçant :
- Ose me dire que ma petite remarque t'as perturbé et je t'enfonce mon quatre couleur dans l'oeil.
Elle appuya ses dires en enclenchant une couleur du stylo, qu'elle brandissait aux cotés de son visage. Apeuré, le jeune homme se retourna de nouveau, sans dire un mot.
Lorsque la sonnerie se mit à retentir, Chloé rangea rapidement ses affaires et s'apprêta à sortir lorsque sa professeure lui demanda de rester quelques minutes supplémentaires. La fille du maire, intriguée, attendit que tous les élèves qui constituait sa classe sortent.
- Je voulais juste, commença-t-elle, te féliciter.
La blonde écarquilla les yeux.
- Je sais que la perte d'un proche n'est pas facile mais tu arrives à y faire face avec tellement de courage... je suis impressionnée, avoua-t-elle.
Chloé, gênée, se contenta de baisser la tête.
- J'apprécie ton implication en cours et je voulais te remercier, parce que je pense que ça pourrait t'encourager à poursuivre sur cette voie.
- Je ne m'attendais pas à ça, finit par avouer Chloé, merci.
- Si tu as besoin de quelqu'un, je serais là pour t'écouter.
Chloé lui lança un sourire triste puis put quitter la salle.
Cette professeure, madame Blanc, était sa professeure principale. La blonde savait qu'elle était très attachée à ses élèves, pour qui elle se donnait à deux cent pour-cent. C'était d'ailleurs ce qui lui avait valu son rôle de professeur préféré auprès de Chloé.
Ce qui était un honneur étant donné que Chloé n'aimait pratiquement personne.
- Ok alors elle, je l'aime bien.
Adrien avait haussé un sourcil.
- Ça fait littéralement deux minutes qu'on a découvert que c'était notre prof principal...
Chloé, fatiguée de devoir se justifier, avait levé les yeux au ciel.
- Mais regarde la ! s'était-elle emportée à voix basse, ça se voit qu'elle est passionnée, qu'elle a envie de nous aider à trouver un avenir, de nous enseigner des choses, et qu'elle va être patiente avec nous.
Puis, sous le ton de la confidence, elle avait ajouté :
- Pas comme celle de l'année dernière.
- Eh ! Je l'aimais bien madame Yurtz moi !
- Sérieusement, n'avait-elle pu s'empêcher de dire, t'es la seule personne qui arrive à prononcer son nom.
Adrien, un sourire au coin des lèvres, avait rétorqué :
- Absolument pas, tu es juste nulle.
Avec un air faussement outré, la jeune fille avait lâché d'une voix théâtrale :
- Ah ce que tu dis me blesse au plus profond de mon âme, qu'ai-je donc fait pour mériter cela ?
Face à son expression exagérément dramatique, Adrien avait étouffé un rire.
- Tu commences à parler comme une vieille, l'avait-il taquiné.
Après lui avoir lancé un regard en coin avec un sourire joueur, elle avait finit par déclarer :
- Faut croire que tu déteins sur moi, blondinet.
Elle venait juste de revenir d'un congé qui avait démarré...
Le lendemain de l'accident d'Adrien.
La fille du maire s'arrêta au milieu du couloir, prenant conscience de ce qu'il se passait.
Ses congés n'avaient rien à voir avec une quelconque maladie ou autre, comme elle et ses camarades avaient pu le croire.
Il y avait un rapport avec Adrien, elle en était certaine.
Une professeure aussi impliquée ne pouvait pas rester de marbre face aux événements.
Prise d'une soudaine vague d'empathie, la jeune fille se rua vers la salle qu'elle avait quitté quelques minutes auparavant. Une fois la porte ouverte à la volée, elle fit face à sa professeure, qui effaçait son tableau, et dont les yeux étaient recouverts par un voile de tristesse.
- Chloé ? s'enquit-elle avec un sourire triste en se tournant vers elle, qu'est ce qu'il se pas-
Elle fut interrompue par le geste de la blonde, qui s'était jeté dans ses bras.
Madame Blanc n'avait rien fait pour mériter cela, elle s'était juste retrouvée avec Adrien dans sa classe.
Cet élève brillant, qui rayonnait de bonheur, qui n'hésitait pas à aider le monde qui l'entourait, sans jamais rien demander en retour.
Cette professeure, que Chloé admirait plus que tout, s'était retrouvée confrontée à cette épreuve.
Afin de justifier son geste, et ainsi ne pas mettre sa professeure dans l'embarras, qui ne désirait certainement pas d'être percée à jour, Chloé déclara :
- Désolée, j'en avais besoin.
- J'apprécie que vous ayez voulu prendre un rendez-vous.
Chloé prit place sur le siège qu'elle avait occupé la semaine dernière, exactement à la même heure. Face au regard de la psychologue du lycée, la fille du maire prit une profonde inspiration et prit la parole :
- Ouais... je voulais m'excuser aussi.
En réalité elle n'avait aucune envie de s'excuser mais elle le devait.
Pour le bien du plan.
- Non mademoiselle Bourgeois, répliqua-t-elle, c'est à moi de vous présenter des excuses.
La blonde ne put empêcher une expression de surprise se dessiner sur son visage.
- En essayant de vous aider je vous ai braqué, expliqua-t-elle, je ne voulais pas vous mettre dans l'embarras.
La jeune fille nia d'un mouvement de main.
En réalité, elle était bien heureuse que cette psychologue, qu'elle trouvait incompétente, se soit excusé, mais elle devait rester focalisée sur la raison de sa venue.
- Non c'est moi je... je me suis emportée.
Elle posa ses yeux sur le plafond avant de continuer :
- Vous savez depuis qu'Adrien est parti, c'est dur de contrôler mes émotions.
Allez Bourgeois, fais ressortir tes talents d'actrice, s'encouragea-t-elle.
- Je m'emporte pour tout et pour rien comme avec vous ou avec Lila...
Chloé essuya les larmes invisibles qui perlaient au coin de ses yeux et renifla légèrement.
- Mais je sais que rien ne justifie le comportement agressif que j'ai eu envers elle...
La fille du maire se mordit la lèvre, en baissant la tête.
- Vous pouvez m'en parler, tout restera confidentiel, s'enquit la psychologue.
Parfait.
- Il n'y a rien d'incroyable, commença-t-elle, le visage toujours baissé. Elle essayait de m'aider mais je n'avais pas envie de parler d'Adrien sauf qu'elle insistait. Elle est tellement...
Insupportable, affreuse, chiante...
- Prévenante. Elle ne méritait pas que je l'agresse.
Face au regard que lui lançait la femme face à elle, Chloé comprit qu'elle tombait petit à petit dans le piège.
- En plus... je pense qu'Adrien lui manque à elle aussi...
- Comment ça ? s'empressa-t-elle de demander.
- Eh bien, je sais qu'elle a toujours aimé Adrien, un peu comme tout le monde en fait, rit-elle nerveusement.
Parler d'Adrien lui tranchait la gorge mais elle n'avait pas le choix.
Elle savait qu'il approuverait.
- Ils étaient plutôt proches au collège mais, depuis qu'il est avec Marinette, et que nous ne sommes pas dans la même classe qu'elle, ils se sont éloignés, mais je pense qu'elle ne l'a jamais oublié.
Chloé fit semblant de chercher ses mots.
- Je n'ai pas arrêté d'y penser. Elle a voulu m'aider, alors qu'elle-même souffrait de sa perte, c'est vraiment une fille géniale.
Elle avait envie de vomir.
- Je n'aurais pas du lui faire du mal... alors je suis allée m'excuser, hier.
Effectivement, hier après-midi, Chloé avait présenté ses excuses à l'italienne.
Évidemment, ses excuses n'étaient pas du tout sincères, mais il fallait peaufiner chaque détail.
- Mmh... j'apprécie ta démarche, avait-elle simplement répliqué d'une voix hautaine.
Et moi j'apprécierais d'enfoncer mon poing dans ton nez.
- Finalement tu n'es pas si pathétique que ça Bourgeois.
- J'espère que vous ne répéterez pas ce que je vous ai dit, hein ? s'assura-t-elle.
- Eh bien... commença-t-elle.
Chloé afficha un visage effrayé, avant de s'exprimer d'une voix lointaine :
- J'aurais jamais du vous en parler...
La blonde lança un regard en coin à la psychologue.
Et elle put voir que tout se déroulait comme prévu.
Vu qu'elle s'était braquée lors de leur première séance, elle savait que la psychologue ferait tout pour que ça n'arrive pas une deuxième fois.
Ce qui était logique si elle voulait pouvoir gagner sa confiance.
- Après tout, ce ne sont que des hypothèses, continua-t-elle pour elle-même, assez fort pour être entendu. Si ça se trouve, Lila n'est pas du tout affectée mais ça m'étonnerait...
Elle leva des yeux brillants de larmes vers la psychologue.
- Après tout, on est toujours affecté par la perte d'un être que l'on a connu de près ou de loin.
La psychologue sembla peser le pour et le contre. Les coudes posés sur la table, elle fixait Chloé avec une expression intense, qui semblait analyser chaque bribe de son comportement. La fille du maire, quant à elle, battait des cils afin de chasser les fausses larmes qui avaient pris place sur ses yeux.
- Pensez-vous que la faire surveiller, de façon discrète par des surveillants, afin d'analyser son comportement, serait une bonne idée ? lui suggéra-t-elle.
Chloé prit du temps pour répondre.
- Mmh... sûrement, approuva-t-elle, mais Lila est une très bonne dissimulatrice, il est très dur de voir sous sa carapace.
La fille du maire planta son regard dans les lunettes qui lui faisaient face, et qui reflétait son visage.
- Ça prendra donc du temps... et il faudra être vraiment très discret.
Elle vit la femme prendre son téléphone fixe et l'entendit dire :
- J'ai besoin de surveillants dans mon bureau, dans une dizaine de minutes environ.
Chloé eut du mal à retenir le sourire qui voulait se dessiner sur son visage.
- Avez-vous autre chose à me dire mademoiselle Bourgeois ? lui lança-t-elle, après avoir de nouveau focalisé son attention sur elle.
Une question taraudait encore la jeune fille. N'y tenant plus, elle osa :
- Vous pensez que c'est une bonne idée de rejoindre le club de lecture ?
- Pourquoi ce club en particulier ?
La jeune fille se retint de lever les yeux au ciel.
- Un... ami, que je connais depuis le collège, m'a proposé d'en faire parti mais j'hésite encore...
La psychologue haussa les épaules.
- Je pense que ça serait une bonne idée. Ça vous changera de vos habitudes et vous motivera à aller au lycée, donc pourquoi pas.
Chloé laissa un léger sourire éclairer son visage.
- Hey Marinette !
La concernée se retourna et fit face à Chloé, avant de lui adresser un sourire.
- Salut Chlo...é.
La fille du maire, interpellée par la façon dont elle avait prononcé son prénom, se tourna vers ce qui attisait le regard de Marinette. Chloé vit bien vite la cause de son trouble.
Lila Rossi, encore et toujours.
- Eh Mari.
La brune secoua sa tête afin de reprendre ses esprits, et focalisa de nouveau son attention sur Chloé.
- Elle t'embêtera plus, je te le promets, la rassura-t-elle en posant une main sur son épaule.
Marinette écarquilla les yeux.
- Comment peux-tu le savoir ? s'enquit-elle.
- Je m'en suis occupée personnellement.
Elle appuya ses paroles par un clin d'oeil.
- Qu'est-ce que t'as fait..? s'inquiéta l'apprentie styliste, pleinement consciente de toutes les mauvaises idées que pouvait inventer la blonde.
Cette dernière prit une fausse moue vexée.
- Me regarde pas comme ça je n'ai rien fait de mal ! s'exclama-t-elle théâtralement.
Face à l'attitude de la fille du maire, Marinette ne put s'empêcher de rire.
D'un rire qui sonnait merveilleusement bien aux oreilles de la blonde.
- Chloé... la reprit-elle avait un sourire en coin.
- Quoi ? se lamenta-t-elle.
Marinette, en approchant son visage à quelques centimètres du sien, lui souffla :
- Qu'est-ce que tu as fait ?
Chloé, troublée par la soudaine proximité qui s'était instaurée, se mit à rougir avant de bredouiller :
- Rien de mal.
Face au regard dubitatif que lui adressa la brune, elle reprit, d'une voix plus assurée :
- Je t'assure que je n'ai rien fait de mal mais je sais que c'est radical.
La sonnerie annonçant qu'il était temps de se rendre en cours se mit à retentir. Chloé, après avoir adressé un sourire à Marinette, commença à s'éloigner d'elle mais s'arrêta avant de se tourner vers elle.
- Peut-être que je te le dirais un jour, lui lança-t-elle d'une voix joueuse.
Puis, après lui avoir adressé un clin d'oeil, elle se mit dos à l'apprentie styliste, et se rendit à son prochain cours.
Laissant une Marinette rougissante derrière elle.
Hello !
Encore une fois je tiens à m'excuser pour l'attente, les cours m'achèvent littéralement, j'ai plus le temps pour rien lol !
En attendant les chapitres vous pouvez toujours lire mes OS : le dernier sorti fait parti du recueil Christmas kisses et je vous invite à le lire. D'une part parce qu'il m'a pris du temps (lol) et d'une autre parce que... je l'aime bien ?
J'ai hâte d'avancer dans cette fanfic, j'ai l'impression de stagner et ça m'éneeerve mais j'ai pas envie d'aller trop vite :( (dilemme « d'écrivaine »)
Merci de lire cette histoire, j'ai hâte que vous puissiez découvrir la suite ;)
(D'ailleurs, je pense sérieusement à réécrire les premiers chapitres, parce que c'est une catastrophe dnknfrou)
Kissou <3
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